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Burkina : Du matériel pour l’armée dans les jours à venir, président

Burkina : Du matériel pour l’armée dans les jours à venir, président

 

Ouagadougou, 17 fév. 2024(AIB)-Le capitaine Traoré a promis samedi, plus de matériels à l’armée burkinabè dans les prochains jours, pour augmenter sa puissance de feu face aux terroristes.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Sortie de la CEDEAO: Le président Traoré invite la jeunesse à ne pas avoir peur

Sortie de la CEDEAO: Le président Traoré invite la jeunesse à ne pas avoir peur

Ouagadougou, 17 fév. 2024(AIB)-Le capitaine Ibrahim Traoré a exhorté samedi, la jeunesse à rester serein, imperturbable et à se débarrasser de la peur et de la panique, qu’une certaine opinion tend à semer au sein de la population par rapport à la sortie de la CEDEAO.

Pour lui, le Burkina s’est lancé sur le chemin de l’indépendance sur tous les plans.

Agence d’information du Burkina

DNK/ata

La Mauritanie prend la présidence de l’Union africaine

La Mauritanie prend la présidence de l’Union africaine

POLITIQUE: UA-PRÉSIDENCE-MAURITANIE

ADDIS-ABEBA, 17 février. /TASS/. La présidence de l’Union africaine est passée à la Mauritanie, a déclaré le président des Comores Azali Assoumani, ancien président de l’UA.

« Le président mauritanien, Mohammed Ould Ghazouani, devient le nouveau président », a annoncé M. Assoumani à l’ouverture du 37e sommet de l’organisation.

La Mauritanie a dans un premier temps refusé de prendre la présidence de l’association, vu que le pays devait tenir une présidentielle en juin, mais ensuite M. Ghazouani a tout de même répondu par l’affirmative.

Avec TASS

Le ministre Gouba est à Niamey pour une «exceptionnelle» rencontre pentapartite sur l’électricité et le gasoil 

Burkina-Niger-Sahel-Energie-Coopération

Le ministre Gouba est à Niamey pour une «exceptionnelle» rencontre pentapartite sur l’électricité et le gasoil 

Ouagadougou, 17 fév. 2024 (AIB-ANP) – Le ministre burkinabè en charge de l’Energie, Yacouba Zabré Gouba, prend part ce samedi à Niamey à une rencontre qualifiée d’«exceptionnelle» sur l’énergie et les hydrocarbures notamment, en compagnie de ses pairs du Niger, du Mali, du Togo et du Tchad, rapporte l’Agence nigérienne de presse.

La rencontre, présidée par le chef du gouvernement nigérien, Lamine Zeine Ali Mahaman, se penche sur la fourniture du gasoil au Burkina, au Mali, au Togo et au Tchad.

Le Premier ministre Lamine Zeine a notamment déclaré que cette journée du 17 février 2024, «revêt un caractère exceptionnel à inscrire en lettres d’or dans le processus inexorable de l’intégration à laquelle aspirent les peuples de notre sous-région».

«Nous soutenons fortement cette approche qui cadre parfaitement avec notre vision de l’intégration incarnée par la construction de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), et dans l’immédiat, nos Chefs d’Etat attendent de nous, des actes forts, concrets, pertinents et réalisables, sans délai, afin de convaincre nos populations, qu’une coopération qui répond à leurs aspirations et à leurs attentes est bien possible» a indiqué le Premier ministre.

Au sujet de la fourniture du gasoil, le ministre nigérien du Pétrole, des Mines et de l’Energie, Mahaman Moustapha Barké Bako a rappelé qu’une expérience est encore en cours avec le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Togo avec diverses fortunes. Et aujourd’hui, «nous examinons les obstacles rencontrés et leur trouver à chacun, une solution définitive». Cela permettra «d’accroître le volume de ces échanges et d’en assurer la pérennité pour le bien de toutes les parties».

De l’avis du ministre Barké Bako, la rencontre part «d’une initiative qui promeut la coopération sud-sud et qui vise à renforcer la transparence, l’efficacité et la prise de décision éclairée dans la gestion des différentes activités relevant de nos compétences».

C’est aussi l’occasion idéale «pour échanger des idées, partager nos expériences et travailler de concert pour trouver des solutions ambitieuses, innovantes aux difficultés énergétiques persistantes dans nos pays » a-t-il dit.

Concernant la question d’énergie, les cinq pays ont retenu de traiter leurs expériences respectives, les difficultés, les défis auxquels ces pays font face et les projets les plus ambitieux dont le ‘’Desert to Power’’ de la Banque Africaine de Développement (BAD) de concert avec le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad.

Ce projet a de grands chantiers, notamment, «la construction de centrales solaires photovoltaïques (PV) et de mini-réseaux solaires dans plusieurs villes et villages de plusieurs pays du Sahel et bien au-delà.

L’extension et le renforcement du réseau de transport d’électricité entre les pays du Sahel, notamment par une interconnexion électrique de 330kV » indique le Ministre Mahaman Moustapha Barké.

A ceux-là s’ajoute l’amélioration de l’efficacité et la gouvernance des sociétés nationales d’électricité, ainsi que du climat des affaires pour attirer les investissements privés dans le secteur. Le déploiement de solutions hors-réseau, comme les kits solaires individuels, les lampes solaires et les cuiseurs solaires, pour les populations rurales et périurbaines.

«Cette réunion est une opportunité historique de mettre en commun les ressources humaines, matérielles et financières de ces cinq pays, pour changer le visage de l’énergie de ces pays et celle du Sahel particulièrement », conclut l’ANP.

