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Construction de l’usine de transformation de tomate : Un taux de réalisation physique de 50% 

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Construction de l’usine de transformation de tomate : Un taux de réalisation physique de 50% 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le directeur du cabinet du président de la transition, le capitaine Anderson Céleste Dekomwin Médah, a visité les travaux de construction de l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso, le vendredi 23 février 2024. D’un taux d’avancement des travaux d’environ 50%, l’usine sera livrée d’ici le mois de juin prochain.

Des coups de marteau par-ci, des vrombissements des bétonneuses par-là, des ouvriers à l’œuvre dans la construction des murs, d’autres poussant des bouettes de sable à pas de course, un autre groupe confectionnant des briques, le tout dans un climat de sérénité.

C’est l’ambiance qui régnait en cette matinée du vendredi 23 février 2024 sur le chantier de la future usine de tomate « made in Burkina », au passage du directeur de cabinet du président de la transition, le capitaine Anderson Céleste Dekomwin Médah.

« Nous travaillons tous les jours sans repos depuis le démarrage des travaux », a fait savoir un ouvrier du chantier sous anonymat qui s’attelait pour le coffrage de ses murs.

Des magasins de stockage des produits finis et des matières premières, au bloc administratif, à la zone de cantine et des vestiaires, en passant par l’infirmerie et l’atelier de maintenance, Anderson Céleste Dekomwin Médah, dans une course contre la montre, a fait le tour de ces infrastructures qui prennent corps, pour s’imprégner de l’état d’avancement du chantier.

« Les travaux sur le chantier se déroulent bien. Nous sommes à un taux d’exécution physique d’environ 50% pour un délai consommé de 39% », a fait savoir le chef de chantier de l’entreprise de SOGEDIM/BTP, Oumarou Zebret, au directeur de cabinet sur le niveau des travaux.

Un état d’avancement qui satisfait le capitaine Médah, même s’il a voulu que les choses aillent plus vite.

« Nous venons de voir des bâtiments en cours de réalisation avec beaucoup de technicité. Nous sommes un peu satisfaits de l’avancement des travaux, et il faut aller vite pour mettre ces infrastructures en service afin qu’on puisse avoir le plus vite possible les produits attendus de cette usine », a soutenu le capitaine Anderson Céleste Dekomwin Médah.

Cinq mois après la pose de première pierre (le 23 septembre 2023), les techniciens ont rassuré le directeur du cabinet de la fin des travaux dans les délais impartis.

« A cette date nous sommes sur les gros œuvres, c’est-à-dire le bétonnage, la maçonnerie, d’ici là, nous allons passer aux essais, à l’électricité, et tout ce qui rentre dans le cadre des petites œuvres », a détaillé M. Zébret.

Le projet de construction de l’usine de transformation de tomate s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire.

Un programme piloté par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).

L’ensemble des acteurs, selon le coordonnateur de l’APEC, Karim Traoré, se sont engagés de sorte à rendre les ouvrages d’ici fin juin 2024 au plus tard.

« Tous les équipements sont déjà commandés, les expéditions vont commencer d’ici trois à quatre semaines pour 45 jours de transportation et pour trois semaines d’installations », a-t-il fait savoir.

Aucune difficulté jusqu’à ce vendredi 23 février 2024 n’a été rencontrée, à en croire M. Traoré qui estime que la première boite de tomate sortira d’ici juillet 2024.

« Nous avons une main-d’œuvre conséquente sur le chantier ainsi que des forages à haut débit pour l’approvisionnement en eau. Donc aucune difficulté enregistrée. Ce qui nous amène à espérer que d’ici début juillet la première boite de tomate sortira de l’usine », a rassuré M. Traoré.

Financée dans le cadre du programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire, cette usine, d’un coût de cinq milliards de francs CFA, à terme, produira cinq tonnes de tomate à l’heure.

Agence d’information du Burkina

KF-EK/hb/yo

Coopération sous régionale et situation sécuritaire font la Une des quotidiens

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Coopération sous régionale et situation sécuritaire font la Une des quotidiens

Ouagadougou, 26 fév. 2024 (AIB)- Les parutions de ce lundi commentent la levée des sanctions de la CEDEAO contre le Niger et les dernières attaques terroristes sur le territoire national.

« Nouvelles du front : Des milliers de terroristes lancent des assauts simultanés, les Forces combattantes réagissent avec efficacité », titre le quotidien d’Etat Sidwaya.

Ce journal informe que des combats intenses ont eu lieu ce week-end à Pensa, à Natiaboani, à Kongoussi, à Ouahigouya et Tankoula quand des milliers de terroristes ont lancé des assauts contre des positions de FDG et de VDP.

« Grâce à la combativité des boys et aux appuis aériens, de très nombreux criminels ont été neutralisés, leurs matériel récupérés ou brulés selon les zones », rapporte le quotidien public.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga poursuit en commentant l’attaque de Natiaboani.

L’Observateur informe que les terroristes après avoir attaqué le détachement de FDS et de VDP de la zone, se sont littéralement acharner sur les populations civiles notamment des fidèles musulmans qui s’étaient réunis pour la prière du Fajr.

Le quotidien privé Le Pays titre de son côté : « ESSAKANE-VILLAGE DANS LE SAHEL : 15 morts enregistrés dans l’attaque d’une église ».

Le journal rapporte que l’évêché du diocèse de Dori, a annoncé dans un communiqué la mort de 15 fidèles catholiques, le 25 février lors de la prière du dimanche dans une église à Essakane-Village.

Sous un autre angle, le doyen des quotidiens privés commente à sa manchette : « levée des sanctions contre le Niger : la CEDEAO ou l’art se faire hara-Kiri ».

Ce journal commente que lors du double sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO et de l’UEMOA, ce 24 février à Abuja, les procureurs d’antan sont devenus subitement des avocats des pays membres de l’AES.

« Que le Sénégalais Macky Sall dénonce des « ingérences extérieurs » ou que le Béninois Patrice Talon parle de « CEDEAO des peuples », voilà qui étonne », poursuit le même journal.

Sidwaya quant à lui souligne qu’à l’issue de ce sommet, une partie des sanctions contre le Niger a été levée.

« Il s’agit entre autre, de la réouverture des frontières avec le Niger, le retour des vols commerciaux au départ et à l’arrivée du Niger, la levée du blocage des transaction financière et bancaire, et de la fin blocus énergétique », écrit le quotidien d’Etat.

Le quotidien privé, Le Pays, de son côté, a rappelé l’ensemble des sanctions que la CEDEAO avait prises à l’encontre du Niger, le 30 juin 2023, suite au coup d’Etat qui avait renversé le président Mohamed Bazoum.

