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«Le beau temps reviendra» au Burkina, Mgr Justin Kientega

«Le beau temps reviendra» au Burkina, Mgr Justin Kientega

Ouahigouya, 24 déc. 2022 (AIB)-L’Evêque de Ouahigouya (Nord), Mgr Justin Kientega, a dit vendredi sa conviction que le beau temps reviendra au Burkina Faso, malgré les angoisses sécuritaires que le pays traverse depuis sept ans.

«Je voudrais à travers ce message formuler à l’endroit de tout le peuple de Dieu des paroles d’encouragement, d’espoir pour vivre dans la situation qui est la nôtre. Malgré les angoisses, je reste convaincu que le beau temps reviendra» a soutenu Mgr Justin Kientéga.

L’Evêque de Ouahigouya livrait vendredi aux médias,  son traditionnel message de vœux de Noël et du nouvel an.

Le serviteur de Dieu a invité les uns et les autres à plus de générosité et de solidarité envers les milliers de personnes déplacées internes (PDI) et à développer des initiatives pour un retour de la paix au Burkina Faso.

Le Père Evêque est revenu sur la parole de Dieu à travers le livre du Prophète Isaïe  qui vivait dans une période de peine et de douleur avec le peuple d’Israël, pour exhorter les fidèles et les populations du diocèse et de la région à garder espoir.

«Nous prions et souhaitons  pour que chacun prenne sa part de responsabilité dans la construction de la paix qui doit jaillir de nos cœurs prêts à pardonner et à se réconcilier avec nos frères et sœurs.» a souhaité le premier responsable du diocèse.

Mgr Justin Kientéga  a profité inviter les fidèles  à rendre grâce à Dieu, à fêter Noël  dans la modération, la solidarité et le partage avec les personnes démunies et celles déplacées internes.

Un soutien particulier et des bénédictions ont été adressés aux FDS et VDP qui s’investissent au péril de leurs vies pour que règne la paix et la sécurité.

En rappel, le diocèse de Ouahigouya compte quatorze paroisses  et cinq (05) sont des situations difficiles à limite non opérationnelles à savoir Bourzanga, Bam (Centre-Nord), Titao, Thiou et  Boussou (Nord).

Agence d’information du Burkina

PN/ata

 

 

 

Déclarée indésirable, Barbara Manzi a quitté le Burkina Faso

Burkina-Diplomatie-Expulsion

Déclarée indésirable, Barbara Manzi a quitté le Burkina Faso

Ouagadougou, 24 déc. 2022(AIB)- L’ex coordonnatrice du Système des Nations-Unies au Burkina Faso, Barbara Manzi, a quitté le territoire burkinabè dans la nuit du 23 au 24 décembre 2022, quelques heures après être déclarée indésirable pour des manquements jugés graves.

Vendredi, la ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba a condamné la décision unilatérale de Barbara Manzi d’évacuer de Ouagadougou, les familles des diplomates du Système des Nations-Unies, à cause de la pression terroriste.

Mme Rouamba a aussi indiqué que Mme Manzi avait des contacts avec des chefs terroristes et se rendait aisément à Djibo, ville où l’armée burkinabè peine à ravitailler les populations à cause d’un blocus terroriste.

La ministre a aussi critiqué l’interdiction illégale faite par Barbara Manzi , aux responsables des 33 agences de s’adresser directement aux autorités burkinabè sans son avis.

Ce sont, entre autres, ces raisons qui ont poussé Ouagadougou a déclaré vendredi, Mme Manzi persona grata et lui a demandé de quitter le territoire burkinabè le même jour.

Dans un communiqué en date de ce samedi, les Nations-Unies ont déploré cette décision et affirmé que Barbara Manzi ne devait pas être déclarée indésirable à cause de son immunité diplomatique.

Agence d’Information du Burkina

Photo d’archive: lepays.bf

Le Commissaire Sébastien Sawadogo installé dans ses fonctions de DRPN du Nord

Sécurité-Police Nationale
Passation de charges

Le Commissaire Sébastien Sawadogo installé dans ses fonctions de DRPN du Nord

Ouahigouya, (AIB)- Albert kuiliga Zango, Secrétaire Général de la Région du Nord (SGP), a au nom du Gouverneur de la Région, installé le Commissaire de police Sébastien Sawadogo dans ses fonctions de Directeur Régional de la Police Nationale (DRPN).C’était ce vendredi 23 décembre 2022 à Ouahigouya.

Après quelques années à la tête du commandement de la police nationale de la région du nord, le Commissaire Pascal Roger Yaméogo a passé le flambeau au Commissaire Sébastien Sawadogo. C’était en présence des corps constitués de la région et des populations de la ville de Ouahigouya.

Au cours de la cérémonie qui a eu pour cadre l’enceinte de la DRPN du Nord, Albert Kuiliga Zango au nom du Gouverneur de la région a remercié le DRPN sortant pour le service rendu à la Nation en général et dans la région du Nord en particulier et d’ajouter que ce dernier était un homme dévoué, plein de volonté, d’abnégation  et bien déterminé pour l’accomplissement parfait de ses fonctions.

Avant de procéder au cérémonial d’installation du nouveau patron de la police régionale, le SGR a lancé un message d’invite à une collaboration parfaite entre toutes les unités du corps de la police de la région.

A la suite de son installation officielle par l’autorité régionale, le Commissaire Sawadogo a manifesté sa reconnaiss sa hiérarchie pour la responsabilité qui lui a été confiée et la confiance des autorités à son égard.

Il a rassuré que dans l’exercice de ses fonctions à la tête de la police nationale dans la région, il ne ménagera aucun effort pour être à la hauteur des défis à relever.

Pour ce faire, le nouveau DRPN a exhorté l’ensemble des différentes troupes sous son commandement à rester unies, à faire preuve de plus de bravoure, de détermination et de patriotisme pour l’atteinte des objectifs déjà inscrits dans son agenda à savoir la lutte implacable contre l’insécurité, la protection des biens et des personnes.
Agence d’information du Burkina

PN/Ataa

Burkina/Agriculture : Un plan national d’investissement agro-sylvo-pastoral adopté

Burkina-Ministère-Agriculture-Adoption-Plan-Investissement

Burkina/Agriculture : Un plan national d’investissement agro-sylvo-pastoral adopté

Ouagadougou, 22 déc.2022(AIB)- Le ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo, a procédé hier jeudi à Ouagadougou, à l’adoption d’un plan stratégique national d’investissement agro-sylvo-pastoral (PNIASP), en vue de l’atteinte de la sécurisation alimentaire et nutritionnelle

« C’est un cadre fédérateur qui permet dans le cadre de la planification globale de prendre en compte les éléments qui concernent l’agriculture, au sens général, les productions végétales, l’élevage, la pisciculture, les questions liées à la faune et à la recherche agricole.  Donc, il s’agit de créer la synergie pour que nous puissions tirer de meilleurs profits des conséquences de chaque domaine dans le but d’atteindre la sécurisation alimentaire et nutritionnelle », a indiqué le ministre de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, Dénis Ouédraogo

M. Ouédraogo, a fait savoir qu’à travers l’adoption du plan stratégique national d’investissement agro-pastoral (PNIASP), tous les acteurs vont s’engager à mobiliser les ressources nécessaires, les compétences techniques et matérielles pour essayer de changer structurellement l’économie au niveau nationale

