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Bobo-Dioulasso : Des suspects aux arrêts pour vente de sorgho mélangé à la poudre de granit

Bobo-Dioulasso : Des suspects aux arrêts pour vente de sorgho mélangé à la poudre de granit

Bobo-Dioulasso, (AIB)- Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins a interpellé le mercredi 3 avril 2024 à Bobo-Dioulasso, un commerçant et ses acolytes qui mélangeaient du granit et du quartz finement concassés avec du sorgho dans des sacs de 100kg pour les revendre sur la place du marché.

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins, situé à Lafiabougou, a procédé à l’arrestation d’un commerçant de céréales et de ses acolytes dans le secteur 12 (Nieneta) de Bobo-Dioulasso suite à une dénonciation anonyme. Ces individus concassaient le granit et le quartz en de petits grains afin que leur mélange avec des céréales soit difficilement détectable. Dans une cour du quartier Nieneta, ce réseau mélangeait les cailloux ainsi écrasés avec le sorgho.

Le mélange était ensuite conditionné dans des sacs de 100 kg. Le cerveau de l’opération, N.Z, se chargeait de peser lesdits sacs et veillait à ce qu’ils aient une masse de 100 kilogrammes avant le conditionnement. Ces sacs étaient mis sur le marché et destinés à la consommation, exposant ainsi les consommateurs à tous les risques sanitaires que cela comporte. Cependant, c’est une quarantaine de sacs de sorgho mélangé avec des cailloux que le SRPJ a pu saisir dans le magasin du commerçant malhonnête à Nieneta.

Le chef de la police judiciaire, Yacouba Farta, a présenté quelques échantillons aux médias. Selon lui, le commerçant a justifié son acte par le fait qu’il voulait de l’argent pour solder une dette de plus de 2 millions de F CFA. D’après M. Farta, le commerçant exerce cette activité depuis près de cinq ans. Il a invité la population à rester vigilante et à dénoncer tout cas suspect car il n’est pas exclu que cette pratique soit limitée au seul sorgho et que ce réseau soit le seul à s’adonner à ce genre d’activités malsaines.

Agence d’information du Burkina

AD/ATA

Le Zimbabwe adopte une nouvelle monnaie pour lutter contre l’hyperinflation

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Le Zimbabwe adopte une nouvelle monnaie pour lutter contre l’hyperinflation

Harare, Zimbabwe

Le Zimbabwe, plongé dans une grave crise économique depuis une vingtaine d’années, a annoncé vendredi adopter une nouvelle monnaie baptisée « ZiG » et remplaçant l’actuel dollar zimbabwéen, pour tenter de lutter contre l’hyperinflation et stabiliser l’économie du pays.

 

Le pays d’Afrique australe connaît l’un des taux d’inflation les plus élevés au monde, officiellement à 55% en mars après avoir atteint des taux à trois chiffres l’an dernier lors d’un dernier épisode d’hyperinflation qui avait ravivé de mauvais souvenirs.

En 2008, l’inflation hors de contrôle qui anéantit l’épargne et terrasse l’économie avait atteint un pourcentage de 500 milliards: les prix augmentaient si vite que les étiquettes dans les rayons des magasins devaient être changées plusieurs fois par jour.

« À compter d’aujourd’hui, les banques convertiront les soldes actuellement libellés en dollars zimbabwéens dans la nouvelle monnaie baptisée l’Or du Zimbabwe (Zimbabwe Gold), ZiG », a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse le gouverneur de la Banque centrale John Mushayavanhu.

Cette mesure vise à favoriser « la simplicité, la confiance et la prévisibilité » financière du Zimbabwe, a-t-il ajouté en présentant les nouveaux billets colorés. Ornés de dessins représentant des lingots d’or et des rochers emblématiques du pays, les billets se déclinent en huit coupures allant de 1 à 200 ZiG.

Les Zimbabwéens disposent de 21 jours pour échanger l’ancienne monnaie.

La Banque centrale a également annoncé une baisse drastique de son taux d’intérêt de 130% à 20%.

La monnaie locale a perdu près de 100% de sa valeur par rapport au dollar américain au cours de l’année écoulée. Le dollar zimbabwéen s’échangeait vendredi à environ 30.000 pour un dollar américain, 40.000 sur le marché noir, selon l’observatoire Zim Price Check.