Agence d’information du Burkina

AMZ/hb/yo

Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage : Plus de 120 milliards FCFA pour développer le secteur 

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Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage : Plus de 120 milliards FCFA pour développer le secteur 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, a lancé les activités du Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL), le vendredi 23 février 2024, à Banakélédaga dans la commune de Bama (région des Hauts-Bassins). D’un montant global de 120 598 617 000 F CFA, le projet court de 2023 à 2029.

Le gouvernement burkinabè s’est engagé à développer le secteur agro-sylvo-pastoral qui reste l’un des principaux piliers de l’économie nationale contribuant à la sécurité alimentaire, à la création d’emploi et à la réduction de la pauvreté.

C’est dans cet élan qu’il a mis en place le Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL).

Entré en vigueur le 18 décembre dernier, ledit projet a été officiellement lancé par le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, le vendredi 23 février 2024 à Banakélédaga dans la commune de Bama (région des Hauts-Bassins).

L’objectif du projet est d’améliorer la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production animale sédentaire pour les bénéficiaires ciblés dans les 13 régions du Burkina Faso.

D’un coût global de 120 598 617 000 FCFA, le projet est financé par l’Etat burkinabè à 5 085 431 000 F CFA, par la Banque Mondiale à 92 745 451 000 F CFA, par les institutions financières partenaires à hauteur de 13 602 641 000 F CFA, et les bénéficiaires ont contribué avec 9 165 094 000 F CFA.

Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales et halieutiques, Amadou Dicko, la mise en œuvre du PRECL permettra d’améliorer la productivité des bovins, des ovins et des caprins, d’augmenter la quantité de lait produite par vache et par an, d’accroître le volume des ventes de la viande, des œufs, du lait et de ses produits dérivés.

A l’en croire, le PRECEL va permettre, en outre, de soutenir 80 000 éleveurs vulnérables, dont 40 000 Personnes déplacées internes (PDI), et d’outiller 120 000 éleveurs sur les bonnes pratiques d’élevage.

« A terme, on estime à 1 500 000 bénéficiaires directs dont 600 000 femmes qui seront touchées par le PRECEL », a-t-il indiqué.

Pour le ministre délégué, la réalisation des activités du PRECEL permettra, sans nul doute, l’émergence de véritables micro-pôles de croissance, qui seront de puissants leviers pour la lutte contre la pauvreté et l’atteinte de la souveraineté alimentaire du pays.

Il a, de ce fait, invité les populations bénéficiaires, les acteurs de développement du secteur rural, les autorités communales, provinciales et régionales, à s’impliquer « véritablement » pour la réussite de ce projet.

« J’invite particulièrement les producteurs, à assurer une gestion efficace et efficiente des actions qui seront réalisées, à s’organiser avec l’appui-conseil des structures compétentes, pour la valorisation et l’amélioration de leurs productions », a laissé entendre Amadou Dicko.

Selon le représentant de la Banque mondiale, Erick Herman Abiassi, ce projet vient à point nommé, car il permettra de renforcer la résilience d’un secteur hautement stratégique.

« A travers ce projet, il s’agira de mettre en synergie les efforts de tous les acteurs nationaux, les communautés locales, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers en vue de mettre en œuvre des solutions innovantes et durables pour améliorer la productivité et la rentabilité de l’élevage tout en renforçant la résilience face au chocs », a-t-il dit.

Il a réaffirmé l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans le secteur agricole, moteur de croissance et de développement.

« Je suis convaincu qu’avec cet investissement, le gouvernement s’attellera à améliorer les conditions de vie des éleveurs et leurs ménages, assimiler la croissance économique et à promouvoir la stabilité sociale dans tout le pays », a ajouté le représentant de la Banque mondiale.

A écouter le coordinateur du projet, Soumaïla Bitibali, il permettra d’atteindre les objectifs du plan d’action pour la stabilisation et le développement et de l’offensive agropastorale 2023-2025.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/yo

Un accident de la circulation fait 3 morts à l’entrée de Kombissiri

Un accident de la circulation fait 3 morts à l’entrée de Kombissiri

Kombissiri, le 26 février 2024 (AIB) Un grave accident survenu dans la nuit du 25 au 26 février 2024 à l’entrée de Kombissiri, a fait trois morts sur place et plusieurs blessés graves, a constaté l’AIB sur place.

Un grave accident de la circulation est survenu dans la nuit du 25 au 26 février 2024 aux environs de 19 heures à l’entrée de Kombissiri, au niveau du village de Koupel-Yargo sur l’axe Ouagadougou-Pô.

En effet, un mini car communément appelé  »Dina » en direction de Manga s’est renversé sur la chaussée avec tous ses passagers.

Selon les témoignages reçus par l’AIB sur les lieux, le mini car en direction de Manga serait entré en collision avec une moto qui venait dans le sens inverse en direction de Ouagadougou.

L’on ignore les circonstances de ce drame dont le triste bilan est de 3 morts dont un enfant d’à peine 3 ans.

Plusieurs blessés graves ont transportés d’urgence au centre médical de Kombissiri par l’ambulance et d’autres véhicules de fortune.

Les services de sécurité étaient sur place pour le constat et la régulation de la circulation.
Agence d’information du Burkina
TPT/ata

Accès des femmes et des enfants aux services de santé : OSC et acteurs échangent sur les bonnes pratiques  

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Accès des femmes et des enfants aux services de santé : OSC et acteurs échangent sur les bonnes pratiques  

Pô, (AIB)- L’association des jeunes pour la promotion des orphelins (AJPO) a organisé le 24 février 2024 à Pô, dans la province du Nahouri, un cadre de dialogue communautaire sur les dysfonctionnements entravant l’accès des femmes et des enfants aux services de santé. Objectif, impliquer les communautés de base dans les propositions de solutions aux obstacles liés à l’accès des femmes et des enfants aux services de santé.

Le Burkina Faso à l’instar des autres pays du monde prône pour la couverture sanitaire universelle qui vise à faire en sorte que tout le monde ait accès à des services de santé de qualité sans subir de difficultés financières en éliminant les obstacles tout en améliorant l’accessibilité, notamment financières et la qualité des systèmes de santé.

Aussi, la société civile doit s’impliquer davantage dans le suivi de l’accès aux services de santé par une veille communautaire.

C’est dans cette optique que le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) dans le cadre du partenariat avec l’UNICEF, a entrepris une intervention de veille communautaire sur l’accès des couches vulnérables aux services de santé dans 31 communes dont Pô et Tiébélé pour le compte du Nahouri.

La rencontre de ce 24 février avait donc pour objectif d’impliquer les communautés dans les propositions de solutions aux obstacles liés à l’accès des femmes et des enfants aux services de santé.

