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Le décès de l’ex-chef de corps du RSP et l’entrée en lice du Burkina aux jeux olympiques Paris 2024 traités par les journaux

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Le décès de l’ex-chef de corps du RSP et l’entrée en lice du Burkina aux jeux olympiques Paris 2024 traités par les journaux

Ouagadougou 31 juillet.2024 (AIB)-Les parutions du jour font échos de la mort l’ex-chef de corps du RSP, le colonel-major Boureima Kiéré et l’entrée en jeu du judoka burkinabè, Carmel Koné aux jeux olympiques(JO) Paris 2024.

« Jeux olympiques Paris 2024 : les Burkinabé entrent en compétition aujourd’hui », affiche à sa Une le quotidien privé bobolais, L’Express du Faso.
Selon le journal, Carmel Koné, livre son premier combat dans la catégorie des moins de 90 kg en Judo ce matin à 8 heures T.U.

Le confrère ajoute que dans ces JO, 8 athlètes burkinabè compétiront dans 5 disciplines bien distinctes à savoir le judo, la natation, le cyclisme, l’athlétisme et le taekwondo.

Dans cette qui bat son plein à Paris, le quotidien privée Le Pays indique que les espoirs du Burkina Faso repose sur le triple sauteur Hugues Fabrice Zango.

Sous un autre regard, les quotidiens ont également abordé la mort de l’ex-chef de corps du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le Colonel-major Boureima Kiéré.

Selon le doyen des quotidiens privés burkinabés, L’Observateur Paalga, le colonel major, à la retraite, Boureima Kiéré est décédé le mardi 30 juillet 2024 à Ouagadougou.

Pour le journal, « le colonel major Kiéré est considéré comme un fidèle collaborateur du président Compaoré » et cela depuis le temps du front populaire et a fait sa carrière au sein du RSP.

Le Pays informe que le défunt avait écopé de cinq ans de prison avec sursis dans le cadre du coup d’Etat manqué du 16 Septembre 2015.

Agence d’information du Burkina
BA/yos/ata

 

Namentenga: Le bilan provisoire de la chimio prévention du paludisme salué par les autorités

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Namentenga: Le bilan provisoire de la chimio prévention du paludisme salué par les autorités

Boulsa 29 juil. 2024 (AIB)- Le bilan de la campagne de la chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition aigüe à la date du 30 juillet 2024 a été salué par les autorités. Selon le major du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain de Boulsa Michel Kabré , 542 enfants de 3 à 11 mois et 2830 enfants de 12 à 59 mois étaient concernés pour le CPS et 3258 enfants de 6 à 59 mois pour le dépistage de la malnutrition.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga en compagnie du président de la délégation spéciale communale de Boulsa, Issaka Sangla et du staff du district sanitaire s’est rendu le lundi 29 juillet 2024 au secteur 6 de la ville pour constater de visu le déroulement de la campagne de chimio prévention du paludisme saisonnier (CPS) couplée au dépistage de la malnutrition aigüe.

A quelques heures de la clôture de la campagne chimio prévention couplee au dépistage de la malnutrition, le major du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) urbain de Boulsa, Michel Kabré, a indiqué que le bilan provisoire de la campagne est satisfaisant.

Le haut-commissaire et sa délégation ont saisi l’ocasion pour administrer des doses de la CPS aux enfants.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a aussi salué le dynamisme de l’ensemble des acteurs sur le terrain et dans les districts sanitaires de Tougouri et de Boulsa.
Il a par ailleurs invité les populations à la destruction de gîtes larvaires.

Agence d’information du Burkina
JBD/no/yos/ata

L’assassinat de Haniyeh:l’Iran fera regretter aux occupants terroristes leur acte lache (Pezeshkian)

Téhéran- IRNA- Le président iranien, Massoud Pezeshkian a publié une image de sa rencontre avec le martyr Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et a écrit sur son compte X : « La République islamique d’Iran défendra son intégrité territoriale, sa dignité et son honneur et fera regretter aux occupants terroristes leur acte lâche. »

Le président iranien a publié une image de sa rencontre avec le martyr d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et a écrit un verset du Coran, (Sourate Ibrahim, verset 47) : « Certes Allah est Tout Puissant et Détenteur du pouvoir de punir »

« L’Iran pleure son partenaire dans les peines et les joies et le chef de la résistance palestinienne Hamas, le martyr d’Al-Qods, Ismaïl Haniyeh » a-t-il ajouté.

Et de poursuivre : « Hier, j’ai levé la main victorieuse du martyr Ismaïl Haniyeh, et aujourd’hui, je dois le porter sur mes épaules en guise de deuil. »

Le président iranien a souligné : « La République islamique d’Iran défendra son intégrité territoriale, sa dignité et son honneur et fera regretter aux occupants terroristes leur acte lâche. »

« Le lien entre les deux fières nations de l’Iran et de la Palestine sera plus fort qu’auparavant, et la voie de la résistance et de la défense des opprimés sera suivie plus fort que jamais » a indiqué le président Pezeshkian.

Dans un communiqué, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a annoncé le martyre d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, ce mercredi, à la suite d’un raid sur le siège de son séjour à Téhéran.

Haniyeh a été tué à Téhéran par un « projectile aérien guidé »

SÉCURITÉ: IRAN-HAMAS-CHEF-FRAPPE-1

Haniyeh a été tué à Téhéran par un « projectile aérien guidé »

DUBAÏ, 31 juillet. /TASS/. Le chef du bureau politique du mouvement radical palestinien Hamas, Ismaël Haniyeh, a été tué à Téhéran par un « projectile aérien guidé » qui a touché sa résidence, a rapporté l’agence iranienne Nournews.

Selon la source, « une enquête plus approfondie sur les circonstances de cette opération terroriste est en cours, en particulier [la découverte] du lieu où le projectile a été lancé ». Comme l’écrit l’agence, l’attaque a eu lieu à 02h00 (UTC+3:30).

Selon l’agence Fars, le chef du bureau politique du Hamas se trouvait au moment de sa mort dans une résidence spéciale du nord de Téhéran réservée aux anciens combattants. L’agence a confirmé que le bâtiment avait été frappé depuis les airs.

