Accueil Blog Page 448

Russie : La 10e édition du Concours de Photojournalisme Andreï Stenine ouverte à tous les photographes

Russie-Photojournalisme-Concours

Russie : La 10e édition du Concours de Photojournalisme Andreï Stenine ouverte à tous les photographes

Ouagadougou, 4 mars .2024 (AIB)-La dixième édition du Concours international pour jeunes photographes Andreï Stenine, est ouverte à tous les photographes du monde y compris à ceux du continent africain. Les professionnels de la photographie âgés de 18 à 33 ans sont invités à soumettre leurs candidatures jusqu’au 15 mars sur le site : https://stenincontest.com/

« Dix ans après la disparition d’Andreï Stenine, le correspondant photo de Sputnik, tué dans le Donbass lors d’une attaque de l’armée ukrainienne, le dixième concours international portant son nom a débuté le 22 décembre à Moscou », a annoncé la responsable du concours Andreï Stenine, Oksana Oleïnik.

Cet événement, organisé par l’agence de presse Rossiya Segodnya sous l’égide de la Commission russe des affaires de l’UNESCO, célèbre le talent des jeunes photojournalistes.

Elle a souligné que le haut niveau d’expertise des photographes invités à faire partie du jury, ainsi que l’intérêt croissant du public pour le concours dans les villes et les pays où les œuvres des lauréats sont présentées, témoignent de la renommée de l’évènement.

Cette année, une nouveauté a été introduite avec la catégorie « Vue d’en haut », offrant aux participants l’opportunité d’explorer des perspectives inédites à travers une variété de dispositifs de prise de vue, du traditionnel appareil photo aux drones modernes.

« Le caractère inhabituel des prises de vue et des sujets est le critère principal d’évaluation des photos participant à la nouvelle nomination », a surenchéri Oksana Oleïnik.

Quant aux autres catégories « Actualités », « Ma planète » et « Portrait. Héros de notre temps », deux sous-catégories seront évaluées : photo unique et série de photos.

En revanche, les nominations « Sport » et « Vue d’en haut » ne verront participer que des photos individuelles.

Selon elle, le site présente un nouveau design plus fonctionnel et convivial, qui met l’accent sur la photographie, son énergie, son universalité en tant que moyen de communication moderne

« Nous attendons avec impatience les œuvres de cette nouvelle édition du concours et souhaitons à tous les participants de remporter la victoire », a-t-elle ajouté.

Les professionnels de la photographie âgés de 18 à 33 ans sont invités à soumettre leurs candidatures jusqu’au 15 mars, sur le site web du concours en russe, en anglais et en mandarin dans les différentes catégories.

Les lauréats du concours auront des opportunités d’exposition tant en Russie que dans des pays étrangers.

Ils recevront également respectivement 125 000, 100 000 et 75 000 roubles pour les 1ère, 2e et 3e places de chaque catégorie.

Le lauréat du Grand Prix, la plus haute distinction du concours Stenine recevra, quant à lui 700 000 roubles 4 644 104,50 Franc CFA.

« Le concours Stenine est un événement sur la scène internationale de la photographie: il est attendu, débattu et source de fierté », a déclaré Mme Oleïnik.

Le concours vise à soutenir la nouvelle génération de photojournalistes tout en attirant l’attention sur les enjeux contemporains du photojournalisme.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ata

Polémique sur la distribution de médicaments à des adolescentes à Mogtédo : le MCD apporte des éclaircissements 

Polémique sur la distribution de médicaments à des adolescentes à Mogtédo : le Médecin chef du district réagit 

Zorgho, (AIB)- La distribution de médicaments, notamment de l’acide et du fer, à des jeunes filles au lycée départemental de Mogtédo, est décriée depuis le 3 mars sur les réseaux sociaux par complotistes et par des parents inquiets de n’avoir pas été informés auparavant. L’AIB s’est approché du district sanitaire de la ville pour en savoir davantage.

Face à cette polémique, le Médecin chef du district sanitaire (MCD) de Zorgho, Dr Delphin Kaboré, a tenu à apporter des éclaircissements. Selon lui, il y a eu une première publication faisant cas d’une distribution de comprimés sans plaquettes aux filles du lycée départemental de Mogtédo puis une seconde publication du même auteur qui précise qu’il s’agit du fer et de l’acide folique. Sur la première publication, le MCD dit ne pas se reconnaitre, par contre, il a trouvé que la deuxième publication tend vers la réalité.

Selon lui, il ne s’agit pas d’une distribution anarchique de médicaments, mais plutôt de la mise en œuvre d’une campagne de supplémentation en fer et acide folique, menée depuis quatre ans par les autorités sanitaires locales avec l’appui de l’UNICEF. Débuté dans les communes de Zam et de Zorgho, l’UNICEF a ensuite permis l’élargissement de la campagne à toutes les 8 communes de la province du Ganzourgou et au district sanitaire de Ziniaré. Il a précisé qu’en plus du fer et de l’acide folique, il y a aussi des déparasitants qui sont distribués aux filles et aussi aux garçons. Selon Dr Kaboré, cette campagne vise à prévenir l’anémie chez les jeunes filles âgées de 10 à 19 ans, particulièrement sujettes à cette condition en raison de l’apparition de leurs menstruations ; le but ultime étant de réduire la mortalité maternelle et infantile.