« Nous allons ainsi améliorer les revenus des acteurs dans le secteur agro-sylvio-pastoral.  Car, la pauvreté a un visage rural. Donc, en mettant en œuvre des actions conséquentes et synergiques, nous allons impacter le secteur agricole et améliorer ainsi les conditions de vie et de bien-être des populations. Cela va donc permettre de réduire significativement la pauvreté en milieu rural », a-t-il rassuré

De son avis, le gouvernement a inscrit l’agriculture au centre de ses priorités et mettra tout en œuvre pour assurer une véritable transformation du secteur agro-sylvo-pastoral

Selon lui,  le PNIASP est le fruit d’un long processus inclusif et participatif sous le leadership du gouvernement à travers un comité de pilotage et une équipe technique nationale bien discipliné et multi acteurs constituée des représentants du ministère de tutelle, des acteurs non étatiques et des partenaires techniques et financiers

Le chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF), Yvan Pasteur, a indiqué que c’était très important pour eux d’avoir un tel document parce que cela permet d’allier leur action sur les priorités définies par le gouvernement et d’avoir ainsi une efficacité de leur coopération

Agence d’information du Burkina

ZST/dn

 

 

 

 

 

 

 

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Effort de guerre: le prélèvement de 1% des salaires nets au public et au privé est prévu pour deux ans, a indiqué le ministre de l’Economie Aboubacar Nacanabo

Effort de guerre: le prélèvement de 1% des salaires nets au public et au privé est prévu pour deux ans, a indiqué le ministre de l’Economie Aboubacar Nacanabo #AIB

Il a assuré que le projet de loi prévoit d’arrêter les prélèvements, si la raison qui a nécessité ces coupures, disparaît avant les deux ans.

Selon ses estimations, 20 milliards de FCFA sont attendues.

Cependant il n’a pas précisé si c’est le montant attendu mensuellement, annuellement ou au bout des deux ans.

Aboubacar Nacanabo a assuré qu’un comité d’Hommes reconnus pour leur intégrité et leur probité, auront la gestion du Fonds pour la restauration de l’intégrité territoriale.

 

Le ministre a affirmé que le recours aux contributions des travailleurs permet de mobiliser rapidement les ressources nécessaires à la prise en charge des 50 mille VDP en lutte contre le terrorisme.

 

Il a expliqué qu’il faut du temps et de longues procédures à l’Etat pour recouvrer les sommes qu’on lui doit.

 

Aussi, chiffres à l’appui, Aboubacar Nacanabo a indiqué que contrairement à ce qui se dit, l’armée arrive à épuiser son budget et demande parfois des rallonges.

 

Le ministre a annoncé que l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la contribution, mène présentement un contrôle au niveau de l’armée, signe selon lui, que la grande muette ne se soustrait pas au contrôle de l’ASCE/LC.

 

Notons que l’Unité d’action syndicale s’est opposée à ces prélèvements, pointant du doigt des scandales de détournement de fonds au sein de l’armée et des dossiers d’évasions fiscales.

Aboubacar Nacanabo s’exprimait vendredi au 20h de la Radiodiffusion télévision du Burkina.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Burkina : Le nouveau directeur de la coopération multilatérale compte sur le travail d’équipe pour réussir

Burkina : Le nouveau directeur de la coopération multilatérale compte sur le travail d’équipe pour réussir

 

Ouagadougou, le 23 dec.2022(AIB)-Le nouveau directeur de la coopération multilatérale du Burkina, Amidou Ouédraogo a indiqué jeudi à Ouagadougou, qu’il ne vient pas pour commander mais pour coordonner l’action d’une équipe aguerrie, afin de maintenir le cap dans la coopération entre le Burkina Faso et le reste du monde.

 

« Je place ce nouveau challenge sous la coupole divine et sous le sceau de l’effort constant. Le leitmotiv de mon management sera axé sur le travail d’équipe, je ne viens pas pour commander, mais pour coordonner, car je fais confiance en vos capacités et je suis convaincu de vos qualités techniques et humaines », a soutenu le nouveau directeur de la coopération multilatérale, Amidou Ouédraogo.

 

Selon M. Ouédraogo, grâce à l’engagement et au leadership de son prédécesseur, les objectifs assignés à la direction de la coopération multilatérale ont toujours été atteints.

 

Aussi, il a exhorté l’ensemble de ses collaborateurs à faire de même pour lui.

 

« Dans l’exercice de cette responsabilité, j’aurai besoin du soutien de toutes et de tous, notamment de ma hiérarchie, de mes collaboratrices et collaborateurs. Aussi, j’aurai constamment besoin de votre loyauté, votre sagesse et votre bonne collaboration », a-t-il soutenu.

 

D’après lui, selon un adage, les meilleures choses qui arrivent dans le monde du travail ne sont pas le résultat d’une seule personne mais de toute une équipe.

 

Le directeur de la coopération multilatérale, Amidou Ouédraogo, s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de sa prise de fonction.

 

De son avis, le Burkina Faso traverse une période difficile de son histoire, marquée par l’hydre terroriste où les besoins de financement se sont accrus et l’apport des partenaires s’avère important.

 

« Pour réussir ma mission, je m’appliquerai à renforcer les points forts de la direction tout en proposant des axes d’amélioration afin d’optimiser nos résultats. Que chaque cadre sache qu’il est un maillon essentiel dans le dispositif du travail et que c’est ensemble, par l’implication de toutes et de tous, que nous réussirons », a-t-il fait savoir.

«Pour ma part, je serai inlassablement à votre disposition pour recueillir votre ressenti tant d’un point de vue productif que relationnel. Ma porte sera toujours ouverte», a-t-il insisté.

 

Cette cérémonie de passation de charges a vu aussi l’installation de Jean Baptiste Ouédraogo, au poste de directeur de la coopération bilatérale. Il remplace à ce poste Amidou Ouédraogo qui a occupé ce poste pendant 9 ans.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

Burkina : La primature reconnait les mérites de 17 agents

Burkina-Primature-Décoration-Agents

Burkina : La primature reconnait les mérites de 17 agents

Ouagadougou, 22 déc. 2022 (AIB)- Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a décoré hier jeudi, au cours d’une cérémonie, 17 agents de la primature, dans l’Ordre de l’Etalon et Chevaliers de l’Ordre du Mérite Burkinabè.

 

« Les agents qui reçoivent une décoration sont comme des modèles à la nation, à leur famille, à leur entourage et à ceux qui travaillent avec eux. Ils doivent mériter cette distinction », a indiqué le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla.

Pour lui, décorer un agent est une manière de l’encourager et appeler les autres à emboiter ses pas.

Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla s’exprimait jeudi, à Ouagadougou à l’occasion de la cérémonie de décoration des agents de la primature, qui se sont distingués par leur dévouement et abnégation au travail.

« Quand on décore quelqu’un, c’est une manière de dire que la personne a été reconnue parce qu’elle a bien fait son travail. Si elle est sanctionnée, c’est une manière de dire qu’elle a déviée et la société l’a reconnu coupable » a-t- il indiqué.