Agence d’Information du Burkina

Houet/Lutte contre la fraude : Du riz local contrefait dans les assiettes des consommateurs

BURKINA-HOUET-FRAUDE

Houet/Lutte contre la fraude : Du riz local contrefait dans les assiettes des consommateurs

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Coordination nationale de lutte contre la fraude, a animé une conférence de presse, le jeudi 15 février 2024 à Bobo-Dioulasso, portant sur des cas de fraude sur le riz produit localement dans le Houet (région des Hauts-Bassins).

Les limiers de la Coordination nationale de lutte contre la fraude ont mis à nu des pratiques de fraude d’une « extrême nuisance », à Bobo-Dioulasso portant sur le riz produit localement.

A cet effet, une importante quantité de riz a été saisie. En vue de présenter le butin au public, les responsables de la coordination ont animé une conférence de presse le jeudi 15 février 2024 dans la ville de Sya.

Selon le coordonnateur national de lutte contre la fraude, Dr Yves Kafando, se sont 1 641 sacs de riz de 50 kilogrammes d’une valeur 47 743 000 F CFA qui ont été saisis lors de l’opération.

A l’en croire, l’opération consiste, dans un premier temps, pour les mis en cause d’acheter le riz local, notamment le riz produit dans le Kénédougou, la Léraba et la Comoé et d’ensacher dans des emballages préalablement estampillés aux mentions du riz importé.

« La manœuvre consiste précisément à tromper les consommateurs sur l’origine du riz, c’est-à-dire faire croire que c’est du riz importé afin de renchérir les prix », a souligné le coordonnateur national.

Le deuxième cas de fraude concerne le riz portant la mention « vente interdite », destiné aux cantines scolaires, c’est-à-dire du riz obtenu à des coûts « très réduits » grâce aux efforts du gouvernement, est également transvasé dans des sacs préalablement estampillés afin de pouvoir les vendre « allègrement » sur le marché.

« Pour corroborer nos informations, une de nos équipes dépêchée à Bama a pu constater effectivement lesdites pratiques qui consistent au reconditionnement du riz local dans des sacs jaunes portant la mention LIZO », mention très proche de la marque de riz Birman « LIZA », a laissé entendre Yves Kafando.

Cet emballage LIZO a les caractéristiques que la marque LIZA, à savoir une couronne et trois étoiles, tout ça dans l’intention de tromper la vigilance des consommateurs, a poursuivi Dr Kafando.

Selon lui, les investigations, ont permis de découvrir dans le magasin de stock du propriétaire de la marchandise 441 sacs de 50 kg de riz destinés à la cantine scolaire, 901 sacs vides de marque « LIZO », destinés au reconditionnement du riz local, et 65 sacs de riz local de 100 kg en provenance de Banzon, destiné également à être reconditionné dans les sacs « LIZO ».

« Une autre équipe, sur la base de nos alertes, a pu intercepter sur l’axe Bama-Bobo-Dioulasso, un camion contenant 321 sacs de 50 kg de riz « LIZO » et 39 sacs de riz destinés à la cantine scolaire », a-t-il ajouté.

A la question de savoir si cette pratique nuit à l’initiative présidentielle, le coordonnateur a répondu par l’affirmative.

Pour lui, cette pratique impacte négativement l’initiative présidentielle, car elle prône la production et la consommation locale.

Le gouvernement, à travers « l’Offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 », s’est investi a accompagné les producteurs pour que le riz produit localement devienne moins chère sur le marché.

« Malheureusement cette pratique permet de renchérir le riz local », a regretté le coordonnateur de lutte contre la fraude.

A la question de savoir pourquoi faire croire qu’il s’agit de riz importé, alors que le riz local coûte plus cher, M. Kafando a expliqué que « Le riz local de 50 kg coûte 23 000 F CFA. Lorsque ce riz est conditionné dans le sac « LIZO », il coûte 24 000 F CFA. Donc visiblement il y a une marge frauduleuse de 1000 F CFA ».

Aux dires de Yves Kafando, cette opération a été possible grâce à la collaboration d’autres Burkinabè plus attachés au devenir de la mère patrie plutôt qu’à des desseins « vils et individuels ».

« Nous réitérons notre ferme engagement à maintenir la pression sur les fraudeurs afin de réduire à sa plus simple expression, à défaut de la neutraliser, la fraude sous toutes ses formes », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

NN-SP/hb/yo

Burkina : Le Mali, invité d’honneur du 7e Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage

Burkina-Mali-Agriculture-Salon-Invitation

Burkina : Le Mali, invité d’honneur du 7e Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage

Ouagadougou, 16 fév. 2024 (AIB) – Le Mali sera le pays invité d’honneur de la 7e édition du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), prévue du 20 au 27 février en périphérie de Ouagadougou.

Pays voisin et allié du Burkina Faso, le Mali a été retenu comme invité d’honneur au prochain Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL) qui s’ouvre dans quatre jours à Ouagadougou, sous le thème : «Impact de la crise sécuritaire sur le secteur agro-sylvo-pastoral : Etats des lieux et perspectives».

L’information a été annoncée au cours de la cérémonie de lancement du Salon ce matin lors d’un point de pesse puis confirmée plus tard à l’AIB par le président d’organisation, Jean Victor Ouédraogo.

Le Mali et le Burkina Faso sont «deux pays frères vivent les mêmes réalités tant dans le développement communautaire que dans la lutte contre le terrorisme au Sahel», a justifié M. Ouédraogo.

Née sous la dénomination de Foire internationale agro-sylvo-pastorale, le SIAEL a prévu de décerner, pour cette édition, des prix «Kuuri d’or» aux meilleurs producteurs et transformateurs dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de l’Environnement.

