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Burkina : Des fouilles de bagages dans les gares TSR, à partir du 6 septembre

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Burkina : Des fouilles de bagages dans les gares TSR, à partir du 6 septembre

Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB) – La direction générale de la société de transport, Transport Sana Rasmané (TSR) a annoncé, à travers un communiqué, qu’à partir du 6 septembre prochain, des équipes de fouille de bagages  seront mises en place à l’intérieur des différentes gares,  afin de détecter les  produits nuisibles ou interdits au transport en commun,  a appris l’AIB.

« La Direction générale de TSR porte à la connaissance du public et particulièrement à son aimable clientèle que pour des raisons de sécurité, elle procédera, à compter du 6 septembre 2021, à la fouille de colis  et de bagages à transporter, avant tout embarquement dans les cars », renseigne le communiqué parvenu à l’AIB.

Le document est signé du Directeur général (DG) de la société de transport, en date du 26 août 2021.

Il précise que des équipes seront chargées de la vérification des sacs, des colis et autres bagages à l’intérieur des différentes gares TSR, «afin de détecter des objets ou produits nuisibles à la santé ou interdits au transport en commun ».

Le Burkina Faso connait depuis 2015, des attaques terroristes qui ont coûté la vie à plusieurs personnes, occasionné de nombreux déplacés internes, ainsi que des  dégâts matériels.

Agence d’information du Burkina

AO/ata/ak

Koudougou : quatre morts dont trois étudiants, dans l’effondrement d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo

Burkina-Infrastructure-Effondrement

Koudougou : quatre morts dont trois étudiants, dans l’effondrement d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo

Koudougou, 1er sept. 2021 (AIB) – L’effondrement de la dalle d’un bâtiment en construction au sein de l’Université Norbert-Zongo de Koudougou a causé mardi, quatre morts dont trois étudiants et un blessé, a-t-on constaté.

 

Les étudiants victimes du drame sont de l’Institut universitaire de technologie (IUT), en stage pratique sur le chantier pour l’obtention du Diplôme universitaire de technologie (DUT) dans le domaine de la construction et du bâtiment. Parmi elles, figure une fille.

Quant au quatrième corps, il est celui d’un menuisier-coffreur.

Selon les informations recueillies sur place c’est aux environs de 10 heures, le mardi 31 août, que l’effondrement a eu lieu.

Un employé qui était en haut du bâtiment pour enlever les coffrages a constaté que la dalle commençait à céder et aurait crié pour alerter ses camarades sous le hall. Mais peine perdue, car pendant que ces derniers tentaient de s’échapper que le malheur est arrivé.

Le blessé, qui a eu plus de chance que les autres, a été sorti des décombres dès les premiers moments de l’accident de travail.

Il a fallu près de 9 heures pour que les sapeurs-pompiers, appuyés par les autres employés du chantier ainsi que les populations venues au secours, puissent extraire les quatre corps sans vie des ruines en béton puisque le dernier corps est sorti vers 19 heures.

Le chantier est initié dans le cadre du projet cité universitaire du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation et financé par la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA).

Les travaux sont exécutés par l’Entreprise SUZY construction pour un coût global d’environ 20 milliards F CFA.

Le lancement des travaux est intervenu en novembre 2019 dans l’enceinte et concernent la construction des amphithéâtres pour des Unités de formation et de recherches (UFR), la cité universitaire ainsi qu’un foyer.

Le substitut du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Koudougou, accompagné des éléments de la police judiciaire, ont assisté à l’extraction des corps mais se sont refusés à tout commentaire promettant aux journalistes de s’exprimer sur le sujet ce mercredi.

Agence d’information du Burkina

BRN/ata/ak

Faits divers et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Faits divers et politique se partagent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 1er sept. 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè parvenus à l’AIB ce mercredi matin commentent l’actualité marquée essentiellement par la rentrée gouvernementale, ainsi que des faits divers dont l’effondrement, la veille, d’un bâtiment à l’Université Norbert Zongo de Koudougou.

« Effondrement d’une dalle d’un bâtiment en construction à l’université Norbert Zongo de Koudougou : 4 morts », arbore le journal privé Le Quotidien, évoquant ce drame survenu, hier mardi, dans la capitale de la région du Centre-ouest.

A ce propos, le doyen des quotidiens privés burkinabè, L’Observateur Paalga affiche : « Trois étudiants stagiaires et un ouvrier périssent sous les décombres».

Le quotidien national Sidwaya rapporte que parmi les victimes, l’on dénombre trois étudiants dont une fille de l’Institut universitaire de technologie (IUT), en stage pratique sur le chantier pour l’obtention du Diplôme universitaire de technologie (DUT) dans le domaine de la construction et du bâtiment.

Le même journal, dans sa rubrique « On murmure »  aborde une affaire de tentative d’escroquerie, sous le titre : « Le commerçant et l’+l’homme de tenue+».

Sidwaya parle également, dans la même rubrique, d’un commerçant qui achète 28 parcelles dans la cité des forces vives de Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau central et ville hôte de la prochaine célébration de la fête nationale, le 11 décembre.

Dans ses « Révélations », Le Pays  revient sur le drame de Banlo, mentionnant que « les maires des communes du Sud-Ouest (sont) consternés ».

En politique, ce quotidien privé renseigne que les ministres rendent compte de leur gestion au chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, à partir d’aujourd’hui.

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, parle des « dossiers chauds de la rentrée politique et administrative », à travers sa rubrique « Autant le dire… ».

De l’avis du journal, « l’administration étant au centre de toutes les questions, il est important que ne doivent y être que ceux qui ont l’amour du pays, patriotes avérés, intègres sur les bords et dévoués pour la cause commune ».

Et de regretter que « malheureusement, depuis un certain temps, ce n’est plus le cas ».

