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Le Burkina Faso va bénéficier d’environ 33 milliards FCFA de la Banque mondiale (officiel)

Burkina-Banque mondiale-Appui

Le Burkina Faso va bénéficier d’environ 33 milliards FCFA de la Banque mondiale (officiel)

Ouagadougou, 30 sept. 2021(AIB)-Le Burkina Faso va bénéficier d’un appui financier de 30 millions de dollars soit environ 33 milliards FCFA, de la Banque mondiale a appris jeudi, l’AIB de source officielle.

L’information a été donnée ce jeudi par la représentante de la Banque mondiale au Burkina Faso Maimouna Mbow.

Mme Mbow s’exprimait à Ouagadougou, lors du lancement du Projet d’harmonisation et d’amélioration des statistiques en Afrique de l’ouest (PHASAO).

Elle a énuméré les objectifs du projet qui sont entre autres, le renforcement du système statistique national, la production et la diffusion des statistiques harmonisées.

Elle a également cité la promotion et l’utilisation des statistiques, l’accompagnement du processus d’intégration au sein de la CEDEAO.

Un autre objectif est d’assurer un suivi efficace des objectifs de développement durable et des plans nationaux de développement(ODD), a-t-elle relevé.

Maimouna Mbow  a précisé que le projet est mis en œuvre à travers un accord de crédit et de don conclu entre l’Association internationale de développement(IDA) et le Burkina Faso par le biais de la Banque mondiale.

Le projet est régional et couvre 7 pays de l’Afrique de l’ouest que sont le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Libéria, le Togo, la Sierra Leone et le Burkina Faso, a-t-elle affirmé.

Maimouna Mbow a indiqué que le projet va beaucoup aider le Burkina Faso dans la mise en œuvre de son nouveau référentiel de développement (PNDES II).

Selon le ministre délégué chargé de l’Aménagement du territoire et de la prospective, Pauline Zouré, le projet est une opportunité qui va doter le Burkina Faso d’outils et d’infrastructures statistiques nécessaires en vue de lui permettre de disposer de données fiables qui vont aider à la prise de décisions.

Agence d’information du Burkina

SS-CYR/wis 

Burkina : Un cabinet veut récompenser les meilleurs traducteurs et interprètes

Yacouba Jacob BARRY, Aboubacar ZIDA et Amadé SORO. (de gauche à droite).

Burkina-Société-Langues-Promotion

Burkina : Un cabinet veut récompenser les meilleurs traducteurs et interprètes

Ouagadougou, 30 sept. 2011 (AIB)-Le Cabinet de traduction, d’études, de formation, de communication et d’interprétation (CITEFCI) va récompenser le 4 décembre prochain, les meilleurs traducteurs et interprètes en langues nationales et étrangères, a annoncé jeudi son Directeur général Amadé Soro.

«Nous allons décerner (le 4 décembre 2021) trois prix officiels dans chaque combinaison linguistique et attribuer également des prix spéciaux aux différentes personnalités du pays qui œuvrent ou qui ont œuvré à la promotion des langues», a déclaré le Directeur général du Cabinet de traduction, d’études, de formation, de communication et d’interprétation (CITEFCI) Amadé Soro.

Le traducteur et journaliste  s’exprimait jeudi, lors du lancement de la première édition du ‘’Concours international de traduction et d’interprétation de Ouagadougou (CITO)’’,  dénommé «Grand prix CITEFCI de traduction et d’interprétation».

Les inscriptions au CITO débutent le 4 octobre prochain au siège du CITEFCI à Ouagadougou, aux sièges de ‘’Savane média’’ de Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et de Gourcy, et au ‘’groupe scolaire la dignité’’ sis à Yagma, dans la périphérie Nord de la capitale.

«Le but visé par ce prix est de faire en sorte que le travail du traducteur et de l’interprète soit bien connu car c’est un maillon essentiel et indispensable de rapprochement des peuples et de développement des pays», a affirmé Amadé Soro.

Le concours s’articule autour de dix combinaisons linguistiques réparties en deux grandes catégories: langues nationales et langues étrangères, comprenant chacune  cinq combinaisons linguistiques.

Au niveau des langues nationales, on note les combinaisons suivantes : more-français-more,dioula-français-dioula , fulfulde-français-fulfulde,  gurmachema-français-gurmachema et liélé-français-liélé.

Pour les langues étrangères, il ya Anglais-français-anglais, allemand-français-allemand,  arabe-français-arabe et chinois-français-chinois turc-français-turc.

C’est le critère de la représentativité de ces groupes ethniques au Burkina Faso, pour les langues locales, et celui de la représentativité diplomatique pour les langues étrangères qui ont prévalu au choix de ces langues, selon Amadé Soro.

Pour plus de visibilité à l’évènement, il a annoncé qu’un site web dédié à ce grand prix ainsi que des communiqués seront faits.

Pour leur part, le président directeur général du groupe ‘’Savane média’’ ainsi son directeur général, respectivement El Hadj Aboubacar Zida dit Sidnaaba et Charlemagne Abissi, tous évoluant dans le domaine de l’interprétation et de la traduction, ont apprécié et réitéré leur soutien à l’initiative du CITEFCI à mettre en exergue ce métier encore peu valorisé au Burkina.

Agence d’information du Burkina

KR/ata/ak

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 30 SEPTEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 30 SEPTEMBRE 2021

 

WASHINGTON – Le chef démocrate du Sénat Chuck Schumer a annoncé mercredi qu’un vote aurait lieu jeudi matin, sur un texte qui prolongerait le budget actuel jusqu’au 3 décembre. C’est une course contre la montre qui se joue pour les parlementaires américains chargés d’adopter un budget avant jeudi minuit s’ils veulent éviter l’assèchement soudain des finances du gouvernement fédéral.

 

TOKYO – L’ancien ministre des Affaires étrangères Fumio Kishida, 64 ans, a été élu mercredi à la tête du parti au pouvoir au Japon et deviendra la semaine prochaine Premier ministre.

 

SEOUL – Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a rejeté l’offre de dialogue des Etats-Unis, la qualifiant de « façade » et accusant le président Joe Biden de poursuivre les « actes hostiles » de ses prédécesseurs, ont rapporté jeudi les médias officiels.

 

GUAYAQUIL (Equateur) – Le président équatorien Guillermo Lasso a décrété mercredi « l’état d’exception » dans toutes les prisons d’Equateur, au lendemain d’un nouveau massacre entre gangs rivaux dans un centre pénitentiaire du sud-ouest du pays qui a fait au moins 116 morts.

 

PARIS – Nouvel avis de tempête en Manche: la France a jugé mercredi « inacceptables » les décisions britanniques d’octroi de licences de pêche à des bateaux français, bien en-deçà des exigences de Paris qui appelle à un front commun des pays européens contre Londres.

 

BERLIN – Angela Merkel a donné un coup de pouce mercredi au social-démocrate Olaf Scholz en le félicitant pour sa victoire aux législatives, alors qu’une alliance entre le centre gauche, les Verts et les libéraux semble de plus en plus probable.

 

LONDRES – Le gouvernement britannique a mobilisé mercredi sa flotte de camions-citernes et prépare son armée pour suppléer des chauffeurs routiers trop peu nombreux au Royaume-Uni, et ainsi acheminer du carburant vers des stations-service prises d’assaut.

