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RDC: l’ONU appelle les autorités à démanteler des maisons closes dans des camps de déplacés

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RDC: l’ONU appelle les autorités à démanteler des maisons closes dans des camps de déplacés

 

 KINSHASA, 16 juin 2023  – Une responsable des Nations unies a appelé vendredi les autorités congolaises à démanteler des « maisons de tolérance » érigées selon elle dans et autour de camps de déplacés à Goma, dans l’est troublé de la République démocratique du Congo (RDC).

Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Pramila Patten est en RDC depuis le 9 juin pour une visite officielle de huit jours.

Elle s’est notamment rendue mardi et mercredi à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Cette province frontalière du Rwanda et de l’Ouganda est au coeur des violences armées en cours depuis près de 30 ans dans l’est congolais, avec des rébellions répétées et des drames humanitaires constants

Devant la presse à Kinshasa, Mme Patten a déclaré être « particulièrement choquée par l’existence de nombreux lieux communément baptisés +maisons de tolérance+ autour et dans les camps de déplacés ».

Dans ces maisons, « des femmes et des jeunes filles sont contraintes, y compris pour des raisons de survie, pour subvenir à leurs besoins de base et à ceux de leurs familles, à se prostituer en échange de quelques francs », a-t-elle déploré.

Il m’a été rapporté, a dit la diplomate, que « même des femmes mariées le font pour nourrir leurs enfants », par « contrainte et non de gaieté de coeur ».

« J’ai exhorté les autorités à démanteler ces maisons (…) où des prédateurs abusent de la vulnérabilité de (ces) femmes et des jeunes filles », a-t-elle déclaré.

La visite de Mme Patten intervient dans un contexte de « recrudescence des violences sexuelles dans l’est de la RDC, dans la situation complexe pré-électorale, et des discussions autour de la transition/reconfiguration de la Monusco (Mission de l’ONU en RDC) », a indiqué dans un communiqué la mission onusienne.

La semaine dernière, Jean-Pierre Lacroix, patron des opérations de paix de l’ONU, avait affirmé à Kinshasa que son organisation étudiait comment retirer sa force de maintien de la paix en RDC « le plus rapidement possible » mais de manière « graduelle et responsable ».

La Monusco (anciennement Monuc), l’une des plus importantes et plus coûteuses missions de l’ONU au monde, est présente en RDC depuis 1999 et y compte environ 16.000 soldats de maintien de la paix.

Avec l’AFP

La Russie a livré de premières ogives nucléaires au Bélarus (Poutine)

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La Russie a livré de premières ogives nucléaires au Bélarus (Poutine)

 

 MOSCOU, 16 juin 2023 – Le président russe Vladimir Poutine a annoncé vendredi avoir transféré au Bélarus de premières armes nucléaires, concrétisant le déploiement annoncé en mars par Moscou.

« Les premières ogives nucléaires ont été livrées sur le territoire du Bélarus. Ce ne sont que les premières, d’ici la fin de l’été, la fin de l’année, nous achèverons totalement, entièrement ce travail », a-t-il dit lors d’un forum économique à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), retransmis en direct à la télévision russe, mais auquel l’AFP n’a pas pu assister faute d’avoir été accréditée.

Il a rappelé que le « déploiement d’armes nucléaires tactiques » au Bélarus était le fruit d’un accord annoncé en mars avec le président bélarusse Alexandre Loukachenko, qui a prêté le territoire de son pays à la Russie pour attaquer l’Ukraine.

Selon lui, il s’agit d’un élement de dissuasion pour « ceux qui pense à infliger à la Russie une défaite stratégique ».

Ces premières livraisons semblent avoir été accélérées, M. Poutine ayant dit encore le 9 juin que le déploiement se ferait en juillet.

Il avait ainsi contredit M. Loukachenko qui avait lui au contraire affirmé le 25 mai que les premières ogives étaient déjà arrivées dans son pays.

Le président russe avait annoncé le 25 mars que Moscou allait déployer des armes nucléaires « tactiques » sur le territoire du Bélarus, un pays situé aux portes de l’Union européenne, nourrissant la crainte d’une d’escalade du conflit en Ukraine.

L’annonce avait suscité des critiques de la communauté internationale, les Occidentaux en particulier, d’autant que le dirigeant russe a depuis le début de son assaut contre son voisin ukrainien en février 2022 évoqué la possibilité d’un recours à l’arme atomique.

Les armements nucléaires dits « tactiques » peuvent provoquer d’immenses dégâts, mais leur rayon de destruction est plus limité que celui d’armes nucléaires « stratégiques ».

Début avril, la Russie avait indiqué avoir commencé à former les militaires bélarusse à l’utilisation d’armes nucléaires « tactiques ».

En outre, M. Poutine a indiqué par le passé que dix avions avaient déjà été équipés au Bélarus pour l’utilisation de telles armes et qu’un entrepôt spécial serait terminé d’ici au 1er juillet.

Avec l’AFP

Le Mali demande le « retrait sans délai » de la mission de l’ONU (ministre)

CONFLIT-ARMÉES-MALI-ONU

Le Mali demande le « retrait sans délai » de la mission de l’ONU (ministre)

 

 NATIONS UNIES (Etats-Unis), 16 juin 2023  – Le ministre malien des affaires étrangères a demandé vendredi devant le Conseil de sécurité de l’ONU le « retrait sans délai » de la mission des Nations unies dans son pays (Minusma), dont il a dénoncé « l’échec » pour répondre au défi sécuritaire.

 

« Le gouvernement du Mali demande le retrait sans délai de la Minusma. Cependant le gouvernement est disposé à coopérer avec les Nations unies dans cette perspective », a déclaré Abdoulaye Diop, rejetant toutes les options d’évolution du mandat de la mission de maintien de la paix proposées par le secrétaire général de l’ONU.

Avec l’AFP

Balé: Deux morts et 28 blessés dans un accident de la route à Pâ

Balé: Deux morts et 28 blessés dans un accident de la route à Pâ

Boromo, 16 juin 2023(AIB)-Un accident de la route a provoqué, tôt vendredi, le décès de deux personnes et blessé 28 autres autres, a appris l’AIB auprès des pompiers.

Un car de transport en commun s’est renversé à l’aube dans la commune de Pâ sur la Nationale 1, le vendredi 16 juin 2023.

L’accident a fait 2 morts, 8 blessés graves et 20 blessés légers, selon les pompiers.

Les passagers ont été secourus par la 6e compagnie des sapeurs pompiers de Boromo, suite à une alerte reçue à 5h25mn.

Les blessés ont été évacués au centre médical de Boromo, ont précisé les mêmes sources.

