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Ukraine: situation « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporijjia (AIEA)

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Ukraine: situation « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporijjia (AIEA)

 

 ENERGODAR (Ukraine), 15 juin 2023- Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a estimé jeudi lors d’une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine que la situation y était « grave » depuis la destruction d’un barrage, mais en cours de « stabilisation ».

« On peut observer d’un côté que la situation est grave, les conséquences sont là et elles sont réelles », a déclaré Rafael Grossi aux journalistes. « Parallèlement, des mesures sont prises pour stabiliser la situation », a-t-il ajouté, sans préciser quelles étaient ces mesures.

La visite de Rafael Grossi à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, visait notamment à déterminer si cette installation a été mise en danger par la destruction du barrage de Kakhovka sur le Dniepr, dont l’eau était utilisée pour refroidir les six réacteurs.

  1. Grossi a affirmé que la centrale disposait de « suffisamment d’eau ». Mardi, le chef de l’AIEA avait déjà estimé qu’il n’y avait pas de « danger immédiat » pour la centrale, occupée par les forces russes depuis 2022.

« J’ai pu voir le bassin de refroidissement (…) les portes d’irrigation, les canaux qui constituent le système indispensable au refroidissement » de la centrale, a-t-il encore précisé jeudi.

« Il était très important que je puisse avoir ma propre évaluation de la situation avec mes experts », a déclaré M. Grossi, qui effectuait sa troisième visite à la centrale de Zaporijjia depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022.

Selon un reporter de l’AFP, M. Grossi est resté plus de trois heures sur place. Il est arrivé à bord d’un véhicule tout-terrain escorté par des véhicules blindés.

La centrale de Zaporijjia a été visée à de multiples reprises par des bombardements dont s’accusent Moscou et Kiev et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, soulevant des inquiétudes quant à sa sécurité.

L’AIEA dispose en permanence d’une équipe d’experts sur place.

La situation sécuritaire reste toutefois difficile et la visite de M. Grossi, initialement prévue mercredi, a dû être reportée d’un jour. Ce déplacement était d’autant plus compliqué que le chef de l’AIEA devait traverser la ligne de contact entre forces ukrainiennes et russes pour se rendre à la centrale.

« Planifier la mission, obtenir les accords nécessaires pour venir ici, c’était extrêmement difficile. Je n’étais pas sûr de pouvoir venir inspecter la centrale jusqu’à il y a quelques heures », a indiqué M. Grossi aux journalistes.

« Bien entendu, cela est le résultat des tensions accrues sur le terrain. Mais comme je l’ai toujours dit, l’AIEA ne s’en ira pas, l’AIEA va rester ici », a-t-il ajouté.

Avec l’AFP

BEPC-2023/Noumbiel : 341 candidats admis soit 56,27% de taux de succès

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultat-Définitif

BEPC-2023/Noumbiel : 341 candidats admis soit 56,27% de taux de succès

Batié, (AIB)-La province du Noumbiel dans la région du Sud-ouest a réalisé mercredi, un taux de succès de 56,27% soit 341 candidats admis à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Les résultats définitifs du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session de 2023 sont désormais connus ce mercredi 14 juin 2023 à Batié, chef-lieu de la province du Noumbiel.

341 candidats admis soit 56,27%, a réalisé la province du Noumbiel sur 606 candidats qui ont pris part à l’examen du BEPC.

Agence d’information du Burkina

HO/ho/ata

BEPC-2023/Gnagna : 550 candidats admis soit 30,88% de taux de réussite

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultat-Définitif

BEPC-2023/Gnagna : 550 candidats admis soit 30,88% de taux de réussite

Bogandé, (AIB)–La province de la Gnagna dans la région de l’Est a enregistré mercredi, 550 admis soit 30% de taux de réussite à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Sur un effectif total de 1858 candidats inscrits, la province de la Gnagna dans la région de l’Est a cumulé, les résultats du premier et du second tour de l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023, 550 candidats admis soit 282 garçons et 268 filles.

Rappelons que la province a reculé d’1 point soit 30,88 % en 2023 contre 31,89% en 2022.

La session ordinaire du BEPC a débuté le 1 juin et a pris fin le 14 juin 2023.

Agence d’information du Burkina

YT/ho/ata

Burkina : Conférence, corruption et concours au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Conférence, corruption et concours au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens de ce jour traitent de la conférence parlementaire sur le dialogue confessionnel, de la corruption et du concours pont vers le chinois.

Le quotidien privé L’Expresse du Faso édité à Bobo Dioulasso titre à sa Une : «  concours pont vers le chinois : Marguerite Nikyema défendra les couleurs du Burkina en Chine ».

Le journal informe que les phases éliminatoires de la 22ème édition du concours pont vers le chinois s’est déroulée le mardi 13 juin à Ouagadougou et Marguerite Nikyema est la lauréate au Burkina Faso.

Selon le quotidien privé Le Pays, Marguerite Nikyema a reçu un chèque de 200 000 F CFA, plus une attestation et des bouquins.

Pour le doyen des quotidiens privé L’Observateur Paalga, le pont vers le chinois est un concours linguistique organisé par la république populaire de Chine par l’entremise de ses ambassades présentes dans les pays alliés.

Il met en compétition des candidats qui s’affrontent dans plusieurs disciplines en vue de choisir le/la meilleur (e) qui prendra part à la grande finale au pays de Xi Jinping.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa Une : « Tracasseries routières : Allô ! Ici le 1020, nous recevons vos dénonciations ».