 

TUNIS – Une femme, Najla Bouden, a été chargée mercredi de former un nouveau gouvernement en Tunisie, une première dans l’histoire du pays, mais ses prérogatives seront limitées après que le président Kais Saied s’est arrogé les pleins pouvoirs.

 

ILE DE LA PALMA (Espagne) – Le fleuve de lave du volcan entré en éruption il y a dix jours sur l’île de La Palma, dans l’archipel espagnol des Canaries, continuait mercredi de se déverser dans l’Océan atlantique, mais le vent poussait les gaz toxiques vers le large, protégeant pour l’instant une population locale traumatisée.

 

PITTSBURGH (Etats-Unis) – Les frictions persistent mais responsables américains et européens, réunis à Pittsburgh aux Etats-Unis, ont affiché mercredi leur désir de trouver « un terrain d’entente » sur les technologies et le commerce avec en toile de fond la volonté de mettre fin aux distorsions commerciales de la Chine.

 

MANILLE – Le légendaire boxeur philippin Manny Pacquiao, candidat à la présidentielle, a annoncé mercredi qu’il raccrochait les gants après plus de 25 ans de carrière professionnelle.

 

LUXEMBOURG – La justice européenne a infligé mercredi un revers au Maroc et à l’Union européenne (UE) en annulant deux accords de partenariat commerciaux concernant le territoire disputé du Sahara occidental, à la demande des indépendantistes sahraouis qui ont salué « une victoire ».

 

BEYROUTH – Des centaines de Libanais, dont des proches des victimes de l’explosion gigantesque au port de Beyrouth en 2020, ont manifesté mercredi devant le palais de justice pour dénoncer les pressions politiques exercées sur l’enquête, suspendue une nouvelle fois.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Après des mois de procédures et de rebondissements, un tribunal de Los Angeles a décidé mercredi de retirer la tutelle de Britney Spears à son père Jamie, conformément aux voeux de la chanteuse qui avait qualifié d' »abusive » cette mesure, toujours en vigueur pour le moment et dont elle demande l’annulation.

 

MOSCOU – La Russie a menacé mercredi YouTube de blocage, si ce dernier ne levait pas la suspension des comptes allemands de la chaîne télévisée d’Etat RT, dernière illustration du bras de fer opposant Moscou aux géants du numérique.

 

NATIONS UNIES – Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, réclame une « réponse internationale » urgente à la crise politique créée en Birmanie par le coup d’Etat militaire du 1er février, dans un rapport récent publié mercredi par les Nations unies.

 

TOKYO – Deux ans de prison ferme ont été requis mercredi contre Greg Kelly, un ancien collaborateur de Carlos Ghosn jugé depuis un an à Tokyo pour malversations financières présumées chez le constructeur automobile japonais Nissan sous le règne de l’ex-grand patron.

 

STRASBOURG (France) – La formation suprême de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a examiné mercredi les requêtes de deux couples qui réclament à la France le rapatriement de leurs filles, compagnes de jihadistes, et de leurs petits-enfants, détenus par les forces kurdes en Syrie.

 

MOSCOU – Le fondateur du fleuron russe de la cybersécurité IB-Group a été arrêté pour « haute trahison » en Russie, une arrestation qui frappe une entreprise à la renommée internationale et collaborant avec l’Occident dans un domaine très sensible.

 

TOKYO – L’être humain peut probablement vivre jusqu’à 130 ans, voire au-delà, même si une telle possibilité reste infime, selon une étude sur le sujet publiée mercredi.

(afp)

Politique et démission dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique et démission dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 30 sept. 2021 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de jeudi, évoquent à leur Une, l’ouverture de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée nationale et la démission du médiateur du Faso Saran Séré/Sérémé.

« Médiateur du Faso : Démission de Saran Sérémé », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte que selon des sources dignes de foi, le médiateur du Faso, Saran Sérémé  quitte sa fonction pour convenance personnelle, à une année de la fin officielle de son mandat de cinq ans.

De son avis, « l’amazone du Sourou », nommée en 2017 par le Conseil des ministres est la cinquième personnalité à occuper ce poste depuis sa création en 1994.

Le quotidien privé Le pays, de son côté note à sa Une : « Médiateur du Faso, Saran Séré/Sérémé rend sa démission ».

Selon lui, la nouvelle est tombée hier mercredi 29 septembre 2021 à Ouagadougou dans la soirée.

Le confrère rappelle que Mme Saran Sérémé a été une icône de l’insurrection populaire de 2014 qui a contribué au départ du pouvoir de l’ancien président du Burkina Faso, Blaise Compaoré.

A propos, le quotidien national Sidwaya titre : « Médiateur du Faso : Saran Séré/Sérémé rend sa démission ».

Pour le quotidien public, sa démission intervient après quatre ans et deux jours passés à la tête du médiateur du Faso.

Quant au journal privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, il laisse voir à sa première page : « Médiateur du Faso : Saran Séré/Sérémé démissionne ».

Sous un autre volet, le même journal note à sa manchette : « Deuxième session parlementaire : L’Assemblée nationale aux couleurs du Kôkô Dunda ».

A croire le quotidien bobolais, l’Assemblée nationale (AN) a tenu hier mercredi 29 septembre 2021 à Ouagadougou, sa deuxième session ordinaire qui a été consacrée au budget de l’Etat.

Il précise que les députés habillés en « Kôkô Dunda » (pagne local), veulent respecter, l’un des engagements de l’AN pris à Bobo Dioulasso, lors de ses journées de redevabilité  tenues du 30 juin au 4 juillet dernier.

Dans la même dynamique, L’Observateur Paalga révèle à sa Une : « Ouverture 2e session ordinaire du parlement : Bala prêche la culture de la redevabilité au gouvernement ».

Le quotidien privé souligne que le premier responsable de l’hémicycle burkinabè, Alassane Bala Sakandé a exhorté le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré à œuvrer pour l’instauration de la culture de la redevabilité au sein du gouvernement.

Et au journal privé Le Pays de mentionner sur sa manchette : « Deuxième session parlementaire : Une dizaine de projets de lois sur la table ».

Il renchérit qu’outre le projet de loi de finances qui constitue le plat de résistance, une dizaine de projets de lois vont passer au peigne fin des députés.

Sur le même sujet, le quotidien national Sidwaya arbore : « Assemblée nationale : La loi de finances 2022 sur la table des députés ».

Pour le quotidien public, la deuxième session de l’hémicycle sera consacrée entre autres à l’examen et l’adoption de la loi de finances, exercice 2022.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Passoré/Tournoi olympic de Pelègtanga : L’équipe de Sassa championne de la 6ème édition

L’équipe de Sassa affûtant ses armes.

Passoré/Tournoi olympic de Pelègtanga : L’équipe de Sassa championne de la 6ème édition

Yako, (AIB)-La sixième finale du tournoi Olympic de Pelègtanga (TOP) qui s’est qui jouée le samedi 26 septembre 2021 sur le terrain du village de Pelègtanga, a vu la victoire de l’équipe de Sassa sur celle de Lilbouré.

