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Entrepreneuriat communautaire : une mine semi-mécanisée bientôt fonctionnelle à Midebdo dans le Sud-Ouest

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Entrepreneuriat communautaire : une mine semi-mécanisée bientôt fonctionnelle à Midebdo dans le Sud-Ouest

Midebdo, 04 juillet 2024 (AIB).-Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, représentant le Chef de l’Etat, a procédé ce jeudi matin dans la commune de Midebdo, province du Noumbiel, région du Sud-ouest, à la pose de la première pierre d’une unité d’exploitation semi-mécanisée de l’or.

D’un coût global de réalisation de 3 milliards de FCFA, la mine d’exploitation semi-mécanisée de Bielméra dans la commune de Midebdo témoigne de l’engagement du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, à booster la contribution du secteur minier à l’édification d’une économie nationale forte et résiliente.

« C’est un sentiment de fierté, de voir que nous avons pu avancer ensemble jusqu’à ce jour, afin de pouvoir faire de nos rêves une réalité à travers l’Agence pour la promotion de l’entreprenariat communautaire (APEC) sous l’impulsion du Chef de l’Etat », a indiqué à la presse, le Directeur de cabinet du Président du Faso, à l’issue de la cérémonie.

Pour le Directeur général de l’APEC, Karim TRAORE, cette mine d’exploitation semi-mécanisée est le deuxième projet du programme de l’entrepreneuriat communautaire après l’usine de transformation de tomate de Bobo-Dioulasso dont les premières boîtes sont attendues sur le marché courant septembre 2024.

Il a indiqué que ce nouveau projet inscrit dans le cadre de l’actionnariat populaire est le témoignage de l’engagement du Président du Faso « d’avoir cette souveraineté économique pour notre patrie et faire en sorte que les plus grands bénéficiaires de ces activités soient les populations ».

Selon M. TRAORE, les travaux de construction de cette mine sont prévus pour être exécutés dans un délai de huit mois tandis que la durée minimale de l’exploitation est de cinq ans extensible au regard des potentialités.

Cette unité, qui sera réalisée sur une superficie de 100 hectares, permettra d’accroître la contribution globale du secteur minier au développement socioéconomique du Burkina Faso. Il s’agira à travers ce projet porteur, de développer un secteur industriel compétitif, à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents. Environ 150 emplois directs et 350 emplois indirects seront créés au profit des populations, selon Karim TRAORE.

Le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH a invité les populations du Sud-Ouest à adhérer au programme de l’entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire pour le développement de leur région et du Burkina Faso.

Le gouverneur de la région du Sud-Ouest, le commissaire divisionnaire de police Boureima SAVADOGO, a indiqué que l’installation de cette unité va contribuer à booster l’économie de sa région qui enregistre un nombre important de sites d’exploitation artisanale de l’or.

Avec une production annuelle moyenne estimée à 58 tonnes d’or, le Burkina Faso est classé parmi les cinq meilleurs producteurs en Afrique aux côtés du Ghana, du Mali, de l’Afrique du Sud et du Soudan.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Burkina : le Koulpelogo enregistre un taux de réussite de 65,18% au baccalauréat

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Burkina : le Koulpelogo enregistre un taux de réussite de 65,18% au baccalauréat

Ouargaye, 4 juil. 2024 (AIB) – La province du Koulpélogo a enregistré un taux de réussite de 65,18% à l’issue du second tour, a appris l’AIB des autorités de la province.

La province du koulpelogo a enregistré un taux de 65,18%  d’admis à l’examen du baccalauréat session 2024. Sur 454 candidats présentés dans trois jurys, 292 dont 123 filles et 169 garçons sont admis à l’issue des 2 tours. Ce qui donne un pourcentage de 65,18% de réussite.
Agence d’information du Burkina
bp/as/ata

Deux Français écroués dans une affaire de séquestration et torture en Espagne

Deux Français écroués dans une affaire de séquestration et torture en Espagne

Madrid, Espagne

Deux Français ont été placés en détention provisoire, soupçonnés d’avoir séquestré et torturé un Marocain auquels ils auraient partiellement coupé l’oreille pour obtenir le versement d’une rançon, à Malaga, dans le sud de l’Espagne, a annoncé jeudi la police espagnole.Les deux hommes, âgés de 39 et 43 ans, ont été interpellés en Espagne et en France au terme d’une enquête de plusieurs mois, précise la police dans un communiqué. Ils ont été mis en examen pour séquestration, tortures et détention d’armes de guerre.

Selon le communiqué, ces deux Français auraient séquestré un ressortissant marocain durant onze jours en avril 2023 dans une ferme de Torrox, village de la Costa del Sol situé dans la province de Malaga, pour exiger le paiement par sa famille d’une rançon de 1,4 million d’euros.

« Durant sa captivité, ils lui ont coupé un bout d’oreille », lui ont « infligé de nombreux coups » et l’ont « même privé de nourriture », se contentant de lui donner de l’eau « à de rares occasions », avant de le remettre en liberté dans un endroit isolé de la région, détaille la police.

Prévenue par sa famille, qui avait reçu une vidéo de la victime bâillonnée, les pieds et mains attachés avec des cables et le visage couvert d’ecchymoses, les autorités sont remontées jusqu’à l’auteur présumé de la séquestration, interpellé dans une station balnéaire de la Costa del sol.

A son domicile, les policiers ont découvert un fusil d’assaut AK47, trois pistolets et de nombreuses munitions.

Le deuxième suspect, présenté comme le commanditaire de cette séquestration, a été arrêté pour sa part le 30 avril dernier à Paris, précise la police dans son communiqué. Il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt et d’une demande d’extradition de la justice espagnole.

La Costa del Sol, réputée pour ses superbes plages et ses stations balnéaires luxueuses, est prisée par les trafiquants de drogue internationaux et régulièrement touchée depuis quelques années par des règlements de comptes, qui inquiètent les autorités.

Avec AFP

Ousmane Boly déclare sa candidature à la présidence de la FBF

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Ousmane Boly déclare sa candidature à la présidence de la FBF

Ouagadougou, 4 juil. 2024 (AIB) – Ousmane Boly a déclaré jeudi, dans un communiqué parvenu à l’AIB, sa candidature à la présidence de la Fédération burkinabè de football pour « construire avec tous, les fondations solides d’un football burkinabè durablement performant ».