Quant à L’Observateur Paalga, il évoque la rentrée gouvernementale sous un ton humoristique, dans sa rubrique « Les humeurs de Barry », avec ce titre : « La chicotte pour les adeptes de l’école buissonnière ».

Aujourd’hui au Faso, de son côté, parle du rapprochement de partis politiques se réclamant de bords sankaristes, signalant qu’« après 10 ans, Siaka Barro de la CPP/FB et Alphonse Ouédraogo de l’URD/MS retournent à l’UNIR/PS».

Le même quotidien privé informe qu’une délégation de la Haute cour de justice (HCJ) a été reçue, hier mardi à Ouagadougou, par le président de Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

A ce sujet, Sidwaya met en exergue : « Haute cour de justice : Khalil Barra et son équipe demandent conseil au chef de l’Etat», là où Le Pays reprend les propos du président de la HCJ, Khalil Barra qui dit : « Nous sommes en train de réfléchir sur le budget ».

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : Le premier recteur de l’Université de Ouagadougou immortalisé à travers une rue

Burkina Faso-Enseignement-Hommage

Burkina : Le premier recteur de l’Université de Ouagadougou immortalisé à travers une rue

Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Le Professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni, premier recteur de l’Université de Ouagadougou (rebaptisée Université Joseph KI-Zerbo et Université Thomas Sankara), a été immortalisé  mardi, à travers le baptême d’une rue qui porte désormais son nom.

La « rue Na-Roamba », sise au quartier Zogona, à l’arrondissement N°5 de Ouagadougou, porte désormais le nom « rue Professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni ».

Cette rue jouxte le côté Est de l’Université Pr Joseph Ki-Zerbo. Elle est limitée au nord par l’avenue Komber Pademba et au sud par le boulevard Charles De Gaule.

Professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni (25 février 1933 – 20 août 2019)

La cérémonie de baptême a été présidée, ce mardi, par le maire de la ville de Ouagadougou Armand_Roland_Pierre_Beouindé, en présence d’acteurs du monde universitaire et d’autorités politiques dont le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga.

Le professeur Yembila Abdoulaye Toguyeni (25 février 1933 – 20 août 2019) s’est illustré très tôt par son ardeur au travail et devient à 38 ans, le premier africain, chef de département de physique de l’université de Dakar, en 1971.

Cet enseignant d’université était un chercheur chevronné. Dès 1960, il rejoint le laboratoire de l’Institut de physique météorologique (IPM) de Dakar.

Au sein d’une équipe de chercheurs français et sénégalais, il y développe les premières recherches en Afrique noire sur l’énergie solaire, la themoélectricité et la mécanique.

Ses recherches avaient pour objet de promouvoir le développement du monde rural.

La qualité de ses travaux lui ont valu d’être le premier Africain à être nommé à la tête du prestigieux Centre de recherches appliquées, « institut de physique météorologique de Dakar », devenu CERER.

En 1973, le président de la République de Haute Volta (Ancien nom du Burkina Faso), Aboubacar Sangoulé Lamizana, soucieux de parachever le système éducatif dans son pays, sollicite le Pr Toguyeni, afin qu’il vienne mettre en place le système universitaire de son pays d’origine.

La rue est située à l’Est de l’Université Joseph-Ki Zerbo

A ce titre, la ville de Ouagadougou doit au Professeur, la création en 1974, de la première université du pays, l’université de Ouagadougou qui donna naissance plus tard aux Universités Joseph KI-ZERBO et Thomas SANKARA, dont il est le premier recteur de 1974 à 1982.

Nommé en 1976, Directeur général de l’enseignement supérieur, avec rang de ministre, il met en place les structures qui permettront la création des autres universités publiques du pays, comme l’université de Bobo-Dioulasso.

En 1978, ses travaux de recherches et ses publications scientifiques font de lui, le premier professeur titulaire d’une chaîne d’enseignement de l’université de Haute Volta.

Ainsi de 1973 à 1982, il a oeuvré avec des collaborateurs de talents, à implanter durablement les principales structures du système universitaire du pays.

Le professeur Toguyeni a consacré sa vie entière à l’enseignement supérieur et à la recherche. Il a eu plusieurs distinctions honorifiques dont officier dans l’ordre national du Burkina Faso, Commandeur dans l’ordre des palmes académiques du Burkina Faso et du Sénégal.

Il a reçu également les distinctions d’Officier dans l’ordre des palmes académiques de la France et du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES).

Sans oublier le titre de professeur honoraire de l’université de Ouagadougou et de président d’honneur de la Société ouest africaine de physique (SOAP).

Nommé Président du conseil scientifique de l’université privée Aube Nouvelle à sa retraite en 1996, le Pr Yembila Abdoulaye Toguyeni s’est investi dans la mise en place des textes régissant l’enseignement supérieur privé au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

 

Source : Direction de la communication des relations publique de l’Université

Burkina : Un terroriste tué et du matériel récupéré dans le Namentenga

Burkina : Un terroriste tué et du matériel récupéré dans le Namentenga

Ouagadougou, 31 août 2021(AIB)-La gendarmerie nationale a abattu un terroriste et recupéré un lot de matériel dans sa riposte mardi, contre l’attaque d’un convoi minier près de Gorébalé dans la commune de Yalgo (Namentenga, Centre-nord).

La gendarmerie enregistre un blessé dans ses rangs.

Agence d’information du Burkina

 

Koulpelogo : Un VDP tue deux personnes à cause d’une place au marché

Burkina-Insécurité

Koulpelogo : Un VDP tue deux personnes à cause d’une place au marché

Ouargaye, 31 août 2021(AIB)-Un volontaire pour la défense de la patrie (VDP) a ouvert mortellement le feu, mardi,  sur un père et son fils avec lesquels, il disputait une place au marché de Napadé dans le Koulpelogo.