De l’avis du Premier ministre, une personne qui reçoit une décoration est une façon pour ses supérieurs de l’encourager à être une référence vis-à-vis de la société.

 

« Vous devez vous engager davantage pour entraîner les autres avec vous. Ce qui a fait que vous avez été décorés, vous devez pouvoir entrainer les autres à faire comme vous. Dans ces circonstances où le sursaut patriotique est nécessaire, tout le monde est appelé quel que soit le poste qu’il occupe à être un combattant potentiel pour la défense de la patrie », a-t- il rappelé.

Pour l’impétrant, Amado Bikienga, cette distinction est une invite à mieux faire. « J’accueille cette décoration avec joie. Je remercie les plus hautes autorités du pays, qui ont pensés à récompenser nos efforts. Je m’engage à mériter cette confiance placée en moi », a-t-il fait savoir.

Au total 17 agents de la primature ont été décorés dont 8 dans l’Ordre de l’Etalon et 9 Chevaliers de l’Ordre du Mérite Burkinabè.

Agence d’information du Burkina

RK/dnk

 

Kénédougou : Un forum promouvoir le dialogue interreligieux

Burkina- Dialogue-Promotion

Kénédougou : Un forum promouvoir le dialogue interreligieux

Orodara, 23 déc. 2022 (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Kénédougou, dans la région des Hauts-Bassins, Saïdou Sakira, a présidé le jeudi 22 décembre 2022, la cérémonie d’ouverture du forum sur le dialogue interreligieux, organisé par l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas Burkina. Cette rencontre consiste à favoriser la culture de la tolérance et de la cohabitation multiethnique et multiculturelle.

Le forum interreligieux vise à offrir un cadre d’échanges et de partage d’expériences aux jeunes et aux leaders de différentes confessions religieuses de la commune de Orodara, dans la province du Kénédougou, région des Hauts-Bassins.

Cette rencontre constitue également un lieu de promotion du dialogue interreligieux tout en développant une culture de la tolérance, de la cohabitation multiethnique et multiculturelle ainsi que le respect des droits de l’homme.

 

Selon le secrétaire exécutif diocésain de l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas Bobo, l’Abbé Arsène Palm, la province du Kénédougou a été la première à subir une attaque terroriste au Burkina Faso et c’est qui justifie le choix sur elle pour abriter le forum.

De son avis, la jeunesse est la plus touchée par l’hydre terroriste et une telle activité est la bienvenue.

Le haut- commissaire de la province du Kénédougou, Saïdou Sakira a salué la tenue dudit forum avant de rappeler que le Burkina fait face à la pire crise de son histoire depuis 2016.

Pour M. Sakira, cette situation sécuritaire est marquée par des attaques terroristes sur l’ensemble du territoire national.

D’après le premier responsable de la province, il s’avère nécessaire de réfléchir sur la promotion de la culture, de la tolérance et de la paix, à travers le dialogue intra et interreligieux.

Au cours de ces 24 h d’échanges, les principales communautés religieuses et coutumières de la ville de Orodara ont livré des communications portant sur leur contribution, à la promotion de la cohésion sociale et de la paix.

En rappel, le forum s’inscrit dans le cadre du projet «Sur les chemins du dialogue» mis en oeuvre par un consortium d’ONG dont Progettomondo et OCADES Caritas Burkina et financé par l’Union européenne.

Agence d’information du Burkina

Ak/no/ata

Burkina/ CCP Bazèga : La situation sécuritaire et la gestion foncière au menu des échanges 

Burkina-Rencontre-Concertations

Burkina/ CCP Bazèga : La situation sécuritaire et la gestion foncière au menu des échanges

Kombissiri (AIB), Les membres statutaires du Cadre de concertation provincial (CCP) ont échangé le jeudi 22 décembre 2022, à Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga, dans la région du Centre-Sud, au cours de leur première session ordinaire de l’année 2022, sur la situation sécuritaire et la gestion foncière de ladite province.

Dans la perspective d’œuvrer pour un meilleur développement local durable, le Cadre de concertation provincial (CCP) a réuni le jeudi 22 décembre 2022, à Kombissiri, chef-lieu de la province du Bazèga, dans la région du Centre-Sud, les acteurs de développement de la localité pour une synergie d’actions.

A cet effet, les membres statutaires du cadre, constituant les forces vives de la province, se sont penchés sur des sujets préoccupants notamment la situation sécuritaire et la question de la gestion foncière.

Le haut-commissaire de la province du Bazèga, Mme Téné Justine Kientega/Ilboudo et présidente du CCP, a indiqué que les échanges portent sur la cohésion sociale, ses défis et ses perspectives.

Selon l’analyse faite par les responsables des services de défense et de sécurité, la province du Bazèga reste à ce jour, l’une des provinces épargnées des attaques terroristes.

Ils ont également expliqué que la région du Centre-sud a enregistré quelques attaques terroristes tout en notant que la menace au niveau provincial n’est pas à écarter.

Pour eux, des actions sont menées au quotidien par les Forces de défense et de sécurité (FDS) pour sécuriser la province.

Pour ce faire, les forces vives ont été invitées à apporter leur contribution, à travers la collaboration et la préservation de la cohésion sociale.

La question de la gestion foncière dans la province a été aussi débattue lors de la rencontre de Kombissiri.

D’après les responsables de la direction provinciale des impôts du Bazèga, la province est en proie à d’énormes difficultés liées au foncier, tant en zone urbaine que rurale, dues à une forte pression foncière.

A les en croire, toutes les 7 communes de la province du Bazèga sont touchées par cette situation avec des cas de litiges dont la gestion de certains cas reste toujours délicate, du fait de leur complexité, due à la mésentente entre responsables coutumiers et propriétaires terriens.

Ainsi, des esquisses de solutions ont été données par les services techniques de la direction provinciale des impôts pour un dénouement des cas de litiges.

La politique de l’ONG Plan international, en matière de sauvegarde des enfants et des jeunes, de la lutte contre le harcèlement, de l’exploitation et des abus sexuels a été présentée lors des échanges dans l’optique de sensibliser les acteurs et les partenaires.

Notons que Plan International, l’un des partenaires du CCP s’est fixé pour objectif à l’horizon 2030, d’œuvrer pour la promotion des droits des enfants.

Agence d’information du Burkina

TPT/no/ata

 

 

 

Un an après l’assassinat de Yoro, Titao rend hommage à son bouclier

Un an après l’assassinat de Yoro, Titao rend hommage à son bouclier

Ouagadougou, 23 déc. 2022(AIB)-Un an après son assassinat, la ville de Titao rend hommage  à son guide et bouclier, Soumaïla Ganamé  dit l’Hadji Yoro. Elle  demande que son combat farouche et désintéressé contre le terrorisme se poursuive, afin de favoriser le retour de milliers déplacés et de perpétuer les mémoires des martyrs.

 

Hamidou Yabao, responsable des jeunes de Titao : « Ce massacre est un jour inoubliable. Depuis le 16 décembre 2021, les choses se sont précipités à Titao avec le déplacement des forces de sécurité de la ville. L’armée est revenue le lendemain mais pas la police.

C’est dans ce contexte que Laadji a décidé de convoyer des commerçants pour ravitailler la ville. Il a pu faire avec succès un premier ravitaillement le mardi et le jeudi, un deuxième convoi a été organisé parce que les produits étaient finis. C’est vers 16 heures nous avons appris que le convoi est tombé dans une embuscade tendue par des hommes armés.