Après une communication sur les dysfonctionnements entravant l’accès des femmes et des enfants aux services de santé faite par l’infirmier chef de poste du CSPS urbain de Pô Abou-Dramane Bila, la trentaine de participants ont analysé les indicateurs de performance dans le domaine de la santé de la mère et de l’enfant, élaboré des micros plans de résolution des problèmes liés à l’accès des femmes et des enfant aux services de santé dans leurs localités et proposer des suggestions et recommandations pour améliorer l’accès des communautés aux services de santé.

Le médecin chef du district sanitaire de Pô Docteur Daouda Bamba qui a présidé la rencontre a indiqué que l’une des difficultés majeures dans le district est la rupture en médicament en rapport avec le retard du remboursement des fonds sur la gratuité.

Il s’est réjoui du choix porté sur son district pour cette veille citoyenne initiée par l’AJPO et l’engagement des acteurs à s’impliquer davantage dans le suivi de l’accès aux services de santé.

Satisfaction également pour la trentaine de participants qui pensent avoir fait des suggestion et recommandations pour améliorer l’accès des communautés aux services de santé.

Cette activité a été rendu possible grâce au soutien du SPONG représenté à la rencontre par sa chargée de projet Nadine Diao/Oubda et son partenaire l’UNICEF.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/yo

Loroum : Des personnes déplacées internes rejoignent Sollé et Titao

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Loroum : Des personnes déplacées internes rejoignent Sollé et Titao

Titao, (AIB) – Des Personnes déplacées internes (PDI) de Titao et Sollé dans la province du Loroum, ont rejoint leurs localités le lundi 19 février et jeudi 22 février 2024, à l’occasion d’un convoi de ravitaillement en produits de premières nécessités dans lesdites villes.

La ville de Titao et le village de Sollé ont été ravitaillés en produits de premières nécessités avec l’appui des forces de défense et de sécurité et des volontaires pour la défense de la patrie.

Le convoi de plusieurs centaines de véhicules, de taxis motos et de motos a quitté Ouahigouya aux environs de 7 heures et arrivé à Titao dans la soirée après un périple qui a duré plusieurs heures.

Les premiers véhicules sont arrivés à Titao vers 17 heures. Toute la nuit durant, des files de véhicules se sont succédées dans la ville de Titao, sous escorte de l’armée.

Dans les cargaisons on note divers types de marchandises, des vivres, du carburant, des articles divers.

A bord des véhicules de transport en commun, des taxis-motos et des centaines de motocyclettes, des centaines de populations déplacées internes ont décidé de rejoindre Titao.

« C’est la première fois que je vois des visages que j’ai perdu de vue depuis deux ans à Titao», se réjouit un habitant de la ville.

Le jeudi 22 février 2024, une partie du convoi a repris la route de Sollé, à 45 kilomètres au Nord.

La ténacité des forces de défense et de sécurité a permis de neutraliser des terroristes en embuscade et acheminer à bon port le convoi dans ce chef-lieu de commune à un jet de pierre de la frontière malienne durement éprouvé par la crise.

C’est avec ferveur que les populations de Sollé ont accueilli le convoi, une première depuis juin 2023.

Dans la soirée du samedi 25 février 2024, le convoi a fait son retour à Ouahigouya après avoir accompli avec succès la mission et redonner du sourire à des milliers de personnes dans les localités desservies.

« Le trajet n’a pas été simple, mais nous remercions les Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la patrie pour leur efficacité », a confié un conducteur de camion de retour à Ouahigouya.

La province du Loroum traverse une situation sécuritaire difficile. Mais les actions de reconquête du territoire entreprises par les Forces de défense et de sécurité ont permis d’assurer le ravitaillement des localités en produits de premières nécessités.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Burkina : Le programme Pro-Arides compte aligner ses priorités à celles de l’offensive agrosylvopastorale

Les participants se sont engagés à se donner la main pour des résultats encore plus probants.

Burkina : Le programme Pro-Arides compte aligner ses priorités à celles de l’offensive agrosylvopastorale

Ouagadougou, (AIB)-Le comité consultatif pays (CCP, Burkina Faso) du Programme agroalimentaire pour la résilience intégrée et le développement économique du Sahel (Pro-Arides), qui a tenu sa première réunion le jeudi 22 février 2024, a dit sa volonté d’accompagner les autorités du Burkina Faso, dans la mise en œuvre de l’offensive agrosylvopastorale et halieutique.

Les acteurs et partenaires de la mise en œuvre du Programme agroalimentaire pour la résilience intégrée et le développement économique du Sahel (Pro-Arides) au Burkina Faso, dispose depuis 2022, d’un cadre règlementaire d’échanges.

Il s’agit du Comité consultatif pays (CCP), un organe pluridisciplinaire d’orientation de la mise en œuvre des activités de Pro-ARIDES au Burkina Faso, placé sous l’autorité du ministère en charge de l’Agriculture.

La première session du CCP Burkina Faso, tenue le 22 février 2024 à Ouagadougou, a permis aux délégués de 24 communes venues des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-ouest, de l’Est et du Nord, de s’informer sur l’état de mise en œuvre du programme de 2021 à 2023.

Pour le président du CCP, Gaoussou Sanou, Pro-arides agit dans l’intérêt de l’offensive agrosylvoalimentaire et de l’AES.

Pour le président du CCP, Gaoussou Sanou, Pro-arides agit dans l’intérêt de l’offensive agrosylvoalimentaire et de l’AES.

Avec tous les autres acteurs, ils ont adopté des recommandations pour une mise en œuvre efficace et efficience des prochaines étapes.

Rappelons que Pro-ARIDES a pour objectif général de contribuer à l’amélioration de la résilience, de la sécurité alimentaire et des revenus des ménages agricoles et agro-pastoraux dans la zone soudano-sahélienne du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Il est financé sur la période 2021-2030 à hauteur de 100 millions d’Euros par le ministère néerlandais des Affaires étrangères avec un appui complémentaire en 2022, de 5, 5 millions d’Euros par la coopération danoise.

Le point d’orgue des échanges du CCP, a porté sur la cohérence et la complémentarité de Pro-Arides avec les programmes étatiques.

A ce propos, la directrice pays de l’ONG SNV, Tuinsma Marjon, a demandé à toutes les structures de mise en œuvre du programme, de s’assurer que leurs actions sont en parfaite synergie avec les priorités nationales surtout dans le cadre de l’offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique.

La Directrice pays de SNV, Tuinsma Marjon a insisté sur l’approche participative à tous les segments.

La Directrice pays de SNV, Tuinsma Marjon a insisté sur l’approche participative à tous les segments.

