Accueil Blog Page 472

Après sa sortie de la CEDEAO, le Burkina Faso va « probablement »  s’attaquer au FCFA (président)

Après sa sortie de la CEDEAO, le Burkina Faso va « probablement »  s’attaquer au FCFA (président)

Ouagadougou, 31 janv. 2024(AIB)-Après sa sortie de la CEDEAO, le Burkina Faso va « probablement » s’attaquer  au FCFA, a déclaré le président Ibrahim Traoré qui demande toutefois, « de laisser venir les  choses ».

« Probablement. Laissez venir les choses. Tout ce que nous faisons ça vous a surpris n’est-ce pas ? Des choses vont peut-être vous surprendre encore. Et il n’y a pas que la monnaie. Tout ce qui est lien qui nous maintient dans l’esclavage, nous allons briser ce lien », a déclaré hier mardi le président Ibrahim Traoré.

Le chef de l’Etat burkinabè répondait au journaliste camerounais Alain Foka qui voulait savoir s’il allait «s’attaquer au FCFA », après le retrait dimanche de son pays, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

En rappel, ces trois pays reprochent à l’institution sous-régionale, ses sanctions injustes, son éloignement de ses objectifs de départ et son assujettissement à des puissances étrangères.

L’abandon du FCFA institué par la France au profit de ces colonies d’alors en 1945, suscitent depuis des années des polémiques entre les souverainistes et ceux qui louent la stabilité de cette monnaie par rapport à l’Euro.

La CEDEAO qui prévoyait de créer une monnaie unique à l’horizon 2025, pourrait ne pas être au rendez-vous à cause de ses divergences.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Santé sexuelle et reproductive : Une association octroie quatre bourses à quatre étudiants pour leurs recherches

BURKINA-ASSOCIATION-OCTROI-BOURSES

Santé sexuelle et reproductive : Une association octroie quatre bourses à quatre étudiants pour leurs recherches

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB)- Lassociation SOS Jeunesse et défis (SOS- JD), a octroyé mardi, quatre bourses dune valeur de 500 mille F CFA chacune, au profit de quatre étudiants, dans le cadre de leurs recherches sur la Santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso.  

Selon le directeur exécutif de lassociation SOS Jeunesse et défis (SOS- JD) Burkina Faso, Harouna Ouédraogo, sa structure a remis quatre bourses dune valeur de 500 mille F CFA chacune, à quatre étudiants.

M. Ouédraogo a précisé que ce sont des étudiants en Master 2 ou ayant finalisé au moins un semestre de Master 2, dans le domaine des sciences humaines, sociales et sciences de la santé

Il a par ailleurs indiqué que les quatre lauréats sont issus des universités publiques et privées du Burkina Faso et ont été sélectionnés parmi 15 candidats, par un jury de quatre membres sur des critères définis.

Le premier responsable de lassociation, sexprimait mardi à Ouagadougou, au cours dune cérémonie doctroi de quatre bourses, au profit de quatre jeunes étudiants qui font leurs recherches dans le domaine de la Santé sexuelle et reproductive (SSR).

Harouna Ouédraogo a expliqué que Share-Net international demeure une plateforme de gestion des connaissances sur la Santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR).

A lécouter, financée par le ministère des Affaires étrangères du royaume des Pays-Bas, cette plateforme est présente dans 7 pays du monde que sont le Bangladesh, le Burkina Faso, le Burundi, la Colombie, la Jordanie, lEthiopie et les Pays-Bas.

Le directeur exécutif de lassociation SOS JD a fait savoir que Share-Net a pour mission de renforcer la recherche, le développement de meilleures politiques, en faveur des droits sexuels et reproductifs.

« Nous avons décidé de soutenir ces étudiants qui sont en fin de cycle avec des bourses détudes, parce-que nous avons constaté que dans les droits et santé de la reproduction, il ny a pas assez de recherches sur la question », a-t-il soutenu.

Aux dires de M. Ouédraogo, cette activité de lassociation, troisième du genre, va permettre aux ONG et associations ainsi que la population, de disposer dorénavant des données et des informations pour leurs plaidoyers sur la SSR.

A cet effet, lun des membres du jury, enseignante-chercheure en démographie, Dr Natalie Sawadogo, a noté que la sélection des lauréats sest faite sur la base de la pertinence de leurs projets de recherche ou de mémoire, leurs bons résultats durant les semestres précédents leurs Master.

Dr Sawadogo a indiqué que le réalisme de leur projet a été pris en compte dans les critères de sélection avec la méthodologie de leurs recherches ainsi que leur chronogramme.

A len croire, le processus a consisté dabord à lélaboration des thèmes de référence pour la selection des chercheurs et ensuite à leur diffusion par Share-Net, à travers plusieurs plateformes pour une grande participation des étudiants.

« Apres la réception des candidatures, nous les avons examinés et noté, à travers une grille dévaluation commune et cela a permis de faire une présélection des candidats qui ont été soumis à des entretiens », a-t-elle dit.

Létudiante, en fin de cycle en Master de recherche en démographie, à lInstitut supérieur des sciences de la population (ISSP), Marlène Wazina Siri, a dit traiter la thématique relative à « lusage des outils numériques et accès à la contraception moderne chez les jeunes filles et adolescents de 15 à 24 ans dans la ville de Ouagadougou ».

Pour Mlle Siri, malgré les efforts consentis par lEtat et ses partenaires, le taux de grossesses non désirés reste toujours élevé avec une faible utilisation des contraceptifs modernes.