 Malgré importance de leurs activités d’orpaillage, les artisans miniers du village de Bouda et ses environs se sont fortement mobilisés sur le terrain de Pelègtanga (10 km de Yako), le samedi 26 septembre 2021 pour suivre la finale de la 6ème édition du Tournoi Olympic de Pelègtanga (TOP).

L’activité a été parrainée par le chef de file de l’opposition, Eddie Komboigo.

Au départ ce sont 12 équipes qui se sont  engagées dans la compétition. A l’issue des 18 matchs, ce sont les équipes de Lilbouré et de Sassa qui se sont affrontées en finale.

C’est Sassa qui s’est fait largement remarquée durant la première partie  du temps réglementaire en inscrivant le premier but, 10 minutes après le coup d’envoi.

Ce sera l’unique but de cette première partie du temps réglementaire malgré offensive de l’équipe adverse.

Après la pause, à la 18eme minute, c’est Lilbouré qui trouva le chemin de l’égalisation.

Finalement c’est aux tirs aux buts (5-4) que Sassa va l’emporter sur Lilbouré.

Sassa a ainsi reçu la somme de 100 000 FCFA, un ballon, un jeu de maillot plus le trophée.

La finaliste malheureuse, Lilbouré a, en plus de la somme de 50 000 F CFA, a  reçu un jeu de maillot plus un ballon.

Sampebgo dit Maruis a adressé ses remerciements aux autorités politiques et coutumières qui ont marqué de leur présence à cette finale.

Les équipes classées 3ème et 4ème ont reçu respectivement 25 000 et 20 000 F CFA.

Selon le promoteur du tournoi, Bangba Sampebgo dit Marius,  le Tournoi olympic de Pelègtanga se veut une tribune de rassemblement de jeunes de la  commune de Yako et de la  promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans la localité.

«Je suis très heureux d’avoir réussi encore  cette édition et surtout la finale qui s’est achevée sans aucune contestation» s’est réjoui M.Sampebgo.

Eddie Komboigo (milieu) : « Avec la volonté des joueurs, je crois qu’on travailler à avoir une équipe provinciale de haut niveau».

Eddie Komboigo a dit  avoir  accompli une de ses ambitions qui est de soutenir les jeunes dans leurs actions au Passoré.

«Nous sommes venus les soutenir et leur dire que nous sommes toujours avec eux pour toujours tant que ça sera toujours dans l’intérêt supérieur de la jeunesse » a-t-il justifié.

Agence d’information du Burkina

Zézouma Elie SANOU

(AIB-Passoré)

Bam: Un orpailleur clandestin se noie dans les fosses de Bissa Gold

Bam: Un orpailleur clandestin se noie dans les fosses de Bissa Gold
Kongoussi, 29 sept. 2021(AIB)-Un orpailleur clandestin s’est noyé lundi nuit dans une fausse de la société minière Bissa Gold S.A, alors qu’il était à la recherche du métal précieux, a appris l’AIB de sources officielles.
L’incident a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi autour de 23 h à la fausse 52, a relaté la source de l’ AIB avant de préciser que les jeunes sont toujours nombreux dans les fausses de la mine.
Jusqu’à mercredi matin, les sapeurs-pompiers venus de Ouagadougou et les pêcheurs traditionnels n’ont pas retrouvé le corps du jeune homme, originaire du village de Gougla.
« Ce sont de grandes fausses à ciel ouvert et les orpailleurs creusent sur les pistes où circulaient les dampers. Mais tout l’intérieur est rempli d’eau. Les eaux de pluie ont envahi les fausses . Si tu fais une erreur et tu tombes au milieu c’est fini. Et malheureusement c’est ce qui est arrivé au jeune », nous a relaté un orpailleur clandestin qui fréquente le site.
Du côté de la mine,on déplore la survenue d’une telle situation.
Quant aux actions entreprises pour les intrusions, notre interlocuteur à l’intérieur de Bissa Gold a été explicite:
« Nous avons entrepris des actions immediate de pose de grillage et de réalisation de tranchée. Mais ces opérations sont interrompues par les populations elles mêmes », nous a relaté un responsible à Bissa Gold.
Il a insisté que la mine va refaire le grillage qui a été volé et creuser des tranchées pour éviter que les jeunes ne puissent accéder à la mine.
En rappel, des orpailleurs clandesdins envahissent les anciennes galeries de Bissa Gold depuis longtemps et 8 d’entre eux y ont trouvé la mort le 1er septembre dernier, selon un communiqué du procureur du Faso.
Agence d’information du Burkina
Asmado RABO

Burkina : l’ODAS lance ses activités de lutte contre la mortalité maternelle

Burkina-Santé-Méthodes-Contraceptive

Burkina : l’ODAS lance ses activités de lutte contre la mortalité maternelle

Ouagadougou, 28 sept. 2021 (AIB)-L’Organisation pour le dialogue, pour l’avortement « sécurisé» en Afrique francophone (ODAS) a  lancé hier mardi, ses activités dans le respect des textes en vigueurs  afin de  lutter contre la mortalité maternelle au Burkina Faso causée par les avortements clandestins.

«Le centre ODAS est une initiative au niveau régional qui va regrouper différents acteurs universitaires, de la société civile, des organisations non gouvernementales burkinabè et internationales, des institutions gouvernementales qui interviennent dans le cadre des droits en santé sexuelle et de la reproduction», a affirmé mardi  la  conseillère technique dudit  centre Dr Awa Sawadogo.

Elle s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’issue du lancement officiel de l’organisation pour le dialogue, pour l’avortement «sécurisé» en Afrique francophone (ODAS).

Dr Sawadogo a précisé que les questions liées à l’interruption sécurisée de la grossesse  et les soins après avortement font face à des obstacles culturels, humains, religieux au Burkina Faso.

Cette situation provoque selon elle des avortements clandestins qui constituent dit-elle la troisième cause de mortalité maternelle au Burkina Faso.

En rappel, au Burkina Faso, l’avortement est autorisé par la loi quand la santé de la femme enceinte est menacée ou dans les cas de viol, d’inceste, ou encore de grave malformation du fœtus.

Awa Sawadogo a expliqué que l’interruption sécurisée de grossesse  dans  les cas autorisés est un service offert dans les hôpitaux par des médecins spécialisés.

De l’avis du Dr  Sawadogo, le centre ODAS a pour objectif de créer une dynamique régionale pour que les femmes et les filles aient accès aux soins de santé sexuelle et reproductive.

Le centre ODAS  dit compter sur l’accompagnement des autorités politiques.

Le réseau ODAS couvre le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Togo et la République Démocratique du Congo.

Agence d’information du Burkina

KAR/ata

Bam/Procès sexe contre nourriture: le président du tribunal et le procureur se donnent des cours de droit

Bam/Procès sexe contre nourriture: le président du tribunal et le procureur se donnent des cours de droit

 Kongoussi, 29 sept. 2021- (AIB)-Le procès du ministère public contre deux déplacés internes dans l’affaire sexe contre nourriture à Kongoussi a de nouveau été ajourné, après un long cours de droit entre le président du tribunal et le procureur à propos «des dossiers en instruction».