Mais pour l’instant les causes de l’accident, sont inconnues.

Ces derniers jours, au moins trois autres accidents mortels ont eu lieu dans la province des Balé.

Agence d’information du Burkina

Obkiri MIEN

AIB-BALE

Zondoma: Les forces vives de Gourcy échangent sur leurs contributions à la vie de leur commune.

Burkina-Province-Zondoma-Dialogue

Zondoma: Les forces vives de Gourcy échangent sur leurs contributions à la vie de leur commune.

Gourcy, (AIB) – L’Association monde rural (AMR) a organisé un dialogue communautaire le lundi 12 juin à Gourcy, pour permettre aux forces vives de la commune, d’échanger sur leurs contributions au bon fonctionnement de leur collectivité territoriale, dans un contexte de Transition.

Organisé par l’Association monde rural (AMR) le dialogue communautaire a regroupé des jeunes, des femmes, des leaders communautaires, des représentants de personnes vivant avec un handicap, des personnes déplacées Internes (PDI) et des membres de la délégation spéciale de la commune de Gourcy.

Ce cadre d’échanges dont l’objectif est de permettre aux participants de mieux comprendre le fonctionnement des délégations spéciales ainsi que le rôle des différents acteurs dans l’implication de la gestion appropriée et rigoureusese des affaires publiques, dans le strict respect des textes en vigueur et en fonction du contexte.

A cet effet, le facilitateur,Hassane Sawadogo s’est entretenu dans un premier temps avec les participants sur la composition, le fonctionnement et les attributions des délégations spéciales installées, à la suite du coup d’État intervenu en janvier 2022.

Par la suite, il a abordé le concept de participation citoyenne en développant ses bases légales, les types et les mécanismes de participation, ainsi que les obstacles y relatifs.

«La délégation spéciale joue le même rôle que le conseil municipal », a indiqué M.Sawadogo.

 

Il a par ailleurs précisé que dans ce contexte actuel, l’accompagnement de toutes les couches sociales, particulièrement les organisations de la société civile est plus que necessaire.

Selon lui, ces organisations ont un rôle important qui consiste principalement à influencer les politiques publiques et contribuer à l’amélioration de l’accès et la qualité des services sociaux de base.

Les participants ont identifié les acteurs de la décentralisation et leurs rôles dans le fonctionnement des communes. Se basant sur la situation actuelle, ils ont analysé les forces, les faiblesses, les difficultés de leur commune tout en insistant sur les différents défis à relever.

Pour eux , il s’agit, entre autres, du retour à l’ordre constitutionnel, de la promotion de la paix et le développemen, de la lutte contre l’insécurité et de la corruption etc.

Face à toutes ces exigences, les forces vives ont pris l’engagement à l’unanimité de jouer leurs partitions pour le succès de la mission de la délégation spéciale.

Il faut noter que ce cadre de dialogue s’inscrit dans la mise en œuvre du projet  »Renforcement de la gouvernance locale par une sensibilisation pour une meilleure appropriation par les citoyens de la mise en place des délégations spéciales apaisées.

Il s’exécute dans neuf communes des régions du Nord et du Centre-Nord avec l’accompagnement technique et financier de l’IGR (Gouvernance Inclusive pour la Résilience).

Agence d’informatio du Burkina

AK/no/ta

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Banwa : Les membres du CCP tiennent leur première rencontre à Solenzo

 

Burkina-Province-Banwa-Concertations- CCP

Banwa : Les membres du CCP tiennent leur première rencontre à Solenzo

Solenzo, (AIB)- La province des Banwa, dans la région de la Boucle du Mouhoun a tenu le jeudi 15 juin 2023, son premier Cadre de concertations provinciale (CCP) de l’année 2023 avec ses membres à Solenzo, pour faire le bilan des activités et des difficultés rencontrées.

Depuis la reconquête de la ville de Solenzo par les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), toutes les activités sont tenues dans ladite ville.

Ainsi, les membres du Cadre de concertations provinciale (CCP) se sont retrouvés pour la première le jeudi 15 juin 2023 à Solenzo, afin faire le bilan des activités et des difficultés rencontrée

Le haut-commissaire a invité le préfet et président de la délégation spéciale (PDS) de Solenzo à livrer la première communication qui porte sur le bilan de mise en œuvre des activités du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

Selon le préfet, plusieurs infrastructures ont été réalisées dans les communes de Solenzo et Kouka, mais compte tenu de la situation sécuritaire, les réalisations de la commune de Sanaba et quelques villages de Solenzo ont été résiliées.

A cet effet, les membres du CCP ont demandé au préfet de faire un plaidoyer auprès du projet, afin que toutes les communes bénéficient des actions du PUDTR.

Le directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, de la solidarité nationale, du genre et de la famille a présenté aux membres les difficultés que rencontre son service et aussi de la situation des Personnes déplacées internes (PDI).

« En 2017, les PDI se comptaient au bout du doigt mais de nos jours, il y a un afflux des PDI à Solenzo, de ce fait que les appuis sont rares mais le service fait de tout son possible pour leur venir en aide », a-t-il ajouté.

Des structures comme l’Association des grossistes et détaillants d’intrants agricoles du Burkina Faso (AGRODIA), le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) et le Programme alimentaire mondial (PAM) accompagnent les PDI avec des vivres.

La province des Banwa n’a pas pu entamer la rentrée pédagogique 2022-2023, à cause de l’insécurité, selon le directeur provincial en charge de l’Education nationale.

A ses dires, 276 structures éducatives sont fermées mais un site a été érigé pour accueillir les élèves de la commune de Sanaba et Kouka à Dédougou.

« Nous avons pu héberger 276 élèves à Dédougou. La reprise de Solenzo a permis d’ouvrir toutes les classes avec 2 537 élèves ce qui nous a permis également de prendre part aux examens de fin d’année, même si nous avons repris en fin février », a-t-il confié.

Les membres ont également demandé au directeur provincial de l’Education et au préfet de plaider auprès du PUDTR, afin que des solutions adaptées soient trouvées à Solenzo, pour permettre à tous les élèves de la province de suivre les cours.

Le représentant du Médecin chef du district (MCD) de la ville de Solenzo a dans sa communication, noté que les services fonctionnent à minima dans la province. Il a aussi signalé que 5 ambulances médicales ont été emportées par les hommes armés non identifiés (HANI).

Notons 48 césariennes ont été faites au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Solenzo depuis son ouverture le 26 mars 2023.

L’insécurité a également contraint les Centres sociaux de promotion sociale (CSPS) de la commune de Sanaba et de quelques villages de Solenzo à fermer leurs portes.