Quant à létudiant en Master de santé publique à luniversité Nazi Boni de Bobo-Dioulasso, Nasser Abdoul Ouédraogo, il sappesantit sur « Les connaissances, attitudes et pratiques en matière de contraception des étudiants de Nazi Boni en 2023 ».

M. Ouédraogo veut apporter sa touche avec sa thématique dans le domaine de la SSR au Burkina Faso.

Au terme de la cérémonie, l’association a remis des attestations de reconnaissance aux membres du jury de sélection pour le travail abattu.

Agence d’information du Burkina

NO/hb/bz

 

 

Retrait de la CEDEAO : « Un chemin de non-retour», selon le président burkinabè

Retrait de la CEDEAO : « Un chemin de non-retour», selon le président burkinabè

Ouagadougou, 31 janvier 2024(AIB)-Le chef de l’Etat burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a assuré mardi, que la sortie de son pays de la CEDEAO est «un chemin de non-retour», a appris l’AIB.

«Il ne faut jamais commettre certaines erreurs. […] Notre itinéraire, c’est un chemin de non-retour. […] Les chaines que nous sommes en train de briser, c’est pour toujours », a confié mardi le président Ibrahim Traoré dans une interview accordée au journaliste Alain Foka.

« On a pris le temps d’observer, d’analyser la situation et de nous convaincre nous-mêmes de nos forces avant de décider» de quitter la CEDEAO, a-t-il ajouté.

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé le 28 janvier 2024 leur retrait sans délai de la CEDEAO, reprochant à l’institution sous-régionale, ses sanctions injustes, son éloignement de ses objectifs de départ et son assujettissement à des puissances étrangères.

« Depuis plus d’une décennie, les Républiques sœur du Mali et du Niger sont en guerre contre le terrorisme et au Burkina, bientôt près d’une décennie on est en guerre. Cette organisation qui était censée donc créer l’entraide, la solidarité… nous n’avons jamais reçu de cette organisation aucun soldat, aucune logistique, aucune compassion », a expliqué le président Ibrahim Traoré.

Par rapport aux relations avec les autres pays, le chef de l’Etat s’est voulu rassurant.

«Nous quittons mais nous restons panafricains. N’importe qui en Afrique qui veut venir au Burkina, est le bienvenu chez lui ».

Toutefois, le capitaine Traoré dit savoir quelles mesures prendre en temps opportun, si la réciprocité n’est pas appliquée.

Le départ de la CEDEAO étant acté, le chef de l’Etat burkinabè estime que l’Alliance des Etats du Sahel qui regroupe depuis septembre 2023 ces trois pays, «est très bien viable », au regard de ses nombreuses potentialités.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Le président ghanéen qualifie Moscou d’ami dans le contexte d’une nouvelle guerre froide

POLITIQUE: GHANA-RUSSIE-AUTRICHE-AMITIÉ

Le président ghanéen qualifie Moscou d’ami dans le contexte d’une nouvelle guerre froide

VIENNE, 30 janvier. /TASS/. Le président ghanéen Nana Akufo-Addo considère la Russie comme un ami de son pays dans le contexte d’une « nouvelle guerre froide » en Afrique de l’Ouest. C’est ce que rapporte le service de presse de la présidence autrichienne à l’issue de sa rencontre avec son homologue autrichien Alexander Van der Bellen.

 

Selon le communiqué, Nana Akufo-Addo a souligné que « la Russie demeurait un ami de son pays », mais il a partagé son inquiétude au sujet du « retour à la guerre froide et aux rivalités en Afrique de l’Ouest ».

 

« Les deux chefs d’État ont exprimé leur préoccupation de l’influence de la Russie au Sahel », ajoute le texte. Le dirigeant ghanéen a souligné que « les jours de la présence des troupes étrangères sur la terre africaine doivent être comptés ».

 

Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé le 28 janvier leur décision commune de quitter de la Cédéao, avec effet immédiat. Ils soulignent dans un communiqué que la Cédéao, « sous l’influence de puissances étrangères, trahissant ses principes fondateurs, est devenue une menace pour ses États membres et ses populations ». Ces trois pays ont déjà officiellement notifié à l’organisation leur décision.

 

La Cédéao a été mise en place au printemps 1975 par les pays d’Afrique de l’Ouest. Elle a décrété des sanctions contre le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Niger, exigeant que les régimes militaires de ces pays rendent le pouvoir aux civils et organisent des élections. Avec le départ des trois pays, la Cédéao ne comptera plus que douze membres. La présidence tournante de l’organisation régionale est assurée cette année par le président Bola Tinubu du Nigeria.

Avec TASS

CAN 2023 : Les Etalons quittent la compétition à l’étape des 8e de finale

FOOT-BFA-MAL-CIV-AFR-SPORT-CAF-CAN2023

CAN 2023 : Les Etalons quittent la compétition à l’étape des 8e de finale

Korhogo, 30 janv. 2024 (AIB) – les Etalons du Burkina Faso sont éliminés de la 34e édition de la CAN Côte d’Ivoire 2023 à l’étape des 8e de finale, battus mardi soir au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, par les Aigles du Mali (2 à 1) conquérants, a-t-on constaté sur place.

Deux erreurs défensives des Etalons leur ont été fatales. La très forte pression des Aigles du Mali ont contraint l’expérimenté défenseur central du Bayer Leverkusen (Allemagne) Edmond Tapsoba, à marquer contre son camp dès la 2e minute du match.

