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Les câbles internet en Afrique de l’Ouest se rompent en raison de l’activité sismique

Les câbles internet en Afrique de l’Ouest se rompent en raison de l’activité sismique

RETORIA, 16 mars. /TASS/. La rupture de quatre câbles internet survenue le 14 mars dans le golfe de Guinée, au large de la Côte d’Ivoire, est le résultat d’une activité sismique dans la région. C’est ce qu’a indiqué la société nigériane MainOne, qui exploite l’un des câbles endommagés.

Selon ses données, la rupture s’est produite sur une section située à une profondeur de 3 kilomètres. L’Afrique du Sud a envoyé un navire spécial dans la zone pour effectuer des travaux de réparation. Le rétablissement du fonctionnement normal des câbles devrait prendre plusieurs semaines.

Les câbles sous-marins suivants ont été touchés: West Africa Cable System, MainOne, South Atlantic 3 et ACE. Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Ghana, le Liberia, la Namibie, le Niger, le Rwanda et l’Afrique du Sud ont été touchés par la réduction du trafic internet. Les opérateurs réacheminent le signal sur les câbles qui n’ont pas été touchés par l’activité sismique.

Avec tass

Centre-Ouest : Le ministre de l’Education nationale à l’écoute de ses collaborateurs

Centre-Ouest : Le ministre de l’Education nationale à l’écoute de ses collaborateurs

Koudougou, (AIB)-Le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), Jacques Sosthène Dingara, a séjourné à Koudougou, le jeudi 14 mars 2024, dans le cadre d’une tournée. Objectif : prendre langue avec les acteurs et partenaires de l’éducation et dégager des perspectives.

Ce face-à-face d’un peu plus de deux heures d’horloge, dans la cité du cavalier rouge, entre le ministre Dingara et les acteurs et partenaires de l’éducation, venus des quatre provinces (Boulkiemdé, Sanguié, Sissili et Ziro) de la région du Centre-Ouest, a jeté son dévolu sur un certain nombre de dossiers.

Il s’agit notamment de la dette sociale (opération casier vide), la réforme curriculaire, les conférences pédagogiques, le point du trousseau pédagogique, l’ESU, sans oublier le fonctionnement des circonscriptions d’éducation de base (CEB), les examens scolaires (enjeux et participation des différents acteurs à l’organisation), etc.

Ainsi, l’occasion a été donnée aux participants (acteurs et partenaires) de soulever leurs préoccupations aussi bien légales que légitimes.

C’est un ministre décontracté et sans langue de bois, qui a bien voulu, appuyé de ses proches collaborateurs, apporter des réponses.

Devant certaines questions épineuses à l’image des grands effectifs occasionnés par la situation exceptionnelle du pays, le MENAPLN s’est montré optimiste et altruiste.

Il a, en effet, exhorté les acteurs à s’engager davantage pour éviter aux élèves déplacés internes de s’engouffrer dans la rue où ils n’auront pas les moyens d’en sortir responsables et dignes.

Outre ces aspects, le nouveau patron de l’Education nationale a tenu à décliner les défis qui lui tiennent à cœur de relever.

Ces défis sont entre autres la gestion excellente du personnel, la digitalisation du système éducatif, l’introduction de l’enseignement technique et professionnel parallèlement à l’enseignement classique, la formation continue des enseignants, la promotion des langues nationales.

Et on ajoute à cela le développement de la petite enfance, l’amélioration de la plateforme SIGEC, l’amélioration de l’accès des élèves à la cantine scolaire.

À noter que d’entrée, le Dreppnf Abylaicé Rouamba, de prendre la parole, au nom des deux directions régionales en charge de l’éducation dans le Centre-Ouest, pour jeter un aperçu sur l’état de l’éducation dans cette partie du Burkina.

Il en ressort au niveau des effectifs 309 839 élèves dont 158 422 filles au primaire ; 9 656 auditeurs dont 4 816 filles au préscolaire ; 3 042 apprenants 2 252 femmes au niveau de l’éducation non formelle. Quant au post-primaire, on dénombre 127 920 élèves dont 67 798 filles.

Agence d’information du Burkina

PB/ata

Centre-nord: plusieurs terroristes tués à Boala par les Forces combattantes

 

Centre-nord: plusieurs terroristes tués à Boala par les Forces combattantes

Ouagadougou, 15 mars 2024(AIB)-L’armée burkinabè a opéré le 13 mars 2024 à Boala (Boulsa, Centre-nord), des frappes qui ont permis de tuer plusieurs terroristes, a appris l’AIB auprès de sources sécuritaires.

Ce 13 mars 2024, une position amie à Boala dans la zone de Boulsa, a vu des terroristes se diriger vers elle. Aussitôt l’alerte donnée, aussitôt des vecteurs aériens sont arrivés sur les lieux.

Les pilotes commencent par frapper un premier groupe de malfaiteurs stationnés sous un arbre. C’est le sauve-qui-peut parmi les assassins qui prennent la direction Nord. C’est alors que les hélicoptères d’attaque vont prendre le relais et neutraliser les criminels dans leur débandade.

Après cette opération, les Forces combattantes ont mis le cap sur la zone de Kossouka. En effet le 15 mars 2024, plusieurs centaines de terroristes venus du Nord, avaient prévu de mener plusieurs assauts. Les troupes au sol montent rapidement une embuscade pour ceuillir les criminels.

Mais comme alertés, les terroristes rebroussent chemin en s’enfuyant vers le Nord. Mais c’est sans compter sur la détermination des pilotes. Un premier groupe de fuyards est rattrapé puis pulvériser. Juste après le bombardement, les troupes au sol arrivent sur les lieux pour découdre avec les rescapés.

Au bilan, plusieurs terroristes sont cramés dans les flammes et d’autres neutralisés par les combattants. On note aussi que plusieurs armes dont d’autres sont encore utilisables, ont été récupérées de même qu’une diversité de logistique.

