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Nahouri : 96 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana

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Nahouri : 96 heures pour célébrer le bon voisinage et magnifier la culture Kassena Nankana

Pô, (AIB)- Le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, a présidé le samedi 04 mai 2024 à Dakola, la clôture des activités de la première édition du festival des voisins de Dakola, localité située à une vingtaine de km au Sud de la ville de Pô et frontalière du Burkina et du Ghana. Pendant quatre jours les artistes et les populations des deux pays ont communié autour de plusieurs activités. 

Les communautés vivantes de part et d’autre de la frontière Burkina-Ghana se sont retrouvées à Dakola pour communier ensemble, mais aussi vivre et célébrer les valeurs culturelles communes aux deux peuples à travers entre autres, des soirées de contes, de légendes, de danse djongo et des prestations d’artistes venus du Ghana et du Burkina, pendant quatre jours.

Selon le promoteur du festival des voisins de Dakola, Yacouba Kibora, l’activité première du genre, vise à promouvoir la culture et le renforcement des liens communautaires entre les peuples Burkinabè et Ghanéens qui partagent les mêmes langues et les mêmes  coutumes.

Selon lui, la culture Kasséna Nankana constitue un pan très important du patrimoine des deux peuples.

« C’est une culture riche, authentique, diversifiée et parfois unique en certaines de ses composantes tel son style architectural et ses peintures murales » a-t-il justifié.

Yacouba Kibora a précisé qu’en plus de la langue, il y a d’autres facteurs de ressemblance dont la gastronomie et les pratiques culturelles.

Pour le Haut-Commissaire de la province du Nahouri, Auguste Kinda, cette activité est à pérenniser.

Pour lui, au-delà de la promotion culturelle gastronomique et le renforcement de l’intégration communautaire que le festival prône,  les relations entre les populations des deux pays sont  à saluer car, vivant dans une harmonie et de respect mutuelle depuis belle lurette.

Selon le promoteur, les objectifs ont été largement atteints vu l’engouement des populations des deux pays autour de l’activité et leur engagement à préserver la cohésion sociale et le vivre ensemble entre elles.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

 

 

 

Politiques publiques et d’interpellation citoyenne : Des OSC des Hauts-Bassins outillés

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Politiques publiques et d’interpellation citoyenne : Des OSC des Hauts-Bassins outillés

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Projet gouvernance inclusive pour la résilience (IGR) a organisé à Bobo-Dioulasso du 30 avril au 2 mai 2024, un atelier de formation des membres des Organisations de la société civile (OSC) sur le plaidoyer et les mécanismes de suivi des politiques publiques et d’interpellation citoyenne de la région des Hauts-Bassins.

Les organisations de la société civile (OSC) ne sont pas assez outillées pour mener des actions de plaidoyer et à suivre les politiques publiques locales afin de mieux tenir les gouvernants locaux redevables, selon le Projet Gouvernance inclusive pour la résilience (IGR).

En effet, sur le terrain, et parce que certainement fortement politisées, donc non-neutres, ces OSC adoptent, le plus souvent, des positions attentistes et ne se mettent en mouvement que sur incitation ou initiative des gouvernants locaux.

Du reste, la plupart de leurs initiatives sont jugées fortement partisanes et cooptées. C’est fort de ces constats, que IGR a jugé important de former ces acteurs sur la thématique du plaidoyer et des mécanismes de suivi des politiques publiques et d’interpellation citoyenne.

Pour ce faire, une session de formation a été organisée du 30 avril au 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, au profit des OSC intervenant dans le domaine de la gouvernance dans les communes d’intervention de IGR des Hauts-Bassins, notamment Bobo-Dioulasso, Peni, Toussiana, Houndé.

Au total, une quarantaine de participants, issues des organisations de la société civile, ont pris part à cette session de formation.

Les participants sont issus des jeunes, des femmes, des personnes vivant avec un handicap et des personnes déplacées internes.

Il s’agissait, à travers cette formation, de renforcer les capacités techniques des leaders locaux des organisations de la société civile des communes des Hauts-Bassins sur le plaidoyer et les mécanismes de suivi des politiques publiques et d’interpellation citoyenne assortis d’un plan de plaidoyer.

La session de formation a été ponctuée par des communications sur le rôle des acteurs des conseils municipaux, des délégations spéciales et des OSC dans la gouvernance locale, la technique de plaidoyer, la technique d’interpellation citoyenne et la technique de suivi de politiques publiques.

Les présentations ont été suivies d’échanges et de partage d’expériences de façon participative.

A en croire le chef de projet du projet IGR, Siaka Ouédraogo, l’USAID à travers IGR, vise des retombées positives par les OSC formées, des acquis, contribuant à la construction d’institutions locales plus fortes, résilientes et contributives aux actions de développement au niveau local.

Le projet vise essentiellement trois objectifs. Du renforcement des capacités des différentes communes d’intervention afin d’offrir des services de qualité qui répondent aux besoins des communautés, du renforcement des capacités des OSC pour qu’elles soient mieux outillées à faire des plaidoyers, car le projet prône les moyens pacifiques pour faire les plaidoyers, et la création des cadres des cadres de concertations entre les acteurs.

Le conseiller technique de la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Boubié Ido, président de la cérémonie de clôture des travaux a salué la pertinence de cette formation au profit des OSC de la région qui, de son point de vue, est d’une importance capitale.

« Les OSC doivent être bien outillées sur leurs rôles », a-t-il laissé entendre.

Par conséquent, cette formation vient renforcer leurs capacités sur les questions de suivi auprès des acteurs de gouvernance pour créer  une synergie entre les acteurs.

C’est pourquoi il a remercié l’agence américaine pour son soutien « indéfectible » à travers le projet IGR.

« Nous sommes reconnaissants de cette collaboration fructueuse », a-t-il déclaré.

Boubié Ido a invité les participants à mettre en pratique les connaissances acquises au cours de cet atelier et à continuer à travailler ensemble pour promouvoir les intérêts des concitoyens et pour faire avancer les causes qui renforceront le bien-être des communautés.

Pour Issouf Coulibaly, un participant à la formation a remercié les organisateurs.

Pour lui, cet atelier sera très bénéfique pour tous.  Pour rappel, le Projet Gouvernance inclusive pour la résilience au Burkina Faso financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Elle est mise en œuvre par Creative associates international depuis juillet 2021.

Agence d’information du Burkina

BJMT/hb/bz

SNC 2024 : Bwaba et Peulhs célèbrent la fraternité et la Culture

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SNC 2024 : Bwaba et Peulhs célèbrent la fraternité et la Culture

Bobo-Dioulasso, (AIB)-En marge de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), la fondation N’Lanou Gnoumou a organisé la première édition de la nuit du Bwamu, le vendredi 3 mai 2024 à Bobo-Dioulasso. Une soirée empreinte de tradition et de fraternité entre communautés Bwaba et Peulhs.

La parenté à plaisanterie était au rendez-vous à cette 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

En effet, en dehors du village des communautés, la fondation N’Lanou Gnoumou a organisé une soirée dénommée « nuit du Bwamu » qui a été consacrée aux communautés peulh et bwa.