Cette situation a désorienté l’équipe burkinabè qui résiste tant bien que mal devant la vivacité des Aigles. Aucun impact physique au milieu de terrain, des poulains d’Hubert Velud qui n’ont fait que subir durant les 45 premières minutes.

Les Aigles du Mali ont bien maîtrisé leur sujet

Du retour des vestiaires Bertrand Traoré et ses camarades seront une fois de plus mis à l’épreuve. Ils ont encore été cueillis à froid par ce but de l’attaquant malien de l’AJ Auxerre (France) Lassiné Sinayoko qui s’est infiltré sans résistance dans la défense burkinabè pour porter l’estocade à 2 buts à 0 (46e).

Le stade Amadou Gon Coulibaly du haut de ses 19 184 spectateurs qui ont effectué le déplacement, sont pourtant acquis à la cause des Burkinabè. La pression monte et les supporteurs réclament une révolte. Coach Velud opère des changements et réussi à stabiliser son milieu de terrain avec les entrées de Sacha Bancé et Cédric Badolo.

Fin de galop des Etalons dans cette 34e CAN Côte d’Ivoire 2023

Les Maliens perdent la possession de balle, profitable au Burkinabè. Dans un cafouillage la défense malienne commet une faute dans la surface de réparation. L’arbitre est interpelé par la VAR (vidéo assistance refree) qui siffle un penalty pour le Burkina Faso. En bon tireur penalty, le capitaine Bertrand Traoré s’exécute parfaitement pour la réduction du score, son 3e but sur penalty dans la compétition (56e).

Malgré les 8 minutes d’arrêts de jeu et l’entrée de l’attaquant vedette Dango Ouattara, les Etalons ne parviendront pas à revenir à la marque et quittent la compétition. Lors de la dernière CAN au Cameroun, le Burkina Faso était parvenu à atteindre les demi-finales et s’était classé 4e du tournoi.

C’est la 5e fois en 6 rencontres que le Mali bat le Burkina Faso.

La CAN Côte d’Ivoire 2023 se tient du 13 janvier au 11 février 2024.

Fiche technique

Mardi 30 janvier 2024 au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, 8e de finale de la CAN 2023

Mali # Burkina Faso (17h GMT)

Pelouse : assez bonne

Temps : doux

Nombre de spectateurs : 19 184

Arbitres : Mutaz Ibrahim (Libye), assisté de Khalil Hassani (Tunisie) et de Diana Chikotesh (Zambie)

VAR : Lhalou Benbraham (Algérie), assisté de Akhona Zennith Makalima (Afrique du sud) et de Djibril Camara (Sénégal)

Avertissement

Mali : Lassiné Sinayoko (80e)

Burkina Faso : Fessal Tapsoba (27e), Cédric Badolo (72e), Edmond Tapsoba (80e)

Buts

Mali : Edmond Tapsoba (csc, 2e) et Lassiné Sinayoko (46e)

Burkina Faso : Bertrand Traoré (56e)

Les équipes

Mali : Djigui Diarra-Hamari Traoré (cap), Boubacar Kiki Kouyaté, Sikou Niakaté, Falaye Sacko-Amadou Haïdara (puis Diadié Samassékou, 73e), Lassana Coulibaly (puis Fousséni Diabaté, Mohamed Camara (puis Mamadou Fofana, 90+2), Adama Traoré (Sékou Koita, 73e), Kamory Doumbia-Lassiné Sinayoko (puis Boubacar Traoré, 90+2)
Entraineur : Eric Sékou Chelle

Burkina Faso : Kouakou Hervé Koffi-Issa Kaboré, Issoufou Dayo, Edmond Tapsoba, Steeve Yago (puis Adamo Nagalo, 46e)-Ismahila Ouédraogo (puis Sacha Bancé, 68e), Ibrahim Blati Touré, Gustavo Fabrice Sangaré (puis Stéphane Aziz Ki, 87e)-Bertrand Traoré (puis Dango Ouattara, 76e), Fessal Tapsoba (puis Cédric Badolo, 46e), Mohamed Konaté.
Entraineur : Hubert Velud
Agence d’information du Burkina
as/ata

Défection au sein de la CEDEAO : la Commission de l’UA favorable à un dialogue fraternel «loin de toutes les interférences extérieures»

Défection au sein de la CEDEAO : la Commission de l’UA favorable à un dialogue fraternel «loin de toutes les interférences extérieures»

Agence d’information du Burkina

Une délégation des BRICS reçue à Niamey

Niger-BRICS-Visite

Une délégation des BRICS reçue à Niamey

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB) – Le Premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine, s’est entretenu avec une délégation de l’Alliance internationale des BRICS, en visite de travail à Niamey, a rapporté l’Agence nigérienne de presse.

Aucune déclaration n’a été faite à l’issue de la rencontre qui s’est déroulée au cabinet du Premier ministre et en présence des membres du Conseil nationale pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), ajoute la même source.

Les BRICS ont décerné une médaille au président Ibrahim Traoré pour les efforts en faveur de la souveraineté du Burkina Faso et ont annoncé un renforcement de leur relation avec le pays des Hommes intègres.