Agence d’information du Burkina

Sissili : 59 187 enfants de 9 à 59 mois seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole

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Sissili : 59 187 enfants de 9 à 59 mois seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole

Léo, (AIB)- 59 187 enfants de 9 à 59 mois seront vaccinés contre la rougeole et la rubéole (RR) du 15 au 21 mars prochain, dans le district sanitaire de Léo, dans la région du Centre-Ouest. L’accompagnement des forces vives de la province de la Sissili a été Sollicité pour la réussite de ladite campagne nationale de suivi de vaccination contre la RR. 

Le district sanitaire de Léo, dans la province de la Sissili, région du Centre-Ouest a initié le jeudi 14 mars 2024, une rencontre de plaidoyer avec les autorités et les leaders d’opinions, en faveur de la campagne nationale de suivi de vaccination contre la rougeole et la rubéole (RR).

Environ 59 187 enfants de 9 à 59 mois seront vaccinés du 15 au 21 mars 2024 dans le district sanitaire de Léo, dans le cadre de la riposte contre la RR.

« Afin de renforcer les acquis de la vaccination de routine et l’immunité des susceptibles cas, le pays se prépare à organiser du 15 au 21 mars 2024, une campagne de suivi avec le vaccin de la RR, au profit des enfants de 9 à 59 mois », a indiqué le médecin chef du district sanitaire de Léo, Dr Aboubacary Abdou.

Selon lui, c’est dans cette logique que le district a initié le jeudi 14 mars 2024 à Léo, la rencontre de plaidoyer pour solliciter l’engagement des différentes autorités de la province de la Sissili.

Cette rencontre, en faveur de la campagne nationale de suivi de vaccination contre RR a été aussi l’occasion pour l’équipe cadre du district sanitaire de Léo pilotée par Dr Abdou, de donner des orientations essentielles aux participants sur la présente campagne de vaccination.

« La vaccination contre la rougeole et la rubéole est un moyen de prévention qui permet de limiter la propagation de la maladie et ses formes graves », a-t-il indiqué.

Le haut-commissaire de la Sissili,Tewendé Isaac Sia a également sollicité l’implication de tous les acteurs à tous les niveaux pour l’atteinte du taux national de 95%.

Sia a par ailleurs remercié le district sanitaire pour les efforts déployés au quotidien pour offrir des soins de qualités aux populations.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

 

 

 

 

 

Collaboration entre le CICR et le Burkina : le directeur régional pour l’Afrique du Comité international de la Croix rouge exprime sa satisfaction

 

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Collaboration entre le CICR et le Burkina : le directeur régional pour l’Afrique du Comité international de la Croix rouge exprime sa satisfaction

Ouagadougou, 15 mars 2024 (AIB)-Le directeur régional pour l’Afrique du Comité international de la Croix rouge (CICR) Patrick Youssef a exprimé jeudi à Ouagadougou, sa satisfaction et sa reconnaissance aux autorités burkinabè pour la bonne collaboration qu’il a constaté sur le terrain entre les équipes du CICR et les acteurs étatiques.

Le ministre délégué chargé de la Coopération régionale Stella Kabré/Kaboré a reçu en audience le jeudi 14 mars, le directeur régional pour l’Afrique du Comité international de la Croix rouge (CICR).
Patrick Youssef qui a effectué des sorties terrain dans les régions du Sahel et du Centre-nord, dit être venu exprimer sa satisfaction et sa reconnaissance aux autorités burkinabè à travers le ministère en charge des Affaires étrangères, pour la bonne collaboration qu’il a constaté sur le terrain entre les équipes du CICR et les acteurs étatiques.
Il a aussi réaffirmé l’engagement du CICR à poursuivre le partenariat avec le Burkina Faso dans le respect des choix souverains des autorités, notamment dans le domaine de l’assistance humanitaire.

«Nous ne sommes pas une entité politique, mais nous allons continuer le plaidoyer à l’international, pour un soutien aux efforts humanitaires, et pour attirer des acteurs et porteurs de projets de développement, dans le but de soutenir davantage les personnes qui sont dans le besoin au Burkina Faso, à travers une approche holistique», a laissé entendre monsieur Patrick Youssef, qui reconnait aussi qu’en période exceptionnelle, il faut des efforts exceptionnels.
Madame le ministre délégué Stella Kabré/Kaboré a traduit la reconnaissance des autorités burkinabè au CICR pour ses interventions au Burkina Faso en faveur des personnes vulnérables, et souhaité que ses interventions s’accentuent au regard du contexte de la double crise sécuritaire et humanitaire.

Elle s’est réjouie de la démarche du directeur régional pour l’Afrique du CICR, qui a consisté à se rendre sur le terrain pour toucher du doigt les réalités et se faire une idée véritable des besoins.

Selon Stella Kabré/Kaboré, cette démarche permet de se rendre compte que ce qui est relayé comme informations notamment sur les réseaux sociaux n’est pas toujours fiable.

«Nous saluons votre engagement à nos côtés, et nous vous demandons d’être notre porte-voix à l’international», a demandé madame le ministre délégué au directeur régional pour l’Afrique du CICR.
Agence d’information du Burkina
WIS/no

Burkina : le gouvernement examine la possibilité d’ouvrir une école vétérinaire publique

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Burkina : le gouvernement examine la possibilité d’ouvrir une école vétérinaire publique

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a réuni le lundi dernier à Koudougou, dans le Centre-ouest un comité chargé de réaliser une étude sur l’opportunité d’ouverture d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso, en vue de former sur place des médecins vétérinaires, a-t-on appris du ministère en charge de l’élevage.

Cette rencontre a réuni, entre autres, des acteurs de la santé animale, des enseignants-chercheurs et des juristes, tous membres du comité de réflexion sur l’opportunité d’ouverture d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso, a précisé le service de la communication du ministère en charge de l’élevage.

