Sur Très Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, déploiement d’une aide humanitaire destinée à la population de Gaza et d’Al Qods
Rabat – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions pour déployer une opération humanitaire d’aide alimentaire, par voie terrestre, destinée à la population palestinienne de Gaza et de la Ville Sainte d’Al Qods, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.
Cette aide, qui coïncide avec le début du mois sacré du Ramadan, intervient pour apaiser les souffrances des populations palestiniennes, et notamment leurs catégories les plus vulnérables, précise le communiqué.
Ainsi, l’aide ordonnée par Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, pour la population de Gaza est composée de plus de 40 tonnes de denrées alimentaires, y compris des denrées de première nécessité.
Outre l’aide institutionnelle, déployée notamment à travers la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, Sa Majesté le Roi, que Dieu Le glorifie, a bien voulu prendre en charge, sur les deniers personnels du Souverain, une grande partie de l’aide acheminée, dont en particulier celle destinée aux nourrissons et aux enfants en bas âge, souligne la même source.
Le ministère précise que, depuis le déclenchement des hostilités armées il y a plus de 5 mois, le Maroc est le premier pays à acheminer, par cet itinéraire terrestre inédit, son aide humanitaire et qui sera livrée directement aux populations bénéficiaires.
Par ailleurs, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, a donné Ses Très Hautes Instructions à l’Agence Bayt Mal Al Qods, pour fournir une aide alimentaire aux populations de cette Ville Sainte. Ainsi, 2000 paniers alimentaires bénéficiant à 2000 familles maqdessies seront distribués et 1000 repas seront servis quotidiennement en faveur des Palestiniens de la Ville. L’aide prévoit, également, la mise à disposition de l’hôpital de Jérusalem d’une salle de coordination des urgences.
Cette opération humanitaire de grande envergure au profit des populations palestiniennes vient confirmer l’engagement efficient et la sollicitude continue de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, Président du Comité Al Qods, en faveur de la Cause Palestinienne, conclut
Ganzourgou/167ème journée internationale de la femme : Les femmes des villages impactés par SOMISA célèbrent la journée en différé
Zorgho, (AIB)- Les femmes des villages impactés par le projet aurifère de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) ont récemment célébré la journée internationale de la femme avec une série d’événements communautaires et des discussions centrées sur des thèmes cruciaux pour leur développement. Cette célébration, qui s’est déroulée les 9 et 10 mars 2024, a été rendue possible grâce au soutien financier de SOMISA, et a vu la participation des femmes de différents villages confrontés aux défis du projet minier.
Face au contexte sécuritaire précaire, SOMISA a opté pour une approche décentralisée cette année, permettant aux femmes de chaque village de s’organiser autour d’un repas communautaire et de débattre des sujets de leur choix. Les villages de Mankarga Traditionnel, Pousghin, Pilaka, Roulghin, Silmiougou, Sanbrado, Douré, Lollé et Mankarga Peulh ont tous pris part à cette célébration, chacun mettant l’accent sur des thématiques telles que l’hygiène, l’éducation des enfants, les activités génératrices de revenus, et la cohésion sociale.
La coordonnatrice senior des relations communautaires et point focal genre de SOMISA, Christelle Foméni, a souligné l’importance de maintenir des liens forts entre la société minière et les communautés locales. « Nous voulons participer activement aux activités culturelles pour renforcer la cohésion sociale entre SOMISA et les communautés », a-t-elle déclaré. Pour elle, l’autonomisation des femmes est essentielle, et SOMISA travaille avec elles pour assurer qu’elles puissent continuer à prospérer même après le départ de la mine.
Les représentantes des villages ont exprimé leur gratitude envers SOMISA pour son soutien continu. Bibata Sédogo de Pousghin a encouragé les femmes à se concentrer sur l’éducation des enfants comme un moyen de promouvoir le développement durable. De même, Céline Yaméogo du village de Silmiougou s’est réjouie de la tenue de cette journée. Selon elle, les femmes du village ont échangé sur le thème de l’hygiène et pour joindre l’acte à la parole, elles ont nettoyé la cour du chef du village, l’école et les lieux de culte.
Madeleine Tiendrébéogo de Pilaka a mis en évidence les activités génératrices de revenus soutenues par SOMISA, telles que le tissage, la teinture et la couture, qui ont permis aux femmes de gagner en autonomie financière. Les directeurs provinciaux en charge de la promotion de la femme et de la jeunesse ont également exprimé leur soutien à ces initiatives, soulignant l’importance de l’entrepreneuriat communautaire pour le développement local.
Pour le directeur provincial en charge de la promotion de la femme du Ganzourgou, Patrick Paré, les actions menées par SOMISA correspondent aux objectifs du gouvernement en matière de promotion socioéconomique des femmes. Il a salué la diversité des activités organisées et l’engagement des femmes à contribuer à leur propre développement.
Quant au directeur provincial en charge de la jeunesse du Ganzourgou, Sayouba P. Ouédraogo, il a souligné le rôle crucial des femmes dans le développement local et a appelé à un renforcement de la coopération entre les communautés pour maximiser l’impact de ces initiatives.
La célébration de la Journée Internationale de la Femme dans les villages impactés par SOMISA a mis en lumière le potentiel des femmes à conduire des changements positifs dans leurs communautés malgré les défis rencontrés. Cette collaboration entre la société minière et les populations locales témoigne d’un engagement en faveur du développement durable et de l’autonomisation des femmes dans la localité.