L’Alliance des BRICS, mise en place par la Russie, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, compte aujourd’hui 10 membres et travaille pour l’avènement d’un nouvel ordre économique mondial.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : D’anciens diplomates apportent leur soutien au gouvernement, au lendemain de l’annonce de retrait du pays de la CEDEAO

Burkina-Gouvernement-Diplomatie-Soutien

Burkina : D’anciens diplomates apportent leur soutien au gouvernement, au lendemain de l’annonce de retrait du pays de la CEDEAO

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB) – D’anciens diplomates regroupés au sein de l’Association des Anciens Ambassadeurs du Burkina Faso (AABF) ont déclaré leur disponibilité et leur soutien au ministre des Affaires étrangères, mardi à Ouagadougou, soit lendemain de la notification officielle du Burkina à la CEDEAO sur sa décision de se retirer de cette institution

Les membres de l’Association des Anciens Ambassadeurs du Burkina Faso (AABF) sont allés ce mardi «dire tout (leur) soutien à la politique étrangère et à la diplomatie du pays» au chef de la diplomatie Burkinabè, par la voie de leur président, Maurice Délégué Traoré, ancien ambassadeur du Burkina en Russie.

«Nous voudrons travailler en permanence de manière fusionnelle avec le ministère des Affaires étrangères», a confié l’Ambassadeur Traoré à sa sortie d’audience avec le ministre en charges des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.

L’Association des anciens ambassadeurs du Burkina Faso, créé depuis 2015, a présenté à l’occasion les membres de son nouveau bureau au chef de la diplomatie.

Hier lundi, les autorités du Burkina Faso ont transmis à la CEDEAO leur décision commune avec le Mali et le Niger de se retirer de cette institution sous régionale qui, à leur yeux, s’est inféodée à des puissances extérieures, nuisant à ses propres membres.

Agence d’Information du Burkina

Zondoma : Des responsables d’entreprises s’engagent à lutter contre les violences basées sur le genre

BURKINA-ZONDOMA-ASSOCIATION-FORMATION

Zondoma : Des responsables d’entreprises s’engagent à lutter contre les violences basées sur le genre

Gourcy, (AIB)- L’Association monde rural (AMR) a formé les 23 et 24 janvier 2024 à Gourcy, des commerçants et des prestataires, pour promouvoir des entreprises vertes et lutter contre les Violences basées sur le genre (VBG).

Cet atelier de formation sur le verdissement des entreprises a été initié au profit des fournisseurs en partenariat avec le Projet communautaire de relèvement et de stabilisation du Sahel (PCRSS), les 23 et 24 janvier 2024 à Gourcy.

«Cette formation a pour objectif d’outiller les responsables d’entreprises et de susciter en eux la transformation progressive de leurs entreprises classiques en entreprises vertes et la prise en compte des risques de VBG et de harcèlement sexuel dans le cadre du PCRSS», a indiqué le Coordonnateur national de l’Association monde rural (AMR), Amadou Wangré.

Les participants venus des communes partenaires du PCRSS au Nord, se sont familiarisés entre autres, sur les notions d’exploitation et d’abus sexuel, de harcèlement sexuel, de violences basées sur le genre et leurs facteurs de risques liés au PCRSS, avec l’expert en VBG, Aboubakar Kamagaté.

Ils ont aussi abordé le concept d’entreprise verte qui, selon le communicateur, tient compte de la protection de l’environnement dans l’ensemble de son fonctionnement.

Pour le facilitateur et expert en environnement, Boussé Jean Sam, l’utilisation des énergies renouvelables et des produits respectant les normes écologiques, le réflexe de protection de son environnement immédiat sont entre autres, les indicateurs d’une entreprise verte.

Il a aussi évoqué avec les participants la création et le management des entreprises vertes.

L’atelier a pris fin par la signature individuelle d’un code de bonne conduite.

Le PCRSS est un projet qui œuvre pour le relèvement et la stabilisation des populations dans la zone du Liptako-Gourma (Burkina, Mali, Niger) fortement affectée par l’insécurité.

Agence d’Information du Burkina

AK/hb/yo

 

Zondoma/AMR : Les cadres provinciaux en conclave

BURKINA-ZONDOMA-ASSOCIATION-RENCONTRE

Zondoma/AMR : Les cadres provinciaux en conclave  

Nahouri/Maison d’arrêt et de correction de Pô : Assétou Ouattara installée dans ses fonctions de directrice

BURKINA-NAHOURI-JUSTICE-INSTALLATION

Nahouri/Maison d’arrêt et de correction de Pô : Assétou Ouattara installée dans ses fonctions de directrice

Pô, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a officiellement installé, le 25 janvier 2024, la toute première directrice de la maison d’arrêt et de correction de Pô, Assétou Ouattara. L’installation s’est déroulée en présence de parents, amis, directeurs et chefs de services provinciaux.

Nommée le 04 décembre 2023, en conseil des ministres, l’inspectrice de la garde pénitentiaire, Assétou Ouattara, a été officiellement installée dans ses fonctions de première directrice de de la maison d’arrêt et de correction de Pô, ce 24 janvier 2024.

Assétou Ouattara a remercié les plus hautes autorités du pays à travers le ministère de la justice pour la confiance placée en sa modeste personne et de la dimension de la mission à elle confiée.

Cette mission est l’exécution des décisions pénales et plus particulièrement la mise en œuvre des condamnations à une peine privative de liberté tout en favorisant la réinsertion sociale des personnes qui leur sont confiées par l’autorité judiciaire.

C’est pourquoi, elle a pris l’engagement solennel d’assurer avec dévouement, loyauté et abnégation les responsabilités qui lui sont confiées.

Elle a dit également compter sur l’accompagnement de l’ensemble des autorités provinciales et sa hiérarchie pour conduire les destinées de cette maison d’arrêt et de correction.

Le Haut-commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a indiqué que cette installation est une étape décisive pour l’ouverture prochaine de cette maison d’arrêt et de correction.