Ouvert à 8 h22 min, le procès a été ajourné par le président du tribunal. Le président    après avoir appelé les prévenus et les témoins a demandé au procureur du Faso de lire l’article 524- 4 alinéa 7 du code de procédure pénale. Après une première lecture, le président du tribunal a rappelé au procureur du Faso qu’il n’a fait que lire l’article  524-3 et non le 524-4.

Le procureur après lecture de cette disposition du code pénal qui oblige le tribunal à surseoir au jugement parce que le dossier est en instruction a fait savoir que le dossier peut être jugé.

«Monsieur le président, le dossier peut être jugé parce que l’instruction concerne le harcèlement des femmes PDI par le sieur  DS. Mais pour ces deux prévenus, ils sont poursuivis pour dénonciation calomnieuse. En enquête préliminaire, ils ont affirmé qu’ils ont menti à la presse. Donc on peut les juger» a requit le procureur.

Le président du tribunal du jour a répliqué en faisant savoir au procureur que rien ne prouve que l’instruction ne va pas infirmer ce que les prévenus ont déclaré en enquête préliminaire.

«Si un dossier est en instruction, on ne peut pas juger  ce même dossier avant la fin de l’instruction. Même si les prévenus ont déclaré en enquête préliminaire qu’ils  ont menti, l’instruction  peut révéler le contraire. Donc on s’en tient à la loi” a réagit le président du tribunal. Après une tractation entre les deux, le procureur a fini par accepter la décision  du tribunal.

La directrice provinciale en charge de l’Action  humanitaire du Bam Mme Topan /Bancé Martine réagit à son tour.

«Nous voulons qu’on juge le dossier parce que c’est la deuxième fois que le dossier va être renvoyé. Ces deux qui sont arrêtés devant vous nous ont confirmé qu’ils ont menti et la publication a posé un préjudice à l’action sociale. Nous voulons que vous jugiez le dossier pour rétablir la vérité devant tout le monde parce que nous avons pris un coup dans cette affaire. Nos locaux ont été utilisés pour nous diffamer. Personne ne nous a approchés pour savoir la vérité. Donc je vous demande de juger le dossier», a-t-elle souhaitée.

À cette requête, le président du tribunal a fait savoir que c’est la loi qui interdit de juger le dossier avant la fin de l’instruction.

«La loi est l’expression de la volonté de tous et non la volonté d’un individu” à conclu le président avant de décider que le dossier sera ajourné jusqu’à la fin de l’instruction.  «Si l’instruction  abouti à un non lieu, les prévenus seront jugé pour dénonciation calomnieuse. Mais si l’instruction  confirme les faits, ils ne peuvent pas être jugé parce qu’ils ont dit la vérité» précisé le président du tribunal.

Après cette décision et suite à l’ouverture d’un autre dossier, le procureur a demandé la suspension du procès pour s’entretenir  avec le directeur de publication du journal en ligne Munite. Bf Lassané Sawadogo qui comparaissait comme témoin. Interrogé sur les raisons de cet entretien, le procureur n’a  pas voulu se prononcer.

Agence d’information  du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

Burkina : Une étude sur la fiscalité environnementale expliquée aux acteurs nationaux

Burkina-Environnement-Etude-Présentation

Burkina : Une étude sur la fiscalité environnementale expliquée aux acteurs nationaux

Ouagadougou, 29 sept. 2021 (AIB)-Le ministère en charge de l’Environnement a organisé mercredi, un atelier pour donner les recommandations d’une étude sur la fiscalité environnementale aux acteurs de la société civile et du privé, pour qu’ils comprennent davantage la notion d’éco fiscalité.

Pour le directeur général de l’Economie verte et du changement climatique Pamoussa Ouédraogo, cette étude sur la fiscalité environnementale est « comme une réforme structurante pour pouvoir permettre d’inverser les tendances et mieux adopter les comportements éco citoyens ».

Il a indiqué que la société civile et le secteur privé ont un rôle important à jouer dans le processus de transformation de nos comportements.

« Cette démarche du Gouvernement permettra aux acteurs nationaux d’être outillés et de jouer le rôle de plaidoyer, d’interpellation, de veille et d’alerte de la société sur les maux » a indiqué monsieur Ouédraogo.

Le Burkina Faso s’est engagé depuis 2010 dans un processus de transition vers une économie verte et inclusive avec l’adoption en 2019, d’une Stratégie nationale d’économie verte (SNEV).

Le directeur général a assuré que la mise en place d’une politique fiscale environnementale va permettre la préservation de l’environnement à travers l’adoption de modes de consommation et de production durables.

La première phase de l’étude, démarrée en 2019 a permis de relever 50 mesures éco fiscales mises en œuvre au Burkina Faso de 2014 à 2019.

La seconde phase lancée en 2020 a permis de disposer d’un scénario dit réaliste d’une réforme de la fiscalité environnementale du Burkina Faso assortie d’un projet de plan de mise en œuvre.

L’étude a été financée par la Coopération Luxembourgeoise à travers le programme d’Appui  à la gestion durable des ressources forestières (AGREF).

Agence d’information du Burkina

HB/wis

Burkina : Un forum pour sensibiliser les jeunes sur les vertus du dialogue social

Burkina-Jeunes-Dialogue

Burkina : Un forum pour sensibiliser les jeunes sur les vertus du dialogue social

Ouagadougou, 28 sept. 2021 (AIB)-Le Haut conseil du dialogue social (HCDS), a ouvert mardi pour 48 heures, à Ouagadougou, un forum de sensibilisation sur les vertus du dialogue social au profit des jeunes.

A l’ouverture des travaux du forum, le président du Haut conseil du dialogue social (HCDS), Domba Jean Marc Palm, a indiqué aux jeunes que l’avenir du Burkina Faso se trouve dans leurs mains.

« Il vous appartient de le construire édifice par édifice, pierre par pierre mais sachez que cette œuvre ne peut se réaliser sans un climat social apaisé, défi auquel notre pays est plus que jamais confronté », a-t-il noté.

Pour Domba Jean Marc Palm, cette rencontre vise à faciliter l’implémentation de la culture du dialogue social de manière pérenne dans les relations professionnelles et par extension dans les relations sociales.

Ce présent forum, à entendre le président du HCDS, constitue les premiers jalons du changement nécessaire qu’il faut pour une société plus paisible et favorable au développement.

Selon ses explications, l’environnement du Burkina post-insurrectionnel marqué par l’incivisme grandissant, la défiance à l’autorité de l’Etat et les revendications tous azimuts accompagnées parfois de refus de négociations ou de violence, n’est pas favorable à la cohésion sociale, la paix ou le développement dans le pays.

Pendant ces 48 heures, les jeunes venus des quatre coins de Ouagadougou vont s’outiller à travers des communications sur plusieurs thématiques.

Notamment la citoyenneté, le développement et l’emploi des jeunes, le dialogue social et le développement, l’expérience japonaise en matière de développement et de dialogue social, etc.

La réflexion autour de ces thématiques doit permettre d’envisager des solutions innovantes afin de relever les défis du dialogue social au Burkina Faso, a soutenu Domba Jean Marc Palm.

Pour le parrain de la cérémonie, le ministre en charge de la jeunesse, Salifo Tiemtoré, ce forum est une invite à un nouveau départ en matière de vivre ensemble au pays des Hommes intègres.