« Si rien n’est fait surtout le retour de la sécurité, nous aura des accouchements à domicile, la mortalité maternelle et infantile, car même avec la sécurité à Solenzo, il est très difficile pour nous de faire à bien notre travail. Il nous faut de l’électricité et du carburant pour permettre les évacuations », a poursuivi le MCD.

Le directeur provincial en charge de l’Agriculture a livré la dernière communication.

Pour lui, la saison hivernale 2022-2023 s’est bien installée et les pluies ont été bien réparties dans le temps et dans l’espace.

A l’en croire, plusieurs projets dont le PUDTR soutient les paysans avec des intrants agricoles.

Les membres CCP se sont préoccupés de la saison hivernale de cette année 2023/2024, car selon eux, jusqu’à la date du 16 juin 2023, il n’y a pas toujours de pluies pour permettre aux agriculteurs de rejoindre les champs.

Le directeur provincial en charge de l’Agriculture a rassuré les membres du CCP que les sols de la province des Banwa sont fertiles et quel qu’en soit le début de la saison hivernale, les récoltes seront bonnes.

Agence d’information du Burkina

SO/no/ata

 

Bobo-Dioulasso: un décès et des blessés dans des heurts entre civils et militaires

Bobo-Dioulasso: un décès et des blessés dans des heurts entre civils et militaires

Ouagadougou, 16 juin 2023(AIB)- Un civil a perdu la vie et plusieurs autres blessés jeudi à Bobo-Dioulasso, dans des heurts qui ont opposé des civils à des militaires, indique un communiqué de l’armée transmis à l’AIB.

Selon la même source, une enquête interne a été ouverte et des démarches ont été entreprises pour donner une suite judiciaire à cette affaire.

Les blessés ont été également pris en charge, assure le communiqué.

Les heurts ont eu lieu suite à l’agression d’un militaire, mercredi nuit, affirme le texte.

Le chef d’Etat-major général des Armées, le Colonel-major Célestin Simporé a fermement condamné ces « agissements inadmissible qui mettent en mal, l’indispensable lien Armée-Nation ».

Il dit regretter  »profondément ces agissements, oeuvres d’éléments isolés, qui ne reflètent en rien les valeurs de l’institution militaire ».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Burkina: Echange président/gendarmes, recrutement et costumes des acteurs judiciaires, au menu des quotidiens

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Echange président/gendarmes, recrutement et costumes des acteurs judiciaires, au menu des quotidiens

Ouagadougou, 16 juin 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi parlent de la transformation en cotonnade traditionnelle des costumes des acteurs judiciaires, du recrutement  de 2 400 jeunes pour le Service national pour le développement (SND), sans oublier l’échange entre le chef de l’Etat et le personnel de la gendarmerie nationale.

Le quotidien public Sidwaya arbore à sa manchette un extrait de la déclaration  du chef de l’Etat, Ibrahim Traoré face au personnel de la gendarmerie, hier jeudi lorsqu’il dit: « Travaillons à récupérer notre territoire ».

Le journal relate que le président de la Transition a félicité et encouragé la gendarmerie nationale pour le travail abattu et pour le combat qui se mène actuellement sur le terrain.

Selon Sidwaya, le président Traoré a salué les initiatives développées par la gendarmerie nationale pour la prise en charge des veuves et des orphelins des soldats tombés au front.

Dans la même lancée, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga  renseigne que, selon le chef d’état-major de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Evrard Somda, cette rencontre avec le chef de l’Etat a été une opportunité pour le personnel de la gendarmerie de recueillir des orientations et de traduire son engagement dans la lutte contre le terrorisme.

Pour sa part, le quotidien privé Le Pays indique que pour  le chef de l’Etat, « nous devons quitter les idées corporatistes et avancer dans la guerre pour la récupération de notre territoire ».

Evoquant la levée de la 79e promotion des appelés du Service national pour le développement (SND), Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, titre : «SND : 2 400 appelés volontaires  pour la cuvée 2023 ».

A ce propos, Sidwaya affiche : 79e promotion des appelés du SND : Le Premier ministre lance le recrutement de 2 400 jeunes ».

Le confrère note que le Premier ministre, Appolinaire Joachimson Kyèlem de Tambela a lancé, hier jeudi 15 juin  à Tenkodogo, la levée de la 79e promotion des appelés du Service national pour le développement (SND).

Sidwaya  explique que les 2400 appelés volontaires seront repartis entre 1700 pour appuyer l’administration publique, 600 à former aux métiers et 100 jeunes pour épauler les sapeurs-pompiers dans la protection.

Il ajoute qu’en s’adressant aux candidats de cette 79e  promotion du SND, le chef du gouvernement a indiqué que la jeunesse est la pépinière du pays.

Sous un autre chapitre, le quotidien national renseigne que les acteurs du monde de la justice burkinabè réfléchissent sur la mise en œuvre de la décision gouvernementale relative à la confection des toges en Faso Dafani.

A ce sujet, le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga laisse lire : « Port Faso Dan Fani par les acteurs judiciaires : L’audience est ouverte ».

Selon le journal, le ministère de la Justice et des Droits humains a organisé, le 15 juin 2023, à Ouagadougou, un atelier de réflexion sur l’utilisation du Faso dan fani pour la confection de  costume d’audience des acteurs judiciaires.

Il indique que l’objectif de la rencontre est de définir et de s’accorder sur les caractéristiques qualitatives de la toge des différents acteurs judiciaires en Faso dan fani et de recueillir les observations et les amendements pertinents des participants sur le projet.

La même source rappelle que la vision du gouvernement de la Transition est d’engager les populations à une participation active à la valorisation de la culture burkinabè à travers la production endogène.

Agence d’information du Burkina.

BA /ho/ak

BEPC-2023/Balé: 36,03% de taux de succès soit 1427 candidats admis 

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultats-Définitif

BEPC-2023/Balé: 36,03% de taux de succès soit 1427 candidats admis 

Boromo, 15 juin 2023(AIB)- La province des Balé, selon les résultats parvenus à l’AIB mercredi, a enregistré  36,03% de taux de succès, soit 1 427 candidats admis à l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2023.

Ils étaient au total 3 961 candidats à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023, dans la province des Balé. A l’arrivée 1 427 ont pu décrocher leurs diplômes, soit un taux de réussite provincial de 36,03%.

Les 1 427 élèves  »nouveaux brevetés » ont décroché ainsi le diplôme qui leur ouvre les portes du second cycle de l’enseignement général et de l’enseignement technique de l’année académique 2023-2024.