Le journal relate qu’il a été donné de constater que malgré les multiples rappels à l’ordre et les campagnes de sensibilisation, les tracasseries routières de tout ordre persistent sur les axes routiers du Burkina Faso avec pour corollaires, l’accroissement de la corruption et des pratiques illicites assimilées.

Sur le même sujet, le journal bobolais, L’Express du Faso affiche à sa manchette : « Rackets sur les routes : Dénoncez tout cas de tracasserie ou d’acte de corruption ».

Le journal indique qu’il est porté à la connaissance de l’opinion publique que des contrôles seront régulièrement effectués sur toute l’étendue du territoire national par les structures habilitées de l’Etat, pour démasquer les personnes qui se livrent à de telles pratiques.

Le quotidien privé Le Pays ajoute que le gouvernement invite les populations et les Forces de défense et de sécurité (FDS) à dénoncer tout cas de tracasserie ou d’acte de corruption dont elles viendraient à être les témoins ou victimes en appelant au numéro vert 1020.

Sous un autre volet, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Conférence parlementaire sur le dialogue confessionnel : Le Burkina Faso prône une coexistence harmonieuse ».

Le journal renseigne que c’est la grande salle du palais des congrès de Marrakech qui a accueilli la séance inaugurale de cette conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel qui réunit une cinquantaine de délégations dont celle du Burkina Faso, conduite par le chef du parlement le Dr Ousmane Bougouma.

Selon le journal, cette conférence internationale autour du thème global : «  Dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun » donnera l’occasion aux dirigeants politiques et religieux, aux experts internationaux et aux organisations internationales, de partager les bonnes pratiques et de faire le point sur les différentes initiatives.

Agence d’information du Burkina

LM-MAO/wis 

Burkina : «Plusieurs femmes ont refusé de faire leur entrée dans le gouvernement», Premier ministre

Burkina : «Plusieurs femmes ont refusé de faire leur entrée dans le gouvernement», Premier ministre

Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla affirmé mercredi, que plusieurs femmes ont refusé de rentrer dans son gouvernement, exhortant la gente féminine à inculquer l’esprit de combat aux filles, dès leur bas-âge, a appris l’AIB.

«Pour la formation du gouvernement, j’ai consulté de nombreuses femmes. Plusieurs ont refusé de faire leur entrée», a déclaré mercredi, le Premier ministre   burkinabè Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, lors d’une rencontre dans ses bureaux, avec des associations féminines conduites par la ministre en charge de la Femme, Nandy Somé/Diallo.

Le gouvernement de Me Kyelem formé en novembre 2022, compte maintenant 25 membres dont cinq femmes aux postes des Affaires étrangères, de la Justice, de la Transition digitale, de la Femme et du Budget.

Mme Somé a dit avoir fait la même expérience puisque  de nombreuses femmes qu’elle a consultées pour des nominations de directrices régionales et provinciales, «ont refusé d’assumer ces postes de responsabilité».

Notons que les propos des deux autorités ont été rapportés par le service de communication de la Primature, mercredi soir.

Le chef de l’exécutif a invité les femmes à identifier elles-mêmes les obstacles à leur émancipation,  à les étudier et voir comment les briser.

«C’est une lutte personnelle et perpétuelle. Il faut que les femmes trouvent les moyens de se libérer elles-mêmes. Personne ne viendra vous libérer si ce n’est vous-mêmes», a estimé le Premier ministre.

D’après lui, le gouvernement est disposé à les accompagner dans ce sens, car, «on ne cherche que des femmes compétentes à promouvoir».

«Tout le monde sait que les femmes se battent, mais c’est seulement au niveau de la base. Vers le sommet, elles ne se battent pas réellement. Ce qui intéresse les femmes instruites, c’est faire carrière et elles veulent que les choses changent brusquement», a dit le Premier ministre.

Me Apollinaire Kyelem de Tambèla a invité la gente féminine à inculquer la notion de combat aux filles, dès leur bas-âge et a exhorté les filles à militer dans les associations pour se préparer à assumer leur leadership.

Au cours des échanges, Nandy Somé a au nom des associations féminines, félicité les Forces combattantes et le gouvernement de la Transition, pour les efforts qui sont faits pour la reconquête du territoire, le retour des PDI et de l’administration dans bon nombre de localités.

La ministre a également salué la tenue, malgré le contexte sécuritaire difficile, de grands évènements comme la SNC, le FESPACO, le SIAO, etc.

Elle a assuré que les femmes restent engagées, aux côtés des autorités de la Transition, par toutes les actions qu’elles mènent sur le terrain pour que le Burkina Faso retrouve la paix et la quiétude.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le citoyen c’est celui qui est utile à sa communauté et à son Etat (Dr Fatié Ouattara)

Burkina-Education-Paix-Citoyenneté-Intégrité

Burkina : Le citoyen c’est celui qui est utile à sa communauté et à son Etat (Dr Fatié Ouattara)

Ouagadougou, 13 juin 2024 (AIB)-« Le citoyen c’est celui qui fait quelque chose pour être utile à lui-même, à sa famille, à  sa communauté et à l’Etat », a souligné le mardi 13 juin 2023, le philosophe Dr Fatié Ouattara au cours d’une conférence publique organisée par la Fédération burkinabé des Associations, Centre et Clubs UNESCO (FBACU).

Selon le maitre de conférence de philosophie de l’éducation, Dr Fatié Ouattara, « il ne suffit pas de naître sur un territoire donné et se dire que nous sommes pleinement citoyens, même la nationalité par le lien du mariage ne suffit pas ».