« Nous avons pris l’initiative, depuis plusieurs mois, avec l’ensemble des acteurs des 13 régions, de susciter une candidature consensuelle à la présidence de la Fédération burkinabè de football », a déclaré Ousmane Boly dans sa note dont l’AIB a eu copie.

Il a indiqué que « le consensus s’est porté sur notre modeste personne au regard de notre expérience de plus de 27 ans comme dirigeant de club, de 12 ans à la Fédération burkinabè de football et de notre connaissance des organes et instances du football international ».

Jette un regard rétrospectif sur la gestion de l’instance dirigeante du football burkinabè il souligne que « les performances de nos clubs et de nos sélections nationales sont allées en dents de scie malgré l’accompagnement constant des autorités et des partenaires ».

Ousmane Boly est un spécialiste en gestion de projets et est le président fondateur de 9 Athlétique football club (club de D3) et a été dans des organes de la FBF 12 ans durant.

« Nous avons contribué notamment à l’élaboration de grands projets que nous avons défendus à la FIFA. Ces acquis profitent aujourd’hui à l’ensemble des acteurs du monde du football. En outre, en notre qualité d’ancien commissaire aux comptes de la FBF, nous avions pu prendre la mesure des problèmes de financement et de gestion des ressources du football burkinabè », a-t-il mentionné.

Le candidat déclaré estime donc que « nous sommes en mesure de construire avec tous, les fondations solides d’un football burkinabè durablement performant ».

Ousmane Boly qui appelle « les acteurs soucieux et engagés à se joindre à nous pour écrire une nouvelle page d’un football burkinabè rayonnant dans le concert des nations », dit présenter sa candidature « comme celle de la cohésion des acteurs et de la bonne gouvernance ».

Ousmane Boly est le 4e candidat déclaré pour briguer le poste de président de la Fédération burkinabè de football après Ali Guissou, Rahim Ouédraogo, Oumarou Sawdogo.

Le président de la FBF sortant Lazare Banssé ne se représentera pas à sa propre succession. Il l’a fait savoir dans un communiqué. L’élection du nouveau président de la FBF est prévue pour se dérouler le 31 août prochain.
Agence d’information du Burkina
as/ata

Kossi/2nd tour du BAC : 524 admis sur 820 candidats avec un taux de succès de 63,90%

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Kossi/2nd tour du BAC : 524 admis sur 820 candidats avec un taux de succès de 63,90%

Nouna, (AIB)-Les résultats du baccalauréat de la session de 2024 après le 2nd tour, ont été donnés ce mercredi 3 juillet 2024, par la direction provinciale en charge de l’Enseignement secondaire de la Kossi.

Les résultats du baccalauréat de la session de 2024 dans la province de la Kossi, ont été proclamés le mercredi 03 juillet 2024.
524 admis sur 820 candidats ayant composé avec un taux de succès de 63,90% au niveau provincial largement supérieur à la session de 2023 qui était de 40,79%.

En série A4, la province a enregistré 427 candidats sur 417 ayant composé dont 320 admis soit un taux de 76,74%.
En série D, 407 candidats ont été inscrits et 403 ont composé avec 204 admis soit un taux de 50,62%.
Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Kossi/Effort de paix : Un mouvement contribue à hauteur de 3 191 670 CFA

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Kossi/Effort de paix : Un mouvement contribue à hauteur de 3 191 670 CFA

Nouna, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de la commune de Dokuy, Abdoul Ouahibidi Sibri 2 Guingané, à reçu, ce mercredi 3 juin 2024 à Nouna, une délégation du « Mouvement sauvons la Kossi » venue contribuer à l’effort de paix avec la somme de 3 191 670 F CFA.

Le président du « Mouvement sauvons la Kossi », Djibilirou Fofana, a remis le mercredi 03 juin 2024 à Nouna, sa contribution à l’effort de paix.

Il a exprimé sa gratitude à la population résiliente de la Kossi pour sa contribution exceptionnelle à l’effort de paix malgré les difficultés du moment.

Djibilirou Fofana a aussi rendu un vibrant hommage aux FDS et aux VDP qui accomplissent un travail remarquable sur le terrain.

Le président du “Mouvement sauvons la Kossi”, a par ailleurs souligné que malgré les éclatantes victoires, la menace reste présente.

Face à cette situation, M. Fofana, a invité nos FDS à redoubler d’efforts et de vigilance.

La somme collectée, selon le président du mouvement, va permettre aux autorités une prise en charge de plus des VDP et l’acquisition de nouveaux moyens essentiels pour lutter efficacement contre le terrorisme qui a longtemps endeuillé nos populations.

Le président de la Délegation spéciale de la commune de Dokuy, Abdoul Ouahbidi Sibri2 Guingané, a, au nom du haut-commissaire, salué l’engagement patriotique du mouvement au côté des populations résilientes.
Il a souhaité que cet exemple soit suivi.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Les ingénieurs agronomes souhaitent une excellente campagne agricole aux producteurs

Les ingénieurs agronomes souhaitent une excellente campagne agricole aux producteurs

Ouagadougou, 4 juillet 2024(AIB)-La Société des Ingénieurs Agronomes du Burkina (SIAGROB) a traduit ses encouragements aux producteurs, à l’orée de la campagne agricole et leur a assuré de son soutien pour atteindre l’auto-suffisance alimentaire prônée par le gouvernement.
Agence d’information du Burkina
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MESSAGE DE SIAGROB A L’OCCASION DE L’ENTREE DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 2024

A l’occasion de l’entrée de la saison hivernale qui marque le début de la campagne agricole pour ces millions producteurs agricoles, la Société des Ingénieurs Agronomes du Burkina (SIAGROB), joint sa voix à celle du Ministre de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques en particulier, et du Gouvernement en général, pour souhaiter une EXECELLENTE ET RESILIENTE CAMPAGNE AGRICOLE 2024 à toutes les actrices et tous les acteurs.

Elle saisit cette occasion pour encourager les producteurs et productrices agricoles ainsi que les coopératives et les entreprises, les faîtières agricoles des différentes chaînes de valeur agricoles réunis autour de la Confédération Paysanne Agricole (CPF) et de la Chambre National d’Agriculture (CNA) pour leurs engagements constants dans cette quête de sécuritaire alimentaire au Burkina Faso, mais aussi du développement économique et social du pays.

