BURKINA-HOUET-ELEVAGE-PROJET-LANCEMENT

Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage : Plus de 120 milliards FCFA pour développer le secteur 

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, a lancé les activités du Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL), le vendredi 23 février 2024, à Banakélédaga dans la commune de Bama (région des Hauts-Bassins). D’un montant global de 120 598 617 000 F CFA, le projet court de 2023 à 2029.

Le gouvernement burkinabè s’est engagé à développer le secteur agro-sylvo-pastoral qui reste l’un des principaux piliers de l’économie nationale contribuant à la sécurité alimentaire, à la création d’emploi et à la réduction de la pauvreté.

C’est dans cet élan qu’il a mis en place le Projet de résilience et de compétitivité de l’élevage (PRECEL).

Entré en vigueur le 18 décembre dernier, ledit projet a été officiellement lancé par le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, Ismaël Sombié, le vendredi 23 février 2024 à Banakélédaga dans la commune de Bama (région des Hauts-Bassins).

L’objectif du projet est d’améliorer la productivité, la commercialisation et la résilience des principaux systèmes de production animale sédentaire pour les bénéficiaires ciblés dans les 13 régions du Burkina Faso.

D’un coût global de 120 598 617 000 FCFA, le projet est financé par l’Etat burkinabè à 5 085 431 000 F CFA, par la Banque Mondiale à 92 745 451 000 F CFA, par les institutions financières partenaires à hauteur de 13 602 641 000 F CFA, et les bénéficiaires ont contribué avec 9 165 094 000 F CFA.

Selon le ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, chargé des ressources animales et halieutiques, Amadou Dicko, la mise en œuvre du PRECL permettra d’améliorer la productivité des bovins, des ovins et des caprins, d’augmenter la quantité de lait produite par vache et par an, d’accroître le volume des ventes de la viande, des œufs, du lait et de ses produits dérivés.

A l’en croire, le PRECEL va permettre, en outre, de soutenir 80 000 éleveurs vulnérables, dont 40 000 Personnes déplacées internes (PDI), et d’outiller 120 000 éleveurs sur les bonnes pratiques d’élevage.

« A terme, on estime à 1 500 000 bénéficiaires directs dont 600 000 femmes qui seront touchées par le PRECEL », a-t-il indiqué.

Pour le ministre délégué, la réalisation des activités du PRECEL permettra, sans nul doute, l’émergence de véritables micro-pôles de croissance, qui seront de puissants leviers pour la lutte contre la pauvreté et l’atteinte de la souveraineté alimentaire du pays.

Il a, de ce fait, invité les populations bénéficiaires, les acteurs de développement du secteur rural, les autorités communales, provinciales et régionales, à s’impliquer « véritablement » pour la réussite de ce projet.

« J’invite particulièrement les producteurs, à assurer une gestion efficace et efficiente des actions qui seront réalisées, à s’organiser avec l’appui-conseil des structures compétentes, pour la valorisation et l’amélioration de leurs productions », a laissé entendre Amadou Dicko.

Selon le représentant de la Banque mondiale, Erick Herman Abiassi, ce projet vient à point nommé, car il permettra de renforcer la résilience d’un secteur hautement stratégique.

« A travers ce projet, il s’agira de mettre en synergie les efforts de tous les acteurs nationaux, les communautés locales, le secteur privé, les partenaires techniques et financiers en vue de mettre en œuvre des solutions innovantes et durables pour améliorer la productivité et la rentabilité de l’élevage tout en renforçant la résilience face au chocs », a-t-il dit.

Il a réaffirmé l’engagement de la Banque mondiale à soutenir les efforts du gouvernement burkinabè dans le secteur agricole, moteur de croissance et de développement.

« Je suis convaincu qu’avec cet investissement, le gouvernement s’attellera à améliorer les conditions de vie des éleveurs et leurs ménages, assimiler la croissance économique et à promouvoir la stabilité sociale dans tout le pays », a ajouté le représentant de la Banque mondiale.

A écouter le coordinateur du projet, Soumaïla Bitibali, il permettra d’atteindre les objectifs du plan d’action pour la stabilisation et le développement et de l’offensive agropastorale 2023-2025.

Agence d’information du Burkina

NN/hb/yo

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!