De son avis, « le citoyen, c’est celui-là qui fait quelque chose pour être utile à lui-même, à sa famille, à  sa communauté et à l’Etat. Le citoyen, c’est celui qui vaut par ce qu’il fait ».

M. Ouattara s’exprimait le mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou au cours d’une conférence publique organisée par la Fédération burkinabé des Associations, Centres et Clubs UNESCO (FBACU). La conférence était placée sous le thème : « Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l’intégrité ».

Il a exhorté les Burkinabè à réinvestir dans l’éducation pour permettre aux fils et filles du Burkina Faso de connaitre davantage, dès leur bas âge, les valeurs de paix, de citoyenneté, d’égalité, de justice, de liberté et de tolérance.

«  La nation peut sans doute faillir mais elle prime toujours sur l’intérêt individuel. Malgré les difficultés, nous devons nous mettre ensemble comme un seul homme pour mener tous les combats» a-t-il souhaité.

Pour le secrétaire général de la commission national burkinabè pour les amis de l’UNESCO, Vincent Sedgo, « si tous les burkinabè avaient une claire compréhension de ces concepts et de leur contenus, les problèmes que nous rencontrons, nous les éviterons a plus de 90% ».

Pour lui, la méconnaissance de la question de la citoyenneté est au cœur  des problèmes du pays.

Il a rappelé que sa structure vise à contribuer à l’avènement de la paix  en instaurant des dialogues entre les hommes à travers la culture, la science, l’éducation, la communication et l’information.

« Nous travaillons avec la jeunesse au niveau des clubs UNESCO, principalement les scolaires et les universitaires et nous pensons qu’en mettant l’accent sur la jeunesse en les sensibilisant, en leur donnant des outils de citoyenneté, d’intégrité, ces valeurs peuvent les aider à s’accepter, à vivre ensemble, à accepter les différentes composantes de notre société », a conclu pour sa part, le président de la fédération burkinabé des associations, centres et clubs pour l’UNESCO Augustin  Bouda.

Agence d’information du Burkina

LM-FT/wis

Namentenga/CAP-BEP session 2023 : 80,98% de taux de succès 

Burkina-Résultats-CAP-BEP

Namentenga/CAP-BEP session 2023 : 80,98% de taux de succès 

Boulsa, le 12 juin 2023 (AIB)- Le jury N°2 abritant les filières techniques a livré son verdict le 11 juin 2023. Sur 147 candidats inscrits, 142 candidats ont composé dans les filières techniques au certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et au brevet d’études professionnelles (BEP) et 115 ont réussi à leurs examens, soit un taux provincial de 80,98%.

Au CAP, trois spécialités ont enregistré un taux de succès de 100%. Il s’agit de la filière génie civil du CAP maçonnerie /construction et du CAP construction métallique et dans la filière génie électrique du CAP monteur-électricien

Au niveau du BEP dans la filière génie civil, 30 candidats sur 35 en maçonnerie ont réussi à leur examen, soit 81,08% de taux de succès. En structure métallique, ce sont 16 candidats sur 22 qui ont réussi, soit 69,56%.

Dans la filière génie électrique option électrotechnique, 31 candidats sur 41 ont tiré leur épingle du jeu soit un taux de succès de 75,61%. En BEP administration commerciale comptable (ACC), 12candidats sur 18 ont été déclarés admis, soit 66, 67% de taux de succès.

Selon le directeur provincial des enseignements post primaires et secondaires, Abdoulaye Yarbanga, hormis la difficulté liée à la gestion du logiciel, tout s’est bien passé.

M. Yarbanga a remercié tous ceux qui ont contribué au bon déroulement des examens. Il a souhaité bonne suite aux heureux candidats.

Agence d’information du Burkina

JBD/dnk/ata

Bazèga/BEPC 2023 : 38,82% de taux de succès

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Bazèga/BEPC 2023 : 38,82% de taux de succès 

Kombissiri, 14 juin 2023 (AIB)-Les résultats de l’ensemble des jurys de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) dans la province du Bazèga font état d’un taux de succès de 38,82%.

À l’issue du premier et du second tour de l’examen du BEPC session de 2023 dans la province du Bazèga, sur 3346 candidats ayant effectivement pris part, 1299 candidats sont déclarés admis, soit un taux de succès de 38,82%. Au premier tour, ils étaient 868 candidats admis et 431 au second tour.

En ce qui concerne l’examen du CAP option électromécanique, l’ensemble des 23 candidats présentés sont tous déclarés admis, soit un taux de 100% de réussite. Au niveau du BEP option électrotechnique et maintenance des véhicules automobiles, le taux de succès est de 65,79% avec 25 admis sur les 38 candidats.

Le taux de succès de la présente session du BEPC est en légère baisse par rapport aux résultats de l’année dernière qui étaient de 42,96%.

Agence d’information du Burkina

Ganzourgou/BEPC 2023 : 41, 32% de taux de succès

Burkina-BEPC-Résultats

Ganzourgou/BEPC 2023 : 41, 32% de taux de succès

Zorgho, (AIB)- Les résultats définitifs du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) sont tombés le 14 juin au Ganzourgou. La province engrange un taux de succès de 41, 32%.

Avec un effectif de 2853 candidats dont 980 garçons et 1873 filles ayant composé pour cette session, la province du Ganzourgou s’en sort avec un taux de réussite de 41,32%.

Sur 1295 candidats qui ont composé les épreuves du second tour, 375 dont 145 garçons et 230 filles sont déclarés admis, soit un taux de succès de 28,95%.