Le 7e SIAEL est placé sous le très haut patronage du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, le parrainage du ministre en charge de l’Agriculture et le co-parrainage du ministre en charge de l’Environnement.

NO/hb/ck

Agence d’Information du Burkina

Des citoyens de l’AES chassés de la Côte d’Ivoire « sans motifs »

Des citoyens de l’AES chassés de la Côte d’Ivoire « sans motifs »

 

Ouagadougou, 16 fév. 2024(AIB)- 89 citoyens originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont été interpellés à Bouaké (Côte d’Ivoire)et renvoyés hier jeudi au poste frontalier de Yendéré « sans motifs », a appris l’AIB vendredi.

64 Burkinabè, 24 Nigériens et 1 Malien ont été appréhendés par la police ivoirienne dans la nuit du 13 au 14 février 2024 à Bouaké, a appris l’AIB auprès de sources concordantes.

Les mêmes sources affirment que ces citoyens ont été conduits en milieu de journée du 15 février 2024 au poste frontalier de Yendéré (Burkina Faso) , sans qu’aucun motif ne leur soit notifié.

Du côté des autorités burkinabè, il ya pas encore de réaction.

Agence d’information du Burkina

Rumeur hausse prix carburant : Le CSC va adresser des lettres d’interpellation à deux médias

Rumeur hausse prix carburant : Le CSC va adresser des lettres d’interpellation à deux médias

 

Ouagadougou, 16 fév. 2024(AIB)-Le Conseil supérieur de la communication va adresser des lettres d’interpellation à deux médias et au propriétaire d’un compte X pour avoir relayé des « fausses informations » sur une présumé augmentation du prix du carburant.

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« Le Conseil supérieur de la communication a auditionné, le 12 février 2024, les responsables de deux médias professionnels et celui d’un compte du réseau social «X» (Ex Twitter) pour avoir diffusé, le 07 février 2024, des fausses informations sur la hausse du prix des hydrocarbures au Burkina Faso. Il s’agit du journal « L’Economiste du Faso », de << Radio Oméga » et du propriétaire d’un compte << X ».

Après examen des procès-verbaux de ces auditions au cours d’une session extraordinaire du Collège des Conseillers, il en ressort que tous les responsables des médias concernés ont reconnu la fausseté des informations diffusées et ont indiqué s’être trompés de diverses manières.

Au regard des actions de rectification et d’excuse publiques accomplies par ces médias pour rétablir la vérité après la publication du démenti du Comité interministériel de détermination. des prix des hydrocarbures (CIDPH), le Collège des Conseillers a pris acte de leur repentir. Aussi, dans une approche pédagogique, il a décidé de leur adresser des lettres d’interpellation. les invitant à plus de prudence et de rigueur professionnelle à l’avenir.

Au regard du contexte actuel, le Collège saisit cette occasion pour rappeler à tout média, blogueur, internaute et tout citoyen, l’impérieuse prudence à observer dans le traitement et le partage systématique d’informations, en particulier celles portant sur des sujets stratégiques et

sensibles comme celui des hydrocarbures. Il rappelle par ailleurs, que la publication et le partage de fausses informations peuvent donner lieu à des sanctions administratives prononcées par le CSC, voire à des poursuites pénales par l’autorité judiciaire compétente.

Le Collège sait compter sur la responsabilité de tous et de chacun pour une communication saine qui garantisse à notre pays un climat social apaisé. ».

#AIB

Une Première, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) s’est doté d’une porte-parole en la personne de Tonsira Myriam Sanou.

Une Première, le Conseil supérieur de la Communication (CSC) s’est doté d’une porte-parole en la personne de Tonsira Myriam Sanou.

Agence d’information du Burkina

Burkina : La diversification des partenaires est le signe d’une souveraineté retrouvée (ministre)

Burkina-Diplomatie-Entretien-Ministre

Burkina : La diversification des partenaires est le signe d’une souveraineté retrouvée (ministre)

Ouagadougou, 16 fév. 2024 (AIB)-Le ministre en charge des Affaires étrangères Karamoko Jean Marie Traoré a confié au quotidien public Sidwaya que la diversification des partenaires menée par le Burkina Faso depuis l’avènement au pouvoir du président Ibrahim Traoré, est «la traduction d’une souveraineté retrouvée».

«Cette diversification est alignée sur la vision des plus hautes autorités de la Transition. Elle est aussi portée par ce désir de retravailler nos rapports avec le reste du monde. (…) Mais, elle est aussi la traduction d’une souveraineté retrouvée », a affirmé jeudi, Karamoko Jean Marie Traoré.

Selon le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Karamoko Jean Marie Traoré, le Burkina Faso était dans des rapports où il était «beaucoup plus habitué à des discours teintés d’injonctions».

Mais aujourd’hui, le pays, a-t-il poursuivi, est «en train de réajuster ces relations» pour être dans des postures où il peut «échanger sérieusement sur des questions de fond» et où il peut «surtout prendre en compte les réalités, les visions et les contextes endogènes».

Pour le ministre Traoré, il s’agit pour le Burkina Faso de renforcer sa souveraineté, de diversifier ses partenaires et ses partenariats.

« C’est une stratégie qui permet de renforcer le cordon sécuritaire, politique, économique et social dans le cadre de la lutte que nous menons et qui nécessite que nous soyons sur tous les fronts », a-t-il souligné.

Cette diversification des partenaires peut, de son avis, rapporter «une reconnaissance corrigée en tant que pays partenaire et non pays (…) à l’arrière-garde».