Cette première édition qui a connu la participation de plusieurs chefs de canton, notamment celui de Dédougou, de Gaoua, de Bobo-Dioulasso, et l’Emir du Liptako-Gourma vise à célébrer et à promouvoir les valeurs culturelles du Burkina Faso.

Placée sous le thème « renforcement de la paix et de la cohésion sociale autour de la parenté à plaisanterie entre Bwaba et Peulhs », elle a également pour objectif de magnifier la culture bwa tout en faisant la promotion de la cohésion sociale, a indiqué la présidente de la fondation N’Lanou Gnoumou, Dr Sanhan Traoré.

La Nuit du Bwamu a ainsi offert l’opportunité aux Bwaba et aux Peulhs de mettre en avant leur « riche » patrimoine culturel.

Danses traditionnelles, chants, et démonstrations ont enchanté les participants, mettant en lumière la diversité et la beauté de la culture bwa.

La présidente de la fondation N’Lanou Gnoumou a également exprimé l’apport d’une telle activité à la cohésion sociale au Burkina Faso.

« Nous n’avons que le Burkina Faso comme notre pays et nous sommes condamnés à vivre-ensemble», a-t-elle rappelé, soulignant l’importance de l’unité dans la diversité.

Pour elle, il faut que les burkinabè puisent, dans leurs valeurs culturelles, sortir les meilleurs de ces valeurs pour pouvoir avancer.

Quant au ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, il a souligné l’importance de cette soirée dans le contexte actuel marqué par le terrorisme.

« C’est sur ces valeurs que nous pourrons nous appuyer de façon efficace pour recoller le tissu social fragilisé par le terrorisme », a-t-il déclaré.

Ces initiatives, a poursuivi le ministre Ouédraogo, sont de nature « à nous rappeler véritablement qu’on est ‘un’ et qu’on a intérêt à nous appuyer sur ces valeurs ancestrales afin de contrer le terrorisme et d’installer durablement la paix, la fraternité et la cohésion entre communautés ».

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

SNC Bobo 2024 : La RTB au cœur de la fête de la biennale

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SNC Bobo 2024 : La RTB au cœur de la fête de la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) était présente à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). Sa présence visait d’une part à faire vivre l’évènement aux téléspectateurs, et d’autre part se rapprocher davantage à sa clientèle. Une équipe de Sidwaya s’est rendu le jeudi 2 mai 2024 dans le stand de la « chaine aux grands évènements » pour découvrir ses produits.

La Semaine nationale de la culture a été une aubaine pour les entreprises afin de se rapprocher des clients.

La Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) a compté par ces entreprises à la 21e SNC tenue du 27 avril au 4 mai 2024.

La biennale a été pour elle un tremplin pour se faire connaitre davantage par sa clientèle. Selon le chef de service marketing du média d’Etat, Sié Sylvestre Da, la présence de la télévision et de la radio nationale est une opération de séduction.

« Nous sommes là pour une grande action marketing, pour montrer que la télé et la radio nationales sont pour tous les burkinabè. Nous avons voulu créer un cadre de rencontre avec les populations, nos téléspectateurs et auditeurs », a-t-il expliqué.

Pour lui, cette opération vise à se familiariser davantage avec les consommateurs pour « casser encore plus les barrières » parce que, a-t-il déploré, il y a toujours un mythe qui entoure la RTB.

Cette opération de démystification, a poursuivi Sylvestre Da, a concerné également la grille tarifaire.

« On a tendance à penser que la RTB est assez chère. Mais lorsqu’on se rapproche de nous pour avoir la bonne information, on se rend compte que ce n’est pas le cas », a-t-il révélé.

Pour atteindre son objectif, la RTB a aménagé plusieurs stands pour les visites du public, les rencontres B to B, et des jeux de société en vue d’attirer les plus jeunes.

Ces activités ont été soutenues par une équipe « dynamique » qui a animé les différents stands, retransmis les activités de la SNC Bobo 2024 et a animé des émissions aussi bien en français qu’en langues nationales.

A travers cette opération de charme, la RTB entendait également dénicher de nouveaux sponsors.

« C’est l’occasion de faire la promotion de nos différents produits aux consommateurs, notamment les spots, les couvertures médiatiques, les publicités, les publi-reportages », a ajouté M. Da.

De son avis, la RTB est satisfaite de l’engouement du public autour de ses produits.

Agence d’information du Burkina

DN/hb/bz

Nahouri : Des pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA pour l’ambulance du CSPS de Zecco

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Nahouri : Des pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA pour l’ambulance du CSPS de Zecco

Pô, (AIB)- Le Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Zecco, Etienne Sanglan, a reçu le 6 mai 2024, deux pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA,  au profit de l’ambulance du CSPS de Zecco.  L’initiative est de l’association des commerçants de Zecco.

L’ambulance de cette commune était sur cale depuis le mois de février 2024 pour cause du mauvais état de ces deux pneus ne permettant plus les évacuations des malades vers le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pô.

C’est pour pallier cette difficulté que l’Association des commerçants de la commune de Zecco a remis le 6 mai 2024, deux pneus neufs d’une valeur de 300 000 F CFA, au profit de l’ambulance du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Zecco.

Pour le président de la délégation de Zecco, Etienne Sanglan, ces pneus viennent soulager les populations en général et les malades en particulier.

«Eux qui étaient obligés de faire recours aux ambulances des communes voisines et souvent  celle du CMA de Pô », a-t-il indiqué.

Il a traduit sa reconnaissance à l’endroit du bureau et à l’ensemble des commerçants de Zecco pour cette belle  initiative.

Le président de la délégation de Zecco a invité les autres structures à emboîter le pas des commerçants.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Certification de l’aéroport de Bobo : L’aérodrome prêt à recevoir toutes les compagnies aériennes

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Certification de l’aéroport de Bobo : L’aérodrome prêt à recevoir toutes les compagnies aériennes

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine  et de la Sécurité routière,  a clos les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, le vendredi 3 mai 2024 dans la ville de Sya. Des recommandations ont été formulées et seront mises en œuvre pour permettre à l’aérodrome de recevoir des compagnies aériennes d’où qu’elles viennent.

Les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso qui ont duré deux semaines ont formulé huit fortes recommandations.

Elles portent sur le plan infrastructurel, personnel, ou procédural. Un plan d’actions sera établi pour la mise en œuvre de l’ensemble des recommandations qui ont été faites par les auditeurs.

Ce plan d’actions sera soumis à la validation de l’autorité nationale qu’est l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).

Une fois validé, ce plan sera mis en œuvre. Les résultats de l’exécution du plan seront de nouveau soumis à l’ANAC qui va s’assurer de ce qui est fait sur le terrain.

Elle pourra alors délivrer et publier  le certificat en fonction du niveau de la mise en œuvre du plan d’actions.

C’est la secrétaire générale du ministère des Transports, de la Mobilité urbaine  et de la Sécurité routière, Kiswendé Alice Ouédraogo, qui a présidé la réunion de clôture des audits de certification de l’aéroport de Bobo, ce vendredi 3 mai 2024.

Elle a invité l’équipe d’auditeurs à faire parvenir leur rapport dans les meilleurs délais aux différentes entités concernées, afin de leur donner des outils de planification des actions correctives relevant de leur responsabilité.