Plus tôt, le Hamas a déclaré qu’Ismaël Haniyeh avait été tué lors d’une frappe israélienne contre sa résidence à Téhéran, où il participait à la cérémonie d’investiture du président iranien Massoud Pezeshkian. Selon la chaîne Al Mayadeen, le missile a été lancé « non pas depuis le territoire de l’Iran lui-même », mais « depuis un autre État ».

Avec TASS

Le chef du Hamas tué à Téhéran, le groupe palestinien et l’Iran accusent Israël

Le chef du Hamas tué à Téhéran, le groupe palestinien et l’Iran accusent Israël

Téhéran, Iran

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué dans une frappe mercredi à Téhéran, le mouvement palestinien accusant Israël, pays contre lequel il est en guerre à Gaza, et jurant de riposter à cet « assassinat ».Israël a dit vouloir détruire le Hamas après une attaque sans précédent menée par ce mouvement islamiste contre le sol israélien le 7 octobre, et a lancé en riposte une offensive d’envergure dans la bande de Gaza, dévastée et meurtrie par près de dix mois de guerre.Chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, la soixantaine, était basé à Doha. Il avait participé mardi à Téhéran à la cérémonie d’investiture du président iranien réformateur Massoud Pezeshkian.

L’Iran, ennemi juré d’Israël, est un proche allié du Hamas et du Hezbollah libanais, dont un commandant a été « éliminé » selon l’armée israélienne dans une frappe menée mardi soir par ses forces aériennes dans la banlieue sud de Beyrouth.

« (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans une frappe sioniste contre sa résidence à Téhéran », selon un communiqué du Hamas.

« La République islamique d’Iran défendra son intégrité territoriale, son honneur, sa fierté et sa dignité, et fera regretter aux envahisseurs terroristes leur acte lâche », a déclaré sur X M. Pezeshkian, en allusion à Israël.

D’après les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, « la résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (…) lui et un garde du corps sont tombés en martyrs ».

Sollicitée, l’armée israélienne n’a pas souhaité faire de commentaire.

– « Escalade dangereuse »

Selon des médias iraniens, Ismaïl Haniyeh « se trouvait dans l’une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu’il a été tué par un projectile aérien » vers 02H00 locales (22H30 GMT mardi).

Le Qatar, l’un des médiateurs dans la guerre à Gaza, a condamné cet « assassinat » et évoqué une « escalade dangereuse ».

La Chine, la Russie et la Turquie l’ont aussi condamnée, de même que les rebelles yéménites houthis et le Hezbollah, deux groupes qui forment avec le Hamas ce que l’Iran appelle « l’axe de résistance » contre Israël.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a lui dénoncé un « lâche assassinat ».

Moussa Abou Marzouk, un responsable du bureau politique du Hamas, a déclaré que cet « acte lâche, ne restera pas sans réponse ».

Selon un autre responsable du mouvement palestinien, Taher al-Nounou, Haniyeh a été « directement ciblé ».

Les mouvements palestiniens en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, ont appelé à une grève générale et « des marches de colère ».

 

– « Continuer à résister » –

 

« La résistance (contre Israël) ne prendra pas fin avec l’assassinat des dirigeants, et le Hamas continuera à résister jusqu’à la libération » des territoires palestiniens, a dit le fils d’Ismaïl Haniyeh, Abdel Salam Haniyeh.

Ismaïl Haniyeh, qui avait rejoint le Hamas en 1987, s’était fait connaître en 2006 en devenant Premier ministre de l’Autorité palestinienne après la victoire surprise de son mouvement aux législatives.

Il avait été élu chef du bureau politique du Hamas en 2017, succédant à Khaled Mechaal, et vivait en exil volontaire au Qatar.

Dans son offensive à Gaza, l’armée israélienne a tué plusieurs membres de la famille d’Ismaïl Haniyeh, dont trois de ses fils et quatre petits-enfants.

Début juillet, l’armée avait dit que « de plus en plus de signes » laissaient présager que le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, avait été tué dans une frappe qu’elle avait menée dans la bande de Gaza. Mais aucune confirmation de sa mort n’a été annoncée.

Le 7 octobre, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Sur 251 personnes alors enlevées, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l’armée.

En riposte, Israël a lancé une offensive d’envergure qui a fait jusqu’à présent 39.400 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne pas d’indications sur le nombre de civils et de combattants morts.

Au pouvoir à Gaza depuis 2007, le Hamas est considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.

 

– Un commandant du Hezbollah « éliminé » selon Israël –

 

Mardi soir, l’armée israélienne a affirmé que ses forces aériennes avaient « éliminé le plus haut responsable militaire de l’organisation terroriste Hezbollah et le chef de son unité stratégique, Fouad Chokr, dans la région de Beyrouth ».

Selon le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, Fouad Chokr était « le commandant responsable » de l’attaque à la roquette samedi à Majdal Shams, dans le Golan occupé par Israël, qui a tué 12 jeunes qui jouaient sur un stade de football.

Trois civils -une femme et deux enfants- ont été tués dans la frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, selon le ministère de la Santé libanais.

Le Hezbollah, armé et financé par l’Iran, n’a pas confirmé la mort de Fouad Chokr, mais affirmé qu’il se trouvait dans l’immeuble visé par la frappe israélienne.

AFP

Venezuela: les autorités dénoncent une tentative de coup d’État soutenue par Washington

POLITIQUE: VENEZUELA-ÉTATSUNIS-COUP-TENTATIVE-1

Venezuela: les autorités dénoncent une tentative de coup d’État soutenue par Washington

CARACAS, 30 juillet. /TASS/. L’opposition d’extrême droite tente de perpétrer un coup d’État au Venezuela avec le soutien des États-Unis et de leurs alliés, a déclaré le ministre de la Défense du pays sud-américain, Vladimir Padrino Lopez.

« Nous assistons à une nouvelle tentative de coup d’État de la part d’extrémistes de droite soutenus par les forces impérialistes – l’impérialisme nord-américain et ses alliés », a-t-il déclaré.