Burkina/Bogandé : une septuagénaire blessée dans un incendie au secteur 2
Bogandé, 12 mars 2024 (AIB)-Une vieille dame de plus de 70 ans s’est blessée dans la matinée du lundi 11 mars, dans un incendie qui a ravagé 4 tentes appartenant à des Personnes déplacées internes (PDI) au secteur 2 de la ville de Bogandé, a constaté un journaliste de l’AIB.
Poyenlinbendi Tindano, 71 ans, a été blessée par des flammes au bras gauche puis à la nuque dans un incendie. Sa vie serait hors de danger, selon un agent de santé.
On déplore également d’importants dégâts matériels dont des vivres, des effets d’habillement et du matériel de couchage et bien d’autres.
Pour l’instant, l’origine de l’incendie n’est pas connue. Les flammes ont été circonscrites puis maîtrisées avec l’aide des populations riveraines. Agence d’Information du Burkina
as/ata
Burkina/Yatenga : une fête dédiée au livre et aux arts lancée à Ouahigouya
Ouahigouya 8 mars 2024 (AIB)- L’AS academy omnisports (ASAO) en collaboration avec la Direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Nord (DREPPS) ont lancé le vendredi 8 mars à Ouahigouya, la 1ère édition de la fête du livre et des arts (FELIART).
C’est sous le thème, « la lecture au service de la promotion de la paix et la non-violence » que l’AS omnisports en collaboration avec la Direction régionale des enseignements post-primaire et secondaire du Nord ont lancé la 1ère édition de la fête du livre et des arts (FELIART) dans la cité de Naaba Kango avec pour objectif d’utiliser la lecture pour promouvoir la non-violence, pour le retour de la paix dans la région.
Trois jours durant, hommes de lettres, élèves et étudiants des différents établissements de la ville Ouahigouya se sont mutualisés dans plusieurs domaines à travers des œuvres d’arts pour promouvoir un mieux vivre ensemble.
Pour le président du comité d’organisation de la FELIART 2024 Souleymane Ouermi « vu l’engagement des uns et des autres durant les préparatifs, nous avons bon espoir d’une réussite totale. Nous avons mis les petits plats dans les grands pour que les choses se passent bien. Plusieurs activités telle que des olympiades en littérature, concours d’arts culinaires des échanges directes avec des écrivains ».
Des activités de cette édition, l’on retiendra des expositions et ventes d’œuvres littéraires, des rencontres d’échanges sur la littérature africaine, des dédicaces des œuvres et des communications avec des experts étaient au programme.
Pour Valentin Kambiré venu représenter le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, « notre département fait la promotion de la culture. Nous saluons l’initiative et remercions l’ensemble des acteurs pour tous les efforts consentis pour la tenue de cette édition malgré le contexte sécuritaire très difficile. Nous félicitons l’ensemble de la population surtout la jeunesse résiliente et nous leur rassurons en même temps le soutien indéfectible du ministère pour cette initiative ».
Tout en saluant la forte mobilisation qui témoigne de l’intérêt de cette activité, M. Kambiré a invité la population surtout la jeunesse de la région du Nord à rester toujours uni autours des autorités de la transition et des forces combattantes pour faciliter les opérations de reconquête en cours dans la région et partout dans le pays. Agence d’information du Burkina
PN/AS/ATA
Namentenga : Le projet d’appui et de réinsertion professionnelle des femmes et des jeunes de Dargo lancé
Boulsa, (AIB)- Le représentant du haut-commissairede la province du Namentenga, le Secrétaire général de la province (SG), Bassouleymane Ouattara a lancé le lundi 11 mars 2024, leProjet d’appui à la réinsertion professionnelle des femmes et des jeunes (PARPFJ) de la commune de Dargo, en présence des corps constitués de la commune.
Selon la coordonnatrice de la Fédération nationale des groupes Wend Yam (FNGWY), Mme Nikièma Traoré Adissa, l’engagement des corps constitués de la province du Namentenga et des acteurs communaux dans la mise en œuvre du Projet d’appui à la réinsertion professionnelle des femmes et des jeunes (PARPFJ constitue un motif de satisfaction.
Dans la mise en œuvre dudit projet, la FNGWY a bénéficié d’une subvention de l’Union européenne, à hauteur de 153 millions FCFA pour une durée de 15 mois. L’objectif principal du PARPFJ vise à former 320 jeunes et femmes à travers 9 domaines.
A terme, la province du Namentenga en général et la commune de Dargo en particulier disposera d’une main d’œuvre qualifiée dans les domaines tels que la maçonnerie, le carrelage, la plomberie, l’électricité bâtiment, la menuiserie bois, la transformation des produits forestiers non ligneux et la coupe-couture.
La commune urbaine de Boulsa profitera de l’expertise des apprenants pour la construction de sa salle d’hospitalisation de 20 lits et de son auberge populaire, toutes deux financées par l’Union européenne par l’intermédiaire d’Expertise France.
A l’issue, de la présentation du projet par la coordination de la Fédération nationale, les préoccupations des participants ont porté notamment sur le critère de recrutement des apprenants, le quota des communautés hôtes, le délai de rigueur et le lieu de la formation .
La date butoir des activités sur le terrain ont été également débattue lors des échanges. « L’assiduité et la pertinence des questions des participants constituent pour moi, un motif de satisfaction et un espoir de plein succès sur le terrain », a indiqué la coordonnatrice de la FNGWY, Mme Nikièma Traoré Adissa.
Le préfet par ailleurs Président de la délégation spéciale (PDS) de la commune de Dargo et président du comité de suivi, Kafando Saidou a invité les membres des corps constitués de sa commune à sensibiliser la population sur le PARPFJ.