Les exploitants ont été  invités à mettre en œuvre les recommandations à travers un plan d’action pour corriger les imperfections identifiées pendant les deux semaines pour renforcer la sécurité des aéronefs afin qu’à la fin du processus, l’aéroport puisse avoir la certification.

« Lorsqu’on aura cette certification, cela démontrera qu’aussi bien sur le plan national qu’international, nous respectons la réglementation en matière de sécurité et également de sureté au niveau de l’aéronautique. Ce qui veut dire que notre aéroport est prêt à recevoir toute compagnie d’où qu’elle vienne », a souligné Mme Ouédraogo.

Le délégué du directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar, (ASECNA),  Saturnin Théophile Bikienga a rassuré que « l’aéroport de Bobo aura une certification de haut niveau, car la barre a été placée très haut ».

A l’entendre, toutes les imperfections seront corrigées et les infrastructures à réaliser le seront dans un bref délai pour la sécurité des biens et des personnes.

Les audits de certification de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso qui se sont déroulés du 22 avril au 3 mai 2024 ont porté  sur la compétence et l’expérience du personnel, la conformité des installations, des services et des équipements aux normes internationales, l’efficace des procédures opérationnelles en matière de sécurité et de sureté et la mise en place des systèmes de gestion de la sécurité robustes et efficaces.

Les audits effectués par des experts venus de du Burkina Faso, de la Côte-d’Ivoire et du Niger visaient à conformer l’aéroport international aux règlementations nationales et internationales édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Ils ont été rendus possibles grâce à l’accompagnement des partenaires, dont l’Unité régionale de supervision de l’aviation civile (URSAC) de l’Union économique monétaire ouest-africaine (UEMOA)

Agence d’information du Burkina

AD/hb/bz

Sécurité alimentaire et réouverture de savane médias font la Une des quotidiens du jour

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Sécurité alimentaire et réouverture de savane médias font la Une des quotidiens du jour

Ouagadougou, le 7 mai 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi font échos de la réouverture des portes de savane médias et de la remise d’un important lot d’équipements et d’intrants aux producteurs par le chef de l’Etat.

Le quotidien d’Etat Sidwaya écrit à sa manchette : « Autosuffisance alimentaire : des équipements de près de 80 milliards pour booster l’agriculture ».

Le journal rapporte que dans la journée d’hier, 400 tracteurs, 239 motoculteurs, 710 motopompes ont été mis à la disposition des producteurs dans l’objectif de booster les rendements agricoles.

Le quotidien public ajoute que la cérémonie de remise d’équipements et d’intrants traduit la volonté du gouvernement de soutenir les producteurs.

Sidwaya souligne que la valeur du soutien s’élève à 78,293 milliards FCFA.

Quant au journal privé Le Pays, il informe que le chef de l’Etat a assuré que les tracteurs sont spécialement acquis pour la saison pluvieuse et seront utilisés pour labourer gratuitement les terres.

Le confrère poursuit que les intrants sont subventionnés afin de faciliter l’accès aux producteurs.

Le doyen des quotidiens privés, l’Observateur Paalga informe que le chef de l’Etat a invité la jeunesse à se mettre au travail et à s’organiser en coopératives pour bénéficier de l’accompagnement du gouvernement.

Sous un autre angle, le même journal affiche à sa Une : « Non-paiement des impôts : Savane médias retrouve de la voix ».

Le quotidien privé mentionne que Savane médias a redonné de la voix hier à 15h pile après s’être acquitté des 25% des 300 millions d’impôts.

Il ajoute que le reste du montant sera payé par échéance.

Le Pays quant à lui annonce que le média lancera très bientôt ses programmes.

Agence d’information du Burkina

NJK/hb/bz

21e édition de la SNC : Le Fond de développement culturel et touristique offre 3 prix spéciaux

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21e édition de la SNC : Le Fond de développement culturel et touristique offre 3 prix spéciaux

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), a décerné trois prix spéciaux d’un million F CFA chacun, a des lauréats ce vendredi 3 mai 2024. Et ce, à l’occasion de la remise des prix spéciaux à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC).

La 21e édition de la semaine nationale de culture (SNC) a refermé ses portes ce samedi 4 mai à Bobo-Dioulasso.

En prélude à  la cérémonie de clôture, la journée du vendredi 3 mai 2024 a été consacrée à la remise des prix spéciaux au cours de laquelle plusieurs structures ont reconnu le mérite et les talents des acteurs de la culture.

Parmi ces dernières, il faut compter le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), partenaire de la SNC.

Ce fonds a remis trois prix spéciaux d’une valeur d’un million F CFA chacun. Le premier prix dans la catégorie art culinaire en discipline plat lourd est revenu à Catherine Soulama de la province de la Comoé.

Son plat de riz rouge à la sauce sésame a séduit le jury constitué à cet effet.

Mme Soulama a traduit ses remerciements au FCDT pour l’intérêt porté à l’art culinaire.

Le deuxième prix décerné par le FDCT  a été remporté par Pouitba Ouédraogo dans la catégorie art plastique en peinture avec son œuvre « la reconquête et les droits du peuple ».

« Je suis fier que mon mérite soit reconnu. J’exhorte mes collègues peintres à travailler de sorte que notre culture se développe », a laissé entendre le lauréat.

Quant au troisième prix, le FDCT  a décidé de récompenser les plus jeunes qui participent à cette biennale de la culture.

Et C’est ainsi que la troupe Eben-Ezer du Houet qui évolue dans la danse traditionnelle en pool jeune est l’heureuse bénéficiaire.

Selon la directrice générale du FDCT, Fiohan Caryne Traoré, la SNC étant une fête pour la valorisation de la culture, sa structure, au regard de ses missions a jugé bon d’accompagner les artistes à travers des récompenses.

Elle a rappelé que le fonds n’est pas à ses premiers prix, car il était à la 20e édition avec trois prix également.

« Nous avons voulu diversifier. Au regard de nos moyens limités, nous ne pouvons pas  soutenir tous les artistes en même temps », a-t-elle indiqué.

Pour le choix la danse traditionnelle en pool jeune, il s’agit, a relevé Mme Traoré, de susciter les talents des tout petits dans le domaine de la culture en vue d’assurer la relève.

Relativement à la peinture, la directrice générale, pense  qu’elle est un canal de transmission du message qu’il faut promouvoir parce que cette discipline est peu connue du grand public.

Quant à la récompense de l’art culinaire, c’est une initiative qui vise à promouvoir les mets locaux, une valeur chère aux autorités burkinabè.

Agence d’information du Burkina

AS/hb/bz

SNC Bobo 2024 : Deux cas de VIH/SIDA dépisté pendant de la biennale

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SNC Bobo 2024 : Deux cas de VIH/SIDA dépisté pendant de la biennale

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles en collaboration avec l’Organisation non gouvernementale REVS Plus, a mené des actions de dépistage et de sensibilisation à l’endroit des festivaliers de la Semaine nationale de la Culture. En quatre jours de dépistage, au total 299 personnes ont été dépistées.

Le VIH SIDA et les Infections sexuellement transmissibles (IST) sont toujours une réalité au Burkina Faso.

