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Après l’adoption du code minier et du contenu local, le président du parlement interpelle le gouvernement « sur leur mise en oeuvre »;

Burkina-Economie-Mine-Réorganisation-Loi-Adoption

Après l’adoption du code minier et du contenu local, le président du parlement interpelle le gouvernement <<sur leur mise en oeuvre>>

Ouagadougou, 22 juil. 2024 (AIB)-Après l’adoption des lois portant code minier et contenu local, le président de l’Assemblée législative de Transition Dr Ousmane Bougouma interpelle le gouvernement dans une interview parue ce lundi dans Sidwaya, sur <<le défi de leur mise en oeuvre>>.

«Monsieur le ministre, nous venons d’adopter le Code minier et la loi sur le contenu local en matière minière. Il reste le défi de leur mise en œuvre>>, a déclaré le président de l’Assemblée législative de Transition Dr Ousmane Bougouma dans une interview parue ce lundi dans le quotidien Sidwaya.

Concernant le contenu local, Dr Bougouma invite le gouvernement à faire <<un effort d’organisation des acteurs>>. <<Quand on parcourt le texte, il y a beaucoup d’obligations à la charge des sociétés minières, mais peu d’obligations pour l’Etat>>, a-t-il fait remarquer.

Alors que très souvent, de son avis, <<c’est le manque d’organisation au niveau même de l’Etat, sa faible implication pour organiser les acteurs qui font que ces derniers n’arrivent pas à tirer le meilleur dividende du secteur minier>>.

Il préconise la mise <<en place une bourse pour la commande minière. C’est-à-dire que l’Etat doit travailler à centraliser les commandes des compagnies minières et les publier afin que notre secteur privé puisse en avoir accès>>.

Ousmane Bougouma estime que <<si l’Etat prend sur lui cette initiative, on aura déjà franchi un pas important. Au besoin, nos acteurs économiques pourront se mettre ensemble pour mieux répondre aux besoins des sociétés minières>>.

Le président du Parlement a également insisté <<sur le fait que l’Etat doit s’obliger en matière de suivi, pour s’assurer que ce contenu local ne restera pas un texte vain et que dans 5, 10 ans, nous n’ayons pas un secteur privé qui a pu tirer le maximum de dividende>>.

Il a aussi interpellé <<par rapport aux travailleurs nationaux qui sont dans ces sociétés minières>> en notant que ces derniers ont besoin d’une meilleure rémunération et d’une bonne formation.
A ce propos, Dr Bougouma propose d’identifier <<des compétences, les envoyer se former à l’international, avec des contrats clairs pour le retour au pays afin de pouvoir nous aider à développer progressivement un vivier permettant à ce que dans les 10, 20 prochaines années, nous puissions assurer la relève>>.
Il a aussi conseillé de <<maintenir un dialogue constant avec les acteurs miniers, (…) les écouter>> afin de prendre en compte leurs <<préoccupations légitimes>>.

<<Certes, nous avons adopté la loi, mais les mines sont un secteur très dynamique, changeant. En maintenant un dialogue constant, vous saurez toujours trouver les voies et moyens pour que les préoccupations des acteurs du secteur minier puissent avoir des solutions>>.
Agence d’information du Burkina
WIS/ATA

L’Otan a placé plus de 500.000 militaires en état d’alerte

POLITIQUE: OTAN-CONFLIT-MILITAIRES-PRÉPARATION

L’Otan a placé plus de 500.000 militaires en état d’alerte

NEW YORK, 21 juillet. /TASS/. Plus de 500.000 militaires de l’Otan sont en état d’alerte depuis 2014, a déclaré le porte-parole de l’Alliance atlantique, Farah Dakhlallah.

« Depuis 2014, l’Otan a connu la transformation la plus importante de notre défense collective en une génération », a-t-elle déclaré à CNN. « Nous avons mis en œuvre les plans de défense les plus complets depuis la guerre froide et plus de 500.000 soldats sont désormais en état d’alerte », a ajouté Mme Dakhlallah.

Auparavant, le président polonais Andrzej Duda avait déclaré que l’Otan se préparait à un conflit militaire.

Le sommet de l’Otan s’est tenu à Washington du 9 au 11 juillet. Dans sa déclaration finale, il est indiqué que l’Otan considère toujours la Russie comme la principale menace pour les pays de l’Alliance. De plus, les pays de l’Otan prévoient de développer des recommandations pour une approche stratégique vis-à-vis de la Russie. En outre, le document contient un appel à ne fournir aucune aide militaire à la Russie en raison du conflit en Ukraine. En même temps, au sommet de Washington, un accord a été conclu pour fournir une aide militaire de 40 milliards d’euros à l’Ukraine en 2025.