« Pour l’empêcher [le coup d’État], le président Nicolas Maduro est intervenu. Il est soutenu par le peuple et toutes les institutions démocratiques », a déclaré M. Padrino Lopez lors d’une conférence de presse à laquelle participaient des hauts gradés de l’armée.

« Nous allons écraser ce coup d’État une fois de plus. Personne ne peut faire face au peuple [vénézuélien] et aux forces armées nationales bolivariennes », a-t-il souligné.

« L’histoire a montré que le scénario de la violence ne mène à rien de positif », a ajouté le ministre. Il a déclaré que les émeutes de lundi impliquaient « des criminels et des mercenaires formés à l’étranger qui ont été utilisés pour exécuter des plans horribles. » « Beaucoup d’entre eux ont déjà été identifiés, arrêtés et traduits en justice », a résumé M. Padrino Lopez.

Le 28 juillet, l’élection présidentielle a eu lieu au Venezuela. Selon le rapport du Conseil national électoral, publié après le traitement de 80% des protocoles, Nicolas Maduro a été soutenu par 5.150.092 électeurs (51,2% des voix). Son principal rival, le candidat Edmundo Gonzalez, a obtenu 4.445.978 voix (44,2%). L’une des leaders de l’opposition, Maria Corina Machado, n’a pas reconnu les résultats du vote et a déclaré M. Gonzalez vainqueur.

Avec TASS

Le sénat américain d’accord pour rendre responsables les entreprises technologiques sur les méfaits des contenus en ligne

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Le sénat américain d’accord pour rendre responsables les entreprises technologiques sur les méfaits des contenus en ligne

Ouagadougou, 30 juil. 2024 (AIB) – Le Sénat américain vient d’adopter un projet de loi visant à protéger les enfants des contenus dangereux diffusés en ligne, indique l’agence AP.

Le texte, envoyé ensuite à la Chambre pour examen, est un effort notable du Congrès depuis des décennies pour tenir les entreprises technologiques plus responsables du mal qu’elles causent.

Le projet de loi, adopté par 91 voix contre 3, a été soutenu par les parents d’enfants qui se sont suicidés après avoir été victimes de harcèlement en ligne ou qui ont été blessés par des contenus en ligne. Il obligerait les entreprises à prendre des mesures raisonnables pour prévenir les préjudices sur les plateformes en ligne fréquemment utilisées par les mineurs, en les obligeant à exercer leur «devoir de diligence» et à s’assurer qu’elles utilisent généralement les paramètres les plus sûrs possibles.

La Chambre n’a pas encore statué sur le projet de loi, mais le président Mike Johnson, républicain de Louisiane, a déclaré qu’il était «déterminé à travailler pour trouver un consensus». Les partisans du projet de loi espèrent que le vote fort du Sénat poussera la Chambre à agir avant la fin de la session du Congrès en janvier.

Agence d’Information du Burkina

Ioba : Au total 122 candidats à la conquête du certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles

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Ioba : Au total 122 candidats à la conquête du certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles

Dano, 30 juillet 2024 (AIB) – La haut-commissaire de la province du Ioba, Bernadette Adenyo/Sermé, a donné le top de départ de l’examen du certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE) session de 2025, le mardi 30 juillet 2024 à Dano.

Dans la province du Ioba, l’épreuve théorique du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE) session de 2025 s’est déroulée à l’école primaire Dreyer de Dano. Sur les 122 candidats inscrits, 119 dont 32 femmes et 87 hommes ont effectivement pris part à cette composition.

La haut-commissaire du Ioba, Bernadette Adenyo / Sermé accompagnée d’une forte délégation est venue encourager les membres du jury et les candidats de la province.

Elle a invité ces derniers à faire un excellent devoir et les a conseillés à ne pas tomber dans les cas de fraude.
A 7h 25 mn, elle a procédé au lancement officiel de l’examen du CAPPE par l’ouverture de l’enveloppe contenant l’épreuve théorique.

Les candidats admissibles passeront l’épreuve pratique en classe pour avoir l’admission définitive en 2025.
Agence d’information du Burkina
SZ/dnk/ata

La diaspora burkinabè du Togo apporte 3 millions FCFA comme contribution à l’effort de paix

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La diaspora burkinabè du Togo apporte 3 millions FCFA comme contribution à l’effort de paix

Ouagadougou, 30 juil. 2024 (AIB)–La diaspora burkinabè du Togo a contribué mardi à Ouagadougou, à hauteur de 3 millions de FCFA à l’effort de paix, a annoncé les services de communication du ministère en charge des Affaires étrangères.

Une délégation composée essentiellement des membres de l’association dénommée Communauté Solidarité des Burkinabè au Togo a remis la quittance d’un montant de 3 millions de FCFA, à l’Ambassadeur Désiré Dieudonné Sougouri, directeur de cabinet de du ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur.

« On dit chez nous au Burkina que si ton pays a des difficultés, tout citoyen, tout le monde doit mettre sa main et apporter sa pierre ; nous ne sommes pas ici mais nous sommes de cœur avec le Président, avec le gouvernement, et avec les forces combattantes. Voici l’esprit qui nous a guidés à faire ce geste », a expliqué le porte-parole de la délégation monsieur Adjari Yamba.

« C’est un geste salvateur qui vient soulager un tant soit peu les efforts du gouvernement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Grâce à vos dons, grâce à tous ce que nous avons pu cumuler, vous avez dû constater les efforts qui sont faits sur le terrain. Donc, soyez nos représentants pour transmettre les remerciements du gouvernement à toute la communauté burkinabè vivant au Togo», a laissé entendre l’Ambassadeur Désiré Dieudonné Sougouri aux membres de la délégation.

Selon la même source, il leur a aussi demandé de rassurer les membres de la communauté burkinabè vivant au Togo, que le pays des Hommes intègres commence à sortir des difficultés, et il va pouvoir enrayer totalement le terrorisme, grâce aux efforts consentis par la diaspora à travers sa contribution à l’effort de paix.