Mme Marjon les a également exhortés à rester focus sur les objectifs du programme et de garder en tout temps, l’esprit de redevabilité.

Le président du CCP, le secrétaire général (le SG) du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et des Ressources halieutiques Gaoussou Sanou a exprimé sa grande satisfaction.

« Les royaumes des Pays Bas et du Danemark ont toujours accompagné le Burkina Faso dans ses efforts de développement notamment dans le secteur agrosylvopastoral. Nous saluons cette bonne coopération et par ma voix, c’est tout le peuple burkinabè qui témoigne sa reconnaissance aux peuples frères des Pays-Bas et du Danemark dans ce contexte difficile mais rempli d’espoir », a déclaré M. Sanou.

Pour le coordonnateur de Pro-Arides, Didier Coulidiaty, le changement systémique est déjà enclenché.

 

Pour le SG, le programme Pro-arides épouse parfaitement priorités de l’offensive agrosylvopastorale mise en œuvre par le gouvernement de la Transition sur la période 2023-2025 en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

L’autorité a fait remarquer que Pro-arides est en avance sur le temps, parce que sa zone d’activité couvre actuellement l’Alliance des Etats du Sahel (AES).

« Nous ne pouvons alors qu’être fiers d’avoir un programme comme celui-ci qui vient renforcer les efforts des trois pays en matière de sécurité alimentaire, de résilience et d’amélioration des revenus de nos braves populations sahéliennes en général et celle du Burkina en particulier », a fait savoir Gaoussou Sanou.

Le coordonnateur national de Pro-arides, Didier Coulidiaty a indiqué qu’après deux ans de mise en œuvre, le programme se porte très bien et a été très bien accueilli  par les populations bénéficiaires (organisations paysannes, PME, ménages).

Les participants se sont engagés à se donner la main pour des résultats encore plus probants.

En termes d’acquis, il a cité l’augmentation de la production, la diversification alimentaire pour pallier à la malnutrition, la création de marchés pour booster la consommation locale, les approches de sécurisation foncière, le renforcement des capacités des collectivités territoriales et l’implication des jeunes et des femmes dans une gouvernance plus inclusive dans la gestion des ressources naturelles.

Notons qu’au Burkina Faso, il est mis en œuvre par un consortium composé de SNV (qui assure le lead), de CARE, de WUR, de KIT et de 07 organisations nationales.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina: Des graffeurs dénoncent le néocolonialisme

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Burkina: Des graffeurs dénoncent le néocolonialisme

Ouagadougou, 25 février 2024 (AIB)-Des graffeurs ont recouvert dimanche, le mur de la cantine de l’aéroport de Ouagadougou, d’images anti-néocolonialistes et d’appels à l’union et à la résilience.

La deuxième édition du Graff Saha s’est tenue du 16 au 20 janvier 2024 à Ouagadougou.

À cette occasion, une partie du mur de la cantine de l’aéroport de Ouagadougou avait été ornée de fresques valorisant la souveraineté.

Le dimanche 25 janvier, les graffeurs ont poursuivi leur engagement lors de cette édition.

Le reste du mur a été peint avec des images rendant hommage ,entre autres, aux leaders des pays de l’AES et au défunt leader de la révolution burkinabè, Thomas Sankara.

Les artistes ont été abordés des thèmes appelant à l’union et à la résilience.

Le coordinateur de Graff Saha, Ousmane Guigma a déclaré : “Nous prenons en compte la situation sécuritaire pour encourager nos VDP qui sont en première ligne et inciter à l’union.”

Cette deuxième édition du Graff Saha a été soutenue par l’association African initiative.

« C’est grâce à notre travail que nous avons été contactés, et depuis, ils sont impressionnés par ce que nous faisons et ont décidé de nous accompagner », a souligné Ousmane Guigma.

Plusieurs œuvres ornent le mur de la cantine, toutes appelant à l’unité pour lutter contre l’impérialisme et acquérir la souveraineté nationale.

Christian Oumtogodo dit Owsy Lyon , un artiste peintre, a réalisé une fresque anti-impérialiste représentant une main tenant une feuille sur laquelle est écrit « l’impérialisme »et une autre main à droite brûle cette feuille .

« C’est une façon de dire qu’on est anti-imperialiste, et contre la colonisation, contre tous les idées qui peuvent venir d’un conquérant », a-t-il expliqué .

Christian Macaire Bayala, artiste malien, a peint une fresque représentant une main tenant quatre comprimés, symbolisant les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) et leur indépendance.

« Mon œuvre se base sur les nouvelles pilules élaborées par l’AES. Pour voler de vos propres ailes, Il suffit seulement de les prendre matin, midi et soir », dit l’artiste.

Konsimbo Adjara Farida, artiste peintre, a créé une œuvre représentant une mère et son enfant, exprimant l’amour inconditionnel.

Elle a également exprimé sa gratitude envers le festival, soulignant qu’il offre aux jeunes artistes une opportunité de se faire connaître du public.

Le journaliste officiant à African initiative Arzana klement, a souligné que ces fresques pourraient améliorer le tourisme au Burkina Faso.

“Chaque touriste russe qui viendra ici voudra sûrement prendre des photos avec ces fresques.”

Il a ajouté que leur intérêt pour le festival est né lorsqu’ils ont appris qu’il portait sur le thème du néocolonialisme.

“En Russie, les gens sont très intéressés à savoir comment les pays qui sont victimes de néocolonialisme luttent contre ce phénomène, et les graffitis comme arme de lutte contre le néocolonialisme montrent visuellement aux peuples que mettre fin à cette domination, est possible.”, a-t-il indiqué.
Agence d’information du Burkina
AMZ/ata

 

Burkina : Des milliers de terroristes lancent des assauts simultanés, les Forces combattantes réagissent avec efficacité

Burkina : Des milliers de terroristes lancent des assauts simultanés, les Forces combattantes réagissent avec efficacité (Actualisée à 22h30mn)

Ouagadougou, 25 févr. 2024(AIB)-Des combats intenses ont eu lieu ce week-end, à Pensa, à Natiaboani, à Kongoussi, à Ouahigouya et à Tankoualo quand des milliers de terroristes ont lancé des assauts simultanés contre des positions des FDS et des VDP. Grâce à la combativité des boys et aux appuis aériens, de très nombreux criminels ont été tués, leurs matériels brûlés ou récupérés en fonction des zones.

Ce week-end, les terroristes dans une parfaite synchronisation, ont déferlé sur plusieurs positions des Forces combattantes à travers le territoire burkinabè, a appris l’AIB dimanche auprès de sources sécuritaires.