Avec TASS

Les Sahéliens identifient leurs valeurs culturelles à même de participer à la lutte contre l’insécurité

Les Sahéliens identifient leurs valeurs culturelles à même de participer à la lutte contre l’insécurité

Dori, 21 juillet 2024 (AIB)- Le gouvernorat de la région du Sahel a organisé à Dori, en différé, la journée des traditions et des coutumes afin de poser les jalons de la réflexion sur l’impact de l’éducation des valeurs traditionnelles et coutumières sur la cohésion sociale.

Cette journée a été placée sous le thème « Réfléchir sur nos coutumes et nos traditions pour une transmission générationnelle réussie ».

Pour le premier vice-président de la délégation spéciale de Dori, Boureima Dicko, le choix de sa ville pour tenir cette rencontre n’est pas fortuit.

Selon monsieur Dicko, Dori est une cité carrefour et cosmopolite qui abrite toutes les ethnies de la région du Sahel.

Monsieur le premier vice-président a ajouté que Dori constitue donc le creuset de toutes les coutumes et traditions de ces ethnies.

Tout en offrant les clés de sa cité pour la tenue de la première journée des coutumes et des traditions, il a souhaité un bon séjour à ses hôtes dans la capitale du Liptako.

« La région du Sahel peut se réjouir d’avoir organisé cette journée des coutumes et traditions en dépit de l’insécurité », a déclaré le ministre délégué aux Ressources animales, monsieur Amadou Dicko.

Pour monsieur Dicko, la célébration de cette journée est une preuve de la laïcité dans cette partie du Burkina Faso, car beaucoup de gens s’interrogent sur l’opportunité et l’utilité d’une telle action dans une zone fortement islamisée.

Il a émis le souhait que cette rencontre soit l’occasion d’identifier les valeurs culturelles de la région permettant une vie commune et harmonieuse.

Communicateur principal de cette rencontre, le professeur Alkassoum Maiga a entretenu les participants sur la clarification conceptuelle des termes comme rites, coutumes, traditions et d’autres notions voisines.

Il a surtout invité les participants à rechercher les solutions à l’insécurité en allant puiser les ressources dans les coutumes et traditions de la région.

Pour ce faire, cinq communautés de la région, à savoir les Peulhs, les Keltamatchek, les Sonrai, les Gourmatché et les Kourounfé, ont exposé leurs patrimoines culturels.

Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a vivement remercié les partenaires dont l’accompagnement a permis la tenue de cette première journée des coutumes et traditions.
Agence d’information du Burkina
Ali Mamoudou Maiga
AIB/Séno

Nord/Saïdou Mady Panandétiguiri : « Nous allons tout faire pour qu’il y ait au moins 2 clubs en D1 si nous sommes élus »

SPORT-FOOT-ELECTION-LIGUE NORD

Nord/Saïdou Mady Panandétiguiri : « Nous allons tout faire pour qu’il y ait au moins 2 clubs en D1 si nous sommes élus »

Ouahigouya, 19 juil. 2024 (AIB) – L’ancien international de football et ancien pensionnaire des Étalons, Saïdou Mady Panandétiguiri, a annoncé sa candidature pour diriger la Ligue du Nord de Football (LNF), dont l’élection est prévue pour le 24 juillet prochain. Nous l’avons approché pour qu’il nous parle de sa motivation à briguer le poste de président de la LNF, de ses ambitions et de ses projets pour le développement du sport roi dans la région du Nord. Lisez plutôt.

AIB : L’actualité qui défraie la chronique à Ouahigouya, ce sont bien les élections comptant pour la désignation d’un nouveau président de la Ligue de football du Nord. Nous avons appris que vous étiez candidat, pouvez-vous nous décliner vos motivations ?

Saïdou Mady Panandétiguiri (SMP) : Ce qui m’a motivé à déposer ma candidature pour la Ligue du Nord, c’est le fait que j’ai un club qui s’appelle AFP, Association Football Panandétiguiri. J’ai créé ce club pour apporter mon expérience à la jeunesse et au football de la région du Nord. C’est ce qui m’a le plus motivé parce que, vous savez, les « enfants », il faut qu’ils aient des opportunités de compétitions. Donc je me suis dit que je pouvais apporter mon expérience et mon vécu dans le football. Voilà ce qui m’a motivé à déposer ma candidature pour la présidence de la Ligue du Nord.