Un homme et son fils ont été tués mardi par un VDP dans le village de Napadé situé à dix kilomètres de la commune de Soudougui, à une soixantaine de km de Ouargaye dans le Koulpelogo, a appris l’AIB de sources bien informées.

Selon les témoins, une affaire d’attribution place au sein du marché de Napadé qui attendait le préfet pour une résolution, en est la cause.

Le VDP qui aurait trouvé les victimes en train de construire une boutique au niveau de la place disputée, a eu une dispute avec eux et a fini par utiliser son arme contre les deux.

Notons que dans la matinée de ce mardi, des individus armés ont emporté une importante somme d’argent en braquant une boutique mobile monnaie dans le village de Zoaga, commune de Yargatenga, province du Koulpelogo.

Agence d’information du Burkina

BP/ata

Burkina : Deux décès et une portée disparue dans un effondrement à l’université de Koudougou

Burkina : Deux décès et une portée disparue dans un effondrement à l’université de Koudougou

Koudougou, 31 août 2021(AIB)-Deux personnes ont perdu la vie, une blessée et une portée disparue dans l’effondrement, mardi, d’une dalle sur un chantier de l’Université Norbert Zongo de Koudougou.

La dalle d’un bâtiment en construction s’est effondrée ce mardi 31 août 2021 à l’Université de Koudougou (100km, Centre-ouest).

Des ouvriers et des stagiaires de l’Institut universitaire de technologies (IUT) travaillaient sur le chantier au moment du drame.

Deux corps sans vie se trouvent toujours sous les décombres tandis qu’une personne de sexe féminin est toujours portée disparue.

Un blessé a été extrait des décombres et conduit à l’hôpital.

Des sapeurs-pompiers sont toujours sur les lieux pour poursuivre les fouilles.

Agence d’information du Burkina

BRN/ata

NB : Cette dépêche sera continuellement actualisée en fonction de l’évolution de la situation.

Burkina : la CENI et l’ONI s’associent pour la réussite des élections municipales

Burkina-Elections-Municipales-Préparation

Burkina : la CENI et l’ONI s’associent pour la réussite des élections municipales

Ouagadougou 31 aout 2021(AIB)-La Commission électorale nationale indépendante(CENI) et l’Office nationale d’identification(ONI) ont annoncé lundi que les deux structures vont s’associer pour organiser les élections municipales de 2022.

«C’est important pour nous  de découvrir les instruments sur la base desquels nous allons travailler sur le terrain et d’aplanir  les difficultés afin d’amorcer sereinement les prochaines consultations électorales», a déclaré le président de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) Elysée Ouédraogo.

M. Ouédraogo dont les propos ont été rapportés mardi par Sidwaya, s’exprimait après un entretien lundi, avec le Directeur de l’Office nationale d’identification (ONI) Aristide Béré.

Selon lui, ce partenariat va permettre à son institution de se mettre au même diapason que l’ONI pour l’accomplissement de leurs missions.

Aristide Béré  a indiqué qu’au terme du code électoral, les pièces retenues pour les votes  sont la carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) et le passeport.

M. Béré a relevé l’intérêt d’exposer aux nouveaux commissaires de la CENI, les considérations techniques liées à ces pièces.

Le directeur de l’ONI a souligné que son institution attend le schéma directeur de la CENI afin d’harmoniser leurs interventions pour un meilleur enrôlement des populations.

Le président de la CENI Elysée Ouédraogo a appelé la population à s’enrôler massivement pour disposer de ces  cartes afin de prendre part aux votes qui seront organisés.

En rappel,  le nouveau bureau de la CENI conduit par Elysée Ouédraogo a pris fonction le 29 juillet 2021 en remplacement de l’équipe de Newton Ahmed Barry.

M. Barry a proposé à maintes reprises de croiser les fichiers de l’ONI et de la CENI pour économiser les fonds réservés à l’enrôlement des électeurs.

Agence d’information du Burkina

SJK-SS/ata

Burkina : «Tôt ou tard, nous allons vaincre le terrorisme», espère Me Halidou Ouédraogo

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Burkina : «Tôt ou tard, nous allons vaincre le terrorisme», espère Me Halidou Ouédraogo

Ouagadougou,  31 aout 2021 (AIB)-L’avocat Me Halidou Ouédraogo a déclaré que le Burkina Faso va arriver à bout du terrorisme qui l’endeuille depuis six ans, parce que selon lui, les terroristes ne suivent pas la voie de Dieu mais celle du banditisme.

«Tôt ou tard, nous allons vaincre ces aventuriers parce que ce n’est pas la voie de Dieu, ce n’est pas la voie de la religion mais celle de la drogue et du banditisme», a déclaré Me Halidou Ouédraogo dans une interview réalisée le 20 et publiée le 31 août 2021 par le quotidien privé «Le Pays ».

Me Ouédraogo faisait allusion à l’attaque terroriste d’Arbidan-Gorgadji(Nord) qui a coûté la vie, le 18 août 2021 à 86 personnes ; la nième attaque depuis 2015.

Selon l’avocat, les terroristes ne mènent pas une guerre classique mais une guerre qui ressemble  à une guérilla urbaine ou à une guérilla des maquis.

«Face à un peuple résilient comme cela se voit, si l’on a foi on est sûr d’arriver à bout du phénomène terroriste», a conclu Me Halidou Ouédraogo.

Le défenseur des droits humains Halidou Ouédraogo a connu des déboires et la clandestinité sous plusieurs régimes au Burkina Faso.

Il est l’actuel président d’honneur du mouvement burkinabés des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et président de la CODEL (Convention des Organisations de la société civile pour l’observation domestique des élections).

Halidou Ouedraogo est également le président de la Commission  qui a rédigé la nouvelle Constitution en attente d’être adoptée.

