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Houet/Camp jeunesse culture : Le vivre ensemble enseigné aux jeunes 

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Houet/Camp jeunesse culture : Le vivre ensemble enseigné aux jeunes 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association « Déni dêmê », avec le concours de l’UNICEF, a organisé un camp jeunesse culture du 29 avril au 6 mai 2023 à Bobo-Dioulasso. Une cinquantaine de jeunes de toutes les régions du Burkina Faso y ont pris part à ce camp.

Durant une semaine (du 29 avril au 6 mai 2023), des jeunes venus de toutes les régions du Burkina Faso, se sont familiarisés les uns avec les autres, à Bobo-Dioulasso, en menant des activités culturelles en lien avec la cohésion sociale dans un contexte de crises sécuritaire, humanitaire et communautaire que vit le pays des Hommes intègres.

Ce camp vacance est l’initiative de l’association « Déni dêmê », en collaboration avec l’UNICEF, en marge de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

« J’ai été très satisfait de ce camp parce qu’il nous a permis d’apprendre beaucoup de choses sur le vivre-ensemble mis en mal aujourd’hui dans notre pays. J’ai appris à vivre en communauté avec des camarades d’autres régions que je ne connaissais pas en plus d’être initié à des activités entrepreneuriales », s’est exclamé Sansan Hien de la région du Sud-Ouest (Gaoua).

A la clôture de ce camp, le samedi 6 mai 2023, les jeunes ont présenté un sketch d’une dizaine de minutes sur le mariage interreligieux, un facteur de cohésion sociale, devant la représentante de l’UNICEF, Sandra Latouff et de l’artiste musicien Smarty, par ailleurs ambassadeur de l’UNICEF.

C’est l’histoire d’un amoureux d’une fille d’un imam du quartier, un jeune chrétien, décide de mettre fin à cette vie en cachette avec sa dulcinée en envoyant une délégation demander sa main.

Comme il fallait s’y attendre, le géniteur de la fille s’est catégoriquement opposé à cette union qui, pour lui, n’est pas en phase avec ses croyances.

Mais après maintes explications et des tractations, l’imam finit par comprendre que le mariage interreligieux est un ferment du vivre ensemble.

Selon Sandra Latouf, ce sketch montre que les différences peuvent être surpassées si l’on s’écoute.

« Ce que j’ai retenu de ce sketch, c’est la grande prise de conscience des jeunes, surtout en ces moments sensibles que traverse le pays » a indiqué l’ambassadeur de l’UNICEF, Smarty.

Il a souhaité qu’à partir d’ici, ils puissent influencer le grand nombre de jeunes de leur génération afin qu’ils puissent comprendre qu’aujourd’hui, il est plus important qu’on soit main dans la main pour sortir de cette situation.

La représentante de la coordination du système de Nations Unies, Bintou Diallo, a laissé entendre qu’à partir de ce camp, le comportement au quotidien de ces jeunes doit changer.

Pour elle, c’est le comportement qui détermine la paix « tant chantée et recherchée ».

Agence d’information du Burkina

KF/hb/bz

Protection des données personnelles : Des autorités africaines échangent avec le capitaine Ibrahim Traoré

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Protection des données personnelles : Des autorités africaines échangent avec le capitaine Ibrahim Traoré

Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB)- Des autorités africaines en charge de la régulation des données à caractère personnel ont échangé mercredi avec le chef de l’Etat, capitaine Ibrahim Traoré, afin de trouver des solutions pour éviter les écueils des nouvelles technologies, en marge de la conférence internationale qu’elles tiennent à Ouagadougou.

« Au cours des 48 heures de conférence, nous allons discuter, échanger sur des thématiques liées à la protection des données personnelles, des conférences vont être données par des experts venus de différents horizons et les échanges seront très enrichissants », a indiqué la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané.

Selon elle, à la suite de cette conférence, « nous aurons l’Assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données qui nous permettra, entre autre, d’harmoniser nos points de vue afin de proposer des solutions pour éviter les écueils   des nouvelles technologies».

Mme Ouédraogo s’exprimait ce mercredi à la fin d’une audience avec le président de la Transition, capitaine Ibrahim Traoré sur la protection des données à caractère personnel.

« Au cours de cette audience, il a été également question de présenter le réseau de la République du Ghana au chef de l’Etat », a fait savoir la présidente du Réseau, par ailleurs, présidente de l’Autorité de protection des données personnelles de la République du Ghana, Patricia Adusei-Poku.

Au nom du Réseau, elle a traduit les remerciements au président de la Transition de leur avoir donné l’opportunité de présenter leur structure et pour le soutien qu’il apporte à la protection des données en Afrique.

Le Réseau africain des Autorités de protection des données personnelles, créé en 2016 à Ouagadougou, composé de 24 pays africains, tient simultanément à Ouagadougou sa 6e Assemblée générale et la conférence internationale sur la protection des données personnelles.

Agence d’information du Burkina

HO-MAO/ata/ak

La CIL invite les citoyens à éviter d’exposer leurs vies privées sur les plateformes numériques

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La CIL invite les citoyens à éviter d’exposer leurs vies privées sur les plateformes numériques

Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)-La présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo, a interpellé jeudi, les populations à la retenue dans la divulgation  de leurs données personnelles et de leurs vies privées sur les plateformes numériques.

«Nous interpellons nos populations a un peu de retenu sur ces plateformes numériques», a indiqué la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés, Marguerite Ouédraogo à propos de leurs données personnelles.

Selon Mme Ouédraogo, les populations ont beaucoup tendance aujourd’hui dès qu’elles vont au restaurant, rendent une visite quelque part ou mènent une activité quelconque à ce que le monde entier sache ce qu’elles font.

D’après elle, c’est n’est pas toujours nécessaire de divulguer ces informations, car «on s’expose plutôt».

Marguerite Ouédraogo s’exprimait lors de la 6e Assemblée générale (AG) du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (RAPDP).

A propos, elle a conseillé aux citoyens de ne pas divulguer leurs informations intimes et leur vie privée sur les réseaux sociaux.

«Je dirai que dans ce domaine, la première  et la meilleure protection est celle du citoyen lui-même. Nous devons protéger nous-même nos données personnelles avant que les Autorités de protection qui nous accompagnent, puissent nous aider », a-t-elle précisé.

Le secrétaire permanent du Réseau, le président de l’autorité marocaine de protection des données personnelles, Omar Seghrouchni, a affirmé que «on ne peut pas envisager de digitalisation qui est par ailleurs nécessaire, sans envisager la confiance numérique qui doit accompagner ».

De son avis, cette digitalisation, la protection de données à caractère personnel prend une place majeure à ce niveau pour construire la confiance numérique.

Notons que le Réseau africain des Autorités de protection des données personnelles, créé en 2016 à Ouagadougou, composé de 24 pays africains, tient son 6e Assemblée générale en marge de la conférence internationale sur la protection des données personnelles du 9 au 12 mai 2023.

Agence d’information du Burkina

HO-MAO/ata

Kénédougou/Cohésion sociale : Le chef de village de Moussodougou en visite à Orodara

Kénédougou/Cohésion sociale : Le chef de village de Moussodougou en visite à Orodara

Orodara, le 11 mai 2023 (AIB)-Le chef du village de Moussodougou, Dougoubié Sourabié a séjourné le mardi 9 Mai 2023 dans la cité du verger pour une visite de courtoisie au chef de village de Orodara.