Selon la même source, ces experts ont pour mission de produire un dossier complet présentant une évaluation approfondie de la faisabilité du projet, l’analyse des besoins de formation, infrastructurel, matériel et humain. Le comité doit aussi élaborer les textes juridiques et administratifs nécessaires à l’ouverture de l’école, identifier les partenaires potentiels pour l’accompagner et préparer l’atelier national de validation de l’étude.

Selon le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques, monsieur Gaoussou Sanou, la création d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso va permettre de combler le besoin de médecins vétérinaires.

Jusqu’à présent, la formation des vétérinaires burkinabè, se fait à l’étranger aux moyens de l’État et de ses partenaires.

Selon M. Sanou, « c𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒒𝒖’𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒛𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒗𝒆́𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒂𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝑩𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂 𝑭𝒂𝒔𝒐. 𝑬𝒏 2021 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 121 𝒅𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒗𝒆́𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔’𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 9,5 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒗𝒊𝒏𝒔, 21,5 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒔 𝒓𝒖𝒎𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕𝒔, 33 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 1,3 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒄𝒊𝒏𝒔 ».

Il a salué la disponibilité des personnes ressources et a invité l’ensemble des participants à examiner sans complaisance les possibilités de mise en œuvre du projet.

Cette initiative est soutenue par le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2 (PRAPS 2), dont la composante 1 est consacrée à l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires.
Agence d’information du Burkina
DNK

 

Burkina/Financement de l’Entrepreneuriat : le gouvernement lance un projet de plus de 105 milliards FCFA

Burkina-Entrepreneuriat-Lancement-Projet

Burkina/Financement de l’Entrepreneuriat : le gouvernement lance un projet de plus de 105 milliards FCFA

Ouagadougou, 15 mars 2024 (AIB)- L’Etat burkinabè a lancé officiellement vendredi, le Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC) de 105 825 603 836 FCFA, d’une durée de 6 ans, pour toucher 18 mille élèves et apprenants sur toute l’étendue du territoire national.

Le gouvernement burkinabé a lancé officiellement ce vendredi 15 mars 2024 à Ouagadougou, le Projet d’appui à l’entrepreneuriat, au développement des compétences et à l’adoption technologique (ECOTEC), en vue de faciliter l’accès au financement des Micro-petites et moyennes entreprises (MPM), dans un contexte de crise sécuritaire difficile du pays.

Le projet d’une durée de 6 ans (2023-2029) est financé à 105 825 603 836 FCFA dont 98 983 911 300 FCFA par la Banque mondiale et 6 841 692 536 FCA  par  l’Etat burkinabè et va toucher 18 mille élèves et apprenants.

Selon le ministre en charge des Petites et moyennes entreprises (PME), Serge Poda, qui a lu le discours du Premier ministre, Dr. Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, le projet est issu d’un partenariat entre le gouvernement et la Banque mondiale.

M. Poda a expliqué que l’ECOTEC a été spécifiquement conçu pour soutenir les PME, afin de leur ouvrir de nouvelles perspectives de croissance.

« A travers ce projet, le gouvernement réaffirme sa volonté à bâtir un secteur privé compétitif, à travers l’adoption de technologies, le développement des compétences et la mise à disposition d’une main d’œuvre mieux-formée », a-t-il soutenu.

Selon lui, le secteur privé constitue le principal pourvoyeur d’emplois et créateur de richesse dans le pays, toute chose qui concourt à la formulation du projet et met un accent particulier sur l’adaptation de la formation professionnelle aux besoins des entreprises.

Il a fait savoir que le projet a été porté à maturité par les structures relavant des ministères en charge des Finances, de la promotion des PME, de l’Education nationale, de la Maison de l’entreprise du Burkina, du Projet d’appui à l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la Société financière de garantie interbancaire du Burkina (SOFIGIB).

«ECOTEC contribuera à créer un environnement propice aux affaires et la promotion des investissements verts, à travers l’accompagnement et le financement de plus de 2 000 PME », a renchéri le ministre Serge Poda.

Les bénéficiaires du projet sont entre autres, les entrepreneurs, les PME, les élèves, les apprenants, les enseignants/encadreurs pédagogiques, les formateurs/animateurs, les maîtres artisans, les associations industrielles, les entreprises partenaires et les structures de formation formelle et non formelle.

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, a pour sa part, traduit  la disponibilité de son institution à soutenir le pays pour la réussite du projet.

Saisissant l’occasion, M. Kamil a fait remarquer que le secteur privé joue un rôle primordial, à travers l’entrepreneuriat pour une croissance soutenue et inclusive.

Pour lui, la Banque mondiale s’engage aux côtés de l’Etat burkinabè pour un secteur privé plus résilient et dans la recherche d’un environnement plus attractif.

Abdel Wedoud Kamil a noté que le présent projet veut assainir l’environnement des affaires des MPME, dynamiser la création des emplois, améliorer l’accès au financement, lutter contre les effets néfastes du changement climatique.

Notons que le processus de préparation de l’ECOTEC a débuté en 2021.
Agence d’information du Burkina
NO/as/ck

ONEA, et sécurité en couverture des journaux

Burkina-Revue-Presse

ONEA, et sécurité en couverture des journaux

Ouagadougou, 15 mars 2024 (AIB)- Les parutions de ce vendredi font écho de la conférence de presse de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA) pour présenter les travaux entrepris pour assurer la déserte en eau en cette période de forte chaleur et de la situation sécuritaire du pays.

« Résolution de la crise sécuritaire au Burkina : Le Parlement autrichien apportera son appui », affiche à sa manchette le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal rapporte que le président de l’Assemblée législative de transition (ALT), Ousmane Bougouma a reçu hier, en audience une délégation du Parlement autrichien.

Selon le quotidien public, le député autrichien Hermann Brückl qui a conduit la délégation, a promis que le parlement autrichien apportera son appui au Burkina en vue de venir à bout de cette crise sécuritaire.