Son ouverture incessante a-t-il souligné, va beaucoup soulager les populations du Nahouri surtout les prisonniers et leur famille.

Des prisonniers de la province qui purgent leurs peines à Manga très loin de leur famille.

La cérémonie a connu la présence du directeur régional de l’administration pénitentiaire du ressort de la cour d’appel de Ouagadougou et de la directrice des sports, des arts et de la culture de l’administration pénitentiaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

Burkina/crise sécuritaire : Les clubs UNESCO veulent contribuer à la cohésion sociale travers le conte et l’humour

BURKINA-CULTURE-THEATRE-CONTE

Burkina/crise sécuritaire : Les clubs UNESCO veulent contribuer à la cohésion sociale travers le conte et l’humour

Ouagadougou, 25nov. 2023 (AIB)- Les clubs UNESCO ont organisés ce samedi à Ouagadougou la nuit du conte et du théâtre pour contribuer à la cohésion sociale dans ce contexte de crise sécuritaire difficile.

« Nous sommes dans un contexte très difficile au Burkina actuellement. Alors nous voulons apporter de la joie à travers le conte et l’humour et en même temps valoriser notre culture burkinabè », a indiqué le président du club Martin Dizindé.

Pour M. Dizindé, cette 9e édition de la nuit du conte est particulière car elle a connu des difficultés.

Selon lui, l’activité a eu lieu grâce à l’accompagnement de certaines structures.

Le président du comité d’organisation de la nuit du conte, Amadou Sawadogo, a ajouté que l’objectif de cette 9e édition est de réunir l’assemble des amis du club UNESCO ainsi que les aînés afin de communier autour de deux activités majeure que sont le conte et l’humour chaque année.

Le parrain artistique Choco B a soutenu que le but de l’activité est aussi de promouvoir la culture, la science et la paix.

La marraine artistique, Mariame Koné, s’est réjouie que la jeune génération ait pris sur elle la responsabilité de tenir le flambeau de l’art de la parole.

De son avis, la parole est sacrée « chez nous quand bien même l’écriture sert à conserver. La parole, l’oralité est la communication la plus chaleureuse ».

Cette 9e édition de la Nuit du conte et de l’humour s’est tenue sous le thème : « Quelle contribution des clubs UNESCO pour le maintien d’une cohésion sociale dans un contexte de crise sécuritaire au Burkina Faso ? ».

Agence d’information du Burkina

MJR/dnk

 

Nahouri : La communauté musulmane soutient les VDP de Pô avec une enveloppe financière de 812 725 FCA

BURKINA-NAHOURI-RELIGION-SECURITE-SOUTIEN

Nahouri : La communauté musulmane soutient les VDP de Pô avec une enveloppe financière de 812 725 FCA

Pô, (AIB)- La communauté musulmane de la commune de Pô a offert le 29 janvier 2024, une enveloppe financière de 812 725 F CFA, au comité de soutien aux Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) de la commune de Pô, engagés pour la reconquête du territoire national.

Le premier vice-président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Francis Williams Yaguibou, représentant le point focal du comité de soutien aux VDP de la commune, a réceptionné ce 29 janvier 2024, un soutien financier d’un montant de 812 725 F CFA, pour les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la commune et 100 000 F CFA, pour le Centre médical avec antenne chirurgicale de Pô.

Ce soutien a été offert par la communauté musulmane de la commune de Pô.

Selon le porte-parole de la structure religieuse, Assane Gomgnimbou, ce geste est une façon pour elle de reconnaitre les efforts et le sacrifice consentis par l’ensemble des forces de défenses et de sécurité et en particulier les VDP de la commune de Pô.

« Cette contribution fait suite à l’appel des plus hautes autorités du pays, de contribuer à l’effort de paix en soutenant les forces combattantes engagées sur les théâtres des opérations», a-t-il ajouté.

M. Gongnimbou s’est réjoui du fait que les FDS et les VDP font un excellent travail de sécurisation dans la commune et que les populations arrivent à vaquer librement et à exercer leurs activités.

Concernant le don de 100 000 F CFA remis au CMA de Pô, Assane Gomgnimbou, a indiqué qu’il est destiné principalement au paiement des Kits de lavage pour les malades souffrant de la filariose lymphatique.

Le représentant du point focal du comité, Francis Williams Yaguibou, a salué l’initiative de la communauté musulmane de la commune.

« Cette chaîne de solidarité envers nos braves VDP est le signe que les filles et fils de la commune sont fiers du travail de leurs frères VDP qui ont abandonné femmes et enfants pour défendre la patrie », a-t-il ajouté.

Pour le représentant du Médecin chef de district (MCD), Issiaka Daboné, le soutien financier reçu par le CMA tombe à pic et viendra enlever une grosse épine aux pieds de ces malades dans la province estimés à environ 200 et qui n’ont pas les moyens pour payer les kits de lavage.

La communauté musulmane a prié pour le retour de la paix au Burkina Faso. Elle avait organisé une prière similaire en 2023, notamment pour les FDS et les VDP et des autorités de la transition.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

 

 

 

 

Situation sécuritaire, prestation de serment des nouveaux conseillers CSC, le retrait de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè 

Burkina-Revues-Presse

Situation sécuritaire, prestation de serment des nouveaux conseillers CSC, le retrait de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè 

Ouagadougou, 30 janv. 2024 (AIB)-La presse burkinabè commente ce mardi le retrait du Burkina de la CEDEAO, la prestation de serment des nouveaux conseillers du Conseil Supérieur de la communication et de la manifestation de la population du nord.