Le premier assaut terroriste a eu lieu le vendredi 23 février 2024 aux environs de 18h à Pensa (Centre-nord) contre un poste de VDP.

Après la riposte des patriotes, les assassins à motos prennent la fuite. Mais ils sont suivis discrètement par les vecteurs aériens jusqu’à leur halte sous un grand arbre.

Un missile est alors largué sur eux, cramant la majorité et leur matériel, pendant que les rescapés se cherchent.

L’essentiel des attaques terroristes a eu lieu le dimanche 25 février 2024.

Très tôt, plusieurs centaines de terroristes sur des motos appuyés de véhicules montés de lourdes mitrailleuses, se lancent sur le détachement de Natiaboani dans la région de l’Est.

Les combats sont violents et le détachement est submergé par l’arrivée de renforts côté ennemi.

Ils sont à présent près d’un millier de terroristes qui marchent sur la base. Un grand groupe se détache et entrent dans le détachement.

Les criminels sont stoppés par un missile en provenance des cieux. S’en suit la débandade.
D’autres vecteurs arrivent et la chasse aux fuyards débute.

Une colonne de motos de fuyards est aperçue vers 6h du matin et frappée par un puissant missile.

Une trentaine de minutes plus tard, un autre groupe se cache sous un grand arbre avec son pickup et ses motos, croyant être tiré d’affaires.
Ils sont pulvérisés dans leur cachette.

Un autre missile expédie un deuxième pickup rempli de munitions et ses occupants en enfer, au moment où il tentait vainement de se camoufler sous un arbre.

Au même moment, au Nord de Kongoussi, au moins un millier de combattants terroristes se lancent sur la position temporaire du 16e Bataillon d’intervention rapide en mission dans la zone de Yalka.

Les vecteurs aériens voient une longue colonne de plusieurs kilomètres de fuyards, après les combats.

Ils sont soigneusement filés jusqu’à leur arrêt sous un grand arbre pour faire le point.

Là les terroristes sont violemment frappés par un missile. Les rescapés prennent la fuite laissant leurs acolytes brûlés dans un grand feu.
Mais les vecteurs aériens vont continuer la traque des assassins.

Deux groupes de fuyards font jonction sous un arbre pour poursuivre leur route.

Sauf que le missile tiré par un vecteur aérien va les anéantir pendant que les vecteurs aériens multiplient les frappes contre les autres criminels.

Autre front, même réalité. Le 25 février 2024 vers 7h, c’est le Bataillon mixte de marche de Toessin dans la zone de Ouahigouya qui est pris pour cible.

Des bataillons d’intervention rapide de retour d’escorte de Sollé, alertés, quittent Ouahigouya (Nord) et prennent les fuyards en chasse.

Ils en neutralisent le maximum dans d’intenses combats sous la surveillance des vecteurs aériens.

Le dernier assaut a eu lieu vers 15h, lorsqu’un millier de terroristes se dirigent vers le détachement de Tankoualou à l’Est.

Les vecteurs aériens lancent des missiles sur les assassins massés devant l’entrée de la base et qui tentent d’y pénétrer.

Les terroristes vont brûler dans un feu ardent avec leur logistique.

La victoire est totale pour les Forces combattantes et les opérations de reconquête territoriale se poursuivent sereinement.
Agence d’information du Burkina

Burkina: Au moins 15 personnes tuées par des terroristes pendant la prière de dimanche à Essakane-Village

Burkina: Au moins 15 personnes tuées par des terroristes pendant la prière de dimanche à Essakane-Village

Ouagadougou, 25 février 2024(AIB)-L’évêque de Dori, Monseigneur Laurent B. Dabiré, a annoncé l’assassinat d’au moins quinze personnes pendant la prière du dimanche, à Essakane-Village (Sahel, Nord).

Agence d’information du Burkina

Lire le communiqué intégral

« C’est dans la foi et dans l’espérance que nous portons à votre connaissance l’attaque terroriste dont a été victime la communauté catholique d’Essakane-Village ce jour 25 février 2024 alors qu’elle était réunie pour la prière du dimanche.

Le bilan provisoire fait état de 15 fidèles tués, dont douze (12) sur place et trois (3) décédés au CSPS par suite de leurs blessures; et de deux (02) blessés.

En cette circonstance douloureuse, nous vous invitons à la prière pour le repos en Dieu de ceux qui sont morts dans la foi, pour la guérison des blessés et pour la consolation des cœurs éplorés.

Prions aussi pour la conversion de ceux qui continuent de semer la mort et la désolation dans notre pays.

Que nos efforts de pénitence et de prière en ce temps béni du carême nous obtiennent la paix et la sécurité pour notre pays le Burkina Faso.

Fait à Dori, le 25 février 2024

Pour le compte de Mgr Laurent B. DABIRE, Evêque de Dori,

Abbé Jean-Pierre SAWADOGO

Vicaire Général du Diocèse de Dori »

#AIB

Fada N’Gourma: La gendarmerie met aux arrêts des contrebandiers qui vendaient du carburant en zone sous emprise terroriste

Fada N’Gourma: La gendarmerie met aux arrêts des contrebandiers qui vendaient du carburant en zone sous emprise terroriste

 

Ouagadougou, 25 février 2024(AIB)-La brigade territoriale de gendarmerie de Fada N’Gourma a mis aux arrêts des contrebandiers qui conditionne du carburant à Ouagadougou pour le revendre à Namounou, zone sous emprise terroriste.

Selon les estimations de la gendarmerie, les trafiquants ont acheté 300 bidons pour environ 4.050.000 Fcfa sont revendus à plus de 12.000.000 Fcfa dans les zones d’insécurité pour une marge de près de 200%.

Agence d’information du Burkina

Plus d’informations à venir

Ouagadougou: Un individu aux arrêts après le meurtre d’un militaire (Actualisée)

Ouagadougou: Un individu aux arrêts après le meurtre d’un militaire (Actualisée)

 

Ouagadougou, 25 février 2024(AIB)-Un individu a été placé en garde à vue après le meurtre d’un militaire près de Tampouy, a appris l’AIB dimanche.

 

Un sergent a été tué dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 février 2024 par une arme à feu, près d’un débit de boisson à Tampouy dans l’arrondissement n3 de Ouagadougou.

 

Selon des sources proches de la gendarmerie, le présumé auteur de l’homicide, a été interpellé hier samedi aux environs de 16h en possession de l’arme incriminée.

 

Le suspect actuellement en garde à vue, sera présenté aux autorités judiciaires à la fin des investigations, précisent les mêmes sources.

Agence d’information du Burkina

NB: Il s’agit d’un militaire tué et non d’un gendarme comme précédemment écrit. Toutes nos excuses à toutes et à tous.