A l’en croire, la distribution de ces médicaments s’inscrit dans un cadre bien défini, ayant bénéficié d’une planification minutieuse et d’une communication en amont. Les autorités éducatives ainsi que les leaders communautaires ont été informés de la campagne, et les établissements primaires, post-primaires et secondaire ont été choisis comme points de distribution en raison de la concentration de la cible. Les Infirmiers chefs de poste (ICP) et tous les agents de santé chargés de la distribution des médicaments ont également été invités à sensibiliser les enseignants et les élèves sur les enjeux de cette supplémentation en fer et acide folique.

« Je veux que la population sache que le district sanitaire est au niveau opérationnel. Nous sommes là pour mettre en œuvre la politique sanitaire qui est édictée au niveau central. (…) Que tout le monde se rassure que c’est pour le bien de la population. Et les agents de santé sont ouverts. S’il y a des incompréhensions quelque part, ils peuvent nous approcher pour avoir la bonne information. » A dit Dr Delphin Kaboré

Il convient de souligner que cette campagne a eu lieu les 1er et 2 février derniers dans toutes les communes de la province du Ganzourgou. Cependant, malgré ces efforts de sensibilisation et de distribution, des lacunes en matière de communication persistent, alimentant ainsi les rumeurs et les doutes.

Il est donc essentiel de distinguer la rumeur de la réalité. La distribution de médicaments aux filles du lycée départemental de Mogtédo s’inscrit dans le cadre d’une campagne légitime de prévention de l’anémie, bénéficiant du soutien des autorités sanitaires et internationales. Toutefois, des efforts supplémentaires en matière de communication sont nécessaires pour assurer une meilleure compréhension et adhésion de la population à de telles initiatives de santé publique.

Agence d’information du Burkina

MS/ATA

Burkina : Plus de 3 millions d’enfants seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole du 15 au mars 21 prochain

Burkina-Santé-Campagne-Vaccination

Burkina : Plus de 3 millions d’enfants seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole du 15 au mars 21 prochain

Ziniaré,7 mars 2024(AIB)-Plus de 3 millions d’enfants de 9 mois à 59 mois seront vaccinés du 15 au 21 mars prochain, dans 61 districts sanitaires du pays, lors d’une campagne de riposte contre la rougeole et la rubéole.

La campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole se déroulera du 15 au 21mars 2024.

Elle va regrouper 3 489 383 enfants de 9 à 59 mois de 61 districts sanitaires du pays. Pour cette campagne 2024, neuf districts sanitaires ne sont pas concernés, car elle a été déjà faite.

Les autorités sanitaires ont annoncé la semaine dernière, 2 355 cas de rougeole dont 8 décès.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Plus d’informations à venir

Burkina : Les activités d’opérateur du livre désormais encadrées 

Burkina-Gouvernement-Conseil-Livre-Opérateur-Décret-Adoption

Burkina : Les activités d’opérateur du livre désormais encadrées 

Ouagadougou, 7 mars 2024 (AIB)-Le Conseil des ministres a adopté mercredi à Ouagadougou, un décret portant conditions d’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso.

Dans son compte rendu du conseil des ministres du mercredi, le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo indique que l’opérateur du livre est une personne physique ou morale de droit privé, exerçant dans les métiers du livre notamment l’éditeur, l’imprimeur, le diffuseur, le distributeur, le libraire, le bibliothécaire, le gestionnaire de plateforme de commerce électronique.

Il a souligné que l’exercice des activités d’opérateur du livre au Burkina Faso est soumis à l’obtention d’un agrément, délivré pour une période de cinq (05) ans, renouvelable.

Ce décret vise selon le ministre Ouédraogo, à optimiser la contribution de la filière du livre à l’économie nationale à travers l’amélioration du cadre juridique et la professionnalisation de cette filière qui a un fort potentiel de création de richesses.

De l’avis du ministre d’Etat, l’adoption de ce décret permet de renforcer la structuration de la filière du livre, conformément aux dispositions de l’article 23 de la loi n°049/AN du 18 novembre 2019 portant orientation de la filière du livre et de la lecture publique au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

WIS/ATA

Burkina : Les techniciens supérieurs des sciences de l’information et de la communication autorisés à accéder aux emplois de Conseiller en communication et de journalistes (Conseil des ministres)

Burkina-Gouvernement-Conseil-Techniciens-STIC-Décret-Modification 

Burkina : Les techniciens supérieurs des sciences de l’information et de la communication autorisés à accéder aux emplois de Conseiller en communication et de journalistes (Conseil des ministres)

Ouagadougou, 7 mars 2024 (AIB)-Le conseil des ministres a autorisé mercredi, les techniciens supérieurs des sciences de l’information et de la communication à accéder aux emplois de Conseiller en communication et de journalistes par concours professionnel sans condition de diplôme académique.

Le conseil des ministres a adopté mercredi, un décret qui porte modification du décret n°2021-0696/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 06 juillet 2021 portant statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme ».

Selon le compte rendu du conseil des ministres produit par le ministre d’Etat, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, cette modification vise à garantir le droit du fonctionnaire d’Etat à la promotion en permettant aux techniciens supérieurs des sciences de l’information et de la communication d’accéder aux emplois de Conseiller en communication et de journalistes par concours professionnel sans condition de diplôme académique.

L’adoption de ce décret permet une bonne application des dispositions du statut particulier du métier « Communication, culture et tourisme » a précisé le ministre d’Etat.

Agence d’information du Burkina

WIS/ATA

Burkina : L’ex-président Zida pleure son père

Burkina : L’ex-président Zida pleure son père

Ouagadougou, 07 mars 2024(AIB)-L’ex-président et Premier ministre burkinabè, Yacouba Issac Zida a perdu hier mercredi son père, El Hadj Nongma Salam Zida, a appris l’AIB.

