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« Nous voulons être libres »: les femmes philippines réclament le droit de divorcer 

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« Nous voulons être libres »: les femmes philippines réclament le droit de divorcer 

Par Ara EUGENIO

 

MANILLE, 31 mai 2023 (AFP) – Aux Philippines, Stella Sibonga, mère de trois enfants, réclame désespérément l’annulation d’un mariage dont elle n’a jamais voulu. « Tout ce que nous voulons, c’est être libres », plaide-t-elle dans son pays à majorité catholique.

« Je ne comprends pas pourquoi c’est si difficile », se désole Mme Sibonga, 45 ans. Depuis onze ans, cette femme tente de mettre fin à ce mariage, imposé par ses parents quand elle est tombée enceinte.

Mais le divorce reste illégal aux Philippines. L’archipel est le seul pays au monde où divorcer est impossible – avec le Vatican.

Les femmes victimes de violences peuvent difficilement quitter le domicile conjugal et les couples souhaitant une rupture à l’amiable ne peuvent pas l’obtenir.

Seule option : demander à un tribunal d’annuler le mariage ou de le déclarer invalide depuis sa signature.

Or la procédure judiciaire est lente et peut coûter jusqu’à 9.500 euros dans ce pays où des millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté.

Et si le mariage est rompu, le gouvernement philippin peut encore faire appel.

Mme Sibonga avait ainsi obtenu gain de cause après 3.500 euros de frais de justice et cinq ans de procédure débutée en 2012, pendant lesquels elle a invoqué l' »incapacité psychologique » de son époux, un des motifs recevables.

Mais le soulagement a été de courte durée : le parquet, chargé de protéger l’institution du mariage au nom du ministère public, a interjeté appel et obtenu en 2019 que le jugement soit renversé.

« Pourquoi nous, qui avons connu la souffrance, l’abandon et les abus, sommes-nous punis par la loi? », demande Mme Sibonga, qui a déposé un recours devant la cour d’appel et attend toujours la décision.

Dans un pays à 78% de confession catholique, où l’influente Eglise s’oppose au divorce comme à l’avortement et à la contraception, nombre d’élus hésitent encore à faire évoluer la législation.

Pourtant, les mentalités évoluent.

En 2018, la majorité et l’opposition à la Chambre des représentants ont approuvé ensemble une réforme sur le divorce, ensuite bloquée au Sénat. C’était la première fois qu’une telle proposition allait aussi loin.

– « Je suis une pécheresse » –

Les Philippins favorables à la légalisation du divorce gagnent du terrain au gré des sondages et sont devenus majoritaires en 2017.

 

Une loi autorisant la contraception a été votée en 2012 en dépit du refus de l’Eglise.

 

Un groupe de parlementaires mène une campagne pour le divorce, avec plusieurs propositions de loi déposées devant la Chambre et le Sénat.

« Nous ne détruisons aucun mariage », souligne Edcel Lagman, auteur d’un des textes.

Selon lui, le divorce est réservé aux « mariages irrémédiablement dysfonctionnels » et sa légalisation permettrait aux femmes et à leurs enfants d’échapper aux « maris intolérants et violents ».

L’impossibilité de divorcer conduit à des dérives.

L’AFP a détecté de nombreux posts Facebook propageant de fausses informations sur la procédure judiciaire d’annulation d’un mariage, démontrant la présence d’escrocs sur internet.

Une victime, qui cherchait « toutes les options possibles pour être à nouveau célibataire », a raconté à l’AFP sous couvert de l’anonymat avoir déboursé 2.250 euros dans une fausse procédure.

Elle envisage désormais de se convertir à l’islam dans l’espoir d’obtenir un divorce selon le droit musulman.

Pour Katrina Lagarde, spécialiste du droit de la famille, la multiplication de ces escroqueries montre « le besoin pressant » de légiférer.

Le père Jerome Secillano, de la Conférence des évêques des Philippines, estime au contraire que son pays devrait être « fier » d’être le seul pays en dehors du Vatican « à s’accrocher au concept traditionnel du mariage ».

Divorcer d’un partenaire violent « perpétuerait la violence » selon lui parce que l’auteur abuserait de sa prochaine partenaire.

Mme Sibonga, qui confie avoir fait deux tentatives de suicide, refuse que ses enfants se marient tant que le divorce ne sera pas légal.

« Je ne veux pas qu’ils finissent comme moi », dit cette catholique, qui ne va plus à l’église de peur d’être accusée d’adultère car elle a un compagnon qu’elle ne peut pas épouser.

« Les gens pensent que parce que je suis toujours techniquement mariée, une pécheresse » et « que ce que Dieu a uni ne peut être séparé », déplore la quadragénaire. « Vraiment ? Même si ton mari essaie de te tuer? ».

Avec l’AFP

 

Sécurité alimentaire du Burkina : Les Forces combattantes, les PDI et probablement des détenus en ordre de bataille pour la production de 190 000 tonnes de vivres (gouvernement)

Sécurité alimentaire du Burkina : Les Forces combattantes, les PDI et probablement des détenus en ordre de bataille pour la production de 190 000 tonnes de vivres (gouvernement)

Ouagadougou, 31 mai 2023(AIB)-L’Initiative présidentielle pour la production agricole, très chère au capitaine Ibrahim Traoré, va mobiliser plus de 1 000 militaires, plus de 2 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et plus de 4 000 personnes déplacées internes (PDI) et probablement des détenus, afin de produire 190 mille tonnes de céréales et de légumes sur plus de 11 mille hectares pour le compte de la campagne agricole 2023-2024.