African Initiative rapproche davantage les populations burkinabè, maliennes et nigériennes à travers le Sambo

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African Initiative rapproche davantage les populations burkinabè, maliennes et nigériennes à travers le Sambo

Ouagadougou, 24 fév. 2024 (AIB)- L’association sportive burkinabè de Sambo en partenariat avec l’association African Initiative, a organisé samedi, une compétition de Sambo pour renforcer les liens entre les pratiquants du Burkina, du Mali et du Niger.

« Le sport est un domaine clé de notre association. Nous voulons faire connaître les peuples à travers le sport, la culture, l’éducation et la sciences » déclare Azenwo Soumaïla Ayo, Président de l’Association African Initiative.

Pour lui, le sport est un moyen à travers lequel les peuples de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) arrivent à fraterniser.

M. Ayo s’exprimait samedi, à Ouagadougou à l’occasion de la première édition du tournoi international de Sambo « Vladimir Poutine ».

La compétition a connu la participation de 27 pratiquants burkinabè, 9 maliens, 9 nigériens et 2 russes.

« Nous avons assisté à un beau tournoi avec des athlètes vraiment engagés. Le public est également sorti massivement pour soutenir les acteurs » se réjouit le Président de African Initiative.

Le Sambo est un art martial et un sport de combat composé des techniques de lutte, de judo, de karaté, de boxe et de différentes formes de corps de lutte traditionnelles.

Le présent tournoi a mis aux prises des athlètes hommes et femmes des -58 kg, -64 kg, -71 kg et les moins de 98 kg.

« Les tournois de Sambo sont organisés un peu partout dans le monde. Nous avons ajouté le nom du président russe dans l’optique de rapprocher les deux peuples » affirme Dapla Palenfo, Président de l’association sportive burkinabè de Sambo.

« Avec la dynamique actuelle de réunir les peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger, nous avons pensé que le sport peut contribuer à travailler à ce qu’il y ait la cohésion, l’entente et surtout la paix » ajoute M. Palenfo.

« Pour une nouvelle discipline très peu connue, les athlètes commencent à entrer dans le bain, nous pensons que le niveau est acceptable » relève le Président de l’association Sambo.

A l’issue du tournoi, au classement général, le Niger est déclaré premier suivi du Burkina. Le podium est complété par le Mali.

La catégorie moins de 98 kg a été remportée par le Burkinabè Ilara Abdoul Malick.

De nombreux lots composés de médailles, d’attestations et de sommes d’argents ont été remis aux plus méritants.

L’ensemble des acteurs ont souhaité voir dans les prochaines années, l’érection de l’association en fédération.

Le Sambo est un sport complet qui a vu le jour en 1930 en Union Soviétique, actuelle Russie.
Il est entré au Burkina Faso en septembre 2021.

L’association sportive burkinabè de Sambo (ASBS) œuvre pour la promotion de la discipline au pays des Hommes intègres.

L’ASBS estime à ce jour, 200 pratiquants de Sambo au Burkina.

Elle dispose de 10 clubs formels dont 4 dans la région du centre, 3 dans la région du Nord et 3 au Centre-ouest.
Agence d’information du Burkina
KR/ata/ck

Burkina/SIAEL 2024 : Des meilleurs acteurs du monde rural primés 

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Burkina/SIAEL 2024 : Des meilleurs acteurs du monde rural primés 

Ouagadougou, 24 fév. 2024 (AIB)-Des meilleurs acteurs du monde rural ont été primés samedi, en « Kuuri de bronze », en « Kuuri d’argent » et en Kuuri d’or », lors de la clôture des travaux de la 7e édition du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL), initiée par L’Association pour le développement du monde rural (ADMR).

 

Pour cette 7e édition du Salon international de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage (SIAEL) 2024, neuf prix officiels ont été attribués aux acteurs des secteurs agro-sylvo-pastoral qui se sont distingués, à travers leurs productions.

 

Dans le sous-secteur de lagriculture, le producteur de la Boucle du Mouhoun, Kani Bicaba a remporté le Kuuri d’or avec la somme de 2 millions 500 mille FCFA avec du matériel d’une valeur dun million de FCFA et un trophée.

 

Le Kuuri dargent est revenu à la productrice, Yvonne Kiénou. Elle a obtenu un trophée et du matériel de 750 mille FCFA.

 

La productrice, Bihoun Bambou est répartie avec le Kuuri de bronze et du matériel de 500 mille FCFA.

 

Au niveau du sous-secteur de l’élevage, Lassané Sawadogo, de la région du Centre a décroché le Kuuri d’or et a reçu la même somme et du matériel que le meilleur producteur Bicaba.

 

Le Kuuri d’argent et le Kuuri de bronze sont revenus respectivement à la ferme agro pastorale Achrisma et au complexe agricole du Sahel Moné Richard avec un trophée, 7 00 mille et 500 FCFA avec du matériel.

 

Concernant le sous-secteur de l’environnement, Salifou Ouédraogo s’en est sorti lauréat avec le Kuuri d’or, en remportant le même montant que les meilleurs producteurs et éleveurs.

 

Le Kuuri d’argent et le Kuuri de bronze ont été offerts à l’association Femme 2000 et à Fatoumata Sory.

 

Ils ont reçu respectivement les sommes 750 mille et de 500 mille FCFA avec des trophées.

 

Des prix spéciaux tels que la meilleure transformatrice des produits forestiers non ligneux, du meilleur groupement féminin, du meilleur producteur bio,du meilleur stand ont été dévoilés à cet effet.

 

Le commissaire général du SIAEL 2024 et président de l’ADMR, Jean Victor Ouédraogo a expliqué que les acteurs du monde rural contribuent au développement du Burkina Faso.

 

A écouter, M. Ouédraogo, l’avenir du Burkina Faso repose sur l’agriculture, l’environnement et l’élevage.

 

« Cest la première fois que nous arrivons à mobiliser plus de 270 stands et des pays sont venus un peu partout surtout du Mali avec plus de 57 personnes dont des présidents des différentes filières », a-t-il dit.

 

A ses dires, la rencontre de 5 jours a regroupé des pays comme la République démocratique du Congo, la France, le Sénégal, le Niger et la Côte d’Ivoire.

 

Jean Victor Ouédraogo a souhaité, entre autres, « l’opération nationale, un village, une retenue d’eau », pour permettre aux jeunes de produire pour développer le pays.

 

«On se développe à travers l’agriculture, l’environnement et l’élevage et j’interpelle les jeunes que personne ne viendra développer Burkina Faso sans eux-mêmes », a-t-il soutenu.