Le représentant du haut-commissaire de la province de la Namentenga, le secrétaire général de la province du Namentenga, Bassouleymane Ouattara a pris l’engagement d’accompagner le projet pour sa réussite totale.
Ouattara a encouragé les acteurs avant d’inviter l’ensemble de la population et des partenaires à s’investir pleinement à la bonne marche du projet.
Burkina : Le Premier ministre invite à porter à la connaissance du Procureur «les dépenses infondées et injustifiées» au niveau de l’armée
Ouagadougou, 12 mars 2024 (AIB)-Le Premier ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla a invité lundi, l’ASCE-LC à porter à la connaissance du Procureur, les «dépenses infondées et injustifiées au niveau de l’armée » pour que les personnes incriminées se justifient.
Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu lundi à Ouagadougou, le rapport général d’activités 2022 de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC).
Le Contrôleur général d’Etat par intérim, Urbain Millogo, a indiqué que son Institution a audité le ministère de la Défense et des Anciens combattants sur la période de 2016 à 2021 et relevé «des irrégularités».
«Nous avons audité le budget de l’armée depuis 2016 et il ressort que pour l’achat des armes, l’Etat a travaillé avec un trafiquant. Pour l’achat de l’armement, des contrats ont également été attribués à plusieurs entreprises appartenant à une même personne physique», a-t-il affirmé.
Il a aussi informé le chef du gouvernement que «pour la gestion du carburant, il n’y a pas de comptable matière donc il faut travailler à corriger cela. Il faut mettre en place ce qu’il faut pour que tout soit traçable au niveau de la gestion du carburant», a-t-il ajouté.
A écouter le Chef du Gouvernement, s’il y a des dépenses infondées et injustifiées au niveau de l’armée, l’ASCE-LC doit porter cela à la connaissance du Procureur pour que les personnes incriminées se justifient.
«Ceux qui ont donné le marché de l’armement à un trafiquant doivent répondre, car on ne peut pas donner un marché à quelqu’un qui n’est pas qualifié pour l’exécuter. Le président de la Transition veut qu’il y ait la lumière. Nous ne sommes pas contents avec la manière dont l’armée a été gérée», a-t-il martelé.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata
Kénédougou : La Caisse d’épargne ligdi Baoré dispose d’une agence à Orodara
Orodara, (AIB)- La nouvelle agence de la Caisse d’épargne ligdi Baoré est désormais opérationnelle dans la cité du verger. Elle a ouvert officiellement ses portes le samedi 09 Mars 2024, au cours d’une cérémonie parrainée par l’élu consulaire du Kénédougou, Drissa Barro dit Da Dri.
Créée en 2009 par l’association pour la promotion de l’épargne et de l’investissement, la caisse d’épargne ligdi Boaré compte de nos jours dix (10) agences au Burkina Faso dont celle de Orodara qui vient d’être inaugurée le samedi 9 mars 2024.
Selon le Directeur général de la Caisse Ligdi Baoré, Ousséni Sawadogo, cette agence permettra aux populations de la capitale fruitière du Burkina de faire des opérations de dépôt, d’épargne, de souscriptions et de bénéficier des crédits.
Le représentant du président du Conseil d’administration de cette institution, Arouna Modré, a invité les populations bénéficiaires à s’approprier cette agence.
Le Parrain par ailleurs élu consulaire du Kénédougou, Drissa Barro dit Da Dri, a traduit sa gratitude et sa reconnaissance au Comité d’organisation pour l’avoir associé à la cérémonie.
Il a dit l’importance que revêt l’ouverture de l’Agence d’épargne ligdi baoré pour les populations de la cité du verger.
Burkina: En 2020 et 2021, la délocalisation des ateliers a coûté 3 milliards de FCFA, ASCE-LC
Ouagadougou, 12 mars 2024(AIB)-En 2020 et 2021, la délocalisation des ateliers dans 21 ministères et institutions, a été évaluée à 3 milliards de FCFA par l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).
« Au niveau de la réduction du train de vie de l’Etat, plus spécifiquement pour ce qui concerne la délocalisation des ateliers, il est relevé des dépenses de trois (3) milliards de francs CFA, ce qui a fait dire à Urbain Milogo « qu’on pouvait ne pas délocaliser ces ateliers ». »
Ceci est un extrait d’un compte rendu de la Direction de la communication de la Primature sur la remise du rapport d’activités 2022 de l’ASCE-LC, hier, par son responsable par intérim Urbain Millogo au Premier ministre, Apollinaire Kyelem de Tambèla.
Le document fait le point de la gestion de 21 ministères et institutions pour les exercices budgétaires 2020 et 2021.
Coopération : Le Burkina Faso et la République Islamique d’Iran échangent autour des accords signés en octobre dernier
Ouagadougou, 11 mars 2024 (AIB)-Le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur Karamoko Jean Marie Traoré, et l’Ambassadeur de la République Islamique d’Iran auprès du Burkina Faso Mojtaba Faghihi, ont échangé lundi à Ouagadougou, sur la mise en œuvre des accords conclus en octobre 2023 dans le cadre de la première commission mixte de coopération entre le Burkina Faso et la République Islamique d’Iran.
De l’avis du diplomate iranien, l’une des conventions signées concernait le département technologique et la formation professionnelle.
Sur le sujet, on apprend avec l’ambassadeur iranien qu’une délégation burkinabè était en République Islamique d’Iran, pour un perfectionnement dans le domaine de l’automobile.
Par ailleurs, des bourses d’études ont été lancées au profit des étudiants burkinabè, avec une trentaine de dossiers en étude, poursuit l’ambassadeur de la République Islamique d’Iran.