« Nous avons commis l’erreur pendant des années en essayant dans nos négociations, de toujours revendiquer la charité, la solidarité internationale. Cela nous fait oublier notre capacité, notre potentiel », a-t-il fait savoir.

« A l’international, on vend ses capacités, son potentiel. On ne vend pas ses défauts », a-t-il relevé.

Le ministre Traoré a noté que dans le passé, cela a été une erreur de dire lors des négociations de financements que le Burkina Faso est «un pays pauvre très entêté, 172e au classement, un pays où se querellent le chômage, la délinquance et autres».

Il a reconnu que cette ancienne «stratégie peut payer» mais précisé qu’elle «n’est pas une stratégie qui paie dans la durée et dans l’efficacité».

Aujourd’hui, le Burkina Faso, par la voix de son chef de la diplomatie compte montrer que le pays est pauvre mais assume cette pauvreté et sait où il veut aller.

Il a invité les Burkinabè à faire en sorte qu’on puisse les «compter parmi les alternatives de demain, les solutions de demain».

«Il faut que chacun de nous change son regard vis-à-vis de lui-même pour se revaloriser, se réévaluer. Et c’est comme cela qu’on peut se faire respecter à l’international», a-t-il recommandé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ck

Un «prix Kuuri d’or» sera décerné lors du 7e Salon international de l’agriculture et de l’élevage (SIAEL)

Burkina-Agriculture-Salon-Préparatifs

Un «prix Kuuri d’or» sera décerné lors du 7e Salon international de l’agriculture et de l’élevage (SIAEL)

Ouagadougou, 16 fév. 2024 (AIB)- Le «Kuuri d’Or », une récompense destinée aux meilleurs acteurs de la filière agro-sylvo-pastorale, sera décernée pour la première fois lors du 7e Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), prévu du 20 au 27 février prochain à Ouagadougou.

Intervenant ce vendredi, les organisateurs ont «instauré la compétition Kuuri d’Or, une prestigieuse distinction destinée à récompenser l’excellence au sein des chaînes de valeurs du secteur agro-sylvo-pastoral», a déclaré le président du comité d’organisation du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), Jean Victor Ouédraogo lors du lancement du Salon.

Selon lui, le «Kuuri d’or», mis en jeu par l’Association pour le développement du monde rural (ADMR), ne se limitera pas à une simple remise de récompenses, car il constitue aussi un cadre privilégié pour célébrer les meilleurs acteurs et partenaires œuvrant dans les secteurs de l’agriculture, de l’environnement de l’élevage.

A l’écouter, les prix officiels «Kuuri d’or», «Kuri d’argent» et «Kuri de bronze» vont récompenser les acteurs, producteurs et transformateurs, de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement à titre individuel ou collectif.

Jean Victor Ouédraogo était ce matin à Ouagadougou, devant les journalistes pour lancer les activités de la 7e édition du SIAEL prévue du 20 au 27 février 2024, dans la commune de Komsilga, à la périphérie de Ouagadougou, sous le thème «Impact de la crise sécuritaire sur le secteur agro-sylvo-pastoral : Etats des lieux et perspectives».

De son avis, le salon se veut un véritable marché, un rendez-vous bisannuel du donner et du recevoir au profit des acteurs de la chaîne de valeurs des filières Agro-sylvo-pastorales.
«Les objectifs de la présente édition sont clairs et ambitieux. A travers cette activité, nous voulons promouvoir l’excellence dans la production et la valorisation des produits agro-sylvo-pastoraux au Burkina Faso », a-t-il dit.

Le président du comité d’organisation du SIAEL 2024 a noté que le salon regroupera des producteurs, des transformateurs et des commerçants du secteur agro-sylvo-pastoral des 13 régions du Burkina Faso et des pays voisins tels que la Côte d’Ivoire, le Niger et le Mali.
Il a fait remarquer que la dernière édition du Salon qui s’est tenue du 23 au 27 novembre 2021 a accueilli 234 stands, enregistré plus de 7000 visiteurs en une semaine avec un chiffre d’affaires dépassant les 100 millions de FCFA.

Cette 7e édition du SIAEL est placée sous le très haut patronage du Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, le parrainage du ministre en charge de l’Agriculture et le co-parrainage du ministre en charge de l’Environnement.

Agence d’Information du Burkina
NO/bh/ck

Le Burkina porte une nouvelle stratégie devant hausser le taux d’électrification rurale à 80%

Burkina-Energie-Monde rural

Le Burkina porte une nouvelle stratégie devant hausser le taux d’électrification rurale à 80%

 

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB) – Les services techniques du ministère en charge de l’Energie viennent de valider une nouvelle stratégie nationale d’électrification rurale devant permettre de porter l’électrification rurale à un niveau record de 80%.

Sous les auspices de la Direction générale de l’énergie, un document portant sur la stratégie nationale de l’électrification rurale(SNER) sur la période 2024-2028 a été validé au cours d’un atelier le 15 février 2024.

Assortie d’un plan d’actions, la stratégie va permettre de booster le taux d’électrification rurale de 80%, rapporte les services de communication du ministère de l’Energie.

Le document est «notre feuille de route et notre boussole vers un avenir électrique brillant pour nos villages et nos communautés rurales», a indiqué le directeur général de l’Energie, Dr Alidou Koutou.

Le niveau d’électrification en milieu est très faible. Il est estimé à 5,49% en 2022

Agence d’Information du Burkina

Le gouvernement burkinabè a assisté 7 millions 700 mille personnes en 2023

Burkina-Social-Assistance

Le gouvernement burkinabè a assisté 7 millions 700 mille personnes en 2023

 

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB) – Plus de 3,7 millions de personnes en difficulté ont bénéficié du soutien du gouvernement burkinabè au cours de 2023, selon un bilan établi par le ministère en charge de l’Action humanitaire et consulté vendredi par l’AIB.