Et un peu plus tard nous avons appris que Laadji Yoro y est tombé. C’est un véritable drame car avec Laadji, c’est plus d’une quarantaine de personnes qui y sont tombés. C’était la désolation totale. Les conséquences sont incalculables avec la situation sécuritaire que connait aujourd’hui la localité. Notre souhait est qu’une telle situation ne se répète plus jamais au Burkina Faso. »

Jules Bado, enseignant, responsable syndical : «C’est dommage ! (long silence). Il est difficile pour moi de trouver les mots justes pour qualifier l’engagement, la détermination, la bravoure de Laadji Yoro. Nous aurions voulu fêter la fin du combat, la victoire du peuple burkinabè sur les terroristes. Mais dommage. Toutefois, on peut dire que son nom continue de combattre.

En tant qu’icône de la lutte au Loroum, je crois qu’il est judicieux de dresser à l’entrée de Titao un mémorial pour honorer sa mémoire, pour immortaliser l’homme. Il faut que les autorités y pensent. Je souhaite que son âme repose en paix et que le combat pour lequel, il a versé son sang continue comme il l’avait voulu jusqu’à la victoire finale.»

I.O, responsable d’OSC : «C’est le pire des souvenirs dans l’histoire du Loroum. Il avait décidé, lui et ses compagnons de ravitailler Titao. Les commerçants se sont aussitôt mobilisés car rien que son nom rassurait.

Malheureusement, ce qu’on ne pouvait imaginer, arriva. Comme une rumeur dans la soirée du 23 décembre 2021, l’information finit par se confirmer.

Ça m’étonne que dans la ville de Titao, quelqu’un ait pu manger ce jour. Nous avions perdu toute notion de temps. Même la Noël est passée inaperçue car le lendemain, 24 décembre, la cloche de l’église n’a pas sonné.

Le vendredi, jour de marché, qui drainait une grande foule, aucune âme n’a été visible sur la place. Personne ne pouvait imaginer que Titao allait tenir.

Car c’était Laadji, qui était le vrai bouclier de la ville. Son engagement était sans calcul. En ce jour anniversaire de notre héros, nous souhaitons que la terre du Burkina lui soit légère et que le combat pour la libération du pays se poursuive. C’est en libérant le territoire que nous pourrons lui rendre le vrai hommage. »

B.K, responsable d’association de développement : «C’est un évènement que le Loroum ne peut jamais oublier. C’est un fait inscrit dans les mémoires collectives. Nous ne pouvons cesser d’avoir une pensée pour ces braves disparus dont Laadji Yoro qui se sont battus pour la survie du Loroum. Yoro était un grand défenseur. C’est un triste souvenir et nous ne pouvons cesser de verser des larmes. Nous prions Dieu que nos autorités viennent à bout du terrorisme. »

H.T, PDI Ouahigouya : « La mort de Laadji Yoro nous a tous affligée. Nous étions obligés de fuir et nous réfugier à Ouahigouya avec tout le calvaire qui en découle. C’est triste. Il faut que les autorités actuelles se lèvent pour libérer Titao afin que nous puissions retourner chez nous. Actuellement, nous avons des parents qui meurent à cause des conditions difficiles et leur trouver une sépulture digne de ce nom est compliqué. »

ROD, PDI : «Il faut dire que c’est la mort de Laadji Yoro qui a emmené la population de Titao à partir. Il était notre bouclier. Et avec sa mort on était comme sans protection. Aux nouvelles de sa mort, beaucoup de gens n’en croyaient pas.

C’est quand l’hélicoptère est venu le 24 décembre 2021 pour enlever le corps que les gens s’en sont ravisés.

Du même coup Titao a commencé à se vider. C’est la mort de Laadji qui a été la cause du déplacement des populations de Titao, si non ce ne sont pas les terroristes qui ont intimé l’ordre à quelqu’un de partir. »

M.S, habitante de Titao : « C’est vraiment un triste souvenir. La disparition de Laadji Yoro est un coup très dur pour les habitants de la province. Laadji était une personne qui compte dans la ville. Depuis son décès, beaucoup de gens ont fui la ville. Nous qui sommes restés sur place nous n’avons plus d’activités. Tout s’est arrêté. Quand Laadji était là, il y avait une sécurité relative et on pouvait aller et venir et vaquer à nos occupations. Que Dieu l’accueille au paradis. »

D.Z, ancien responsable municipal:  « Laadji jouait un grand rôle à Titao. Son action contribuait à la promotion de la paix et de la cohésion sociale, à l’entente entre ses hommes. Avec son départ, c’est un grand vide. La quiétude incarnée par sa présence a disparu. C’est ce qui a amené beaucoup de gens à quitter la ville. »

M.G, commerçante à Titao : « Quand Laadji était là, on faisait notre petit commerce pour subvenir à nos besoins. Actuellement, nous n’avons aucun produit. Ce qui fait que nous ne pouvons plus faire du commerce. Nous n’avons plus rien ici si ce n’est des choux et des oignons. Toutes les voies d’accès à la ville de Titao sont impraticables à cause des menaces des groupes armés. Nous lui rendons hommage.»

I.T, ancien responsable municipal : «Je voudrais rendre hommage à notre héros national qui est tombé les armes à la main et rendre hommage à toutes les victimes de cette barbarie et prier Dieu pour que le Burkina Faso retrouve sa paix d’antan.

Ça fait une année que Laadji est mort. De son vivant nous à Titao on comptait beaucoup sur lui. Je me rappelle que chaque matin, quand je me lève, je me rassure d’abord si Laadji est là. S’il est là, je suis rassuré et je reste. J’ai quitté la ville à partir du moment qu’il est tombé.

C’est un grand vide pour le Loroum et pour le Burkina Faso. Nous prions Dieu pour qu’il puisse reposer en paix.  Laadji Yoro était doté des qualités humaines remarquables. Il ne faisait pas de tapages mais combattait dignement et énormément. Sa famille guerrière doit poursuivre le combat. C’est une énorme perte. Nous devrons toujours le porter en mémoire et continuer le combat car lui, il était dans la vraie guerre. Il ne faisait pas semblant. »

S.B, PDI à Titao : « Nous sommes à la quête d’un autre Laadji Yoro. Car avec la disparition de Laadji la situation s’est vraiment dégradée à Titao. Laadji faisait de la sécurité des populations son affaire personnelle. Actuellement, les hôtes de Titao ne sont même pas en sécurité à forte raison les déplacés. Nous ne pouvons même plus aller en brousse à forte raison cultiver nos champs.

B.G, habitant de Titao : « Ce que Laadji a fait pour nous, nous ne pouvons calculer. Il s’est battu pour la patrie. Sans aucun calcul. C’est un brave homme. Il est mort pour la patrie. Nous ne pouvons lui rendre le bienfait qu’il nous a rendu car nous lui avons confié nos vies. A son décès personne ne pouvait s’imaginer que la ville allait tenir. Mais nous rendons grâce à Dieu du fait que nous sommes en vie malgré la situation difficile. »

Agence d’information du Burkina

Burkina : Lancement de la 5è édition du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

Burkina-Culture-Musique-Festival

Burkina : Lancement de la 5è édition du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

Bobo-Dioulasso, 23 déc. 2022 (AIB)-La 5è édition du Festival « La nuit du N’Djonmènè » a été lancé ce jeudi après-midi à Bobo-Dioulasso par l’Association Koulé-Kan Burkina Faso. Il est prévu sur trois jours du jeudi 22 au samedi 24 décembre 2022.