Agence d’information du Burkina

MAK/ata/ak

 

 

 

 

 

Burkina : Le bimestriel «La Marche du Burkina Faso» pour améliorer la communication gouvernementale

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Burkina : Le bimestriel «La Marche du Burkina Faso» pour améliorer la communication gouvernementale

Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Le ministère burkinabè  en charge de la Communication, à travers la Direction générale de la Communication (DGCOM), a élaboré de nouveaux outils de communication parmi lesquels un bimestriel dénommé «La Marche du Burkina Faso» dont le 1er numéro est disponible à partir de ce mercredi.

Selon les initiateurs, «La Marche du Burkina Faso» met en exergue les grandes décisions du Conseil des ministres, les défis sécuritaires relevés par les Forces de défense et de sécurité (FDS) « ainsi que les grands chantiers symboles d’un Burkina Faso qui gagne et qui avance ».

Il ressort que le premier numéro du bimestriel sera diffusé ce 1er septembre 2021 sur les plateformes web du ministère de la Communication et ses partenaires.

Le document, apprend-on, s’inscrit dans la vision du ministère en charge de la Communication « d’améliorer l’organisation et la mise à disposition de l’information officielle aux Burkinabè, aux amis et aux partenaires du Burkina Faso ».

Il fait partie des nouveaux outils  de communication que le ministère, à travers la Direction générale de la communication (DGCOM) vient d’élaborer en vue d’améliorer sa stratégie communicationnelle.

Au nombre de ces nouveaux outils de communication figurent  le « focus hebdomadaire des décisions du Conseil des ministres » et les « fiches sur les acquis du gouvernement de 2016 à 2020 dans certains secteurs de développement ».

Ces outils sont élaborés uniquement en version numérique.

Agence d’information du Burkina

AK/ata

Agents CCVA tués : Des sanctions exemplaires et des mesures urgentes annoncées

Agents CCVA tués : Des sanctions exemplaires et des mesures urgentes annoncées

Gaoua, 30 août 2021(AIB)-Le gouverneur du Sud-ouest, Emmanuel Zongo a annoncé lundi, des sanctions exemplaires et des mesures urgentes à la suite du lynchage à mort de trois fonctionnaires pour avoir percuté mortellement un enfant  dans la commune de Bouroum-Bouroum.

«Nous vivons une situation de choc, une véritable tragédie qui nous recommande de prendre des mesures. Ce crime a touché plus d’un et nous sommes en train de tout faire pour que les coupables subissent des sanctions exemplaires. Celles-ci doivent être diffusées le plus loin possible pour donner une leçon », a lancé Emmanuel Zongo.

Le gouverneur de la région du Sud-ouest s’exprimait le lundi 30 août 2021 à Gaoua, lors d’une rencontre avec les maires, les élus nationaux et les haut-commissaires de son ressort territorial.

Vendredi à Banlo, dans la commune de Bouroum-Bouroum, trois  agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) ont été lynchés à mort par une foule en furie, suite à un accident ayant causé la perte d’un garçonnet de dix ans.

«Je suis dépassé par cet acte ignoble et je me pose toujours des questions sur les raisons qui ont poussé les auteurs », a laissé entendre l’édile de Bouroum-Bouroum Koko Momo.

Par ailleurs, Koko Momo a relevé que les accidents sont fréquents au niveau du village de Banlo ce qui avait amené la population à exiger des ralentisseurs.

«Avec la direction régionale des infrastructures, nous avons sensibilisé la population et fixé un panneau de limitation de vitesse», a informé le maire.

Il a confié avoir eu des informations selon lesquels, la population en voulait également  à sa personne quand l’accident est survenu.

Le gouverneur du Sud-ouest, Emmanuel Zongo a recommandé que les maires des communes traversées par la route nationale 12 (RN12) prennent des mesures pour déguerpir les commerces et autres activités commerciales aux abords de la voie.

Les maires ont dit leur engagement à mettre en œuvre les mesures mais aussi à prendre des initiatives notamment communicationnelles allant dans le sens de la prévention.

Agence d’information du Burkina

Joseph HARO

 

Burkina: La fermeture du lycée Zinda et le drame de Banlo,  toujours commentés par les journaux

Revue de presse du mardi 31 août 2021

Burkina: La fermeture du lycée Zinda et le drame de Banlo,  toujours commentés par les journaux

Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce mardi matin, continuent de commenter le lynchage à mort de trois agents publics  à Banlo (Sud-ouest), ainsi que la fermeture du Lycée Philippe Zinda Kaboré, le plus grand établissement scolaire du pays.

Le quotidien national Sidwaya arbore en couverture : « Affectation des élèves du Lycée Philippe Kaboré : Les inquiétudes des élèves et de leurs parents ».

Le journal rappelle que « fermé depuis le 24 mai 2021, le Lycée Philippe-Zinda-Kaboré ne sera pas rouvert pour l’année scolaire 2021-2022, ajoutant que les élèves seront affectés dans 74 autres établissements publics répartis dans la ville de Ouagadougou ».

Selon Sidwaya, les enregistrements des élèves ont commencé, le lundi 30 août 2021 et prendront fin, le vendredi 10 septembre 2021.

Il rapporte les craintes de certains acteurs de l’éducation rencontrés sur le site de l’arrondissement 2 au sein du Lycée municipal de Paspanga, voisin de l’établissement fermé.

De son côté, le journal privé Le Quotidien affiche : «Fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré : Des syndicats de l’éducation réagissent », là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, mentionne : «Fermeture du lycée Zinda : Entre condamnations et approbations».

Le quotidien cité en second lieu, dit avoir promené son micro auprès des responsables syndicaux, de parents d’élèves, de commerçants et d’anonymes en vue de recueillir leur appréciation de la décision.

« Si pour les uns le fait de maintenir cet établissement fermé n’est pas la solution aux manifestations des élèves et procéderait d’une volonté des autorités de +liquider le Zinda+, pour d’autres, cette décision est la bienvenue et pourrait être un moyen de +débarrasser cette école de bandits et de drogués+», fait observer L’Observateur Paalga.