Ces lauréats viennent s’ajouter aux 804 autres qui étaient admis au premier tour donnant ainsi un total définitif de 1179 admis dans la province.

Sur l’ensemble des 12 jurys de la province, le jury 1 de Boudry a fait le meilleur taux soit 52,11%. Il est suivi par le jury 3 de Zorgho avec 51,52% puis le jury 1 de Zorgho avec 48,95%.

Agence d’information du Burkina

MS/dnk

Boulkiemdé/ Mairie de Koudougou: Inauguration d’un nouveau bâtiment d’une valeur de 119 millions de FCFA, devant abriter les services de l’État civil 

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Boulkiemdé/ Mairie de Koudougou: Inauguration d’un nouveau bâtiment d’une valeur de 119 millions de FCFA, devant abriter les services de l’État civil 

Koudougou, (AIB)- Les services de l’État civil et du recensement aménagent dans de nouveaux locaux. L’inauguration de l’infrastructure est intervenue le 13 juin 2023 en présence de plusieurs de personnalités.

 

Le nouvel édifice du service de l’État civil et du recensement de la mairie de Koudougou est un grand bâtiment compartimenté en plusieurs bureaux.

D’un coût global de 119 millions de FCFA, l’infrastructure a été réalisée sur fonds propres de la commune à hauteur de 24 millions auxquels s’ajoutent 45 millions du programme d’appui aux collectivités territoriales (PACT) et de 50 millions du Fonds minier.

Le président de la délégation spéciale de la commune, Jonas Mané, a remercié les différents partenaires qui ont toujours accompagné les actions de développement de la commune.

M. Mané a également félicité les contribuables pour les efforts qu’ils consentent afin de rendre possibles les investissements.

Il les a, en outre, appelés au civisme fiscal pour un développement conséquent de la commune.

A l’en croire, tout sera mis en œuvre pour numériser l’ensemble des archives de l’État civil et du tribunal départemental, pour une meilleure conservation et une facilité de recherches.

Le secrétaire général de la région, Séverin Somé, a exhorté les agents de la mairie à rendre un service de qualité aux usagers.

Le président de la délégation consulaire régionale du Centre-Ouest, Issa Semdé, a appelé la population à prendre soin du joyau.

Les autorités régionales ont profité de l’occasion pour lancer un appel à la population à s’investir pleinement pour le retour de la paix au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina: des terroristes neutralisés à Kompienga et à Retkoulga

Burkina: des terroristes neutralisés à Kompienga et à Retkoulga

Ouagadougou, 14 juin 2023(AIB)-Les Forces combattantes ont tué des terroristes et récupéré du matériel, ce mercredi matin, lors d’un assaut repoussé contre la ville de Kompienga (Est), a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires qui mentionnent une autre défaite des terroristes à Retkoulga dans le Centre-nord.

Dans la matinée du mercredi 14 juin 2023, un groupe armé terroriste, fort d’une centaine de membres, a lancé une attaque contre la ville de Kompienga.

Mais grâce à la détermination des FDS et des VDP, les ennemis ont subi une raclée.

En effet, la combativité des Forces amies a permis de neutraliser des dizaines de terroristes dont la majorité des dépouilles ont été emportées par leurs compères.

Les boys ont aussi récupéré du matériel auprès des agresseurs.

Dans la zone du Centre-nord, plus précisément dans la localité de Retkoulga, les radars des services de renseignements ont repéré une bande de terroristes en mouvement sur une quarantaine de motos et de tricycles.

Entre-temps, les malfaiteurs ont fait une pause au niveau d’un hangar et d’un bâtiment pour se reposer. Ils y seront exterminés par des frappes de l’armée burkinabè, menées avec discrétion et efficacité.

Les opérations se poursuivent sur tous les fronts pour reconquérir l’intégralité du territoire et restaurer la paix, indiquent les sources de l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Hauts-Bassins/Montée des couleurs : Le SGR appelle la population à adhésion de l’actionnariat populaire

 

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Hauts-Bassins/Montée des couleurs : Le SGR appelle la population à adhésion de l’actionnariat populaire

Ouagadougou, 14 juin 2023 (AIB)- Le Secrétaire général de la région du Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou, a appelé mardi la population de la région a adhéré à l’actionnariat populaire lancé par le président de la transition, Ibrahim Traoré.

Le secrétaire général de la région des Hauts-Bassins, Mariam Konaté/Gnanou a indiqué que les autorités de la transition veulent bâtir le développement du pays sur les ressources endogènes.

Pour elle, « cette volonté s’est matérialisée par le lancement de l’actionnariat populaire par le président de la transition, le lundi 12 juin 2023. J’ invité les populations des Hauts-Bassins à répondre à l’appel du chef de l’Etat, en souscrivant massivement à cette initiative de création d’entreprises et d’emplois », a appelé Mme Konaté.

La secrétaire générale régionale lançait cet appel à Bobo-Dioulasso au cours de la cérémonie mensuelle de la montée des couleurs nationale dans la région des Hauts-Bassins.

Au cours de cette cérémonie de la montée des couleurs, l’ensemble des corps constitués des Hauts-Bassin et les chefs traditionnelles étaient présents.

A l’unisson, ils ont tous chanté l’hymne national « Le Dytaniè » et ont magnifié le drapeau national, qui est le symbole de l’unité nationale et d’appartenance à la Nation Burkinabè.