«Un total de 3 716 445 personnes ont bénéficié d’assistance de diverses natures », en abris en vivres, en matériels utilitaires ou encore en charge psychologique », rapporte la direction de la communication du ministère en charge de l’Action humanitaire

«100 457 femmes ont bénéficié de crédits ordinaires pour le financement de leurs Activités Génératrices de Revenus (AGR)» indique la source qui note également que 15 551 orphelins et enfants vulnérables ont été scolarisés grâce au soutien public.

Selon les données brutes, le taux d’exécution du programme d’activités 2023 du ministère est estimé à quelque 82,30%.

Les membres du gouvernement passent actuellement en évaluation devant le Premier ministre Apollinaire Kyelèm de Tambèla.

Agence d’Information du Burkina

Sénégal : La CEDEAO demande de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de fixer la date de la prochaine élection

Sénégal-Election-Cédéao-Réaction

Sénégal : La CEDEAO demande de respecter la décision du Conseil constitutionnel et de fixer la date de la prochaine élection

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB) – La Cédéao a pris acte de la décision prise par le Conseil constitutionnel sénégalais qui s’oppose à la volonté du président Macky Sall de repousser la date de son remplacement et a demandé aux «autorités compétentes» de fixer une date pour tenir l’élection, conformément à la décision des Sages.
Dans un communiqué signé ce 16 février à Abuja et diffusé sur tweeter, la Commission de la Cédéao «demande aux autorités compétentes de fixer la date de l’élection», conformément à la décision prise le 15 février par Conseil constitutionnel ayant annulé le report de l’élection tel que le voulait le président Macky Sall.

La commission «invite toutes les parties prenantes au respect de l’état de droit afin de garantir la tenue d’une élection libre, inclusive et transparente », ajoute le communiqué.

Agence d’Information du Burkina

Houet : Mariama Konaté au contact des forces vives du Tuy

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Houet : Mariama Konaté au contact des forces vives du Tuy

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a effectué une visite officielle, le mercredi 14 février 2024 à Houndé, dans la province du Tuy. Elle a échangé avec les forces vives de la province.

C’est une visite qui se veut de prise de contact que la gouverneure de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a effectué le  mercredi  14  février 2024 à  Houndé  dans la province du Tuy.

La première autorité administrative de la région a dans  le cadre  de  sa  tournée, échangé avec les forces vives de son ressort territorial. Elle était accompagnée par une délégation composée des directeurs régionaux des services administratifs et des responsables régionaux des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Mme Konaté a eu des échanges directs avec les forces vives du Tuy.

Le  Haut-commissaire de la province du Tuy, Issiaka  Segda, a, au nom des corps constitués de la province, félicité  la gouverneure  pour  sa  nomination  à  la tête de la région des Hauts-Bassins.

« C’est l’occasion pour nous de vous réaffirmer notre détermination et notre totale disponibilité à vous  accompagner sans réserve aucune pour la réussite de vos missions », a-t-il  indiqué.

La gouverneure Mariama Konaté, a  rappelé que cela fait environ  quatre mois qu’elle s’est vue confier les rênes de la gestion administrative de la région des hauts-Bassins.

« S’il est vrai que cela constitue une promotion pour moi en tant que commis de l’Etat, force est de reconnaitre qu’il s’agit  d’un véritable défi à relever dans ce contexte marqué par l’insécurité et l’instabilité de tout genre », a expliqué la gouverneure.

Pour  cette raison, Mariama Konaté a  dit  compter  sur  les forces vives de la province du Tuy pour  « encore  plus d’engagement et  de sacrifice pour, non seulement consolider les acquis, mais aussi et surtout pour engranger plus de résultats ».

La gouverneure a exhorté les forces  vives du Tuy  à  harmoniser les différentes vues et  de s’unir autour de l’essentiel.

Elle a fait savoir que les priorités  du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, sont la reconquête totale de l’intégrité du territoire du pays, l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, de la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et du développement socio-économique.

En termes de reconquête du territoire national, a-t-elle poursuivi, il s’agit de s’investir  véritablement dans la lutte contre l’insécurité.

« Cela exige de nous un sincère engagement aux côtés des FDS et VDP pour leur insuffler encore plus d’énergie et de courage », a indiqué Mariama Konaté.

Elle a par ailleurs laissé entendre que s’agissant de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, le gouvernement a lancé « l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025 » et « l’initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2025 » qui, à terme, va permettre la mise en valeur de 11.000 hectares afin d’atteindre une production de 190 000 tonnes de céréales et de légumes.

Des  échanges,  les  forces vives ont présenté  les problèmes vécus  dans la province  à  la  première responsable  de  la région des Hauts-Bassins.

Les  difficultés  sont pour  la  plupart  liées  à  l’insécurité,  aux accidents de la circulation sur de la RN1, à la dégradation du réseau routier. Egalement, les  forces  vives  ont   posé  des  préoccupations  liées  à  l’accès  aux  marchés  et  aux emplois  de  la mine, au  lotissement, etc.

Parmi  les  plaidoyers  qui  ont été faits, figurent en bonne place, l’élargissement de la RN1, la réalisation  d’unités de  transformation agricoles au profit des femmes.

Aux différentes préoccupations, les directeurs régionaux, les responsables des Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que les représentants  des sociétés concernées ont apporté des  explications  en vue  d’éclairer  la  lanterne des populations.

Lors  de  cette  visite, la gouverneure a  échangé avec les communautés religieuses, les FDS, et les Chefs de circonscription administrative (CCA) de la province du Tuy.