En effet, la part de l’agriculture dans l’essor du Burkina Faso nous interpelle à une grande responsabilisation individuelle et collective à une production intensive et rentable sur les plans économique, environnemental et social.

Pour atteindre la sécurité alimentaire, d’énormes efforts sont consentis cette année par le Gouvernement à travers la mise à disposition de facteurs de production de qualité, notamment des semences améliorées et des engrais, du matériel agricole, et d’un conseil agricole efficace à travers les Directions Régionales de l’Agriculture, des Ressources Animales et Halieutiques (DRARH).

Dans cette bataille pour la souveraineté alimentaire, nombreux ingénieurs agronomes sont impliqués à vos côtés à travers toutes ces structures du conseil agricole, mais aussi des organisations techniques et financières intervenants dans le secteur agricole au Burkina Faso.

C’est le lieu pour SIAGROB de féliciter et aussi encourager tous ces acteurs engagés à vos côtés, malgré la situation difficile que le pays traverse. Elle rappelle une fois de plus que la réussite de toute campagne est tributaire du respect de l’application des itinéraires techniques et aussi des calendriers culturaux recommandés par le conseil agricole, de la bonne gestion des intrants et matériels agricoles mis à la disposition des producteurs mais aussi de la professionnalisation des sociétés coopératives à assurer un accompagnement à la hauteur des attentes de leurs membres.

Par conséquent, elle exhorte toutes et tous à plus de résilience active pour réussir le défi alimentaire qui est celui de nourrir tous les habitants du Burkina Faso. Cela est possible grâce à cet engagement populaire avec une pluviométrie que nous souhaitons à la hauteur des attentes de tous les agriculteurs/trices.

Nous adressons également nos vifs encouragements à tous les ingénieurs agronomes et membres de SIAGROB à plus d’engagements et de professionnalisme dans l’appui-conseil, la recherche, l’assistance et l’accompagnement technique et financier avec pour seule vision d’accompagner l’Etat et les acteurs professionnels.

EXCELLENCE ET RESILIENTE CAMPAGNE AGRICOLE

Président Amadou DRABO.
Photo d’archive : lefaso.net

#AIB

Baccalauréat 2024 : La province du Sourou enregistre un taux de succès de 60,77%.

Burkina-Sourou-Baccalauréat-Résultats

 Baccalauréat 2024 : La province du Sourou enregistre un taux de succès de 60,77%.

Tougan, (AIB)-La province du Sourou a obtenu le mercredi 3 juillet 2024, un taux de réussite de 60,77%, à l’issue de la proclamation des résultats définitifs du baccalauréat session de 2024.

Les résultats définitifs du baccalauréat session de 2024 des  jurys 34,35 et 36 basés à Tougan, dans la province du Sourou, région de la boucle du Mouhoun ont été proclamés ce mercredi  3 juillet 2024 sous une pluie bienfaisante.

Sur un effectif total de 724 candidats présents la province a enregistré à l’issu des résultats définitifs, 440 admis dont 244 garçons et 196 filles, soit un taux de succès de 60,77%.

Notons que ces résultats prennent en compte la série A4 et la serie D dans la province du Sourou.

Agence d’information du Burkina

SS/PD/no/ata

Baccalauréat 2024 : La Sissili enregistre 62,81% de taux de succès

Burkina-Baccalauréat-Résultats

Baccalauréat 2024 : La Sissili enregistre 62,81% de taux de succès

Léo, (AIB)- la province de la Sissili a obtenu le mercredi 3 juillet 2024, un taux de succès de 62,81%, à l’issue de la proclamation des résultats du second tour du baccalauréat session de 2024.
Sur un total de 1131 candidats inscrits au baccalauréat 2024, 1124 élèves toutes séries confondues ont composé dont 570 garçons et 554 filles.
À la proclamation des résultats du second tour le mercredi 3 juillet 2024 706 candidats dont 347 garçons et 359 filles sont déclarés admis avec un taux de succès provincial de 62,81%.
Le taux de succès en série A4 est de 77,06% soit 514 admis sur 667 candidats présentés.
La série D a obtenu 192 admis sur 462 candidats présentés soit un taux de réussite de 41,55%.
Le directeur provincial des enseignements secondaire et post-primaire de la Sissili, Mimtiri Oualbéogo s’est félicité des bons résultats obtenus.
De l’avis de M. Oualbéogo, cet exploit à l’examen du Baccalauréat de 2024 est une grande première dans la province.
Et d’ajouter que c’est la conjugaison des efforts de tous les acteurs du système éducatif qui a permis d’atteindre ce bon taux de réussite à la grande satisfaction de tous.
Il a enfin rendu un hommage à quatre établissements de Léo pour avoir réalisé un taux de succès de 100% pour la série A4 au Bac.
« Il s’agit du Lycée communal, lycée provincial, lycée « notre dame » et le lycée maria Stella Yazura a- t- il précisé.
«  C’est du jamais vu dans la Sissili dit- il, autant de candidats présentés au Bac A4 autant d’admis s’est réjoui Mimtiri Oualbéogo.
Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

Électricité: des prix plus élevés dans l’UE qu’aux États-Unis et en Chine jusqu’en 2050

ÉCONOMIE: UE-ÉNERGIE-COÛTS

Électricité: des prix plus élevés dans l’UE qu’aux États-Unis et en Chine jusqu’en 2050

NEW YORK, 4 juillet. /TASS/. Les Européens devront payer l’électricité plus cher qu’aux États-Unis et en Chine jusqu’en 2050 au moins, même à condition d’émissions zéro de CO2. C’est ce que rapporte l’agence de presse Bloomberg, se référant à une étude réalisée par l’organisation de lobbying BusinessEurope.

Cette dernière lie ses prévisions au fait que les coûts de production d’électricité dans l’UE seront au moins 50% plus élevés qu’aux États-Unis et en Chine jusqu’en 2050, même si les Vingt-Sept atteignent leurs objectifs de l’économie verte. Selon son directeur général, Markus Beyrer, cette dynamique désavantagera les entreprises européennes par rapport à leurs principaux concurrents, de sorte que l’UE devrait prendre des mesures urgentes. « Garantir l’approvisionnement en énergie à des prix compétitifs sera essentiel pour préserver la base industrielle de l’Europe », a-t-il ajouté.

