BURKINA-LERABA-EXAMEN-BAC-RESULTATS

Leraba : 318 candidats admis au premier tour au baccalauréat

Sindou, (AIB)- 318 candidats sur 922 ont été déclarés admis le jeudi 27 juin 2024, au baccalauréat toutes séries confondues session de 2024 dans la province de la Léraba.

Ils étaient au total 922 candidats en course pour le baccalauréat session de 2024, toute série confondue dans la Léraba.
Sont déclarés admis à l’issue des résultats du 1er tour de cette session, 318 candidats dont 200 garçons et 118 filles avec un taux de réussite global de 34,49%.

En série A4, 563 candidats se sont présentés et 239 ont fait le succès soit un taux de réussite de 42,45%, alors qu’en série D, ils étaient 363 candidats et 79 sont admis soit 21,76% de réussite.

A l’issue des résultats, il est ressorti que 321 candidats soit 197 garçons et 124 filles sont déclarés admissibles au second tour prévu le lundi 1er juillet 2024.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

Burkina-Santé-Intelligence-Artificielle

Intelligence Artificielle : des applications « made in Burkina » pour diagnostiquer certaines pathologies

Ouagadougou, 28 juin 2024 (AIB) – Des enseignants-chercheurs burkinabè travaillant sur l’intelligence artificielle et la fouille de données ont développé des applications qui permettront de prédire des maladies, de diagnostiquer des pathologies et d’améliorer le suivi des patients, appris l’AIB vendredi auprès d’eux.

Une équipe de chercheurs du Laboratoire de mathématiques et d’informatique (LAMI) de l’Université Ki-Zerbo a organisé vendredi un séminaire pour promouvoir l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé au Burkina Faso.
Il s’agit d’enseignants-chercheurs burkinabè travaillant sur l’intelligence artificielle et la fouille de données qui ont développé des applications qui permettront de prédire des maladies, de diagnostiquer des pathologies ou d’améliorer le suivi des patients.
Selon le responsable du Laboratoire de mathématiques et d’informatique (LAMI) de l’Université Joseph Ki-Zerbo, Pr Stanislas Ouaro, ce séminaire présentera des applications conçues par des spécialistes burkinabè, qui aideront le ministère de la Santé à développer sa politique sanitaire.

À en croire le professeur Ouaro, cette rencontre est aussi un échange scientifique visant non seulement à améliorer davantage des logiciels déjà fonctionnels, mais également à inviter des bailleurs de fonds à croire en l’expertise burkinabè en finançant des outils embryonnaires mais prometteurs.

Pour le directeur du système d’information du ministère en charge de la Santé, Dimitri Ouattara, ce séminaire est une opportunité pour appréhender les innovations qui existent dans la communauté universitaire sur les données de santé, d’une part, et d’autre part, un moyen de vulgariser ce que le ministère de la Santé fait.

L’organisation de ce séminaire a été soutenue par le Centre d’excellence interdisciplinaire en intelligence artificielle pour le développement (CITADEL), une structure affiliée à l’Université Virtuelle du Burkina Faso, qui se veut un « catalyseur de l’innovation en intelligence artificielle dans la sous-région ».

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

Burkina-Journalisme-Dédicace-Œuvre

Un journaliste interpelle sur les mauvaises habitudes des Burkinabè à travers un recueil de chroniques

Ouagadougou, 27 juin 2024 (AIB) – Le journaliste Charles Kiendrébéogo a dédicacé jeudi son œuvre intitulée « J’ai croqué l’actualité sur Radio Burkina », un recueil de 60 chroniques qui dénoncent les mauvaises habitudes de la société tout en sensibilisant les populations.

« J’ai croqué l’actualité sur Radio Burkina » est un recueil de chroniques de société du journaliste de la Radio nationale Charles Kiendrébéogo, très connu pour ses différentes chroniques sur la radio publique. L’ouvrage de 133 pages reprend 60 chroniques diffusées entre 2015 et 2017 sur Radio Burkina.

« Une fois que les citoyens ont écouté les chroniques à la radio, c’est fini. Nous nous sommes dit pourquoi ne pas les consigner dans un document pour les futures générations », a confié le journaliste Charles Kiendrébéogo lors de la cérémonie de dédicace de son œuvre. Selon lui, les Burkinabè pourront s’en inspirer pour leurs travaux de recherche.

À en croire l’auteur, son chef-d’œuvre pourrait être utile à la société du fait qu’il sensibilise la population sur des faits d’actualité « croqués », caricaturés et amplifiés. L’écrivain a précisé que cette démarche vise à attirer l’attention du public sur certaines mauvaises habitudes telles que la consommation d’alcool et l’insalubrité.

« Nous n’avons pas édité ces œuvres comme ça, nous avons essayé de les replacer dans leur contexte, ce qui permet de revivre les événements du pays de 2015 à 2017 », a soutenu Charles Kiendrébéogo.

Le Directeur général (DG) de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), Atéridar Galip Somé, a, pour sa part, félicité le journaliste chroniqueur pour le travail accompli. Selon lui, Charles Kiendrébéogo a fait preuve de courage et de ténacité pour reprendre la chronique de société après la disparition de son prédécesseur René Sébego.

Le DG de la RTB a fait remarquer que M. Kiendrébéogo a su imprimer sa marque à travers la chronique par la force de son travail en lui donnant une seconde vie grâce à la consignation de certaines productions dans un ouvrage. « En décidant de produire le tome 1 dédié à cette chronique, l’auteur permet au public burkinabè de pouvoir bénéficier des bienfaits et des conseils véhiculés à travers cette œuvre », a-t-il ajouté.

M. Somé a par ailleurs exhorté les autres journalistes de la RTB à évoluer vers ce genre de projets qui permettent d’immortaliser leur passage dans la maison. En rappel, le journaliste chroniqueur avait mis sur le marché une première œuvre intitulée « Les fruits de l’arbre sans fleur ».

Agence d’information du Burkina
No/ata