De son côté, le quotidien privé Le Pays titre à sa Une : « Démantèlement d’un réseau de détourneurs d’engrais subventionnés : Les opérations doivent se poursuivre ».

Le journal écrit que le Service régional de la Police judiciaire (SJRPJ) de Fada N’Gourma a indiqué, le 6 mars dernier, qu’ils ont épinglés 18 personnes dont 10 agents au sein du ministère de l’agriculture pour détournement d’engrais subventionnés par l’Etat et destinés aux producteurs agricoles.

A le lire, selon le SJRPJ de Fada N’Gourma, ce détournement concerne 723 sacs de 50 Kg d’une valeur de 21 690 000 F CFA et une somme de 21 140 000 FCFA.

« Grand Ouest : L’armée neutralise un leader », mentionne L’Express du Faso à sa première page.

Selon le quotidien bobolais, le deuxième groupement d’intervention rapide en collaboration avec les VDP et les Dozos ont mené une opération dénommée Ouragan dans le grand Ouest.

Le même journal ajoute que cette opération a permis de neutraliser 148 terroristes dont Diallo Amsétou, leader de la faction du groupe terroriste de Alonzo, de récupérer plusieurs produits dont entre autres, des munitions, du carburant, des vivres et des produits pharmaceutiques.

Le journal ajoute cependant, que cette opération a fait état de 11 Forces de défense et de sécurité (FDS) décédés et 43 blessés.

Sous un autre angle, L’Observateur Paalga titre à sa manchette : « perturbation de la déserte en eau en période de chaleur : Les bons tuyaux de l’ONEA pour faire face au pic ».

Selon le doyen des quotidiens privés, les responsables de l’ONEA étaient devant la presse ce jeudi pour présenter les activités de renforcement opérées pour la déserte en eau en cette période de pic.

Le quotidien privé, Le Pays, poursuit que l’ONEA a procédé au renforcement de la distribution, des capacités de production, et à la mise en œuvre de solution d’urgence comme la distribution alternée ou par camion dans certaines localités.

Le journal public Sidwaya, ajoute de son côté, que les responsables de l’ONEA ont également annoncé un retour au relevé mensuel au mois de mai face à la non-adhésion des clients aux relevés bimestriel.
Agence d’information du Burkina
AMZ/as/ata

 

Lutte contre le terrorisme : les blessés en opération plaident pour l’instauration d’une journée d’hommage

Lutte contre le terrorisme : les blessés en opération plaident pour l’instauration d’une journée d’hommage

(Ouagadougou 15 mars 2024). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, hier après-midi, la clôture de la conférence sur l’amélioration de la prise en charge des blessés en opération.

Plus de 500 participants dont 300 blessés en opération ont, pendant 72 heures, mené la réflexion sur l’amélioration de la prise en charge des blessés et leur réinsertion socio- professionnelle. Ils ont passé en revue les différents textes en matière de lutte contre le terrorisme et ceux relatifs au traitement réservé aux blessés.

A l’issue des travaux, les participants ont recommandé la création d’un service pluridisciplinaire pour la gestion des blessés en opération dans chaque entité et la création d’une structure autonome pour la prise en charge médicale en urgence des blessés et leur évacuation hors du pays.

La mise en place d’un programme spécial de réinsertion professionnelle au profit des Volontaires pour la Défense de la Patriie blessés lors des opérations et des mobilisés, a aussi été proposée ; ainsi que l’institution de dispositifs et stratégies de prises en charge psychologique, sociale et spirituelle dans chaque entité des Forces de défense et de sécurité.

Les blessés en opération ont également souhaité l’instauration d’une journée pour leur rendre hommage, la réactivation de la commission de réformes des Forces armées nationales et sa mise en place dans les autres entités, et l’adoption de textes spécifiques sur les blessés en opération.

En réponse, le Chef de l’Etat a assuré que des actions sont en cours pour améliorer leurs conditions. Il s’agit notamment du renforcement et de l’amélioration du plateau technique du centre médical des armées ainsi que la prise en charge gratuite et rapide des blessés dans tous les centres hospitaliers régionaux du pays dont la pratique est déjà opérationnelle.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Burkina : Des élèves du lycée Marien N’Gouabi s’engagent pour la citoyenneté et l’écologie

Burkina : Des élèves du lycée Marien N’Gouabi s’engagent pour la citoyenneté et l’écologie

Ouagadougou, 14 mars2024. (AIB)- Des élèves du lycée Marien N’Gouabi de Ouagadougou se sont engagés jeudi à promouvoir les valeurs de citoyenneté et l’écologie à travers le lancement d’un club, au sein dudit établissement.

« Le civisme, c’est le dévouement et l’attachement du citoyen à la cité. Ainsi, la responsabilité de l’élève dans cette marche de citoyenneté demeure une préoccupation pour les autorités de mon pays, d’où notre engagement pour la promotion de la citoyenneté et de l’écologie au lycée Marien NGouabi à travers l’institution de ce club », a indiqué le Président du club Ousmane Zongo.

Pour l’atteinte de ses objectifs, le club a mis en place un programme d’activités notamment la montée des couleurs chaque début de semaine, l’organisation des journées de salubrité et d’assainissement dans le lycée et la sensibilisation des élevés sur les conséquences des grèves.

Le ministre en charge des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala, a salué la création de ce club, qui va permettre aux jeunes de se parler.

« Nous pensons qu’exalter les valeurs citoyennes, le patriotisme peut être un atout favorable pour la lutte contre le terrorisme », a indiqué M. Bayala.

Il a émis le vœu que «ce club serve de base pour conquérir les autres établissements ».

Le proviseur du lycée Lazare Sebogo a salué le message véhiculé par le slogan du club qui est « Je ne jette pas un sachet, je n’enjambe pas un sachet, je le ramasse ».