Les organisations en charge de la lutte contre ces maladies, notamment le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/ CNLS-IST) et l’ONG « REVS Plus » ont saisi l’opportunité de la Semaine nationale de la culture, Bobo 2024, pour continuer la croisade contre la pandémie du SIDA et les IST.

Pour le responsable pôle prévention de l’ONG Plus, Mahama Sawadogo, la SNC est une occasion pour porter la « bonne » information aux burkinabè en général, et aux festivaliers en particulier.

« Nous avons jugé bon au sein de notre structure de venir à la SNC pour porter la bonne information sur le VIH/SIDA et les infections sexuellement transmissibles parce que beaucoup pensent que le VIH SIDA est fini. Pourtant, il sévit toujours », a justifié Mahama Sawadogo la présence de l’ONG REVS Plus et le SP/CNLS-IST à la 21e biennale de la culture à Bobo-Dioulasso.

Pour M. Sawadogo, il y a toujours de nouveaux cas de séropositivité.

Et pendant la SNC 2024, a confié le responsable de l’ONG REVS Plus, lui et ses collaborateurs ont « malheureusement » enregistré des cas séropositifs au VIH/SIDA et aux IST.

Pendant quatre, selon ses confidences, 8 cas ont été révélés positifs dont 2 VIH/SIDA et 6 de l’hépatite B.

« L’objectif de notre présence était de saisir l’aubaine qu’offre la SNC pour dépister les festivaliers et prendre en charge rapidement les cas positifs pour leur donner le traitement antirétroviral », a-t-il précisé.

Le choix de la SNC, a poursuivi M. Sawadogo, se justifie par le fait que cette manifestation culturelle draine du monde qui vient d’horizon divers.

« La SNC est un brassage de culture de beaucoup de gens qui viennent de l’intérieur comme de l’extérieur du pays. Ce sont donc des rencontres entre hommes et femmes et beaucoup de choses peuvent arriver. Donc, nous profitons pour faire la distribution communautaire des préservatifs », affirme-t-il.

De ses dires, l’ONG REVS a mutualisé les efforts avec le SP/CNLS-IST pour être plus performante afin de répondre aux besoins des festivaliers.

Pour atteindre l’objectif escompté, plusieurs stratégies ont été déployées sur le terrain. Il s’agit de la sensibilisation, le dépistage, et la distribution gratuite des préservatifs.

« Nous renforçons l’information afin de permettre aux gens d’avoir l’offre de service de dépistage à côté, et de se faire dépister pour connaitre au moins leur sérologie afin de rompre avec la séro-ignorance », a fait savoir Mahama Sawadogo.

A l’en croire, il y a eu de l’engouement au sein du centre de sensibilisation et de dépistage. « Beaucoup de gens viennent par curiosité, d’autres viennent également parce qu’ils se sentent concernés pour avoir le service qui est offert sur le site », a-t-il indiqué.

Agence d’information du Burkina

DN/hb/bz

Lutte contre la corruption : L’ASCE se dévoile et sensibilise

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Lutte contre la corruption : L’ASCE se dévoile et sensibilise

Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), était présente à la foire artisanale et commerciale de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) avec un stand qui attire particulièrement l’attention.

Dans sa mission de lutte contre la corruption au Burkina Faso, l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) veut se dévoiler au grand public.

Pour ce faire, elle a activement pris part à la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) tenue à Bobo-Dioulasso du 27 avril au 4 mai 2024 en animant un stand à la foire artisanale et commerciale.

Dans un pays où la corruption reste un défi majeur, cette participation de l’ASCE-LC à la SNC témoigne de sa détermination à combattre la corruption sous toutes ses formes.

A travers un stand interactif, l’ASCE-LC a cherché à sensibiliser et à mobiliser le public burkinabè dans cette lutte.

Ce stand, « véritable vitrine » de ses actions, a offert aux visiteurs l’opportunité de comprendre les enjeux de la corruption et les moyens de s’y opposer.

Des dépliants et des flyers informatifs ont été distribués pour ainsi mettre en lumière les différentes facettes de ce fléau et les actions entreprises pour le combattre.

Les visiteurs ont pu également interagir avec des représentants de l’ASCE-LC, poser des questions et partager leurs préoccupations.

Selon le contrôleur d’État et Chef du Département de la Stratégie nationale de prévention à l’ASCE-LC, Mamoudou Drabo, l’objectif est de profiter de la SNC où les valeurs culturelles, d’intégrité et d’honnêteté sont mises en valeur pour sensibiliser la population.

« Nous pensons que la promotion et la réappropriation de ces valeurs par les citoyens peuvent nous aider à prévenir et à lutter contre la corruption. Avant, il y avait moins de corruption, car les gens avaient toujours leurs valeurs », a-t-il souligné.

Le stand de l’ASCE-LC, a poursuivi Mamadou Drabo, est bien plus qu’un simple espace d’information, c’est un lieu d’échange et de sensibilisation.

« Nous devons tous comprendre que la corruption nous concerne tous, et que nous devons agir ensemble pour y mettre fin », a indiqué M. Drabo invitant du même coup les visiteurs à s’engager dans la lutte.

Mais la sensibilisation ne s’arrête pas là. L’ASCE-LC utilise également les ondes radiophoniques pour toucher un public plus large.

« Nous organisons des émissions interactives pour encourager le dialogue sur la corruption et ses conséquences », a expliqué Mamoudou Drabo tout en soulignant l’importance du partenariat avec les médias locaux.

Un des moments forts de la participation de l’ASCE-LC à la SNC est le panel sur les valeurs culturelles et la lutte contre la corruption.

« Nos valeurs traditionnelles d’intégrité et d’honnêteté sont notre meilleur rempart contre la corruption », a déclaré le chef du département de la stratégie nationale de prévention.

Il a aussi rappelé l’importance de préserver ces valeurs ancestrales. Pour l’ASCE-LC, la participation à la SNC va au-delà de la simple présence.

« Nous voulons que chaque citoyen se sente concerné par la lutte contre la corruption. Nous voulons que cela devienne une cause nationale », a affirmé avec détermination M. Drabo.

Au stand de l’ASCE-LC, les visiteurs ont été ainsi invités à s’engager activement dans la lutte contre la corruption.

« Nous avons besoin du soutien de chacun pour réussir. Ensemble, nous pouvons changer les choses », a lancé Mamoudou Drabo au burkinabè.

Le chef du département de la stratégie nationale de prévention s’est réjoui de la participation de sa structure à cette 21e édition de la SNC.

« C’est un bilan positif que nous avons réalisé sur nos activités prévues durant cette SNC », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/bz

Founzan : la COPSA-C annonce de belles perspectives en assemblée générale        

Burkina – Ioba – Coopérative – Services – Agricoles

Founzan : la COPSA-C annonce de belles perspectives en assemblée générale       

Dano, 03 mai 2024 (AIB)- La coopérative de prestation de services agricoles – Coobsa (COPSA-C) envisage de grandes perspectives au cours de l’assemblée générale tenue le jeudi 18 mars 2024 à Founzan pour solder le déficit enregistré en 2023.

 

 

L’assemblée générale(AG) de la coopérative de prestation de services agricoles- Coobsa (COPSA-C) s’est tenue en présence du préfet, président de la délégation spéciale communale de Founzan et de celui de Dano.