Autre avancée dans la coopération, plusieurs opérateurs économiques et officiels burkinabè sont invités à prendre part à la 6e édition de l’exposition iranienne, dénommée «IRAN EXPO 2024» prévue du 27 avril au 1er mai 2024 au Centre international des expositions de Téhéran (Iran).
De façon générale, l’on retient avec le chef de la diplomatie burkinabè et son hôte, que le Burkina Faso et la République Islamique d’Iran entretiennent d’excellentes relations bilatérales, en témoignent les accords signés en octobre 2023 dans divers domaines.
Notamment la protection de l’environnement et des ressources naturelles ; l’énergie et les mines ; la construction ; la protection sociale ; le développement de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation ; l’industrie pharmaceutique ; la formation technique et professionnelle etc.
Le ministre Traoré était accompagné de madame le ministre en charge de la Coopération régionale Stella Eldine Kabré/Kaboré.
Burkina : « Les détournements de fonds publics ont beaucoup diminué », ASCE-LC
Ouagadougou, 12 mars 2024(AIB)-L’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), a assuré hier lundi, que les détournements de fonds publics ont beaucoup diminué au Burkina.
« Le comportement face à la gestion des fonds publics n’est plus pareil. Les détournements de fonds ont beaucoup diminué », a affirmé lundi, le patron par intérim de l’ASCE-LC, Urbain Millogo.
M. Millogo dont les propos ont été rapportés par la Direction de la communication de la Primature, a ajouté que ce changement est advenu grâce à la peur du « gendarme ».
Le Contrôleur général d’Etat par intérim, Urbain Milogo était allé présenté au Premier ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, le rapport d’activités de son institution, exercice 2022.
Burkina : Une plateforme numérique de collecte de données sur les parcelles et logements acquis lancée
Ouagadougou, 12 mars 2024 (AIB)- Le ministère en charge des Affaires foncières a lancé mardi, une plateforme numérique de collecte de données sur les parcelles et logements acquis, auprès des ex-promoteurs immobiliers de 2008 à nos jours, afin de permettre à l’Etat de prendre des décisions sur le foncier au Burkina.
Selon le Secrétaire général (SG) du ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat, Maxime Tiendrébeogo, son département veut renseigner les acquéreurs des parcelles de 2008 à 2024 par le biais des promoteurs immobiliers, à travers une plateforme numérique.
Tiendrébeogo a fait savoir que les renseignements avec les acquéreurs des parcelles sur la plateforme ont débuté ce mardi 12 mars 2024 et vont jusqu’au 22 mars prochain à 00 heure.
Il était mardi à Ouagadougou devant les journalistes, sur le lancement officiel de la plateforme numérique de collecte de données sur les parcelles et les logements acquis auprès des ex-promoteurs privés.
Le SG en charge des Affaires foncières a par ailleurs rappelé que le 20 juin 2023 le gouvernement a adopté la loi portant promotion immobilière au Burkina Faso.
Maxime Tiendrébeogo a également fait cas de la mise en place le 18 août 2018, d’un comité interministériel d’évaluation du passif du foncier par son département de l’activité de promotion immobilière privée.
« Ce comité regroupe les acteurs de la chaine de gestion du foncier urbain que sont le ministère en charge de l’Urbanisme, de l’Economie et celui du ministère de l’Administration territoriale », a-t-il soutenu.
A ses dires, après l’installation dudit comité, la collecte administrative des données auprès des différentes structures concernées et des informations ont été sollicitées, en même temps aux promoteurs immobiliers privés précédemment agréés et aux coopératives d’habitats suivant un certain nombre de canevas.
Pour Maxime Tiendrébeogo, ces canevas consistaient à recueillir des informations relatives à la situation des parcelles et des logements construits à l’état réel de la viabilisation.
A l’écouter, la plateforme numérique de données a été lancée à l’endroit des acquéreurs de parcelles et de logements auprès des promoteurs immobiliers, afin de permettre à l’Etat de résoudre le passif foncier.
Tiendrébeogo a fait remarquer que cette plateforme concerne toute personne ayant acquis une parcelle ou un logement avec un promoteur immobilier privé.
Il a signalé que les renseignements sur la plateforme concernent, entre autres, tout achat avec le promoteur immobilier précédemment agrée, la coopérative d’habitat, le propriétaire terrien, le précèdent acquéreur ou à titre de compensation et de don.
« Le ministère de l’Urbanisme, des affaires foncières et de l’habitat sait compter sur l’engagement et la contribution de tous pour le remplissage juste et dans le de lai requis de la plateforme numérique », a-t-il exhorté.
Nahouri/Administration pénitentiaire : La nouvelle directrice prend contact avec ses services techniques
Pô, (AIB)-La nouvelle directrice de la maison d’arrêt et de correction de Pô a entrepris une tournée de prise de contact et de courtoisie auprès des services techniques déconcentrés de l’Etat. Objectif se présenter et demander leur accompagnement pour la réussite de sa mission.
Nommée le 04 décembre 2023 et installée le 24 janvier 2024, la nouvelle directrice de la maison d’arrêt et de correction de Pô, Assétou Ouattara, a entrepris une tournée de visite de courtoisie et de prise de contact ce 7 mars 2024 avec les services techniques déconcentrés de la province.
Cette sortie de la toute première directrice de la maison d’arrêt a pour objectif de se présenter à eux, les remercier pour leur présence à son installation et demander leur accompagnement pour la réussite de sa mission.
«Une mission aussi spécifique qui est l’exécution des décisions pénales et plus particulièrement la mise en œuvre des condamnations à une peine privative de liberté tout en favorisant la réinsertion sociale des personnes qui leur sont confiées par l’autorité judiciaire », a indiqué Assétou Ouattara.