« Repose-toi en paix cher papa. Tu nous as donné des valeurs et montré la voix. Nous te sommes éternellement reconnaissants ! », a écrit Yacouba Issac Zida, jeudi matin sur sa page Facebook.

Mercredi, M. Zida a changé sa photo de couverture en page noire, marquant le deuil.

Selon le site d’information actualite.bf, El Hadj Nongma Salam Zida décédé le 6 mars à Ouagadougou, sera inhumé ce jeudi à Gomponsom dans la province du Passoré (Nord).

En rappel, le général Yacouba Issac, alors lieutenant-colonel, a pris le pouvoir en novembre 2014, après l’insurrection populaire qui a mis fin au 27 ans de gestion du président Blaise Compaoré.

Il a cédé le pouvoir quelques semaines plus tard au président désigné Michel Kafando qui l’a aussitôt nommé Premier ministre de la Transition.

Après l’élection du président Roch Marc Christian Kaboré en novembre 2015, Yacouba Issac Zida s’est exilé au Canada pour cause d’ennuis judiciaires, entre autres.

Agence d’information du Burkina

ATA/ck

Arabie Saoudite : L’UNA salue les résultats de la session extraordinaire de l’OCI et du CFM concernant l’agression israélienne contre le peuple palestinien

Arabie-Saoudite-UNA-OCI-CFM-Sommet-Félicitations

Arabie Saoudite : L’UNA salue les résultats de la session extraordinaire de l’OCI et du CFM concernant l’agression israélienne contre le peuple palestinien

Ouagadougou, 7 mars 2024 (AIB)-L’Union des agences de presse de l’OCI (UNA) a salué les résultats de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’OCI concernant l’agression israélienne continue contre le peuple palestinien, qui s’est tenue le mardi dernier au siège du secrétariat général de l’OCI à Djeddah.

Le Directeur général par intérim de l’UNA, Mohammed Abd Rabbo Al-Yami, s’est félicité du contenu de la résolution adoptée à l’issue de la réunion, qui a affirmé «la ferme condamnation de l’agression barbare sans précédent contre les civils dans la bande de Gaza assiégée et dans l’ensemble du territoire palestinien occupé» et a appelé à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel et à la cessation de l’agression totale contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.

Il a également noté l’accent mis par le CFM sur l’importance de soutenir l’unité de surveillance des médias émanant du récent sommet extraordinaire conjoint arabo-islamique pour qu’elle exerce ses fonctions de surveillance de toutes les violations du droit international humanitaire commises par Israël.

Le Directeur général de l’UNA a indiqué que la réunion reflète la volonté du pays siège, du Président du Sommet islamique, du Royaume d’Arabie saoudite et des États membres de l’OCI de soutenir la cause palestinienne et de défendre les droits légitimes du peuple palestinien, notamment la création de leur État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale.

Al-Yami a exprimé sa gratitude pour les éloges de la session sur les résultats du Forum international «Le rôle des médias dans l’incitation à la haine et à la violence : risques de désinformation et de partialité», qui a été organisé par l’Union en coopération avec le Secrétariat général de la communication d’entreprise de la Ligue islamique mondiale le 26 novembre 2023 à Djeddah, et qui comprenait un thème spécial sur «Les préjugés et la désinformation dans les médias internationaux : La question palestinienne en est un exemple».

Il a noté que le forum s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Union pour activer le rôle des médias dans la défense de la question palestinienne.

Agence d’information du Burkina

En collaboration avec UNA

Houet/Semaine nationale de la culture : Le comité d’organisation dévoile ses ambitions

BURKINA-HOUET-CULTURE-SNC

Houet/Semaine nationale de la culture : Le comité d’organisation dévoile ses ambitions

Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Comité national d’organisation (CNO) de la 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) a organisé une conférence de presse, le mercredi 6 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, pour dévoiler aux hommes de média les actions entreprises et les innovations apportées à cette biennale culturelle.

La 21e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) aura lieu du 27 avril au 04 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, sous le thème : « Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».

Les organisateurs de la manifestation mettent les petits plats dans les grands pour la réussite de cette biennale de la culture qui se tient dans un contexte sécuritaire, socio-économique et humanitaire difficile.

Après son installation le mardi 5 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, le Comité national d’organisation (CNO) a tenu le lendemain, une conférence de presse pour dévoiler les actions entreprises jusque-là et les dispositions prises pour une réussite de l’évènement.

A entendre son président, Betamou Fidèle Aymar Tamini, le CNO, aussitôt installé, a entrepris une série de prises de contact, et a également élaboré un plan de communication et un plateau artistique sur la base de la mobilisation de 1 614 artistes contre 1 385 à la 20e édition.

D’autres initiatives comme la mobilisation des artistes en compétition, la relecture des règlements intérieurs, l’identification des sites d’hébergement des artistes et des sites de la tenue des grandes activités ont été déjà mises en œuvre.

Des innovations, à écouter le président Fidèle Tamini, ont été introduites au niveau de certaines commissions et des jurys officiels.

« Il faut retenir que l’objectif final du CNO est de faire de cette Semaine nationale de la culture, la mieux réussie possible, malgré le contexte sécuritaire difficile. Sa tenue réussie sera une fois de plus, la preuve de la capacité de résilience du peuple burkinabè, face à l’adversité », a laissé entendre M. Tamini.

