Missiles à longue portée pour l’Ukraine: Londres minimise les menaces de la Russie
Londres, Royaume-Uni
En réponse, Vladimir Poutine a affirmé jeudi que si les Occidentaux autorisaient l’Ukraine à frapper le territoire russe avec des missiles à plus longue portée, cela signifierait que « les pays de l’Otan sont en guerre contre la Russie ».
Interrogé dimanche matin par la BBC, M. Lammy a indiqué que les discussions sur ce sujet se poursuivaient avec les États-Unis et les alliés.
A la question, pensez-vous que Vladimir Poutine mente lorsqu’il met sur la table la menace d’une guerre nucléaire ?, il répondu: « Je pense que ce que fait Poutine, c’est jeter de la poudre aux yeux. Ce sont des fanfaronnades. C’est son mode opératoire ».
« Il menace sur le sujet des chars, il menace sur celui des missiles, et sur les armes nucléaires. Nous ne pouvons pas nous laisser dévier de notre cap », a-t-il poursuivi, qualifiant le président russe de « fasciste impérialiste ».
« Si nous le laissons faire avec l’Ukraine, croyez-moi, il ne s’arrêtera pas là », a-t-il assuré.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky réclame à ses alliés la possibilité de frapper en profondeur sur le sol russe des cibles militaires jugées « légitimes », comme des bases aériennes d’où décollent les avions bombardant l’Ukraine.
Jusqu’ici, les Occidentaux, Américains en tête, ont freiné des quatre fers, craignant qu’une telle décision ne puisse être vue par la Russie comme une escalade.
Avec AFP