En plus, des membres actifs, des représentants des services techniques et des partenaires techniques et financiers ont pris part à cette AG. La COPSA-C en tant que société coopérative avec conseil d’administration (SCOOP-CA) a le devoir de tenir chaque année une AG .

 

Au cours de cette instance décisionnelle, le conseil d’administration et le comité de surveillance ont présenté leur rapport bilan. L’équipe technique a présenté à son tour le rapport bilan technique et financier de l’exercice 2023. Du rapport financier, il ressort que la coopérative a enregistré un résultat négatif de 61 millions de F CFA. Selon la directrice de la COPSA-C , Félicité Somé / Yaméogo ce déficit s’explique par la baisse du prix du maïs et du soja bio, au manque de certification de la production et de la commercialisation soja bio, à la détérioration de plus de 21 tonnes de niébé due au problème de conservation et d’insécurité.

 

A cela, il faut ajouter la profonde crise traversée par la coopérative en 2020 a expliqué Mme Somé. Pour elle, l’année 2023 a été la véritable phase de la relance des activités de la COPSA-C.

 

C’est pourquoi, les perspectives proposées doivent permettre à la coopérative d’éviter les erreurs précédentes et redonner plus d’espoirs aux 1500 membres actifs et 5500 producteurs et productrices à la base, a-t-elle ajouté.

 

Parmi ces perspectives on peut citer la contractualisation engageant toutes les parties, la recherche d’un meilleur canal de commercialisation des produits agricoles, l’amélioration de l’offre de services aux antennes de la COPSA-C, la création d’emplois pour les femmes et les jeunes, l’apprentissage de nouvelles techniques de conservation des céréales, l’amélioration de la production et la réforme des techniques de production à travers le système semi mécanisé. L’implication de tous les acteurs a permis de recenser ces solutions aux difficultés rencontrées. La directrice s’est réjouit de la confiance réaffirmée par certains partenaires à la COPSA-C. En effet, l’ ICDE , l’OKDB-Tuy et le FAI2 ont décidé d’accompagner la coopérative à travers des projets. En plus, l’équipe technique a invité au cours de l’AG une mission de l’agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).

Pour la directrice de la promotion de l’entrepreneuriat communautaire, Clémence Zoundi, l’APEC vient pour renforcer les acquis de la COPSA-C. Elle souhaite que tous les membres actifs puissent souscrire afin de voir la mise en place des entreprises agricoles. Cela va, sans nul doute, les aider dans la production, la transformation et la distribution.

Le président du conseil d’administration de la COPSA-C, Séraphin Hien, a remercié toutes les autorités, les partenaires et les collaborateurs pour leur participation fructueuse aux échanges à cette assemblée générale. Quant à la directrice de la COPSA-C, Félicité Somé, elle relève que le bilan financier négatif de 2023 est indépendant de leur volonté. « Ce sont les perspectives qui sont importantes » a-t-elle déclaré.

« Je voudrais que nos partenaires sachent qu’ils ont à faire à des producteurs résiliants et déterminés. Je les invite à revenir constater l’engagement de nos producteurs et nous aider à aller de l’avant » a-t-elle poursuivi. Mme Somé a salué la fidélité avec certains partenaires tels que Coris Bank et l’ONG CISV.

Le PDS de la commune de Founzan, Ouahabou Kaboré, a demandé aux dirigeants de la coopérative d’impliquer tous les acteurs du développement du monde rural dans la mise en œuvre des différents projets.

 

Agence d’information du Burkina

SZ/dnk/ata

La Russie considérera tous les F-16 en Ukraine comme porteurs d’armes nucléaires

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La Russie considérera tous les F-16 en Ukraine comme porteurs d’armes nucléaires

MOSCOU, 6 mai. /TASS/. Moscou considérera les avions F-16 en Ukraine comme porteurs d’armes nucléaires indépendamment de leur version, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères dans le contexte d’exercices d’utilisation d’armes nucléaires non stratégiques par l’armée russe.

« Des avions polyvalents F-16 de production américaine devraient apparaître bientôt dans le théâtre de combat ukrainien. Comme la Russie l’a déjà précisé à plusieurs reprises, nous ne pouvons pas ignorer le fait que ces aéronefs font partie des plateformes à double usage: conventionnel et nucléaire. Les avions de ce type formaient pendant des années la base du parc aérien utilisé dans les « missions nucléaires conjointes » de l’Otan. Indépendamment de la version concrète des avions qui seront livrés, nous les considérerons comme porteurs d’armes nucléaires et qualifierons cette initiative des États-Unis et de l’Otan de provocation préméditée », a souligné le ministère.

« Nous déclarons ouvertement que, indépendamment du lieu et du moment de l’apparition de missiles à portée intermédiaire de production américaine, nous nous réservons le droit d’agir de manière équivalente, ce qui signifiera la cessation du moratoire unilatéral de la Russie sur le déploiement des armes concernées. En réponse aux actions des États-Unis, la Russie intensifiera la mise au point et la production de missiles similaires, a ajouté la diplomatie russe. Il est à noter que compte tenu des conceptions annoncées et du savoir-faire du complexe militaro-industriel russe, ce processus ne prendra pas beaucoup de temps. En cas d’éventuelles décisions sur le déploiement de ces armes, la géographie de leur placement sera à notre discrétion. »

Rapport HRW : Le Burkina Faso dénonce « une immixtion inacceptable » de la part de l’Union européenne

Rapport HRW : Le Burkina Faso dénonce « une immixtion inacceptable » de la part de l’Union européenne

Ouagadougou, 5 mai 2024(AIB)-Le gouvernement a reproché à l’Union européenne de s’immiscer de manière « manifeste et inacceptable dans les affaires internes des Burkinabè », après son communiqué qui reprend les charges de massacres de civils portés par l’ONG Human Rights Watch (HRW) contre les Forces combattantes.

Le gouvernement burkinabè a dit par voie diplomatique sa totale désapprobation après le communiqué du 29 avril 2024 dans lequel, l’Union européenne a réagi au rapport de HRW sur des massacres de civils qui auraient été commis par des Forces combattantes burkinabè.
Selon nos sources, l’exécutif burkinabè a marqué son étonnement que la Délégation de l’Union européenne, à l’instar de certains acteurs internationaux, fasse délibérément le choix de s’appuyer sur un pamphlet individualiste manquant de crédibilité, d’une méthodologie d’enquête sérieuse et de données fiables.

Pour Ouagadougou, le rapport de Human Right Watch, orchestré à travers une enquête téléphonique depuis des milliers de kilomètres des villages de Nodin et de Soro, est d’une grande légèreté.

De ce fait, le gouvernement burkinabè regrette que l’Union européenne, habituellement attachée à la rigueur scientifique et aux procédures sérieuses, réagisse sur la base des conclusions hâtives.
Par ailleurs Ouagadougou a rejeté l’ordre donné par l’Union européenne aux autorités burkinabè pour diligenter une enquête indépendante et impartiale afin d’identifier et de traduire en justice les auteurs de ces massacres.