Le 14 mai, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a déclaré que la part des pays de l’UE dans l’économie mondiale avait diminué et qu’ils risquaient d’être victimes de la concurrence stratégique de la part de la Chine et des États-Unis. Selon lui, si les Vingt-Sept continuent à perdre de la compétitivité face aux États-Unis, leurs capitaux iront sur le marché financier américain, qui maintient les prix de l’énergie à un niveau beaucoup plus bas.

Selon le Forum des pays exportateurs de gaz (Fpeg), les livraisons de gaz par gazoduc à l’UE ont chuté de 34% entre janvier et juin 2023. En 2023, les principaux fournisseurs de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe en février étaient les États-Unis (2,4 milliards de pieds cubes par jour, soit 27% du total), le Qatar (2 milliards de pieds cubes par jour, soit 14%) et la Russie (1,8 milliard de pieds cubes par jour, soit 13%). Dans le même temps, l’Europe exploite massivement les parcs éoliens avec une part de 22% de la production d’électricité en avril 2024.

Avec TASS

Sissili/Paysages communaux: Une rencontre d’échanges sur la mise en place du mécanisme de gestion des plaintes

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Sissili/Paysages communaux: Une rencontre d’échanges sur la mise en place du mécanisme de gestion des plaintes

Léo, (AIB)- Le Labo citoyenneté, en partenariat avec la mairie de Léo a organisé le vendredi 26 juin  2024 à Léo, une rencontre d’échanges sur la mise en place du mécanisme de gestion des plaintes des paysages communaux. Cette rencontre a été présidée par le président de la délégation spéciale de la commune, Kassoum Koalaga.

Outre les membres de la délégation spéciale de la commune de Léo, cette rencontre a également connu la présente des responsables coutumiers et religieux, des associations des jeunes ainsi que les personnes vivants avec un handicap et des organisations féminines.

Selon les organisateurs, cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de gestion des paysages communaux pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (PGPC/ Reed+).

Elle vise à appuyer les 30 communes partenaires dont celle de Léo à disposer chacune d’un mécanisme fiable, accessible, efficace et adapté pour la  gestion des plaintes.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Léo, Kassoum Koalaga  a indiqué que le projet  se met en œuvre dans un contexte de gestion décentralisée des ressources naturelles.

Pour  M. Koalaga,  c’est pour susciter et encourager l’implication des citoyens dans les différents processus de participation à la gestion des ressources naturelles que le mécanisme de gestion des plaintes, une des approches vulgarisée par la banque mondiale.

Au cours des échanges, les participants se sont familiarisés avec quelques concepts-clés liés au mécanisme de gestion de plaintes.

Ils se sont approprié les objectifs et les principes fondamentaux du mécanisme de gestion, le circuit et le délai de traitement d’une plainte.

Ils ont également eu des informations sur la composition, les attributions/rôles et le mode de fonctionnement du comité communal de gestion des plaintes (CCGP) et les procédures de gestion des plaintes non-sensibles et sensibles.

Les membres  CCGP ont été ensuite désignés. Fort de 9 membres, le poste du président du comité a été confié au chef de canton de Léo représenté par Ousseni Yago.

Agence d’information du Burkina

OAN/no/ata

 

Le Burkina va expulser des étrangers qui s’adonnaient à une exploitation illégale de l’or

Le Burkina va expulser des étrangers qui s’adonnaient à une exploitation illégale de l’or

Banfora, (AIB) – Le gouvernement burkinabè a ordonné l’arrêt le 2 juillet 2024 de l’exploitation illégale d’or pratiquée dans les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest par des étrangers. Ces fautifs seront expulsés du Burkina, leurs permis de recherche retirés et leur matériel qui se chiffre à plusieurs milliards de FCFA sera désormais la propriété de l’État burkinabè, a ajouté l’exécutif.

Une délégation gouvernementale a effectué une visite à Diarabakoko dans la commune de Banfora, sur le site d’exploitation de l’or, le mardi 2 juillet 2024, pour constater l’exploitation illégale dudit site.

Séance tenante, la délégation, composée du ministre de l’Énergie, des Mines et des ,  Carrières, Yacouba Zabré GOUBA et du ministre délégué en charge de la Sécurité, Commissaire divisionnaire de police, Mahamadou Sana, a exigé l’arrêt immédiat des travaux dans les sites concernés.

« Nous venons de constater cette activité illégale. Il s’agit d’une exploitation de notre environnement avec des dégâts assez énormes et inimaginables. Il faut dire que cette activité hors norme est faite par des étrangers qui sont en train d’exploiter de façon sauvage notre environnement », a indiqué le ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA

Selon M. GOUBA, le gouvernement a trouvé nécessaire de déléguer les ministres en charge de la Sécurité et celui des Mines pour aller constater l’ampleur du phénomène et prendre des mesures idoines afin de pouvoir stopper « cette action qui détruit notre environnement ».

Comme première mesure, c’est l’arrêt immédiat de toute activité dans les zones concernées qui sont, entre autres, les Cascades, les Hauts-Bassins et le Sud-Ouest. « Ce que nous avons comme information est que ces activités sont menées avec la complicité de certains de nos frères », a-t-il regretté.

« La deuxième mesure urgente concerne ceux qui se sont adonnés à cette pratique illégale et qui ont abusé de notre hospitalité. Leurs titres de séjour seront purement et simplement retirés et, par voie de conséquence, nous allons leur demander de quitter le territoire du Burkina », a-t-il confié.

La troisième mesure concerne ceux qui détiennent des permis de recherche et des permis semi-mécanisés et qui ont bénéficié de la complicité de certains de nos frères pour faciliter cette exploitation illégale.

Ces permis leur seront tout simplement retirés. Il ressort que certains bénéficient des cartes d’artisans miniers. Ces cartes seront également retirées et ils seront également retirés de la liste des miniers, a-t-il ajouté.

« Nous allons mobiliser les Forces de défense et de sécurité afin de pouvoir faire un large éventail des lieux et une cartographie d’ensemble pour nous permettre de voir les autres périmètres possibles où il y a cette exploitation et pouvoir mettre fin à cette mauvaise pratique », a fait savoir le ministre.

Enfin, une des mesures urgentes que nous allons prendre concerne l’ensemble des matériels et des équipements qui sont utilisés sur ces sites. Ils seront saisis d’un point de vue administratif et deviendront la propriété de l’État du Burkina Faso, a-t-il mentionné.