Dans la cité du verger, le chef de village  de Moussodougou, Dougoubié Sourabié était accompagné d’une forte délégation. L’événement était grandiose.

Les différents intervenants qui se sont succédé  à la tribune   ont  prôné la paix et la cohésion sociale.

Dans sa déclaration, le chef de village de  Moussodougou a  laissé entendre qu’il est venu dans la capitale fruitière du Burkina pour exprimer  sa gratitude et sa reconnaissance  à son frère ainé Massa Traoré, chef de village  de Orodara qui lui avait également rendu visite  en décembre 2022.

Selon lui, il était de bon ton  qu’il effectue le déplacement d’Orodara pour le remercier de vive voix pour son approche.

Une démarche fortement louée  par le chef de village de Orodara Massa Traoré     qui estime pour sa part que si  Orodara et Moussodougou parlent le même langage  et évoluent dans la même direction, cela y va de  l’intérêt supérieur des populations des deux localités.

A son tour, il a  remercié  le chef de Moussodougou pour sa marque de considération à son égard.

A la rencontre de Orodara, les deux chefs ont invité leurs populations respectives à cultiver la tolérance, la solidarité, le pardon et la cohésion  sociale   qui sont les valeurs cardinales de notre société pour une paix durable.

En outre, ils se sont prononcés sur  l’état dégradant de la route qui rallie Orodara à Moussodougou.

Ainsi, ils ont sollicité l’accompagnement des filles et fils de Orodara et de Moussodougou pour la réhabilitation  de cette voie.

Agence d’information du Burkina.

Apollinaire KAM

 

 

 

Gourma: Une vingtaine de terroristes neutralisés dans leur repaire à Yamba

Gourma: Une vingtaine de terroristes neutralisés dans leur repaire à Yamba

Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)-Les vecteurs aériens ont neutralisé une vingtaine de terroristes dans leur repaire de Yamba dans la province du Gourma, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Une bande de terroristes qui avaient l’habitude de se reposer sous des arbres à Yamba après leurs attaques et vols, ont été repérés par les moyens de surveillance.

Ainsi ces derniers heures, les vecteurs aériens sont entrés en action et ont fait feu sur une vingtaine de bandits, qui prenaient leurs aises dans leur logis.

Ils ont tous été foudroyés et leurs motos détruits.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Coupe de l’unité : Le secteur 5 de Orodara s’adjuge le trophée             

Coupe de l’unité : Le secteur 5 de Orodara s’adjuge le trophée                      

Orodara,  10 Mai 2023 (AIB)-Le secteur 5 de Orodara a remporté le samedi 06 mai 2023, la finale de la 3e édition de la coupe de l’Unité, en battant le secteur 2 par le score de 1 but à zéro.

La 3e édition de la coupe de l’Unité a refermé ses portes le samedi 06 mai 2023 au stade de Orodara, devant une foule des grands jours.

Parmi les 14 équipes, ce sont celles des secteurs 5 et 2 qui sont arrivées au bout du tournoi.

Ces deux équipes ont livré une belle finale, remportée par le secteur 5 par la plus petite des marques.

L’équipe championne s’en sort ainsi avec le trophée, une enveloppe de 200 000FCFA, un ballon et  un jeu de maillots.

La finaliste,  le secteur 02 est repartie   avec une enveloppe de 150 000 FCfa , un ballon et un jeu de maillots.

Samogohiri , la troisième équipe, a eu 100 000FCFA  et un ballon.

Selon le doyen des promoteurs, Victor Traoré, cette coupe comme son nom l’indique est placée sous le signe de l’unité.

A l’entendre, cette troisième édition s’est bien déroulée nonobstant quelques difficultés enregistrées. Pour lui, c’est un défi relevé et  une grande  satisfaction.

Victor Traoré a aussi saisi  l’occasion pour adresser ses sincères remerciements à l’endroit de tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réussite de cette manifestation sportive.

Les parrains  le Pr Kalifa Traoré et  Hervé Konaté, ancien député à l’Assemblée nationale, se sont réjouis de cette initiative  qui participe à solidifier  le vivre-ensemble et la cohésion sociale.

Ainsi, ils ont salué  le mérite des organisateurs et inviter les filles et fils de la cité du verger à soutenir cette manifestation sportive.

Le Haut-commissaire de la province du Kénédougou par ailleurs patron de cette cérémonie,  a par la voix du secrétaire  général de la province   Bassama Ko, a  loué l’initiative.

  1. Ko a laissé entendre que dans un contexte particulièrement difficile marqué par l’insécurité au Burkina Faso, le vivre ensemble est mis à rude épreuve.

Pour lui, l’organisation de la coupe de l’unité dont l’un des  objectifs  majeurs est de rassembler  les filles et fils de la province du Kénédougou, à  travers le sport particulièrement le football, est un acte salutaire.

Enfin, Bassama Ko a invité la jeunesse du Kénédougou à cultiver la tolérance, la solidarité, le pardon et la cohésion sociale  qui sont les valeurs cardinales de notre société que prône la coupe  de l’unité.

Pour rappel, la coupe  de l’unité a été portée sur les fonts baptismaux  par quatre jeunes natifs de Orodara. Il s’agit de Djakalia Barro, de Victor Traoré, de Abdramane Tioro et de  Yacouba Coulibaly. Agence d’information du Burkina.

Apollinaire KAM

AIB-KENEDOUGOU

 

Burkina: Le CSC demande aux médias ne plus diffuser la chanson  »Safi » à compter de ce 11 mai

Ouagadougou, 11 mai 2023(AIB)-Le Conseil supérieur de la communication a demandé  aux médias, de ne plus diffuser à compter de ce jeudi, la chanson ‘’Safi’’ de l’artiste ‘’Blem’’, que les conseillers jugent grossière, obscène et discriminatoire.

 Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) invite tous les responsables des médias, à prendre des dispositions idoines afin de s’abstenir de diffuser la chanson ‘’Safi’’ à compter de ce jour 11 mai 2023, renseigne l’institution dans un communiqué parvenu à l’AIB.

Pour le CSC, les plaintes d’attaques aux valeurs morales et éducatives, à la pudeur, aux bonnes humeurs et à la dignité de la personne humaine (en particulier la femme), reprochées à la chanson, sont fondées.

En rappel, l’artiste-musicien Blem dont la chanson est nominée deux fois à la grande messe annuelle de la musique burkinabè (Les Kundé), est dans le collimateur des féministes pour les paroles de son titre, chanté en langue nationale Mooré.

Dans ‘’Safi’’, l’artiste rend grâce à Dieu du fait que la fille qui l’a rejeté pour des personnes mieux nanties, soit devenue folle et à la merci de tous les hommes.

Sur sa page Facebook, Blem a expliqué il y a trois jours, que les paroles ne sont pas à prendre au premier degré et sont choisies pour leur musicalité, afin de  sensibiliser les fils et les filles à être des fils et des filles dignes.