AIB : Si d’aventure vous êtes élu, quels sont vos projets pour développer le football dans la région, surtout quand on sait que l’équipe provinciale, l’USY, a considérablement régressé ?

SMP : Si nous sommes élus, il y a cinq axes sur lesquels nous allons travailler. C’est d’abord la formation à la base. Ensuite, nous allons essayer de travailler pour que la région du Nord ait des infrastructures pour la pratique du sport, tout en mettant un accent particulier sur la formation des entraîneurs. Nous allons travailler à la formation des éducateurs, des préparateurs physiques et à la médecine du sport, et organiser des compétitions de jeunes et de seniors. Nous développerons aussi le football féminin. Concernant l’équipe phare de la région, l’Union Sportive du Yatenga (USY), nous avons un projet que nous allons mettre en place. Il faut dire aussi qu’il y a trois clubs en deuxième division : A.S. Téma-Bokin, A.S. Eco et l’USY, qui est l’équipe phare de la région. Nous allons nous atteler à faire en sorte qu’il y ait une équipe chaque année que nous allons soutenir afin que cette équipe puisse monter en première division (D1). Par exemple, durant notre mandat de 4 ans, nous allons tout faire pour qu’il y ait au moins 2 clubs en D1. Cette volonté de notre part s’explique par le fait que, lorsque vous n’avez pas de club en première division, votre voix ne compte pas au niveau de la Fédération Burkinabè de Football. Aujourd’hui, nous n’avons pas quelqu’un qui puisse élever la voix dans les réunions, dans les AG de la Fédération, tout simplement parce que nous n’avons pas d’équipes en première division et cela constitue vraiment un très gros handicap pour la région. Notre objectif est de travailler à ce qu’il y ait au moins deux équipes en première division durant notre mandat.

Agence d’Information du Burkina

PN/ata/as

Zelenski admet que la situation avec des pertes au sein de l’armée ukrainienne s’aggrave

POLITIQUE: UKRAINE-PERTES-ARMÉE-PRÉSIDENT

Zelenski admet que la situation avec des pertes au sein de l’armée ukrainienne s’aggrave

MOSCOU, 21 juillet. /TASS/. Le président ukrainien Vladimir Zelenski a déclaré que le nombre de pertes dans les rangs des forces armées ukrainiennes évoluait chaque jour, mais pas pour le mieux.

« Je sais combien de personnes nous perdons chaque jour […], et je vois chaque jour, malheureusement, ces changements, et ils ne sont pas dans une direction positive, les pertes ne diminuent pas », a-t-il déclaré dans une interview avec la société de radiodiffusion BBC.

M. Zelenski a refusé de donner le nombre exact de victimes. Il n’a pas non plus pu répondre clairement à la question de savoir combien de temps les forces armées ukrainiennes pourraient encore tenir avec de telles pertes. « Cela dépend avant tout du moral des militaires, du moral du peuple qui travaille pour que les militaires reçoivent un salaire, de l’unité entre les militaires et les civils en Ukraine, et de l’unité de l’Occident », a-t-il déclaré.

Dans le même temps, M. Zelenski a lui-même avoué auparavant que la mobilisation dans le pays avait divisé la société en civils et militaires.

Le 18 mai, une loi visant à renforcer la mobilisation est entrée en vigueur en Ukraine. Elle permettra à des centaines de milliers d’Ukrainiens d’être enrôlés dans l’armée. La mobilisation générale, annoncée en Ukraine depuis février 2022, a été prolongée à plusieurs reprises, alors que les autorités font tout leur possible pour que les hommes en âge de servir ne puissent pas se soustraire à la conscription. À quelques exceptions près, il leur est interdit de voyager à l’étranger, et ceux qui bénéficient du sursis, doivent produire un paquet de justificatifs.

Selon les médias ukrainiens, des hommes tentent par tous les moyens d’échapper à la mobilisation, ne quittant pas leur domicile pendant des mois, tentant de quitter le pays en utilisant de faux certificats ou traversant illégalement la frontière. Des vidéos de « mobilisation forcée » et de conflits entre des citoyens et des officiers militaires dans différentes villes sont régulièrement diffusées sur les réseaux sociaux ukrainiens.

Périodiquement, des cas de passage à tabac des réfractaires sont également observés.