Le thème de cette 21e édition de la SNC, selon l’animateur de la conférence de presse, met en lumière les réalités socioculturelles, économiques et politiques du moment.

«Il englobe à la fois la renaissance, en convoquant la mémoire historique et l’émergence par les convergences et initiatives endogènes de développement et nous immerge dans le passé pour consacrer les liens forts qui unissent les communautés, tout en exaltant les valeurs cardinales qui fondent l’Etat-Nation», a expliqué Fidèle Tamini.

L’édition 2024 vise alors entre autres à favoriser l’unité nationale par la richesse et la diversité des expressions culturelles, à exprimer davantage la cohésion sociale et montrer l’union et l’indivisibilité du peuple burkinabè, à promouvoir les valeurs culturelles de référence au Burkina Faso pour une paix durable.

SNC, Bobo 2024 connaîtra la participation de plus de 700 000 festivaliers et plus de 3 000 artistes en compétition et en animation.

Le pays invité d’honneur est la République du Niger.

Les ministères en charge de la culture du Mali, de la Guinée, du Brésil, de la Russie et de la Corée du Nord y sont également conviés à cette 21e édition de la SNC qui coïncide avec son 40e anniversaire.

La biennale culturelle a été instituée au lendemain de la Révolution d’août 1984 et sa première édition s’est tenue du 20 au 30 décembre 1983, à Ouagadougou.

A cette conférence de presse du comité d’organisation, le visuel de la 21e édition de la SNC a été dévoilé aux hommes de média.

Agence d’information du Burkina

AD/hb/yo

Cascades/Transformation du manioc : Les femmes des Cascades s’initient à la production de l’attiéké

BURKINA-CASCADES-FORMATION-FEMMES

Cascades/Transformation du manioc : Les femmes des Cascades s’initient à la production de l’attiéké

Banfora, (AIB)-En prélude aux festivités du 8 mars 2024, le ministère de la Solidarité, de l’action humanitaire, de la réconciliation nationale, du genre et de la Famille a organisé du 4 au 6 mars 2024 à la Maison de la femme de Banfora, une formation en technique de transformation du manioc en attiéké, au profit de 50 femmes vulnérables. Le gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, est allé encourager ces apprenantes venues des provinces de la Comoé et de la Léraba.

Elles sont plus d’une cinquantaine de femmes venues de la Comoé et de la Léraba, pour prendre part à la formation axée sur la transformation du manioc en attiéké.

Durant 72 heures, ces femmes vont s’approprier les différentes techniques d’épluchage du manioc jusqu’à la transformation du produit fini sous l’encadrement de deux facilitateurs.

Au cours de cette formation, il va s’agir de mettre l’accent sur la pratique, afin de permettre aux participantes de bien maitriser les techniques de transformation du manioc.

A en croire Ramatou Soma, une participante venue de Tafila (commune de Banfora), la tenue de cette formation est à saluer parce qu’elle va permettre aux femmes d’être plus autonomes.

« Nous avons appris entre autres comment bien éplucher le manioc, le réduire en pâte avec le moulin, presser la pâte de manioc obtenue pour en extraire jus et la mettre au feu pour la transformer en attiéké», a-t-elle expliqué.

Une autre participante Bintou Ouattara, venue de Ouéléni, un village situé à une cinquantaine de kilomètres de Sindou a confié que cette formation a été bénéfique parce qu’elle lui permet d’apprendre de nouvelles techniques de transformation de ce féculent.

Quant à la déplacée interne venue de Sindou, Minata Diallo dit être désormais à mesure de faire l’attiéké toute seule, si elle bénéficie d’un soutien en matériel.

Ce besoin en matériel après la formation, a d’ailleurs été exprimé par toutes ces trois participantes.

Le gouverneur des Cascades Badabouè Florent Bazié a l’issue d’une visite aux apprenantes sur le site de la formation, s’est dit satisfait de l’intérêt et l’engouement que les apprenantes ont manifestés à ladite formation.

« J’ai trouvé des dames qui apprécient énormément cette formation et qui sont très attentives. J’ai pu voir déjà de l’attiéké made in Burkina, région des Cascades de bonne qualité », a-t-il laissé entendre.

Florent Bazié, a exhorté ces dames à s’engager pleinement dans la transformation du manioc afin que l’attiéké ne soit plus un produit d’importation.

A en croire la directrice régionale en charge de la femme, Bernadette Yaméogo, cette formation vise à promouvoir l’autonomisation économique des femmes vulnérables y compris des femmes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

MY/hb/yo

Lutte contre la fraude : Des pagnes du 8-Mars et des boissons frelatées saisis

BURKINA-HOUET-FRAUDE-SAISIS-PAGNE

Lutte contre la fraude : Des pagnes du 8-Mars et des boissons frelatées saisis

Bobo-Dioulasso, (AIB)-La coordination nationale de lutte contre la fraude a convoqué la presse, le mercredi 6 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, pour lui présenter des pagnes frauduleux du 8-Mars et des boissons frelatées d’une unité clandestine de fabrication.

Après les pratiques frauduleuses sur le riz produit irriguées dévoilées au grand public le 15 février dernier, la coordination nationale de lutte contre la fraude était encore face à la presse ce mercredi 6 mars 2024 à Bobo-Dioulasso pour d’autres pratiques de fraude.

En effet, ce sont 6 456 pièces du 8-Mars frauduleux saisies, et 500 bouteilles de boissons frelatées d’une unité clandestine de fabrication qui ont fait l’objet de ce 2e rendez-vous de la coordination avec les hommes de média de la ville de Sya.