Malgré ces explications, l’organe de régulation estime que les propos sont grossiers, obscènes et contiennent d’autres manquements relatifs à la discrimination raciale ou basée sur le handicap.

En rappel, le CSC s’est prononcé après avoir été saisi par trois organismes de défense des droits humains dont la Coordination du collectif des féministes du Burkina Faso et l’Initiative Pananetugri pour le bien-être de la femme.

Le 23 mars, le Conseil supérieur de la Communication avait demandé aux médias audiovisuels, de ne pas diffuser le titre «SOTRACO» du rappeur Toksa, jugé dénigrant pour l’image de la société de transport en commun de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Le Royaume-Uni salue le leadership de SM le Roi en matière de stabilité, de paix et de développement

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Le Royaume-Uni salue le leadership de SM le Roi en matière de stabilité, de paix et de développement

Rabat, 09/05/2023 (AIB)- Le gouvernement britannique a salué le leadership de SM le Roi Mohammed VI, qui a fait du Maroc un relai déterminant pour la stabilité, la paix et le développement dans la région au niveau de la Méditerranée, de l’espace sahélo-saharien et de l’Afrique de l’Ouest.

Cette reconnaissance est intervenue à l’issue de la 4ème session du dialogue stratégique entre le Royaume du Maroc et le Royaume-Uni, qui a été sanctionnée par une Déclaration conjointe, dans laquelle les deux parties ont souligné leur engagement commun en faveur du renforcement des liens bilatéraux, notamment dans les domaines de l’économie, de la sécurité et de la coopération culturelle.

La Déclaration conjointe a également salué les efforts du Maroc pour promouvoir la paix et la stabilité dans la région, ainsi que son rôle de leader dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.

Les deux gouvernements ont aussi réaffirmé leur engagement à œuvrer ensemble pour faire face aux défis communs et pour promouvoir la sécurité et la prospérité dans la région.

En outre, le gouvernement britannique a exprimé sa gratitude au Maroc pour son soutien continu dans la lutte contre la migration clandestine et pour son engagement à promouvoir les droits de l’Homme et la bonne gouvernance. Les deux parties ont convenu de continuer à collaborer étroitement sur ces questions cruciales.

Le gouvernement britannique a également salué l’excellente coopération entre les deux pays et a réaffirmé son engagement à renforcer davantage les liens bilatéraux avec le Maroc dans les années à venir.
Agence d’information du Burkina
Avec la MAP

Burkina/Extraction de sable dans le Ganzourgou : une tueuse silencieuse de l’environnement

2. Le creusage de galeries aux abords des ravins détruit les arbres.

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Burkina/Extraction de sable dans le Ganzourgou : une tueuse silencieuse de l’environnement

Ouagadougou, 9 mai 2023 (AIB)- Des tonnes de sable extraites des villages du Ganzourgou prennent la direction de Ouagadougou pour tenter de combler la forte demande d’une capitale en plein boom immobilier. Si ce business apporte quelques devises aux populations locales en majorité pauvre, le désastre environnemental s’épaissit d’année en année et commande urgemment des actions. Constat.

Ce camion charge du sable déposé aux abords de la route

Fosses béantes, galeries et troncs d’arbres dénudés, tel est le visage hideux que présentent les sites d’extraction de sable dans la commune de Zorgho, située dans la région du Plateau central, à 110 km à l’Est de Ouagadougou.

L’extraction manuelle du sable se fait aussi bien sur les berges sablonneuses que dans le lit des cours d’eau.

Dans la matinée du jeudi 22 décembre 2022, à 10 heures, sur le site de Kolgkomin du village de Bangbili, situé à 6 km de la ville de Zorgho, une dizaine de femmes, d’enfants et de jeunes, munis de balais, de pelles ou de dabas s’activent pour extraire le sable.

Une denrée qui se raréfie de jour en jour et pousse la population à creuser des galeries sur les flancs des cours d’eau.

La soixantaine bien sonnée, Christine Kaboré fait du ramassage de sable son activité principale depuis plus d’un an.

Elle lui permet d’améliorer son quotidien et de s’occuper de ses petits-enfants.

« Il faut ramasser le sable pendant plusieurs jours pour avoir la quantité d’une benne ou d’un tricycle et après attendre quatre mois avant d’avoir un acheteur», a-t-elle laissé entendre.

Non loin d’elle, une jeune femme de 35 ans, Zénabo Tapsoba, un seau sur la tête, verse du sable sur un tas qu’elle a pu constituer la veille.

« Je peux faire un mois sans vendre le moindre chargement de tricycle. Des fois, c’est un seul chargement de tricycle que je parviens à vendre. Depuis que j’ai commencé, il y a de cela quatre mois, c’est seulement quatre chargements de tricycle que j’ai pu écouler », raconte-t-elle.

L’argent de son dur labeur lui permet de subvenir aux besoins de la famille et payer la scolarité de ses enfants.

Nuit et jour, les cours d’eau sont scrutés et raclés par les habitants pour satisfaire la demande des acheteurs, en saison sèche comme en saison pluvieuse, malgré la fermeture de certains sites.

Pour le Directeur provincial (DP) en charge de l’Environnement du Ganzourgou, le capitaine des Eaux et Forêts, Pascal Balima, des gens descendent dans les bas-fonds pour ramasser le sable avec des plats et des pelles sans oublier ceux qui extraient avec des machines.

Pour le directeur provincial de l’environnement du Ganzourgou, capitaine Pascal Balima, les mairies peuvent utiliser le Fonds minier de développement pour mener des activités de reboisement.

« Des propriétaires de tricycles en achètent et stockent aux abords des voies en attendant la saison des pluies pour spéculer », confie-t-il.

Dans certains villages de la commune de Zorgho, des chefs coutumiers ont interdit le ramassage de sable en saison des pluies afin de préserver les routes et les activités de maraîchage pratiquées aux alentours des berges.

Le chef du village de Wayalgui V2, dans la commune de Boudry, à 35 km de Zorgho, affirme que cela fait cinq ans que les bennes et les tricycles ont commencé à ramasser le sable dans son village.

« Il y a des privés qui viennent avec des machines pour extraire le sable et revendre aux grossistes », explique le chef du village.

Impacts négatifs sur l’environnement et l’homme

Le ramassage de sable accélère l’ensablement des cours d’eau, détruit des espèces végétales et provoque l’érosion mécanique des sols. Il perturbe les fonctions écologiques des écosystèmes naturels, entraîne la destruction du couvert végétal et l’intensification de l’érosion.

Les excavations ainsi créées accentuent le processus de l’érosion, de la dégradation des terres et provoquent des éboulements les glissements de terrain assez fréquents sur les sites d’exploitation.

Les galeries mettent à nue les racines des arbres qui finissent par tomber au gré des vents et de la pluie», assure le DP de l’environnement du Ganzourgou.

Le creusage de galeries aux abords des ravins détruit les arbres.

Il précise que l’ensablement des cours d’eau diminue la quantité de l’or bleu nécessaire au maraichage et aux animaux qui s’y abreuvent.

« Quand les ramasseurs de sable creusent des galeries sur les bords des basfonds, ils détruisent en même temps les arbres qui finissent par tomber et la végétation est impactée », souligne-t-il.