 

L’information a été donnée mercredi par le porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, à l’issue du conseil des ministres.

 

L’information a été donnée mercredi par le porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, à l’issue du conseil des ministres, d’après la présidence du Faso.

 

Selon M. Ouédraogo, cette initiative d’un coût de plus de 22 milliards de FCFA comprend trois composantes.

 

Il s’agit de «l’Initiative d’urgence pour l’intensification de la riziculture» qui va concerner 4 000 hectares, du «Programme alimentaire militaire du Burkina» qui va mobiliser 3 500 hectares et la «Production de défense de la patrie contre l’insécurité alimentaire» qui va concerner aussi 3 500 hectares.

 

Pour atteindre l’objectif de produire en cette campagne agricole 190 mille tonnes de céréales et de légumes sur 11 mille hectares, plus de 1000 militaires, plus de 2000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et plus de 4 000 personnes déplacées internes (PDI), seront mobilisés.

 

«Et des mécanismes sont en train d’être étudiés pour mettre à contribution les détenus», a ajouté le ministre Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

Cap-Vert # Burkina Faso : « 5 joueurs majeurs absents » de la liste de Velud

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Cap-Vert # Burkina Faso : « 5 joueurs majeurs absents » de la liste de Velud

Ouagadougou, 31 mai 2023 (AIB) – L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Hubert Velud a dévoilé mercredi à Ouagadougou, une liste de 25 joueurs sans 5 joueurs considérés comme des « joueurs majeurs » de l’équipe, pour le match de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2023, Cap-Vert contre le Burkina Faso.

Le coach des Etalons Hubert Velud a dévoilé sa liste au cours d’une conférence de presse sans les noms d’Issa Kaboré (suspendu) et Franck Lassina Traoré, Mohamed Konaté, Abdoul Razack Guiébré, Nassim Innocenti (blessés).

Dans ce groupe 3 nouveaux joueurs font leur apparition. Il s’agit de Mohamed Zégué Traoré (AS Douanes, Burkina Faso), Sacha Jordan Bansé (Standard de Liège, Belgique), Ismaël Libo Seoné (Vitesse FC, Burkina Faso).

Les Etalons sont déjà qualifiés pour les phases finales de la CAN, mais le coach Velud va à Praia dans la capitale cap-verdienne dans l’objectif de « chercher la première place du groupe pour les deux matchs qui restent ».

« Si on est tête de série ça sera bien », a renchéri le maître à penser de l’équipe fanion du Burkina Faso Hubert Velud.

« On va bien se préparer, même si le match sera dans des conditions un peu particulière, (le terrain du Cap-Vert est synthétique avec beaucoup de vent). Il faudra s’adapter. On va faire de sorte, dans notre organisation, qu’on soit prêt à jouer ce match dans de meilleurs conditions », a-t-il ajouté.

Le regroupement de l’équipe est prévu pour le 11 juin et le premier entrainement, le lendemain. La répétition des gammes du 13 juin est ouverte au public au stade municipal Issoufou Joseph Conombo (16h30). C’est le 14 juin que les Etalons s’envoleront pour Praia pour jouer le 18 juin contre les Requins bleus.

Le Burkina Faso leader du groupe B (10 points +5) est en compagnie du Cap-Vert (2e, 7 points+1), du Togo (2 points -3) et de l’Eswatini (2 points – 3).

La liste des 25 Etalons convoqués

Gardiens 

Kouakou Hervé Koffi (RSC Charleroi, Belgique), Kilian Basba Geeke Nikiéma (Ado Den Haag, Pays-Bas), Mohamed Zégué Traoré (AS Douanes)

Défenseurs

Steeve Farid Yago, (Aris Limassol, Chypre), Valentin Nouma (AS Douanes, Burkina Faso), Edmond Faycial Tapsoba (Bayer Leverkusen, Allemagne), Issoufou Dayo (RS Berkane, Maroc), Adamo Nagalo (FC Nordsjaelland, Danemark), Yacouba Nasser Djiga (Nimes Olympique, France), Cheick Omar Ouédraogo (ASFA-Y, Burkina Faso),

Milieux

Ibrahim Blati Touré (Pyramid FC, Egypte), Gustavo Fabrice Sangaré (Quevilly Rouen Métropole, France), Adama Guira (Racing Rioja/Espagne), Dopanga Loockman Trova Boni (Belenenses, Portugal), Cédric Badolo (FC Cherif Tiraspol, Moldavie), Cyrille Barros Bayala (AC Ajaccio, France), Dramane Salou (FC Urartu, Arménie), Sacha Jordan Bansé (Standard de Liège, Belgique)

Attaquants

Bertrand Isidore Traoré (Aston Villa, Angleterre), Abdoul Fessal Tapsoba (FC Cherif Tiraspol, Moldavie),  Faissal Dango Aboubacar Ouattara (AFC Bournmouth, Angleterre), Mamady Alex Bangré (Quevilly Rouen Métropole, France), Djibril Cheick Ouattara (RS Berkane, Maroc), Libo Ismael Seoné (Vitesse FC, Burkina Faso), Stéphane Aziz Ki (Young Africa, Tanzanie).
Agence d’information du Burkina
LM/FT/as

Le Trésor Humain vivant, Raogo Dénis Kaboré (135 ans) a tiré sa révérence à Zorgho

Le Trésor Humain vivant, Raogo Dénis Kaboré (135 ans) a tiré sa révérence à Zorgho

Zorgho, 30 mai 2023(AIB)-Le Trésor humain vivant (THV), Raogo Dénis Kaboré, maître dans l’art de la teinture traditionnelle, a tiré sa révérence le 29 mai 2023 à Zorgho à l’âge de 135 ans, a appris l’AIB.