Un nouveau départ dans lequel, il a estimé qu’il convient absolument de reconnaitre et de promouvoir la contribution spécifique de chaque entité notamment celle des jeunes.

« Plus les jeunes seront convaincus de l’importance du dialogue social et de ses liens avec le développement et se l’approprieront, mieux ils contribueront au développement national », a laissé entendre le ministre.

Agence d’information du Burkina

KR/KAR/wis

Politique et football dominent la Une des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Politique et football dominent la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 sept. 2021 (AIB)-Les journaux burkinabè de ce mercredi, commentent la reprise du dialogue politique entre la majorité présidentielle (APMP) et l’opposition interrompu en juin dernier et les éliminatoires de la coupe du monde prévue en 2022 au Qatar.

« Dialogue politique : majorité et opposition  à hue et dia sur la réconciliation nationale », affiche à sa Une, le doyen des quotidiens du Burkina Faso, l’Observateur Paalga.

Selon lui, la majorité et l’opposition ont repris le dialogue politique le lundi 27 septembre 2021 à Ouagadougou, après son interruption le 19 juin dernier.

Le confrère rapporte que pour cette fois-ci, la rencontre a été la bonne, du fait que les acteurs politiques se sont accordés sur la situation sécuritaire, le code électoral et surtout sur le processus de réconciliation nationale.

Dans la même dynamique, le même journal s’appesantit sur les propos de l’avocat Me Arnaud Ouédraogo qui soutient concernant la situation nationale qu’ « un autre Burkina Faso est possible ».

De son avis, Me Ouédraogo  invite les Burkinabè à surmonter les épreuves du moment pour bâtir en commun les fondations d’une nouvelle espérance.

Le journal privé Le Pays, pour sa part écrit : « Dialogue politique entre majorité et opposition : Au nom de la réconciliation et de la survie du Burkina ».

Selon le journal, les gyrophares se sont éteints hier mardi 28 septembre 2021 à Ouagadougou, au palais de Kosyam où opposition et majorité présidentielle se sont retrouvées deux jours durant pour échanger sur des mesures et dispositions à prendre, afin de mettre fin à la crise « protéiforme » en cours au Burkina.

D’après le quotidien privé, les acteurs politiques se sont divisés sur la date de mise en œuvre des points consensuels, à la fin de la rencontre.

Quant au journal public Sidwaya, il arbore à sa manchette : « Elections des maires : majorité et opposition s’accordent sur le suffrage universel direct ».

Le quotidien public explique que les deux parties se sont convenues de l’élection des maires au suffrage universel direct pour les municipales de mai 2022.

Sous un autre registre le même journal écrit : « Eliminatoires Coupe du monde 2022/ 3e et 4e journées : Le sélectionneur Kamou Malo convoque 27 Etalons ».

Sidwaya précise que le sélectionneur national  a dévoilé hier mardi 28 septembre 2021 à Ouagadougou, la liste des joueurs convoqués.

Cela en prélude, à la double confrontation contre Djibouti pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

Il soutient que les faits notables pour cette rencontre restent le retour de Bertrand Traoré et l’absence de Hassane Bandé.

De son côté, le journal privé Le pays publie à sa première page : « Eliminatoires Coupe du monde 2022 : 27 Etalons à l’assaut des Requins de la mer rouge ».

A ses dires, les Etalons seront face aux Requins de la mer rouge de Djibouti pour une double rencontre dans le cadre des éliminatoires de la coupe du monde.

Dans la même lancée, l’Observateur Paalga  note à sa Une : « Eliminatoires  Qatar 2022 : Les 27 Etalons à la pêche aux Requins ».

Le quotidien privé mentionne que les Etalons du Burkina vont affronter les 8 et 11 octobre prochain à Marrakech au Maroc, les Requins de la mer rouge pour le compte des éliminatoires de la coupe du monde prévue en 2022 au Qatar.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Les ressortissants du Bam à  San Pedro soutiennent des  personnes déplacées internes

Les bénéficiaires et les autorités ont posé pour la prospérité de leur partenariat.

Les ressortissants du Bam à  San Pedro soutiennent des  personnes déplacées internes

 Kongoussi, (AIB)-Les ressortissants de la province du Bam à San Pedro (Côte d’Ivoire) a offert  26 sacs de riz de 50 Kg des vivres à une centaine de personnes déplacées internes de Kongoussi, le 25 septembre 2021. L’assistance a été faite en partenariat avec l’Association Neeb-Nooma pour le développement intégré de Kongoussi (ANDI) et  en présence du maire de la commune Daouda Zoromé .

Ce sont 26 sacs de riz de 50 Kg que cette diaspora a offert à une centaine de personnes déplacées internes (PDI). Selon le représentant des ressortissants Honoré Sawadogo les fonds ont été mobilisés depuis l’année dernière pour venir en aide à leurs frères et sœurs qui traversent des moments difficiles.

« Mais à cause de la COVID 19 et la fermeture des frontières, le processus a été retardé pour finalement avoir lieu cette année ».

Selon toujours ses explications, les ressortissants ont voulu passer par l’Association Neeb- Nooma pour le développement intégré  afin de pouvoir atteindre les  PDI les plus vulnérables.

le représentant des ressortissants Honoré Sawadogo transmettant symboliquement les vivres à un bénéficiaire.

L’animateur de   ANDI Vincent Sawadogo a remercié les ressortissants du Bam à  San Pedro pour le geste à  l’endroit  des bénéficiaires mais aussi pour la confiance  placée  en l’association en passant par elle pour toucher les cibles.

Pour lui, le choix des bénéficiaires  a été opéré  par ANDI en tenant compte de certaines spécificités.

«Nous disposons d’un répertoire  de plus de 1 000 PDI dans notre base et nous avons identifié au moins une centaine de PDI en tenant compte de leur vulnérabilité. Dans les soucis de toucher le plus grand nombre,  chaque  bénéficiaire recevra 10 kg de riz», a-t-il expliqué.

Vincent Sawadogo se dit préoccupeé par la situation que traverse les PDI dans la commune de Kongoussi.

La bénéficiaire Talato Sawadogo s’est réjouie du don qui, va contribuer à  soulager sa famille. «Je suis très  contente et je remercie sincèrement les donateurs pour ce geste».

Le maire de la commune de Kongoussi Daouda Zoromé tout comme le représentant de la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire du Bam Mahamaoudou  Sawadogo ont chacun, salué cette solidarité endogène des ressortissants de la province du Bam à San Pedro.

Le maire de la commune de Kongoussi Daouda Zoromé a spécifiquement invité les bénéficiaires à en  faire bon usage des vivres et exhorté toutes les bonnes volontés à emboîter le pas des ressortissants du Bam à San Pedro.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2021

ACTUALITÉ : LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 29 SEPTEMBRE 2021

 

SEOUL – La Corée du Nord a testé avec succès mardi un missile planeur hypersonique, a annoncé mercredi l’agence officielle KCNA, qui a présenté cet essai comme une avancée technologique majeure.

 

WASHINGTON – Joe Biden a annulé à la dernière minute un déplacement à Chicago pour descendre dans l’arène parlementaire, où se jouent à la fois l’avenir de ses gigantesques réformes, et la solvabilité des Etats-Unis, dans des discussions aussi tortueuses que difficiles.