Selon le technicien supérieur de l’environnement, Kiswendsida David Kiendrébéogo, avec l’effet de ruissellement, la terre se dégrade et comme Zorgho est une zone sablonneuse, les bords des ravins deviennent larges et entraîne la chute des arbres aux alentours.

Le technicien supérieur de l’environnement et planificateur, Kiswendsida David Kiendrebeogo : « nous menons des sensibilisations et des reboisements pour protéger les berges ».

« Il y a des ravins qui en deux ans de ramassage, s’élargissent de 50 mètres. C’est trop ! Depuis 2017 que je suis là, chaque année, il y a des ravins qui s’élargissent d’environ 10 m et dégradent les voies d’accès au site», explique M. Kiendrébéogo.

Ses propos se confirment avec le constat amer qui se dégage au niveau du canal de Nakombgo, au secteur 2 de Zorgho qui abrite des crocodiles sacrés.

A cause du ramassage de sable, les refuges de ces animaux sont menacés, les obligeant à creuser sous les troncs d’arbres pour s’abriter et quand ils se déplacent dans la journée pour chercher de l’ombre, mettent la vie des riverains en danger.

Ce cours d’eau était entouré de plus d’une centaine de goyaviers plantés par un ex agent des Eaux et Forêts et qui ont disparu à cause des galeries.

Le chargé de l’aménagement territorial de la mairie de Zorgho, Badnogo Naaba, Clément Kaboré, évoque que pendant la saison des pluies, les galeries se remplissent d’eau et provoquent des noyades.

Selon le chargé de l’aménagement territorial de la mairie de Zorgho, Clément Kaboré, le ramassage de sable dégrade les voies d’accès à certains villages.

Il se souvient d’un cas malheureux en 2021 où des élèves de retour de l’école, ont perdu la vie en voulant traverser un cours d’eau pour rejoindre leur concession et le décès de deux femmes englouties sous le sable dans l’éboulement d’une galerie qu’elles ont creusée.

Pour M. Kaboré, le ramassage de sable de manière anarchique dégrade les routes et les voies d’accès rendant ainsi des villages inaccessibles en saison pluvieuse.

L’érosion et la dégradation des cours d’eau dues à l’extraction de sable coupent les voies d’accès à certains villages

Pour réduire les effets néfastes de cette activité sur l’environnement, des actions de sensibilisation et d’information sont menées à Zorgho au profit de la population.

La direction provinciale en charge de l’Environnement du Ganzourgou multiplie des émissions radios de sensibilisation pour la préservation des sols.

Kiswendsida David Kiendrébéogo demande à la mairie d’adopter des textes pour encadrer le ramassage de sable dans le Ganzourgou et d’appliquer des peines d’emprisonnement.

Les taxes agrégats prélevées

Deux agents de collecte de la taxe sur les agrégats pour le compte de la commune de Zorgho appuient ceux de l’environnement.

L’adjudant des Eaux et Forêts, Saïdou Kaboré, précise que les taxes sont perçues sur les chargements de sable selon les gabarits des bennes.

« Les semi-remorques payent 10 000 F CFA par voyage et les autres 5 000 F CFA dans les villes et les communes de Zorgho », indique-t-il.

Le chargé de l’aménagement territorial de la délégation spéciale communale de Zorgho, travaille avec le commissariat de police et la gendarmerie qui l’appuient lors de ses tournées de sensibilisation.

« Nous avons pris une délibération qui n’est pas encore effective où la taxe sera majorée à 15 000 F CFA si le sable est prélevée dans les zones interdites. A cela s’ajoute 10 000 F si les papiers du véhicule ne sont pas à jour », explique-t-il.

A l’en croire, les villages de Bogoré, Sapaga interdisent le ramassage en début de saison pluvieuse jusqu’au mois de décembre.

Dans le village de Wayalgui V2, le chef confie que les taxes sont payées à la commune de Boudry.

Selon lui, les véhicules de grande quantité payent 10 000 F CFA, les petites 5000 F CFA mais les tricycles des autochtones ne payent pas les taxes.

Alternative de récupération des sols

Le président de la délégation spéciale de Zorgho, Valentin Badolo note que le ramassage de sable dans le Ganzourgou n’est pas organisé.

Il souhaite la création de carrières de sable et la mise en place d’initiatives de récupération des sols.

M.Kiendrébéogo lui préconise le remplacement de certaines espèces détruites au niveau des berges.

« Nous n’avons pas de budget alloué au reboisement, mais chaque année, les mines d’or Hors Zone, basée dans la commune de Mogtédo et la Société minière de Sanbrado (SOMISA-SA) à Boudry, nous accompagnent avec des plants », ajoute-t-il.

Pour lui, une évaluation environnementale pour mesurer les effets de cette activité sur l’environnement dans chaque commune est souhaitée et la prise en compte de certaines actions dans leur Plan communal de développement (PCD).

Pistes de solutions

L’extraction de sable si elle est mal gérée, peut avoir des effets négatifs sur l’environnement dans les zones où les écosystèmes sont fragiles.

Des solutions novatrices doivent être trouvées pour remplacer le sable dans la construction de routes et de bâtiments pour lutter contre cette catastrophe environnementale.

Interdire à court terme le ramassage de sable, accompagner la mairie avec des plantations d’arbres, trouver des activités pour les autochtones afin qu’ils arrêtent l’extraction du sable, sont des propositions de M. Kiendrébéogo.

Quant au directeur provincial de l’environnement, les mairies doivent utiliser le Fonds minier de développement pour mener des activités de reboisement.

Haoua BABA

babahaoua4@gmail.com

Lutte contre le terrorisme au Burkina: 2 256 appels et messages reçus par le CNA en un mois

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Lutte contre le terrorisme au Burkina: 2 256 appels et messages reçus par le CNA en un mois 

Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)- En l’espace d’un mois de fonctionnement, le Centre national d’appels (CNA) a reçu 2 256 appels et messages dont 832 alertes exploitables sur le terrorisme, a annoncé le responsable de la Communication de la présidence du Faso, Djourmité Nestor Noufé.

« En un mois de fonctionnement, le Centre national d’appels (CNA) a reçu et traité au total 2 256 appels et messages, soit une moyenne journalière de 81 appels et messages », a annoncé jeudi, le Directeur de la communication et des relations publiques de la présidence du Faso, Djourmité Nestor Noufé.

Il a indiqué que le Centre a dénombré 1 420 appels et messages polluants et 832 alertes exploitables.

« 88,94% des alertes exploitables ont porté sur le terrorisme et la criminalité organisée et 11,06% ont été consacrés à la dénonciation des faits de mal gouvernance et de détournements de ressources publiques », a-t-il précisé.

M. Noufé s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse sur le point des alertes du Centre national d’appels (CNA) après un mois de fonctionnement.

En matière de terrorisme, le chargé de Communication a affirmé que les évènements recensés étaient relatifs, entre autres, aux attaques terroristes, aux cas d’enlèvements, de check-points des Groupes armés terroristes (GAT) et de dénonciation de bases terroristes.

« Des combattants des GAT ont joint le CNA pour se renseigner sur les mécanismes de leur absolution et de leur réinsertion sociale. Certains d’entre eux sont même déjà pris en charge en attendant la mise en œuvre de la procédure en la matière », a ajouté M. Noufé.