Né vers 1888 dans le quartier Kandatenga au secteur N°4 de Zorgho, province du Ganzourgou, Raogo Dénis Kaboré s’est éteint le lundi 29 mai 2023 à Zorgho à l’âge de 135 ans, de suite de maladie.

Une foule immense a accompagné M. Raogo Dénis Kaboré dit «Mission Naba» à sa dernière demeure dans l’antre de la cour familiale le 30 mai 2023, dans son quartier natal.

Au cours de sa «longue» vie terrestre, M. Raogo Dénis Kaboré s’est illustré dans la teinture traditionnelle à base de plantes pour créer des textiles colorés et durables.

Il a été proclamé Trésor humain vivant (THV) en artisanat traditionnel le 22 décembre 2015.

Pour avoir œuvré à la préservation et à la promotion de la culture burkinabè, il a été élevé au grade de Chevalier de l’Ordre du mérite, des Arts et de la Communication, lors de la dernière Semaine nationale de culture (SNC) à Bobo-Dioulasso.

La disparition de cet homme sonne alors comme la disparition d’un pan de l’histoire de l’art de la teinture dans le Ganzourgou.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Burkina : Il n’y a pas d’élection sans sécurité, Premier ministre 

Burkina-Insécurité- Election-Organisation

Burkina : Il n’y a pas d’élection sans sécurité, Premier ministre 

Ouagadougou, 31 mai 2023 (AIB)- Le Premier ministre burkinabè Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla a indiqué mardi qu’il n’y a pas d’élection sans sécurité, en réponse à ceux qui réclament un chronogramme des élections, alors que le pays fait toujours face à des attaques terroristes.

«Pour moi, il y a pas d’élections sans sécurité. Ceux qui sont pressés d’aller aux élections, qu’ils nous aident à garantir la sécurité le plus tôt possible», a indiqué le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyelèm de Tambèla.

Le Premier ministre livrait mardi son discours sur la situation nationale devant les députés.

«Nous sommes prêts à organiser les élections même demain si vous assurez la sécurité des paysans, des électeurs, des organisateurs des élections et si vous assurez qu’il n’aura pas de perturbations », a-t-il conclu.

Le capitaine Ibrahim Traoré arrivé au pouvoir en septembre 2022, a promis de respecter, si la situation sécuritaire le permet, le délai de juillet 2024 fixé de commun accord avec la CEDEAO pour la fin de la Transition

Toutefois, malgré les énormes efforts des Forces combattantes, les attaques terroristes en cours depuis huit ans, n’ont pas encore cessé.

Agence d’information Burkina

MAO/dnk/ata

Mauritanie: internet coupé après de violentes manifestations

MAURITANIE-MANIFESTATION-POLICE-INTERNET

Mauritanie: internet coupé après de violentes manifestations

 

NOUAKCHOTT (Mauritanie)- Le gouvernement mauritanien a coupé mercredi le réseau internet sur les téléphones portables au lendemain de manifestations liées au décès d’un jeune Mauritanien à la suite d’une brève garde-à-vue dans un commissariat de police.

Toutes les connexions internet sur les téléphones portables étaient coupées mercredi, mais les lignes fixes continuaient de fonctionner et l’activité économique suivait son cours, a constaté un journaliste de l’AFP.

Mardi, des manifestations spontanées se sont déroulées à Nouakchott et Boghé (Sud) pour réclamer « justice pour Omar Diop », un jeune homme arrêté lundi soir à Nouakchott après avoir participé à une bagarre selon la police, et décédé quelques heures plus tard à l’hôpital à la suite de problèmes respiratoires.

Une autopsie et une enquête sont en cours pour déterminer les circonstances du décès, a déclaré le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Les manifestants ont brûlé des pneus dans les rues de la capitale, « incendié et saccagé des biens publics et privés », a-t-il aussi indiqué.

A Boghé, à environ 300 km au sud-est de Nouakchott, un manifestant a été tué au cours de heurts entre petits groupes de jeunes et forces de l’ordre, lorsque les premiers ont tenté « d’investir le commissariat de police de la ville », a ajouté le ministère de l’Intérieur.

Les autorités ont décidé de couper internet pour « réduire les chances de liaisons entre les malfaiteurs » a affirmé à l’AFP un haut gradé de la police.

Mercredi, le calme était revenu dans les deux villes de ce pays qui a connu samedi et dimanche l’épilogue de ses élections législatives, le parti au pouvoir du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani raflant un an avant la présidentielle 107 sièges sur 176.

Avec l’AFP

Examen du BEPC : 1858 inscrits dans le Gnagna 

Examen du BEPC : 1858 inscrits dans le Gnagna 

 

Bogandé, 31 mai 2023 (AIB)-L’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) session de 2023, débutent demain jeudi au Burkina Faso. Dans la province de la Gnagna, 1858 candidats sont inscrits.