L’économie du pays est plombée depuis une vingtaine d’années, marquée par des pénuries d’argent et de nourriture. Et les quelque 16 millions de Zimbabwéens sont en proie à une pauvreté généralisée et un chômage élevé.

– « Besoin de plus » –

Le pays avait un temps déjà abandonné le dollar zimbabwéen, au profit du dollar américain devenu alors monnaie officielle. La monnaie locale avait été relancée en 2019, mais la confiance n’est jamais vraiment revenue.

Dans le pays, les prix des biens et des services sont fixés en dollar américain. La plupart des Zimbabwéens préfèrent être payés en billets verts.

Ceux qui perçoivent leur salaire en monnaie locale se précipitent généralement dans les bureaux de change le jour de paie pour tenter de prendre de vitesse une prochaine dévaluation.

Ces dernières années, le gouvernement a tenté en vain de stabiliser l’économie en émettant notamment des pièces d’or, censées enrayer l’engouement pour le dollar américain, accusé d’affaiblir la monnaie locale.

Le Zimbabwe possède de vastes gisements d’or et autres métaux précieux qui ont représenté près de 25% des exportations en janvier, selon les chiffres officiels.

Mais les experts doutent que le pays détienne suffisamment de réserves pour soutenir la nouvelle monnaie en cas de volatilité du cours de l’or.

Jeudi, le président Emmerson Mnangagwa a inspecté les réserves de la Banque centrale dont les coffres contiennent, selon M. Mushayavanhu, 1,1 tonne d’or.

La Banque possède également près de 1,5 tonne d’or à l’étranger, ainsi que 100 millions de dollars en espèces et des minéraux précieux tels que des diamants qui, en équivalent or ajouteraient 0,4 tonne supplémentaire aux réserves, a ajouté M. Mushayavanhu.

Au total en valeur, les réserves du pays s’élèvent à 285 millions de dollars.

« Il est évident que nous avons besoin de plus », a estimé l’économiste Prosper Chitambara, expliquant que d’autres pays comme le grand voisin sud-africain disposent de réserves bien plus importantes.

« Plus les réserves sont importantes, plus la confiance et la capacité à défendre sa monnaie contre les chocs sont grandes », a-t-il expliqué, estimant que le pays doit arrêter de faire marcher la planche à billets pour juguler l’inflation.

La production d’or au Zimbabwe est dominée par le secteur informel et le pays isolé sur le plan diplomatique s’efforce d’attirer les investissements étrangers.

Avec l’AFP

95 457 retraités vont bénéficier de soins médicaux gratuits

Burkina-Santé-retraités -visite médicale

95 457 retraités vont bénéficier de soins médicaux gratuits

Ouagadougou, le 05 Mars 2024. (AIB)- 95 457 retraités de la (CARFO) et de la (CNSS) vont bénéficier de la visite médicale gratuite cette année, pour un budget de 1 milliards 700 millions de FCFA.  Le lancement de cette activité a été faite le 04 avril 2024 à Tenkodogo.

« Depuis 2007 pour la CNSS et 2009 pour la CARFO, des visites médicales gratuites sont organisées chaque année au profit des retraités et des conjoints survivants de retraités», écrit le journal l’Observateur Paalga.

Pour le ministre d’Etat Bassolma Bazié « cette visite médicale annuelle gratuite répond, d’une part, à un appel légitime d’une couche spécifique et, d’autre part, traduit la politique sociale du gouvernement pour un développement inclusif ».

Le ministre informe que chaque bénéficiaire ,en plus de la visite corporelle et de l’examen de laboratoire ,aura droit à un bon de médicament d’un montant forfaitaire de cinq mille (5000) FCFA à titre d’accompagnement.

Il a par ailleurs ajouté que le budget prévisionnel de la présente édition qui s’élève à environ un milliard sept cent millions de FCFA a connu une augmentation significative comparativement à celui de l’édition  2023.

Agence D’information du Burkina

MJR/DNK

Conseil des ministres, et anniversaire de Sidwaya en couverture des journaux

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Conseil des ministres, et anniversaire de Sidwaya en couverture des journaux

Ouagadougou 5 avril 2024 (AIB)-Les quotidiens de ce vendredi font écho de la célébration des 40 ans de Sidwaya ainsi que du changement de la dénomination de certaines universités publiques sans oublier le budget alloué à la communication en temps de crises et de guerre décidé lors du conseil des ministres de ce jeudi.