À en croire le ministre en charge des Mines, ces équipements sont composés d’une soixantaine de machines, et chaque machine coûte au moins 600 000 000 F CFA. Tout cela montre l’ampleur que ce phénomène est en train de prendre, a-t-il relevé.

« On peut dire que c’est de l’or que ces étrangers cherchent, mais il est important que nous puissions approfondir les recherches pour voir si, derrière cette recherche d’or, il n’y a pas d’autres substances précieuses qui sont en train d’être exploitées par ces personnes », a-t-il fait savoir.

Quant au ministre en charge de la Sécurité, Mahamadou Sana, « nous sommes venus prendre des mesures fortes sur instruction du Président du Faso, Chef de l’État ».

Selon M. Sana, une des mesures est le retrait pur et simple des titres de séjour de ces étrangers avec application maximale des sanctions prévues par les textes en vigueur.

De son avis, une autre mesure est « la saisie administrative des engins. Nous avons besoin de ces engins pour faire la guerre, puisque nous sommes en situation de terrorisme. Une instruction a déjà été donnée aux Forces de défense et de sécurité de procéder dès demain à l’enlèvement de ces engins, composés de machines et de pelles hydrauliques qui peuvent servir à la construction de postes de combat et de tranchées. Ces pelles hydrauliques peuvent être aussi utilisées sur le théâtre des opérations ».

Il a invité les FDS à faire des recherches surtout dans les zones difficilement accessibles, notamment dans les forêts, et « nous restons convaincus qu’il peut y avoir d’autres sites cachés dans ces endroits ».

Le ministre délégué en charge de la Sécurité a lancé un appel à tous les Burkinabés pour qu’ils se démarquent de telles pratiques. Il a également lancé un message à l’endroit de tous les étrangers en soulignant que le Burkina Faso reste toujours un pays d’hospitalité, mais il y a des limites. « Quand vous voulez abuser de cette hospitalité, nous sommes prêts également à agir pour protéger notre environnement, notre souveraineté et notre peuple », a-t-il mis en garde.

Selon lui, des enquêtes sont en cours et des poursuites judiciaires sont engagées pour permettre de détecter et d’identifier tous ceux qui sont complices et leur faire appliquer l’intégrité de la loi.

« Nous avons aussi donné des instructions aux autorités administratives de prendre toutes les mesures pour que de telles pratiques ne soient plus constatées dans leur ressort territorial », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
JPY/dnk/ata

Séjour du ministre TRAORE à Bruxelles: retour sur un agenda marqué par des échanges fructueux avec des partenaires et des compatriotes

Séjour du ministre TRAORE à Bruxelles: retour sur un agenda marqué par des échanges fructueux avec des partenaires et des compatriotes

Bruxelles, le 03 juillet 2024

Les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance ses Etats du Sahel (AES) ont séjourné du 26 au 30 juin 2024 en Belgique, dans le cadre du Forum Crans Montana qui réunit chaque année les leaders du monde pour plancher sur les problématiques majeures et les préoccupations du monde.

Une tribune mise à profit par la délégation de l’AES pour porter la bonne information à l’opinion internationale, dans un contexte de manipulation des masses.

Présidée par le président des Iles Comores Azali Assoumani, l’édition 2024 du forum Crans Montana dont le thème central est « face aux crises multiples, le monde à la recherche de son avenir », ne pouvait pas mieux cadrer avec les défis actuels des populations de la zone de l’AES.

D’où la présence effective des ministres des affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali, ainsi que de l’ambassadeur du Niger à Bruxelles, représentant son ministre.

Le forum a prévu un panel dédié aux Etats de l’AES, et co-animé par les ministres en des affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie TRAORE, Abdoulaye DIOP et l’ambassadeur nigérien Alhassane IDE.

« Nous sommes là pour expliquer et non pas pour nous justifier. Les justifications, nous ne les devons qu’à nos populations », a tenu à préciser d’entrée le ministre DIOP.

Il poursuit en disant que les Etats du l’AES ne sont pas des anti-démocrates.

« La démocratie ne peut exister que dans un Etat. Et nous, nous n’avions plus d’Etat. Notre préoccupation est de reconstruire nos Etats, et nos interlocuteurs eux, sont en train de préparer des élections. On ne pouvait pas se comprendre » a-t-il précisé.

Le chef de la diplomatie burkinabè s’est aussi employé à expliquer la logique qui a abouti à la naissance de l’AES.

« Longtemps, les Etats du Sahel ont crié. Ils n’ont pas été entendus. Quand ils ont été entendus, les réponses apportées ont été très inappropriées. Nos Etats ont fini par comprendre que rester dans cet espace équivalait à accepter disparaitre. Les trois pays ont compris également suite à leur appel au secours resté lettre morte, qu’ il fallait qu’ils s’organisent eux-mêmes, pour se prendre en charge », a laissé entendre le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso.

En marge du forum, la délégation de l’AES a également rencontré le Groupe africain des Ambassadeurs (GAAB) à Bruxelles.

Ce groupe existe pour permettre aux diplomates d’échanger, de partager et de s’accorder sur des questions d’intérêt commun.

« Nous sommes venus vous donner des clés de lecture de ce qui arrive dans la région du Sahel » a introduit SEM Abdoulaye DIOP, ministre malien des Affaires étrangères.

« Vous êtes des relais sûrs ici dans vos juridictions de compétences mais également dans vos pays. Trop de choses se disent. Et on assiste à une campagne médiatique mensongère dont le destin est de polluer l’opinion internationale. La dernière en date est relative à la pseudo-mutinerie et l’imaginaire fuite du Président du Faso. Un grossier montage que des puissances étrangères ont fait croyant ainsi nous déstabiliser. Sachez que ce n’était qu’un tissu de mensonge » a expliqué SEM Karamoko Jean Marie TRAORE.

Outre cette rencontre, le chef de la diplomatie burkinabè a eu un carnet d’audiences fourni.

Il a été reçu en audience par le ministre d’Etat et Président honoraire du Parlement belge, André FLAHAUT,un homme d’expériences et averti des questions socio-politiques et sécuritaires de la région du Sahel.

« J’ai vu en lui quelqu’un qui a un sens de l’écoute très élevé, un homme qui se préoccupe de la situation du Burkina, et dont le souhait est de voir les choses évoluer positivement », résume le ministre TRAORE au terme des échanges.

Également, le ministre en charge des Affaires étrangères, a eu des échanges fructueux respectivement avec Emanuela DEL RE Représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel et Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’OE-ACP pour la coopération avec l’Asie.