Dans la même lancée, Le Pays met en exergue la réaction de quelques acteurs suite à la décision.

Ainsi, Boureima Dissa Gnoumou, député-maire de Houndé, estime qu’il s’agit d’« un coup dur sur plusieurs plans», là où Aziz Bansé, un enseignant pense que « c’est une mauvaise manière de déplacer le problème ».

Le même journal privé revient sur le lynchage à mort de trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), vendredi dernier à Banlo, dans la région du Sud-ouest, titrant : « La justice doit sévir pour l’exemple ».

Le sujet est abordé dans la rubrique ‘’Autant le dire…’’ de L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, sous le titre : « Lynchage à mort à Banlo, au-delà des émotions regardons-nous dans la glace ».

Le journal croit savoir que l’« on a comme cette impression que depuis l’insurrection populaire (de fin octobre 2014, Ndlr) où les politiciens ont décidé de régler leurs divergences par la violence, tout est devenu violent au Burkina Faso ».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso informe que le ministre en charge des Transports, Vincent Dabilgou était hier lundi aux côtés des familles des victimes du drame de Banlo.

A ce propos, Sidwaya renseigne que le CCVA a procédé à l’inhumation de ses agents lynchés à mort, le 27 août 2021 à Banlo.

« Si la dépouille mortelle de Edmond Naba a été transférée et inhumée, le 29 août 2021, à Gaoua, les corps des agents, Harouna Ouédraogo et Jacques Naré ont été transférés puis inhumés respectivement aux cimetières de Kamboinsin et de Borgo, le lundi 30 août 2021 à Ouagadougou », relate le quotidien national.

Agence d’information du Burkina

Burkina: Les discussions relatives aux assises nationales sur l’éducation peuvent commencer (ministre)

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Burkina: Les discussions relatives aux assises nationales sur l’éducation peuvent commencer (ministre)

Ouagadougou, 31 août 2021 (AIB) – Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro qui recevait, lundi, le document de base des assises nationales élaboré par le comité de rédaction, a affirmé  que son ministère est prêt pour commencer les discussions sur les assises régionales et nationales.

Stanislas Ouaro après avoir reçu le document de base sur les assises nationales élaboré par le comité de rédaction mis en place pour la circonstance s’est dit prêt à entamer les discussions régionales et nationales sur l’éducation.

Selon le ministre, ce document qui servira de discussions aux assises nationales est élaboré sur la base de nouveaux thématiques qui abordent toutes les questions du système éducatif burkinabè mais propose également des solutions.

Confiant que la fermeture du lycée Philippe Zinda Kaboré n’aura pas de conséquences négatives sur les discussions des ces assises, M. Ouaro dit être convaincu que les assises nationales permettront de réinventer l’école burkinabè qui sera mise, selon lui, au service de l’humain et de son développement.

“l’éducation est une affaire trop sérieuse pour être l’affaire d’un gouvernement ou d’un ministère, elle est l’affaire de tous les Burkinabè”, a reconnu Melegué Traoré, le représentant du comité de rédaction du document de base des assises nationales de l’éducation.

Fort de cette conviction, le comité de rédaction par la voix M. Traoré dit avoir consigné dans le document la synthèse de leurs ardeurs, expériences et aspirations afin de changer fondamentalement l’école burkinabè.

Le comité qui est dissout après la remise du document, selon Stanislas Ouaro, a affirmé sa disponibilité à accompagner le processus.

“Nous sommes des soldats de l’éducation et nous ne quittons pas le champ de l’éducation. Nous-nous tenons disponibles à accompagner les assises nationales de l’éducation nationales jusqu’à leur entière realization”, a conclu Mélégué Traoré

En rappel, c’est le 6 juillet dernier que le comité de redaction du document de base des assises nationales composé d’une cinquantaine de membres dont les anciens ministres de l’éducation Mélégué Traoré, Odile Bonkoungou et Joseph Paré, a été mis en place.

Les assises nationales, prévues pour les prochains jours, visent à faire le diagnostic du système éducatif burkinabè afin d’aboutir à un pact national sur le renouveau du système éducatif burkinabè.

 

Agence d’information du Burkina

KAR/ata/ak

Le Burkina Faso encourage l’investissement, se félicite un responsable minier

Burkina-Primature-Audience-Mines

Le Burkina Faso encourage l’investissement, se félicite un responsable minier

Ouagadougou, 30 août 2021 (AIB) – Le Président directeur général (PDG) de la compagnie minière Fortuna Silver Mines, Jorge Alberto Ganoza, à l’issue d’une audience avec le Premier ministre burkinabè, lundi, a déclaré que le Burkina Faso est un pays qui encourage l’investissement dans les mines.

Le PDG de Fortuna Silver Mines, Jorge Alberto Ganoza dit être venu se présenter au Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré et lui expliquer les opérations de sa compagnie minière.

Selon lui,  le Burkina Faso est un pays qui encourage l’investissement dans le secteur des mines.

Il a ajouté que sa compagnie s’inscrit dans l’investissement minier à travers  l’exploitation de la mine de Yaramoko à Bagassi (province des Balé, Ouest) mais aussi l’exploration minière dans d’autres régions du Burkina Faso.

M. Ganoza qui s’est dit satisfait de la collaboration entre Fortuna Silver Mines et le Burkina Faso, s’est engagé à continuer les investir.

La compagnie minière canadienne Fortuna Silver Mines a fait son entrée dans le secteur aurifère burkinabè en avril dernier en rachetant le groupe Roxgold qui était propriétaire de la mine de Yaramoko, exploitée depuis 2016.

Cette mine d’or a livré 133 950 onces au cours de l’année 2020 soit environs 4 tonnes d’or, a annoncé ses responsables le 12 janvier passé.