Djourmité Nestor Noufé a expliqué que cinq terroristes de la région du Centre et du Centre-nord ont demandé à déposer les armes.

Selon lui, des appels visant à se renseigner sur les mécanismes de contribution et de participation citoyenne à la lutte contre le terrorisme ont été enregistrés.

En matière de mal gouvernance « des dysfonctionnements de l’administration publique et des détournements de ressources publiques ont été dénoncés dans six (6) régions du pays par les citoyens ».

Il a noté que plus de 60% des appels et messages reçus étant inexploitables sont considérés comme polluants et constituent une charge supplémentaire inutile de travail et une entrave à la prise en charge diligente des alertes sérieuses.

Nestor Noufé a demandé aux populations de continuer à exploiter cet outil inédit en se limitant strictement à son objet cité plus haut et à se départir des fausses alertes et des appels et messages dont la finalité est de se divertir ou distraire le personnel qui anime le Centre.

« Plus votre appel et message est complet et sérieux, plus vite il est traité et la réponse de l’Etat est non seulement certaines mais aussi rapide et efficace », a-t-il soutenu.

Le Centre national d’appels a été lancé le 6 avril dernier et son objectif est de gérer les alertes relatives au terrorisme, à la criminalité organisée et à la gouvernance.

Il s’agit d’un dispositif d’appels mis en place par le Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, pour permettre aux Burkinabè de contribuer efficacement à la lutte contre le terrorisme et à la bonne gouvernance.

Le Centre national d’appels est joignable par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

HB/ata/ak

Burkina : Des inspecteurs et contrôleurs du travail cherchent  des solutions face aux défis sécuritaire et sanitaire  

Burkina-Inspecteur-Travail-Conférence

Burkina : Des inspecteurs et contrôleurs du travail cherchent  des solutions face aux défis sécuritaire et sanitaire  

Ouagadougou 11 mai 2021 (AIB)-Délocalisations et fermetures d’entreprises, licenciements, chômage technique,  baisse des salaires et télé travail à cause de la situation sécuritaire et sanitaire… les inspecteurs et contrôleurs du travail du Burkina, se penchent ce jeudi sur ces défis, à l’occasion de leur 5e conférence  nationale.

Les inspecteurs et contrôleurs du travail se sont réunis ce jeudi, à l’occasion de la  5e édition de leur conférence nationale dans le but de trouver des solutions face aux défis sécuritaire et sanitaire et proposer des recommandations sur la législation du travail.

«Ces réflexions devront in fine dégager des stratégies et des solutions innovantes qui nous permettront d’être en phase avec les réalités du monde du travail dans ce contexte de crise sécuritaire et sanitaire et de mieux servir les acteurs du monde du travail », a déclaré le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié.

Selon M. Bazié, la crise sécuritaire et celle sanitaire liée au COVID 19 ont des conséquences sur le monde du travail en général et sur l’exercice des missions dévolues à l’inspection du travail en particulier.

«Elles entrainent des fermetures et des délocalisations d’entreprises ainsi que la baisse des activités dans différents secteurs d’activités avec leurs corolaires de licenciements et de précarisation des conditions de travail », a-t-il ajouté.

Le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié s’exprimait ce jeudi à Ouagadougou, lors de l’ouverture de la 5e éditions de la conférence nationale des inspecteurs et contrôleurs du travail du Burkina Faso, placée sous le thème : « l’inspection du travail face aux défis sécuritaire et sanitaire ».

Bassolma Bazié a renseigné qu’au cours des deux jours de travaux de la Conférence, les réflexions seront axées sur trois thématiques majeures.

Premièrement : les abus, les insuffisances et les violations constatés dans le contexte sécuritaire et sanitaire actuel, qui ne sont pas spécifiquement couverts par les dispositions légales existantes et devant être portés à la connaissance de l’autorité compétente.

Deuxièmement, les participants aborderont la contribution des services d’inspection du travail dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la propagation des épidémies et pandémies telle que le COVID-19, en rapport avec leurs missions.

Troisièmement, le recours aux technologies de l’information et de la communication pour l’exécution des missions de l’inspection du travail dans le contexte de crises sécuritaire et sanitaire en matière de conciliation et de contrôle.

« Nous allons réfléchir pour voir comment l’inspection du travail peut intervenir dans les zones à fort défis sécuritaires et apporter des réponses par rapport à la législation nationale que nous devons porter à l’autorité notamment faire des propositions pour une amélioration des conditions de travail en temps de crise », a indiqué le directeur général du Travail, Roland Sawadogo.

M. Sawadogo a noté qu’un secrétariat technique est chargé de la mise en œuvre des recommandations à l’issu de la conférence et « nous osons croire qu’à la sortie des échanges, les inspections du travail seront aptes et outillées pour faire face aux défis sécuritaire et sanitaire dans le monde du travail ».

Notons que le rapport général annuel sur les services d’inspection du travail de 2021 indique que le nombre de contrôles des établissements est passé de 1590 en 2020 à 1853 en 2021, soit une hausse de 16,54%, ce qui a permis de toucher 39 778 travailleurs en 2021 contre 37 625 en 2020, soit une augmentation de 5,72%.

En matière de règlement des conflits de travail, l’ensemble des 13 inspections du travail ont traité 5104 conflits individuels en 2021 contre 4178 en 2020, soit une augmentation de 22,16%.

Agence d’information du Burkina

FT-FD/ata

 

Burkina : Coopération, musique et protection de données personnelles, au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Coopération, musique et protection de données personnelles, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 11 mai 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité musicale marquée par  l’initiative dénommée ‘’Kundé music export 2023’’, la protection des données personnelles, sans oublier la coopération entre le Burkina Faso et le Ghana.

Le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga, titre en manchette : « Coopération : Le président Ghanéen à Ouaga », informant que le président ghanéen Nana Akufo-Addo a été accueilli, hier à Ouagadougou, par le président de la transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il rapporte que les deux chefs d’Etat ont évoqué des questions majeures de la sous-région, confrontée au défi sécuritaire.

De son côté, le journal privé Le Pays ajoute que les deux chefs d’Etat ont également échangé sur des sujets communs aux deux peuples, liés par l’histoire et la géographie.

Quant à Sidwaya, le quotidien national, il publie un communiqué de presse de la Direction de communication de la présidence du Faso, présentant en première page, l’image des présidents Traoré et Akufo-Addo.

Parlant de coopération, le journal privé Le Quotidien renseigne que « la Chine offre du matériel d’un montant de 102 millions de F CFA au Burkina », avant de souligner aussi que « le Premier ministre Kyelem de Tambila est arrivé à Carcas au Vénézuela ».

Sous un autre angle, Sidwaya titre à sa Une « Protection des données personnelles : Le chef de l’Etat échange avec les acteurs africains ».

Le journal informe que le président de la Transition, chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu en audience ce mercredi 10 mai 2023 à Ouagadougou, une délégation du Réseau africain des Autorités de protection des données personnelles.

Selon le journal Le Pays, il a été question, au cours de cette audience, de présenté le réseau au chef de l’Etat.