Le séjour du ministre TRAORE a enfin été marqué par deux rencontres qu’il a eues avec le personnel de l’ambassade du Burkina Faso à Bruxelles, et la communauté burkinabè de la juridiction.

Au centre des préoccupations pendant les échanges avec le personnel de l’ambassade, la situation sécuritaire au Burkina Faso, ainsi que les défis à relever dans le cadre des missions assignées à la Représentation diplomatique du Burkina Faso.

Le ministre a adressé ses appréciations et félicitations, ainsi que celles du gouvernement, à l’ensemble des membres du personnel de l’ambassade, qui donnent le meilleur d’eux-mêmes en dépit de conditions souvent difficiles.

Avec les membres de la communauté burkinabè de la juridiction de Belgique, le ministre en charge des Burkinabè de l’Extérieur, a axé son propos sur la situation sécuritaire à travers des nouvelles rassurantes qu’il leur a données.

« Ces derniers temps, la diaspora a été victime de pollution médiatique car c’est elle qui en était la cible. Nous avons saisi l’occasion pour apporter la bonne information et également remercier la diaspora pour tout le soutien patriotique qu’elle apporte, et leur dire que nous sommes toujours preneurs de tout apport venant d’elle. L’apport, ce n’est pas toujours du numéraire. La diaspora est attendue sur le terrain de la sensibilisation, de l’information, celle d’aider à lutter contre toute source de pollution médiatique », a lancé SEM Karamoko Jean Marie TRAORE à ses compatriotes.

DCRP/MAECR-BE

Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

Biden se bat pour maintenir sa candidature en vie

Washington, États-Unis

La Maison Blanche a catégoriquement rejeté mercredi la possibilité que Joe Biden retire sa candidature à un second mandat, malgré les très vives inquiétudes sur son état de forme.Le président de 81 ans n’envisage « absolument pas » de jeter l’éponge, a affirmé sa porte-parole Karine Jean-Pierre, près d’une semaine après une performance désastreuse pendant son débat avec Donald Trump. »Je me suis planté », a reconnu à ce propos le principal intéressé, dans un entretien avec une radio locale du Wisconsin (nord), dont l’intégralité doit être diffusée jeudi.

« Je serai dans la course jusqu’au bout et nous allons gagner », a-t-il assuré lors d’une conférence téléphonique destinée à remotiver ses équipes de campagne, selon une source proche.

Un élu démocrate de la Chambre des représentants, Raul Grijalva (Arizona), a été le deuxième à appeler ouvertement Joe Biden à « sortir de la course », dans un entretien au New York Times.

Ces appels n’ont jusqu’ici pas trouvé de relais parmi les poids lourds du parti, notamment chez les gouverneurs démocrates, des figures influentes dans la vie politique américaine, avec lesquels Joe Biden a entamé une réunion mercredi en début de soirée.

Certains sont considérés comme de possibles futurs candidats à la Maison Blanche, par exemple Gavin Newsom (Californie), Gretchen Whitmer (Michigan), J.B. Pritzker (Illinois) ou Josh Shapiro (Pennsylvanie). Tous participent à la rencontre de mercredi, en personne ou en virtuel, selon la Maison Blanche.

– Confidences –

L’exécutif américain tente par tous les moyens d’éteindre l’incendie ravivé par des révélations du New York Times et de CNN.

Les deux médias affirment, sur la base de confidences de proches anonymes de Joe Biden, que ce dernier s’interroge bien sur l’avenir de sa candidature.

« Il est faux de suggérer qu’il y a la moindre réflexion pour mettre fin à la campagne », a assuré un porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates.

Près d’une semaine plus tard, le démocrate n’a pas effacé la très pénible impression laissée par ces 90 minutes face à son rival républicain, lors desquelles il a bafouillé, regardé dans le vide et parfois perdu le fil de sa pensée.

Deux sondages publié mercredi par le New York Times et le Wall Street Journal font état d’une nette avance de Donald Trump dans les intentions de vote à l’échelle nationale, et de préoccupations extrêmement fortes des électeurs quant à l’âge du président.

Joe Biden a prévu de donner vendredi une interview à la chaîne télévisée ABC et de tenir une conférence de presse en solo la semaine prochaine, l’objectif étant de prouver sa capacité à s’exprimer de manière fluide, sans prompteur.

Il se rendra aussi dans deux Etats décisifs, le Michigan (5 juillet) et la Pennsylvanie (7 juillet).

– « Deux images » –

Donald Trump a lui aussi prévu un déplacement en Pennsylvanie, le 13 juillet, après un voyage en Floride le 9. Le républicain de 78 ans « battra n’importe quel démocrate » en novembre, a assuré mercredi son équipe de campagne.

« Nous avons deux images de Joe Biden. L’une est celle d’un homme au service de son pays, qui se bat pour les Américains, bagarreur, agressif, impulsif. Et nous avons aussi cette image de Biden comme un vieil homme auquel il faut probablement retirer ses clés de voiture. La question est de savoir laquelle de ces images s’imposera », commente Peter Loge, professeur à la George Washington University.

Alors que les spéculations enflent sur son possible remplacement par la vice-présidente Kamala Harris, qui continue à le soutenir sans faille en public, Joe Biden doit absolument convaincre son propre parti de serrer les rangs autour de lui.

En plus de réunir les gouverneurs, il s’est entretenu mercredi avec des leaders démocrates au Congrès, où les élus s’inquiètent pour leurs chances lors des législatives accompagnant le scrutin présidentiel de novembre.

Les vifs débats autour de la forme du président américain affectent les jeunes bénévoles chargés d’animer sa campagne à travers le pays.

« Ses capacités cognitives semblent avoir considérablement diminué et c’est un énorme problème pour un candidat à la présidentielle », a confié Yampiere Lugo à l’AFP.

Ce militant démocrate de 25 ans, basé en Caroline du Nord, estime que Joe Biden devrait « jeter l’éponge » si les sondages continuent à empirer.

Avec AFP

Présidence du Faso : les premiers responsables en immersion militaire reçoivent leurs attestations de fin de formation

 

Présidence du Faso : les premiers responsables en immersion militaire reçoivent leurs attestations de fin de formation

Ouagadougou, 4 juillet 2024(AIB)- Le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, a présidé, le mardi 2 juillet dernier au Camp Naba Koom II, la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation de 32 stagiaires Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la Présidence du Faso.