 

Selon le service des Examens et concours de la Direction Provinciale des Enseignements Post-Primaire et Secondaire de la Gnagna, 1858 candidats soit 711 garçons et 1147 filles sont inscrits à l’examen du BEPC session de 2023.

 

Les candidats sont répartis dans deux centres d’examen notamment à Piéla et à Bogandé. A cette session, on compte 5 jury soit 3 à Bogandé et 2 à Piéla.

 

A entendre le chef du Service des Examens et concours de la Direction Provinciale des Enseignements Post-Primaire et Secondaire de la Gnagna, Congonoma Arasmané Tassembedo tout est fin prêt pour l’administration des épreuves.

Au total, 272 agents ont été mobilisés pour assurer le bon déroulement de l’examen dans la Gnagna.

Comparativement à la session de 2022, le nombre de candidats a drastiquement baissé de 1970, car ils étaient 3828 inscrits l’année dernière.

 

C’est au lycée provincial de Bogandé que les autorités locales procéderont à l’ouverture de la première enveloppe, demain jeudi 1er juin 2023.

Agence d’information du Burkina

NB: Photo d’archive et d’illustration

Feu vert environnemental à la première mine de lithium au Portugal

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Feu vert environnemental à la première mine de lithium au Portugal

 LISBONNE (Portugal), 31 mai 2023 – L’Agence portugaise pour la protection de environnement (APA) a autorisé mercredi, sous conditions, l’ouverture de la première mine de lithium du pays, qui possède les premières réserves en Europe de ce métal crucial pour la fabrication de batteries et la transition énergétique.

« Il s’agit d’une décision technique et environnementale » qui « respecte des normes environnementales élevées », a déclaré aux médias le président de l’APA, Nuno Lacasta.

L’APA a annoncé mercredi que le projet de la société britannique Savannah Resources visant à extraire du lithium près de Boticas, dans une région rurale du nord-est du Portugal, a obtenu une déclaration d’impact environnemental favorable, assortie de plusieurs conditions.

Le projet de la mine de Barroso « a été considérablement modifié par rapport à la proposition initiale, afin de « sauvegarder ses aspects environnementaux (concernant la protection des cours d’eau et de la biodiversité ou la gestion des déchets, entre autres) », avait indiqué l’agence pour l’environnement dans un communiqué.

De son côté, Savannah s’est félicité de cette décision en soulignant dans un communiqué qu’il s’agit de la « première fois » que l’APA délivre une déclaration d’impact environnemental favorable pour une mine de lithium au Portugal.

Une « étape importante » a été franchie pour ce qui pourrait devenir la plus grande mine de lithium d’Europe occidentale. « Cette décision importante permet maintenant de passer à l’étape suivante dans la procédure d’obtention d’une licence environnementale », a ajouté la société.

L’annonce de l’agence pour l’environnement a aussitôt suscité de vives réactions de la part des écologistes et des communautés locales, qui s’opposent au projet.

Le site choisi pour ce projet « n’est pas bon » compte tenu de son emplacement proche de zones habitées et des « risques de pollution » de l’écosystème, a regretté le président de l’association écologiste Zero, Francisco Ferreira.

Le ministre portugais de l’Environnement, Duarte Cordeiro, s’est en revanche montré rassurant, en soulignant que l’autorisation accordée permettra de « minimiser les impacts environnementaux ».

En plus du projet de Savannah à Boticas et celui de l’entreprise portugaise Lusorecursos dans la commune voisine de Montalegre, moins avancé, le gouvernement portugais a lancé il y a un an un appel d’offres international pour la prospection de lithium dans six régions du pays.

Le Portugal est déjà le principal producteur européen de lithium mais, pour l’instant, sa production sert entièrement à la céramique et à la verrerie.

Avec le cobalt ou le nickel, le lithium fait partie de ces métaux essentiels à la fabrication des batteries électriques qui vont remplacer les moteurs thermiques automobiles contribuant au réchauffement climatique.

Afin de réduire sa dépendance aux importations, vis-à-vis de la Chine notamment, l’Union européenne prépare l’ouverture de mines et de raffineries pour le traiter.

Avec l’AFP

Transition verte: privilégier le prix du carbone, plaide la numéro 2 du FMI

ÉNERGIE-RENOUVELABLES-ENVIRONNEMENT-CLIMAT-INDUSTRIE-ÉCONOMIE

Transition verte: privilégier le prix du carbone, plaide la numéro 2 du FMI

 

 WASHINGTON, 31 mai 2023 – La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d’endettement élevé, a alerté mercredi la numéro deux du FMI, Gita Gopinath, mettant également en garde contre une escalade des subventions « vertes ».

 

« Nous devons vraiment mettre la tarification du carbone sur la table, malgré tous les problèmes politiques qui l’entourent », a déclaré la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international.

 

« Nous ne pouvons pas considérer les subventions comme un substitut complet aux taxes sur le carbone », a-t-elle souligné, lors d’une conférence au Peterson Institute for International Economics (PIIE) à Washington, regrettant que « les discussions (ne) semblent porter sur les seules subventions et non sur les prix ».

 

Or, « sur le plan budgétaire, la tarification du carbone fait une énorme différence par rapport aux subventions », a-t-elle détaillé, car cela fait augmenter les revenus, qui pourront être utilisés « pour aider les ménages et les entreprises touchés par cette transition », et cela permet de réduire la dette.