Il a invité les membres de ce club à incarner l’idéal du capitaine Ibrahim Traoré qui est le développement du patriotisme et qui passe forcément par celui de la citoyenneté.
Agence d’information du Burkina
MJR/dnk/ata

Burkina : Bam’SS Grace prépare un concert de soutien aux veuves des FDS le 27 avril prochain

Burkina : Bam’SS Grace prépare un concert de soutien aux veuves des FDS le 27 avril prochain

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB)- Le gendarme et artiste Bam ’SS Grace, en collaboration avec l’Association des jeunes pour la promotion et la valorisation des actes culturels (AJPVAC) prévoit organisé un concert le 27 avril afin de récolter des fonds pour contribuer à l’autonomisation de 10 veuves et 10 orphelins des soldats et VDP tombés pour la sauvegarde la patrie.

«Compte tenu de la situation sécuritaire, des soldats sont partis prématurément laissant des femmes et enfants à eux-mêmes, c’est dans cette logique que l’artiste Bam ‘SS Grace a décidé d’organiser un concert pour leur apporter une aide », a indiqué jeudi le manager de l’artiste Paulin Mindiour.

Pour le président du comité d’organisation Axel Gambo, ce concert baptisé « plus que vainqueur », s’inscrit dans une recherche de paix, d’unité et de cohésion sociale.

« Bam ‘SS Grace, gendarme de profession et artiste Gospel, au-delà de se battre pour la souveraineté nationale au front, veut utiliser le micro pour soigner les cœurs blessés », a ajouté M. Gambo.

« C’est bien de donner de l’argent aux orphelins et veuves mais c’est encore meilleur quand on leur donne une activité pour qu’ils soient autonomes », a poursuivi le président du comité d’organisation.

Pour lui, l’objectif de ce projet de concert est de mettre en place des activités génératrices de revenus pour 10 veuves et 10 orphelins.

Pour sa part, l’artiste Bam ‘SS Grace, à l’état civil Etienne Bamogo a souligné que par la musique on peut donner de la consolation et il espère y parvenir grâce à ce concert.

Cette initiative est accompagnée par l’Association des jeunes pour la promotion et la valorisation des actes culturels (AJPVAC).

Pour le manger de l’artiste Paulin Mindiour, il s’agit d’une association qui contribue au développement socio-culturel du Burkina Faso à travers la valorisation et la promotion des actes culturels et la sensibilisation du public à la diversité culturelle autour de l’art et de la culture.
Agence d’information du Burkina
AMZ-WJ/ata

Burkina: Le président Traoré signe un décret pour récompenser les dénonciateurs des faits avérés de corruption

Burkina: Le président Traoré signe un décret pour récompenser les dénonciateurs des faits avérés de corruption

Ouagadougou, 15 mars 2024(AIB)-Le chef de l’État burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé hier jeudi, un décret pour faciliter les dénonciations de faits de corruption dans l’administration publique et récompenser les auteurs si avérés, a appris l’AIB aujourd’hui.

Annoncé le 21 février 2024 en conseil des ministres, le décret pour faciliter la dénonciation des faits de corruption et infractions assimilées ainsi que des mauvaises pratiques dans l’administration, a été signé le 14 mars 2024 par le président Ibrahim Traoré.

Selon le texte, les dénonciations de faits de corruption et faits assimilés qui doivent être de bonne foi, se font auprès des structures habilitées avec des copies à déposer au cabinet du Président du Faso par tout moyen.

La dénonciation des mauvaises pratiques est faite auprès du supérieur hiérarchique de l’agent public fautif, lit-on dans le décret.

 » Les mauvaises pratiques s’entendent de tout manquement aux obligations professionnelles, toute atteinte aux règles déontologiques commises par un agent public à l’occasion, en raison ou dans l’exercice de ses fonctions. La dénonciation est faite par écrit. Elle doit indiquer les faits, les témoins éventuels, les dates et lieux ainsi que tout autre élément pertinent », précise le décret.

Lorsque les faits sont avérés, le dénonciateur bénéficie d’une récompense mais devrait être poursuivi, en cas de dénomination calomnieuse ou abusive.

En début d’année, le président Ibrahim Traoré a promis une lutte implacable contre la corruption.

A maintes reprises, il a exhorté les agents publics à bien exécuter les tâches pour lesquelles ils sont payés et à respecter les usagers.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Visite du président à la Brigade verte de Ouagadougou: Une considération pour des ‘’héroïnes de l’ombre’’ (Papier d’angle

Visite du président à la Brigade verte de Ouagadougou: Une considération pour des ‘’héroïnes de l’ombre’’ (Papier d’angle

Ouagadougou, 15 mars 2024(AIB)-Des femmes de la Brigade verte de Ouagadougou ont bénéficié d’une visite surprise le mardi 5 mars 2024, avant le lever du jour. Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, est allé les encourager sur leur lieu de travail.

A regarder les images diffusées par certains médias et propagées par des réseaux sociaux, l’on pouvait lire la joie sur les visages de ces braves femmes.

Elles n’avaient certainement jamais imaginé recevoir la visite de la plus haute personnalité du pays, surtout à pareille heure.

Au regard de ce qu’elles déploient comme effort pour la lutte contre l’insalubrité et partant, le rayonnement environnemental de la capitale burkinabè, ces dames méritent respect et considération.

Encore appelées « femmes de Simon » du nom de l’ancien maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, ces dames, avec si peu de moyens, s’échinent à ce que Ouagadougou soit propre, vivable et viable, en débarrassant nos rues des ordures quotidiennes.

En effet, l’apport de la Brigade verte (créée en 1995) consiste pour ses quelques 3 000 membres, à entre autres, le balayage par jour d’intervention de plus d’une centaine de voies, le désherbage des accotements de plus de 100 rues bitumées, le désherbage des enceintes de dizaines d’infrastructures communales, le désherbage d’espaces et lieux publics ainsi que la collecte des déchets solides urbains.