Après un mois de formation, les premiers responsables de la Présidence du Faso en immersion militaire ont reçu leurs attestations de fin de formation en tant que Volontaires pour la défense de la patrie. Pour le délégué des stagiaires, cette immersion voulue par les plus hautes autorités visait principalement à « nous driller au maniement des armes, mais surtout à nous permettre de cultiver en nous la discipline militaire ».

Selon lui, cette formation va permettre aux stagiaires à travers la discipline militaire acquise, de conduire avec diligence les affaires publiques et de réussir le management des ressources humaines mises à leur disposition dans leurs fonctions respectives. Il a remercié tous les instructeurs et la hiérarchie militaire qui ont œuvré à la réussite de leur formation.

Pour le directeur de cours, le Capitaine Inoussa TARNAGDA, cette formation d’un mois a concerné l’armement pratique à travers une initiation au maniement de la kalachnikov et du pistolet automatique (PA), l’instruction sur le tir de combat, le tir, le secourisme au combat, l’école du soldat, l’ordre serré et la procédure radio. Avec cette formation, les premiers responsables de la Présidence du Faso sont désormais en mesure d’assurer leur autoprotection et la défense de la patrie dans ce contexte de lutte contre l’insécurité.

Dans son mot de clôture de la formation, le Directeur de cabinet du Président du Faso a félicité les stagiaires pour avoir enduré avec succès ces moments de formation. Il a invité tous les cadres de la Présidence du Faso à faire de la discipline une valeur fondamentale dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes.

« Tous les modules que vous avez reçus passent par la base de la discipline. La discipline, c’est respecter les consignes, respecter les règles ; un commandement, une action », a indiqué le Capitaine MEDAH aux stagiaires.

Il a exhorté les nouveaux VDP de la Présidence du Faso à ne pas dormir sur leurs lauriers « parce que vous êtes désormais des VDP et vous pouvez être appelés à servir à n’importe quelle partie de ce territoire national que nous protégeons et que nous voulons valoriser ».

Au cours de la cérémonie, les invités ont pu assister à une séance de démonstration de démontage et de remontage d’armes par les stagiaires. Les cadres stagiaires sont composés des conseillers spéciaux, des chargés de mission et des directeurs et chefs de projets de la Présidence du Faso.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

RDC: 25 militaires condamnés à mort pour « fuite devant l’ennemi » (avocat)

RDC: 25 militaires condamnés à mort pour « fuite devant l’ennemi » (avocat)

Beni, RD Congo

Vingt-cinq militaires congolais accusés de « fuite devant l’ennemi » lors des récents combats contre les rebelles du M23 ont été condamnés à mort mercredi dans l’est de la République démocratique du Congo, à l’issue d’un procès d’une journée, a-t-on appris auprès d’un de leurs avocats.Au total, 31 prévenus (27 militaires et 4 femmes civiles, épouses de militaires) ont comparu dans ce procès en « flagrance » (comparution immédiate) devant le tribunal militaire de garnison de Butembo (Nord-Kivu) siégeant en audience foraine près de la ligne de front, dans le village d’Alimbongo.

Ils étaient poursuivis pour « fuite devant l’ennemi », « dissipation de munitions de guerre », « violation des consignes » et « vol », a indiqué à l’AFP Me Jules Muvweko, un des avocats de la défense.

A l’issue de l’audience, « 25 militaires, dont deux capitaines, ont été condamnés à la peine de mort », a déclaré Me Muvweko, en annonçant l’intention de la défense de faire appel de ces condamnations.

Les autres accusés, dont les quatre femmes, ont été acquittés faute de preuves, a-t-il précisé.

Depuis la fin de la semaine dernière, les rebelles du M23 (« Mouvement du 23 mars »), soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de plusieurs localités sur le front nord du conflit, notamment Kanyabayonga.

Située à une centaine de kilomètres de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Kanyabayonga est considérée comme un verrou contrôlant vers le nord les accès aux villes de Butembo et Beni, fiefs de l’importante tribu Nande et grands centres commerciaux du pays.

Depuis fin 2021, le M23, rébellion congolaise majoritairement tutsi, a conquis avec l’appui d’unités de l’armée rwandaise de larges pans de territoire du Nord-Kivu, jusqu’à encercler presque entièrement Goma.

La déroute de l’armée congolaise et de ses milices supplétives face à cette progression rebelle a attisé chez les autorités des soupçons d’infiltration des forces de sécurité.

De nombreux militaires, y compris des officiers supérieurs, des députés, sénateurs et personnalités du monde économique dans l’Est de la RDC ont été arrêtés et accusés de « complicité avec l’ennemi ».

En mars, Kinshasa a en outre annoncé sa décision de lever un moratoire sur l’exécution de la peine de mort qui était en vigueur depuis plus de 20 ans en RDC. Selon le gouvernement, cette mesure, très critiquée par les organisations de défense des droits de l’Homme, cible notamment les militaires accusés de trahison.

Début mai, huit militaires congolais, dont cinq officiers, avaient été condamnés à mort, à Goma, pour « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi »

Avec AFP

Terrorisme : La hiérarchie militaire et les troupes au front se réuniront chaque premier jeudi du mois

Terrorisme : La hiérarchie militaire et les troupes au front se réuniront chaque premier jeudi du mois

Ouagadougou, 4 juil. 2024(AIB)-Le ministre de la Défense, Kassoum Coulibaly a indiqué que la hiérarchie militaire et les Forces combattantes se réuniront chaque premier jeudi du mois pour s’enquérir des préoccupations des subordonnés et donner des nouvelles instructions pour la lutte contre le terrorisme.

« Nous avons voulu essayer de regrouper tout le monde au sein de la gendarmerie pour donner quelques indications sur la marche de l’ensemble des forces, (…). On le fera chaque premier jeudi du mois pour faire passer certains messages du commandement et recueillir les préoccupations essentielles des subordonnés», a déclaré le ministre.

Pour le ministre d’Etat de la Défense, le général de brigade Kassoum Coulibaly qui s’exprimait lors de la montée des couleurs nationales au camp Paspanga de la gendarmerie nationale, l’initiative vise à renforcer la communication entre la hiérarchie de l’armée et les subordonnés.

Selon lui, il n’est pas évident de s’enquérir de la réalité du terrain en étant dans les bureaux.