La mine de Yaramoko qui s’étend sur une superficie de 22,89 km² est située à quelques kilomètres de Bagassi dans l’ouest du Burkina Faso à 225 km de Ouagadougou.

En rappel, le Burkina Faso compte à ce jour 17 mines industrielles en exploitation.

Agence d’information du Burkina

KAR-SS/ata/ak

Photo : Primature

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malversation de 90 millions de FCFA à la SOFITEX : Le procès renvoyé au 18 octobre

 

Burkina-Justice-Procès-Report

Malversation de 90 millions de FCFA à la SOFITEX : Le procès renvoyé au 18 octobre

Bobo-Dioulasso, 30 août 2021(AIB) – Le procès des trois cadres de la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX), soupçonnés de malversation sur près de 90 millions de F CFA, est  renvoyé au 18 octobre prochain, pour «absence de sécurité».

Prévu se tenir le lundi 30 août 2021 au Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso, le procès des trois cadres de la SOFITEX a été reporté pour «absence de sécurité» constatée par le Procureur.

Notons que le mouvement d’humeur observé depuis quelques semaines par des éléments de la Garde de sécuritaire pénitentiaire (GSP), perturbe la tenue des procès au niveau des différentes juridictions.

En rappel, selon le journal en ligne «Burkina 24», le Directeur des finances et de la comptabilité, le Directeur des ressources humaines et le Chef du service de paie de la société, ont été interpelés le 24 décembre 2020 et déférés le 28 décembre.

Leur arrestation intervient à la suite d’un article du bimensuel, en date du 14 novembre 2020, qui fait cas de malversation financière de près de 90 millions de FCFA.

Ils sont accusés de faux en écriture privée,  usage de faux en écriture privée, blanchissement de capitaux et détournement de biens publics.

L’enquête est conduite par le cabinet du Juge d’instruction du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité organisée du TGI de Bobo-Dioulasso.

Agence d’information du Burkina

ASB/fo/ata/ak

Championnat de basketball : l’AOA (seniors hommes) sacrée, série noire pour l’AS Douanes

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Championnat de basketball : l’AOA (seniors hommes) sacrée, série noire pour l’AS Douanes

Ouagadougou, 30 Août 2021 (AIB) – L’Académie d’or des archets (AOA) en seniors hommes a remporté le samedi au palais des sports de Ouaga 2000, le championnat national de basketball en battant l’AS SONABHY par 65 à 61. Pendant ce temps l’AS Douanes a perdu toutes ses 4 finales en seniors dames, espoirs garçons, juniors garçons et juniors filles.

La jeune équipe de l’AOA a frappé fort pour sa première saison au championnat national de basketball. Née des cendres du Rail club du Kadiogo, la formation des archets a tenu la dragée haute face à l’expérimentée équipe de l’AS SONABHY, plusieurs fois championne du Burkina Faso.

Le pivot Yaya Diarra et le meneur Stef Paré ont du fil à retordre à Wilfried Zerbo et ses camarades. Après avoir été dominée tous les 4 quarts temps, l’AS SONABHY a tenté dans le money-time revenir au score en vain.

« On a perdu ce match sur des détails. On avait pu affiner quelque chose en défense qu’on n’a pas pu réaliser à la perfection. Le score est à moins 4 pour nous, ça veut dire que c’est sur des détails qu’on a perdu. Ils sont un peu plus jeunes que nous donc la récupération était plus facile. On a vraiment eu des difficultés pour la récupération. On a un peu pêché physiquement», a expliqué le capitaine de l’AS SONABHY Armel Wilfried Zerbo.

Il promet que « l’année prochaine les choses seront tout autre ». Le capitaine de l’AOA Stef Paré explique malgré tout les difficultés du club que « beaucoup d’entre nous sont à l’extérieur et chacun met de sa poche pour faire fonctionner les choses ».

En senior dames l’AS Douanes n’a pas pu sauver l’honneur des 3 finales perdues plutôt. Le Racing club de Bobo (RCB) a dicté sa loi face à l’AS Douanes (58-49). La capitaine des « Noir et blanc » de Bobo Safiatou Sangaré mentionne que « individuellement chacune de nous s’était préparée pour cette finale. Nous avions à l’esprit allait remporter cette finale et on l’a fait. L’équipe de l’AS Dounaes nous a fatiguée au début au niveau du gabarie. Mais ce qui a fait la différence c’est la rapidité de nos joueuses ».

La capitaine de l’AS Douanes Mélodie Nyampa a réagi et se demande comment elles ont pu perdre ce match. Elle se ravise en expliquant que « il y a des jours sans et des jours avec. On est tout étonné. Ce n’est pas notre habitude, pour ceux qui connaissent notre jeu. On va faire avec, prendre des leçons et revenir plus fortes. Il faut parfois tomber pour mieux se relever ».

Elle explique également que « on a fait beaucoup de temps sans championnat. Il n’ya pas assez d’équipes féminines. On n’a pas de compétitions. On n’a pas de sorties internationales. Ça décourage les joueuses ».

Avant cette finale les Gabelous étaient tombés en espoirs garçons face à New generation basket (NGB) par 49 à 60, pendant qu’au niveau des juniors garçons c’est l’AOA qui avait montré la voie à suivre à ses ainés devant l’AS Douanes (67-55). En juniors filles l’AS Douanes a craqué face au RCB une fois de plus (60-53).

Selon la marraine de ces finales la ministre Laurence Marchal Ilboudo, « nous avons vu des équipes combatives mais le manque de compétition fait qu’il ya de petites erreurs à corriger. En tous cas il y a un potentiel. Il faut développer les sports de main. Le gouvernement à travers le ministre des sports s’y atèle et nous allons l’encourager.