Agence d’information du Burkina

OM/ho/ata/ak

BEPC-2023/Tuy : 848 candidats admis

Burkina-Education-Examen-BEPC-Résultat

BEPC-2023/Tuy : 848 candidats admis

Houndé, (AIB)- La province du Tuy dans la région des Hauts-bassins a engrangé mercredi, 848 candidats admis sur 2713 candidats qui ont pris part à l’examen du Brevet d’étude du premier cycle; session 2023.

La province de Tuy dans la région des Hauts-bassins a connu mercredi 14 juin 2023 les résultats définitifs de l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), session 2023.

Sur 2787 candidats inscrits, 2713 candidats ont pu prendre part à l’examen du BEPC de la province du Tuy, faisant 848 élèves admis soit un taux de réussite 31,26%.

La province a obtenu 848 candidats admis dont 568 au premier tour et 280 au second tour à l’examen du BEPC.

le taux de réussite est de 35, 19% pour les garçons et 28,03% pour les filles.

Des 11 jurys que compte la province, le jury Houndé 4 enregistre le meilleur score avec un taux de 49,03% tandis que celui de Koumbia 1 enregistre le taux le plus faible soit 24,07%.

Agence d’information du Burkina

BEB/ho/ata

Eliminatoires CAN2023 : Bertrand Traoré promet une victoire face aux Requins bleus

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Eliminatoires CAN2023 : Bertrand Traoré promet une victoire face aux Requins bleus

Praia, 15 juin 2023 (AIB) – Le capitaine des Etalons du Burkina Faso a promis jeudi à Praia lors de la première séance de l’entrainement de l’équipe, une victoire contre les Requins bleus du Cap-Vert qu’ils rencontrent dimanche (15h local et 16h TU) dans un match haut de gamme, comptant pour la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2023.

Le groupe Etalons a rassuré n’être pas venu à Praia pour danser la « Morna » (dans populaire du Cap-Vert), « on arrive avec une approche différente dans ce match car on s’est qualifié après 4 journées. On est un peu plus tranquille dans la tête. Mais en tant que compétiteur, on est conscient qu’on vient représenter tout le Burkina Faso ici. On ne va pas se contenter de venir en vacance ici. On vient pour chercher un résultat pour consolider notre place de leader. On est des professionnels et on vient pour jouer et gagner », a promis le capitaine de l’équipe Bertrand Traoré.

Le coach Hubert Velud et son staff se sont mis vite au travail pour l’atteinte des objectifs dans la capitale capverdienne. Il mentionne que ce premier entrainement de l’équipe est très important car c’est « dans les conditions du match. C’est un synthétique et il faut s’adapter à tout ça. C’est d’excellentes conditions de préparation. On a travaillé sur un système à Ouagadougou et aujourd’hui on va préparer un autre. En fin de semaine on choisira dans quel système on va jouer ».

Le relief de Praia est vallonné et pourrait être un désavantage pour les Etalons : le stade du match est en altitude donc plus venteux. Mais cela pourrait se régler avec les trois jours d’acclimatation et la dernière séance d’entrainement qui aura lieu sur le stade du match.

Un match ouvert en perspective

L’entrainement du jour a été particulièrement intense

Pendant que les Etalons jouent pour le leadership du groupe B, les Requins bleus jouent leur qualification. Cela s’annonce comme un match non fermé. Le technicien français a fait savoir que « on va attaquer le match pour essayer de marquer un but pour leur poser des problèmes. Eux sont obligés de se livrer parce qu’ils ont besoin d’une victoire. Mais je nous vois mal fermer le jeu. On va jouer vers l’avant parce qu’on a l’équipe pour. Donc ça risque d’être un match très ouvert ».

Mais la prudence est de mise car beaucoup de choses ont évolué dans cette équipe des Requins qui ont une revanche à prendre avec les Etalons qui les ont battus dans ces éliminatoires et lors de la CAN 2021.

Et pour le Velud « on a bien analysé et c’est une bonne équipe. Ils ont fait match nul contre le Maroc (récent 4e au mondial de football) et ce n’est pas un hasard ». Va-t-il seulement compter sur ses cadres pour la victoire ou va-t-il faire un turnover ? Le technicien français a répondu qu’ « on va faire un petit turnover mais ça sera un turnover naturel car il y avait beaucoup d’absents dans l’équipe et ça permettra également de voir d’autres joueurs ».

Le capitaine Bertrand a mentionné que dans ces genres de match « le plus difficile c’est l’entente, la motivation, l’envi qu’on va y mettre. On va essayer de se motiver comme il se doit ».

Le jeune Mahamady Alex Bangré de Quevilly Rouen Métropole (France) très bien intégré dans le groupe se réjouit de jouer pour son pays, le Burkina Faso. « C’est toujours une fierté et un honneur. Donc je suis très content à chaque fois que je reviens, toujours dans un groupe qui vit bien. On vient toujours avec la même envie. C’est un groupe en or avec de bonnes personnes. Je me sens très à l’aise avec tout le monde. On veut gagner tous les matchs et assurer la première place. Je prépare toujours les matchs de la même manière, que je sois titulaire ou remplaçant. C’est important de toujours mouiller le maillot pour le pays », a-t-il dit.

Le groupe Etalons pour les entrainements de ce jour a été divisé en deux. Un groupe qui semble être l’équipe-type composé de Hervé Koffi (s’il se remet de sa blessure ou Kylian Nikiéma), Edmond Tapsoba, Issoufou Dayo, Steeve Yago et Cédric Badolo (ou Cheich Ouédraogo) en défense. Au milieu Adama Guira, Blati Touré et Gustavo Sangaré. En attaque on retrouve Bertrand Traoré, Fessal Tapsoba et Dango Ouattara. L’autre groupe est au aguets pour pallier aux absences.

La première séance d’entrainement s’est effectuée dans un terrain secondaire de Praia au Cap-Vert. Tout le groupe était là et hyper motivé. Hervé Koffi (pointe de l’os au niveau du poignet), Sacha Bancé (déshydraté) et Trova Boni (entorse au pied) n’ont pas pris part à l’entrainement mais des examens complémentaires ce vendredi pourront confirmer ou non leur indisponibilité pour le match selon le médecin de l’équipe Alain Traoré.