Agence d’information du Burkina
dnk/as/ata

Burkina : Le taux de prévalence de la contraception moderne en baisseu

Ouagadougou, 30 juil. 2024 (AIB) – Le taux de prévalence de la contraception moderne (TPCm) des femmes non mariées et sexuellement actives est passé de 68% en 2022 à 61% en 2024, selon des résultats clés de la 10e vague de collecte de données du projet de recherche PMA Burkina Faso, rendus publics mardi à l’Université de Ouagadougou.

La même source indique que le TPCm est passé, durant la même période, de 31% à 28% pour les femmes en union et de 28% à 25% pour toutes les femmes âgées de 15 à 49 ans.

Dans la capitale Ouagadougou, les femmes non mariées et sexuellement actives ont vu leur TPCm baisser de 67% à 62%, les femmes en union de 40% à 37%, et toutes les femmes de 35% à 31%.

En milieu urbain, le taux de prévalence de la contraception moderne (TPCm) a baissé de 41,5% à 38,4%, et de 29,1% à 25,5% en milieu rural, contre 31,2% à 27,7% au plan national pour la période allant de janvier 2022 à janvier 2024.

En rappel, le Plan national de planification familiale (PNPF) 2021-2025 vise à augmenter le TPCm de 31,9% en 2020 à 41,3% en 2025.

Pour l’investigateur Dr Georges Guiella, l’insécurité couplée aux déplacements des populations, majoritairement des femmes, et la difficulté de rassembler les femmes dans certaines localités lors de la semaine nationale de la planification familiale, pourraient expliquer cette baisse.

Selon Dr Guiella, cette contre-performance en soi, « n’est pas dramatique car ça aurait pu être pire ».

Les implants (46%), les injectables intra-musculaires (23%) et les injectables sous-cutanés (11%) sont les méthodes contraceptives modernes les plus demandées par les femmes en union.

Les femmes non mariées préfèrent le condom masculin (53%), les injectables intra-musculaires (12%) et la pilule (4%).

Les résultats clés de la 10e vague de collecte de données du projet de recherche PMA Burkina Faso indiquent également que les besoins non satisfaits en planification familiale ont fortement baissé entre décembre 2014 et février 2024, passant de 32% à 16%.

42% des utilisatrices actuelles de méthodes contraceptives modernes n’ont pas été conseillées sur les possibles effets secondaires ou problèmes liés à la méthode choisie au moment de la consultation, lit-on toujours dans le dossier de presse.

Seulement 42% des utilisatrices actuelles affirment que la décision d’utiliser la contraception a été conjointement prise avec le conjoint ou le partenaire.

Agence d’information du Burkina

Maroc : Mohammed VI commémore le 25e anniversaire de son accession au Trône «avec une immense fierté»

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Maroc : Mohammed VI commémore le 25e anniversaire de son accession au Trône «avec une immense fierté»

Ouagadougou, 30 juil. 2024 (AIB) – Le roi du Maroc, Mohammed VI, a célébré le 25e anniversaire de son accession au Trône «avec une immense fierté», selon les mots de son message adressé à la nation, mardi à Rabat.

«Nous rendons grâce à Dieu pour les nombreux acquis que nous avons accumulés au fil de ces années et pour les multiples réalisations que nous avons accomplies en matière de réformes politiques et institutionnelles et en ce qui concerne la consolidation de l’identité marocaine», affirme le souverain marocain dans son discours à la nation à l’occasion de la fête du Trône.

«Nous avons, également lancé bon nombre de projets économiques et développementaux et de programmes sociaux qui visent à garantir la cohésion sociale et à assurer l’accès des citoyens aux services de base», a poursuivi le Roi.
Il a aussi souligné que pendant ces 25 ans, il s’est «attaché à consacrer l’intangibilité de l’intégrité territoriale et à conforter la place du Maroc en tant qu’acteur influent et partenaire responsable et fiable aux niveaux régional et international».

Malgré les réalisations qui «donnent de l’assurance pour aborder l’avenir avec optimisme>>, le Maroc reste confronté à des défis qui «commandent de redoubler d’efforts et de vigilance, de concevoir des solutions innovantes, de subordonner les modèles de gestion aux règles de bonne gouvernance», a reconnu le Roi.

L’un de ces défis majeurs, a-t-il fait savoir «est la problématique de l’eau, qui ne cesse de se complexifier du fait de la sécheresse, de l’impact du changement climatique et de la croissance naturelle de la demande».
Cette situation, a-t-il expliqué «est également imputable au retard accusé dans la réalisation de certains projets programmés dans le cadre de la politique de l’eau».

Pour faire face à ces conditions dont pâtissent de nombreuses régions, surtout en milieu rural, le souverain marocain dit avoir donné des «directives aux autorités compétentes pour qu’elles prennent les mesures urgentes et novatrices nécessaires afin de prévenir la pénurie d’eau>>.

Le Roi Mohammed VI a souligné «la nécessité d’une mise en œuvre optimale des différentes composantes du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation 2020-2027, lequel a contribué, par la grâce de Dieu, à atténuer la gravité de la situation hydrique».

Il a aussi insisté «sur l’impératif d’une mise à jour continue des leviers de la politique nationale de l’eau et sur la définition d’un objectif stratégique, quelles que soient les circonstances: garantir l’eau potable à tous les citoyens et couvrir 80% au moins des besoins d’irrigation sur tout le territoire national».

A cet égard, il est indispensable, a-t-il fait savoir «de parachever le programme de construction des barrages, en donnant la priorité aux projets programmés dans les régions connaissant d’importantes précipitations».

Mohammed VI, que Dieu L’assiste a aussi appelé à «accélérer la réalisation des grands projets de transfert d’eau entre les bassins hydrauliques».

Ces projets permettront, de son avis, «l’exploitation d’un milliard de mètres cubes d’eau qui se perdaient dans la mer et garantiront une répartition spatiale équilibrée des ressources hydriques nationales».

À l’horizon 2030, le Maroc pourra selon la prévision de son Roi, «couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable à partir de ces stations, irriguer d’importantes superficies agricoles et renforcer de cette manière, sa sécurité alimentaire».

Le Souverain a appelé «au développement d’une industrie nationale de dessalement de l’eau, à la création de filières de formation d’ingénieurs et de techniciens spécialisés, à l’encouragement de la constitution d’entreprises nationales spécialisées dans la réalisation et l’entretien des stations de dessalement».
Il a tenu tout de même à mettre en garde «qu’aucune négligence, aucun retard, aucune mauvaise gestion ne sont tolérés dans une question aussi cruciale que l’eau».