Les différents directeurs et chefs de service ont salué la démarche de la directrice et se sont engagés à l’accompagner pour la réussite de sa mission.
Mme Ouattara était accompagnée dans sa tournée par le chef de service des unités spéciales judiciaires, le commandant Enoch Kaboré et de son adjoint, Herman Moise Guessan N. Baki.
« Les prisonniers de la province du Nahouri purgent leurs peines à Manga, très loin de leur famille et la mise en service incessante de la maison d’arrêt et de correction de Pô viendra soulager ces derniers et leur famille », a souligné Assétou Ouattara.
Santé et sport largement commentés par la presse burkinabè
Ouagadougou, 12 mars 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi commentent, la présentation du nouveau sélectionneur des Etalons Brama Traoré, sans oublier la lutte contre la malnutrition et la rougeole.
Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga affiche à sa manchette : « Vaccination contre la rougeole : plus de 3 millions d’enfants attendus du 15 au 21 mars »
Selon le journal privé, le ministre en charge de la Santé va lancer le vendredi 15 mars 2024, la deuxième partie de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole et la rubéole.
Le confrère informe que 3 489 383 enfants de 9 à 59 mois verront leur immunité renforcée à travers cette initiative qui va concerner 61 districts sanitaire du pays.
De son côté, Sidwaya écrit à sa Une : « Lutte contre la malnutrition : Du matériel sanitaire pour le ministre de la Santé ».
Le journal public affirme que le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF) a remis hier lundi à Ouagadougou, du matériel sanitaire d’une valeur de 170 millions FCFA au ministère en charge de la Santé 2024, destiné à la région du Centre-nord.
Dans la même veine, le quotidien privé, Le Pays, titre à sa première page : « Chirurgie cardiaque : une campagne gracieuse au profit de 6 personnes issues de familles vulnérables ».
Le même journal, à travers un communiqué du département en charge de la Santé soutient qu’une campagne de chirurgie cardiaque se tient du 8 au 16 mars 2024 au centre hospitalier universitaire de Tengadogo.
A ses dires, au cours de cette campagne, 6 patients issus de familles vulnérables bénéficieront d’une chirurgie cardiaque avec, en prime, une technicité médicale qui constitue la première du genre en Afrique francophone.
« Etalons A : Brama Traoré, nouveau sélectionneur », titre à sa Une le quotidien public Sidwaya.
Le journal public indique que la Fédération burkinabé de football (FBF) a désigné officiellement, hier lundi à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, Brama Traoré comme le nouveau sélectionneur des Etalons.
Pour le quotidien privé Le Pays, le nouvel entraineur, Brama Traoré, aura pour mission de qualifier les Etalons pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2026.
Quant à l’Observateur Paalga, il a interrogé plusieurs acteurs de football qui jugent que le coach des Etalons est un homme d’expérience qui connaît la quasi-totalité des joueurs sélectionnables par le Burkina.
Débat national d’art oratoire : Lancement officiel du concours des débats oratoires inter établissements
Bobo-Dioulasso, (AIB)-L’Association des jeunes acteurs pour la santé reproductive des adolescents et jeunes (AJASSRAJ), a lancé, le samedi 2 mars 2024 à l’Université Aube nouvelle de Bobo-Dioulasso, la 2e édition du concours national des débats oratoires. Intitulé «Sans tabou», ce concours rentre dans le cadre du projet de formation et de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes des Hauts-Bassins.
La 2e édition des débats « sans tabou » a ouvert ses portes ce samedi 2 mars 2024 à l’Université aube Nouvelle de Bobo-Dioulasso.
Cette compétition, selon ses initiateurs, rentre dans le cadre du projet de formation et de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes des Hauts-Bassins.
Elle est l’initiative de l’Association des jeunes acteurs pour la santé reproductive des adolescents et jeunes (AJASSRAJ). Cette édition a été placée sous le thème « Droit, santé sexuelle et reproductive en situation de crise sanitaire ».
Aux dires du président du comité d’organisation, Ben Abbu Bakr Faïcal Ouattara, il y aura des phases à élimination directe qui opposeront des établissements inscrits de Bobo-Dioulasso afin de déterminer les finalistes.
Ses attentes, à l’en croire, est d’avoir à la fin des jeunes « suffisamment informés » sur la sexualité.
« Lorsqu’on doit parler de la sexualité avec les grandes personnes, ils trouvent que c’est un sujet tabou à faire taire, et pourtant les jeunes sont laissés à eux-mêmes », a fait remarquer M. Ouattara.
Conséquence, a poursuivi Ben Abbu Bakr Faïcal Ouattara, les jeunes découvrent la sexualité avec les inconvénients qui vont avec, telles que les grossesses non désirées ou encore des infections sexuellement transmissibles.
« Tout ça parce que les jeunes ne sont pas suffisamment informés sur les dangers de la sexualité », a-t-il affirmé.
« Sans tabou » se veut donc une tribune d’expression pour donner suffisamment d’informations aux jeunes sur la sexualité. 30 établissements scolaires de la ville de Bobo-Dioulasso sont en compétition, a annoncé le comité d’organisation.
Pour le lancement, deux groupes se sont affrontés, l’équipe de l’Association burkinabè du bien-être familial (ABBEF) contre l’équipe de Twellium industrie. L’équipe de l’ABBF est sortie vainqueur.
En rappel, la première édition a été remportée par le lycée Municipal Vinama Thiémounou Djibril.