 

Le Kuuri d’or en élevage, Lassané Sawadogo ayant passé de la Kalachnikov au bâton dit hériter son métier de ses ancêtres.

 

Pour M. Sawadogo, il faut avoir de la patience pour aboutir au but fixé dans le domaine de lélevage.

 

Même son de cloche pour l’octogénaire, le Kuuri d’or en environnement.

 

Salifou Ouédraogo dit avoir constaté que les hommes plantent des manguiers et non des baobabs et c’est pourquoi, il s’est lancé dans ce domaine.

 

« J’ai un verger de baobabs de 35 ha avec 300 arbres à l’hectare. Depuis deux ans j’ai un problème d’eau », a-t-il ajouté.

 

En rappel, le SIAEL s’est déroulé du 20 au 24 février 2024 dans la commune rurale de Komsilga sous le thème «  Impact de la crise sécuritaire sur le secteur agro-sylvo- pastoral : état des lieux et perspectives » avec comme pays invité d’honneur le Mali.

Agence dinformation du Burkina

NO/ata

La CEDEAO lève les sanctions économiques contre le Niger et annonce la reouverture des frontières et le survol du pays avec effet immédiat

 

La CEDEAO lève les sanctions économiques contre le Niger et annonce la réouverture des frontières et le survol du pays avec effet immédiat

Ouagadougou, 24 fév. 2024(AIB)-CEDEAO a levé samedi, avec effet immédiat, les lourdes sanctions qui pensaient sur le Niger, prises en juillet 2023 après un coup d’État.

La levée des sanctions est intervenue lors d’un sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria, réunissant les chefs d’État de la CEDEAO.

Elle intervient également moins d’un mois après les décisions du Burkina Faso, du Mali et du Niger de quitter l’instance avec effet immédiat.

En rappel, une semaine après le putsch du 23 juillet, la CEDEAO avait pris une batterie de sanctions contre le Niger, pour exiger le retour du président Mohamed Bazoum aux affaires sous peine d’une intervention armée.

Il s’agissait de:

1. Fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la CEDEAO et le Niger ;

2. Institution de la zone d’exclusion aérienne de la CEDEAO sur tous les vols commerciaux à destination et en provenance du Niger;

3. Suspension de toutes transactions commerciales et financières entre États membres de la CEDEAO et le Niger ;

4. Gel de toutes les transactions de services, y compris les services publics ;

5. Gel des avoirs de la République du Niger dans les Banques Centrales de la CEDEAO ;

6. Gel des avoirs de l’Etat du Niger et des Entreprises d’Etat et entreprises parapubliques dans les banques commerciales ;

7. Suspension du Niger de toute aide financière et transaction avec toutes les institutions financières, notamment la BIDC et la BOAD ;

8. Interdiction de voyager et gel des avoirs pour les responsables militaires impliqués dans la tentative de coup d’État. Il en va de même pour les membres de leur famille et les civils qui acceptent de participer à toute institution ou gouvernement mis en place par ces responsables militaires ;

9. Appelle l’UEMOA et toutes les autres instances régionales à mettre en œuvre la présente décision.

 

Agence d’information du Burkina

Le maïs n’est pas la solution à la souveraineté alimentaire, selon un agriculteur

Le maïs n’est pas la solution à la souveraineté alimentaire, selon un agriculteur

Ouagadougou, 24 fév. 2024(AIB)-L’agriculteur Saïdou Ouédraogo a assuré que la souveraineté alimentaire du Burkina Faso passe par des spéculations comme le sorgho et le petit mil, au contraire selon lui, du maïs qui consomme plus d’intrants et d’eau.

« On nous a fait croire que notre souveraineté alimentaire passe par le maïs et nous avons abandonné le sorgho et le petit mil », s’est désolé hier jeudi l’agriculteur et éleveur Saïdou Ouédraogo.

Selon M. Ouédraogo, des pays occidentaux ont commencé à mettre l’accent sur la culture du sorgho pour faire face aux changements climatiques.

Au contraire du maïs, « le sorgho exige moins d’eau et moins d’intrants », a-t-il assuré.

Le producteur de la Sissili s’exprimait jeudi à Komsilga, lors d’un panel sur l’agroécologie, organisé en marge du Salon international de l’agriculture et de l’élevage (SIAEL), en partenariat avec le Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA).

Pour Saïdou Ouédraogo, l’Occident a fait croire aux agriculteurs africains, que ses pratiques culturales étaient les meilleures.

Il s’est réjoui du retour de la pratique de l’agroécologie dans les habitudes des producteurs africains.

Selon l’économiste du développement durable, Clémence Samba Lankoandé, l’agroécologie est « la méthode d’or pour nourrir sainement les populations », à travers l’utilisation des fertilisants naturels dans la production et la lutte contre les ravageurs.

La pratique permet de protéger durablement les sols et d’éviter les intoxications alimentaires dues aux pesticides et engrais chimiques.

Seulement, durant les premières années d’utilisation de la fumure organique, le producteur verra sa production en baisse avant une remontée les années suivantes.

C’est pourquoi, Mme Lompo plaide pour l’accompagnement des producteurs durant la phase de « transition agroécologique », à travers le financement d’activités connexes pour suppléer ces baisses temporaires.

Pour le producteur malien de riz, Farilou Boly, l’agroécologie permet d’atteindre la sécurité alimentaire tout en assurant la sécurité sanitaire des consommateurs.

Les intrants chimiques détériorent le sol et provoquent des maladies, mais il ne s’agit pas de les abandonner totalement, mais de savoir les « doser » pour pouvoir léguer à la future génération, des terres cultivables, a expliqué M. Boly.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Gourma/6ème Région militaire : Le lieutenant-Colonel Daibiré Somé Diannibé Éric prend le  commandement

Gourma/6ème Région militaire : Le lieutenant-Colonel Daibiré Somé Diannibé Éric prend le  commandement

Fada N’Gourma 22 fév.2024  (AIB)  -Le chef d’Etat-major de l’Armée de terre, le Colonel Théophile Nikiéma a installé officiellement le lieutenant-colonel  Daibiré Somé Diannibé Éric comme commandant de la 6ème région militaire ce jeudi à Fada N’Gourma.

La 6ème Région militaire a été créée par décret N°2022-O978/PRES-TRANS du 14 novembre 2022.

C’est ce jeudi, 22 février 2024 que le premier commandant de cette unité militaire, le lieutenant- Colonel Daibiré Somé Diannibé Éric  fut installé officiellement dans ses nouvelles fonctions devant les plus hautes autorités militaires et  administratives, les parents et les amis.

Au regard du contexte du pays des hommes intègres, le premier commandant de la 6ème  région militaire dit mesurer l’immensité de la mission qui l’attend.