Outre ces travaux courants réalisés par la Brigade verte, s’ajoute le nettoyage 6 jours sur 7 des voies situées au cœur de la ville. Et dire que le gros de ce boulot hautement considérable se déroule, la nuit ou au petit matin, au moment où beaucoup de Ouagavillois sont encore au lit.

Autant dire que c’est une tâche immense qu’elles abattent dans l’ombre. C’est pourquoi le geste du chef de l’Etat à leur endroit est plus que symbolique.

Ces braves dames ont besoin d’encouragements et de considération de ce genre. Au-delà de cet échantillon de femmes de la Brigade verte, le président Traoré a voulu faire passer un message fort.

Celui de montrer que ces amazones, en particulier, et la femme burkinabè en général, a droit à plus que de la considération.

A en croire le compte rendu de la visite inopinée fait par le service de communication de la présidence, les femmes de la brigade verte ont traduit leur gratitude au président de la Transition et salué les multiples initiatives pour la reconquête du territoire national.

La même source précise qu’elles ont sollicité l’accompagnement du capitaine Ibrahim Traoré pour l’amélioration de leurs conditions de travail.

Même si ces dames n’ont pas eu le temps d’énumérer ce qu’elles considèrent comme amélioration de leurs conditions de travail (le compte rendu n’en fait pas cas), l’on peut aisément deviner ce à quoi cela renvoie.

Il s’agit de les doter de moyens adéquats de travail et de les protéger des agressions dont certaines sont victimes. En outre, elles méritent un traitement salarial mensuel atteignant au moins le SMIG (Salaire minimum interprofessionnel garanti) qui se situe de nos jours à 45 000 CFA au Burkina Faso.

En plus de cela, il leur faut des formations, des couvertures sociales et sanitaires, etc.

 

A l’issue de sa visite, le chef de l’Etat a déjà fait parler son cœur en leur offrant symboliquement 15 tonnes de vivres.

Il reste à espérer que cette attention des plus hautes autorités soit renforcée pour permettre à ces braves femmes de la Brigade verte de s’adonner à cœur joie à leur activité.
Agence d’information du Burkina
Alban KINI
alban_kini@yahoo.fr

Ouagadougou : Les élèves du lycée Bambata solidaires avec 159 de leurs camarades défavorisés

Ouagadougou : Les élèves du lycée Bambata solidaires avec 159 de leurs camarades défavorisés

Ouagadougou, 14 mars 2024(AIB)-159 élèves vulnérables du lycée municipal Bambata de Ouagadougou, ont reçu jeudi, des dons à l’occasion de la 9e journée de solidarité de l’établissement organisé avec le soutien de l’association « African Initiative ».

En plus des connaissances livresques, les premiers responsables du lycée municipal Bambata de Ouagadougou, ont à cœur d’inculquer des valeurs de partage et de cohésion sociale à leurs élèves.

C’es ainsi qu’en la faveur de la 9 édition de la journée de solidarité de l’établissement, tenue le 14 mars 2024, des dons ont été offerts à 159 élèves vulnérables.

L’association russo-burkinabè « African Initiative” qui a apporté son soutien à l’organisation de l’activité, a également offert une centaine de kits alimentaires à ces élèves.

Le président de l’association, Soumaïla Ayo Azenwo, a assuré de la disponibilité de sa structure à accompagner les scolaires et à soutenir de pareilles initiatives.

La 9e édition de la journée de solidarité placée sous le thème : « la solidarité, une source d’espoir et de réussite », était placée sous le très Haut parrainage de Sa Majesté, le Moogho Naaba Baongo et sous l’autorité du ministre en charge de l’Education nationale, Sosthène Dingara.

Agence d’information du Burkina

RK/ata

Burkina : Une délégation de parlementaires autrichiens chez le président de l’Assemblée législative de transition 

Burkina-Autriches-Parlements-Collaborations

Burkina : Une délégation de parlementaires autrichiens chez le président de l’Assemblée législative de transition 

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB)-Le président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma a reçu en audience ce jeudi 14 mars 2024, une délégation de parlementaires autrichiens.

 

Présente à Ouagadougou dans le cadre de la diplomatie parlementaire, la délégation sous la conduite de l’honorable Hermann Brückl Ma, s’est entretenue avec le Dr Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée législative de transition sur la coopération entre leur pays et le Burkina Faso.

 

La crise sécuritaire que traverse le pays des hommes intègres était aussi au menu des échanges. Les parlementaires autrichiens ont réaffirmé le soutien indéfectible de leur Nation au Burkina dans la croisade engagée contre le terrorisme.

La délégation de parlementaires autrichiens repart satisfaite des échanges avec le président de l’Assemblée législative de transition. Elle promet travailler à consolider davantage le partenariat entre les deux pays.

Agence d’information du Burkina

WIS/no/bz

Le Burkina Faso et le Système des Nations Unies signent un accord de partenariat pour le développement des secteurs de la Communication et de la Culture 

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Le Burkina Faso et le Système des Nations Unies signent un accord de partenariat pour le développement des secteurs de la Communication et de la Culture 

 

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB)-Le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, a présidé ce jeudi 14 mars 2024 à Ouagadougou, la cérémonie de signature d’un accord de partenariat entre son département et le Système des Nations Unies au Burkina Faso.

 

Ce partenariat d’un montant global de 283 millions de francs CFA dont les actions seront déroulées jusqu’au FESPACO 2025, contribuera entre autres à la mise en œuvre de la stratégie de communication du Gouvernement en temps de crise.

Il permettra aussi de développer la chaîne de valeur de l’entrepreneuriat communautaire des femmes et renforcer les capacités infrastructurelles et techniques de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).

Le partenariat servira également à coproduire et octroyer des prix lors des événements du ministère et renforcer la capacité des structures médiatiques du MCCAT.