« Conseil des ministres : 500 millions pour la communication en temps de crise et de guerre », affiche à sa Une le doyen des quotidiens privés L’Observateur Paalga.

Le journal rapporte qu’au titre du ministère en charge de la communication, le conseil des ministres a adopté hier, un rapport relatif à la mise en œuvre des projets spécifiques pour l’année 2025.

Le quotidien Le Pays ajoute qu’il s’agit entre autres du recrutement d’agences de communication d’entreprise IM PRINT d’une part, pour la mise en œuvre d’une communication en temps de crise pour un montant de 100 000 000 F CFA et d’autres parts, pour la mise en œuvre de la stratégie de communication de guerre pour un montant de 400 000 000 F CFA.

Sidwaya poursuit qu’il a également été décidé que l’entreprise Kanazoé et frères et l’entreprise Kéré Architecture SARL s’occuperont du projet de construction du mausolée du mémorial Isidore Noël Thomas Sankara.

Dans un autre registre, le quotidien privé Le Pays écrit à sa manchette : « Enseignement supérieur : des universités publiques portent désormais les noms des personnalités ».

Le même journal informe que lors du conseil des ministres d’hier il a été adopté un décret portant dénomination des universités publiques de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou qui porterons désormais des noms de personnalités burkinabè.

Le journal public souligne qu’ainsi l’université de Fada N’Gourma devient Université Yembila Abdoulaye-Toguyeni, l’université de Ouahigouya devient Lédéa-Bernard-Ouédraogo tandis que l’université de Dédougou devint Université Daniel Ouézzin Coulibaly.

Sous un autre angle, Sidwaya affiche sur sa première page : « 40ème anniversaire de Sidwaya : Sidwaya s’est battu pour tracer son sillon dans l’univers médiatique burkinabè »

Dans le cadre de la célébration de son 40e anniversaire, le journal s’est entretenu avec le ministre de l’information durant la période 1986- à 1987 Basile Laetare Guissou qui est revenu sur les péripéties qui ont marqué la création du journal, son évolution, son rôle dans l’univers médiatique et dans l’ancrage de la révolution.

Dans une autre colonne, le journal de tous les Burkinabè propose à ses lecteurs le premier éditorial du premier numéro du journal in extenso.
Agence d’information du Burkina
AMZ/AS/ATA

 

Mwinmalo Conrad Somé installé à la tête de Direction générale de la mobilité urbaine

Burkina-Transport-Mobilité-Nomination

Mwinmalo Conrad Somé installé à la tête de Direction générale de la mobilité urbaine

Ouagadougou, 31 mars 2024 (AIB) – Nommé directeur général de la mobilité urbaine au conseil des ministres du 13 mars 2024, Mwinmalo Conrad Somé a été installé à son poste par la secrétaire générale du Ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Kiswendsida Alice Ouédraogo.

M. Somé remplace à ce poste Abel Sawadogo qui aura oeuvré pour la concrétisation du projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires.

Agence d’Information du Burkina

Burkina : Les services vétérinaires saisissent cinq tonnes de médicaments prohibés

Photo d'archives

Burkina-Saisie-Médicaments-Vétérinaires

Burkina : Les services vétérinaires saisissent cinq tonnes de médicaments prohibés

Ouagadougou, 5 avril 2024 (AIB)- Cinq tonnes de médicaments vétérinaires prohibé ont été saisis à Ouagadougou par la direction générale de services vétérinaires, renseigne le journal public Sidwaya.

« Cinq tonnes de produits vétérinaires prohibés ont été saisies dans douze des treize régions du Burkina pour la période d’août 2023 à mars 2024 », a indiqué le quotidien d’Etat Sidwaya

Le journal d’Etat Sidwaya rapporte également que les médicaments saisis par les services vétérinaires, sont essentiellement composés d’antibiotiques, d’antiparasitaires, de vitamines sous la forme de comprimés/bolus, de flacons injectables, de poudres.

Selon le directeur général des services vétérinaires, Rassablaga Dominique Sawadogo, le retrait de ces médicaments non autorisés permet d’éviter l’utilisation de médicament vétérinaire de mauvaise qualité.

M Sawadogo a poursuivi que cela permet aussi de limiter l’utilisation abusive surtout les antibiotiques et la concurrence déloyale vis a vi des acteurs habilités.

Il a par ailleurs précisé que les conséquences des médicaments vétérinaires prohibés sont ressenties sur les humains via l’animal.