Pour ce faire, a indiqué le lieutenant-colonel, il compte mettre l’accent sur des valeurs comme la discipline et la cohésion qui sont cardinales pour lui, pour  une bonne organisation de l’unité dont il a désormais la charge.

En outre, il a  ajouté qu’au regard de la particularité de la région de l’Est, des actions vont s’intensifier pour ramener la quiétude au sein des populations.

Le chef d’État-major de l’armée de terre, le Colonel Théophile Nikiéma a décliné les missions assignées au nouveau commandant de la 6ème région militaire avant de lui souhaiter bonne continuation dans ses fonctions.

Il a aussi appeler à aider ce nouveau commandant  dans ses tâches car selon lui, c’est ensemble qu’on va gagner cette guerre contre le terrorisme.

Le lieutenant- Colonel Daibiré Somé Diannibé Éric a accédé au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) en 1993 où il est sorti avec le baccalauréat A4 en 2000.

 

Ensuite, il a entamé ses études de formations  initiales des officiers  des forces armées au Togo avant de poursuivre formations militaires dans d’autres pays. Il a assumé des grandes fonctions dans  l’armée burkinabé avant son accession à cette nouvelle charge. Il est marié et père de deux enfants.

Agence d’information du Burkina 

Kanliéyama Aboubakar COMBARY

 

Burkina : Issiaka Soulama souhaite renforcer l’efficacité de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique

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Burkina : Issiaka Soulama souhaite renforcer l’efficacité de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique

Ouagadougou, 23 fév. 2024 (AIB)- Le nouveau Directeur général (DG) de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP), Dr Issiaka Soulama, a exprimé vendredi, son souhait de travailler à renforcer l’efficacité et la performance de sa structure à même d’être enviée au-delà des frontières du Burkina Faso.

« Le jour où je serai en train de partir, mon souhait est d’avoir permis d’avoir une agence qui a atteint un niveau de performance acceptable et perceptible, qui soit respectée et enviée au-delà donc des frontières », a déclaré le nouveau Directeur général (DG) de l’Agence nationale de régulation pharmaceutique (ANRP), Dr Issiaka Soulama.

 

Dr Issiaka Soulama dit être venu pour apporter sa contribution en ajoutant de la terre à la terre pour la bonne marche de l’ANRP, créée en 2018.

Il a été officiellement installé le vendredi 23 février 2024 à Ouagadougou, par le secrétaire du ministère de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Issa Ouédraogo, en présence de ses collaborateurs et de ses amis.

« J’assumerai cette fonction, au regard des objectifs et des principes qui mont été assignés. Parmi ces principes figurent l’intégrité, la loyauté, la culture du résultat, l’esprit d’équipe et la compétence », a promis Dr Issaka Soulama.

Dr Soulama précédemment Secrétaire Général de l’ordre national des pharmaciens du Burkina, a traduit toute sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays qui ont placé leur confiance en sa modeste personne pour diriger l’ANRP.

Le nouveau patron de l’ANRP a souhaité que les valeurs suscitées puissent être conjuguées au quotidien avec ses collaborateurs et collaboratrices dans l’atteinte des objectifs assignés.

« Nous ne partons pas de zéro, nous avons la chance d’avoir une maison qui a été bâtie. C’est une occasion pour moi de traduire honnêtement et sincèrement toutes mes félicitations à la directrice sortante de l’ANRP, Dr Aminata Nacoulma », a-t-il soutenu.

Dr Issiaka Soulama a exprimé sa disponibilité, son esprit d’équipe et réaffirmé son engagement pour poursuivre la recherche de la certification pour l’ANRP et la progression dans le programme de maturité de l’OMS.

En rappel, le mercredi 14 février 2024, le pharmacien-chercheur, Dr Issiaka Soulama, a été nommé en Conseil des ministres comme nouveau DG de l’ANRP.
Agence dinformation du Burkina
NO/hb/ata

Burkina : La CIL a enregistré une centaine de plaintes en 2022, présidente

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Burkina : La CIL a enregistré une centaine de plaintes en 2022, présidente

 

Ouagadougou, 23 février 2024 (AIB) – La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a enregistré en 2022 une centaine de plainte portant sur le non-respect de la réglementation et d’autres sur l’usage illicite des plateformes numériques a indiqué vendredi la Présidente de son institution, Dr Halguièta NASSA/TRAWINA.

 

Une centaine de plaintes ont été enregistrées par l’institution par la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) en 2022. « Parmi les plaintes, certaines portent sur le non-respect de la réglementation et d’autres sur l’usage illicite des plateformes numériques », a précisé Dr Halguièta NASSA/TRAWINA

La Présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), Dr Halguièta NASSA/TRAWINA, a remis vendredi le rapport public d’activités 2022 de son institution au chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, indique une source officielle.

Selon Dr Nassa/Trawina, le rapport rend compte des activités menées au cours de l’année 2022 et comporte les perspectives et les doléances de la CIL.

Selon la Présidente de l’institution, dans le domaine de l’information et de la sensibilisation, environ 15 000 personnes ont été formées à l’usage responsable des technologies de l’information et de la communication (TIC). En ce qui concerne le traitement des formalités, plus de 190 projets ont été mis en œuvre en lien avec les données à caractère personnel.

En termes de perspectives, la Commission de l’informatique et des libertés prévoit l’organisation, le 30 mars prochain, d’une journée nationale de protection des données à caractère personnel, la tenue d’un séminaire gouvernemental et l’opérationnalisation de l’éducation au numérique en collaboration avec le ministère en charge de l’enseignement.

La présidente de la CIL a saisi l’opportunité de l’audience pour solliciter l’accompagnement du Chef de l’Etat pour la construction du siège de l’institution.

Agence d’information duBurkina

DNK/ATA

Gnagna : Le réseau Moov de nouveau fonctionnel à Bilanga 

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Gnagna : Le réseau Moov de nouveau fonctionnel à Bilanga 

Bogandé, 23 fév. 2024 (AIB) – Les populations de Bilanga dans la province de la Gnagna, ont constaté avec joie ce vendredi, le rétablissement du réseau Moov.

Privées du réseau téléphonique Moov depuis avril 2022, les populations de la ville de Bilanga se sont réveillées ce vendredi 23 avec le signal de ce réseau.

Les habitants étaient privés du signal Moov suite à la destruction et au saccage des installations des téléphonies par les terroristes.

L’action des Forces de Défense et de Sécurité ( FDS) dans la localité a permis la reprise de la ville et favorisée le retour de l’administration puis le rétablissement progressif des reseaux de téléphonies mobiles.

Agence d’Information du Burkina

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