Le quotidien, Le Pays note que le Réseau africain des autorités de protections de données personnelles a été créé en 2016 à Ouagadougou, en marge du Forum africain sur la protection des données personnelles.

Le journal L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso, poursuit que cette rencontre avec le chef de l’Etat s’inscrit dans le cadre de la conférence internationale sur la protection des données à caractère personnelle.

Dans le même élan, le journal précise que  cette rencontre  s’est tenue simultanément à Ouagadougou avec la 6e assemblée générale du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, met en exergue : « Protection des données personnelles : Le chef de l’Etat échange avec les acteurs africains ».

Dans un autre chapitre, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, laisse lire à sa Une : « Kundé music export 2023 : Cadre de promotion des œuvres burkinabè ».

L’Observateur Paalga écrit que le commissariat général des kundé a procédé au lancement de la première édition des « Kundé music export », le mercredi 10 mai à Ouagadougou.

Le même journal fait savoir que l’objectif de cette innovation est de faire découvrir les talents burkinabè dans la musique, leur donner une vitrine auprès des professionnels  et favoriser les partenariats ainsi que l’exportation de leurs musiques à l’international .

Le journal, Le Pays précise qu’à en croire le commissaire général des  kundé, Salfo Soré dit Jah Press, cette innovation permet de créer un cadre d’échanges entre les artistes ou acteurs de musique du Burkina et ceux de l’étranger.

Agence d’information du Burkina

BA-KSG/ak

Lutte contre le terrorisme au Burkina: 2256 appels et messages reçus en un mois par le CNA

Lutte contre le terrorisme au Burkina: 2256 appels et messages reçus en un mois par le CNA

Ouagadougou, 11 mai 2023(AIB)-En un mois de fonctionnement, le Centre national d’appels a reçu 2 256 appels et messages dont 832 alertes exploitables sur le terrorisme, a annoncé le responsable de la Communication de la présidence du Faso, Nestor Noufé.

Le Centre national d’appels est joignable par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

Plus d’informations à venir

Le président zambien pour une « diplomatie économique » et des partenariats diversifiés

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Le président zambien pour une « diplomatie économique » et des partenariats diversifiés

 

Par Lucie PEYTERMANN

 PARIS, 11 mai 2023 – Ni « marionnette », ni rangé derrière Pékin ou Washington: le président zambien, courtisé par les Occidentaux et débiteur de Pékin, réfute l’idée d’une polarisation du monde en deux blocs et veut des partenariats diversifiés pour que la Zambie prenne « sa place dans le monde global ».

« Ce n’est pas une question de polarisation : +vous êtes avec ou contre la Chine+, +vous êtes avec ou contre les Etats-Unis+; ce genre d’arguments appartiennent au passé », a déclaré mercredi dans un entretien à l’AFP à Paris le président Hakainde Hichilema.

Les tensions sino-américaines poussent de nombreux analystes et observateurs à anticiper une forme de partition du monde où les pays s’aligneraient derrière l’un ou l’autre.

« Le monde sera plus progressiste et plus sûr si nous travaillons ensemble », estime le président zambien qui juge « important de faire partie des organisations régionales, d’organisations africaines plus larges, du Commonwealth, et du système des Nations unies ».

Etats-Unis, Grande-Bretagne, France : M. Hichilema est courtisé par plusieurs pays occidentaux qui louent sa bonne gouvernance et voient en la Zambie un partenaire prometteur sur un continent africain où Chine, Russie ou Turquie sont très actifs.

La Zambie a amélioré ses relations avec les bailleurs internationaux depuis son élection en 2021 après six ans d’explosion de la dette sous Edgar Lungu aux emprunts massifs pour financer des infrastructures, notamment auprès de la Chine.

« Les partenariats, c’est la voie à suivre ! », martèle le président. « Nous devons optimiser nos relations bilatérales; la diplomatie économique, c’est notre moteur (…) pour créer des opportunités d’investissement qui bénéficient aux citoyens, aux pays et à l’Afrique ».

« Je ne suis la marionnette de personne », rétorque-t-il aux critiques l’accusant d’être utilisé par les Occidentaux, revendiquant une approche pragmatique des relations internationales : « Nous avons des questions d’intérêt mutuel avec la France. Quand je suis en Grande-Bretagne, c’est la même chose. Quand je suis à Pékin, c’est la même chose ».

Dette

A Paris, il s’est entretenu mercredi avec le président français Emmanuel Macron « dans le cadre du renforcement de la relation bilatérale entre la France et la Zambie ». La secrétaire d’Etat française au développement Chrysoula Zacharopoulou a récemment cité l’exemple de ce « pays démocratique qui peut nourrir l’Afrique australe » et qui est « devenu un partenaire important ».

 

M.Hichilema et Macron ont notamment parlé de l’épineuse question de la restructuration de la dette de la Zambie, un des principaux producteurs de cuivre au monde. Elle s’est retrouvé en défaut de paiement sur sa dette extérieure au début de la pandémie de Covid-19 et la Chine, important créancier de nombreux pays africains et promoteur d’un nouvel ordre mondial, a été suspectée par certains Occidentaux de retarder une restructuration rapide.

« C’est notre mission en tant que nouveau gouvernement de restructurer notre économie; et cette dette, c’est un python enroulé autour de nos cous, nos côtes et nos jambes… », lance M. Hichilema alors que le Fonds monétaire international a approuvé en 2022 un prêt de 1,3 milliard de dollars – non encore débloqué – pour aider la Zambie à restaurer sa stabilité budgétaire.

Ex-homme d’affaires élu après des décennies dans l’opposition, le président souligne l’importance d’avoir abordé ce sujet avec son homologue français. Paris est « le lieu adéquat pour s’assurer que nous mettions enfin un terme à cette restructuration de la dette qui n’a que trop tardé » et que « nous puissions consacrer des ressources, du temps et de l’attention à notre mission de développement ».

M.Hichilema a aussi dit à Emmanuel Macron que « la Zambie était prête pour les affaires », vantant les « opportunités » de son pays dans l’énergie, les minerais, l’agriculture.

 

Avant la Grande-Bretagne et la France, il avait reçu en Zambie la vice-présidente américaine Kamala Harris, et quelques mois plus tôt, la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen.

« La Zambie est un pays qui doit prendre sa place dans le monde global », estime M. Hichilema, relevant « l’importance d’accélérer (son) développement économique » et de « créer des opportunités et des emplois » pour la jeunesse car « 60% de la population a moins de 30 ans ».

Mais « nous savons que nous ne pouvons pas atteindre (ces objectifs) si nous connaissons de l’instabilité dans nos pays, nos régions, en Afrique en général », note-t-il.

Avec l’AFP

Burkina: Les Forces combattantes tuent de nombreux terroristes au Sahel et au Centre-nord

Burkina: Les Forces combattantes tuent de nombreux terroristes au Sahel et au Centre-nord

Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB)- Les Forces combattantes ont neutralisé une quinzaine de terroristes dans le Centre-nord et une soixantaine d’autres au Sahel, a appris l’AIB mercredi auprès de sources sécuritaires.

Ce mercredi, au Centre-nord, dans la zone de Mané, une quinzaine de terroristes sont venus harceler les positions des Forces amies.