Selon le secrétaire général de l’Association Koulé-Kan Burkina Faso, Mohamed Traoré, le Festival « La nuit du N’Djonmènè », sera marqué par des prestations d’artistes en herbes de la ville de Sya.

Le secrétaire général de l’Association Koulé-Kan Burkina Faso, Mohamed Traoré, initiateur du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

« Le festival sert de tremplin pour les artistes en herbe de la ville de Bobo-Dioulasso. Nous leur donnons l’occasion de prester, de mettre en lumière leur savoir-faire », a-t-il affirmé.

M. Traoré a aussi indiqué que le Festival va permettre de faire la restitution de toutes leurs activités organisées pendant l’année.

« Parmi ces activités, nous avons le parrainage qui nous a permis en début d’année scolaire de payer les frais de scolarité, les fournitures scolaires, les tenues, soit tout le kit scolaire pour 24 enfants de la ville de Bobo-Dioulasso », a-t-il soutenu.

Les populations ont fait nombreux le déplacement au quartier Koko de Bobo-Dioulasso pour vivre l’ouverture du Festival « La nuit du N’Djonmènè »

Le secrétaire général de l’Association Koulé-Kan Burkina Faso a également évoqué une autre activité organisée par sa structure.

« Il s’agit du camp vacance que nous organisons durant le mois d’août, pour permettre aux enfants des familles défavorisées qui n’ont pas la chance d’aller dans les colonies de vacances de pouvoir utiliser leurs vacances sereinement à travers l’apprentissage de la couture, l’art plastique, la danse, le théâtre et pleins d’autres activités culturelles », a-t-il indiqué.

Le parrain de la 5è édition du Festival, le directeur régional de la Culture des Hauts Bassins Ibrahim Sanou (en chemise rouge) et ses collaborateurs

Selon le secrétaire général Mohamed Traoré, le N’Djonmènè correspond au nouvel an du calendrier africain, d’où le choix du nom pour le Festival.

« C’est très symbolique pour nous parce que nous pensons que tout développement qui met de côté la culture est voué à l’échec. C’est pourquoi, nous avons institué le Festival qui s’étend sur trois jours du jeudi 22 au samedi 24 décembre 2022», a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : C’est parti pour le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ 

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Burkina : C’est parti pour le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ 

Bobo-Dioulasso, 23 déc. 2022 (AIB)-La première édition du Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ a démarré jeudi après-midi à Bobo-Dioulasso. Elle sera marquée pendant quatre jours, par des prestations de jeunes artistes en herbes faisant du rap.

Selon le Commissaire général Diafodé Alexandre Kaba Diakité, le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ vise à mettre en lumière de jeunes artistes rappeurs en herbes afin de leur permettre de prester sur les grandes scènes nationales et internationales.

Le Commissaire général du Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ Diafodé Kaba Alexandre Diakité

Il a expliqué que l’évènement de quatre jours sera marqué par la prestation du jeudi 22 au dimanche 25 décembre 2022 de 12 jeunes artistes rappeurs en herbes.

Les 12 jeunes qui vont prester durant ces quatre jours ont été choisis parmi une centaine de jeunes au cours d’une phase de sélection organisée par le commissariat général du Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ.

Ils sont les 12 jeunes artistes rappeurs en herbe retenus qui vont faire la restitution de leur formation au cours des quatre jours

Diafodé Alexandre Kaba Diakité a souligné que le Festival Rap en Live est un évènement qui date de 2017 mais qui se déroule cette année sous un nouveau format et pour la première fois sur la place mythique de Dioulasso-Bâ, Wara Wara, au cœur du village-quartier fondateur de la ville de Bobo-Dioulasso.

Il a indiqué que ce nouveau format a été rendu possible grâce au partenariat avec la Fondation Orange.

Le commissariat général du Festival Rap en Live et des musiques urbaines de Dioulasso-Bâ

« C’est en janvier 2022, que la fondation Orange a lancé un appel à projet et nous avons souscrit notre évènement Rap en live à cet appel à projet. 125 projets avaient souscrit à cet appel à projet et 18 projets ont été retenus parmi lesquels Rap en live », a-t-il affirmé.

De l’avis de Diafodé Alexandre Kaba Diakité, « l’accompagnement de la Fondation Orange permet de faire de Rap en Live, un évènement grand public notamment sur la place Wara Wara ».

Le public a fait nombreux le déplacement de la place WARA WARA de Dioulasso-Bâ pour vivre l’ouverture du Festival Rap en Live et des musiques urbaines

Cela vise à allier la culture au tourisme selon lui, car le village-quartier Dioulasso-Bâ où se trouve la place Wara Wara, abrite de nombreux sites culturels, notamment la première maison du premier habitant Bôbô de la ville, la vieille mosquée de Dioulasso-Bâ, etc.

Le commissaire général a rappelé l’origine de Rap en Live et musiques urbaines qui date du 12 octobre 2017.

Il a indiqué que ce qui leur a motivé à l’époque à lancer l’évènement, « c’est qu’on avait constaté que lors des grands événements comme la Semaine nationale de la culture (SNC), il était difficile de voir des artistes bobolais prester et surtout en live ».

« Localement, à Bobo-Dioulasso, le rap marchait mais tous les concerts étaient en Play back et nous avons voulu que ces jeunes se retrouvent sur les scènes internationales à jouer en live. Voilà pourquoi, nous avons créé Rap en live », a-t-il souligné.

Il a soutenu qu’à « l’époque, ils prenaient quatre jeunes qu’ils formaient en live et ces jeunes faisaient une restitution de ce qu’ils ont appris au cours d’un concert.

« Aujourd’hui, on peut être fier de cette activité parce que tous ceux que vous connaissez comme tête d’affiche du rap à Bobo, ont commencé pour la première fois à faire le live à travers Rap en Live ».

Parmi ces jeunes rappeurs, il a cité Faity Baby, le premier à remplir le stade Wobi, Louki Oué, Black Kalash qui a rempli le théâtre de l’amitié mais aussi Barack la voix d’or qui vient récemment de remplir le stade Wobi de Bobo-Dioulasso avec son premier live.

La représentante du président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso Téné Gnini a souhaité que le Festival Rap en Live et musiques urbaines de Dioulasso-Bâ permette aux 12 jeunes sélectionnés « d’être mieux connus sur le plan national et international ».

La représentante du président de la délégation spéciale (PDS) de Bobo-Dioulasso Téné Gnini

« Ce soir, nous avons appris l’historique de l’évènement et cela nous réconforte. Vous êtes un espoir pour la commune et les jeunes talents à travers vos actions ».

Mme Gnini a souhaité que Le Festival Rap en Live et musiques urbaines contribue à la cohésion sociale surtout dans le contexte sécuritaire difficile du pays.

Les responsables coutumiers et traditionnels ont apporté leurs soutiens et bénédictions pour la réussite de l’évènement culturel.