Avec TASS

Etats-Unis: Joe Biden compte sur Kamala Harris pour battre Donald Trump

Etats-Unis: Joe Biden compte sur Kamala Harris pour battre Donald Trump

Ouagadougou, 21 juillet 2024(AIB)-Peu de temps après avoir jeté l’éponge dans la course à la présidentielle de novembre 2024, le président américain Joe Biden dit maintenant compter sur sa vice-présidente Kamala Harris pour battre Donald Trump.

« Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020, a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente.

Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je veux offrir mon soutien et mon soutien total pour que Kamala soit le candidat de notre parti cette année. Démocrates – il est temps de se réunir et de battre Trump. Allons-y », a écrit le président Biden sur sa page Facebook.

Peu avant, il avait annoncé son retrait à la course à la présidentielle, afin de concentrer toute son énergie sur ses fonctions de président pour le reste de son mandat.

Après avoir confondu le président ukrainien Volodymir Zelensky en l’appelant Vladimir Poutin et en ayant réalisé une piètre prestation télévisée face son adversaire politique Donald Trump, Joe Biden, 82 ans, a fait douter beaucoup d’observateurs sur ses capacités cognitives à poursuivre la direction du pays au-delà de son premier mandat.

Du côté des Républicains, l’ex président Donald Trump a vu son côte grimper, après avoir échappé à un assassinat le 14 juillet 2024.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Gourma/Education : Les efforts d’acteurs du primaire reconnus

BURKINA-GOURMA-EDUCATION-ELEVES-RECOMPENSE

Gourma/Education : Les efforts d’acteurs du primaire reconnus

Fada N’Gourma, (AIB)-La province du Gourma a célébré la reconnaissance des efforts consentis et des résultats engrangés par les acteurs du primaire au cours de cette année scolaire, le vendredi 18 juillet 2024 à Fada N’Gourma.

Malgré l’adversité, des femmes et des hommes ont tenu à assurer le droit à l’éducation des enfants dans cette partie Est du Burkina Faso où sévit l’hydre terroriste depuis plusieurs années.

Pour reconnaitre les efforts consentis et les résultats auxquels sont parvenus les acteurs de l’éducation, la Direction provinciale de en charge de l’Education primaire du Gourma, a organisé une journée de l’excellence scolaire le vendredi 18 juillet 2024 à Fada N’Gourma.
La cérémonie était présidée par le haut-commissaire de la province du Gourma, Silas Nacanabo.

Placée sur le thème « L’excellence à l’école en temps de résilience : lumière d’espoir », cette journée d’excellence scolaire fut l’occasion de récompenser les acteurs de tous les ordres du préscolaire et du primaire qui se sont distingués par leur engagement dans le travail au cours de l’année scolaire écoulée.

Le directeur provincial en charge de l’Education primaire, Kamimana Singbéogo, a exprimé sa reconnaissance à tous les acteurs qui ont joué un rôle crucial dans la conquête du savoir de ces enfants qui sont les fleurs de demain.

Ainsi, il a indiqué que l’accompagnement indéfectible des partenaires et les efforts consentis par les uns et les autres ont permis à la province du gourma d’engranger un taux de succès de 82,32% à la dernière session de l’examen du Certificat d’Études primaires (CEP) contre 71,01% l’année passée.

S’agissant des lauréats, la Circonscription d’éducation de Base (CEB) de Fada N’Gourma I, a raflé presque les différents prix des catégories.
Ces résultats reluisants la hissent à la première place dans le classement des CEB.

Le chef de cette circonscription, Ahadi Idani, a soutenu que cette récompense est le fruit de la résilience de tous les acteurs.
Avec 162 candidats présentés au CEP 2024, l’enseignant Yacouba Togyéni de l’école de Baapouguini B, a obtenu 146 admis, soit un taux de succès de 90,12%.
Il devient ainsi le meilleur enseignant de la province de cette édition de l’excellence.
Yacouba Togyéni, obtient une motocyclette comme récompense.

Les lauréats de cette édition de l’excellence sont rentrés chez eux avec des lettres de reconnaissance, des vélos, des mallettes pédagogiques et de divers matériels.
Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Joe Biden annonce renoncer à se présenter à l’élection présidentielle de 2024 (communiqué)

Joe Biden annonce renoncer à se présenter à l’élection présidentielle de 2024 (communiqué)

Washington, États-Unis

Le président américain Joe Biden a annoncé dimanche renoncer à se présenter à l’élection présidentielle de 2024, une annonce choc survenant à moins de quatre mois du scrutin et après des semaines de remise en question de sa condition physique et mentale. »Je pense qu’il est dans l’intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l’exercice de mes fonctions de président jusqu’à la fin de mon mandat », a déclaré le démocrate de 81 ans dans un communiqué, annonçant qu’il s’exprimerait à la nation dans la soirée.