Le Secrétaire général de la région du Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou a saisi l’occasion pour reconnaitre et saluer les efforts consentis par les agents des eaux et forêts et l’ensemble du personnel de la direction régionale en charge de l’environnement.

Pour elle, C’est un corps paramilitaire qui, en plus de sa mission première, contribue énormément à la sécurisation de nos villes et campagnes et par ricochet, au développement du monde rural », a-t-elle affirmé.

A cette occasion, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, en séjour dans la région s’est invité à cette cérémonie.

Agence d’information du Burkina

BJ-MT/ ba

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le ministre de la culture traduit sa reconnaissance au parrain de la SNC 

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Burkina : Le ministre de la culture traduit sa reconnaissance au parrain de la SNC 

Bobo Dioulasso, 14 juin 2023 (AIB)- Le ministre en charge de la culture Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo, a rendu ce mardi, une visite de courtoisie au président de la délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Al-Hassane Siénou par ailleurs parrain de la 20é édition de la semaine nationale de la culture (SNC), pour lui traduire sa reconnaissance.

« C’est un agréable devoir pour moi de revenir sur mes pas après la bonne tenue de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) pour dire merci au parrain qui a accepté assurer la paternité de cet évènement culturel, tenu dans un contexte très difficile » a indiqué le ministre de la culture des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emanuel Ouédraogo.

Ce succès est à mettre à l’actif du parrain qui s’est impliqué à accompagner le ministère à réussir le pari de l’organisation et « nous devons ce succès à votre implication, votre leadership, et votre engagement », a-t-il ajouté

Rimtalba Jean Emanuel a ajouté que les témoignages et l’engouement pendant l’évènement ont laissé entendre que de l’histoire de cette biennale de la culture, la SNC n’a jamais connu un tel succès, malgré le contexte particulier dans lequel elle se tenait.

Pour sa part, le parrain de la 20e édition de la SNC, Al-Hassane Siénou a fait savoir que « même les évènements politiques n’ont pas encore réussi à drainer un tel monde à Bobo-Dioulasso. Preuve que les acteurs culturels et les populations attendaient cette édition de la biennale de la culture reportée à plusieurs reprises ».

M. Siénou a réaffirmé sa disponibilité à toujours accompagner les évènements culturels.

En rappel la semaine nationale de la culture (SNC) s’est tenue du 29 avril au 6 mai 2023 sous le thème « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale».

Agence d’information du Burkina

KF/LM/DNK

 

 

 

Développement durable : Le 7e SIAEL innove pour mieux magnifier les acteurs du monde rural

Développement durable : Le 7e SIAEL innove pour mieux magnifier les acteurs du monde rural

Ouagadougou, 14 juin 2023(AIB)-Les organisateurs de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Elevage (SIAEL), prévue en février 2024, ont exhorté les plus autorités du Burkina Faso et les bonnes volontés, à accompagner leur initiative qui vise à mettre en exergue, les braves femmes et hommes qui nourrissent le pays, malgré un contexte sécuritaire très difficile.

 A huit mois de la tenue de la 7e édition du Salon International de l’Agriculture de l’Environnement, de l’Elevage (SIAEL), ses promoteurs, regroupés au sein de l’Association pour le Développement du Monde Rural (ADMR), ont organisé le 09 juin 2023 à Komsilga, un atelier d’échanges avec les acteurs du monde rural.

L’objectif principal de cette rencontre était de porter à la connaissance des participants, les innovations majeures apportées au Salon.

Cette réunion est le point de départ du lancement par l’ADMR, de six ateliers dans les six communes rurales de la région du Centre, avec le soutien du Fonds National pour la Finance Inclusive (FONAFI).

Il a été marqué par deux communications. La première communication a porté sur « les défis et les opportunités du 7e SIAEL ».

La seconde a consisté à présenter le Fonds National pour la Finance Inclusive (FONAFI), comme «une opportunité aux problèmes financiers des acteurs du monde rural ».

Dans son discours, le Secrétaire Exécutif de l’ADMR, Jean Victor OUEDRAOGO, a salué la résilience des acteurs du monde rural qui continuent de mener leurs activités dans leurs secteurs respectifs (agriculture, environnement, élevage), malgré la crise sécuritaire qui secoue notre pays.

«Depuis le début de cette crise, beaucoup d’entre vous ont dû abandonner leurs champs, leurs forêts ainsi que les zones réservées à l’élevage. Pourtant, nous savons tous que l’économie de notre pays repose principalement sur ces trois secteurs que sont l’agriculture, l’environnement et l’élevage», a-t-il expliqué.

Il a également dit avoir accueilli avec une joie immense, l’initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024, annoncée en Conseil des ministres, le 31 mai 2023.

Jean-Victor OUEDRAOGO a invité tous les acteurs du monde rural, à soutenir la réalisation de cette décision importante du Président du Faso, qui vise non seulement à combler le déficit agricole créé par la crise, mais aussi à favoriser l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire par le Burkina Faso.

Pour le Secrétaire exécutif de l’ADMR, les acteurs du monde rural, à l’image de ceux de plusieurs domaines, doivent être aussi célébrés à leur juste valeur.

De son avis, si des millions de francs CFA peuvent être distribués gracieusement chaque année pour récompenser les lauréates des élections Miss dans notre pays, il doit en être de même pour ceux qui se battent pour nourrir la population et préserver notre environnement.