Les Etalons sont arrivés à Praia mercredi aux alentours de 20h30 et ont un peu trainé à l’aéroport pour remplir les formalités. Une attente d’une heure environs qui ressemblait un peu à de la provocation. Heureusement que le staff et tous les joueurs ont su gérer ces moments de tension.
Les Etalons affronteront les Requins dimanche à 15h (local) et 16 GMT.
Agence d’information du Burkina
Adama SALAMBERE (envoyé spécial à Praia, Cap-Vert)

Tougan : Le Cadre de Concertation Provincial tient sa première session ordinaire de l’année 2023

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Tougan : Le Cadre de Concertation Provincial tient sa première session ordinaire de l’année 2023

Tougan, 15 juin 2023 (AIB)-Le Cadre de Concertation Provincial du Sourou a tenu sa première session ordinaire de l’année 2023, le jeudi 15 juin 2023 à Tougan.

Au cours des travaux de cette session, il a été question pour les membres de cette structure de développement de la province du Sourou, d’examiner la  situation sécuritaire et humanitaire de la province, d’apprécier  les  actions  du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) et adopter le rapport d’exécution à mi-parcours des activités du plan de contingence de l’année 2023 de la province.

De la situation sécuritaire, il ressort que depuis près de six mois, la province du Sourou vit une situation sécuritaire délétère sans précédent : attaques de symboles de l’Etat, assassinats déguerpissements de la population, vols et pillages de biens.

Cependant, ils ont reconnu qu’au cours des trois derniers mois, on note une amélioration de la situation sécuritaire de la ville de Tougan même si la situation demeure toujours difficile.

Le chef de l’antenne régionale de la Boucle du Mouhoun du Projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR), Jean Robert Traoré a présenté son projet notamment les réalisations au Sourou.

Selon lui, le PUDTR a connu une avancée notable dans la Boucle du Mouhoun. Toutefois, la situation sécuritaire a fortement contribué à ralentir l’élan de la réalisation des activités.

Le rapport d’exécution à mi-parcours des activités du plan de contingence de l’année 2023 de la province a été adopté au terme d’un examen minutieux.

Agence d’information du Burkina

PD/wis

Burkina : Les acteurs judiciaires veulent abandonner les costumes importés pour d’autres en cotonnades traditionnelles

Burkina-Justice-Promotion-Cotonnade-Locale

Burkina : Les acteurs judiciaires veulent abandonner les costumes importés pour d’autres en cotonnades traditionnelles

Ouagadougou, 15 juin 2023 (AIB)- Les acteurs judicaires du Burkina Faso mènent des réflexions pour changer leurs costumes importés, en d’autres qui font la promotion des cotonnades traditionnelles et des valeurs burkinabè et africaines, a appris l’AIB jeudi.

«J’ai demandé aux uns et aux autres de venir, nous allons partager ensemble l’idée, discuter de comment est-ce que  nous pouvons implémenter de la meilleure des façons, pour que nous ayons un costume d’audience qui reflète nos valeurs africaines, nos valeurs burkinabè », a fait savoir la ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux, Bibata Nébié/Ouédraogo.

Bibata Nébié s’exprimait le jeudi 15 juin 2023, à Ouagadougou, en marge d’un atelier de réflexion sur l’utilisation du Faso Danfani et autres cotonnades locales pour la confection des costumes d’audience des acteurs judiciaires.

Selon elle, cette journée de réflexion entre dans le cadre de la promotion du « Consommons local », prôné par la Transition. Cela va permettre de ne plus utiliser des matériaux importés pour la confection des costumes et toges des acteurs de la justice, a dit Mme Nébié.

A l’en croire, l’impact de l’option du Faso Danfani pour la confection des costumes des acteurs judiciaires, peut sembler quelque peu dérisoire, tant sur le plan économique, mais l’impact social attendu excède le simple profit économique.

Elle a signalé qu’elle attend de cet atelier, des recommandations de la part de ces acteurs pour la mise en œuvre de l’initiative.

«La toge de travail est généralement noire pour les juridictions inférieures et les cours d’appel. Les toges rouges sont les tenues d’apparat. Et d’autres couleurs pour les tenues de cérémonies », a-t-elle cité.

«Pour l’affirmation de notre identité et pour encourager la production locale, les artisans et les créateurs, un décret portant sur le port du Faso Danfani et le Kokodonda a été adopté lors du Conseil des ministres de Bobo-Dioulasso le 28 avril dernier. Il encadre et stimule l’usage de la cotonnade locale dans la confection des vêtements. Tous les corps de la société sont concernés», a rappelé Bibata Nébié, citant le Premier ministre devant l’Assemblée législative de Transition le 30 mai 2023.

Agence d’information Burkina

KSG/ho/ata/ak

Boucle du Mouhoun/Examens scolaires: La région enregistre une baisse de 5,19% à la session 2023 par rapport à celle de 2022

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Boucle du Mouhoun/Examens scolaires: La région enregistre une baisse de 5,19% à la session 2023 par rapport à celle de 2022

 

Dédougou, le 14 juin (AIB)-La session de 2023 du BEPC, du CAP et du BEP est close le mercredi 14 juin 2023 avec la proclamation des résultats du second tour. Dans lensemble, la région de la Boucle du Mouhoun enregistre un taux de succès de 88,54% pour le CAP, 72,96% pour le BEP soit un taux de 78,44% pour les examens techniques et 33,13 % pour le BEPC. La situation sécuritaire a impacté les résultats des examens scolaires de la région, entrainant une baisse de 5,19% à la session de 2023 par rapport à celle de 2022.

 

A la proclamation des résultats du premier tour du BEPC, la région de la Boucle du Mouhoun enregistrait 3214 admis dont 1490 filles. Ce qui donne un taux de réussite de 26,28% pour les garçons et 17,76 % pour les filles, soit un taux global de 21,50%. Avec les résultats des épreuves de lécrit de contrôle, la région a enregistré 1739 admis dont 921 filles et 818 garçons.

A la clôture de la session, le bilan donne un total de 4953 admis dont 2411 filles et 2542 garçons. Ce qui donne un taux global de succès de 33,13 % dont 28,73 % pour les filles et 38,75 % pour les garçons.

Selon les statistiques établis par le service des examens et concours de la Direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, la province des Balé vient en tête avec un taux de succès de 36,13% dont 32,13% pour les filles. Elle est suivie par la province du Sourou qui enregistre un taux de 34,06% dont 28,63% pour les filles. La province du Mouhoun occupe la troisième place avec un taux de 33,44% dont 29,20% pour les filles. La province de la Kossi vient en quatrième position avec un taux de 32,25% dont 26,83% pour les filles. Le Nayala qui a un taux de succès de 23,50% dont 19,55% pour les filles occupe la cinquième place.

Pour les examens techniques, la région enregistre un taux de succès au CAP de 88,54% avec 83,12% pour les filles. Pour le BEP, le taux est de 72,96% avec 76,61% pour les filles. Le taux global de succès pour ces examens techniques est de 78, 44% pour la région.