Avec AFP

Yatenga : Le site du siège régional du CSC Nord reverdit grâce avec 65 plants

Yatenga : Le site du siège régional du CSC Nord reverdit grâce avec 65 plants

Ouahigouya, 20 juillet 2024 (AIB) – L’Association des jeunes pour le développement et la protection de l’environnement (AJDPE) a organisé une journée de reboisement au siège régional du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Nord à Ouahigouya le samedi 20 juillet 2024. Un acte citoyen que le président du CSC, Idrissa Ouédraogo, est venu encourager.

C’est sous le thème « Quelles solutions pour une résilience des communautés face aux changements climatiques pour un environnement sain et une agriculture durable dans un contexte d’insécurité » que s’est tenue la 1ère édition de la campagne nationale de l’initiative des jeunes burkinabè pour l’environnement et le climat les 19 et 20 juillet 2024 dans la cité de Naaba Kango.

C’est l’Association des jeunes pour le développement et la protection de l’environnement (AJDPE) qui en est l’initiatrice. Une association qui s’engage à jouer sa partition face aux défis environnementaux tels que la désertification, la déforestation et le changement climatique.

L’association, pour joindre l’acte à la parole, a organisé une journée de reboisement au siège régional du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Nord. Un acte citoyen salué à sa juste valeur par le président du CSC, Idrissa Ouédraogo.

Pour lui, « L’initiative est salutaire car c’est un acte citoyen qui entre en droite ligne avec la vision des autorités. Nous remercions la jeunesse de la région du Nord, d’une part, pour cette noble idée de reboisement et, d’autre part, pour le choix du siège régional de notre institution. Cela nous donne confiance que le CSC pourra jouer pleinement son rôle de régulateur des médias dans la région. »

Au total, 65 plants d’espèces différentes ont été mis en terre sur le site du siège du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Nord par les autorités régionales et les leaders communautaires.

« Cette journée de reboisement s’inscrit dans la droite ligne de l’appel des plus hautes autorités du pays, dont le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, invitant chaque Burkinabè à contribuer à sa façon à la construction de la nation. Nous invitons la population de la région du Nord, et du Burkina tout entier, surtout la jeunesse, à accompagner les autorités par des actes citoyens », a indiqué le président de l’AJDPE, Aboubacar Ouédraogo.

Agence d’Information du Burkina

BB/ata

Parlement de la CEDEAO : Une vive altercation verbale éclate entre deux députés

Parlement de la CEDEAO : Une vive altercation verbale éclate entre deux députés

Ouagadougou, 20 juillet 2024 (AIB) – Une vive altercation verbale a éclaté samedi au parlement de la CEDEAO, entre les députés Guy Marius Sagna et Adjaratou Traoré, la seconde accusant le premier d’avoir manqué de respect à certains chefs d’Etats africains, accusés d’appauvrir le continent.

Une altercation a éclaté ce samedi 20 juillet 2024 au parlement de la CEDEAO, selon une vidéo diffusée par plusieurs comptes sûrs.

La raison, les critiques du député sénégalais Guy Marius Sagna à l’égard des chefs d’État de la sous-région ouest-africaine, qu’il accuse d’être responsables de l’appauvrissement de leurs pays.

« Nous sommes les pays les plus riches de la planète Terre. Tant que les gens diront que l’Afrique de l’Ouest est pauvre, cela signifie qu’ils font partie du problème. Mais pourquoi vous n’osez pas dire appauvrissement ? Qui a appauvri l’Afrique ? Ce sont nos présidents », a déclaré le député Sagna après l’intervention du représentant du PNUD.

Ces paroles ont suffi à provoquer une réaction virulente de la vice-présidente du Parlement de la CEDEAO, l’Ivoirienne Adjaratou Traoré.

« La liberté de parole ne veut pas dire que vous devez dire n’importe quoi à l’endroit des chefs d’État. C’est du n’importe quoi que vous êtes en train de dire », s’est écriée la vice-présidente du parlement de la CEDEAO Adjaratou Traoré. Et de poursuivre, « vous dites n’importe quoi et vous devez contrôler ce que vous avez à dire. Vous ne pouvez pas vous adresser ainsi aux chefs d’État, ce ne sont pas vos amis. Je ne suis pas d’accord, vous devez être courtois. »

Selon elle, les chefs d’Etat ne sont pas les camarades du député Sagna.