C’est pourquoi, il a lancé un appel solennel aux autorités de la Transition, en particulier le Chef de l’Etat le Capitaine Ibrahim Traoré, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyelem  de TAMBELA, le président de l’ALT Dr Ousmane Bougma et les ministères sectoriels, les ONGs et Associations internationales de Développement, les partenaires techniques et financiers du Burkina, à appuyer cette initiative lancée par l’ADMR, un regroupement de 64 associations et coopératives.

En ce qui concerne les innovations apportées à la 7e édition du SIAEL, M. OUEDRAOGO a révélé que la première est relative au changement de dénomination de l’événement qui s’appelait jusqu’à la 6e édition Foire Internationale agro-sylvo-pastorale de Komsilga (FIKOM).

Ce changement permet entre autres, de prendre en compte plusieurs secteurs comme l’Agriculture, l’Environnement et l’Elevage, d’accélérer le processus de professionnalisation des acteurs du monde rural, de mettre en valeur l’interdépendance et susciter la compétitivité entre les différents secteurs socio-professionnelle du monde rural et d’assurer plus d’engagement et de réussite aux jeunes et aux femmes dans les secteurs productifs.

Pour l’édition 2024 du SIAEL qui se tiendra à Komsilga, du 20 au 24 février 2024, d’autres innovations ont été introduites.  Il s’agit de l’institution d’un prix dénommé « kûuri d’or » qui signifie «daba» en français.

Le Kûuri d’or met en exergue, les efforts des acteurs du monde rural. Il permettra de décerner des trophées aux acteurs dans les trois secteurs que sont l’Agriculture, l’Environnement et l’Elevage. Une des innovations concerne également la création d’un prix de la diaspora.

Il a pour but, d’encourager les Burkinabè vivant à l’extérieur, surtout sa frange jeune, à investir dans le domaine agro-sylvo-pastoral. Le SIAEL 2024 connaîtra aussi la Nuit des récompenses des acteurs du monde rural, ainsi qu’une grande rue marchande qui va mobiliser plus de 400 exposants nationaux et internationaux durant une semaine.

Le président de la délégation Spéciale de Komsilga, monsieur Antarest Batiana a annoncé pour sa part, le soutien physique, matériel et financier de sa commune à la 7ème édition du SIAEL.

Il a invité les éleveurs, les agriculteurs, les protecteurs de l’environnement, les transformateurs et transformatrices de la Commune de Komsilga à s’impliquer et participer massivement au niveau des stands d’exposition et dans les différentes compétitions.

Agence d’information du Burkina

 MN-JO/ata

 

 

 

Sissili/Sécurité routière : Une association sensibilise la population sur la sécurité routière

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Sissili/Sécurité routière : Une association sensibilise la population sur la sécurité routière

Léo, (AIB)- Une association de deux clubs motards à savoir Motard club du Burkina et Wca a effectué le samedi 10 juin 2023 une sortie de sensibilisation sur la sécurité routière et le port du casque à Léo.

Deux clubs motards composés de 60 motoristes ont organisé samedi à Léo, une journée de sensibilisation sur la sécurité routière et le port du casque.

Le haut- commissaire de la province, Téwendé Isaac Sia, a salué les organisateurs pour « cette initiative louable qui contribue au respect du civisme mais aussi pour le choix porté sur la ville de Léo pour la tenue de cette activité ».

Les caravaniers ont aussi rendu une visite de courtoisie à sa majesté le chef de canton de Léo où ils ont reçu sa bénédiction.

Une remise symbolique de casques aux forces de défenses et de sécurités de Léo et un don de vivres et d’effets d’habillement aux personnes déplacées internes ont mis fin à la rencontre avec les autorités administratives et coutumières locales.

Pour le directeur du centre médico-chirurgical allemand de Léo, Dr Omar Ouédraogo, membre du club motard du Burkina, le port du casque doit être obligatoire parce qu’il permet de sauver des vies. « Nous faisons du respect du code de la route et du port du casque notre cheval de bataille », a-t-il indiqué

Agence d’information du Burkina

OAN/dnk/ata

Kossi : Les forces vives se concertent sur les réformes administratives et politiques

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Kossi : Des forces vives se concertent sur les réformes administratives et politiques

Nouna (AIB)- Les forces vives de la province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun ont échangé les 13 et 14 juin 2023 à Nouna, sur les projets de réformes administratives et politiques pour la promotion de la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Les forces vives de la province de la Kossi, dans la région de la Boucle du Mouhoun ont organisé les 13 et 14 juin 2023 à Nouna, une journée provinciale de concentrations sur les projets de réformes administratives et politiques pour la promotion de la bonne gouvernance.

Ces journées d’échanges ont été présidées par le représentant du haut-commissaire, le président de la délégation spéciale de la commune de Barani, Apollinaire Koné.

Ces réflexions de 48 h visent à informer l’ensemble de la population Burkinabè et recueillir leurs points de vue sur les réformes politiques envisagées par le gouvernement de la Transition.

Le Secrétaire général (SG) de la Mairie de Nouna, Harouna Zerbo, à travers une communication détaillée sur les réformes a éclairé la lanterne des participants.

A cet effet, des groupes d’échanges ont été constitués en fonction des spécificités des thématiques pour faire des propositions.

Le représentant du haut- commissaire, Apollinaire Koné a invité les participants à s’approprier du contenu des réformes politiques et administratives pour leur présence effective aux travaux.

Agence d’information du Burkina

AC/mao/no /ata

Entretien Poutine-Goïta sur la sécurité, l’économie et les céréales

MALI-RUSSIE-DIPLOMATIE-COUP-ARMÉE-CONFLIT-MARCHÉS-AGRICULTURE

Entretien Poutine-Goïta sur la sécurité, l’économie et les céréales

 

 DAKAR, 14 juin 2023 – Le président russe Vladimir Poutine et le chef de l’Etat malien, le colonel Assimi Goïta, se sont entretenus des relations sécuritaires et économiques entre les deux pays, ont rapporté leurs services mercredi.