Mercredi après-midi, les jeunes artistes retenus pour le Festival ont fait une parade à travers les artères de la belle cité de Sya (Bobo-Dioulasso).

Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture

Perchés sur un camion podium du partenaire la Fondation Orange, ces jeunes artistes ont fait le tour de la ville escortés par des fans, amis et connaissances.

La parade s’est achevée par une visite chez sa Majesté Lamine Sanou, le Massa Golotigui.

Le chef et les notables ont béni le projet ainsi que les jeunes artistes en leur prodiguant également des conseils et encouragements.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : Le ministère en charge de la Communication reconnait le mérite de 154 de ses agents et partenaires

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Burkina : Le ministère en charge de la Communication reconnait le mérite de 154 de ses agents et partenaires

Ouagadougou, 23 déc. 2022 (AIB)- Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a distingué, hier jeudi, au cours d’une cérémonie de décoration, 154 de ses agents et partenaires dans plusieurs ordres burkinabè.

«Le Ministère décerne cette année 154 médailles dont quatre dans l’Ordre de l’Etalon, 12 dans l’Ordre du Mérite Burkinabè et 138 dans les Ordres spécifiques», a affirmé le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo.

Ces décorations dans les différents ordres matérialisent la reconnaissance de l’Etat pour l’ensemble des sacrifices consentis pour la construction de la Nation, a-t-il ajouté.

Jean Emmanuel Ouédraogo s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours de la traditionnelle cérémonie de reconnaissance du mérite des agents et des structures partenaires qui se sont particulièrement illustrés par leur dévouement et leur abnégation au travail au sein du département.

Chaque médaille, au-delà du mérite de l’agent, est une invite à plus d’abnégation au travail surtout en ces moments difficiles que traverse notre cher Burkina Faso et qui nous mobilise sans répit, a rappelé le ministre aux récipiendaires.

«C’est le moment, plus que jamais, de trouver en cette distinction reçue en ce jour solennel, la source d’inspiration pour consentir davantage pour la Mère Patrie, plus d’efforts et de sacrifice en travaillant avec dévouement, loyauté et professionnalisme», a-t-il soutenu.

Pour le ministre, l’accroissement du nombre de médailles de 103 en 2021 à 154 cette année, témoigne de l’engagement et de l’abnégation au travail de l’ensemble des acteurs du ministère et sans doute, le signe de l’importance grandissante conférée au département.

Tout en félicitant les récipiendaires, le ministre a exhorté les autres collaborateurs à suivre leur exemple en s’inspirant de l’esprit du service public et du travail bien fait.

«C’est un honneur pour moi d’être distingué. Et je remercie mes supérieurs et le ministère pour cette distinction. Je dédie cette médaille à mes collaborateurs qui m’ont toujours soutenue dans nos tâches quotidiennes et ma famille pour la compréhension du fait des contraintes que m’impose mon travail. Je souhaite que chacun connaisse cette distinctions au cours de sa carrière », s’est exprimé le directeur des Rédaction des Editions Sidwaya, Daniel Zongo, fait chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe radiotélévision-presse écrite après ses 12 ans de service.

«On a reconnu le mérite du travail et c’est pour qu’on travaille davantage. Ce n’est pas une période de liesse mais pour intensifier le travail qu’on a déjà commencé. J’invite les autres à l’abnégation au travail car le travail bien fait paye», a laissé entendre le correspondant de l’Agence d’information du Burkina (AIB) dans la province du Kouritenga, Amédée Silga, distingué dans la même catégorie après 25 ans de service.

«Je suis très content pour cette distinction. Elle témoigne ce que j’ai pu faire durant ma petite carrière (17 ans) et je traduis surtout ma reconnaissance à ma hiérarchie. Je la dédie à mes collaborateurs et à ma famille qui a enduré mes absences dues aux contraintes liées à mon travail», s’est réjoui Bématogoma Issa Daniel Bamba, fait également chevalier de l’ordre du mérite des arts, des lettres et de la communication avec agrafe radiotélévision-presse écrite.

Agence d’information du Burkina

KR/ata/ak

La représentante du Système des Nations unies déclarée persona non grata au Burkina Faso

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La représentante du Système des Nations unies déclarée persona non grata au Burkina Faso

Ouagadougou, 23 déc. 2022(AIB)- La représentante du système des Nations unies Barbara Manzi, a été déclarée vendredi persona non grata par la ministre des Affaires étrangères Olivia Rouamba.

Mme Manzi est priée de quitter le territoire burkinabè ce vendredi 23 décembre 2022.

La ministre en charge des Affaires étrangères, Olivia Rouamba a déploré la décision unilatérale de Barbara Manzi d’évacuer de Ouagadougou, les familles des diplomates travaillant pour les 33 agences du système des Nations unies au Burkina Faso.

Mme Rouamba a aussi critiqué l’interdiction faite par Mme Manzi, aux responsables des 33 agences de s’adresser directement aux autorités burkinabè sans son avis.

Selon Olivia Rouamba, la coordinatrice a affirmé avoir des contacts avec des chefs terroristes.

A écouter la ministre qui s’exprimait sur la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB),    Barbara Manzi se rend régulièrement à Djibo, localité où l’armée burkinabè peine à ravitailler à cause d’un blocus terroriste.

Agence d’information du Burkina

Sapouy/Interpellation d’un chef coutumier: Le procureur appelle à se départir de la désinformation

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Sapouy/Interpellation d’un chef coutumier: Le procureur appelle à se départir de la désinformation

Ouagadougou, le 23 déc. 2022 (AIB)- Le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Léo, Abou Bakary Hié, à travers un communiqué parvenu à l’AIB vendredi, invite les populations de Sapouy à « se départir de la désinformation », suite à l’arrestation d’un chef coutumier impliqué dans une affaire de trouble à l’ordre public dans la localité, située la région du Centre-ouest.

« Mon parquet voudrait, par cette occasion, inviter la population à se départir de la désinformation et à inscrire ses revendications dans le respect des textes en vigueur », a écrit le procureur du Faso près du TGI de Léo, Abou Bakary Hié, dans un communiqué.

Dans le communiqué, en date du 22 décembre 2022, le procureur  revient sur les raisons ayant poussé à décerner un mandat de dépôt contre Nana Pebio, chef coutumier de Sapouy, avant de rassurer la population de son « entière disponibilité à œuvrer pour une paix sociale durable ».

Selon M. Hié, le 15 novembre 2021, un ressortissant de Tiaben, village situé non loin de la ville de Sapouy, portait plainte à son Parquet contre plusieurs personnes pour destruction volontaire de biens mobiliers et immobiliers.

« Le plaignant  expliquait  que le 13 novembre 2021, un groupe de personnes disant agir sur instructions de NAMA Pebio, chef coutumier de Sapouy, était arrivé à son domicile, l’avait ligoté avant de saccager ledit domicile et incendier ses fétiches ;

qu’après ces faits, il était embarqué avec certains membres de sa famille ainsi que ses effets et conduit manu militari chez le chef coutumier susnommé ; que celui-ci lui faisait clairement savoir  qu’il était désormais persona non grata à Sapouy ainsi que ses environs;

qu’il était alors conduit avec ses bagages jusqu’à la sortie nord de ladite ville de Sapouy où il était abandonné avec ordre de quitter immédiatement et définitivement la ville », explique le procureur.