Pris en chasse, au moins une dizaine d’agresseurs et leurs motos seront réduits en cendres grâce à une intervention aérienne.

Le même jour à Intalayene dans le Sahel, les moyens de surveillance ont localisé une soixantaine de terroristes.

Plusieurs de ces bandits ont été neutralisés dans des frappes.

Les fuyards qui ont essayé de gagner la frontière, ont subi le même sort grâce à la réactivité des vecteurs aériens.

Nos sources nous signalent que plusieurs autres opérations sont en cours dans de nombreuses localités.

Les égarés qui désirent sauver leurs vies, sont invités à déposer les armes et à joindre le Centre national d’appels par appel au 199 et par WhatsApp aux numéros +226 71 20 33 33 et +226 68 24 44 44.

Agence d’information du Burkina

NB: photo d’archive et d’illustration

CAN U17: « nous sommes prêts pour aller chercher la victoire devant le Nigéria » coach des Etalons cadets

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CAN U17: « nous sommes prêts pour aller chercher la victoire devant le Nigéria » coach des Etalons cadets

Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB)– L’entraineur des Etalons cadets Brahima Traoré a déclaré mercredi à Alger (Algérie) que son équipe est prête pour la victoire demain contre les cadets nigérians qu’elle affronte en quart de finale de la CAN U17 au stade Nelson Mandela d’Alger, a annoncé la Fédération burkinabè de football.

« Nous sommes fin prêts pour aller chercher la victoire devant le Nigeria », a déclaré l’entraineur des Etalons cadets Brahima Traoré, confiant face aux jeunes Super Eagles du Nigeria.

Ça sera le remake de la finale de l’UFOA-B en juin dernier entre les deux équipes et pour le technicien burkinabè, « nous allons aborder ce match avec sérénité. Nous mettons dans l’esprit des enfants que c’est un match à  gagner. Le premier objectif que nous nous sommes fixés est devant nous, c’est-à-dire franchir l’étape des 1/4 de finale, synonymie de qualification pour la Coupe du monde. Pour franchir cette étape, il faut battre le Nigeria », a déclaré l’entraineur des Etalons cadets Brahima Traoré.

Il poursuit que « les enfants en sont conscients et ils en ont fait la promesse au peuple burkinabè. Seules la combativité et l’abnégation pourront nous aider à obtenir le résultat escompté ».

Le message du technicien burkinabè est donc clair envers ses joueurs : « se mettre au sérieux durant tout le match, éviter les erreurs commises devant le Mali et le Cameroun. Nous sommes conscients qu’il y a trop de pertes de ballons, nous pêchons au niveau de la finition ».

Le maître à penser de l’équipe burkinabè mentionne que « même si nous avons marqué 2 buts face au Cameroun, il y a à retenir également que nous avons raté beaucoup d’occasions de but. Le meilleur plan sera de marquer le premier but pour éviter de courir derrière le score tout le temps ».

Il promet des réglages et un discours franc devant les enfants avant la rencontre. Après cette étape toutes équipes qualifiées pour les demi-finales obtiendront leur ticket pour la coupe du monde. Le match Burkina Faso contre Nigéria est prévu pour se jouer demain 11 mai à 19h GMT.
Agence d’information du Burkina
AS/ak

Komondjari : Les populations de Tankoualou participent à l’effort de paix avec 265 000FCFA

Komondjari : Les populations de Tankoualou participent à l’effort de paix avec 265 000FCFA

Gayeri, 10 mai 2023(AIB)-La population du village de Tankoualou dans la commune de Foutouri, province de la Komondjari, a remis ce mercredi, un chèque de 265 000 FCFA pour l’effort de paix.

Ce matin du mercredi 10 mai 2023, la population du village de Tankoualou dans la commune de Foutouri a manifesté sa solidarité à l’effort de paix en remettant un chèque d’une valeur de deux-cent-soixante-cinq (265 000) francs aux autorités communale et provinciale.

L’information a été donnée par Moumouni Sinaré, Président de la Délégation Spéciale de Foutouri.

En rappel, le village de Tankoualou est sous blocus terroristes depuis 2019.

Agence d’information du Burkina

Le président syrien Bachar al-Assad invité au prochain sommet arabe en Arabie saoudite

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Le président syrien Bachar al-Assad invité au prochain sommet arabe en Arabie saoudite

 

 DAMAS, 10 mai 2023  – Le président syrien Bachar al-Assad a été invité mercredi par l’Arabie saoudite au prochain sommet arabe, prévu le 19 mai dans le royaume, qui doit consacrer son retour parmi ses pairs arabes après plus de onze d’isolement.

 

Cette invitation intervient après la réintégration dimanche de la Syrie au sein de la Ligue arabe, dont elle avait été exclue en 2011 pour sa répression du soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile.

 

Le chef de l’Etat « a reçu une invitation du roi Salmane » d’Arabie saoudite pour participer au sommet annuel qui se tient cette année à Jeddah (ouest du royaume), a annoncé la présidence syrienne dans un communiqué.

 

« La tenue de ce prochain sommet en Arabie saoudite renforcera l’action arabe commune », a déclaré le président syrien.

 

L’invitation a été transmise par l’ambassadeur d’Arabie saoudite en Jordanie, Nayef al-Soudairi, selon l’agence officielle saoudienne SPA.

 

Le chef de l’Etat syrien avait participé au sommet de la Ligue arabe qui s’est tenu en 2010 en Libye, avant d’être ostracisé par ses pairs.

 

En 2013, l’opposition anti-Assad avait même été invitée à occuper le siège de la Syrie lors d’un sommet de la Ligue arabe au Qatar, un des pays qui a soutenu les rebelles syriens.

 

Mais la Syrie a profité des récents bouleversements régionaux, notamment la réconciliation entre l’Arabie saoudite et l’Iran, grand rival du royaume saoudien et proche allié de Damas, pour revenir dans le giron arabe.

 

Elle a notamment bénéficié d’un élan de solidarité en février après un séisme qui a dévasté de vastes régions de la Syrie et de la Turquie.

 

– Lutte antidrogue –

Deux jours après le retour de la Syrie à la Ligue arabe, Ryad, poids lourd régional et chef de file des pays du Golfe, et Damas ont annoncé mardi la réouverture de leurs missions diplomatiques, après onze ans de rupture.

 

La Ligue arabe a souligné la nécessité d’un « rôle arabe de premier plan » pour parvenir à un règlement en Syrie, Damas misant sur une pleine normalisation avec les pays arabes, notamment les riches monarchies du Golfe, pour financer la coûteuse reconstruction du pays.

 

Parmi les principales préoccupations des pays arabes figure le problème du trafic de drogue, et notamment du captagon dont la Syrie est l’un des principaux exportateurs.

 

Une enquête de l’AFP en novembre avait révélé que le captagon avait fait de la Syrie un narco-Etat avec une industrie illégale de plus de 10 milliards de dollars, qui soutient le pouvoir de Bachar al-Assad, mais aussi plusieurs de ses adversaires.

 

Le 1er mai, des ministres arabes des Affaires étrangères réunis à Amman avaient fait état de la disposition de la Syrie à « renforcer la coopération » avec les pays voisins « affectés par le trafic de drogues et la contrebande à travers la frontière syrienne ».