Lors de cet entretien « à l’initiative de la partie malienne », les deux dirigeants ont accordé une « attention particulière » aux relations commerciales et économiques, dont la livraison de céréales, d’engrais et de carburant par la Russie au Mali, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Le président Goïta a, selon le Kremlin, « remercié Vladimir Poutine pour l’aide humanitaire apportée, ainsi que pour l’aide fournie pour assurer la sécurité, neutraliser la menace terroriste et stabiliser la situation » dans son pays, pauvre et enclavé et plongé depuis 2012 dans une profonde crise multiforme.

Le colonel Goïta  qui a pris le pouvoir  en août 2020 a rompu en 2022 l’ancienne alliance contre les djihadistes avec la France et se sont tournés militairement et politiquement vers la Russie.

« Très satisfait de mon entretien téléphonique avec @KremlinRussia_E Vladimir @Poutine », a écrit le colonel Goïta sur son compte officiel Twitter.

« Nous avons eu des échanges directs et sincères sur des sujets d’intérêt commun et sur notre volonté de renforcer nos relations diplomatiques, économiques et sécuritaires », a-t-il dit.

Avec l’AFP

Burkina: Efforts de paix, contenus médiatiques et questions sanitaires, au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Efforts de paix, contenus médiatiques et questions sanitaires, au menu des quotidiens

Ouagadougou, le 14 juin 2023 (AIB)- La presse burkinabè de ce mercredi évoque la remise du guide de gestion des contenus médiatique, les réponses aux questions sanitaires du ministre de la santé à l’Assemblée nationale et la contribution à l’effort de paix.

Le quotidien national Sidwaya sous le titre « Effort de paix : La FAIB apporte 500 millions F CFA», informe que la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) a remis, hier mardi 13 juin à Ouagadougou, un don en espèce et en nature d’une valeur d’un demi-milliard F CFA au gouvernement.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore en manchette: « Fond de soutien patriotique : La FAIB apporte une contribution de 500 000 000 F CFA ».

L’Observateur Paalga ajoute que les représentants de la FAIB ont été reçus par le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), le colonel Boukaré Zoungrana, avec à ses côtés la ministre en charge de l’Action humanitaire, Mme Nandy Somé/Diallo.

Le journal écrit que ce geste de la FAIB fait suite à l’appel à la solidarité lancé par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.

Il continue en mentionnant que cette contribution vise à soutenir les efforts du gouvernement de la Transition dans sa lutte pour la reconquête de l’intégrité territoriale.

Sous un autre registre,  le journal privé Le Pays écrit en première page : « Gratuité des soins sanitaires au Burkina: Des arriérés de plus de 30 milliards de F CFA à payer ».

Le quotidien privé relate que le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Robert Kargougou était face aux députés de l’Assemblée législative de transition (ALT), le 13 juin 2023, pour répondre à deux questions orales.

Le journal précise que l’une des questions est relative à la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes débutée depuis 2016.

Il mentionne que la deuxième question porte sur les difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médecine physique et réadaptation.

A ce propos, Sidwaya rapporte que le ministre Kargougou a indiqué que le Centre national de référence en médecine physique et  réadaptation, connait des difficultés dans le démarrage effectif de ses activités.

En ce qui concerne l’état de la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes, le ministre en charge de la santé a soutenu que la mesure est appliquée actuellement dans toutes les 2 328 formations sanitaires publiques fonctionnelles au Burkina Faso.

Sous un autre angle, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, parle de « deux outils du CSC pour accompagner les médias  ».

Selon le journal bobolais, le Conseil supérieur de la communication (CSC) a remis, hier mardi, le guide de gestion des contenus médiatiques à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels, suivi de la signature de la charte de bonne conduite des médias confessionnels.

Le journal Le Pays renchéri que c’est pour jouer sa partition que cette institution, en collaboration avec l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), a travaillé avec d’autres acteurs et a mis sur pied un guide de gestion des contenus médiatiques à caractère confessionnel dans les médias non confessionnels.

Agence d’information du Burkina

KSG/ak

 

BEPC session de 2023: La province de la Sissili obtient un taux de réussite de 35,75%

Burkina-Centre-Ouest-BEPC-Résultats

BEPC session de 2023: La province de la Sissili obtient un taux de réussite de 35,75%

Léo, 14 juin 2023 (AIB)-La proclamation des résultats de l’examen du BEPC dans la province de la Sissili a donné un total de 929 candidats définitivement déclarés admis soit un taux de réussite global de 35,75%.

Sur un total de 2768 candidats inscrits soit 1540 filles et 1228 garçons, 2598 ont effectivement pris part à cette session normale répartis dans les 12 jurys et 16 centres de la province la sissili, soit 1453 filles et 1145 garçons.

170 candidats soit 83 garcons et 87 filles n’ont pas répondu à l’appel depuis le premier jour de composition.

La proclamation des résultats a donné un total de 929 candidats définitivement déclarés admis, soit 499 filles et 430 garçons.

Le taux de réussite des filles est de 34,34% tandis que celui des garçons est de 29,75%, soit un taux de réussite global de 35,75%.

Il faut souligner que pour cette session, le nombre de candidats ayant effectivement pris part aux épreuves de l’examen du BEPC session de 2023 a baissé par rapport à l’année dernière ou cela était de 3407 candidats.