Moustiques génétiquement modifiés au Burkina Faso : Une coalition d’organisations exige l’arrêt immédiat des expérimentations
Bobo-Dioulasso, (AIB)-La Coalition pour la souveraineté sanitaire (CO.SOU.SA) a tenu une conférence de presse, le samedi 9 mars 2024 à Bobo-Dioulasso, pour dénoncer les expérimentations en cours sur les moustiques génétiquement modifiés. «Stop à l’expérimentation des moustiques génétiquement modifiés. Nous ne sommes pas des cobayes !», Pouvait-on lire sur l’affiche de la conférence de presse organisée par la Coalition pour la souveraineté sanitaire (CO.SOU.SA), le samedi 9 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. En effet, la coalition exige un arrêt immédiat des expérimentations mises en œuvre par le projet Target Malaria à Bobo-Dioulasso. Pour ce faire, elle demande la mise en place d’un moratoire sur les organismes génétiquement modifiés au Burkina Faso et la promotion et la généralisation des pratiques agro écologiques qui sont respectueuses de l’environnement, de la santé humaine et animale à travers la mise à l’écart des engrais chimiques et des pesticides de synthèse. Selon le porte-parole de la coalition, Nestor Podassé, ces expérimentations en cours n’ont nullement pour objectif de lutter contre le paludisme comme leurs porteurs essaient de le faire croire. « La modification génétique de moustiques, et en définitive, le forçage génétique qui est l’étape ultime recherchée permettront aux firmes internationales, notamment celles dirigées par Bill Gates, de mettre au point des biotechnologies dangereuses pour la souveraineté alimentaire et sanitaire des populations, notamment africaines », a-t-il soutenu dans sa déclaration liminaire. Nestor Podassé et ses camarades estiment que les expérimentations menées au Burkina Faso par le projet Target Malaria ne sont pas en phase avec la législation, en l’occurrence la Loi N° 064-2012/AN du 20 décembre 2012 portant régime de sécurité en matière de biotechnologie. Selon le président de Terre à vie, membre de la coalition, Ali Tapsoba de Goamma, les lâchés de moustiques ne devraient pas se faire sans le consentement de toute la population dans la mesure où, a-t-il dit, les moustiques peuvent voyagés. « C’est du terrorisme scientifique parce que si l’ennemi décide de nous faire du mal, il peut passer par les moustiques pour nous envoyer des maladies », a-t-il lâché. Quelle alternative proposez-vous pour lutter contre le paludisme ? A cette question, le président de Terre à vie répond : « Pour nous, c’est tout simplement la mise en place d’une bonne politique d’hygiène et d’assainissement en impliquant les communautés locales ».
Houndé Gold Operation : Les fournisseurs locaux outillés sur les opportunités de marché
Houndé, (AIB)-La Société minière Houndégold Operation (HGO), filiale du groupe EndeavourMining, a organisé une session de renforcement des capacités au profit des acteurs économiques de la province du Tuydans le cadre de sa politique du contenu local, le jeudi 7 mars 2024 à Houndé.
La mine Houndé Gold Operation (HGO) est soucieuse de la part de marché des entreprises locales dans son approvisionnement en biens et services.
Pour donner plus de chance aux fournisseurs locaux, elle a initié une session de renforcement des capacités le jeudi 7 mars 2024 àHoundé au profit des acteurs économiques de la province du Tuy.
Deuxième du genre, cette formation, selon le directeur général de HGO, AdamaSavadogo, fait partie des engagements de la mine relatifs à la politique du contenu local.
M. Savadogo a révélé qu’en 2023, HGO a effectué plus de 110 milliards d’achat avec des entreprises au niveau national dont 5 milliards au niveau de Houndé.
Pour lui, cette formation vise à améliorer les capacités des acteurs économiques locaux pourleur permettre d’accroitre leurs parts de marché auprès de la mine.
« Cette formation va permettre de faire un bilan des marchés que les acteurs ont pu engranger en 2023 et présenter le potentiel de marchés de 2024 », a expliqué AdamaSavadogo.
A en croire le DG, au terme de la session, la mine HGO espère voir des acteurs économiques engagés pour relever les défis afin que le montant de 5 milliards F CFA d’achat local à Houndé de 2023 passe à 20 milliards F CFA voire même les 50% de ses investissements en termes d’achat de biens et services.
Dans sa présentation des résultats du plan d’achat local de 2023 et le plan prévisionnel d’approvisionnement de l’année 2024 de la mine, le directeur des achats et des approvisionnements de HGO, Guy Modeste Damiba, a indiqué que les prévisions des biens et services de 2024, s’élèvent à plus de 183 milliards F CFA.
Les prévisions d’achat par domaine font état de 30 334 577 460 F CFA pour le carburants et le lubrifiant, 1 895 737 761 F CFA pour la restauration, 108 936 993 F CFA pour le matériel de bureau, etc.
Pour le chargé des achats locaux du groupe EndeavourMining, Balla Niambélé, il s’est agi d’entretenir les participants sur la stratégie du contenu local et le processus d’achat, d’une part, et sur le code de conduite des fournisseurs, d’autre part.
Concernant la stratégie, M. Niambélé a laissé entendre que la mine fait du contenu local une priorité « opérationnelle ».
Dans sa présentation, il a, par ailleurs, expliqué aux participants la conformité avec la législation et les obligations contractuelles au niveau de EndeavourMining.
A ce titre, il a exhorté les acteurs économiques de la province du Tuy à sortir de l’informel pour développer leurs activités dans le formel.
Les échanges après les différentes communications, ont permis aux acteurs économiques ainsi que les acteurs de la société civile présents à la rencontre de soumettre leurs préoccupations et faire des plaidoyers aux responsables de la mine.