Elle a par ailleurs mis à profit son passage à Houndé pour visiter la société minière Houndé Gold Operation  et  l’usine de la SOFITEX   de  Houndé.

Agence d’information du Burkina

BEB/hb/yo

Le néocolonialisme de l’Occident est la principale cause de l’instabilité en Afrique

 

POLITIQUE: CENTRAFRIQUE-OCCIDENT-NÉOCOLONIALISME-INSTABILITÉ-1

Le néocolonialisme de l’Occident est la principale cause de l’instabilité en Afrique

MOSCOU, 16 février. /TASS/. Les pratiques néocoloniales de l’Occident représentent l’une des principales causes de l’instabilité et du retard économique des pays d’Afrique, a déclaré le président de la République centrafricaine (RCA), Faustin-Archange Touadéra, lors de l’ouverture du forum des partisans de la lutte contre les pratiques modernes du néocolonialisme, intitulé Pour la liberté des nations.

« Aujourd’hui, officiellement il n’y a plus de colonies, il n’y a plus de puissances coloniales. Effectivement, le monde a changé, mais le colonialisme a également changé sa stratégie et son visage, le néocolonialisme a vu le jour. C’est l’une des principales raisons de l’instabilité et du sous-développement des pays africains », a-t-il déclaré.

Le président centrafricain a souligné que la plupart des pays en développement et la République centrafricaine en particulier « sont confrontés aux manifestations du néocolonialisme occidental ». À cet égard, le chef de l’État a rappelé la nécessité de « briser les chaînes du néocolonialisme dans le monde », « il est temps d’en finir avec cette idéologie ».

Selon M. Touadéra, le processus d’accession à la pleine indépendance de l’Afrique est très difficile. « Il est nécessaire de développer un système de relations sans ingérence dans le monde », a-t-il déclaré.

Le premier forum international des partisans de la lutte contre les pratiques modernes du colonialisme, Pour la liberté des nations, se tient à la Maison des syndicats à Moscou à l’initiative du parti Russie unie.

Des représentants des principales forces politiques d’Afrique, d’Asie, de la Communauté des États indépendants, du Moyen-Orient, d’Amérique latine et d’Europe sont arrivés pour participer au forum. Environ 400 délégués se sont rassemblés pour participer au forum. Ils discuteront de la lutte contre l’ingérence dans les affaires souveraines des États, de la lutte contre les pratiques néocoloniales destructrices, de l’indépendance dans les domaines politique, financier et économique, de l’information etc.

Avec TASS

Le conclave des ministres de l’AES, l’évaluation des membres du gouvernement Kyelem et la fraude du riz dominent l’actualité

Burkina-Revue de presse

Le conclave des ministres de l’AES, l’évaluation des membres du gouvernement Kyelem et la fraude du riz dominent l’actualité

Ouagadougou, 16 fév. (AIB) – Les ministres des trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel se sont réunis à Ouagadougou pour parler des questions d’intégration, de coopération et de confédération, en préparation de la rencontre des chefs d’Etat. Le sujet fait unanimement la une des quotidiens burkinabè de ce vendredi.

«Les conclusions de cette rencontre vont permettre de réviser la charte de l’AES pour la mise en place opérationnelle d’une architecture institutionnelle», écrit le quotidien d’Etat Sidwaya qui cite le ministre burkinabè en charge de la Défense, Kassoum Coulibaly.
Pour l’Observateur Paalga, sobrement, cette rencontre se tient «en entendant les chefs d’Etat». «C’est un grand pas vers l’opérationnalisation de la confédération», se laisse convaincre Le Quotidien. Pour sa part, Le Pays consacre toute sa page 2 à l’événement. « Alliance des Etats du Sahel : une délégation des ministres chez le Président de la transition», titre ce quotidien privé.

Le Pays a aussi porté son intérêt sur du riz, d’origine douteuse, vendu jusqu’alors aux consommateurs comme étant du riz local. «Lutte contre la fraude : 1641 sacs de riz saisis dans le Houet», mentionne Le Pays. L’Observateur Paalga salue à sa manière l’opération qui a mis fin à cette pratique en écrivant que les agents de la lutte contre la fraude ont jeté «du sable dans le riz des fraudeurs». «C’est une véritable opération d’assainissement dans le secteur de distribution du riz local », explique d’emblée le doyen des quotidiens burkinabè.

Sidwaya détaille que la valeur de cette fraude est estimée à plus de 47 millions FCFA et qu’une démarche de transaction reste une alternative envisageable avec les auteurs de l’arnaque. Il n’en demeure pas moins que c’est «un coup dur pour l’initiative présidentielle», écrit le Journal de tous les Burkinabè.

Les ministres burkinabè ont commencé depuis hier jeudi à présenter leur bilan de mise en œuvre des contrats d’objectifs devant le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla. Et le sujet intéresse la presse.

«Mise en œuvre de l’action gouvernementale : « Quatre ministres au rapport». Sous ce titre, le quotidien d’Etat Sidwaya a rappelé que tour à tour, les ministres en charge respectivement de la Fonction publique, Bassolma Bazié, du Commerce Serge G. Poda, des Transport, Roland A. Somda et de l’Environnement, Roger Baro «ont fait le bilan des activités menées par leurs départements respectifs. Les niveaux de réalisations se situés entre 73% pour le ministre des transports et 90% pour le celui en charge du Commerce.
Le soutien verbal mais « vibrant » aux forces combattantes burkinabè de la Banque UBA ou encore la reconnaissance de l’Etat envers des particuliers qui ont aménagé à leur frais des voies au bénéfice du public, sont traités dans les parutions du jour.