Pour le président de la Fédération burkinabè de basketball Souleymane Yaméogo « ces jeunes ont l’engouement de joueur au basket. Nous allons continuer à travailler dur et je vous assure qu’à court termes le Burkina Faso va faire parler de lui sur le plan du basketball ».

La Fédération compte organiser un grand « all star game » qui va regrouper les meilleurs joueurs de Ouaga et de Bobo, sans oublier la semaine de la reconnaissance à Bobo.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Championnat de handball : l’AS SONABEL (hommes) et la LONAB HC (dames) sacrés en seniors

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Championnat de handball : l’AS SONABEL (hommes) et la LONAB HC (dames) sacrés en seniors

Ouagadougou, 30 Août 2021 (AIB) – L’AS SONABEL en hommes et la LONAB Handball Club chez les dames ont été sacrés champions du Burkina Faso cette saison en battant en finale jeudi à Ouagadougou, respectivement l’USFA (30-28) et l’AS Douanes (38-27).

La finale des seniors hommes jouée en clôture dans le complexe sportif des arts martiaux japonais a été la plus attractive de la journée. Les militaires de l’USFA et les Electriciens de l’AS SONABEL ont livré un match de titan devant une foule en liesse.

Après les 60 minutes de temps règlementaire les deux formations étaient à égalité de 24 buts partout. Ce sont les deux fois 5 minutes de la prolongation qui ont permis aux Electriciens de prendre le dessus sur les Bidasses (30-28), avec un gardien de but Soudré Kévin des grands jours (AS SONABEL).

Les deux équipes étaient toujours dos à dos à la pause de la prolongation (27-27). Pour le coach de l’AS SONABEL Adama Lingani, « on savait déjà qu’il fallait répondre physiquement. C’était la plus grosse difficulté à franchir. Dieu merci les jeunes ont répondu favorablement. C’est vrai qu’on a eu une ou deux balles pour tuer le match mais c’est des jeunes. Il y en a qui sont à leur première finale ». Les champions n’attendent qu’un appui du ministère pour faire valoir leur talent en compétition internationale afin de faire « grandir les jeunes ».

Pour un des doyens de l’équipe de la SONABEL Abel Bationo qui a beaucoup pesé sur la défense militaire, « ça n’a pas été facile. Quand on joue un match contre l’USFA c’est toujours serré. On était obligé d’aller chercher de toutes nos forces cette victoire. Je dois cette victoire à ces jeunes qui le méritent ».

L’adversaire reconnait ses erreurs comme le mentionne le coach de l’USFA Gnabo Douanio. « En attaque on n’a pas pu donner comme il fallait. C’était ouvert. Les gens ne partent pas en profondeur. On perdait trop de balles et ça ne pardonne pas au handball. En défense comme à l’attaque ça n’allait pas du tout », a-t-il dit.

Les finales en juniors se sont également jouées. En dames comme en hommes c’est l’AS SONABHY qui a respectivement battu l’AS Douanes (33 à 23) et le RCB (29-25). La LONAB HC est sortie vainqueur en seniors dames devant l’AS Douanes (38-27).

Pour la présidente de la Fédération burkinabè de handball Stella Lamoussa Tapsoba qui est à sa première organisation du championnat, « c’est un pari réussi. Nous avons tenu le pari de l’organisation du championnat aussi bien dans les petites catégories que dans les grandes catégories ».

Le ministre des sports et des loisirs Dominique Nana qui a présidé ces finales a eu « la joie de voir que les sports qui semblaient être mineur reprennent les activités. Le handball retrouve un nouveau souffle ».

Pour lui, « les compétitions nous ont permis de voir des matchs de très belles factures ». Mais le patron du département des sports s’est dit déçu « de constater que ce sont les équipes sponsorisées par les sociétés qui sont aujourd’hui au devant de la scène. Ce qui montre que la question des moyens finances est très importante. C’est une voie dans laquelle aussi on va travailler pour que notre sport puisse avoir les moyens pour sa survie ».

Le ministre Nana s’est dit ouvert à tout projet. « Nous accompagnerons avec plaisir la présidente de la Fédération burkinabè de handball lorsqu’elle va présenter un budget pour participer à des compétitions internationales », a-t-il dit.

Deux ministres (Dominique Nana et Laurence Marchal/Ilboudo), le président du CNOSB, certains présidents des fédérations sœurs et des partenaires ont marqué de leur présence à ces finales.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Koulpelogo : un blessé dans une attaque à main armée

Burkina-Insécurité-Attaque

Koulpelogo : un blessé dans une attaque à main armée

Ouargaye, 30 août 2021(AIB)-Un jeune homme a été blessé à la cuisse, tôt lundi matin par des individus armés, entre Ouargaye et Dourtenga dans la province du Koulpelogo (Centre-est), a appris l’AIB.

Malgré sa blessure, le jeune homme qui roulait à moto, a pu échapper à ses agresseurs pour se réfugier dans une concession.

C’est de là qu’il a été évacué au Centre hospitlier régional (CHR) de Tenkodogo.

La situation sécuritaire sur l’axe Ouaryaye-Tenkodogo (long de 60 km, non bitumé et fortement dégradé) se détériore au fil des mois.

Le 7 mai dernier, presqu’au même endroit, des bandits  ont tiré sur la cuisse d’un jeune, après l’avoir dépossédé de tous ses biens.

Le secrétaire général  de la mairie de Dourtenga, à douze kilomètres de Ouargaye,  a été tué au matin du 4 août 2021, dans une attaque à main armée qui a eu lieu à Kampoaga, à une quinzaine de km de Tenkodogo, en venant de Ouargaye.

Agence d’information du Burkina

BP/ata

Incivisme, sécurité et éducation au menu des quotidiens burkinabè

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Incivisme, sécurité et éducation au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 août 2021 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale relative à l’éducation, à la sécurité, sans oublier le lynchage des trois agents du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA.