Ces échanges ont révélé que plusieurs fournisseurs locaux ont des difficultés, notamment en matière de financement et de capacités pour bénéficier des marchés de la mine.
Pour relever ces défis, plusieurs acteurs économiques locaux se sont engagés à s’organiser en association pour postuler aux marchés de HGO.
C’est le cas de la présidente des commerçantes du marché central de Houndé, Fatoumata Guiré, qui s’est réjouie d’avoir participé à cette session.
Selon elle, cette formation a permis de découvrir les opportunités de marché de la mine HGO.
« Nous, les femmes nous comptons nous mettre en association pour aller postuler aux marchés de la mine », a-t-elle indiqué.
Houet/Vie des industries : Le ministre Jacques Sosthène Dingara dans les locaux de la SN-Citec
Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), Jacques Sosthène Dingara, a visité la SN-Citec, le jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso. Cette visite rentre dans le cadre du renforcement du partenariat entre le département de l’éducation et cette unité d’huilerie.
La société d’huilerie SN-Citec et le ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), entretiennent de bonnes relations de partenariat.
C’est pour renforcer ce partenariat que le ministre en charge de l’éducation nationale, Jacques Sosthène Dingara, a visité les locaux de la société dans l’après-midi du jeudi 7 mars 2024 à Bobo-Dioulasso.
L’hôte du jour, à pas de course, a pu parcourir les installations industrielles de l’huilerie et de la savonnerie.
Il a entre autres, visité l’atelier de conditionnement de l’huile, le laboratoire et l’atelier de savonnerie.
Le ministre Dingara s’est dit satisfait de ce qu’il a pu constater de visu. «Nous sommes rassurés de la qualité des produits au regard du dispositif de production en place », a affirmé Jacques Sosthène Dingara.
A suivre le chef du département de l’éducation nationale, cette sortie vise à encourager l’ensemble du personnel de l’entreprise pour sa résilience et son engagement.
« Dans un contexte où le développement endogène est en vogue, il faut encourager l’ensemble des unités industrielles qui continuent de faire la fierté du pays », a confié Jacques Sosthène Dingara.
Outre le motif de l’encouragement, selon le ministre, la visite du jour s’inscrit dans le renforcement du partenariat existant entre le MENAPLN et la SN-Citec, mais aussi parler de nouveaux partenariats en vue.
Le ministre a rappelé qu’il existe un partenariat entre son département et la SN-Citec, surtout dans le domaine de la cantine scolaire.
Cette visite, à l’en croire, a pour but de permettre à l’entreprise de pouvoir disponibiliser davantage de l’huile de qualité pour les élèves et sur tout le territoire national.
Aussi, le patron de l’éducation nationale a profité évoquer une possible mise en relation des élèves formés dans le cadre de l’enseignement technique et industriel avec les unités industrielles du pays.
« Il s’agira de voir avec le dispositif qui existe à la SN-Citec, comment mettre à leur disposition des cadres formés au pays dans le domaine industriel », a expliqué Jacques Sosthène Dingara.
Quant au Directeur général (DG) de la SN-Citec, Ibrahim Traoré, il a remercié le ministre pour cette visite et pour ses messages bienveillants à l’endroit de la société.
« C’est une visite d’encouragement d’un partenaire stratégique », a-t-il reconnu.
Ibrahim Traoré a mentionné que le partenariat entre sa structure et le ministère en charge de l’éducation nationale dure déjà de plus d’une dizaine d’années.
Il a en outre rassuré son hôte que sa « maison » ne ménagera aucune diligence pour répondre aux éventuelles sollicitations de son partenaire.
D’ores et déjà, a laissé entendre Ibrahim Traoré, les stocks d’huile pour la cantine scolaire, dans le cadre de l’initiative présidentielle pour les cantines scolaires, sont disponibles et sont en attente d’enlèvement pour les cantines scolaires.
L'inspecteur de police municipale, Jean Marie Ouédraogo (à droite), a évoqué le rôle de rempart que joue la police municipale pour garantir la sécurité des populations
BURKINA-MUNICIPALITE-INSTALLATION-DIRECTEUR
Burkina : La police municipale doit jouer son rôle de rempart pour la sécurité des populations, Jean Marie Ouédraogo
Ouagadougou, 12 Mars 2024 (AIB)-Le nouveau Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales (DSPPM), l’Inspecteur de policemunicipale,Jean Marie Ouédraogo, a déclaré jeudi, que la police municipale doit jouer son rôle de rempart pour la sécurité des populationsainsi que les populations déplacées internes.
« Il nous appartient dès lors, avec les directeurs et commandants de police municipale de jouer notre rôle de rempart pour garantir la sécurité de nos populations ainsi que les populations déplacées internes dans nos villes respectives », a indiqué le nouveau Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales (DSPPM), l’Inspecteur de police municipale,Jean Marie Ouédraogo.
Des collaborateurs venus assister à la cérémonie d’installation
Il a été installé officiellement jeudi à Ouagadougou, dans ses fonctions de DSPPM, par le Directeur général des Collectivités territoriales, Issoufou Kongo.
Selon M. Ouédraogo, c’est dans ce contexte d’insécurité généralisée qui constitue un défi pour les policiers municipaux qu’ils doivent jouer leur rôle pour la sécurité des populations des différentes communes.
Le nouveau Directeur a exprimé sa gratitude aux autorités qui ont placé leur confiance en sa modeste personne pour diriger la Direction de suivi et de la promotion des polices municipales.
Il a également rendu hommage à son prédécesseurl’Inspecteur de police municipale,KiénouWaman, qui a passé sept ans à la tête de la direction.