Le roi du Maroc a terminé son discours à la nation en rendant hommage à ses illustres prédécesseurs «valeureux martyrs de la Nation», son grand-père, feu le Mohammed V et son Père, feu Hassan II.
Mohammed VI a succédé à son père Hassan II le 23 juillet 1999 décédé ce même jour. Son intronisation officielle a eu lieu le 30 juillet 1999 au palais royal de Rabat.

Hassan II est monté sur le trône de ses ancêtres en février 1961 à la suite du décès de son père Mohammed V. Il est le père fondateur du royaume du Maroc indépendant et a régné 38 ans.
Agence d’Information du Burkina
WIS/ck

Kossi : 38 instituteurs certifiés à l’assaut du Certificat d’aptitude Pédagogique au professorat des écoles

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Kossi : 38 instituteurs certifiés à l’assaut du Certificat d’aptitude Pédagogique au professorat des écoles

Nouna, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a lancé, ce mardi 30 juillet 2024 à Nouna, les épreuves écrites du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE). 38 instituteurs certifiés sont en lice pour décrocher ce parchemin.

Les instituteurs certifiés ont composé le mardi 30 juillet 2024 à Nouna, les épreuves écrites du Certificat d’aptitude pédagogique au professorat des écoles (CAPPE).
Ils sont au nombre de 38 dont 17 femmes et 21 hommes.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Nouna, Souleymane Tiono, a ouvert la première enveloppe en présences d’encadreurs pédagogiques et leur a souhaité plein succès.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

La Cour royale de Tiébélé entre joie et espoir après son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO

La Cour royale de Tiébélé entre joie et espoir après son inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO

Tiébélé, 29 juil.2024(AIB)Les habitants de la Cour royale de Tiébélé, dans la province du Nahouri, sont dans une « immense joie » 72 heures après l’annonce de l’inscription du palais sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le 26 juillet 2024 à New Delhi en Inde.

Le 26 juillet 2024 a été un jour de liesse dans la province du Nahouri, particulièrement à Tiébélé, au sein du palais royal qui réunit plus de 400 personnes réparties en 54 familles.

Le lundi 29 juillet 2024, soit trois jours après l’inscription de la Cour royale sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, à New Delhi en Inde, les cœurs débordent encore de joie.

« C’est au journal de la radio nationale que j’ai appris la nouvelle. Je l’ai accueillie vraiment avec une grande satisfaction et une immense joie », a confié le représentant du chef de Tiébélé, Aboungou Aneyan.

« Nous étions au champ quand on nous a appelés pour nous donner l’information. Sur le champ, j’ai lâché un grand cri de joie et d’autres femmes qui étaient à mes côtés ont fait pareil », a expliqué Kalira Alice Nion, la responsable du groupement Pêbatchoga, une structure féminine au sein de la cour royale qui s’emploie à la restauration régulière des peintures murales.

Les dessins et les représentations diverses qui tapissent la plupart des murs et des 126 cases du palais, ainsi que les traits défensifs de l’architecture et l’utilisation de matériaux locaux pour la construction, sont, entre autres, leurs œuvres qui font l’originalité de la cour royale vieille d’environ 500 ans.

Toutefois, les dépenses élevées pour l’acquisition des matériaux de construction, les effets pervers des aléas climatiques sur la durabilité des édifices, la problématique de la transmission du savoir-faire à cause du délaissement de la pratique traditionnelle au détriment des outils et techniques modernes comptent aujourd’hui parmi les difficultés qui se posent à la sauvegarde de l’authenticité de la cour royale.

Une lueur d’espoir

Pour le représentant du chef de Tiébélé, l’inscription de la Cour sur la short-liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO donne une lueur d’espoir.

« Nous attendons vraiment de l’UNESCO un accompagnement conséquent pour pouvoir continuer à entretenir ce joyau qui n’est plus seulement un patrimoine de Tiébélé ni du Burkina Faso, mais du monde entier », a fait savoir Aboungou Aneyan.

Kalira Alice Nion, elle également, a lancé le même cri de cœur estimant qu’en les soutenant à cet effet, cela pourrait, par ricochet, susciter, dans plusieurs familles Kassena, un retour aux sources.

« Ce ne sera plus seulement dans la cour royale mais un peu partout qu’on verra désormais l’architecture authentique comme dans le temps », a-t-elle souhaité.

Pour le guide et membre de la Cour royale, Bayeidiena Abdou, le nouveau statut du palais est, à coup sûr, une fenêtre d’opportunités pour les habitants de la commune et l’ensemble du Burkina Faso en général.

« En trois jours seulement après l’annonce de l’inscription nous sentons déjà l’intérêt grandissant vis-à-vis du site. Avec le temps, on suppose que les gens viendront des quatre coins du monde et cela va profiter au développement de plusieurs secteurs d’activités au niveau local et national », a-t-il souligné.

Il s’est réjoui, du reste, de savoir qu’au-delà de ces avantages liés au tourisme, les efforts d’investissement pour le maintien de la cour royale de Tiébélé à l’état permettront de sauvegarder un héritage culturel séculaire qui est menacé de disparition.
Agence d’information du Burkina
MZ/ata

Reconquête du territoire national: 248 « fusiliers » prêts à sécuriser les airs

Ce sont 248 aviateurs prêts à servir l’armée de l’air qui ont été présentés au drapeau.

Reconquête du territoire national

248 « fusiliers » prêts à sécuriser les airs

Le Centre d’instruction et de formation militaire de l’armée de l’air a organisé, le vendredi 12 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, la cérémonie de présentation au drapeau du contingent classe 2023 de l’armée de l’air. Ce contingent est composé de 248 aviateurs.

Du « sang neuf » pour l’armée de l’air. En effet, elle a vu ses rangs augmenter avec 248 aviateurs. Ils ont été présentés au drapeau le vendredi 12 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Arrivés au Centre d’instruction et de formation militaire de l’armée de l’air le 28 janvier dernier au nombre de 250, cette première cuvée était composée de 225 garçons et de 25 filles. 248 d’entre eux ont pu effectuer avec succès la formation de cinq mois à la suite de deux désertions.