 

MADRID – La lave du volcan entré en éruption il y a dix jours sur l’île de La Palma, dans l’archipel espagnol des Canaries, a finalement atteint l’océan dans la nuit de mardi à mercredi, un phénomène redouté des experts, car potentiellement dangereux.

 

GENEVE – L’OMS a été gravement mise en cause par une commission d’enquête indépendante sur les violences sexuelles commises par ses employés contre des dizaines de personnes en République démocratique du Congo, qui dénonce des « défaillances structurelles » et des « négligences individuelles ».

 

BERLIN – L’étau se resserre autour d’Armin Laschet: le chef du parti conservateur allemand, qui n’a pas renoncé à devenir chancelier malgré de mauvais résultats aux élections, a été lâché mardi par ses alliés bavarois.

 

PEKIN – Du charbon plus rare, des limitations environnementales et des usines à plein régime : la Chine fait face à des coupures de courant qui pourraient freiner sa croissance économique.

 

ZHUHAI (Chine) – Drones de surveillance ou d’attaque, avion de guerre électronique: la Chine a présenté mardi les nouveaux équipements de son armée de l’air, alors que Pékin espère avoir achevé d’ici 2035 la modernisation de son armée, dans un contexte de tensions avec les Etats-Unis et Taïwan.

 

MILAN – Assez de jolies promesses et de mots vides de sens: des ambassadeurs de la jeunesse ont appelé mardi les dirigeants du monde à « se réveiller » et à prendre au sérieux la crise climatique, à un mois de la cruciale conférence climat COP26.

 

PARIS – Le laboratoire français Sanofi ne commercialisera pas de vaccin à ARN messager contre le Covid-19, misant sur son autre candidat-vaccin de rappel en développement, mais entend tout de même utiliser cette nouvelle technologie contre d’autres virus.

 

PARIS – A 48 heures de l’expiration de dizaines de licences de pêcheurs français, Londres a annoncé mardi l’octroi de 12 autorisations supplémentaires, un nombre loin de celui réclamé par la France.

 

CONAKRY (Guinée) – Le chef de la junte en Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, a dévoilé les institutions avec lesquelles il compte mener la transition vers la restauration d’un pouvoir civil élu, sans fixer la durée de cette période.

 

KHARTOUM – Cinq officiers du contre-terrorisme ont été tués mardi lors d’une perquisition à Khartoum visant « une cellule liée au groupe Etat islamique (EI) », une organisation jihadiste qui n’a jusqu’ici jamais revendiqué d’attaque au Soudan, selon le renseignement.

 

KANO (Nigeria) – Des combats meurtriers ont opposé des jihadistes de Boko Haram et de l’Iswap sur une île stratégique du nord-est du Nigeria, prémices d’une « bataille intestine » entre ces groupes rivaux pour le contrôle du lac Tchad.

 

PARIS – La France a tapé du poing sur la table face au Maghreb en annonçant la réduction du nombre de visas accordés, donnant des gages à la droite et l’extrême droite sur l’immigration à moins de sept mois de la présidentielle, et en plein regain de nervosité des relations avec ces pays.

 

BOGOTA – L’un des principaux commandants de l’Armée de libération nationale (ELN), dernière guérilla encore active en Colombie, est mort mardi, plus d’une semaine après avoir été blessé dans un bombardement de l’armée et être resté caché dans la jungle pour échapper aux militaires, selon l’armée colombienne.

 

MOSCOU – L’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny est visé par une nouvelle enquête criminelle pour « extrémisme », crime passible de 10 ans de prison, dernière étape en date de la répression de son mouvement après le démantèlement de ses organisations dans la foulée d’élections législatives remportées par le parti de Vladimir Poutine.

 

LONDRES – Après cinq jours de pénuries d’essence et de chaos dans les stations-service, le gouvernement britannique et le secteur pétrolier ont assuré observer des premiers signes de « stabilisation », laissant espérer une prochaine fin de crise.

 

BRUXELLES – La Commission a appelé mardi Volkswagen à indemniser sans délai tous les clients lésés par le scandale des moteurs diesel truqués dans l’Union européenne, et pas seulement en Allemagne, accusant le constructeur automobile de « jouer la montre ».

 

COPENHAGUE – « Un petit lot qui attire beaucoup d’intérêt », s’est amusé le commissaire-priseur avant la mise en vente d’une cassette audio d’apparence anodine mais qui recèle un trésor: un enregistrement inédit de John Lennon, adjugé mardi à Copenhague pour 49.760 euros.

 

LONDRES – Le dernier opus des aventures de James Bond, « Mourir peut attendre », a été projeté en avant-première mardi soir à Londres, un cru plein d’action et de surprises où Daniel Craig finit en beauté sa mission : rendre l’agent secret plus humain et faillible que jamais.

 

WASHINGTON – Amazon va commercialiser un robot pouvant faire des patrouilles dans les maisons, un appareil de science-fiction devenu réalité selon le géant des technologies mais aussi un outil de surveillance potentiellement inquiétant pour les critiques.

(afp)

Burkina : La prolifération des médias est un atout pour l’agence publique (mémoire)

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Burkina : La prolifération des médias est un atout pour l’agence publique (mémoire)

 Ouagadougou, 28 sept. 2021 (AIB)- L’étudiant Patrice Zoungrana, lors de sa soutenance mardi, a démontré que la prolifération des médias est un atout pour l’Agence d’information du Burkina (AIB), en ce sens que l’agence pourrait leur proposer une offre informationnelle.

«Selon les données issues de l’enquête par questionnaire et les entretiens avec les personnes-ressources, il ressort que le nombre des médias au Burkina représente un atout pour l’Agence d’information du Burkina (AIB) en matière d’offre informationnelle», a déclaré l’étudiant Patrice Zoungrana.

L’étudiant de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC, publique) présentait mardi son mémoire intitulé  «la viabilité de l’AIBdans le paysage médiatique burkinabè», pour l’obtention de son diplôme de conseiller en Sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC).

«L’objectif principal de ma recherche est de diagnostiquer l’audience des informations de l’AIB dans ce contexte de multiplicité des médias au Burkina Faso», a fait savoir l’impétrant.

Pour ce faire, il dit avoir articulé ses travaux autour de l’hypothèse principale qui est : «La prolifération des médias au Burkina Faso constitue un avantage pour l’Agence d’information du Burkina (AIB) en matière d’offre informationnelle».

Et celles secondaires que sont: «Les informations de l’Agence d’information du Burkina sont reprises par les autres médias au Burkina Faso ; Les plateformes digitales de l’Agence d’information du Burkina ne sont pas assez connues du public ; la mise en place du studio multimédia contribuera à accroître la visibilité de l’Agence d’information du Burkina dans le paysage médiatique».

Aux termes de ses investigations, l’impétrant est parvenu aux résultats selon lesquels la multiplicité de média est un atout pour l’AIB au sens que les médias reprennent ses informations.

Toutefois, d’après lui, les plateformes digitales du média ne sont pas connues du public mais son nouveau studio lui constitue une force pour plus de visibilité.

Patrice Zoungrana a formulé des recommandations allant dans le sens de permettre à l’AIB de s’imposer comme un média incontournable au Burkina Faso.