Pour l’exécutif, l’Union européenne « s’immisce de manière manifeste et inacceptable dans les affaires internes des Burkinabè » vu que des enquêtes sont déjà en cours.
Dans tous les cas, le gouvernement burkinabè a réaffirmé le professionnalisme et l’abnégation des Forces combattantes dans leurs missions de reconquête territoriale face aux hordes de terroristes.
Agence d’information du Burkina

Tchad: plusieurs incidents lors de la présidentielle au Tchad ont fait deux morts

INCIDENT: TCHAD-PRÉSIDENTIELLE-VICTIMES
Tchad: plusieurs incidents lors de la présidentielle au Tchad ont fait deux morts

HARARE, 6 mai. /TASS/. Plusieurs incidents sont venus marquer l’élection présidentielle au Tchad, fait savoir le site Alwihda, précisant que des affrontements armés s’étaient produits dans plusieurs endroits.

À Moundou, la deuxième plus grande ville du pays, plusieurs personnes ont tenté de voter dans un bureau. Les membres de la commission électorale les en ont empêché parce qu’ils n’avaient pas leur carte d’électeur. L’un des mécontents a alors ouvert le feu sur les électeurs qui faisaient la queue devant les urnes. Une personne a été tuée et plusieurs autres ont été blessés.

Dans la ville d’Abéché, un militaire qui montait la garde du bureau de vote a été agressé et poignardé par un électeur. Il est décédé.

En outre, des manques de bulletins de vote ont été enregistrés dans la région du Mandoul.

 

Élections au Tchad

 

Plus de huit millions de Tchadiens ont été appelés aux urnes pour élire le nouveau chef de l’État parmi dix candidats. La majorité des électeurs exigent la même chose de tous les candidats: un approvisionnement fiable en eau potable et en électricité.

Les principaux candidats sont le président sortant de la transition, Mahamat Idriss Déby, et le premier ministre, Succès Masra. Selon la plupart des observateurs, les plus grandes chances de gagner sont du côté de Mahamat Idriss Déby.

L’élection actuelle revêt une importance particulière pour le Tchad. Plus de 60 ans après l’indépendance, le pouvoir a, en règle générale, changé à la suite de coups d’État militaires.

Les résultats préliminaires seront connus d’ici le 21 mai. Les résultats définitifs seront annoncés le 5 juin.

Avec TASS

Burkina/Baobab d’or : « J’ai fait une requête pour obtenir des jours légaux pour célébrer nos traditions », Maître Pacéré

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Burkina/Baobab d’or : « J’ai fait une requête pour obtenir des jours légaux pour célébrer nos traditions », Maître Pacéré

Ouagadougou, 6 mai 2024 (AIB)-Maitre Titinga Fréderic Pacéré a déclaré  dimanche, à l’occasion de la cérémonie du Baobab d’or, avoir introduit une requête auprès du gouvernement pour obtenir des jours légaux afin de célébrer les coutumes.

« J’ai déposé cette requête pour solliciter que  le gouvernement prenne une décision d’accorder un jour ou deux jours pour la consécration légale des traditions et des coutumes », a déclaré Titinga Fréderic Pacéré.

Maitre Pacéré a indiqué qu’à l’instar des musulmans et des chrétiens qui avaient droit à des jours chômés et payé, cette requête avait pour objectif de rendre justice à l’Afrique.

Il s’exprimait au cours d’un entretien ce dimanche, à l’occasion de la 6e  édition du Baobab d’or qui lui était consacré.

« Le 6 mars 2024, en Conseil de ministres, j’ai appris que le gouvernement avait dédié la date du 15 mai aux traditions», a-t-il poursuivi.

Me Pacéré a par ailleurs remercié le gouvernement, les députés, le chef de l’Etat auprès duquel il a déposé la requête pour la considération qu’ils ont eu pour le pays.

«Je souhaite une bonne commémoration pour cette journée mémorable. Pour le moment ça me suffit. J’ai demandé deux jours mais peut-être qu’il y aura une suite », a souligné Me Pacéré Titinga.

Suite à un décret réaffirmant la laïcité de l’Etat burkinabè le 6 mars 2024, le 15 mai prochain sera célébré pour la première fois comme la journée des traditions et coutumes sur toute l’étendue du territoire national.

Agence nationale du Burkina

AMZ/NJK/

 

Burkina : Me Titinga Fréderic Pacéré sacré Baobab d’or 2024

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Burkina : Me Titinga Fréderic Pacéré sacré Baobab d’or 2024

Ouagadougou, 6 mai 2024 (AIB)- Maître Titinga Fréderic Pacéré a été sacré Baobab d’or 2024 hier dimanche, pour ses nombreuses œuvres, en faveur de la promotion de la culture burkinabè et africaine.

« Cette année, maître Pacéré Titinga  a beaucoup donné à ce pays, c’est un monsieur qui est à féliciter hors même du Burkina Faso. Il est temps pour nous de le célébrer avant qu’il ne parte », a indiqué le coordonnateur du Baobab d’or, Karim Compaoré.

M. Compaoré qui s’exprimait hier dimanche au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA) de Ouagadougou, à l’occasion de la cérémonie de célébration du Baobab d’or 24.

Il a par ailleurs précisé que son objectif vise à célébrer les gloires du Burkina Faso de leur vivant.

De son côté, le représentant du ministre en charge de la Culture,  Valentin Kambiré a renchéri que Me Titinga est une personnalité aux multiples facettes dont le parcours est intimement lié au Burkina Faso et à celle de l’Afrique entière.

« Aujourd’hui et plus que jamais, dans le contexte qui est le nôtre, il constitue une boussole et il ne doit cesser de nous guider », a-t-il poursuivi.

A l’entendre, grâce au Baobab d’or, Maitre Titinga sera davantage connu et apprécié à sa juste valeur par de nombreux compatriotes.

«Nous savons de lui que: Quand la termitière vit, elle ajoute de la terre à la terre. Nous souhaitons que cette termitière soit le socle de la construction d’un Burkina Faso, digne, heureux et prospère ainsi que d’un sahel où il fera bon vivre », a ajouté M. Kambiré.

Pour l’occasion, Me Titinga a exprimé sa satisfaction par rapport à hommage et a exhorté  les organisateurs à promouvoir davantage la culture du pays.

Le Baobab d’or 24 a remercié les organisateurs pour leur initiative qui permet d’honorer sa personne à travers cette cérémonie qui valorise la culture  burkinabè.

Saisissant l’occasion, Me Titinga Fréderic Pacéré a rappelé qu’un professeur a indiqué qu’il y a des hommes qui seront reconnus qu’après leur mort.

« Me Pacéré Titinga est actuellement incompris mais il sera malheureusement il a disparu », a-t-il fait remarquer

Et au coordonnateur Karim Compaoré d’ajouter que : « Nous avons assisté à des soirées d’hommages à titre posthume et ces personnes sont parties avec leur connaissance, leur savoir. Avec par exemple ceux qui sont vivants, les gens vont toujours profiter d’eux et avoir beaucoup de connaissances ».

Pour M. Kambiré, cette initiative est à saluer car selon lui, elle célébre et préserve la mémoire commune des modèles, des baobabs du pays.

En rappel, lors de la 6e édition tenue ce dimanche 5 mai 2024,Maître Titinga Fréderic Pacéré a été sacré Baobal d’or.