Pour le directeur provincial des enseignements post primaire et secondaire de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo, les résultats de cette session sont en baisse par rapport à la session de 2022 ou le taux de réussite était de 38,22%.

Cependant, les activités scolaires se sont déroulées normalement sans trop de perturbations.

Il a enfin lancé un appel afin que chaque acteur puisse jouer le rôle qui est le sien dans l’éducation des enfants.

Ce qui permettra selon lui, d’obtenir des résultats satisfaisants dans l’intérêt de tous.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis 

Info et réseaux sociaux: chez les jeunes, les journalistes en perte d’influence

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Info et réseaux sociaux: chez les jeunes, les journalistes en perte d’influence

Par Paul RICARD

 

 PARIS, 14 juin 2023- Influenceurs et célébrités, meilleures sources d’information que les journalistes aux yeux des jeunes? C’est ce que tend à montrer un rapport mondial qui pointe l’importance croissante du réseau social TikTok comme canal d’accès à l’info.

« Les plus jeunes générations, qui ont grandi avec les réseaux sociaux, accordent souvent davantage d’attention aux influenceurs ou aux célébrités qu’aux journalistes, même quand il s’agit d’information », souligne le rapport 2023 de l’institut Reuters pour l’étude du journalisme, rattaché à l’université anglaise d’Oxford.

Ce rapport annuel sur l’information numérique, publié mercredi, s’appuie sur des sondages en ligne menés par la société YouGov auprès de 94.000 personnes dans 46 pays.

Fait marquant cette année: la majorité des utilisateurs de TikTok, Snapchat et Instagram dit accorder son attention aux influenceurs ou aux célébrités en matière d’info. A l’inverse, sur Facebook (qui, comme Instagram, appartient au groupe américain Meta) ou Twitter, moins utilisés par les jeunes, les journalistes jouent les premiers rôles.

Interrogé par l’AFP, l’auteur principal du rapport, Nic Newman, cite l’exemple du jeune Anglais Matt Welland, qui passe en revue des sujets d’actualité ou de vie quotidienne sur TikTok pour ses 2,8 millions d’abonnés.

– Facebook dévisse –

« Ça peut aussi être une célébrité qui parle d’un fait d’actualité », poursuit M. Newman, en évoquant la campagne numérique du footballeur anglais Marcus Rashford en 2020 en faveur des repas gratuits pour les enfants pauvres.

Car pour la génération TikTok, le terme « information » a un sens bien plus large que dans son acception traditionnelle, où l’on pense d’abord politique ou relations internationales.

Pour ces jeunes, l’info « désigne toute chose nouvelle, tous secteurs confondus: sport, divertissement, potins people, actualité, culture, arts, technologie, etc. », relevait l’institut Reuters dans une étude distincte l’an passé.

Cette prise de pouvoir des influenceurs est l’effet le plus spectaculaire d’un bouleversement de la hiérarchie entre réseaux sociaux: les traditionnels comme Facebook sont en perte de vitesse, ringardisés par ceux qui sont fondés sur la vidéo, comme TikTok, YouTube (qui appartient au groupe Alphabet, maison-mère du géant américain Google), Instagram et Snapchat.

C’est vers ces derniers que les jeunes se tournent, y compris pour l’info.

En 2023, seuls 28% des sondés indiquent accéder aux infos via Facebook, alors qu’ils étaient 42% en 2016.

 

C’est en partie dû à son « désengagement » du secteur de l’info, qui ne semble plus être une priorité stratégique, et en partie au fait que les réseaux fondés sur la vidéo « accaparent de plus en plus l’attention des plus jeunes ».

Parmi eux, le Chinois TikTok est « celui qui connaît la plus forte croissance »: il est utilisé par 20% des 18-24 ans comme source d’accès à l’info (5 points de plus qu’en 2022).

 

– Critiques d’une Nobel –

Fréquemment accusé en Occident d’être un outil d’influence, voire d’espionnage, de Pékin (ce dont il se défend), TikTok est selon l’étude particulièrement utilisé en Asie, en Amérique Latine et en Afrique.

Plus largement, en raison des habitudes des jeunes générations nées sous les réseaux sociaux, « notre dépendance à ces intermédiaires » dans l’accès à l’info « continue à augmenter ».

Il est de moins en moins fréquent que le public arrive directement sur un site d’info: la plupart du temps, il passe d’abord par un réseau social, malgré le risque de désinformation.

Considéré comme un outil de référence pour analyser les mutations des médias, ce rapport a toutefois été critiqué par la journaliste philippine Maria Ressa, prix Nobel de la paix 2021.

Dans des propos rapportés par le quotidien britannique The Guardian, elle a contesté la méthodologie de l’étude, qui établit un indice de confiance dans les médias, pays par pays.

 

Cette méthodologie ne prend pas en compte la « désinformation » des gouvernements autoritaires au sujet des médias indépendants, qui peut nuire à l’image que les sondés ont de ces derniers, a-t-elle estimé.

Selon la prix Nobel, la mauvaise note du média qu’elle a fondé, Rappler, dans l’édition 2022 du rapport a servi l’argumentaire hostile du régime philippin contre lui.

 

En réponse à ces critiques, le directeur de l’institut Reuters, Rasmus Kleis Nielsen, a jugé que les « attaques » envers Mme Ressa et ses collègues procédaient d’une « déformation » du rapport et salué « le travail important » de Rappler.

Avec l’AFP

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