L’âge moyen de cette classe, recrutée avec le niveau BEPC, est de 23 ans. Selon le commandant second de la base aérienne 210, Ali Porgo, l’architecture de leur formation a été conçue autour de quatre domaines majeurs. Il sest agit de l’environnement militaire, de la formation physique et sportive militaire, et de la formation au combat et des conférences. « Prenant en compte les directives du commandement et la dynamique actuelle qui exige un soldat prêt à l’emploi sur les théâtres des opérations dès sa sortie du centre, cette formation a été séquencée en quatre étapes essentielles à savoir quatre semaines d’adaptation, 8 d’aguerrissement, quatre de consolidation, et quatre de mise à condition opérationnelle », a-t-il souligné.

Après avoir félicité les cadres formateurs, le commandant Porgo a invité les nouveaux soldats à se servir des connaissances et des valeurs reçues dans le cadre de leur formation. « De votre discipline et de votre ardeur au travail dépendra la réussite de vos unités. Comprenez que fuir est lâche, abandonner n’est pas envisageable, tenir est un devoir », a-t-il prodigué aux aviateurs. Le chef d’Etat-major de l’armée de l’air, le Lieutenant-Colonel Brahima Christian Ouattara, s’est réjoui de la sortie de ce contingent qui vient renforcer les capacités de l’armée de l’air.

A l’écouter, la mission principale de ces aviateurs encore appelé « fusiliers » de l’air sera d’assurer la sécurité des installations qui appartiennent à l’armée de l’air au profit des forces qui sont déployés sur le terrain. « Au-delà de cette mission statique, ils peuvent aussi avoir des missions plus dynamiques et d’être engagés sur le terrain des opérations dans le sens de travailler à amener la sécurité, la sérénité dans notre chers pays », a-t-il laissé entendre. Quant au major de la promotion, Célestin Topan, il s’est dit prêt à accomplir sa mission. « La formation a été de taille et nous avons été formés physiquement, mentalement et moralement. En termes de compétences, nous sommes prêts à combattre sur le terrain », a-t-il ajouté.

Noufou NEBIE

Jean-Baptiste SAWADOGO

(Stagiaire)

Festival d’intégration de Bobo-Dioulasso: La 6e édition consacrée à la paix et à la cohésion sociale

Les autorités présentes à la cérémonie de lancement du FESTIB ont visité une exposition dressée pour la circonstance.

Festival d’intégration de Bobo-Dioulasso

 

La 6e édition consacrée à la paix et à la cohésion sociale

La 6e édition du Festival d’intégration de Bobo Dioulasso (FESTIB) a officiellement été lancée, le samedi 27 juillet 2024 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso. Le festival se déroule du 26 au 28 juillet 2024 dans la ville de Sya.

C’est dans le cadre du renforcement de la paix et de la cohésion sociale, que se tient la 6e édition du Festival d’intégration de  Bobo Dioulasso (FESTIB). Le festival se déroule  du 26 au 28 Juillet sous le thème : « intégration culturelle, facteur de cohésion sociale et de développement pour un Burkina résilient ». Cette célébration culturelle a été rythmée par un panel, une foire communautaire et artisanale, une journée des communautés, des compétitions de danses et par une compétition de miss.

Plusieurs pays étrangers africains comme la République démocratique du Congo, le Mali, le Niger, le Benin et le Sénégal ont pris part à cette activité. Au lancement du FESTIB, le 27 juillet 2024, la promotrice, Assita Rosalie Houin, a affirmé que la manifestation est une occasion de brassage des communautés. « C’est une occasion rêvée de célébrer cette diversité culturelle qui fait la beauté de notre nation et aussi de partager nos traditions, nos rythmes et nos savoirs. En favorisant la compréhension mutuelle et le respect des traditions et coutumes des autres, nous bâtissons des ponts solides entre les communautés, renforçant ainsi la cohésion sociale», a souligné Mme Houin.

La représentante du ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, président du festival, Aline Carama, a abondé dans le même sens.  Pour elle, le FESTIB est  une activité majeure parce qu’elle vise la cohésion sociale et la paix. « La richesse culturelle du Burkina Faso est un atout majeur. Chaque groupe ethnique, chaque communauté apporte une contribution unique à notre patrimoine commun. Et l’intégration culturelle nous invite à embrasser cette diversité non seulement comme une source d’enrichissement mais aussi comme une force unificatrice », a laissé entendre dame Carama.

Pour la représentante du président de la délégation spéciale communale de Bobo Dioulasso, parrain du festival, Mariam Sanou, ce rassemblement de plusieurs cultures va promouvoir la cohésion sociale et  apportera un plus dans la commune de Bobo-Dioulasso en matière de paix et de cohésion sociale.

    Adaman DRABO

Jean-Baptiste SAWADOGO

(Stagiaire)

Bitumage du tronçon Gaoua-Batié: Le ministre des infrastructures satisfait de l’état d’avancement des travaux

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho a appelé les entreprises à redoubler d’efforts.

Bitumage du tronçon Gaoua-Batié

Le ministre des infrastructures satisfait de l’état d’avancement des travaux

Le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a visité les 11 et 12 juillet 2024 les chantiers de réhabilitation de la route nationale n°12 (Pâ-Dano-Diébougou) et de bitumage du tronçon Gaoua-Batié, dans la région du Sud-Ouest. Son objectif était de s’assurer de l’état d’avancement et de la qualité  des travaux en cours de réalisation.

Neuf mois après sa visite sur les chantiers de réhabilitation de la route nationale n°12 (Pâ-Dano-Diébougou) et de bitumage de la route nationale 11 (RN 11), tronçon Gaoua-Batié, dans la région du Sud-Ouest, le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, est revenu sur ses pas les 11 et 12 juillet 2024.