À la suite de ces échanges houleux, la députée ivoirienne a tenté de s’approcher de Marius Sagna mais a été arrêtée par ses collègues, qui ont eu du mal à la calmer.

Cette situation a finalement conduit à la suspension temporaire de la session parlementaire.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Namentenga : 125 plants mis en terre lors de la 6e journée nationale de l’arbre

Burkina- Namentenga-Journée-Arbre

Namentenga : 125 plants mis en terre lors de la 6e journée nationale de l’arbre

Boulsa  20 juil. 2024 (AIB)- 125 plants ont été mis en terre le samedi 20 juillet 2024, dans l’enceinte de la Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de Boulsa par les autorités provinciales, à l’occasion de la 6e journée nationale de l’arbre.  Cette cérémonie de plantation a été la sous la présidence du haut-commissaire du Namentenga, Adama Conseiga.

C’est l’enceinte de la Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) de Boulsa qui a abrité la cérémonie solennelle   de plantation d’arbres, à l’occasion de la 6e  édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA).

125 plants de neuf 9 espèces ont été plantés et protégés de grilles par les structures présentes à la cérémonie. 100 autres ont été remis à des organisations de la société civile et aux services ayant une clôture.

Au cours de la cérémonie, le directeur provincial en charge de l’Environnement, Abdoulaye Ouédraogo a décrit les principes de fonctionnement de l’arbre.

Selon lui, les fortes chaleurs ont entrainé cette année, la baisse de la production des espèces forestières non ligneuse d’où la nécessité de regarnir notre environnement par une plantation d’arbres pour la survive de l’humanité.

Le haut-commissaire de la province du Namentenga, Adama Conseiga a appelé la population  à mettre en œuvre quelques slogans « une école, un bosquet, je reverdis mon lieu de culte, reverdissons l’espace de nos monuments » pour la sauvegarde  de l’environnement.

M. Conseiga a par ailleurs soutenu que cela va contribuer à l’atteinte de l’objectif recherché qui est de planter utile.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

Namentenga : La population mobilisée pour réparer le radier du barrage de Boulsa 

Burkina-Namentenga-Mobilisation-Population

Namentenga : La population mobilisée pour réparer le radier du barrage de Boulsa 

Boulsa le 21 juil. 2024 (AIB)-  La population de la commune de Boulsa a répondu massivement ce dimanche 21 juillet 2024, à l’appel du haut-commissaire de la province du Namentenqa, Adama Conseiga pour réparer le radier du barrage en voie d’effondrement total.

Le radier du barrage de Boulsa, dans la province du Namentenga, région du Centre-Nord est en voie d’effondrement total et rend difficile le déplacement des véhicules poids lourds.

Suite à l’appel du premier responsable de la province, la population de la commune de Boulsa est sortie massivement ce dimanche 21 juillet 2024 pour réparer le radier de l’ouvrage hydraulique.

A cet effet, les uns remplissent les sacs de la terre rouge pour les déposer à proximité, les autres se chargent de les transporter à l’endroit critique.

En bas du radier, les  jeunes remettent des grosses pierres à l’équipe chargée de les ranger sous les dalles.

Le directeur provincial en charge des Infrastructures, Noel Nadinga, a pour sa part, salué l’élan patriotique de la population  de Boulsa pour réparer le radier du barrage.

Le haut-commissaire, Adama Conseiga a aussi remercié tous ceux qui se sont investis pour la réfection du radier du barrage.

Notons que le radier du barrage est situé sur l’axe Boulsa-Kaya sur la nationale n°15  à 250 m environ du grand marché de Boulsa dans sa partie Nord.

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

 

 

 

Vance appelle Biden à démissionner de son poste de président des États-Unis

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-VANCE-BIDEN-DÉMISSION

Vance appelle Biden à démissionner de son poste de président des États-Unis

NEW YORK, 20 juillet. /TASS/. Le candidat républicain à la vice-présidence des États-Unis, James David Vance, a appelé le président Joe Biden à démissionner de son poste dès maintenant.

« Tout le monde appelle Joe Biden à arrêter de participer à la course présidentielle, mais personne ne lui demande de quitter une présidence remplie d’un niveau absurde de cynisme. Si vous ne pouvez pas être candidat à la présidence, vous ne pouvez pas être président. Il doit quitter son poste dès maintenant », a-t-il écrit sur X.