Ces pagnes estampillés du logo et du thème de la célébration de la 167e Journée internationale de la femme sont des produits frauduleux, aux dires de Dr Yves Kafando, dans la mesure où le gouvernement, dans un communiqué du 29 décembre 2023 officialisait le motif de pagne kôkô dunda et Faso danfani, comme pagnes du 8-Mars au Burkina Faso.

En plus de défier l’autorité de l’Etat, en ignorant cette décision du gouvernement, des individus, selon le coordonnateur, ont importé et stocké ces pagnes (d’une valeur de plus de 48 millions de F CFA) dans des magasins à des fins commerciales.

Des pratiquent, a fulminé le coordonnateur, qui contribuent à décimer le tissu industriel «embryonnaire», et à porter atteintes aux efforts de développement.

Quel est-il réservé aux contrevenants ainsi qu’aux produits saisis ?

Dr Kafandon a laissé entendre que les bouteilles de boissons seront détruites.

Quant aux pagnes, il y a deux options. La première option, a fait savoir Yves Kafando, est de trouver un fournisseur ou un client dans l’optique de les exporter pour le compte du budget de l’Etat.

La seconde option, a-t-il poursuivi, consiste à faire un don de ces pagnes au ministère de la Solidarité, de l’Action humanitaire, de la Réconciliation nationale du Genre et de la Famille au profit des couches vulnérables.

Pour ce faire, a rassuré M. Kafando, des pourparlers sont en cours avec la hiérarchie pour prendre la décision qui y sied.

Au titre des sanctions à l’encontre des contrevenants, conformément aux infractions fiscales ou commerciales, il y a la transaction qui leur est offerte pour réparer le préjudice causé à l’Etat.

« Au cas où la voie de la transaction n’aboutit pas, nous optons pour la voie judiciaire où les mis en cause sont traduits devant les tribunaux», a indiqué Dr Yves Kafando.

Agence d’information du Burkina

KF/hb/yo

Balé: Forte mobilisation des femmes devant le drapeau, saluée par les autorités

BOUCLE DU MOUHOUN

Balé: Forte mobilisation des femmes devant le drapeau, saluée par les autorités

Boromo, le 04 mars 2024(AIB)-La direction provinciale en charge de l’action humanitaire a organisé la première cérémonie tournante de montée des couleurs à Boromo, le lundi 04 mars 2024.La cérémonie a connu une forte mobilisation des associations féminines, des agents de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire, des FDS et des corps constitués.

La montée tournante des couleurs nationales dans les services et administrations est devenue à Boromo, une réalité ce 04 mars 2024 dans la province des Balé comme l’a souhaitée le haut-commissaire de la province Ibrahim Boly en fevrier dernier.

A cet effet l’honneur est revenu à la direction provinciale en charge de l’action humanitaire de recevoir les corps constitués, les associations féminines et les différents corps des forces de défense et de sécurité. Cette montée des couleurs a battu les records de mobilisation depuis un an.

La foule de grand jour a ensemble monté le drapeau national sous la conduite de deux agents féminins de la police nationale et de la garde pénitentiaire. Dans un esprit d’union et de solidarité, FDS et populations civils ont entonné le ditanyè. L’intonation des couplets et les poings fermés ont moment de prononcer, la devise laissaient lire sur les visages en cette matinée d’action citoyenne et patriotique, l’amour pour la patrie.

Aussi pouvait-on mesurer la réussite de l’activité par les belles tenues traditionnelles le konkon dodan et le faso dafani dont étaient parées les agents de la direction provinciale en charge de l’action humanitaire, les associations féminines et les autorités administratives.

Selon le haut-commissaire Ibrahim Boly tout ceci exprime notre fierté et amour de notre patrie, les femmes de la commune de par leur mobilisation exemplaire autour de leur direction de tutelle, ont ensemble relevé le défi et annoncé les couleurs des activités du mois de mars consacré à la femme.

Dans le même sens il a félicité la directrice en charge de l’action humanitaire et son personnel pour les contributions volontaires ayant permis la réalisation d’un mat au sein de leur service, les efforts en faveur des personnes déplacées internes et leurs engagements au quotidien auprès des personnes vulnérables partout dans la province.

A l’endroit des femmes l’autorité a affirmé” le Burkina Faso est debout grâce à vos efforts aux foyers et aussi dans vos activités respectives. C’est pourquoi il a invité les hommes à donner de la valeur aux activités des femmes. De même il a demandé que chacun mette du sien en ce qui le concerne afin que les différents chantiers de développement engagés par les plus hautes autorités, se concrétisent.

Cette cérémonie fut l’occasion pour la directrice provinciale madame Lamoussahan Ouedraogo de présenter l’ensemble des services de son département à travers la province et de soumettre des doléances à l’autorité pour plus d’efficacité et de présence dans toutes les communes. Madame la directrice a également remercié les autorités pour le choix porté sur la direction provinciale en charge de l’action humanitaire et tous les acteurs ayant contribué à la réussite de l’activité.

Aussi a-t-elle remis une enveloppe de cinquante mille comme contribution des agents de la direction pour soutenir le fonds de soutien patriotique.