Accompagné des techniciens de son département, Adama Luc Sorgho s’est imprégné de l’état d’avancement des travaux sur les deux axes. Sur le chantier de réhabilitation de la route nationale n°12 (Pâ-Dano-Diébougou), longue de 93 kilomètres (km), à la date du 11 juillet 2024, les travaux étaient à un taux d’exécution de 33% pour un délai consommé de 57%. Le ministre n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour exprimer son mécontentement sur l’état d’avancement des travaux.

En effet, à  plusieurs  endroits de la route, on constate des nids de poules. Selon lui, l’entreprise traine les pas. « Il y a un véritable problème sur ce chantier. Il n’est pas normal qu’on puisse circuler sur cette voie comme s’il n’y avait pas d’entreprise. Quand on est sur un chantier, on doit savoir que nous sommes sur un chantier », a-t-il déploré. C’est pourquoi il a instruit l’entreprise d’accélérer les travaux, et de se réorganiser afin de mener bien les travaux. Malgré les difficultés, l’entreprise a promis de se mettre à pied d’œuvre pour livrer une infrastructure en bonne  et due forme. Afin d’atteindre cet objectif, elle compte renforcer  les équipes dans les différentes tâches.

Pour le chantier de bitumage du tronçon Gaoua-Batié, long de 68,5 km, les travaux vont bon train. A la date du vendredi 12 juillet 2024, les taux d’avancement des travaux sont estimés à 30,05% sur un délai consommé de 62,11%. L’exécution  des ouvrages, les terrassements et les travaux connexes, sont entre autres, actions entreprises sur le chantier Gaoua-Batié. Au regard des activités constatées, le ministre s’est déclaré satisfait de l’évolution des travaux malgré la saison pluvieuse. « Pour le chantier de Gaoua-Batié, je pense que ça va. Le chantier se déroule normalement. Si nous regardons physiquement, les ouvrages sont déjà exécutés, le terrassement est en cours », s’est-il réjoui.

Tout de même le ministre Sorgho a invité l’entreprise à faire davantage afin de rendre les travaux dans les délais, et surtout des travaux de qualité. Pour sa part, le chef de mission de contrôle, Jean Elisé Nainaharison, s’est dit  confiant au respect du délai d’exécution au regard du taux d’avancement des travaux. A en croire M. Nainaharison,  les efforts seront conjugués afin d’atteindre cet objectif.  En rappel, lancé en avril 2023, le bitumage du tronçon Gaoua-Batié est financé par le budget de l’Etat à travers le fonds spécial routier. Cet ouvrage est attendu en juin 2025.

Boudayinga J-M THIENON

Légende (Ph : Boudayinga J-M THIENON) 

72 heures du taximan : Les taximen bobolais sensibilisés sur plusieurs thématiques

Selon le président de la fédération des syndicats de taximen, Adama Emmanuel Nacoulma, le taxi participe au bien-être de la population.

72 heures du taximan

Les taximen bobolais sensibilisés sur plusieurs thématiques

La Fédération nationale des Syndicats des taximen et des acteurs du transport urbain a organisé, du 22 au 24 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso, une session de sensibilisation au profit des taximen de la cité de Sya. Cette activité rentre dans le cadre de la 9e édition des 72 heures du taximan, placée sous le thème : « Quelle résilience des acteurs du taxi face à la crise sécuritaire et économique que traverse notre pays ?».

Après Ouagadougou le 22 au 24 juin dernier, les 72 heures du taximan burkinabè se sont déportées à Bobo-Dioulasso. La même activité se tient en effet du 22 au 24 juillet 2024 dans la cité de Sya. Elle est placée sous le patronage du ministre des Transports et de la Mobilité urbaine, Roland Somda, et le parrainage du président du Patronat burkinabè, Idrissa Nassa. Adama Emmanuel Nacoulma est le Président de la Fédération nationale des syndicats des taximen et des acteurs du transport urbain, structure organisatrice des 72 heures. Selon lui, les participants ont été sensibilisés, entre autres, sur l’a sécurité routière, l’assurance, l’assurance vie, le civisme et l’insécurité.

A en croire M. Nacoulma, le transport, en particulier le taxi, joue un rôle important dans le développement économique d’un pays. « Il participe au bien être de la population en facilitant le déplacement des personnes et des biens. Les taximen occupent le premier rôle en matière de satisfaction des besoins des usagers dans nos villes en matière de transport », a-t-il affirmé. Il a égrené quelques  préoccupations des taximen burkinabè. Il a cité la prise en compte des lieux de stationnement de taxi dans les grandes villes comme Ouagadougou et Bobo Dioulasso, l’application du décret interdisant le tricycle de faire le transport des personnes dans les deux villes et la fixation de leurs horaires de circulation de 5 heures à 19 heures.

Le ministre en charge des Transports a été représenté par le Directeur général (DG) de la mobilité urbaine, Conrad Somé. Il a apprécié à sa juste valeur la tenue de cette activité de sensibilisation. Ce thème, a-t-il dit, est interpellateur et cadre bien avec  le contexte actuel du pays. Le département des transports, a promis le représentant du ministre, souscrire à cette activité dont le but est de doter les acteurs d’outils nécessaires afin de renforcer leur résilience face à la crise sécuritaire. « Vous avez mon accompagnement et mon entière disponibilité pour qu’ensemble nous puissions relever les défis de la mobilité urbaine », a rapporté Conrad Somé. Concernant les difficultés des taxis, M. Somé a affirmé que le chef du département des transports en a connaissance, notamment la vétusté des taxis, concurrence déloyale des tricycles et l’utilisation du gaz butane.

En réponse à ces difficultés, le DG de la mobilité urbaine a annoncé que le ministère a conçu le projet de mobilité urbaine et le développement des villes secondaires dont l’un des objectifs est le renouvellement du Park automobile du taxi.

Alpha Sékou BARRY

Jean-Baptiste SAWADOGO

40 ans du Service national pour le développement: Pascaline Dambinga de l’AS Bessel remporte la course cycliste à Dédougou

La championne a reçu son trophée du chef de Canton de Dédougou.

40 ans du Service national pour le développement

Pascaline Dambinga de l’AS Bessel remporte la course cycliste à Dédougou

Le cyclisme en dames élites entrant dans le cadre de la célébration des 40 ans d’existence du Service national pour le développement (SND) s’est couru à Dédougou, le mercredi 24 juillet 2024. C’est Pascaline Dambinga de l’AS Bessel de Ouagadougou qui est sortie vainqueur après distance de 53, 52 kilomètres.