L’homme de loi ajoute qu’il a instruit le commissaire central de police de la ville de Sapouy de diligenter une enquête à l’effet d’établir la matérialité des faits et d’identifier les auteurs et leurs complices.

A entendre, le procureur, pendant que cette procédure suivait son cours, le 13 janvier 2022, une ressortissante de la ville de Sapouy, veuve et mère de cinq enfants, résidant à la zone hors lotissement du secteur 04 de la ville, portait plainte à la Brigade territoriale de gendarmerie de ladite ville contre un groupe de personnes pour destruction de ses biens mobiliers et immobiliers.

« Déférant à mes instructions, l’unité de police judiciaire diligentait également une enquête à l’effet d’élucider les circonstances des faits. La victime expliquait qu’après le décès de son mari, une famille résidante à Sapouy lui réclamait instamment la propriété de la parcelle laissée par son défunt mari ;

qu’elle avait en son temps porté le litige à la gendarmerie de Sapouy mais que par la suite le dossier s’était retrouvé devant le tribunal civil de Léo ; que pendant que le dossier suivait son cours, elle était sommée par ses contradicteurs de quitter la ville de Sapouy dans un délai de deux semaines ;

qu’elle était de nouveau repartie à la gendarmerie pour exposer la situation ; que sur le chemin du retour, son fils ainé l’informait au téléphone de ce que des individus étaient venus saccager son domicile », lit-on dans le communiqué du procureur.

Le document précise que « les mis en cause entendus par les enquêteurs expliquaient tous avoir agi sur instructions de NAMA Pebio, chef coutumier de Sapouy ».

De l’avis de Abou Bakary Hié, au regard de la gravité des faits, son Parquet a engagé des poursuites contre les mis en cause dans ces deux affaires en saisissant le juge d’instruction de deux réquisitoires introductifs à l’effet d’informer contre NAMA Pebio et tous autres, des chefs de destructions volontaires de biens.

« Dans le cadre du traitement de ces dossiers, le juge d’instruction a invité NAMA Pebio et trois autres personnes à se présenter à son cabinet le 15 décembre 2022 », renseigne le communiqué.

Le même texte mentionne qu’après notification des faits, « il a décidé, au regard des charges, de mettre en examen trois personnes dont NAMA Pebio ».

Et d’indiquer qu « un mandat de dépôt a été en outre décerné contre ce dernier (Nama Pebio, NDLR) au regard non seulement de la gravité des faits qui ont sérieusement troublé l’ordre public mais surtout de certains propos tenus par celui-ci qui laissaient redouter une réitération d’autres troubles à l’ordre public ».

A en croire le procureur, « les deux procédures distinctes, mais liées par l’identité de certains des mis en cause, suivent toujours leurs cours au cabinet du Juge d’instruction ».

C’est à juste titre que M. Hié invite la population à se démarquer de la désinformation.

Par ailleurs, il traduit sa reconnaissance « aux autorités administratives et à tous ceux qui se sont mobilisés pour ramener le calme suite aux manifestations suscitées par l’émission de ce mandat ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

Noël et syndicalisme au menu des quotidiens burkinabè

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Noël et syndicalisme au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 déc. 2022 (AIB)- La presse burkinabè commente le rejet par l’Unité d’action syndicale (UAS) du prélèvement de 1% sur les salaires dans la lutte contre le terrorisme, sans oublier la fête de la nativité qui aura lieu dimanche.

« Noël 2022 au Burkina : Le Cardinal Phillipe Ouédraogo appelle à la solidarité », titre à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte qu’à l’occasion de la fête de la nativité, Le Cardinal Phillipe Ouédraogo, a livré hier jeudi à Ouagadougou, un message à la nation burkinabè.

Selon lui, l’archevêque métropolitain de Ouagadougou a souhaité une bonne fête de noël et du nouvel an aux chrétiens tout en les exhortant à entreprendre un service de solidarité et de fraternité en faveur des souffrants.

Dans la même veine, le confrère commente les propos de l’Abbé Justin Zangré. D’après celui-ci, le chrétien doit veiller à nettoyer son cœur de toutes les souillures pour recevoir Jésus.

Le journal public Sidwaya s’appesantit également sur les propos de l’Abbé Paul Dah qui stipule que « Le bon sens nous commande la sobriété dans la célébration ».

Le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga revient sur le message de la fédération des églises et missions évangéliques au sujet de la fête de noël.

Le journal privé précise que le président de la FEME, Paul Henri Yé, dans son allocution hier jeudi à Ouagadougou, a formulé ses vœux de paix et de cohésion sociale aux Burkinabè dans un contexte d’insécurité.

A propos de la fête, L’Obs. laisse voir à sa première page : « Recette de la nativité : Riz créole avec sauce tomate et du mouton ou poulet frit ».

Sous un autre chapitre, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo s’interroge à sa manchette : « Contribution à l’effort de guerre : Pourquoi l’UAS dit non ».

A en croire le quotidien bobolais, si l’Unité d’action syndicale (UAS) n’est pas partant avec le gouvernement pour le prélèvement de 1% sur les salaires des agents publics et du privé pour soutenir l’effort de guerre, c’est parce qu’elle estime que l’Etat peut aller chercher et trouver l’argent ailleurs.

Le quotidien d’Etat Sidwaya souligne que le président du mois des centrales syndicales et porte-parole de l’UAS, Inoussa Nana explique que le patriotisme de la grande partie des travailleurs se manifeste déjà sous différentes formes.

M. Nana fait savoir que les fonctionnaires contribuent déjà à l’effort de guerre à travers l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), les primes et rendements.

Agence d’information du Burkina

NO-RK/ak

Burkina : Le président du Prit/ Lanaya assigné en justice le 27 décembre 

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Burkina : Le président du Prit/ Lanaya assigné en justice le 27 décembre 

Ouagadougou, le 22 déc.2022(AIB)- Le président du Prit/Lanaya, El Hadj Mahamadou Kabré devrait se présenter devant la justice le 27 décembre 2022, suite à une plainte pour diffamation, déposée par le président du Parti panafricain pour le salut (PPS), Abdoulaye Mossé, a appris l’AIB.

Au cours de l’émission  » 100 mn pour comprendre » diffusée en direct le 8 octobre 2022 sur Savane TV et Savane FM, « le président du PRIT/ LANAYA, le sieur Mamadou KABRÉ annonçait péremptoirement disposer de preuves sur l’implication de notre président dans l’affaire des » 800 millions » supposé remises à des leaders politiques par l’ancien président en vue de se maintenir au pouvoir », a indiqué le parti, PPS, dans un communiqué signé du Secrétaire général, Lambi Sawadogo, parvenu jeudi soir à l’AIB.

Selon le même document, face à ces allégations, le parti panafricain pour le salut s’était réservé le droit d’ester en justice le moment venu.

« C’est désormais chose faite, une plainte officielle du camarade Abdoulaye Mosse a été déposée par les soins de son conseil auprès de la juridiction compétente », lit-on dans le communiqué.

Le président du PPS, Abdoulaye Mosse a, quant à lui, indiqué sur sa page Facebook que le procès aura lieu le 27 décembre 2022.