Jean Marie Ouédraogo, a par ailleurs appelé à une synergie d’action avec les différentes forces de sécurité en vue de booster le terrorisme hors du Burkina Faso.
« La police municipale ne saurait et ne doit être en marge de cette lutte et nous nous efforceront pour une pleine participation et une intégration totale des polices municipales en tant que maillon de la chaîne de la lutte contre le terrorisme au Burkina », a-t-il ajouté.
Nommé en Conseil des ministres du mercredi 27 février 2024 comme DSPPM, l’Inspecteur de police municipale, Jean Marie Ouédraogo,remplace à ce poste l’Inspecteur de police municipale,WamanKienou, qui occupait ce poste depuis octobre 2017.
La haut commissaire du Ioba a relevé que les femmes sont largement organisées en coopératives reconnues dans la province du Ioba
Burkina-Ioba-Journée-Internationale-Femme
Ioba/Célébration provinciale du 8 mars 2024 : Le PDS remet 20 vélos à des enfants vulnérables des lycées et collèges de la commune de Oronkua
Dano, 11 mars 2024 (AIB)- La cérémonie commémorative de la journée internationale des droits de la femme a été célébrée dans la province du Ioba, le 8 mars 2024 à Oronkua sous la présidence de la haut-commissaire, Bernadette Adenyo née Sermé. Le Président de la délégation spéciale a remis 20 vélos à 20 orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) des lycées et collèges de la commune.
La 167e journée internationale des droits de la femme a été célébrée sous le thème : «Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : Quelle contribution des femmes ».
C’est la commune de Oronkua qui a abrité cette année, les festivités de la journée internationale des droits de la femme dans la province du Ioba. La commémoration était placée sous le parrainage de l’ingénieur en génie civil, président de la coopérative burkinabé de l’habitat, Tièfa Somé.
Plusieurs activités ont marqué cette journée pour magnifier la femme. Les femmes avec à leur tête la haut-commissaire de la province, Bernadette Adenyo / Sermé, accompagnée par le préfet, président de la délégation spéciale communale de Oronkua, Victor Dondyré, ont manifesté leur solidarité aux malades hospitalisés du centre de santé et de promotion sociale (CSPS) en leur apportant des présents, le jeudi 07 mars.
Une équipe de l’agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) est venue animer une conférence sur le thème du 08 mars 2024. Le bien-fondé de cette initiative présidentielle a été expliqué aux participants.
Une course cycliste féminine a été organisée et a connu une participation remarquable des femmes, le 07 mars 2024. La cérémonie commémorative s’est déroulée dans la cour de l’école Centre de Oronkua, le 08 mars dernier.
Elle a réuni plusieurs centaines d’invités venus des 7 autres communes du Ioba et des villages du département de Oronkua.
Vingt orphelins et autres enfants vulnérables de la commune de Oronkua ont reçu chacun un vélo de la part de la délégation spéciale communale.
La cérémonie était ponctuée d’animations de troupes de danse, de chœur populaire, de prestation d’artistes musiciens, de séance de sensibilisation et de discours.
Le PDS de Oronkua, Victor Dondyré, a saisi l’occasion pour remettre officiellement 20 vélos à 20 orphelins et autres enfants vulnérables (OEV) des lycées et collèges de la commune.
Les cinq premières de la course cycliste ont également reçu leur prix à la cérémonie officielle. Les conférenciers de la veille, membres de l’équipe de l’APEC ont profité de la grande mobilisation pour faire une séance de sensibilisation suivie de recensement de nouveaux adhérents.
Le PDS de la commune de Oronkua, Victor Dondyré, a remercié tous ceux qui ont fait le déplacement pour honorer la femme. Pour le parrain, Tièfa Somé, il constate que depuis quelques années que les populations du sud-ouest ont compris que sans la femme, le développement durable n’existe pas.
C’est pourquoi, il a félicité les autorités provinciales et communales pour l’organisation de cette cérémonie. Selon M. Somé, il faut promouvoir le développement endogène en organisant les femmes en coopérative.
«C’est ce qui va aboutir plus tard au développement national gage d’une souveraineté nationale assurée», a-t-il soutenu.
La coordonnatrice provinciale des femmes du Ioba, Clémentine Dabiré / Hien, a invité les femmes à parler d’une même voix afin de mieux défendre leur cause.
La première responsable de la province du Ioba, Bernadette Adenyo, a félicité le PDS, la coordonnatrice départementale des femmes, et les autorités coutumières et religieuses de Oronkua pour l’accueil chaleureux réservé à toutes les délégations.
«La participation indispensable de la femme à la dynamique pour la reconquête économique, sécuritaire et humanitaire de notre pays justifie le choix du thème national de la présente journée», a-t-elle ajouté. Pour elle, la journée internationale de la femme se présente comme une halte, pour une réflexion profonde et une prise de conscience individuelle et collective sur le rôle combien important que joue cette composante de la population dans la société.
«Dans la province du Ioba, les femmes sont très actives dans les domaines de la transformation et de la commercialisation des produits céréaliers et forestiers non ligneux. Elles sont largement organisées en coopératives et associations en vue d’améliorer leurs connaissances et de mutualiser les efforts pour des gains plus conséquents » a-t-elle relevé.
«Ces festivités sont pour nous, la manifestation de notre résilience et de notre espoir quant à la fin du terrorisme et de notre foi à des lendemains meilleurs pour notre pays», a indiqué la
Haut-commissaire.
Le flambeau pour l’organisation prochaine de la journée internationale de la femme a été remis à la commune de Koper. Agence d’information du Burkina