 

Et dans ce qui a été interprété par les observateurs comme une concrétisation de cette coopération, une frappe aérienne a tué lundi un important narcotrafiquant et sa famille dans le sud de la Syrie, frontalier de la Jordanie.

 

– Réunion turco-syrienne –

Impliquant des acteurs régionaux et internationaux, la guerre en Syrie a fait environ un demi-million de morts. Près de la moitié des Syriens sont désormais des réfugiés ou des déplacés à l’intérieur de leur pays.

 

Des pans du territoire échappent encore au contrôle du gouvernement, notamment le nord-ouest, contrôlé par des formations soutenues par la Turquie.

 

Dans le contexte du réchauffement régional, la Turquie commence elle aussi à renouer avec le régime syrien.

 

Les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés mercredi en Russie, autre puissance très proche de Bachar al-Assad, pour la première fois depuis 2011.

 

Ils se sont mis d’accord pour élaborer une feuille de route visant à normaliser les relations entre Damas et Ankara, selon la diplomatie russe.

 

Ce document doit, selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, permettre à Damas et Ankara de « fixer clairement leurs positions sur les sujets prioritaires pour eux » pour pouvoir « rétablir le contrôle du gouvernement syrien sur l’ensemble du territoire (..) » et assurer la sécurité de la frontière avec la Turquie.

 

Ankara présente cette réunion entre ministres des Affaires étrangères comme un préalable à un sommet entre les présidents Recep Tayyip Erdogan et Assad, qui a conditionné une telle rencontre au retrait des troupes turques du nord de la Syrie.

Avec l’AFP

Le secrétaire général de la province du Ioba salue l’engagement des Forces combattantes                     

Le secrétaire général de la province du Ioba salue l’engagement des Forces combattantes                     

Dano, 09 mai 2023(AIB)- Le secrétaire général du Ioba, André Lankoandé, lundi, au cours de la cérémonie de la montée mensuelle des couleurs, a salué l’engagement et la détermination des FDS et les VDP dans la sécurisation du territoire.

La Fondation Dreyer a reçu les membres des corps constitués de la province du Ioba pour la montée mensuelle des couleurs, le 8 mai 2023.

Selon le secrétaire général de la province du Ioba, André Lankoandé, ce choix est une marque de reconnaissance à toutes les structures et organisations non gouvernementales qui accompagnent le gouvernement dans la mise en œuvre des politiques de développement dans le Ioba.

En l’absence de la haut-commissaire, M. Lankoandé a présidé la cérémonie en présence du Directeur exécutif de la fondation Dreyer Dr Laurent Sedego , des membres des membres des corps constitués , des Forces de défense et de sécurité(FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie(VDP).

À l’issue du cérémonial militaire, André Lankoandé a rassuré que toutes les activités dans les différents services publics se déroulent bien jusqu’au dernier village faisant frontière avec la province du Tuy, selon les rapports trimestriels compilés par le haut-commissariat.

Il a expliqué que quelques difficultés existent mais grâce à l’abnégation de chacun, tout va bien même dans certaines communes où l’on a rencontré des soucis sécuritaires.

Toutes les écoles sont ouvertes et fonctionnelles, a-t-il indiqué.

C’est pourquoi, il a invité toute la population, l’ensemble des corps constitués, les FDS et les VDP à garder cet élan pour maintenir la province du Ioba hors des menaces terroristes et à répondre à l’appel du chef de l’Etat à être résilient.

«Cela va nous permettre de montrer à ceux qui pensent que le Burkina Faso va courber que ça ne sera pas possible» a-t-il poursuivi.

Il a salué l’engagement et la détermination des FDS et des VDP qui continuent de mener un excellent travail de sécurisation.

M. Lankoandé a par ailleurs informé les participants du bon déroulement des épreuves sportives des examens scolaires.

Agence d’information du Burkina

Souleymane ZOURE

AIB/Dano

Le Royaume du Maroc abrite ce mardi 09 mai 2023 les travaux de la Conférence Ministérielle Africaine de la Jeunesse, en présence de Ministres Africains de la Jeunesse

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Le Royaume du Maroc abrite ce mardi 09 mai 2023 les travaux de la Conférence Ministérielle Africaine de la Jeunesse, en présence de Ministres Africains de la Jeunesse

Ouagadougou, 10 mai 2023 (AIB) – Conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le glorifie visant le renforcement de la coopération entre le Royaume du Maroc et les pays africains frères afin de favoriser l’émergence de la jeunesse africaine, cette conférence organisée par le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la communication a pour objectif majeur de renforcer et consolider les efforts d’autonomisation des jeunes africains en favorisant une participation significative de cette catégorie dans la conduite de l’agenda de développement social, économique et politique de l’Afrique.

Lors de son allocution à l’occasion, Monsieur Mohamed Mehdi BENSAID, Ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a mis en avant les efforts déployés par le Royaume du Maroc pour la mise en œuvre de la charte africaine de la Jeunesse, tout en réitérant l’engagement du Royaume quant au renforcement de la coopération Sud-Sud inscrite au centre de la politique étrangère du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi MOHAMMED VI.

Photo de famille des participants

Monsieur le Ministre a mis l’accent par la même occasion, sur la nécessité de la reconsolidation de la place l’Union Panafricaine de la Jeunesse dans les instances continentales de prise de décision, afin de porter la voix de la jeunesse africaine et apporter des solutions réelles aux problématiques de la jeunesse africaine.

De son côté, Monsieur Moumouni Dialla, Président de l’Union Panafricaine de la Jeunesse a exprimé sa profonde gratitude à Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu Le Glorifie, quant à l’accueil chaleureux dont les délégations participantes qui leur a été réservé et aux conditions de séjour et de travail qui leur ont été offertes, tout en rendant hommage au Souverain pour son leadership en faveur de la jeunesse africaine et en soulignant l’importance des chantiers initiés en vue de prendre en charge les attentes de la jeunesse africaine.

Les participants lors des travaux

Monsieur le Président de l’UPJ a également rappelé l’importance de la ratification de la Charte africaine de la jeunesse qui vise à protéger les jeunes contre la discrimination et leur garantit la liberté de circulation, de parole, d’association, de religion, de propriété et autres droits humains, tout en s’engageant à promouvoir leur participation dans la société.

Mettant en avant l’importance de l’Union Panafricaine de la Jeunesse en tant qu’instance continentale plaidant en faveur de la mise en place de politiques publiques judicieuses en faveur de la jeunesse africaine, les Ministres africains participants à cette conférence ministérielle ainsi que les chefs de délégation ont souligné la nécessité de préserver cette institution et de valoriser davantage sa contribution à la prise de décision à l’échelle continentale.

Aussi, les représentants des délégations participantes ont exprimé leurs remerciements et gratitude à sa Majesté le Roi MOHAMMED VI quant à son engagement royal sans faille en faveur de la promotion des conditions de la jeunesse africaine.

A noter que cette conférence ministérielle connait la participation de 100 jeunes leaders, représentants des Conseils nationaux de la jeunesse, de la société civile et des plateformes africaines de la jeunesse.
Agence d’information du Burkina
Source : TL/

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