 

Le prix du carbone est aussi « très efficace pour canaliser les investissements là où ils doivent aller et fournir les bons types d’incitations aux acheteurs pour qu’ils passent d’un type d’énergie à un autre », a relevé Mme Gopinath.

 

Une tarification du carbone équivaut à acheter un « permis de polluer » pour couvrir les émissions de CO2. L’Union européenne, notamment, vient d’élargir son marché carbone, le plus ambitieux du monde, créé en 2005 et qui s’applique pour l’heure à 40% des émissions du continent.

 

Par ailleurs, a noté Mme Gopinath, le risque de voir les taux d’intérêts continuer à augmenter « dépend beaucoup de la manière dont nous finançons la transition verte »: « Le faisons-nous en empruntant? Ou en appliquant un prix au carbone? »

 

La numéro deux du FMI juge néanmoins qu' »il y a lieu de fournir des subventions » et « pense que personne ne peut le contester ». Elle a notamment évoqué le « besoin de beaucoup plus d’innovation ».

 

Mais « nous devons vraiment éviter une course aux subventions », a-t-elle mis en garde.

 

Le risque? Que les pays riches « déploient largement des ressources » conduisant à « des subventions beaucoup plus coûteuses (…) que nécessaire » et laissant « sur la touche » les pays plus petits ou avec moins de moyens financiers.

 

Le grand plan climat du président Joe Biden aux Etats-Unis avait ainsi provoqué l’ire de l’Union européenne, en accordant des subventions pour l’achat de véhicules électriques neufs fabriqués aux Etats-Unis. Au terme de plusieurs semaines de négociations, ces conditions ont été élargies à certains véhicules produits à l’étranger.

 

Avec l’AFP

La ville de Gayéri a été ravitaillée par voie terrestre lundi

La ville de Gayéri a été ravitaillée par voie terrestre lundi

Gayéri, le 31 mai 2023 (AIB)-La ville de Gayéri dans la province de la Komondjari a été ravitaillée  par voie terrestre dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 mai 2023.

Après le 8 avril 2023, la ville de Gayéri a été ravitaillée pour la deuxième fois.

C’était dans la nuit du 29 au 30 mai 2023 par voie terrestre.

Au cours du convoi, des mines ont été désamorcées par l’armée, sans causer d’incidents.

En rappel, le blocus imposé depuis le début de l’année par des terroristes, cause d’énormes au souci aux populations de Gayéri, en particulier aux agriculteurs et aux éleveurs.

En attentant la libération totale de la ville, l’armée mène régulièrement des opérations qui ont déjà permis de neutraliser plusieurs assaillants et de récupérer du matériel.

Agence d’Information du Burkina

 

 

Des journalistes et communicants du Centre-sud à l’école du Mobile Journalisme (Mojo)

Des journalistes et communicants du Centre-sud à l’école du Mobile Journalisme (Mojo)

 Kombissiri, 30 mai 2023 (AIB)-La Direction régionale de la communication et des médias du Centre-sud a organisé une session de formation en Mobile Journalisme (MOJO) au profit de journalistes et communicants de la région les 29 et 30 mai 2023 à Kombissiri.

Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga a abrité les 28 et 30 mai 2023, la première session de formation en mobile journalisme (MOJO) au profit de journalistes et communicants de la région du Centre-sud. Cette formation placée sous le thème : ‹‹ Place du mobile journalisme (MOJO) dans le traitement de l’information en période de crise: quelle alternative pour les médias du Centre-sud?›› est  une initiative est de la Direction régionale de la communication et des médias du Centre-sud.

Une vingtaine d’acteurs du secteur de l’information et de la communication des trois provinces du Bazèga, Nahouri  et Zoundwéogo ont pris part à cette session de formation assurée par Amadou Maïga, journaliste-reporter d’images au Service d’information du gouvernement (SIG).

Au cours de ces 48 heures,  ces hommes de médias ont été formés en technique de prises de vue et ont été initiés   au montage et à l’infographie avec leurs téléphones smartphones.

Pour le Directeur régional de la communication et des médias du Centre-sud Moussa Tamboura, l’avènement des technologies de l’information et de la communication (TIC) a contraint le métier du journalisme de se conformer aux exigences et aux besoins du moment.

Vue la consommation sans modération des informations issues des réseaux sociaux par les populations faisant souvent entorse à l’éthique et à la morale, la pratique du journalisme mobile constitue à cet effet selon lui, un dernier rempart aux dérives des réseaux sociaux.

Grâce à la formation reçue chaque participant avec son téléphone smartphone a pu s’exercer à la technique de prises de vues, au montage et à l’infographie sous la conduite du formateur.

Agence d’information du Burkina

TPT/ata

Burkina : Le discours du Premier ministre sur la situation de la Nation à la Une des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Le discours du Premier ministre sur la situation de la Nation à la Une des quotidiens 

Ouagadougou, 31 mai 2023 (AIB)- La presse burkinabè de ce mercredi évoque largement le Discours sur la situation de la nation (DSN) du Premier ministre Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla  devant le parlement. 

Le journal Sidwaya titre à sa Une : « Discours sur la situation de la nation  », informant que le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a prononcé le mardi 30 mai 2023, à l’Assemblée législative de Transition (ALT), son Discours sur la situation de la nation (DSN).