« Insécurité dans la région du Nord, des populations manifestent leur colère dans la rue », titre à sa machette, le quotidien privé, Le Pays.

Selon ce quotidien, des populations de la ville de Ouahigouya, ont manifesté leur « colère dans les rues pour réclamer plus de sérieux dans la gestion de la crise sécuritaire dans la région du Nord ».

Selon le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga, les organisateurs de la manifestation dépeints une situation sécuritaire peu reluisante de la région du Nord.

Le quotidien d’Etat Sidwaya, rapporte que « tout en réaffirmant leur soutien sans faille aux autorités de la transition, les manifestants ont plaidé pour que leur message soit transmis aux autorités compétentes pour le bonheur des fils et filles de la région »

Pour n’avoir pas vu une équipe de la télévision nationale (RTB2) pour la couverture médiatique de la lecture de leur message, certains manifestants ont tenté de vandaliser les locaux de la chaine de télévision de Ouahigouya, ajoute le quotidien d’Etat.

Dans un autre registre, le quotidien public Sidwaya titre à sa Une : « Karamoko Jean Marie, ministre en charge des affaires étrangère : C’est en toute connaissance de cause que les chefs d’Etat ont décidé de quitter la CEDEAO ».

Ce journal a retranscrit une interview au chef de la diplomatie burkinabè.

Lors de ces échanges, le ministre a indiqué que cette décision (des pays de l’AES de quitter la CEDEAO) s’inscrit dans un esprit d’une meilleure articulation et « va nous permet de travailler véritablement sur les défis qui sont les nôtre ».

De son côté le journal privé, le pays a interrogé des Burkinabè sur ce retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO.

Le quotidien rapporte dans ce sens que le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Boubacar Sannou, aurait souhaité qu’il y eût un débat public autour de la question afin que chaque citoyen puisse se prononcer et mesurer les contours d’une telle décision.

Pour, Brice Konaté, un citoyen burkinabè, « on ne perd rien en essayant autrement » ajoute le quotidien privé.

L’observateur Paalga, quant à lui écrit que selon le Dr Mohamed Tidiane KINDA, « l’UEMOA reste un filet de sécurité pour les pays de l’AES ».

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa Une « Conseil supérieure de la communication, les conseillers reçoivent l’onction des Sages ».

« Nommés par décret le 25 janvier 2024, les neuf nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la communication ont prêter serment au conseil constitutionnel », rapporte le doyen des quotidiens privés.

Le journal ajoute que le président du conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, a exhorté les Conseillers à avoir à l’esprit les termes du serment prononcé.

Selon Le Pays, au regard des défis qui se présente à l’ère du numérique, le président du conseil constitutionnel leur a rappelé les missions pour lesquelles ils ont été nommés.

Pour le quotidien public Sidwaya, les conseillers disposent des atouts pour mieux apprécier les questions qui leur seront soumises sous différents angles.

Agence d’information du Burkina

AMZ/dnkv

Retrait de la CEDEAO : L’Union africaine appelle à intensifier le dialogue avec le Burkina, le Mali, et le Niger

Retrait de la CEDEAO : L’Union africaine appelle à intensifier le dialogue avec le Burkina, le Mali, et le Niger

Ouagadougou, 30 janv. 2024(AIB)-L’Union africaine a exhorté mardi, les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre la CEDEAO et les trois pays (Burkina, Mali et Niger), qui ont annoncé dimanche, leur retrait de l’institution sous-régionale.

« Le Président de la Commission de l’Union Africaine appelle à la conjugaison de tous les efforts pour que l’Unité irremplaçable de la CEDEAO soit préservée et la solidarité africaine renforcée », indique un communiqué publié mardi.

Le texte fait allusion à l’annonce dimanche du Burkina Faso, du Mali et du Niger de quitter la CEDEAO sans délai, pour protester contre son éloignement de ses idéaux de départ, ses sanctions injustes et son assujettissement à des puissances étrangères.

Le Président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahamat qui regrette profondément, « engage les leaders régionaux à intensifier le dialogue entre le leadership de la CEDEAO et les trois pays susmentionnés ».

 

« Il exprime à ce sujet l’entière disponibilité de la Commission de l’Union Africaine pour apporter tout le concours en son pouvoir pour le succès de la logique de dialogue fraternel, loin de toutes les interférences extérieures d’où qu’elles viennent », conclu le communiqué.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

L’AIEA apporte son soutien au Burkina Faso dans son projet d’énergie nucléaire 

Burkina-Nucléaire-AIEA-Soutien

L’AIEA apporte son soutien au Burkina Faso dans son projet d’énergie nucléaire 

Ouagadougou, 29 janv. 2024 (AIB)-Le directeur adjoint et chef du département de l’énergie nucléaire de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Mikhail Chudakov s’est entretenu lundi soir avec le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla, sur le projet d’énergie nucléaire au Burkina Faso.

« Nous voulons mettre en place un programme nucléaire pour aider le Burkina Faso qui va durer plusieurs années » a déclaré le directeur adjoint et chef du département de l’énergie nucléaire de l’agence internationale de l’énergie atomique Mikhail Chudakov.

M. Chudakov a expliqué les conditions et principes qui guident la mise en place de programmes et projets en matière de nucléaire.

Il a également ajouté que le plus important dans un tel projet c’est d’avoir l’approbation des autorités.

Il s’est par ailleurs réjoui du fait que les plus hautes autorités et les différents acteurs aient manifesté un grand intérêt pour ce projet.