En comparant les résultats des cette session à celle de 2022, la région de la Boucle du Mouhoun fait un recul de performance de 39,25% à 33,13% soit une baisse de 5,19%.

Selon le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, Une analyse de ces résultats montre que la situation sécuritaire a entravé certaines actions dans le domaine de léducation impactant ainsi négativement les résultats, malgré les efforts de tous les acteurs. « Nous sommes à plus de 248 structures éducatives fermées ou délocalisées, des centaines dagents impactés et des milliers délèves en difficulté de scolarisation. Cest un défi auquel chaque Burkinabè selon sa position, doit faire face et apporter sa contribution », a-t-il souligné.

Agence dinformation du Burkina

SB/dnk/ata

 

Burkina: Le Service national pour le développement lance le recrutement de 2 400 appelés volontaires

Burkina: Le Service national pour le développement lance le recrutement de 2 400 appelés volontaires

 Tenkodogo, 15 juin 2023-(AIB)-Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachinson Kyelem de Tambela, a lancé jeudi à Tenkodogo, dans la région du Centre-Est, la levée de la 79e promotion des appelés du Service national pour le développement(SND) qui devrait compter 2400 personnes.

 C’est parti pour le recrutement de 2400 appelés du Service national pour le développement sur l’ensemble du territoire national. Parmi eux, 1700 jeunes, selon le directeur général du SND, l’intendant colonel-major Mathieu Benao, iront appuyer l’administration publique, 600 autres vont recevoir une formation aux métiers et 100 jeunes vont aller aider les sapeurs-pompiers dans le domaine de la protection.

Le lancement de l’opération, qui se déroule par tirage au sort, a été fait le 15 juin 2023 par le Premier ministre, Me Apollinaire Joachinson Kyelem de Tambela.  Celui-ci a soutenu que la jeunesse est la pépinière du pays.

«Si vous vous battez aujourd’hui, c’est pour que vous viviez mieux demain.  Le développement doit être fait par nous-mêmes, pour notre pays et par les moyens dont on dispose », a-t-il conseillé avant d’ajouter : «il ne faut pas aller ailleurs chercher les moyens de notre développement car cela dénature la notion de développement».

Pour Me Kyelem, le développement n’est pas une imitation. «Il s’agit de vivre non pas comme ailleurs mais selon ses propres conceptions», a-t-il déclaré.

Selon le gouverneur de la région du Centre-Est, Aboudou Karim Lamizana, le recrutement des appelés volontaires, vieille tradition depuis des décennies au SND, place au cœur de sa vocation, le développement de la culture, de l’engagement citoyen au service de l’intérêt général.

Pour lui, le SND est une école de la citoyenneté par excellence qui permet de se rencontrer et de partager des valeurs. Il a invité les jeunes à un bon comportement dès leur recrutement et les a exhortés à la discipline et au respect mutuel.

En rappel, depuis 1984 à nos jours, environs 270 000 personnes sont passées par le SND.

Agence d’information du Burkina

KAK/ata

 

Le Chef de l’Etat au personnel de la gendarmerie nationale : « Travaillons à récupérer notre territoire »

Le Chef de l’Etat au personnel de la gendarmerie nationale : « Travaillons à récupérer notre territoire »

(Ouagadougou, 15 juin 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, Chef suprême des Forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a échangé, ce jeudi matin, avec le personnel de la Gendarmerie nationale au Camp Paspanga.

A l’occasion, le Chef suprême des forces armées nationales, le Capitaine Ibrahim TRAORE a félicité et encouragé la gendarmerie pour le travail abattu et pour le combat qui se mène actuellement sur le terrain. Il a également salué les initiatives développées par la Gendarmerie nationale pour la prise en charge des veuves et des orphelins des soldats tombés au front.

Tout en saluant l’engagement de la Gendarmerie nationale sur le front de la lutte contre l’hydre terroriste, le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité de se réorganiser pour mailler le territoire.

Selon le Chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale, le Lieutenant-colonel Evrard SOMDA, cette rencontre avec le Chef de l’Etat a été une opportunité pour le personnel de la gendarmerie de recueillir des orientations et de traduire son engagement dans la lutte contre le terrorisme.

Les préoccupations du personnel ont tourné autour du déploiement des prévôts dans les unités combattantes, de la coordination des actions sur le terrain, de la nécessité du renforcement en matériel de combat, de la gestion des grands incidents et de la question de l’autonomisation de la Gendarmerie nationale.

Dans un langage franc, le Président de la Transition, a apporté des réponses aux différentes préoccupations et invité le personnel de la Gendarmerie nationale à s’engager davantage dans les opérations de combat.

Pour le Chef de l’Etat, « nous devons quitter les idées corporatistes et avancer » dans la guerre pour la récupération de notre territoire. « Il faut penser aux sacrifices que vous faites pour la Nation », a-t-il soutenu.

 

A l’issue des échanges, le premier responsable de la Gendarmerie nationale le Lieutenant-colonel Evrard SOMDA a salué la franchise avec laquelle le Chef de l’Etat a apporté les réponses aux préoccupations du personnel. Et pour marquer le passage du Président de la Transition au Camp Paspanga, le Chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale a remis un cadeau souvenir au Chef de l’Etat.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Tuy : Les forces vivent se concertent sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition

Burkina-Province-Tuy-Concertations

Tuy : Les forces vivent se concertent sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition

Houndé, jeudi 15 juin 2023, (AIB)- Le haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka Segda a présidé le mardi 13 juin 2023 à Houndé, les échanges des forces vives sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition.

C’est par un exposé sur les réformes contenues dans le plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) 2023-2025 que les forces vives de la province du Tuy,(Hauts-Bassins) ont débuté le mardi 13 juin 2023, la concertation provinciale conformément aux orientations de l’Assemblée législative de transition (ALT).

Ce plan comporte 21 réformes dont 10 réformes politiques et 11 réformes administratives et institutionnelles. Ces réformes visent à promouvoir, entre autres, la démocratie, la bonne gouvernance politique et administrative, la modernisation de l’Etat et la bonne gouvernance locale.

Les travaux de concertations ont été présidés par le haut-commissaire du Tuy, Issiaka Segda.

Selon lui, cette rencontre a pour objectif d’une part d’informer les forces vives sur les projets de réformes du gouvernement de la Transition et d’autre part recueillir leurs points de vue et recenser les éventuelles propositions.

Au cours des échanges, les forces vives de la province du Tuy ont apprécié la pertinence et exprimé leurs attentes par rapport à chacune de ces réformes.