Selon ledit document, le Parti panafricain pour le salut a appelé ses militants et sympathisants à la sérénité et a rappelé son engagement à privilégier les voies démocratiques dans le règlement des différends qui viendraient à opposer ses responsables et militants à d’autres personnes.

« Il réitère sa foi en la justice nouvelle de notre pays qui est prête à jouer le rôle prépondérant qui est le sien dans l’univers des institutions piliers de notre démocratie », a conclu la note.

Au lendemain du coup d’Etat du capitaine, Ibrahim Traoré, le 30 septembre dernier, des informations relayées sur les réseaux sociaux incriminaient des leaders politiques dont le président du PPS d’avoir reçu une forte somme de la part de l’ex président, Paul Henri Sandaogo Damiba, en vue de mobiliser la rue pour empêcher le coup de force.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata/ak

Burkina : Deux médias de Kaya honorés pour la promotion de la paix au Sahel

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Burkina : Deux médias de Kaya honorés pour la promotion de la paix au Sahel

Ouagadougou, 22 déc. 2022 (AIB)- Le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a récompensé le mercredi 21 décembre 2022, les hommes et femmes de médias qui se sont illustrés dans la promotion de la paix, à travers leurs productions. A cet effet, la ville de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-nord s’en est sortie avec deux prix.

Le magazine intitulé «Solidarité entre populations hôtes et personnes déplacées internes (PDI) à Kaya» a séduit le jury du prix de la meilleure production radiophonique du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) de l’édition 2022.

L’auteure, Mariam Sawadogo de la radio Zama FM de Kaya s’est dite satisfaite de sa distinction et a remercié les organisateurs pour l’initiative.

« C’est une immense joie de voir son travail distingué. Je dédie ce prix à l’ensemble des acteurs de la radio et tous les intervenants de l’émission. », a- t-elle confié.

Mariama Sawadogo avait aussi remporté le prix du meilleur microprogramme de l’édition précédente.

La radio Notre Dame de Kaya a été primée lors de la rencontre. Elle a également reçu le prix de la meilleure radio de promotion de la paix en 2021.

Sa distinction fait suite à ses émissions de qualité, en faveur de la paix dans la région du Centre-Nord.

En rappel, le prix de la meilleure production radiophonique est organisé par le CNP-NZ, en partenariat avec l’ONG EIRENE dans le cadre du programme « promotion de la paix au Sahel ».

Agence d’information du Burkina

AIO/no/ata

 

Centre-Nord : Un nouveau plan régional de développement attendu dans un délai de six mois

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Centre-Nord : Un nouveau plan régional de développement attendu dans un délai de six mois

Kaya, (AIB) – Le gouverneur, président de la délégation spéciale du Centre-Nord, le colonel-major Zoewendmanego Blaise Ouédraogo, a lancé officiellement le jeudi 15 décembre 2022, le processus d’élaboration du plan régional de développement (PRD) du Centre-Nord dont le document de base est attendu dans un délai de six mois.

Le gouverneur et président de la délégation spéciale du Centre-Nord, le colonel-major, Zoewendmanego Blaise Ouédraogo a lancé officiellement le jeudi 15 décembre 2022 à Kaya, chef-lieu de ladite région, le processus d’élaboration du plan régional de développement (PRD), en présence des corps constitués du Centre-Nord.

Cela fait suite à une délibération de la délégation spéciale régionale du Centre-Nord, en date du 08 décembre 2022 autorisant l’élaboration d’un nouveau document de planification, attendu dans six mois.

Selon le président de la délégation spéciale du Centre-Nord, le PRD en cours arrive à échéance le 31 décembre 2022 et le nouveau document de base qui sera mis en œuvre pour la période 2023-2027 permettra une continuité des actions de développement de la région.

«Le processus d’élaboration vise à doter le conseil régional d’un instrument prospectif, de prise de décision et de mobilisation des financements », a-t-il soutenu.

A l’en croire, le PRD permettra également à la collectivité territoriale de mieux s’adapter au contexte actuel de la région, caractérisé par une situation sécuritaire et humanitaire difficile.

Le colonel-major, Zoewendmanego Blaise Ouédraogo a précisé que le nouveau document de planification pendra aussi en compte de nouvelles thématiques de développements tels que les violences basées sur le genre, l’environnement et le changement climatique.

Pour lui, le document qui sera élaboré dans les mois à venir est en cohérence avec les référentiels nationaux que sont le deuxième Plan national de développement économique et social (PNDES II) et le Plan d’actions de la transition (PAT 2022-2025).

Le processus d’élaboration de la quatrième génération de PRD du Centre-Nord sera conduit par un comité technique multisectoriel sous la direction technique du directeur régional des Etudes et de la planification du Centre-Nord.

« Le processus d’actualisation du PRD, conformément au guide méthodologique d’élaboration comporte 5 phases à savoir la préparation, le démarrage, le diagnostic, la rédaction et la validation. » a expliqué l’un des membres du comité technique, Yaya Traoré

M. Traoré a estimé que le processus pourrait se boucler dans un délai de 6 mois.

Selon le chef du sous-bureau du Programme des nations des unies pour le développement (PNUD) de Kaya, Cyprien Gangnon, son institution s’engage à accompagner le Centre-Nord à transformer les nombreux défis actuels en opportunités.

«Nous nous engageons à accompagner la région pour un PRD qui reflète les besoins des communautés et la vision des autorités locales. »», a-t-il promis.

Le PRD 2018-2022, en cours avait pour objectif de « Promouvoir un développement économique et social durable de la région».

Il est construit autour de trois principaux axes que sont le renforcement de la gouvernance locale, la production, le développement du capital humain ainsi que participation citoyenne.

Agence d’information du Burkina

AIP/no/ata

Burkina : La ville de Ouahigouya vit une pénurie de gaz depuis une semaine

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Burkina : La ville de Ouahigouya vit une pénurie de gaz depuis une semaine

Ouagadougou, 22 déc. 2022 (AIB)- La ville de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, vit depuis une semaine, une pénurie de gaz butane, a appris jeudi, l’AIB.

Depuis une semaine, le gaz butane est devenu une denrée rare dans la ville de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord.

Bon nombre de consommateurs se sont vus obligés de se lever tôt le matin pour faire la queue devant les boutiques de vente agrégées pour s’en en procurer.

Une situation déplorable, selon les consommateurs qui précisent que le besoin en gaz, en cette période de fraicheur pour les ménages est estimé à 80%.

« Nous avons fait le rang pour avoir du gaz. Je suis arrivé à 7 h mais il y’avait déjà des hommes qui étaient là depuis 4h du matin », a confié dame Sawadogo.

Selon elle, l’insécurité fait qu’il est impossible de trouver du charbon ou de bois de chauffe dans la ville de Ouahigouya, tout en ajoutant que la pénurie de gaz constitue un autre problème pour les consommateurs.

Madame a appelé les services compétents à communiquer sur la question de la pénurie du gaz dans la ville de Ouahigouya.

Les habitants de la cité de Naaba Kango (Ouahigouya) dans la province du Yatenga plaident pour le retour du gaz dans un bref délai.

Agence d’information du Burkina

BS/no/dnk/ata

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