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Burkina : le gouvernement examine la possibilité d’ouvrir une école vétérinaire publique

Ouagadougou, 14 mars 2024 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a réuni le lundi dernier à Koudougou, dans le Centre-ouest un comité chargé de réaliser une étude sur l’opportunité d’ouverture d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso, en vue de former sur place des médecins vétérinaires, a-t-on appris du ministère en charge de l’élevage.

Cette rencontre a réuni, entre autres, des acteurs de la santé animale, des enseignants-chercheurs et des juristes, tous membres du comité de réflexion sur l’opportunité d’ouverture d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso, a précisé le service de la communication du ministère en charge de l’élevage.

Selon la même source, ces experts ont pour mission de produire un dossier complet présentant une évaluation approfondie de la faisabilité du projet, l’analyse des besoins de formation, infrastructurel, matériel et humain. Le comité doit aussi élaborer les textes juridiques et administratifs nécessaires à l’ouverture de l’école, identifier les partenaires potentiels pour l’accompagner et préparer l’atelier national de validation de l’étude.

Selon le Secrétaire général du ministère de l’Agriculture des Ressources animales et halieutiques, monsieur Gaoussou Sanou, la création d’une école publique vétérinaire au Burkina Faso va permettre de combler le besoin de médecins vétérinaires.

Jusqu’à présent, la formation des vétérinaires burkinabè, se fait à l’étranger aux moyens de l’État et de ses partenaires.

Selon M. Sanou, « c𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒔𝒊𝒕𝒖𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒏𝒆 𝒑𝒆𝒓𝒎𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒓𝒎𝒆𝒓 𝒒𝒖’𝒖𝒏𝒆 𝒅𝒊𝒛𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒗𝒆́𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒂𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝑩𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂 𝑭𝒂𝒔𝒐. 𝑬𝒏 2021 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒂𝒚𝒔 𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒒𝒖𝒆 121 𝒅𝒐𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒗𝒆́𝒕𝒆́𝒓𝒊𝒏𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔’𝒐𝒄𝒄𝒖𝒑𝒆𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒂𝒏𝒕𝒆́ 𝒅𝒆 9,5 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒃𝒐𝒗𝒊𝒏𝒔, 21,5 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒔 𝒓𝒖𝒎𝒊𝒏𝒂𝒏𝒕𝒔, 33 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒍𝒂𝒊𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒆𝒕 1,3 𝒎𝒊𝒍𝒍𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒄𝒊𝒏𝒔 ».

Il a salué la disponibilité des personnes ressources et a invité l’ensemble des participants à examiner sans complaisance les possibilités de mise en œuvre du projet.

Cette initiative est soutenue par le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel phase 2 (PRAPS 2), dont la composante 1 est consacrée à l’amélioration de la santé animale et le contrôle des médicaments vétérinaires.
Agence d’information du Burkina
DNK

 

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