Enfin, en société, les journaux se sont intéressés aux doléances sécuritaires des habitants de Nouna adressées au Haut-commissaire de la province tandis que la présence de l’ancienne star du Brésil et du Real de Madrid, Roberto Carlos à Ouagadougou, continue d’alimenter l’actualité en sport.

Agence d’Information du Burkina
CK/ata

Mouhoun : Les acteurs de l’Education passent au peigne fin le bilan du premier trimestre

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-CONSEIL-BILAN

 

Mouhoun : Les acteurs de l’Education passent au peigne fin le bilan du premier trimestre

 

Dédougou, (AIB)-Le Directeur régional des Enseignements post-primaire et secondaire (DREPS) de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a présidé le jeudi 15 février 2024 à Dédougou, le deuxième conseil de direction au titre de l’année scolaire 2023-2024. Le bilan pédagogique du premier trimestre a constitué l’un des points saillants de ce conseil.

 C’est par une minute de silence en la mémoire de Séni Diomavé Jean Calvin, Conseiller principal d’éducation au Lycée Privé Béthel de Dédougou, décédé le lundi 12 février 2024 à Dédougou, que le Directeur régional a introduit le deuxième conseil de direction au titre de l’année 2023-2024.

Ce conseil avait pour objectif de faire le point de la mise en place des structures dans les établissements, des rapports de rentrée, d’examiner le bilan pédagogique du premier trimestre et d’aborder les préparatifs des examens scolaires de fin d’année.

En présentant les différents rapports, il ressort que dans l’ensemble des six directions provinciales des enseignements post-primaire et secondaire de la région de la Boucle du Mouhoun, la quasi-totalité des différentes structures de gestion et de concertation dans les établissements post-primaires et secondaires sont mises en place.

Les acteurs ont été encouragés à les faire fonctionner dans les règles de l’art.

Pour cette année scolaire, la région de la Boucle du Mouhoun compte 167 établissements publics dont 94 du post-primaire et 73 du secondaire ; 161 établissements privés dont 61 sont conventionnés.

Le bilan pédagogique du premier trimestre montre que 1 636 classes sont fonctionnelles avec un effectif de 75 126 élèves avec un taux de réussite de 52,11%.

Après analyse de ce bilan, les facteurs qui l’affectent sont entre autres l’insécurité dans certaines localités avec des impacts psychologiques chez les élèves (stress, démotivation, …), les absences des élèves pendant les cours, l’insuffisance des manuels scolaires dans certains établissements, le non démarrage de la cantine scolaire dans les établissements.

Pour les différents examens scolaires du post-primaire et du secondaire, la région a enregistré, à titre provisoire, 790 candidats pour le BEP et le CAP et devront composer dans 04 jurys et 02 centres secondaires.

Quant au BEPC, 15 973 candidats ont pu déposer leur dossier de candidature soit une augmentation de 379 candidats par rapport à la saison dernière.

Ces candidats composeront dans 64 jurys et 77 centres secondaires. Pour le baccalauréat, les statistiques ne sont pas encore disponibles en ce sens que les inscriptions prennent fin ce 15 février 2024.

Le Directeur régional, Dr Denis Vimboué, a félicité les différents acteurs pour les résultats obtenus au cours du trimestre écoulé et les a exhortés à plus d’engagement pour des résultats plus probants dans un contexte de résilience.

« Les bilans que nous venons d’examiner font ressortir des efforts consentis par les différents acteurs pour le bon fonctionnement de nos structures. Je voudrais souligner la nécessité pour nous de maintenir le système éducatif débout dans notre région » a-t-il lancé.

Vimboué les a invité à prendre en compte les aspects du respect strict de la hiérarchie dans le traitement des dossiers de carrière, la transmission dans les délais prescrits des données et autres rapports attendus, le bannissement de tout acte de corruption, la remontée à temps des pièces justificatives, la bonne budgétisation des fonds alloués aux examens afin d’éviter des reversements de montants élevés.

Il a en outre saisi l’occasion pour partager avec les membres du conseil les orientations reçues du premier responsable du ministère en charge de l’éducation nationale.

Ces orientations invitent les responsables à être à l’écoute des acteurs de terrains, à piloter les structures en favorisant la participation de chacun, à innover tout en sachant prendre ses responsabilités.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Mouhoun : Les acteurs de l’Education passent au peigne fin le bilan du premier trimestre

BURKINA-MOUHOUN-EDUCATION-CONSEIL-BILAN

Mouhoun : Les acteurs de l’Education passent au peigne fin le bilan du premier trimestre

Dédougou, (AIB)Le Directeur régional des Enseignements post-primaire et secondaire (DREPS) de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a présidé le jeudi 15 février 2024 à Dédougou, le deuxième conseil de direction au titre de l’année scolaire 2023-2024. Le bilan pédagogique du premier trimestre a constitué l’un des points saillants de ce conseil.

C’est par une minute de silence en la mémoire de Séni Diomavé Jean Calvin, Conseiller principal d’éducation au Lycée Privé Béthel de Dédougou, décédé le lundi 12 février 2024 à Dédougou, que le Directeur régional a introduit le deuxième conseil de direction au titre de l’année 2023-2024.

Ce conseil avait pour objectif de faire le point de la mise en place des structures dans les établissements, des rapports de rentrée, d’examiner le bilan pédagogique du premier trimestre et d’aborder les préparatifs des examens scolaires de fin d’année.

En présentant les différents rapports, il ressort que dans l’ensemble des six directions provinciales des enseignements post-primaire et secondaire de la région de la Boucle du Mouhoun, la quasi-totalité des différentes structures de gestion et de concertation dans les établissements post-primaires et secondaires sont mises en place.