« Étant donné que l’utilisateur ignore les règles, des résidus de médicaments peuvent se retrouver dans la viande destinée à la consommation », a-t-il souligné.

Aux dires du directeur général des services vétérinaires, lorsque le produit prohibé n’est pas bien administré, les chances pour la survie de l’animal sont minimes.

Rassablaga Dominique Sawadogo a en outre, rappelé que les docteurs vétérinaires, les docteurs en pharmacie, les professeurs des écoles vétérinaires et les agents de services vétérinaires de l’Etat, sont habilités à utiliser les médicaments vétérinaires.

Notons que sur les 5 tonnes de médicaments vétérinaires prohibés saisis, la région de l’Est enregistre le taux le plus élevé.

Agence d’information du Burkina

NK/no/yo

 

Le gouvernement injecte 225 millions FCFA pour améliorer l’accès à l’usine de transformation de la tomate de Bobo-Dioulasso

Burkina-Route-Aménagement

Le gouvernement injecte 225 millions FCFA pour améliorer l’accès à l’usine de transformation de la tomate de Bobo-Dioulasso

Ouagadougou, 04 avr 2024 (AIB) – Le gouvernement a décidé d’injecter 225 millions FCFA pour les travaux de remise à niveau des voies d’accès à l’usine de transformation de la tomate sise à Bobo-Dioulasso sur une distance totale de 7,5 km.

Les travaux, d’un délai d’exécution de 5 mois, ont été confiés à l’Entreprise générale 2S (EG2S). Cette entreprise a déjà réalisé, entre autres, un marché d’entretien courant du réseau routier d’un montant de 239,43 millions FCFA en 2020 au profit de la région du Centre-ouest

Agence d’Information du Burkina

Ismaël Diaouari nommé président du conseil d’administration de la société «Textile des forces armées»

Burkina-Textile-Société-Direction

Ismaël Diaouari nommé président du conseil d’administration de la société «Textile des forces armées»

Ouagadougou, 04 avr 2024 (AIB) – Le lieutenant-colonel Ismaël Kiswendsida Souampa Diaouari, chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso, a été nommé président du Conseil d’administration de la société de fabrication et de commercialisation des tenues professionnelles militaires et civiles «Textiles des forces armées du Burkina Faso» (Tex FORCES- BF).

Le conseil des ministres du 5 avril 2024 a confié le conseil d’administration de la Société mixte Tex FORCES- BF, spécialisée dans la confection et la commercialisions des tenues professionnelles militaires, paramilitaires et civiles au chef d’Etat-major particulier de la présidence, Ismaël Ismaël Kiswendsida Souampa Diaouari.
Titulaire d’un master en commerce et relations internationales et d’un autre en sciences et arts militaires décroché en 2010 à Fort Leavenworth aux Etats-Unis, le lieutenant-colonel a été commandant du prytanée militaire du Kadiogo.

Tex FORCES- BF a été créée en mars dernier avec à sa tête son tout nouveau directeur général, Karzoum Eugène Sondo.
Le Burkina Faso, l’un des plus grands producteurs de coton du continent africain, a décidé de transformer sa production cotonnière sur place et de promouvoir la consommation locale.

Des tenues scolaires et les toges des chercheurs et enseignants-chercheurs sont déjà en faso-danfani, un tissu local.

Agence d’Information du Burkina

Le Burkina Faso participera à la conférence internationale sur la sécurité nucléaire

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Le Burkina Faso participera à la conférence internationale sur la sécurité nucléaire

Ouagadougou 5 avril 2024 (AIB)-Le ministre en charge des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré a annoncé hier jeudi, lors de la séance ordinaire du en Conseil de ministres que le Burkina Faso participera à la conférence internationale sur la sécurité nucléaire.

« Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la Conférence internationale sur la sécurité nucléaire (ICONS), prévue du 20 au 24 mai 2024 à Vienne en Autriche », rapporte le journal public Sidwaya.

Selon les propos de la directrice de la Division de la sécurité nucléaire de l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Elena Buglov, publié sur le site de l’AIEA, l’ICONS 2024 vise à offrir aux autorités nationales, aux réseaux régionaux, aux organisations internationales et aux entreprises un lieu d’échange sur ce qui a déjà été fait, mais surtout sur ce qui sera fait à l’avenir.