Agence d’information du Burkina

OM/ATA

 

Grande chancellerie : Des étudiants s’intéressent aux symboles de l’Etat et aux distinctions honorifiques

Burkina-Grande Chancellerie des Ordres-Symboles d’Etat-Etudiants

Grande chancellerie : Des étudiants s’intéressent aux symboles de l’Etat et aux distinctions honorifiques

Ouagadougou, 06 mars 2024 (AIB)- La Grande chancellerie des ordres du Burkina a accueilli les étudiants de l’Institut international de management dans le cadre de la promotion des différents symboles de l’Etat et les distinctions honorifiques, le mercredi 06 mars 2024 à Ouagadougou.

« En venant ici, les étudiants nous permettent de remplir l’une de nos missions à savoir la promotion des symboles de l’Etat », a indiqué le Secrétaire général de la Grande chancellerie, Emmanuel Sorgho.

Au cours de cette rencontre, le secrétaire général a entretenu les étudiants sur les ordres burkinabè, leur historique et les différents ordres qui existent.

Il s’agit des ordres nationaux qui concernent l’ordre de l’Etalon et l’Ordre du mérite burkinabè et des ordres spécifiques qui comprennent entre autres, l’ordre du mérite du développement rural et l’ordre du mérite de la jeunesse et des sports.

M. Sorgho leur a également expliqué les conditions d’admissions aux ordres burkinabé et les sanctions disciplinaires qui peuvent être prises à l’encontre des membres de l’Ordre du mérite Burkinabè à savoir l’avertissement, la suspension et l’exclusion.

La deuxième communication de M. Sorgho a porté sur les symboles de l’Etat qui sont l’emblème, les armoiries, l’hymne nationale et la devise.

« En leur expliquant la signification de ces symboles les étudiants pourront lutter contre l’incivisme dans le pays et contre le terrorisme parce qu’une personne qui comprend le sens de ces symboles, ne peut pas aller prendre une arme contre le pays », a ajouté le Secrétaire général de la Grande chancellerie.

Selon le délégué des étudiants de l’Institut international de management, Moussa Diallo, il faut connaître les valeurs de son pays pour pouvoir l’aider et il est nécessaire pour eux aujourd’hui d’apprendre des différentes institutions du pays afin de pouvoir apporter leur contribution.

« Nous sommes les leaders, les agents du changement et les gardiens de l’héritage de notre pays. Nous devons nous efforcer d’être des citoyens exemplaires, conscients de nos devoirs envers la société et prêts à servir avec intégrité et passion », a-t-il ajouté.

 

« Nous avons beaucoup appris sur les décorations, les conditions pour être décoré et nous allons travailler à ce que d’ici trois ans nous soyons aussi décorés », a surenchéri le délégué des étudiants.

Pour sa part, le Grand chancelier le Général Pingrenoma Zagré a dit son appréciation pour cette initiative.

« Nous sommes heureux de faire de vous des acteurs, des ambassadeurs qui participent à la promotion des symboles et des valeurs de l’état », a-t-il poursuivi.

Le Grand chancelier des Ordres burkinabè assure, sous la haute autorité du président du Faso, Grand maître des Ordres burkinabé, l’administration et la gestion des Ordres burkinabè.

Agence d’information du Burkina

AMZ/ata

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Macky Sall dissout le gouvernement et nomme un nouveau Premier ministre

Macky Sall dissout le gouvernement et nomme un nouveau Premier ministre

Agence d’information du Burkina

Azakaria Traoré, ingénieur d’aviation civile, est nommé directeur général de Air Burkina.

Azakaria Traoré, ingénieur d’aviation civile, est nommé directeur général de Air Burkina.

Agence d’information du Burkina

Niger, Mali et Burkina annoncent la création d’une « Force conjointe » anti-jihadiste

Niger, Mali et Burkina annoncent la création d’une « Force conjointe » anti-jihadiste

Niamey, Niger

Les chefs des armées du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois régimes militaires regroupés au sein de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), ont annoncé mercredi à Niamey la création d’une « Force conjointe » pour combattre les groupes jihadistes qui les frappent.

Cette « Force conjointe des pays de l’AES (…) sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », indique le général Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major nigérien des armées, dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion à Niamey avec ses homologues malien et burkinabè.

Les contours et les effectifs de cette force n’ont pas été précisés.

« Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d’une sécurité partagée », a assuré le général Barmou.

Il a souligné que les trois armées étaient parvenues « à élaborer un concept opérationnel » qui « permettra d’atteindre les objectifs en matière de défense et de sécurité » dans l’immense territoire des trois pays.

Au Niger, au Burkina et au Mali, tous confrontés à des violences jihadistes récurrentes et meurtrières depuis des années, les gouvernements civils ont été renversés par des coups d’Etat militaires successifs depuis 2020.

Ces trois pays, anciennes colonies françaises, ont tourné le dos à Paris et se sont rapprochés de nouveaux partenaires, dont la Russie, avant de se regrouper au sein de l’AES avec pour objectif de créer une fédération.

Fin janvier, ils ont également annoncé qu’ils quittaient la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sans être tenus par un délai d’un an comme le prévoient les textes de l’organisation.

Avec l’AFP

Sénégal: la présidentielle fixée au 24 mars après des semaines de crise

Sénégal: la présidentielle fixée au 24 mars après des semaines de crise

Dakar, Sénégal

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a fixé mercredi au 24 mars le premier tour de la présidentielle après des semaines d’une crise profonde et une décision du Conseil constitutionnel opposée à un report de l’élection au-delà de la fin de son mandat le 2 avril.

« Le président de la République a informé le Conseil des ministres de la fixation de la date de l’élection présidentielle au dimanche 24 mars 2024 », dit un communiqué transmis par un porte-parole de la présidence.