L’élection présidentielle aura lieu le 5 novembre aux États-Unis. Le parti démocrate devrait être représenté par M. Biden. Mais sa candidature devra encore être approuvée lors de la convention démocrate à Chicago (Illinois), qui se tiendra du 19 au 22 août. Après la mauvaise prestation de Joe Biden lors du débat télévisé face à Donald Trump, beaucoup d’Américains, dont des démocrates, ont appelé incessamment l’actuel locataire de la Maison-Blanche à abandonner toute intention de se représenter.

Cette situation n’a fait qu’accentuer les dissensions au sein du Parti démocrate sur l’urgence de désigner un autre candidat démocrate pour remplacer Biden. Il semblerait d’ailleurs que le président soit disposé à annoncer dès ce week-end qu’il ne briguera pas un second mandat. Dans ce cas, le parti démocrate entamera la recherche d’un nouveau candidat à soutenir lors de la convention.

Avec TASS

Paix et cohésion sociale : Les Sahéliens prennent langue à travers un colloque régional à Dori

Paix et cohésion sociale : Les Sahéliens prennent langue à travers un colloque régional à Dori

Dori, 20 juillet 2024 (AIB)- Le chargé de mission à la présidence du Faso, Ali Bokoum, a organisé à Dori un colloque régional afin de permettre aux Sahéliens de proposer des pistes pour un retour rapide de la paix et de la cohésion sociale dans cette partie du Burkina Faso.

Patronné par le ministre d’État, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, ce colloque, qui a regroupé plus de deux cents participants, a été placé sous le thème : « Quelles contributions des populations pour la promotion de la paix ? ».

Selon l’organisateur, Ali Bokoum, l’objectif recherché à long terme à travers cette rencontre est d’impacter le comportement des populations pour une citoyenneté beaucoup plus responsable et axée sur l’engagement de tous dans le contexte de crise sécuritaire et de détérioration du climat social.

À écouter Monsieur Bokoum, ce colloque permettra à court terme d’échanger sur la collaboration entre l’administration, les forces de défense et de sécurité (FDS) et les communautés locales.

Le chargé de mission a ajouté que cette rencontre vise aussi à rechercher la contribution des organisations de la société civile (OSC), des ONG et des populations locales dans la promotion de la paix et du vivre-ensemble, ainsi qu’à vulgariser l’initiative présidentielle pour le développement communautaire.

Le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Fabien Rodolphe Sorgho, a précisé que cette rencontre sera l’occasion d’harmoniser les points de vue sur les rôles et responsabilités de chaque membre de la communauté.

Le colloque a été ponctué par deux panels, dont l’un a porté sur les attentes mutuelles des différents acteurs face au défi sécuritaire et sur la contribution des OSC et des ONG dans le processus de développement endogène et le vivre-ensemble, a expliqué le premier responsable de la région du Sahel.

Pour le ministre délégué aux Ressources animales, Amadou Dicko, représentant le patron de ce colloque, le défi sécuritaire auquel le Burkina Faso fait face nécessite une collaboration étroite et concertée des différents acteurs.

« Aujourd’hui plus que jamais, nous devons unir nos forces pour construire une paix durable et renforcer la cohésion sociale entre les filles et fils de la région », a dit Monsieur Dicko.

Tout en se réjouissant de la présence significative des jeunes et des femmes à ce colloque, le ministre délégué a ajouté que celui-ci constitue une occasion unique de renforcer les stratégies de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation.

Il a vivement félicité les organisateurs pour leur engagement à promouvoir le dialogue entre les acteurs locaux et s’est dit disposé à soutenir toutes les actions visant à promouvoir la paix dans la région du Sahel.
Agence d’information du Burkina

Ali Mamoudou Maiga
AIB/Séno

Burkina/Terrorisme : Le Premier ministre Kyelem charge l’Allemagne et la France

Burkina-Terrorisme-Dénonciation

Burkina/Terrorisme : Le Premier ministre Kyelem charge l’Allemagne et la France

Ouagadougou, 20 juil. 2024 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè, Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, a reproché vendredi à l’Allemagne son refus de participer à la formation des soldats burkinabè dans la lutte contre le terrorisme. Il a également dénoncé le soutien de la France aux terroristes.