Le Service national pour le développement (SND) continue de dérouler son programme d’activités entrant dans le cadre de la célébration de ses 40 ans d’existence. Ce mercredi 24 juillet 2024, c’est une course cycliste en dame qui a donné du spectacle à voir à la population de Dédougou, sortie nombreuse pour la circonstance.

22 cyclistes dames, venues de neuf clubs, ont rivalisé sur une distance de 53, 52 kilomètres en circuit fermé à l’intérieur de la ville. Et c’est Pascaline Dambinga de l’AS Bessel qui a franchi en premier la ligne d’arrivée suivie par sa camarade de club, Lamoussa Zoungrana. Les dix premières coureuses ont été récompensées par des enveloppes allant de 22 500 à 120 mille F CFA. Et c’est la vainqueur Pascaline Dambinga qui a eu le plus gros montant en plus du trophée. « C’est ma première fois de participer à cette compétition. Je suis fière d’avoir remporté ce trophée.

Je remercie les organisateurs et le SND pour cette initiative », a-t-elle laissé entendre. Le 3e vice-président de la Fédération burkinabè de cyclisme, Abdoulaye Coulibaly, a salué l’organisation de cette course car pour lui, les 40 ans du SND est un événement qu’il fallait fêter sportivement. Il a trouvé le niveau moyen des coureuses (36 km/heure) satisfaisant. En levée de rideau, on a assisté à une course de femmes de Dédougou.

Les cinq championnes ont reçu des enveloppes financières allant de 5 mille à 25 mille F CFA. Les autres participantes sont réparties chacune avec un sac de riz de 5 kilogrammes. La secrétaire générale de la région, Adjara Kientéga, s’est réjouie de la tenue de cette course qui a permis aux femmes d’exprimer leurs talents. Elle est reconnaissante aux efforts consentis par le SND dans la région pour la formation professionnelle de la jeunesse. « Des jeunes de la Boucle du Mouhoun issus du centre de formation du SND sont bien outillés en maçonnerie, soudure, mécanique, menuiserie… », a-t-elle illustré.

Adama SEDGO

SOFITEX: Le nouveau PCA, Oumarou Barro, installé dans ses fonctions

Pour le nouveau PCA, Oumarou Barro, la SOFITEX devra s’inscrire dans une dynamique d’accroître en permanence sa production.

SOFITEX

Le nouveau PCA, Oumarou Barro, installé dans ses fonctions

Le nouveau Président du Conseil d’administration (PCA) de la Société burkinabè des Fibres textiles (SOFITEX), Oumarou Barro, a été officiellement installé, le jeudi 25 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso. Nommé en conseils des ministres en sa séance du 3 juillet dernier le nouveau PCA remplace à son poste Fidèle Ilboudo.

La Société burkinabè des Fibres textiles (SOFITEX) a un nouveau Président du Conseil d’administration (PCA). Concomitamment nouveau Secrétaire général (SG) du ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises, Oumarou Barro, Conseiller des Affaires Economiques, a été nommé en conseil des ministres en sa séance du 3 juillet dernier.

Son installation officielle en tant que PCA de la nationale des fibres a été faite dans la matinée du jeudi 25 juillet 2024 à Bobo-Dioulasso par le Directeur de cabinet du ministre en charge du commerce, Zakaria Gyengani, représentant le ministre. Le nouveau promu, tout en saluant le travail abattu par son prédécesseur, a traduit sa gratitude à l’endroit de de son ministre pour la confiance faite à sa personne. « Je suis pleinement conscient de l’importance de cette responsabilité et de l’impact que nos décisions auront sur notre avenir collectif », a affirmé Oumarou Barro.  Il a dit souscrire à une mise en place d’un modèle d’excellence en matière de gouvernance et de performance économique et financière au profit de la SOFITEX.

La réforme de la SOFITEX, a-t-il indiqué, est d’autant plus attendue pour accompagner un tissu industriel burkinabè en essor. M. Barro a évoqué les exemples de l’usine en construction Textile des Forces du Burkina Faso (TEXFORCES-BF) qui suscitera une demande de 2 160 tonnes de coton fibre et la création de IRO TEXBURKINA qui suscitera une demande de 50 tonnes par jour de produits cotonniers. Il a en outre annoncé qu’au cours de son mandat, une attention particulière sera portée à la bonne gouvernance au sein de la société. Tout en exhortant l’ensemble du personnel à fédérer les énergies autour du plan stratégique 2024-2028 de la maison, le nouveau PCA l’a également invité à toujours privilégier la voix du dialogue et de la concertation en cas d’éventuelles divergences de points de vues.

Zakaria Gyengani Tout en félicitant M. Barro lui a prodigué quelques conseils. Les actions du nouveau PCA, a-t-il dit, doivent s’inscrire dans la vision des plus hautes autorités en matière de transformation industrielle. Il l’a également invité à développer entre autres, une bonne gouvernance d’entreprise, une stratégie claire et ambitieuse pour la SOFITEX, à encourager l’innovation et la créativité au sein de la maison et à renforcer les relations avec les parties prenantes.

Quant au DG de la SOFITEX, Arsène Somda, il a rendu hommage à Fidèle Ilboudo après ses deux ans passés à la tête du conseil d’administration. « C’est un homme qui s’est pleinement investi deux années durant dans la vie de la SOFITEX », a-t-il témoigné. Par la même, il a promis au nouveau PCA de ne ménager aucun effort pour lui apporter son soutien au quotidien. En guise de présentation de la société, Arsène Somda a indiqué qu’elle compte 5 992 agents à la date du 30 juin 2024 dont 1 710 permanents et 4 282 saisonniers répartis dans 15 directions.

Quant à ses principales missions, il a cité l’achat, le transport et l’égrenage du coton graine, la commercialisation de la fibre et de la graine, l’approvisionnement des producteurs en intrants agricoles et l’aide au développement de la culture cotonnière et des cultures associées.

Alpha Sékou BARRY

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