Les acteurs ont été encouragés à les faire fonctionner dans les règles de l’art.

Pour cette année scolaire, la région de la Boucle du Mouhoun compte 167 établissements publics dont 94 du post-primaire et 73 du secondaire ; 161 établissements privés dont 61 sont conventionnés.

Le bilan pédagogique du premier trimestre montre que 1 636 classes sont fonctionnelles avec un effectif de 75 126 élèves avec un taux de réussite de 52,11%.

Après analyse de ce bilan, les facteurs qui l’affectent sont entre autres l’insécurité dans certaines localités avec des impactspsychologiques chez les élèves (stress, démotivation, …), les absences des élèves pendant les cours, l’insuffisance des manuels scolaires dans certains établissements, le non démarrage de la cantine scolaire dans les établissements.

Pour les différents examens scolaires du post-primaire et du secondaire, la région a enregistré, à titre provisoire, 790 candidats pour le BEP et le CAP et devront composer dans 04 jurys et 02 centres secondaires.

Quant au BEPC, 15 973 candidats ont pu déposer leur dossier de candidature soit une augmentation de 379 candidats par rapport à la saison dernière.

Ces candidats composeront dans 64 jurys et 77 centres secondaires. Pour le baccalauréat, les statistiques ne sont pas encore disponibles en ce sens que les inscriptions prennent fin ce 15 février 2024.

Le Directeur régional, Dr Denis Vimboué, a félicité les différents acteurs pour les résultats obtenus au cours du trimestre écoulé et les a exhortés à plus d’engagement pour des résultats plus probants dans un contexte de résilience.

« Les bilans que nous venons d’examiner font ressortir des efforts consentis par les différents acteurs pour le bon fonctionnement de nos structures. Je voudrais souligner la nécessité pour nous de maintenir le système éducatif débout dans notre région » a-t-il lancé.

M. Vimboué les a invité à prendre en compte les aspects du respect strict de la hiérarchie dans le traitement des dossiers de carrière, la transmission dans les délais prescrits des données et autres rapports attendus, le bannissement de tout acte de corruption, la remontée à temps des pièces justificatives, la bonne budgétisation des fonds alloués aux examens afin d’éviter des reversements de montants élevés.

Il a en outre saisi l’occasion pour partager avec les membres du conseil les orientations reçues du premier responsable du ministère en charge de l’éducation nationale.

Ces orientations invitent les responsables à être à l’écoute des acteurs de terrains, à piloter les structures en favorisant la participation de chacun, à innover tout en sachant prendre ses responsabilités.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Alliance des Etats du Sahel : Les ministres condamnent «la confiscation illégale et illégitime des avoirs de la république du Niger par l’UEMOA»

Burkina-Mali-Niger-AES-Réunion-Conclusions

Alliance des Etats du Sahel : Les ministres condamnent «la confiscation illégale et illégitime des avoirs de la république du Niger par l’UEMOA»

Ouagadougou, 16 fév. 2024 (AIB)-Au terme de leur rencontre jeudi, à Ouagadougou, les ministres de l’Alliance des Etats du Sahel ont condamné, dans le communiqué final, « la confiscation illégale et illégitime des avoirs de la république du Niger par l’UEMOA à travers la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ».

Les ministres de l’Alliance des Etats du Sahel ont clôt jeudi soir à Ouagadougou, leur réunion d’une journée qui leur a permis de tracer les sillons de l’Alliance des Etats du Sahel à travers d’importantes propositions et recommandations.

Ils ont condamné dans le relevé de conclusions lu par le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, par Karamoko Jean Marie Traoré, « la confiscation illégale et illégitime des avoirs de la république du Niger par l’UEMOA à travers la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ».

Devant cette situation, ils ont exprimé leur solidarité au gouvernement et au peuple nigérien et exigé la restitution « sans délai » desdits avoirs.

S’agissant de la charte de la future Confédération, la rencontre des ministres n’a pas jugé nécessaire de procéder à sa révision. Ainsi, tenant compte du retrait sans délai de l’AES de la CEDEAO, les ministres ont convenu que le Traité portant création de la confédération prenne acte. Du reste, l’instance a décidé de fonder le traité sur les références historiques propres au peuple du Sahel.

Ils ont aussi fait l’option d’une architecture institutionnelle comprenant les sessions des sommets des chefs d’Etat, les sessions du conseil des ministres et des sessions des représentants des parlements.

S’agissant de la question de l’Autorité du Liptako Gourma, la rencontre a opté d’inscrire le sujet à l’ordre du jour du prochain sommet des chefs d’Etat.

Aussi, les ministres ont adopté le projet de charte de référence graphique de l’AES, et approuvé la prise d’actions urgentes pour son appropriation par les populations.

De plus, la rencontre de Ouagadougou, a permis aux ministres de formuler plusieurs recommandations comme l’élaboration de la feuille de route de la Confédération des Etats du Sahel, l’accélération de l’élaboration de la charte graphique de l’AES, l’élaboration dans de meilleurs délais des projets et protocole additionnel relatifs à la répartition et aux compétences entre la Confédération et les Etats.

Les ministres ont aussi recommandé l’élaboration dans l’urgence d’un projet de protocole additionnel relatif à la libre circulation des personnes et des biens, à la défense et à la sécurité pour faire face aux implications liés au retrait des Etats de l’AES de la CEDEAO, la mise en place d’un cadre de concertation en vue de gérer les implications liées au retrait sans délai de la CEDEAO et l’identification des partenaires stratégiques.
Agence d’information du Burkina
WIS/No

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