« En ce sens nous allons garder désormais (cette action) comme une tradition afin que les ministres et les différents chefs qui sont derrière moi ici, nous puissions nous retrouver dans un camp donné pour communiquer avec la troupe », a précisé le ministre.

Dans ce contexte de lutte contre le terrorisme, Il appartient aux chefs, de rappeler aux subordonnés les attentes et leur donner des directives et des indications pour une synergie d’action sur le terrain, a-t-il soutenu.

Le ministre Kassoum Coulibaly a par ailleurs rassuré l’ensemble des Burkinabè de la bonne cohésion qui existe actuellement entre les différentes forces combattantes engagées sur le théâtre des opérations.

Selon les récentes informations du front l’armée burkinabè a enregistré de nombreuses victoires éclatantes sur le terrain de bataille contre le terrorisme.

Cela résulte de la parfaite collaboration entre les différentes entités de des FDS et VDP, a conclu le ministre Kassoum Coulibaly.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata
Crédits photos : Burkina24

Coopération multilatérale: le système des Nations Unies réaffirme son engagement à accompagner le Burkina Faso avec plus d’interventions

Coopération multilatérale: le système des Nations Unies réaffirme son engagement à accompagner le Burkina Faso avec plus d’interventions

Ouagadougou, 04 juillet 2024(AIB)-Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, S.E.M. Karamoko Jean Marie TRAORE a présidé une rencontre d’échanges entre une équipe gouvernementale et le Système des Nations Unies, dans la soirée du mercredi 3 juillet 2024.

Cette rencontre a permis aux deux parties, de faire le bilan de leur coopération, de réajuster les besoins et d’en dégager les perspectives, en tenant compte de la réalité et des exigences sécuritaires, humanitaires et alimentaires du moment au Burkina Faso.

Monsieur Abdoulaye Mar DIEYE, coordonnateur spécial du Système des Nations Unies pour le développement au Sahel, a indiqué que cette visite a été voulue par les premiers responsables des Nations-Unies, pour s’enquérir des besoins prioritaires du gouvernement burkinabè, et envisager des pistes d’accompagnement plus efficaces en faveur du peuple burkinabè.

<< C’est dans un esprit de solidarité que le Secrétaire général de l’ONU nous a envoyé pour vous écouter, et recueillir vos attentes selon ce que la situation actuelle du Burkina commande. L’esprit du système des Nations Unies est d’accompagner toutes les initiatives du gouvernement burkinabè>>, indique le chef de la délégation du Système des Nations Unies.

Et pour permettre à cette délégation de mieux s’imprégner de la situation, elle a eu droit à une présentation sur la situation sécuritaire, les moyens déployés par les autorités pour y faire face, les résultats obtenus et les attentes.

Tour à tour, les membres du gouvernement présents à ce cadre d’échanges, ont présenté la situation au niveau de leurs départements respectifs, et les attentes vis-à-vis des Nations-Unies pour relever les défis à venir.

Les besoins d’accompagnement concernent presque tous ses domaines, allant de la sécurité à l’humanitaire, en passant par la santé et l’agriculture.

À cette rencontre, le gouvernement est revenu sur la pollution médiatique qui a ciblé le Burkina Faso ces derniers temps, en invitant le Nations-Unies à toujours se référer aux sources officielles, et à se départir des fausses informations relayés par certains médias et ONG, dont le but est de décourager les vrais partenaires du Burkina Faso.

Saluant cette visite, le ministre en charge des Affaires étrangères a indiqué que c’est une bonne occasion pour les acteurs du système des Nations Unies, d’être témoin de notre environnement réel, de mieux comprendre le contexte, de faire le bon constat, pour mieux formuler les réponses efficaces.

En résumé, le gouvernement a indiqué que le Burkina Faso attend du système des Nations Unies, un partenariat franc mais surtout un partenariat qui s’aligne sur les priorités du burkinabè, tout en invitant cette organisation à agir en fonction de la réalité et non sur les principes qui pénalisent très souvent les populations bénéficiaires des différentes interventions.

Après avoir suivi avec attention et intérêt la situation et les besoins exprimés par la partie gouvernementale, la délégation onusienne dit avoir été bien éclairée, et s’engage à être le porte-voix du Burkina Faso sur la scène internationale.

De plus, le système des Nations Unies rassure le gouvernement qu’il va augmenter ses interventions au Burkina Faso en amenant plus de partenaires pour avoir un impact plus positif sur les populations.

Les représentants de l’ONU à cette rencontre, ont félicité les autorités du pays des Hommes intègres, pour leurs multiples actions de sortie de crise, notamment l’initiative du Fonds de soutien patriotique lancée par le Président du Faso le Capitaine IbrahimTRAORE, à laquelle les Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora ont adhéré fortement.

Les deux parties ont convenu de poursuivre le dialogue permanent afin de renforcer leur partenariat, pour plus de résultats au profit de la population burkinabè.

DCRP/MAECR-BE

RDC: Plus de 140 entreprises exploitent illégalement de l’or dans la province du Sud-Kivu

SOCIÉTÉ: RDC-GOUVERNEUR-ENTREPRISE-OR

RDC: Plus de 140 entreprises exploitent illégalement de l’or dans la province du Sud-Kivu

PRETORIA, 3 juillet. /TASS/. Plus de 140 sociétés contrôlées par des dirigeants chinois exploitent illégalement des ressources minières dans la province du Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). C’est ce qu’a annoncé le nouveau gouverneur de la province, Jean-Jacques Purusi, dans son discours d’entrée en fonction.

« Des recherches réalisées ont montré qu’il existe 147 sociétés minières opérant illégalement au Sud-Kivu. Nous avons contacté l’ambassade de Chine à Kinshasa et lui avons demandé de prendre des mesures pour que ces entreprises chinoises restituent les fonds qu’elles gagnaient illégalement dans notre province », a-t-il déclaré, cité par le site d’information Actualité.

Selon le gouverneur, la plupart de ces entreprises disposaient des licences nécessaires du gouvernement de la RDC, mais elles ont expiré il y a 8 à 10 ans.

M. Purusi a constaté que ces groupes chinois extraient 100 kg d’or tous les deux mois, sans l’enregistrer. Ils seront tous soumis à un « examen rigoureux » afin de déterminer la responsabilité de chaque groupe, a ajouté le gouverneur.

Avec TASS

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