Il s’agit notamment de la priorisation des informations de l’Agence par le gouvernement. «Il faut que le gouvernement accorde la primeur de l’information à l’AIB afin qu’elle puisse jouer son rôle de grossiste de l’information», a-t-il suggéré.

A cela s’ajoute l’instauration d’un partenariat entre l’agence et les autres médias, la redynamisation de l’agence d’information en dotant ses correspondants de matériels adéquats pour le travail et aussi l’organisation de journées portes ouvertes afin de se faire du grand public.

La production de Patrice Zoungrana a été sanctionnée par la note de 15/20 décerné par le jury.

Le président du jury, Régis Dimitri Balima a trouvé le thème d’actualité.

Quant au suffragant qui est le directeur actuel de l’AIB, Alban Kini, il a apprécié le travail de l’impétrant, surtout les recommandations qu’il a promis de prendre en compte pour plus de visibilité du média.

Le Directeur de mémoire Jérôme Bilélé Bénin  et ancien journaliste de l’AIB (1982-1992) a promis d’accompagner son étudiant dans la finalisation de son document.

Agence d’Information du Burkina

KR/ata/ak

 

 

«La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont liés par le nombril», diplomate

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 «La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont liés par le nombril», diplomate

Ouagadougou, 28 Sept. 2021 (AIB)- L’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, Kapiélétien Soro, en fin de mission, louant mardi, l’excellence des relations entre les deux pays, a affirmé qu’ils pratiquement liés par le nombril.

«La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont deux pays liés pratiquement par le nombril, en tout cas par l’histoire et la géographie», a déclaré l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire au Burkina Faso, Kapiélétien Soro.

M. Soro qui vient d’achever une mission de cinq ans au Burkina Faso, était allé dire au revoir au Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

«Nous restons donc confiants et je crois que ces relations sont sur une bonne lancée parce qu’aujourd’hui le ciel est vraiment au beau  clair entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso», a-t-il ajouté.

Kapiélétien Soro a assuré avoir eu beaucoup d’occasions pour travailler au développement des intérêts des deux pays, notamment pendant les rencontres du Traité d’amitié et de coopération qui lient depuis 2008 les deux Nations.

«C’est avec un pincement au cœur que nous partons après l’accomplissement de cette mission», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

AO-CYR/ata/ak

Photos : Primature Burkina Faso.

 

 

Représailles de Titao : Le CISC exige que les commanditaires et les exécutants soient poursuivis

Représailles de Titao : Le CISC exige que les commanditaires et les exécutants soient poursuivis

 Ouagadougou, 28 sept. 2021(AIB)-Le Collectif contre l’impunité et la stigmatiation des communautés (CISC) a exigé que les commanditaires et les exécutants qui ont brulé ou emporté des biens de la communauté peulh, à la suite de l’explosion d’une mine à Titao (Nord), soient identifiés et poursuivis conformément à la loi en vigueur.

Dimanche, «une colonne de civils a détruit tout sur son passage», en brulant des maisons et des greniers et emportant des biens notamment du  bétail appartenant à la communauté peulh de Hargo dans la commune de Titao (Nord), indique un communiqué du CISC transmis mardi à l’AIB.

Selon le responsable du CISC Dr Daouda Diallo, cet assaut est intervenu quelques heures après l’explosion d’une mine artisanale qui a coûté la vie à une femme et blessé son enfant.

M. Diallo pour qui certains auteurs des évènements de Hargo ont été parfaitement identifiés par les victimes, «a exigé que toute la lumière soit faite sur l’ensemble de ces faits et que les commanditaires et exécutants soient identifiés et poursuivis conformément à la loi en vigueur».

Il a accusé à mots couverts les Volontaires de la défense de la patrie (VDP) qui ont enlevé deux membres de la communauté peulh avant de leur faire subir un interrogatoire, peu après l’explosion.

Dr Daouda Diallo a interpellé «tous les Burkinabè et les invite à s’opposer activement à tout comportement stigmatisant ou discriminant (car) il y va de l’intérêt de la Nation».

Il a loué la prompte réaction et l’attitude républicaine des Forces de défense et de sécurité dans la gestion de la situation à Hargo et qui ont permis selon lui, de retrouver le bétail.

Agence d’information du Burkina

 

 

Burkina : La vulgarisation des centrales photovoltaïques sera bénéfique au gouvernement (Doctorant en physique appliquée)

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Burkina : La vulgarisation des centrales photovoltaïques sera bénéfique au gouvernement (Doctorant en physique appliquée)

Ouagadougou, 28 sept. 2021(AIB)-Florent Sami Palm doctorant en physique appliquée à l’université de Nairobi au Kenya a confié mardi à l’Agence d’information du Burkina que la vulgarisation des centrales photovoltaïques connectées au réseau national électrique sera bénéfique au gouvernement burkinabè.

Au Burkina Faso, le coût de l’électricité est subventionné par l’Etat.

Mais cette subvention pourrait prendre fin par la vulgarisation des centrales photovoltaïques connectées au réseau électrique national, a affirmé mardi le doctorant Florent Sami Palm.

Selon lui, la vulgarisation entraînera la baisse des coûts de l’électricité et du KWh et va être économique pour le gouvernement.

Florent Sami Palm a indiqué que la vulgarisation va permettre aux couches vulnérables d’avoir accès à l’énergie propre moins chère et à l’installation de paquet  solaire dans les ménages (500 cent mille FCFA coût moyen par ménage).

Il a relevé que le Burkina Faso dispose d’un grand gisement solaire pour pouvoir faire face au déficit en termes d’énergie dans notre pays.

Il a invité le gouvernent et le secteur privé a explorer cette source d’énergie et d’y investir beaucoup afin d’avoir un rendement à long terme qui sera rentable en terme d’économie. 

Le doctorant en physique appliquée à l’université de Nairobi au Kenya Florent Sami Palm travaille dans le domaine de l’énergie.

Le thème de ses travaux est « L’évaluation technico-économique des centrales solaires photovoltaïques connectées au réseau électrique sous climat sahélien : le cas du Burkina Faso ».

M. Palm, a rappelé qu’actuellement au Burkina Faso, les centrales thermiques utilisent beaucoup le carburant pour s’alimenter ce qui est très chère pour le gouvernement quand on connait le coût élevé du carburant.

Agence d’information du Burkina

SS/wis

Représailles de Titao: Les déplacés saluent l’assistance des FDS et des VDP

Représailles de Titao: Les déplacés saluent l’assistance des FDS et des VDP
Titao, 28 sept.2021(AIB)-Près de deux cents personnes qui se sont soustraites des représailles nées de l’explosion d’une mine artisanale à Titao, ont remercié les FDS et les VDP dont les interventions, selon elles, ont permis de sauver des vies.
Elles sont environs 200 personnes issues d’une cinquantaine de ménages, les personnes déplacées victimes des représailles suite à l’explosion d’une mine artisanale qui a tué une femme et blessé son enfant le 26 septembre 2021 à Titao.
Dans la matinée du mardi 28 septembre 2021, devant une délégation provinciale conduite par le préfet du département de Titao, M. Ouigou Tiendrebéogo, elles ont salué l’action des autorités, des Forces de sécurité et de défense et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) qui a permis d’épargner des vies.
Répondant à leurs préoccupations, le Préfet de Titao les a rassuré du soutien de l’État et des initiatives qui sont développées pour leur retour.
Il a invité l’ensemble des acteurs à la tolérance et au vivre ensemble.
En rappel ces personnes ont vu leurs maisons incendiées.