« À notre arrivée au pouvoir, nous avons demandé des armes auprès de nos partenaires traditionnels, mais ceux-ci ont refusé de nous accompagner. L’Allemagne a refusé de nous soutenir au niveau de la formation militaire. La France a fait un blocus sur l’achat de nos armes », a indiqué Joachimson Kyélem de Tambèla.

Le Premier ministre burkinabè s’exprimait vendredi, au cours d’une audience avec le nouvel ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, Dietrich Becker.

Selon Dr Kyélem, les Russes, les Chinois, les Turcs, loin d’adopter la politique des pays occidentaux, ont accepté d’aider les autorités burkinabè par la vente d’armes et l’envoi d’instructeurs militaires sur le terrain.

« Quand on achète des armes avec la Russie, on a nécessairement besoin d’instructeurs russes pour nous apprendre à les utiliser, d’où la raison de leur présence. Il n’y a pas que les Russes, il y a aussi les Chinois, les Turcs, etc. Ils travaillent dans des domaines spécifiques », a ajouté le Premier ministre burkinabè, selon qui les moments de difficulté permettent d’identifier ses amis sincères.

L’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Burkina Faso, Dietrich Becker, s’est dit préoccupé par l’utilisation des armes russes par les terroristes.

Sur la question, le chef du gouvernement burkinabè a pointé du doigt la France, qui, selon lui, ne joue pas franc jeu avec ses partenaires.

« Les Français, par intermédiaire, peuvent acheter des armes russes et les revendre aux terroristes pour détourner l’attention. La France livre les armes qu’elle ne fabrique pas pour faire croire qu’elle n’est pas impliquée. Nous avons mis du temps pour voir le rôle direct de la France dans cette crise », a-t-il martelé.

Expliquant la réticence de l’Allemagne à vendre des armes au Burkina Faso, l’ambassadeur Dietrich Becker a déclaré qu’après la Seconde Guerre mondiale, son pays a décidé de ne plus envoyer de soldats sur les théâtres d’opérations, sauf dans le cadre de l’OTAN.

« Il nous est difficile d’envoyer l’armée allemande en Afrique ou de vendre des armes. L’opinion allemande ne le comprendrait pas. Ce n’est pas à nous de faire la guerre en Afrique », a-t-il expliqué.

Le Burkina Faso coopère avec l’Allemagne depuis 1961 sur des secteurs prioritaires et stratégiques pour le développement du pays. Cette coopération se concentre sur plusieurs domaines dont la transformation des systèmes agro-alimentaires, le secteur de l’eau et de l’assainissement, et la cohésion sociale.
Agence d’information du Burkina
ZO/ata
Source: DCRP Primature

En se tirant de la CEDEAO, l’AES se retire aussi de l’Afrique des bourriques (commentaire)

 

En se tirant de la CEDEAO, l’AES se retire aussi de l’Afrique des bourriques (commentaire)

L’Afrique a bel et bien fini de tourner en rond après ces heures sombres heures placées sous domination européenne.

Il lui reste à choisir son chemin parmi tant de possibilités. L’Alliance des Etats du Sahel a choisi irrévocablement le sien. Compter sur soi, se débarrasser de tous les liens coloniaux et impérialistes et établir librement des partenariats bénéfiques.

C’est un choix du droit naturel des peuples à disposer d’eux-mêmes. Un choix qui reconnecte les peuples de ces pays avec leur histoire authentique. Et l’on peut voir que chaque décision fondée sur cette nouvelle vision de l’Afrique libre est saluée et soutenue par le peuple.

Le retrait des pays de l’AES de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest n’est pas simplement une manière de tourner le dos à une institution sous régionale déraillant mais de s’écarter à jamais de cette Afrique qui a toujours accepter d’être tournée en bourrique. Tourner en bourrique, dit-on, c’est abrutir quelqu’un par des exigences futiles ou contradictoires, sans répit. Les Etats- du Sahel en ont fini avec ce jeu d’abrutissement.

L’AES a donné le la. C’est la naissance de l’Afrique des peuples, l’Afrique telle qu’elle aurait dû être.

Et bientôt, d’autres pays suivront leurs pas. Ce n’est qu’ainsi que l’on reconstruira des institutions sous-régionales à la hauteur des défis africains et des enjeux du monde, sur les cendres de la Cédéao. Car s’il est vrai que les nations du monde, au sortir de la deuxième guerre dite mondiale, ont préféré créer l’ONU plutôt que de sauver la Société des nations (SDN) par des réformes, ceux qui croient encore à cette institution «virussée» devraient se raviser davantage.

Aimé Mouor KAMBIRE

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