Elles ont par ailleurs traduit leur intérêt particulier vis-à-vis de ces réformes notamment celles relatives à la dépolitisation de l’administration publique et de la promotion de la méritocratie.

L’institution d’un plafonnement des dépenses des campagnes électorales, l’adoption de la loi portant statut des chefs de circonscriptions administratives et d’une nouvelle constitution ont été évoquées lors de la rencontre.

A l’occasion, les forces vives de la province ont aussi proposé de nouvelles réformes qui sont, entre autres, l’adoption d’un statut des chefs coutumiers, la constitutionalisation des grands axes de développement, la limitation du nombre des partis politiques, etc.

La rencontre s’est achevée par la désignation des deux représentants de la province du Tuy qui prendront part aux concertations au niveau régionale.

Agencce d’information du Burkina

BEB /no/ata

 

Deux missiles nord-coréens tombent dans la zone économique exclusive du Japon

CORÉENORD-CORÉESUD-ARMES-DIPLOMATIE-JAPON,PREV

Deux missiles nord-coréens tombent dans la zone économique exclusive du Japon

 TOKYO, 15 juin 2023- La Corée du Nord a tiré jeudi deux missiles de courte portée qui ont fini leur course dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, peu de temps après que Pyongyang a averti qu’il y aurait « inévitablement » une réponse aux manoeuvres militaires américano-sud-coréennes en cours.

« Deux missiles balistiques sont tombés dans la ZEE », qui s’étend jusqu’à 200 milles marins (370 km), entre les eaux territoriales japonaises et les eaux internationales, a annoncé devant des journalistes Kimi Onoda, la secrétaire parlementaire auprès du ministre japonais de la Défense.

Le Premier ministre Fumio Kishida a précisé que ces tirs n’avaient pas causé de dommages, tout en soulignant que Tokyo a « fermement protesté » auprès de la Corée du Nord.

Ces actions « violent des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et constituent un acte irréfléchi qui aggrave les provocations (de Pyongyang, NDLR) à l’encontre de la communauté internationale », a-t-il déclaré à la presse.

– Des missiles de courte portée –

A Séoul, l’état-major interarmées a expliqué avoir détecté le tir de « deux missiles balistiques de courte portée de la région de Sunan vers la mer de l’Est (la mer du Japon, NDLR) entre 19h25 et 19h37 (10h25 et 10h37 GMT) ».

« Nous avons renforcé la surveillance en cas de nouvelles provocations et restons prêts en étroite coordination avec les Etats-Unis », a-t-il encore dit.

Les relations entre les deux Corées sont à un de leurs niveaux les plus bas depuis des années, la diplomatie étant au point mort et le chef du régime nord-coréen Kim Jong Un proclamant que son pays est de façon « irréversible » une puissance nucléaire. Il a en outre appelé a accélérer la production d’armements.

La Corée du Nord, qui s’est dotée au fil du temps d’ogives nucléaires, avait déjà effectué plusieurs tirs de missiles cette année, testant en particulier ses engins balistiques intercontinentaux les plus puissants.

En réponse, la Corée du Sud a intensifié sa coopération dans le domaine de la défense avec les États-Unis.

Ces deux pays organisent ainsi régulièrement des manoeuvres militaires communes de grande ampleur, au grand dam de Pyongyang, qui les considère comme autant de répétitions en vue d’une invasion.

Celles qui ont actuellement lieu, des exercices à tirs réels dits d' »annihilation », « ciblent la RPDC (la Corée du Nord, NDLR) en mobilisant massivement divers types d’armes et d’équipements offensifs », a lancé jeudi un porte-parole du ministère nord-coréen de la Défense dans un communiqué.

« Notre réponse à cela est inévitable », a-t-il mis en garde. « Nos forces armées s’opposeront pleinement à toute forme d’action démonstrative et de provocation des ennemis ».

– Plainte de la Corée du Sud –

Mercredi, la Corée du Sud a par ailleurs déposé une plainte dans laquelle elle réclame des dommages-intérêts à la Corée du Nord pour la démolition il y a trois ans d’un bureau de liaison.

Ce dernier avait été installé en 2018 avec un financement de Séoul dans une zone industrielle près de la frontière sur le territoire nord-coréen, le président sud-coréen de l’époque, Moon Jae-in, souhaitant alors obtenir une percée diplomatique avec Pyongyang.

Mais après l’effondrement de ce processus et la détérioration des relations bilatérales, la Corée du Nord a démoli le bâtiment en juin 2020.

« Compte tenu du moment où il s’est produit, le dernier tir (de missiles) en date semble être l’expression du mécontentement ou de la protestation du Nord contre l’action en justice de Séoul demandant une compensation pour la démolition par le Nord du bureau de Kaesong », a déclaré à l’AFP Choi Gil-il, professeur d’études militaires à l’université Sangji.

La Corée du Nord procède régulièrement à des tirs de missiles dans la région, systématiquement condamnés par ses voisins, la Corée du Sud et le Japon, tous deux proches des alliés des Etats-Unis.

Cela faisait toutefois plusieurs mois que des missiles nord-coréens n’étaient pas tombés dans la ZEE japonaise.

Et quand, il y a deux semaines, Pyongyang avait tenté, sans succès, d’envoyer dans l’espace un « satellite de reconnaissance militaire », cela avait provoqué par erreur des alertes au missile à Séoul et à Okinawa (sud-ouest du Japon).

Dans ce contexte, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, est arrivé jeudi à Tokyo pour des entretiens avec ses homologues du Japon, des Philippines et de Corée du Sud.

Avec l’AFP

BEPC 2023: Taibatou Semporé ou le symbole de la persévérance

Taibatou Semporé, pendant qu'elle composait.

BEPC 2023: Taibatou Semporé ou le symbole de la persévérance

 Koudougou, 14 juin 2023 (AIB)-Taibatou Semporé, candidate non voyante, a été déclarée admise le 14 juin 2023, à l’issue des délibérations de l’écrit de contrôle du BEPC, session de 2023. Cette réussite couronne tant de sacrifices et d’efforts consentis par la jeune fille qui rêve de voir, un jour, son nom figuré sur la liste des avocats du barreau burkinabè.

« Je suis très contente car j’ai beaucoup travaillé pour ça », s’est exprimée Taibatou Semporé à la déclaration de son admission le 14 juin 2023. Et d’ajouter : « Je remercie ma famille, tous mes enseignants, mes camarades et tous ceux qui m’encouragent dans mes études. Je vais continuer à travailler », dit-elle convaincue que le handicap n’est pas une fatalité.