Sidwaya ajoute qu’après son Discours de politique générale (DPG) prononcé au sein de la même Institution le 19 novembre 2022, le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, était de nouveau à l’hémicycle.

De son côté, Aujourd’hui au Faso arbore en première page: « Insécurité, crise humanitaire, réconciliation nationale: Le PM Kyélem verse tout devant l’ALT ».

Le journal fait remarquer que c’est un DSN résolument ancré sur le combat du Burkina contre les terroristes, mais aussi dont la sémantique est également sankarisante.

« Le PM a d’ailleurs chuté son Grand oral par une référence au fringant capitaine qui trône dans le panthéon des héros africains. Le Burkina ne rejette pas les partenaires, il est ouvert à tous à condition de ne pas ramer à contre-courant des intérêts du peuple », mentionne l’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso.

Le quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso précise que la sécurité, l’éducation, la santé, la crise humanitaire sont, entre autres, les sujets évoqués lors de ce discours.

Le journal privé L’Observateur Paalga indique que dès les premières lignes de son discours, le chef du gouvernement a abordé la question tant attendue de la lutte contre le terrorisme pour reconquérir l’intégrité territoriale.

Sur le même sujet, le quotidien Le Pays rapporte des propos du Premier ministre  qui affirme que « chaque jour est un champ de bataille, et à chaque crépuscule, on compte les victoires et on dénombre les défaites ».

Sur un autre angle, L’Observateur Paalga écrit à sa page 3  « Mise en œuvre de projets au Burkina : La Banque mondiale  consent un prêt de 276 milliards FCFA ».

Le journal informe de la signature de convention entre le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo et la représentante résidente de la Banque mondiale (BM) au Burkina Faso, Maimouma Mbow Fam qui est intervenue le lundi 29 mai 2023 à Ouagadougou.

Le journal Sidwaya mentionne que le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo et la représentation résidente de la banque mondiale au Burkina Faso, Maimouma Mbow Fam ont procédé, à la signature de trois accords de prêts pour le financement de la mise en œuvre de trois projets, d’un coût global de 276 milliards FCFA.

Il évoque que la Banque mondiale est dans l’optique de soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans la création d’entreprises et la relance de l’emploi après le choc de la COVID-19 et la situation sécuritaire actuelle.

Agence d’information du Burkina

KSG/wis/ak 

Ioba : Un festival de 48 h pour magnifier la culture à l’école 

Burkina -Province-Ioba-Promotion- Culture

Ioba : Un festival de 48 h pour magnifier la culture à l’école             

  Dano, (AIB)- La direction provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Ioba a organisé la 4ème édition du Festival des arts du spectacle des écoles (FASIE) du 23 au 24 mai 2023 à Dano, afin de magnifier la culture burkinabè.

Cette 4ème édition du Festival des arts du spectacle des écoles (FASIE) s’est déroulée sous le thème «Défis de la culture pour une école de qualité en situation d’urgence ».

Le choix de ce thème, selon le directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle(DPEPPNF) du Ioba, Adama Néya, découle du contexte sécuritaire marqué par des violences de toute sorte au Burkina Faso.

Pour M. Néya, la culture apparaît comme une des réponses de restauration d’une école de qualité dans le pays, face aux conséquences de la crise sécuritaire qui impactent négativement les efforts des acteurs du système éducatif.

A l’en croire, le festival a pour but de promouvoir la culture par la construction d’une identité culturelle forte aux jeunes, de sauvegarder le patrimoine culturel et les coutumes, de développer les talents chez les élèves et de créer une saine émulation pour l’excellence.

Le DPEPPNF du Ioba a souligné que le FASIE constitue un levier important pour perpétuer l’identité culturelle traditionnelle.

«  À travers l’école, on peut inculquer à l’enfant les bases d’une résilience pour la paix par le biais de la culture », a-t-il soutenu.

La présente édition a mobilisé plus de 200 festivaliers venus de 24 écoles de huit circonscriptions d’éducation de base (CEB) de la province. Ceux-ci ont concouru dans les disciplines telles le ballet, le chœur populaire, le récital, la musique instrumentale traditionnelle, la danse traditionnelle, le conte, le théâtre et le tir à l’arc.

Les trois premiers de chaque discipline ont reçu des prix et des primes ont été octroyées aux autres participants.

Au titre des palmarès et des prix, l’on retient, entre autres, l’école de Orpoune « A » 1ère en chœur populaire qui reçoit une enveloppe de 50.000 F CFA, l’école de kolkol, 1ère en théâtre reçoit la somme 50.000 FCFA.

En ballet, l’école Germain Nadal est 1ère empoche la 40.000 FCFA et celle de Koper, 1ere en danse traditionnelle l’école gagne la somme 50.000 FCFA.

L’école Dissin « C », 1ère en récital obtient la somme de 25.000 francs et le 1er prix au tir à l’arc revient à l’élève, Moïse Kambouolé de Orpoune B qui reçoit 10.000 FCFA.

Le président du comité d’organisation, Sié Palé s’est dit satisfait au regard de la mobilisation et du niveau élevé de la compétition des troupes.

Le président du jury, Mouon-Bome Hervé Somda a fait quelques observations aux encadreurs et artistes/ élèves pour la perfection des prestations.

Selon le DPEPPNF Adama Néya, les objectifs fixés ont été atteints au regard de l’engouement des élèves, des enseignants et des parents d’élèves et la qualité des prestations.