Coupe du monde, Burkina # Djibouti: « nous partons pour chercher 6 points » selon Kamou Malo

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Coupe du monde, Burkina # Djibouti: « nous partons pour chercher 6 points » selon Kamou Malo

Ouagadougou, 28 sept. 2021 (AIB) – L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Kamou Malo a déclaré mardi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse que son équipe ira chercher dans la double confrontation face au Djibouti, 6 points à la faveur des 3e et 4e journées des éliminatoires de la coupe du monde Qatar 2022, a-t-on constaté.

Au cours de cette conférence de presse l’entraineur national Malo a convoqué 27 Etalons pour démarrer un stage au Maroc à partir du 4 octobre prochain. C’est à l’issue de ce stage que l’équipe burkinabè affrontera en aller-retour (le 8 et 11 octobre) au Grand stade de Marrakech la formation Djiboutienne.

« Il faut nécessairement que nous engrangeons des points. Nous partons pour chercher 6 points », a déclaré le coach national Kamou Malo.

A cet effet il a convoqué 27 Etalons qui se déploieront pour aller chercher ces 6 points qui pèseront dans le groupe A du Burkina Faso pour la Coupe du monde. Parmi ces convoqués y figure le sociétaire d’Aston Villa (Angleterre) Bertrand Traoré, de retour de blessure.

Le défenseur central de la formation belge du FC Bale 1893  Yacouba Nasser Djiga fête sa première sélection avec les A.

Hassane Bandé « out » pour « indiscipline »

L’attaquant du NK-Istra 1961 en Croatie Hassane Bandé n’a pas été convoqué par Kamou Malo. Il paie « son indiscipline » lors des deux derniers des Etalons au Maroc. Il avait manifesté son mécontentement au moment de son remplacement face au Mena du Niger.

« C’est cette discipline que je sanctionne. Aucun joueur n’est au dessus de cette équipe nationale. Aucun comportement de ce genre ne sera toléré », s’est justifié Kamou Malo.

Le stage marocain commence à partir du 4 octobre, mais la délégation burkinabè quittera Ouagadougou à partir du 1er octobre pour le royaume chérifien. Les joueurs professionnels évoluant en Europe arriveront par vague pour prendre le train en marche sur place dans la ville ocre marocaine.

Le Djibouti accueillera au Grand stade de Marrakech (Maroc) le Burkina Faso le 8 octobre prochain avant d’être reçu également dans le même temple du football par les Etalons le 11 du même mois.

Le Burkina Faso (2e avec 4 points+2) est dans le groupe A en compagnie du leader, l’Algérie (4 points+8), du Niger (3e avec 3 points+0) et du Djibouti (4e avec 0 point – 10).

Les 27 Etalons convoqués

Gardiens de but : Hervé Kouakou Koffi (Royal Charleroi SC, Belgique), Babayouré Sawadogo (RCK, Burkina Faso), Soufiane Farid Ouédraogo (USFA, Burkina Faso), Ben Idriss Traoré (AS SONABEL, Burkina Faso).

Défenseurs : Issoufou Dayo (RC Berkane, Maroc), Steeve Yago (Aris Limassol, Chypre), Soumaïla Ouattara (Raja De Casablanca, Maroc), Issa Kaboré (Troyes, France), Oula Abass Traoré (Horoya AC, Guinée), Hermann Nikiéma (Salitas FC, Burkina Faso), Patrick Malo (Hassania Agadir, Maroc), Nasser Yacouba Djiga (FC Bale 1893, Suisse).

Milieux : Saïdou Simporé (Al Masry, Egypte), Dramane Nikiéma (Horoya AC, Guinée), Ismahila Ouédraogo (Paok, Grèce), Gustavo Sangaré (Queville Rouen Métropole, France), Blati Touré (AFC Eskilstuna, Suède), Adama Guira (Racing Rioja, Espagne), Bryan Dabo (Caykur Risespor, Turquie), Zakaria Sanogo (FC Ararat, Arménie), Botué Kouamé Jean Fiacre (Ajaccio, France), Bertrand Traoré (Aston Villa, Angleterre), Eric Traoré (Pyramid, Egypte).

Attaquants : Abdoul Fessal Tapsoba (Standard de Liège, Belgique), Franck Lassina Traoré (Chakhtar Donetsk, Ukraine), Mohamed Konaté (FC Akhmat, Russie), Mohamed Lamine Ouattara (AS SONABEL, Burkina Faso).
Entraineur Kamou Malo
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

La Politique au cœur des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

La Politique au cœur des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 sept 2021 (AIB)- Les journaux burkinabè commentent toujours la désignation du président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, aux commandes du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) et la reprise du dialogue politique entre majorité et opposition.

« Dialogue politique : majorité et opposition ont repris langue », arbore à sa manchette, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Le journal privé rapporte que depuis lundi 27 septembre 2021, les acteurs politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont repris à Ouagadougou, le dialogue politique suspendu en juin dernier.

Le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo précise dans le journal, que les deux parties vont reprendre les discussions sous de meilleurs auspices, là où elles s’étaient arrêtées la dernière fois.

Le confrère signale que l’opposition s’était retirée du dialogue politique, en annonçant des marches de protestation contre le pouvoir qu’elle jugeait inactif, face à la multiplication des attaques terroristes au Burkina.

Dans la même dynamique, le quotidien privé Le Pays titre : « Dialogue politique au Burkina : La majorité et l’opposition reprennent langue ».

De son avis, les acteurs de la scène politique ont 48 heures pour aborder, entre autres, les questions de sécurité et de réconciliation nationale dans le pays.

Quant au journal public Sidwaya, il publie à sa Une : « Gouvernance politique : opposition et majorité renouent avec le dialogue ».

A en croire, Sidwaya, l’opposition politique burkinabè et la majorité au pouvoir ont décidé de regarder dans la même direction avec cette reprise des échanges.

Selon ce journal, le CFOP, Eddie Komboïgo note que les parties ont décidé de reprendre les discussions dans l’intérêt supérieur de la nation.

Pour sa part, le journal privé l’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso s’interroge à sa première page :

« Reprise du dialogue politique : A quoi faut-il s’attendre ?».

Sous un autre registre, le même journal révèle à sa manchette : Mouvement du peuple pour le progrès : « Composition du bureau exécutif national ».

Pour le quotidien bobolais, le nouveau bureau exécutif national du MPP, issu du 2e congrès extraordinaire, tenu du 24 au 26 septembre 2021, se compose de 81 membres.

De son côté, le quotidien privé commente les propos de Yahaya Zoungrana du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP-opposition) sur l’élection de Bala Sakandé.

Selon ce dernier, « le peuple tirera profit de l’apaisement du climat politique ».

Dans la même veine, Boukari Conombo du Brassard noir affirme que l’élection de M. Sakandé constitue « un choix très bien mûri », de la part du parti au pouvoir.

Agence d’information du Burkina

NO/wis 

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