Pour le ministre d’État Jean Emmanuel Ouédraogo, cet accord de partenariat est un symbole fort et un acte plein d’espoir car il traduit une volonté commune de promouvoir les expressions culturelles, au service de la paix, du dialogue interculturel, de la cohésion sociale, et matérialise l’engagement ferme des deux partenaires à défendre les droits culturels, les droits humains et l’accès à l’information.

«Le Burkina Faso demeure attaché aux valeurs, principes et objectifs soutenus par les conventions culturelles internationales, en particulier celles relatives au patrimoine et à la diversité des expressions culturelles» a-t-il précisé.

Il a ensuite réaffirmé sa disponibilité à collaborer avec les Agences du Système des Nations Unies pour l’atteinte des objectifs du développement durable de l’Agenda 2030, dans le respect de la souveraineté du Burkina Faso.

Selon le Coordonnateur Résident et Humanitaire par intérim du Système des Nations Unies, Alain Akpadji, c’est toutes les agences spécialisées de l’institution dont l’UNICEF, la FAO, l’UNFPA, l’OMS, le FIDA, le PNUD, le PAM et le HCR, qui se sont mobilisées autour du MCCAT à travers la signature de cet accord de partenariat.

Il a remercié le ministre d’État pour l’initiative de ce partenariat qui permettra d’établir un cadre permanent de dialogue au profit des populations.

Agence d’information du Burkina

WIS/no

Burkina : Des veuves et retraitées mobilisent 100 mille FCFA pour l’effort de paix

Burkina-Antiterrorisme-Soutien

Burkina : Des veuves et retraitées mobilisent 100 mille FCFA pour l’effort de paix

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB) – Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a accordé a reçu une délégation de l’Amicale des femmes retraitées et veuves pensionnées du Burkina Faso (AFRVP-BF), ce jeudi 14 mars 2024, à son Cabinet à Ouagadougou.

La délégation, conduite par la coordinatrice de l’Amicale, Madeleine K. Bonzi, est venue présentée la structure et remettre une enveloppe de 100 000 FCFA comme contribution à l’effort de guerre au ministre d’Etat, rapporte le service de communication du ministère en charge de la Fonction publique.

Selon Madame Bonzi, l’AFRVP qui a été créée le 8 mars 2021 a pour objectif de contribuer à l’effort national de développement du Burkina Faso.

A l’en croire, la structure œuvre dans les activités socio-économiques, culturelles et même dans le domaine du sport.

« Nos actions vont à l’endroit des groupes spécifiques en difficultés. Nous avons en projet l’accompagnement des filles-mères (élèves et travailleuses) qui ont des difficultés pour garder leurs enfants afin de vaquer à leurs occupations à travers la création d’une crèche pour prendre en charge ces enfants », a-t-elle confié.

L’Amicale entend également apporter sa contribution à la lutte contre la dépravation des mœurs en menant des sensibilisations au niveau des écoles au profit des enfants afin d’en faire de bons citoyens de demain.

Pour ce faire, l’AFRVP attend donc du ministre d’Etat, son accompagnement pour la réalisation de ces activités.

Cet appui est au niveau administratif et matériel notamment en termes d’acquisition de terrain, du bâtiment et d’un siège pour l’Amicale, selon les dires de la première responsable.

Le ministre en charge de la Fonction publique a, au nom du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, remercié ses hôtes pour leur soutien à l’effort de paix qui selon lui dénote d’un patriotisme.

Quant à l’accompagnement de la structure pour la mise en œuvre de ses activités, il a indiqué que les préoccupations évoquées sont sociales et d’ordre national.

Agence d’Information du Burkina

Avec la DCRP/MFPTPS

Burkina : Hugues Fabrice Zango parrain de la marche sportive de l’ambassade de France

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Burkina : Hugues Fabrice Zango parrain de la marche sportive de l’ambassade de France

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB) – Le champion du monde du triple saut Hugues Fabrice Zango a parrainé jeudi au Parc Bangr-Wéogo de Ouagadougou, une marche sportive et de self défense organisée par l’Ambassade de France au Burkina pour fêter les Jeux olympiques (JO) Paris 2024 dont le top de départ est prévu le 26 juillet prochain.

Dans un peu plus de 100 jours, les Jeux Olympiques 2024 ouvriront à Paris le 26 juillet, suivis par les Jeux Paralympiques le 28 août. Afin de fêter l’événement et de célébrer le sport en général, l’Ambassade de France au Burkina Faso a organisé une marche sportive suivie de self défense au Parc Urbain Bangr Weogo de Ouagadougou.

« C’est la 3e édition du relais tour du monde des jeux de Paris 2024 avec l’ONG Terre de jeux qui est basée en France. Le but c’est que tous les postes diplomatiques français dans le monde aujourd’hui, sur leur créneau horaire, en fonction de là où ils sont dans le monde, organise un événement sportif de 9h à 10h du matin pour que pendant 24h, non-stop, il y ait du sport un peu partout dans le monde et qu’on se passe le fameux relais Terre de jeux entre ambassades avec tous les partenaires sportifs qu’on peut avoir dans les différents pays où on va être », a expliqué l’attaché de coopération à l’Ambassade de France Clément Brousse.

Cet événement convivial et non compétitif est placé sous le patronage de Hugues Fabrice Zango, médaillé olympique et actuel champion du monde de triple saut, et de Philippe Duporge, chargé d’affaire de l’ambassade de France.

Le champion du monde du triple saut qui a parcouru les artères du Parc Bangr-Wéogo a fait savoir que « quand on parle de sport, ça me parle directement. Quand on parle des jeux olympiques en l’occurrence. Cette année nous  sommes dans une année olympique qui me tient particulièrement à cœur avec un gros objectif que j’ai d’ici 4 mois. Lorsque l’ambassade de France me sollicite d’être le parrain de cet événement du relais, j’ai tout de suite dit oui parce que ça me parlais directement ».