Le Secrétaire général (SG) de la province du Ioba, André Lankoandé a invité les festivaliers à être résilient en utilisant la culture pour relever les défis d’une école de qualité en situation d’urgence.

Pour lui, le FASIE procure un lendemain meilleur pour la culture au sein des sociétés.

M. Lankoandé a réitéré ses remerciements, à la marraine de cette édition, Caromé Somé et au citoyen américain Marc Bockley, partenaire du FASIE depuis 2019.

Le SG de la province du Ioba a également félicité les organisateurs pour le bon déroulement de l’événement au profit des enfants.

Agence d’information du Burkina

SZ/ba/no/

Burkina : « Si l’extension des villes n’est pas maîtrisée, bientôt il n’y aura plus d’espace pour l’agriculture, pour l’élevage, pour l’environnement ‘’ (PM)

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Burkina : « Si l’extension des villes n’est pas maîtrisée, bientôt il n’y aura plus d’espace pour l’agriculture, pour l’élevage, pour l’environnement ‘’ (PM)

Ouagadougou, 30 mai 2023 (AIB)- Le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a affirmé mardi, lors de son discours sur la situation de la Nation que si l’extension des villes n’est pas maîtrisée, bientôt il n’y aura plus d’espace pour l’agriculture, pour l’élevage, pour l’environnement et qu’il est temps de construire en hauteur.

« Si l’extension des villes n’est pas maîtrisée, bientôt il n’y aura plus d’espace pour l’agriculture, pour l’élevage, pour l’environnement. Il est temps de comprendre qu’il faut construire en hauteur et contribuer à l’amélioration du cadre de vie en rendant plus accessibles les commodités essentielles comme l’eau courante, l’électricité et la voirie », a déclaré le Premier ministre, Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Le Premier ministre s’exprimait mardi à Ouagadougou, devant l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur la situation nationale.

Il a indiqué qu’en matière immobilière, une loi sur la promotion immobilière est en discussion au niveau de l’ALT.

Le gouvernement a adopté en mars 2023, un avant-projet de loi portant promotion immobilière, afin de garantir une meilleure gestion des terres et préserver les terres cultivables pour les générations actuelles et futures

« Elle vise à réorganiser le secteur en y mettant de l’ordre, en redéfinissant sa mission », a-t-il précisé.

Selon Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, Nul ne peut contester que nos villes, surtout les plus grandes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso s’étendent à l’infini.

« Ce qui rend difficile toute maîtrise de leur développement, de leur assainissement, et de leur encadrement », a expliqué le Chef du gouvernement.

Depuis 2015, le pays est en proie à des attaques terroristes qui ont fait des centaines de morts, plus de 2 millions de personnes déplacées et la fermeture de nombreux établissements scolaires et sanitaires.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

Burkina: Plus de 125 mille PDI sont retournées à domicile

BURKINA-TERRORISME-LUTTE-PDI-RETOUR

Burkina: Plus de 125 mille PDI sont retournées à domicile

Ouagadougou, 30 mai 2023 (AIB)- « A la date du 23 mai 2023, plus de 20 457 ménages, comprenant plus de 125 227 personnes, sont retournés dans leurs localités d’origine », a déclaré mardi, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, lors de son discours sur la situation de la Nation.

« Grâce aux efforts consentis, selon un décompte non exhaustif, à la date du 23 mai 2023, plus de 20 457 ménages, comprenant plus de 125 227 personnes, sont retournés dans leur localité d’origine », a déclaré le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Le Chef du gouvernement s’exprimait mardi, à Ouagadougou devant l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur la situation nationale.

Pour Me Kyélem de Tambèla, des comités mixtes de veille composés de représentants de PDI et de la communauté hôte, sont mis en place pour assister les équipes d’enregistrement pour prévenir des abus.

Selon lui, des instructions ont été données de tenir compte des imperfections dans les enregistrements, pour établir un décompte plus réaliste du nombre des PDI.

Le Burkina Faso est en proie à une crise sécuritaire et humanitaire depuis plusieurs années.

Selon le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR), à la date du 31 décembre 2022, le pays comptait 1 882 391 personnes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

HB/ata

Balé : 14 blessés dont 10 graves dans un accident de la route à Laba

 

Balé : 14 blessés dont 10 graves dans un accident de la route à Laba

Boromo, 30 mai 2023 (AIB)- Un minibus a percuté mardi un arbre à Laba, faisant 14 blessés parmi les passagers dont 10 graves, a appris l’AIB auprès des secouristes.

Sur la nationale 1, un minibus a fait une sortie de route le mardi 30 mai 2023 et a percuté un arbre.

L’accident a eu lieu dans le village de Laba, à une trentaine de km de Boromo.

Selon la 6e compagnie de brigade des sapeurs-pompiers de Boromo et des sources sanitaires, l’on dénombre 14 blessés dont 10 cas graves et 4 blessés légers parmi les passagers.

Les victimes ont été évacuées au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Boromo. Des dégâts matériels importants ont été aussi enregistrés.

Selon des témoins, le conducteur aurait perdu le contrôle de la direction, obligeant le véhicule à finir sa course contre un arbre.