La native de Palogo dans le département de Koudougou, est née sans la vue mais ce handicap n’a entamé en rien sa foi inébranlable à se frayer un chemin dans le système éducatif.

Elle croit fermement en son rêve : devenir avocate au barreau burkinabè.

Mais en attendant, il lui fallait d’abord franchir le pallier du Brevet d’études du premier cycle (BEPC)

Pour la composition, une salle aménagée au jury 1 au centre du lycée provincial de Koudougou. Assise au milieu de la salle, matériel de travail à portée de mains, elle attend avec une sérénité apparente, ses sujets.

Le directeur régional des enseignements post primaire et secondaire du Centre Ouest, Bienzi Didier Paré,observant la transcription d’une épreuve.

Le directeur régional des Enseignements post primaire et secondaire du Centre Ouest, Bienzi Didier Paré, était sur les lieux pour constater de visu le déroulement de la composition et surtout encourager la candidate Semporé.

Au bout des épreuves, la détermination de Taibatou Semporé, lui a valu des lauriers, en atteste le BEPC qu’elle vient de cueillir comme une mangue mûre.

Mais quel est le mécanisme mis en place pour lui permettre de composer les différentes épreuves ?

A cette question, l’enseignant spécialiste en braille, Vincent Zagré répond : « Après l’ouverture de l’enveloppe de chaque épreuve, nous recevons, mon collègue et moi,  un exemplaire du sujet que nous scannons pour avoir un fichier Word. Ensuite, à l’aide d’un logiciel dénommé DBT, nous faisons la transcription du sujet du format Word en braille et nous procédons enfin à l’impression sur les feuilles cartonnées avec un appareil spécialisé».

Cependant, certaines questions notamment les schémas, les tableaux et les figures dans des disciplines telles que les mathématiques et les sciences physiques, les sciences de la vie et de la terre, sont pratiquement impossibles à traiter par la candidate, ajoute l’enseignant.

«Dans ces cas de figure, en collaboration avec le président du jury et l’encadreur pédagogique de la discipline concernée, nous reformulons les items afin de pouvoir les transcrire en braille pour la candidate qui bénéficie comme tout candidat vivant avec un handicap, d’un temps supplémentaire qui équivaut au tiers du temps imparti à chaque épreuve. A la fin de la composition, nous procédons au décodage de sa production en braille pour permettre aux correcteurs de pouvoir corriger», a-t-il expliqué.

Le processus n’est pas sans difficultés selon le spécialiste en braille.

« Il y a des difficultés que nous rencontrons parmi lesquelles les pannes d’électricité qui peut survenir à tout moment et retarder tout le travail de transcription et d’impression. De même, le fait de devoir faire la transcription sur place avant l’administration de l’épreuve, nous met la pression et surtout met la candidate dans de longues périodes d’attente et cela peut être une source supplémentaire de stress», assure Vincent Zagré.

Si M. Zagré salue les efforts consentis pour l’éducation inclusive et le maintien de la candidate dans son environnement habituel, toutes choses qui lui ont évité le dépaysement et les problèmes de mobilité.

Toutefois, Vincent Zagré ne perd pas de vue que l’on gagnerait à transcrire en braille les sujets depuis la direction générale des examens et concours et scellés dans les enveloppes comme cela est le cas au niveau du primaire.  Et de conclure  en disant qu’il ne restera au niveau du jury que l’administration des épreuves et le décodage.

Tout comme Monsieur Zagré, Taibatou Semporé plaide pour une amélioration des conditions de composition des examens au profit des candidats vivant avec un handicap.

Agence d’information du Burkina

Pascal BAKO

Nadoro TRAORÉ

(Collaborateur)

Ukraine: situation « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporijjia (AIEA)

CONFLIT-ÉNERGIE-NUCLÉAIRE-INONDATION-RUSSIE-UKRAINE-AIEA

Ukraine: situation « grave » mais en cours de stabilisation à la centrale de Zaporijjia (AIEA)

 

 ENERGODAR (Ukraine), 15 juin 2023- Le chef de l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) a estimé jeudi lors d’une visite à la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine que la situation y était « grave » depuis la destruction d’un barrage, mais en cours de « stabilisation ».

« On peut observer d’un côté que la situation est grave, les conséquences sont là et elles sont réelles », a déclaré Rafael Grossi aux journalistes. « Parallèlement, des mesures sont prises pour stabiliser la situation », a-t-il ajouté, sans préciser quelles étaient ces mesures.

La visite de Rafael Grossi à la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d’Europe, visait notamment à déterminer si cette installation a été mise en danger par la destruction du barrage de Kakhovka sur le Dniepr, dont l’eau était utilisée pour refroidir les six réacteurs.

  1. Grossi a affirmé que la centrale disposait de « suffisamment d’eau ». Mardi, le chef de l’AIEA avait déjà estimé qu’il n’y avait pas de « danger immédiat » pour la centrale, occupée par les forces russes depuis 2022.

« J’ai pu voir le bassin de refroidissement (…) les portes d’irrigation, les canaux qui constituent le système indispensable au refroidissement » de la centrale, a-t-il encore précisé jeudi.

« Il était très important que je puisse avoir ma propre évaluation de la situation avec mes experts », a déclaré M. Grossi, qui effectuait sa troisième visite à la centrale de Zaporijjia depuis le début du conflit en Ukraine en février 2022.

Selon un reporter de l’AFP, M. Grossi est resté plus de trois heures sur place. Il est arrivé à bord d’un véhicule tout-terrain escorté par des véhicules blindés.

La centrale de Zaporijjia a été visée à de multiples reprises par des bombardements dont s’accusent Moscou et Kiev et a été coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, soulevant des inquiétudes quant à sa sécurité.

L’AIEA dispose en permanence d’une équipe d’experts sur place.

La situation sécuritaire reste toutefois difficile et la visite de M. Grossi, initialement prévue mercredi, a dû être reportée d’un jour. Ce déplacement était d’autant plus compliqué que le chef de l’AIEA devait traverser la ligne de contact entre forces ukrainiennes et russes pour se rendre à la centrale.

« Planifier la mission, obtenir les accords nécessaires pour venir ici, c’était extrêmement difficile. Je n’étais pas sûr de pouvoir venir inspecter la centrale jusqu’à il y a quelques heures », a indiqué M. Grossi aux journalistes.

« Bien entendu, cela est le résultat des tensions accrues sur le terrain. Mais comme je l’ai toujours dit, l’AIEA ne s’en ira pas, l’AIEA va rester ici », a-t-il ajouté.

Avec l’AFP

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