Fabrice Zango dit avoir été « ravi de voir qu’il y a une bonne mobilisation avec des personnes qui se sont remises au sport et qui y resteront (je l’espère). Tant que c’est possible de soutenir des activités du sport je suis présent ».

« Cette activité me permet d’inspirer davantage de personnes à faire du sport parce que j’ai une double motivation, de performer et de pouvoir transmettre aussi. J’ai vu quelques jeunes qui étaient contents de me voir parce que c’est bien beau de me voir à la télé mais sur place ici c’est encore mieux. Ça les aide à persévérer dans des activités sportives », a dit Hugues Zango.

Pour la conquête de la médaille d’or olympique en été prochain à Paris Hugues Zango se dit motiver. « Il y a le pays qui me soutient, j’ai donc un devoir de redevabilité envers cette nation qui m’a beaucoup porté », a-t-il dit.

L’attaché de coopération à l’Ambassade de France Clément Brousse s’est dit satisfait du déroulement de cette activité. « On est très content de cet événement qu’on a organisé grâce à nos partenaires et à la mobilisation de tout le réseau de l’ambassade de France. On est une soixantaine de participants et on est très content que tout le monde a passé un bon moment ».

Cette marche sportive s’est terminée par une petite séance de self défense avec Gloria Guissou Kabré, (ceinture noire 3e dan) directrice générale de Ringo Sport et une légère collation.
Agence d’information du Burkina
as/ata

 Burkina : Des acteurs réfléchissent sur les perspectives alimentaires et nutritionnelles

BURKINA-AGRICULTURE-NUTRITION

 Burkina : Des acteurs réfléchissent sur les perspectives alimentaires et nutritionnelles

Ouagadougou, 14 Mars 2024 (AIB)- Le ministre délégué auprès du ministre en charge de l’Agriculture, Dr Amadou Dicko, a présidé jeudi, les travaux de la 1ère session du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) de l’année 2024, afin d’apprécier l’issue de la campagne agropastorale 2023-2024 et les perspectives alimentaire et nutritionnelle.

« La deuxième session de l’année 2023 du Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA), au cours du mois de novembre, avait révélé 16 provinces en situation de crise alimentaire réparties dans les régions du Sahel, de l’Est, du Centre-Nord, du Nord, de la Boucle du Mouhoun et du Centre-Est », a indiqué le ministre délégué auprès du ministre en charge de l’Agriculture, Dr Amadou Dicko.

Selon lui, ces provinces étaient confrontées à des taux de malnutrition aigüe élevés et les ménages faisaient recours à des stratégies d’adaptation non appropriées.

Dr Dicko s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors de la première session du Comité de Prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) de l’année 2024.

« Cependant, avec la mise en œuvre de l’offensive agropastorale et halieutique 2023-2025, les premières récoltes de productions de la campagne agricole de saison sèche sont disponibles, toute chose qui améliore les revenus et la disponibilité des produits agricoles », a-t-il indiqué.

Pour le ministre délégué en charge de l’Agriculture, des disparités ont été observées vers la fin de la campagne agricole de saison humide 2023.

De ce fait, a expliqué Dr Amadou Dicko, la prise en compte des résultats définitifs de la campagne agricole de saison humide pourrait modifier la situation alimentaire de certaines localités du pays.

« Ces raisons évoquées et non exhaustives, justifient l’importance de la tenue de cette session du CPSA », a-t-il ajouté.

Le Directeur général des Etudes et des statistiques sectorielles (DGESS) du ministère en charge de l’Agriculture, Gustave Somé, a précisé qu’au cours du mois de novembre 2023, les résultats prévisionnels de la campagne agricole étaient excédentaires dans l’ensemble.

« Certes, il y a un excédent mais il y a des disparités régionales et il a été relevé qu’il y a 16 provinces qui seront dans une situation un peu difficile », a-t-il dit.

Somé a ajouté que des mesures ont été prises par le gouvernement parmi lesquelles la mise à disposition de vivres et d’intrants aux personnes et aux ménages vulnérables, des périmètres irrigués et des basfonds aménagés pour permettre aux gens de produire ainsi que l’envoi de vivres par des convois dans les zones déficitaires.

Le Comité de prévision de la situation alimentaire et nutritionnelle (CPSA) est chargé d’apprécier l’évolution de la situation alimentaire et nutritionnelle du pays et de valider de façon participative les différents agrégats de la situation alimentaire et nutritionnelle.

Il comprend les structures centrales et déconcentrées étatiques, la société civile, les ONG et associations, les organisations sous régionales et internationales et partenaires au développement.

Le CPSA tient chaque année deux sessions, en mars et en novembre.

Agence d’information du Burkina

HB/no/yo

 

Burkina : L’Etat veut recenser les étudiants pratiquant la production agricole pour les aider à s’installer à leur propre compte

Burkina : L’Etat veut recenser les étudiants pratiquant la production agricole pour les aider à s’installer à leur propre compte

Ouagadougou, 13 mars 2024 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a annoncé mercredi, le recensement de l’ensemble des étudiants qui sont sur les sites de production agricole pour les aider à s’installer à leur propre compte.

« L’Etat est disposé à recenser l’ensemble des étudiants qui sont sur les sites de production agricole pour leur permettre de s’installer à leur propre compte », a indiqué mercredi le ministre de la Fonction publique Bassolma Bazié, à l’issue du conseil des ministres.

Selon le ministre Basié, le gouvernement envisage également le recrutement d’un certain nombre de jeunes pour les former en entrepreneuriat dans des domaines bien précis et les accompagner dans leur installation.

Cette initiative des autorités se fait en parallèle avec le recrutement dans la Fonction publique qui prévoit plus de 5300 postes au titre de l’année 2024.

 

Agence d’information du Burkina

DNK/no/ata

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