Burkina-Presse-Revue

Noël et syndicalisme au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 déc. 2022 (AIB)- La presse burkinabè commente le rejet par l’Unité d’action syndicale (UAS) du prélèvement de 1% sur les salaires dans la lutte contre le terrorisme, sans oublier la fête de la nativité qui aura lieu dimanche.

« Noël 2022 au Burkina : Le Cardinal Phillipe Ouédraogo appelle à la solidarité », titre à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte qu’à l’occasion de la fête de la nativité, Le Cardinal Phillipe Ouédraogo, a livré hier jeudi à Ouagadougou, un message à la nation burkinabè.

Selon lui, l’archevêque métropolitain de Ouagadougou a souhaité une bonne fête de noël et du nouvel an aux chrétiens tout en les exhortant à entreprendre un service de solidarité et de fraternité en faveur des souffrants.

Dans la même veine, le confrère commente les propos de l’Abbé Justin Zangré. D’après celui-ci, le chrétien doit veiller à nettoyer son cœur de toutes les souillures pour recevoir Jésus.

Le journal public Sidwaya s’appesantit également sur les propos de l’Abbé Paul Dah qui stipule que « Le bon sens nous commande la sobriété dans la célébration ».

Le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga revient sur le message de la fédération des églises et missions évangéliques au sujet de la fête de noël.

Le journal privé précise que le président de la FEME, Paul Henri Yé, dans son allocution hier jeudi à Ouagadougou, a formulé ses vœux de paix et de cohésion sociale aux Burkinabè dans un contexte d’insécurité.

A propos de la fête, L’Obs. laisse voir à sa première page : « Recette de la nativité : Riz créole avec sauce tomate et du mouton ou poulet frit ».

Sous un autre chapitre, le quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo s’interroge à sa manchette : « Contribution à l’effort de guerre : Pourquoi l’UAS dit non ».

A en croire le quotidien bobolais, si l’Unité d’action syndicale (UAS) n’est pas partant avec le gouvernement pour le prélèvement de 1% sur les salaires des agents publics et du privé pour soutenir l’effort de guerre, c’est parce qu’elle estime que l’Etat peut aller chercher et trouver l’argent ailleurs.

Le quotidien d’Etat Sidwaya souligne que le président du mois des centrales syndicales et porte-parole de l’UAS, Inoussa Nana explique que le patriotisme de la grande partie des travailleurs se manifeste déjà sous différentes formes.

M. Nana fait savoir que les fonctionnaires contribuent déjà à l’effort de guerre à travers l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), les primes et rendements.

Agence d’information du Burkina

NO-RK/ak

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