Le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga titre à sa Une: «Triple lynchage à Banlo (Poni), Plus jamais ça, deux personnes interpellées».

Le journal informe que les corps des 3 agents de la CCVA lynchés par une foule en furie après qu’ils aient percuté mortellement un enfant à Banlo, dans la province du Poni, le 27 août 2021, ont été retrouvés le lendemain à  un kilomètre de la scène dans un champ de maïs.

Il informe aussi qu’une enquête a été ouverte sur les circonstances de l’accident et celles du lynchage des agents et que deux personnes soupçonnées d’y avoir participé ont été interpelées.

Le quotidien privé Le pays dans sa rubrique ‘’Ombre et lumières’’ rapporte que le gouverneur du Sud-Ouest du Burkina Faso Emmanuel Zongo condamne «avec fermeté ces actes de violences extrêmes et d’auto-justice de type antirépublicain».

Le gouverneur a ensuite assuré que «cette tragédie de rare violence ne restera pas impunie».

Le quotidien public Sidwaya pour sa part explique que les agents lynchés à mort étaient en partance pour Ouagadougou après une cérémonie de passation de service.

Le journal public ajoute qu’après que les corps ont été retrouvés, car pris de peur les malheureux ont été poursuivis, l’un avait été criblé de balles, l’autre macheté et le troisième avait la tête fracassé.

Sidwaya informe également que l’oncle de l’accidenté (l’enfant) se serait présenté à la police comme étant l’auteur de l’acte.

Les quotidiens burkinabè traitent également de la fin de formation de 70 officiers et d’un point de presse sur la situation sécuritaire au Burkina Faso.

En couverture, le quotidien public Sidwaya note:« Académie militaire George-Namoano, 70 officiers aptes au commandement».

Dans ses colonnes, le journal informe que 70 sous-lieutenants ont reçu leurs épaulettes, le samedi 28 août 2021 à pô, dans la province du Nahouri.

Sidwaya explique ensuite que ce sont au total 60 stagiaires de 14 pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est dont 38 Burkinabè issus de la 20e promotion des élèves officiers d’actives et 10 stagiaires.

Les défis sécuritaires obligent le commandement à avoir un plan triennal de recrutement de 3 000 soldats du rang et sous-officiers pour renforcer l’armé, indique le général Moïse Minoungou dans le quotidien privé Le Pays.

Sur la situation sécuritaire du pays, lors d’une conférence de presse le 27 août 2021, le ministre de la sécurité Maxime Koné dans les colonnes du quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso a indiqué  que l’Etat a une stratégie de lutte contre le terrorisme qui va occuper l’agenda législatif à la rentrée gouvernementale.

Selon le ministre de la sécurité «c’est un document qui décline une vision sur 5 ans».

Le Pays, quant à lui, rapporte que le général Barthélemy Simporé a expliqué que les perspectives s’annonces convaincantes car la nouvelle approche, offre la possibilité aux fils de la nation qui se sont ligués contre elle, de déposer les armes et de réintégrer la nation.

Autre sujet d’actualité sur lequel les quotidiens burkinabè se sont appesantis concerne le redéploiement des scolaires  du lycée Philipe Zinda Kaboré dans d’autres établissements publics de la capitale.

Ainsi, le quotidien public Sidwaya à sa Une écrit : «Fermeture du Zinda, la liste des établissements d’accueil».

Le journal relate que  les parents d’élèves devront orienter leurs enfants dans les autres établissements publics de Ouagadougou en les enregistrant à partir du lundi 30 août au vendredi 10 septembre 2021.

Ces sites sont entre autre, le lycée municipal Bambata, le lycée municipal de Paspanga, le lycée technique national Aboubacar Sangoulé Lamizana, le lycée municipal Vénégré et le lycée de Zagtouli.

L’Observateur Paalga informe que selon le ministre en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro estime  que son objectif face à cette situation «c’est de travailler à ce qu’aucun élève ne soit lésé par cette situation».

Agence d’information du Burkina

MOA/ata/ak

Eliminatoires Coupe du monde: Cyrille Bayala forfait, Fiacre Botué pour le remplacer

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Eliminatoires Coupe du monde: Cyrille Bayala forfait, Fiacre Botué pour le remplacer

Ouagadougou, 29 Août 2021 (AIB) – L’attaquant des Etalons du Burkina Faso, Cyrille Barros Bayala blessé à la cuisse avec son club Ajaccio (France, L2) a été remplacé par son coéquipier du même club, Botué Jean Fiacre Kouamé, pour la double confrontation avec le Niger et l’Algérie, respectivement, dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde FIFA, a-t-on appris de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Blessé, Cyrille Bayala ne rejoindra pas la sélection. L’attaquant des Etalons s’est blessé à la cuisse alors qu’il disputait avec son club, l’AC Ajaccio le samedi, un match de Ligue 2 française contre l‘EA Guingamp », a annoncé la FBF sur les réseaux sociaux.

L’annonce précise que « le Burkinabè est sorti à la 24e minute de jeu », ajoutant que « informé, le staff technique des Etalons en regroupement à Marrakech dans le cadre des 2 premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, a contacté le joueur qui souffre de problèmes musculaires ».

Le lendemain de la blessure de Bayala la FBF a informé que « l’encadrement technique des Etalons a convoqué le jeune attaquant d’AC Ajaccio de Ligue 2 française en remplacement de son coéquipier en club, Cyrille Bayala, blessé samedi lors d’un match de championnat ».

Botué Kouamé est attendu le lundi 30 Août à Marrakech (Maroc) où les Etalons sont en regroupement dans le cadre de la 1re et de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022.

Les Etalons du Burkina Faso affrontent dans le groupe A, le Niger le 2 septembre prochain et l’Algérie le 7 du même mois au Maroc. Le Burkina Faso est en compagnie de l’Algérie, du Niger et du Djibouti.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

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