M. Mikhail Chudakov s’est d’abord entretenu avec le ministre en charge de la coopération régionale dans la matinée.

Pour M. Chudakov, l’avantage de l’énergie nucléaire est qu’il est propre, verte, fiable, moins coûteux et le prix peut être prédit à long terme.

« Et ces infrastructures perdurent dans le temps car ils n’ont peur ni de l’eau, ni du vent » a souligné le directeur adjoint de l’agence internationale de l’énergie atomique.

L’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est le centre international de la coopération dans le domaine du nucléaire. En collaboration avec ses États Membres et ses nombreux partenaires dans le monde, elle œuvre à la promotion de l’utilisation sûre, sécurisée et pacifique des technologies nucléaires.

Agence d’information du Burkina

AMZ/MJR/ata

Burkina : Les Sœurs de l’Immaculée conception font part au Premier ministre des festivités de leur centenaire 

Burkina-Catholicisme-Congragation-Sœurs-SIC-Centenaire

Burkina : Les Sœurs de l’Immaculée conception font part au Premier ministre des festivités de leur centenaire 

Ouagadougou, 29 janv. 2024 (AIB)-Les Sœurs de l’Immaculée conception ont fait part lundi soir, des activités prévues dans le cadre de la célébration de leur centenaire au Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, lequel leur a promis un accompagnement.

« Notre congrégation a vu le jour le 11 février 1924. Alors dans le mois de février, la congrégation fêtera ses 100 ans » a déclaré sœur Pauline Sawadogo, la supérieure générale des sœurs de l’immaculé conception de Ouagadougou.

Elle était à la tête de plusieurs religieuses, venues s’entretenir avec le Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla sur l’organisation de leur centenaire.

« Le Premier- ministre a apprécié tout ce que nous faisons et a promis un accompagnement et une contribution pour l’organisation des 100 ans de la congrégation » a souligné la sœur Pauline Sawadogo.

Elle a par ailleurs ajouté qu’elle souhaite que tout le monde les porte dans leur prière dans leur bénédiction pour que leur vie de religieuse puisse servir toujours la Nation.

« Que notre effort de chaque jour pour vivre nos engagements et servir le peuple de Dieu soit des sources de bénédictions pour tout le peuple de Dieu et pour toute la nation burkinabè pour que nous puissions vivre dans la paix, la sécurité et la fraternité. » a ajouté la supérieure générale des sœurs de l’immaculé conception de Ouagadougou.

Pour la célébration des centenaire de la congrégation, plusieurs activités sont au programme.

Il s’agit entre autre de la projection d’un film documentaire sur la congrégation au ciné Nerwaya le 06 février, un grand concert gratuit, une cérémonie de décoration le 08, à 9H.

Une célébration mariale avec une procession au flambeau et une messe d’action de grâce le 09 et le 10 février à la cathédrale de Ouagadougou, est également au programme.

 

« Nous voulons traduire à toute ses personnes qui nous ont soutenu durant 100 ans toute notre reconnaissance » a précisé sœur Pauline Sawadogo.

La congrégation des sœurs de l’immaculée conception est la première congrégation du Burkina Faso

Agence d’information du Burkina

AMZ-MJR/ata

Houet/Pèlerinage Chrétien sur les collines de Dingasso : Les fidèles catholiques prient pour la paix 

BURKINA-HOUET-RELIGION-PELERINAGE

Houet/Pèlerinage Chrétien sur les collines de Dingasso : Les fidèles catholiques prient pour la paix 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Pèlerinage diocésain de Bobo-Dioulasso, s’est tenu le dimanche 28 janvier 2024, sur les collines de Dingasso, village situé à une quinzaine de kilomètres de la ville de Sya. C’était sous le thème : « Tous ensemble, avec Marie, notre dame de Dingasso, pour un nouvel élan pastoral missionnaire ».

Les fidèles chrétiens catholiques de l’archidiocèse de Bobo-Dioulasso ont pris d’assaut les collines de Dingasso le dimanche 28 janvier 2024.

Venus des quatre coins de l’archidiocèse, ils y étaient pour effectuer le pèlerinage diocésain de cette année.

Ce pèlerinage qui est à sa 36e édition a été marqué par une messe célébrée par l’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso, Mgr Paul Ouédraogo.

Placée sous le thème : « Tous ensemble, avec Marie, notre dame de Dingasso, pour un nouvel élan pastoral missionnaire », cette édition a été marquée par des prières, louanges et adorations.

Selon Mgr Paul Ouédraogo, le pèlerinage cette année s’inscrit dans un nouvel élan pastoral et missionnaire.

Pour lui, le message était de dire aux fidèles chrétiens catholiques de veiller toujours à joindre l’acte à la parole.

« Que nous ne soyons pas seulement des personnes qui écoutent la parole de Dieu, mais, des personnes qui l’écoutent, la méditent et la mettent en pratique. Que nous ne soyons pas seulement des personnes qui prient, mais, qui savent joindre l’acte et l’engagement à leurs prières », a-t-il affirmé.

A l’en croire, en priant pour la paix, il faut que les fidèles s’engagent à être des acteurs et actrices de cette paix.

« Si on prie pour la réconciliation, il faut que nous prenions un engagement pour disposer nos cœurs à vivre la réconciliation d’abord avec ceux qui sont avec nous, dans nos familles, le quartier pour que cette réconciliation fasse tache d’huile pour la cohésion sociale », a ajouté l’archevêque métropolitain de Bobo-Dioulasso.