 

Cette annonce fait suite à la publication d’une décision du Conseil constitutionnel qui a jugé que la présidentielle devait avoir lieu avant le 2 avril, rejetant la date proposée du 2 juin.

 

« La fixation de la date du scrutin au-delà de la durée du mandat du président de la République en exercice est contraire à la Constitution », dit une décision des « Sages » datée de mardi et authentifiée par l’AFP.

 

Le Conseil constitutionnel a par ailleurs rejeté une autre recommandation faite au président Sall et déclaré que la liste des 19 candidats déjà validée par l’institution ne devait pas être révisée.

La présidence sénégalaise a acté cette accélération brutale du calendrier en annonçant dans la soirée que le Premier ministre Amadou Ba était « libéré » de son poste pour mener campagne. Il est remplacé par le ministre de l’Intérieur Sidiki Kaba, a dit un porte-parole.

Le Conseil constitutionnel était saisi depuis lundi pour avis par le président Sall lui-même. Le chef de l’Etat lui soumettait des préconisations issues d’un « dialogue national » qu’il avait convoqué la semaine dernière pour tenter de sortir de la crise provoquée par le report de la présidentielle, l’une des plus graves traversées depuis des décennies.

Le président Sall a causé un choc dans un pays présenté comme l’un des plus stables d’une Afrique de l’Ouest secouée par les coups de force en décrétant le 3 février le report de l’élection prévue le 25 février.

Le « dialogue national » était un des éléments de réponse du président Macky Sall à la crise.

L’autre était un projet de loi d’amnistie des actes liés aux violences politiques des dernières années, texte très critiqué alors qu’il est censé dissiper les tensions.

Les députés ont débattu du texte toute la journée mercredi et ont observé en début de soirée une pause avant de passer au vote. Mais cette pause a coïncidé avec la publication de la décision du Conseil constitutionnel et le vote n’avait pas eu lieu à 21H00 (locales et GMT)

Les débats ont confirmé que le vote s’annonçait serré, vu les calculs politiques et les réticences devant un texte décrié comme mettant à l’abri les auteurs de faits graves, y compris des homicides.

Une amnistie risquait d’ajouter à la confusion. La question de son application à l’opposant emprisonné Ousmane Sonko, de son éventuelle remise en selle dans la course électorale, et plus généralement celle d’un réexamen de la liste des candidatures validée en janvier, agitait la classe politique.

Le projet amnistierait tous les délits ou crimes, jugés ou non, commis entre le 1er février 2021 et le 25 février 2024 et « se rapportant à des manifestations ou ayant des motivations politiques », selon le texte soumis mardi en commission.

Le Sénégal a connu entre 2021 et 2023 différents épisodes d’émeutes, affrontements, saccages et pillages déclenchés notamment par le bras de fer entre l’opposant Sonko et le pouvoir.

M. Sonko, troisième de la présidentielle en 2019 et candidat déclaré en 2024, est détenu depuis juillet 2023 et a été disqualifié de la présidentielle dont il était l’un des favoris. En février, le Sénégal a été la proie de nouveaux troubles après l’annonce du report de l’élection.

Des dizaines de personnes ont été tuées depuis 2021, des centaines blessées, des centaines d’autres interpellées.

– « Amnistie, amnésie » –

La présidence a justifié l’amnistie par la nécessité « d’apaisement du climat politique et social ».

La loi « a pour seul objectif la réconciliation (…) Le président Macky Sall ne cache aucune mauvaise intention », a assuré lors du débat Farba Ngom, député du camp présidentiel.

Dernière en date d’une série d’amnisties approuvées depuis l’indépendance, celle-ci, sans être nominative, pourrait signifier la remise en liberté de dizaines d’opposants.

Mais de nombreux acteurs politiques et sociaux se dressent contre le projet, s’indignant qu’aucun membre des forces de sécurité, ni aucun responsable gouvernemental n’aurait à rendre de comptes.

« Cette loi est un permis pour continuer à assassiner les Sénégalais. Loi d’amnistie, loi d’amnésie: pas en mon nom. Justice pour les assassinés et les torturés », s’est exclamé le député Guy Marius Sagna.

Le projet ne fait pas l’unanimité au sein du camp présidentiel, qui dispose d’une majorité précaire à l’Assemblée.

Le positionnement du parti dissous d’Ousmane Sonko est scruté avec attention. Le Pastef, qui s’est presque systématiquement opposé aux projets présidentiels par le passé mais dont les membres pourraient bénéficier d’une amnistie, s’est abstenu lors d’un vote préliminaire en commission mardi.

Le Pastef « n’est pas demandeur » du texte, a dit mercredi le député Ayib Daffé. Mais l’amnistie en soi est « quelque chose de louable ».

Avec l’AFP

Habi OUATTARA, nommée Chef de département chargé de la

Habi OUATTARA, nommée Chef de département chargé de la communication et du changement social et comportemental du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Burkina : Le gouvernement crée la société « TEX FORCES-BF », pour confectionner et commercialiser des tenues militaires et civiles

Burkina-Création-Société-Confection-Tenues- Militaires

Burkina : Le gouvernement crée la société « TEX FORCES-BF », pour confectionner et commercialiser des tenues militaires et civiles

Ouagadougou, 6 mars 2024 (AIB) – Le gouvernement a créé mercredi une société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso en abrégé « TEX FORCES-BF », en vue de confectionner et de commercialiser des tenues professionnelles au profit des corps militaires, paramilitaires et des civils.