Agence d’information du Burkina

AMZ/NJK

 

 

KSGAAL organisera une conférence internationale en Corée du Sud sur «Les défis et les perspectives de l’enseignement de la langue et de la littérature arabes»

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KSGAAL organisera une conférence internationale en Corée du Sud sur «Les défis et les perspectives de l’enseignement de la langue et de la littérature arabes»

L’Académie mondiale du roi Salmane pour la langue arabe, en collaboration avec l’Association coréenne de la langue et de la littérature arabes et l’Université des études étrangères de Hankuk (HUFS), organisera une conférence internationale sur le thème «Défis et perspectives de l’enseignement de la langue et de la littérature arabes» du 9 au 10 mai 2024 à Séoul, en République de Corée.

L’objectif de la conférence est de contribuer au développement de l’enseignement de la langue arabe dans le monde et de travailler à l’amélioration de la langue arabe pour suivre le rythme des changements dans tous les domaines.

Il vise également à créer un environnement propice au développement et à la consolidation de la langue arabe, et à encourager les universitaires, les chercheurs et les spécialistes de la langue arabe.

La prochaine conférence internationale couvrira six thèmes principaux, notamment les méthodologies modernes d’enseignement de l’arabe langue seconde, la préparation du matériel didactique pour l’arabe langue seconde, l’évaluation et l’évaluation dans le contexte de l’enseignement de l’arabe langue seconde, ainsi que les méthodes et techniques d’enseignement de l’arabe langue seconde.

Il discutera également de l’état actuel de l’enseignement de la langue arabe en Corée et des perspectives d’avenir. Le dernier thème portera sur la planification linguistique pour l’enseignement de l’arabe et l’enseignement des langues en Corée.

La conférence s’adresse aux enseignants de langue arabe pour les locuteurs non natifs, aux professeurs et aux universitaires de langue arabe, aux chercheurs en sciences de la langue arabe et à d’autres domaines connexes.

Il réunira d’éminents experts et chercheurs d’Arabie saoudite, de Corée et d’autres pays. La collaboration de la KSGAAL avec l’Association coréenne de la langue et de la littérature arabes et l’Université des études étrangères de Hankuk souligne leur rôle stratégique dans toutes les questions liées à la langue arabe et à la culture arabe.

Cette collaboration vise à renforcer la coopération avec les entités intéressées par la langue arabe à l’étranger, à renforcer sa mission en tirant parti des opportunités de servir la langue arabe, à préserver son intégrité et son identité linguistiques, à élever son statut mondial, à la sensibiliser et à faciliter son enseignement et son apprentissage à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume d’Arabie saoudite.

Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

Le Sommet islamique en Gambie s’achève par l’adoption de la «Déclaration de Banjul»

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Le Sommet islamique en Gambie s’achève par l’adoption de la «Déclaration de Banjul»

Ouagadougou, 6 mai 2024 (AIB)-La 15e Conférence islamique au Sommet démarré samedi a conclu ses travaux, dimanche 5 mai 2024, à Banjul, en République de Gambie, et a adopté la « Déclaration de Banjul».
Le sommet s’est tenu sur deux jours (4-5 mai 2024), avec la présence de chefs d’État et de gouvernements des États membres de l’Organisation de la coopération islamique, ainsi que de hauts dignitaires d’États non membres.
Le Président Adama Barrow de la Gambie, président du Sommet islamique, a déclaré dans son discours de clôture de la séance de clôture du sommet que le 15e Sommet marque un nouveau départ pour la Gambie afin de s’engager avec les États membres et les parties prenantes concernées pour promouvoir la paix, la justice et le dialogue continu au sein de la Oumma et au-delà.
« La responsabilité incombe collectivement à l’Organisation de rechercher des solutions durables au sort des personnes en détresse, résultant de toute forme de conflit, de guerre ou de défi auquel l’humanité est confrontée», a-t-il ajouté.
Le Président Barrow a exhorté tous les États Membres à coopérer et à accompagner la Gambie au cours de son mandat de trois ans afin de promouvoir et de réaliser ses idéaux et de prendre des mesures concrètes pour faire progresser le statut socio-économique de la Oumma.
Le Sommet a adopté la «Déclaration de Banjul» dans laquelle les chefs d’État et de gouvernement des États membres de l’OCI affirment leur solidarité face à la catastrophe humanitaire qui frappe la bande de Gaza et son peuple en raison de l’agression israélienne inébranlable depuis plus de six mois, sans respect des valeurs morales et humanitaires les plus élémentaires, et appellent à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et à la cessation de l’agression totale contre le peuple palestinien à Gaza.
Ils ont appelé les pays du monde à prendre des mesures pour mettre fin au crime de génocide commis par l’occupation israélienne contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza et à mettre en œuvre les mesures provisoires ordonnées par la Cour internationale de Justice, et ont affirmé que tous les efforts devaient être faits pour accélérer l’acheminement de toute l’aide humanitaire et rejeter toute tentative de déplacer le peuple palestinien de sa terre.
La Déclaration réaffirme également la nécessité de permettre au peuple palestinien de réaliser ses droits nationaux légitimes, tels qu’ils sont reconnus par la communauté internationale, notamment en reconnaissant l’État de Palestine pleinement souverain à l’intérieur des frontières de 1967, avec Al-Qods Al-Charreef comme capitale.
Les chefs des États membres de l’OCI ont rendu hommage à la solidarité des peuples et des gouvernements africains avec la lutte du peuple palestinien, en particulier des États membres de l’OCI, et à leur position ferme pour mettre fin à l’injustice historique qui s’est abattue sur le peuple palestinien, sur la base de leur amère expérience de la fin de la colonisation et de l’apartheid.
Ils ont réitéré l’importance du recours au dialogue et à la médiation pour le règlement pacifique des différends, créant ainsi une atmosphère sans tension au sein de la Oumma islamique et ont souligné l’importance de renforcer la diplomatie préventive afin de contribuer de manière significative à l’instauration de la paix, à la sauvegarde des vies et des ressources ainsi qu’à la réalisation des aspirations de nos peuples au développement durable.
La Déclaration exprime sa solidarité avec les communautés musulmanes et les minorités dans un certain nombre d’États non membres de l’OCI qui sont confrontés à la persécution, à l’injustice et à l’agression.
À cet égard, il réaffirme le soutien politique, moral et diplomatique continu au peuple cachemiri et demande au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des mesures efficaces pour mettre en œuvre ses résolutions sur le Jammu-et-Cachemire afin de permettre au peuple cachemiri d’exercer son droit inaliénable à l’autodétermination par le biais d’un plébiscite supervisé par l’ONU.
Les chefs des États membres de l’OCI ont rendu hommage à la République islamique du Pakistan, au Royaume d’Arabie saoudite, à la Turquie et à d’autres États membres pour avoir dirigé les efforts déployés à l’Assemblée générale des Nations Unies pour l’adoption des résolutions désignant le 15 mars comme «Journée internationale de lutte contre l’islamophobie» en 2022 et «Mesures de lutte contre l’islamophobie» le 15 mars 2024.
En outre, ils ont appelé les États Membres et les autres pays à prendre toutes les mesures, y compris des mesures législatives et politiques, pour lutter contre l’intolérance religieuse, les stéréotypes négatifs, la haine, l’incitation à la violence et la violence à l’égard des personnes en raison de leur religion ou de leurs convicti.ons.
Ils ont également rendu hommage à la République de Gambie pour les efforts qu’elle a déployés au niveau de la Cour internationale de Justice, au nom de l’OCI, pour amener les responsables du génocide et d’autres atrocités commises contre les musulmans rohingyas à rendre des comptes.
La Déclaration de Banjul condamne avec la plus grande fermeté les incendies répétés d’exemplaires du Saint Coran dans un certain nombre de pays européens et appelle les pays concernés et la communauté internationale à prendre les mesures globales et nécessaires pour empêcher que de tels actes ne se reproduisent et pour contrer la montée alarmante de l’islamophobie.
Il a également félicité le Royaume d’Arabie saoudite, sous la direction de Sa Majesté le Roi Salman bin Abdul Aziz Al Saud, Serviteur des Deux Saintes Mosquées et de Son Altesse Royale le Prince héritier Mohamed bin Salman bin Abdul Aziz Al Saud, pour leur soutien généreux et continu à l’OCI et à la Oumma en général pour la réalisation de la paix mondiale, la justice, l’harmonie, la sécurité et le développement durable.
Le Sommet islamique a également publié un communiqué final complet abordant diverses questions politiques, économiques, humanitaires, culturelles, sociales et médiatiques concernant les États membres de l’OCI.
Le communiqué final a salué les résultats du forum international organisé par l’Union des agences de presse de l’OCI (UNA) sous le thème «Le rôle des médias dans l’incitation à la haine et à la violence : les dangers de la désinformation et des préjugés», qui s’est tenu à Djeddah le 26 novembre 2023 en coopération avec la Ligue islamique mondiale.
Le forum a réuni toutes les agences de presse officielles des États membres de l’OCI et un certain nombre de médias internationaux et d’institutions intellectuelles et religieuses et a porté sur un thème spécial sur «les préjugés et la désinformation dans les médias internationaux : la cause palestinienne comme exemple ».
Le Sommet islamique a salué le forum pour avoir mis en évidence et contrecarré la lutte contre la cause palestinienne dans certains États occidentaux, ce qui empêche de dénoncer les violations de l’occupation israélienne et de permettre au peuple palestinien d’obtenir ses droits légitimes.
Le sommet a également publié une résolution indépendante sur «la question de la Palestine et d’Al-Qods Al-Charif» à la lumière des développements graves et sans précédent dans cette question en raison de l’agression militaire israélienne odieuse contre le peuple palestinien, en particulier dans la bande de Gaza.
Agence d’information du Burkina
En collaboration avec UNA