Agence d’information du Burkina

OM/ata/ak

Burkina : Des études sont en cours pour faire de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, un grand aéroport de référence en Afrique de l’Ouest (Premier ministre)

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Burkina : Des études sont en cours pour faire de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, un grand aéroport de référence en Afrique de l’Ouest (Premier ministre)

Ouagadougou, 30 mai 2023 (AIB)-Le Premier ministre Me Apollinaire Joackimson Kyélem de Tambèla, a indiqué mardi matin devant le parlement de Transition à Ouagadougou, que des études sont en cours pour faire de l’aéroport de Bobo-Dioulasso, un grand aéroport de référence en Afrique de l’Ouest.

« L’aéroport de Bobo-Dioulasso est maintenant fonctionnel 24h/24, et répond aux normes internationales. Des études sont en cours pour en faire un grand aéroport de référence en Afrique de l’Ouest », a indiqué mardi le Premier ministre Me Apollinaire Joackimson Kyélem de Tambèla devant les députés burkinabè.

Le chef du gouvernement a livré ce mardi matin son discours sur la situation de la Nation devant l’Assemblée législative de Transition. Il s’agit d’un exercice prévu par la Constitution du Burkina Faso qui dispose en son article 109 que : « Le Premier ministre expose directement aux députés, la situation de la Nation (…). Cet exposé est suivi de débats et ne donne lieu à aucun vote ».

Me Apollinaire Joackimson Kyélem de Tambèla a affirmé que le gouvernement cherche aussi à trouver une solution durable pour ‘’la compagnie aérienne nationale’’ Air Burkina. Il a indiqué que le gouvernement est également en pourparlers avec d’autres compagnies aériennes ‘’pour promouvoir la destination Burkina Faso’’. « Nous explorons toutes les possibilités pour un meilleur désenclavement et un meilleur rayonnement du Burkina Faso », a-t-il insisté.

Dans le domaine du transport ferroviaire, Me Apollinaire Joackimson Kyélem de Tambèla a souligné que « l’étude du projet de chemin de fer Bobo-Dioulasso-Sikasso est engagée, ainsi que d’autres lignes à travers le pays ». Selon lui, les lignes Accra-Ouagadougou, de même que celle de Lomé-Ouagadougou ne sont pas en reste car, « les Ghanéens et les Togolais y sont aussi intéressés ».

« Au niveau des infrastructures routières, outre les travaux de réhabilitation ou de bitumage en cours ou déjà réalisés, un maillage du territoire en routes bitumées est en projet avancé », a-t-il fait savoir. L’objectif, selon le chef du gouvernement « est de rendre tous les centres importants accessibles pour faciliter la circulation des biens et des personnes. Il sera question pour nous de faire du bitume en multicouches capables de résister au temps ».

Me Kyélem a annoncé à ce titre, le bitumage de plusieurs routes nationales et régionales notamment celles de Gounghê-Fada-frontière du Niger, les routes Fada-Bogandé, Tougan-Lanfiéra, Koudougou-Solenzo, Dori-Gorom, Zorgho-Mégué, Gaoua-Batié, Ouahigouya-Djibo, Kalwartenga-Boulsa, Dandé-Kourouma. Il a précisé que la route Dori-Sébba est aussi à l’étude.

Selon lui, le gouvernement a également en vue la réhabilitation des tronçons Pâ-Dano-Diébougou et Bobo-Orodara dont les travaux sont déjà en cours. « Des travaux sont prévus à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour fluidifier le trafic », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

DNK/wis

 

Sissili : Deux nouvelles stations-services viennent de voir le jour à Léo   

BURKINA-SISSILI-HYDROCARBURES-STATION-INAUGURATION

Sissili : Deux nouvelles stations-services viennent de voir le jour à Léo                                

Léo, (AIB)-Le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a inauguré les 26 et 27 mai 2023 à Léo, deux stations-services, pour faciliter l’approvisionnement des clients en carburant.

Selon le porte-parole des promoteurs, Boureima Nikiema, le monde pétrolier a été secoué ces derniers temps par une crise sans précédent au point que les populations étaient confrontées à des difficultés d’approvisionnement en carburant.

« C’est pour pallier cette situation que nous avons décidé de jouer notre partition pour un développement socio-économique de la ville de Léo partant de la province de la Sissili », a-t-il indiqué.

Pour le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga, l’ouverture des deux stations-services constitue une aubaine pour la ville de Léo.

Il a précisé qu’au-delà du fait qu’elles vont faciliter l’approvisionnement des clients en carburant, contribueront à l’embellissement de la ville et surtout à l’amélioration de l’assiette fiscale de la collectivité et a souhaité plein succès aux promoteurs dans leurs activités.

Le Haut-Commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, a exprimé sa reconnaissance aux promoteurs pour le choix porté sur lui pour l’ouverture de ces deux stations-services.

Il les a ensuite salué et félicité pour leurs contributions combien inestimables au développement de la cité.

« L’implantation et l’ouverture de deux stations vont rendre plus fluide les services contribuer à l’économie de la cité et à la réduction du chômage », a-t-il ajouté.

Le Haut-Commissaire a invité par ailleurs les deux nouveaux promoteurs à s’investir pour mettre à la disposition des clients des produits de bonnes qualités et à éviter les pénuries de longue durée.

Il a enfin félicité tous les acteurs dont l’accompagnement a permis une mise en œuvre réussie de ces infrastructures socioéconomiques.

Agence d’information du Burkina OAN/hb/bz

 

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