« Le deuxième décret porte création d’une société d’économie mixte dénommée Textile des Forces armées du Burkina Faso en abrégé « TEX FORCES-BF », peut-on lire dans le rapport du conseil des ministres de ce mercredi.

La même source précise que cette société a pour objectifs notamment de confectionner et de commercialiser des tenues professionnelles au profit des corps militaires, paramilitaires et des civils.

Un autre décret a approuvé les statuts de ladite société en vue de lui permettre « d’accomplir efficacement ses missions » conformément à la loi « portant règle de création des catégories d’établissements publics ».

Agence d’information du Burkina

DNK/ATA

Burkina : Sada Zougmoré et son frère Dramane Tiendrebéogo taisent leurs incompréhensions pour positionner Sank Business  

Burkina-Société-Crise-Entente

Burkina : Sada Zougmoré et son frère Dramane Tiendrebéogo taisent leurs incompréhensions pour positionner Sank Business  

Ouagadougou, 6 mars 2024 (AIB)- Le Directeur général (DG) de Sank Finance, Sada Zougmoré et son frère Dramane Tiendrébeogo, co-fondateur de Sank-money ont décidé mercredi, de taire leurs incompréhensions, en se mettant ensemble pour positionner Sank Business sur le plan national et africain, a constaté l’AIB

 « Aujourd’hui, les deux frères, les enfants de Thomas Sankara se sont mis ensemble pour travailler à ce que Sank se positionne comme un leader, dans le domaine des transferts d’argent au Burkina et en Afrique », a déclaré le Directeur général de Sank Finance, Sada Zougmoré.

Selon M. Zougmoré, le co-fondateur de Sank Money, Dramane Tiendrébéogo et son Président du conseil d’administration (PCA), Wendemi Jules Kader Kaboré et lui ont décidé de taire leurs incompréhensions au sujet de la convention de ventre de l’entreprise qui les opposait depuis décembre 2022.

Le DG de Sank Finance qui était mercredi à Ouagadougou, devant les femmes et hommes de médias s’est réjoui du fait que M. Tiendrébéogo s’est retrouvé sur la même table avec son équipe pour enterrer la hache de guerre.

A ses dires, le 1ermars 2024, une entente a été scellée entre M. Kaboré et Boureima Namena sur la gestion de Sank Business tout en précisant que la discorde était sur le respect de l’engagement pris concernant les dates fixées pour solder les dettes.

«Après cela, il y a eu des interprétations des deux parties de la convention. Aujourd’hui, nous nous sommes entendus et c’est l’essentiel pour nous », a-t-il confié.

Sada Zougmoré a par ailleurs fait remarquer que les jeunes ont donné un exemple pour montrer que les Burkinabè doivent travailler pour le développement du pays, car selon lui, l’entreprise est 100% national.

Profitant de l’occasion,  il a précisé que le peuple burkinabè adhère de nos jours à l’initiative de Sank money, toute chose qui justifie ses 600 mille utilisateurs avec plus de 5 mille agents qui font de mobile money Sank.

A l’écouter, son entreprise compte bientôt intégrer, entre autres, des paiements de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL), de l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA).

Le co-fondateur de Sank Money, Dramane Tiendrébéogo a également expliqué que des mésententes existaient entre  Boureima Namena, Jules Kader Kaboré et lui au sujet de l’entreprise Sank Business.

«On a trouvé  un point commun, on a décidé de s’entendre parce que nous sommes tous des jeunes Burkinabè. Nous devons être des exemples pour les générations futures », a-t-il soutenu.

Selon M. Tiendrébéogo, l’entreprise n’appartient pas seulement à eux deux mais à tous les citoyens, eu égard  à leur adhésion, même s’il en était deux au début Sank money en 2021.

« Dans une famille, il y a toujours des querelles  mais à la fin, on trouve des solutions adéquates. On essaie d’ouvrir d’autres portes et changer les choses. Seuls  les inconscients se bagarrent pour l’éternité », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que l’accord trouvé le  vendredi 1er mars a permis de libérer  toutes les parts pour  Boureima Nanema qui va prendre les rênes de Sank.

« Nous allons toujours soutenir, cela ne veut pas dire que nous fuyons le Burkina Faso,  que nous fuyons Sank, tout compte fait nos noms seront à Sank », a signalé Dramane Tiendrébéogo.

Hier mardi, Sank Business à travers un communiqué a fait savoir l’administrateur général, Boureima Namena est devenu début mars 2024, l’auteur unique à hauteur de 100% de San Bussiness SA, grace à une solution fraternelle trouvée avec le Fondateur de Sank Business, Wendemi Jules Kaboré.

Agence d’information du Burkina

No/ata    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fousséni Kindo et Abdoul Azizz Ghildas Ouédraogo, deux nouveaux directeurs au CSC

Burkina-CSC-Nomination

Fousséni Kindo et Abdoul Azizz Ghildas Ouédraogo, deux nouveaux directeurs au CSC

Ouagadougou, 06 mars 2024 (AIB) – Fousséni Kindo, journaliste présentateur à la radiotélévision du Burkina est nommé directeur de cabinet du Conseil supérieur de la Communication (CSC) tandis que Abdoul Azizz Ghildas Ouédraogo est promu directeur de la communication et des relations publiques du CSC, ce mercredi, en conseil des ministres.


Ils viendront en appui au nouveau collège du CSC présidé par Idrissa Ouédraogo et secondé par Louis Modeste Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina

Dernières publications