Il a de ce fait invité les fidèles à prendre des engagements et à poser des actes de cohésion sociale et de solidarité.

Pour l’occasion, une quête spéciale a été faite en guise de contribution de l’archidiocèse et de tous les pèlerins de cette 36e édition à l’effort de paix.

Agence d’information du Burkina

NN-LZ/hb/bz

Houet/Communication en temps de crise : Des journalistes renforcent leurs capacités

BURKINA-HOUET-COMMUNICATION

Houet/Communication en temps de crise : Des journalistes renforcent leurs capacités

Bobo-Dioulasso, (AIB)L’Association des jeunes leaders des Hauts Bassins (AJLD/HBS), a tenu le samedi 27 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso, un atelier de sensibilisation au profit des acteurs des médias, des Organisations de la société civile (OSC), des activistes et des étudiants, sous le thème « Education aux médias en temps de crise ».

Sensibiliser et renforcer la capacité des acteurs des médias, des Organisations de la société civile (OSC), des activistes, des étudiants pour la diffusion des informations, c’est l’ambition de l’Association des jeunes leaders des Hauts Bassins (AJLD/HBS).

Elle a, en effet, organisé un atelier à leur profit sous le thème « Education aux médias en temps de crise », le samedi 27 janvier 2024 à Bobo-Dioulasso.

Selon le président de l’AJLD/HBS, Barthélemy Birba, les médias sociaux ont complexifié la vérification des faits et remis en question la confiance dans le contenu de l’actualité diffusée dans les médias classiques.

C’est fort de ce constat que son association a organisé cet atelier afin de sensibiliser et renforcer la capacité des acteurs des médias, des OSC, des activistes, des étudiants pour la diffusion des informations.

« Nous avons constaté depuis un certain temps que les réseaux sociaux sont mal exploités. Au regard de la situation actuelle de notre pays, il était temps de prendre des initiatives afin de pouvoir cadrer tous ceux qui interviennent sur les réseaux sociaux », a-t-il indiqué.

Pour le premier substitut du procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, Pierre Ouédraogo, il s’agit d’éduquer les hommes de médias et toutes les personnes qui occupent la scène médiatique, surtout en ces temps de crises.

Pour ce faire, la communication a porté essentiellement sur la liberté de presse, le contenu, l’étendu, les limites et les restrictions également qui sont prévues en temps de paix, mais, également en temps de crise.

A l’en croire, en matière de communication on doit tenir compte de la crise que vit le pays depuis plusieurs années pour ne pas l’exposer davantage.

« L’idée c’est de donner ce qui existe comme droit et liberté et porter l’information également sur les différentes restrictions et les différentes sanctions réservées aux manquements pour permettre à tout un chacun d’avoir une expression tout naturellement responsable dans les médias », a laissé entendre Pierre Ouédraogo.

Selon lui, chacun doit pouvoir avoir son opinion pour pouvoir s’extérioriser à travers la presse, mais c’est d’être responsable également pour ne pas s’exposer à des sanctions.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Kénédougou/« Festival Faso Couleurs » de N’Dorola : 200 poches de sang collectées pour les blessés de guerre

BURKINA-KENEDOUGOU-CULTURE-FESTIVAL

Kénédougou/« Festival Faso Couleurs » de N’Dorola : 200 poches de sang collectées pour les blessés de guerre

N’Dorola, (AIB)-La première édition du « Festival Faso couleurs » a eu lieu le samedi 20 janvier 2024 à N’Dorola, dans la province du Kénédougou. Plusieurs activités dont un cross populaire, une conférence publique sur le civisme et une séance de don de sang étaient au programme de cette première édition.

La ville de N’Dorola a un nouveau festival. La première édition dénommée « Festival Faso couleurs », a été organisée le samedi 20 janvier 2024 à dans la N’Dorola dans la province du Kénédougou.

Il est une initiative de l’Amical des travailleurs de N’Dorola, en partenariat avec la jeunesse de la localité.

Selon le porte-parole du festival, Sibiri Dieudonné Ouédraogo, plusieurs activités étaient au programme de cette première édition.

Il s’agit d’un cross populaire sous les couleurs nationales (Ndlr : la majorité des marcheurs vêtus d’un maillot du Burkina Faso), d’une conférence sur le civisme en milieu scolaire, le samedi 20 janvier et d’une opération de don de sang, le vendredi 26 janvier.

Aux dires de Sibiri Dieudonné Ouédraogo, ce festival est une façon pour les organisateurs et les festivaliers, de manifester leur patriotisme.

« Quelles que soient nos différences, nous sommes tous d’un même pays, le Burkina Faso et nous devrons toujours nous battre pour notre pays », a-t-il affirmé.

Tout en remerciant les populations de N’Dorola pour leur mobilisation, M. Ouédraogo a laissé entendre que le bilan de la première édition est satisfaisant.

« Il y a eu beaucoup d’engouement pour toutes les activités du festival », s’est-il félicité.

L’opération de don de sang a marqué l’apothéose de l’évènement. 200 poches de sang ont pu être collectées par une équipe du Centre régional de transfusion sanguine (CRTS) des Hauts-Bassins, afin de participer à la prise en charge des blessés du front.

Les donneurs étaient entre autres composés d’élèves, de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des fonctionnaires.

A en croire Sibiri Dieudonné Ouédraogo, l’équipe du CRTS a été débordée.

« Il y a des donneurs qui n’ont pas pu donner par manque de poche », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

ASB/hb/bz

Dernières publications