Des équipements et intrants agropastoraux de plus de 78 milliards remis par le chef de l’Etat

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Des équipements et intrants agropastoraux de plus de 78 milliards remis par le chef de l’Etat

Ouagadougou, 6 mais 2024 (AIB)- Le président de la transition, chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré a remis lundi à ouagadougou, au ministre en charge de l’agriculture un lot d’équipements et d’intrants agropastoraux, de plus 78 milliards au profit des producteurs.

Agence d’Information Burkina

Houet/ISTIC : Des stagiaires en fin de formation présentent leurs productions

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Houet/ISTIC : Des stagiaires en fin de formation présentent leurs productions

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Deux productions d’anciens stagiaires de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ont été projetées le mercredi 1er mai 2024 à Bobo Dioulasso dans le cadre d’une soirée cinématographique organisée en marge de la Semaine nationale de la culture (SNC). 

La formation offerte par l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) est professionnelle et de qualité.

C’est ce qu’ont constaté les spectateurs sortis nombreux pour prendre part à la projection cinématographique organisée par l’institut dans la soirée du mercredi 1er mai 2024 à Bobo-Dioulasso.

Au cours de la soirée, deux productions d’anciens stagiaires étaient au programme.

Il s’agit de « Prise en charge des déplacés internes : le sacrifice des familles hôtes » de Amandine Tago et « Alléluia, Alhamdulillah : Pour le meilleur et pour le pire » de Rasmané Zongo, respectivement de la 35e et de la 31e promotion.

D’une durée de 26 minutes, le documentaire de Rasmané Zongo, a été tourné à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso en juin 2019 sous la supervision de Yacouba Traoré.

Le film a plongé l’assistance dans l’univers complexe du mariage inter-religieux explorant ainsi les défis, les joies et les peines qui accompagnent ce type d’union.

A travers cette production, l’auteur a appelé au respect de la diversité religieuse et culturelle qui fait la richesse de la société burkinabè.

Si certaines scènes du film de Rasmané Zongo ont suscité des éclats de rires de la part du public, celui de Amandine Tago par contre a marqué les esprits par son caractère triste.

D’une durée de 26 minutes, il met en exergue la réalité « déchirante » des Personnes déplacées internes (PDI) qui ont fui leurs localités afin d’échapper aux affres terroristes.

Mme Tago appelle à soutenir les PDI afin de reconstruire les vies brisées par la violence.

Un appel fort qui n’a pas laissé indifférents les cinéphiles dont Roland Kam, étudiant en Sciences juridiques et politiques à l’Université Nazi Boni de Bobo Dioulasso.

« L’émotion suscitée par les deux films était très forte, mais celui sur les PDI m’a le plus marqué. J’ai vu ma voisine versée des larmes à la diffusion de certaines scènes », a-t-il confié.

Pour lui, c’est la situation réelle du pays qui est dépeinte dans ce film.

« C’est surtout un appel à la solidarité et cela est très important dans le contexte actuel du pays. Je tire mon chapeau à l’auteure », s’est-il exprimé.

Au-delà de la réalisatrice du documentaire, c’est toute l’équipe dirigeante de l’ISTIC qu’il a félicité pour la qualité de la formation offerte aux stagiaires.

Des félicitations qui sont allées droit au cœur de la Directrice générale de l’institut, Dr Alizèta Ouoba.

Elle a traduit sa reconnaissance aux encadreurs qui contribuent pour beaucoup à la qualité de la formation donnée dans cet établissement.

Amandine Tago a été agréablement surprise des réactions positives suscitées par son documentaire.

Elle a rendu hommage à l’ISTIC qui lui a permis de réaliser cette production. Une production à travers laquelle elle a dit vouloir montrer la solidarité derrière l’accueil des PDI.

« Quand on sait que vivre à Ouagadougou avec une famille nombreuse n’est pas chose facile, il faut reconnaitre que les familles d’accueil des PDI fournissent d’énormes efforts pour les prendre en charge et c’est ce que j’ai voulu magnifier à travers cette production », a-t-elle indiqué.

Pour la réalisation du film à proprement parler, elle a avoué n’avoir pas rencontré de difficultés majeures.

« Le tournage m’a pris seulement trois jours. Ce sont les sous-titrages qui m’ont un peu fatigué, car seulement quatre personnes se sont exprimées en français dans le documentaire », a-t-elle confié.

Elle a salué l’esprit de collaboration qui existe entre les stagiaires de l’ISTIC.

« Je ne savais pas comment faire le sous-titrage, mais un camarade de la promotion m’a aidé à le faire », a-t-elle apprécié.

Elle a invité la présente promotion à cultiver cet esprit de collaboration.

Agence d’information du Burkina

NY/hb/bz

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