« Cette conférence réunira des ministres, des hauts fonctionnaires, des membres du personnel d’organismes qui élaborent les politiques de sécurité nucléaire et en assurent la gestion, et des experts techniques et juridiques travaillant dans tous les domaines de la sécurité nucléaire », a-t-elle ajouté.

L’ICONS 2024 comprendra deux parties à savoir un débat ministériel qui aboutira à l’adoption d’une déclaration ministérielle du 20 au 21 mai 2024 et un programme scientifique et technique du 22-24 mai 2024.

Quatrième du genre, cette conférence internationale de niveau ministériel sur la sécurité nucléaire s’appuiera sur les précédentes conférences internationales sur la sécurité nucléaire tenues en 2013, en 2016 et en 2020.

Agence d’information du Burkina

AMZ/no/yo

Médias : Hamidou Kibsi Nana nouveau directeur régional de la RTB / Sud-Ouest

Médias : Hamidou Kibsi Nana nouveau directeur régional de la RTB / Sud-Ouest

Gaoua, (AIB)-La Secrétaire générale de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB), Isabellita Grâce Foro a procédé, le jeudi 4 avril 2024, à l’installation de Hamidou Kibsi Nana, dans ses nouvelles fonctions de directeur régional de la RTB/Sud-Ouest.

Hamidou Kibsi Nana, est désormais le directeur régional de la RTB / Sud-Ouest. Nommé le jeudi 21 mars 2024, l’ancien chef de service télé de la RTB/Sud-Ouest a installé dans ses nouvelles fonctions, le jeudi 4 avril 2024 par la Secrétaire générale de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB), Isabellita Grâce Foro au siège RTB/Sud-Ouest.

Après 6 mois d’intérim à ce poste, il remplace Lazare Pouya admis à la retraite depuis le dimanche 10 septembre 2023. A peine installé, le nouveau directeur régional a témoigné sa gratitude à sa hiérarchie pour la confiance placée en sa personne pour diriger la RTB/Sud-Ouest.

Il a dit être conscient de l’ampleur de cette responsabilité mais reste convaincu qu’avec l’accompagnement de ses collaborateurs, les « grands » défis du moment seront relevés. « La RTB / Sud-Ouest a longue expérience en matière de communication, de sensibilisation, de promotion de la culture, des langues nationales et des valeurs ancestrales », a-t-il fait savoir.

Le nouveau directeur régional compte consolider ses acquis et travailler à contribuer à la lutte contre le terrorisme et à promouvoir la paix et la cohésion sociale au sein des populations vivant dans la région du Sud-Ouest. Avant d’ajouter qu’il travaillera de concert avec ses collaborateurs à améliorer ce qu’il y a à améliorer et tracer de nouveaux sillons afin que la RTB / Sud-Ouest puisse répondre aux aspirations de son public.

Pour réussir sa mission, il s’est engagé à être ouvert au dialogue avec tous les collaborateurs et à l’écoute de tous. « Cette mission est en réalité la vôtre. Je ne suis que le coordonnateur des actions que nous allons mener. Personne ne doit s’exclure, c’est ensemble main dans la main que nous pourrons relever les énormes défis qui nous attendent.

Donc faites preuves de compréhensions et d’initiatives n’hésiter surtout pas à m’accompagner pour des questions de compréhensions ou à attirer mon attention sur ce qui pourrait entraver la bonne marche de notre maison commune. Tout en félicitant Hamidou Kibsi Nana pour sa nomination à ce poste, la Secrétaire générale de la RTB, Grâce Foro a dit ne point douter quant à l’atteinte des objectifs de la mission à lui confiée.

Car selon elle, le directeur régional entrant est une personne pétrie de professionnalisme et d’expérience, empreint de combativité et de courtoisie. « Soyez sans crainte, nous ferons ce que nous pouvons pour vous accompagner dans votre mission », a-t-elle rassuré le nouveau directeur régional.

Au nom des agents, Jules Somda, le doyen du personnel de la RTB/Sud-Ouest, s’est dit prêt à l’accompagner dans sa mission.

« Nous agents, nous sommes prêts pour une franche collaboration avec la direction. Que ses portes soient ouvertes pour nous accueillir, bien analyser nos programmes et surtout prendre en compte nos doléances », a-t-il déclaré. Administrateur du cinéma et de l’’audiovisuel, avant d’occuper ce poste de directeur général de la RTB/Sud-Ouest, Hamidou Kibsi Nana était jusque-là le chef de service télé Sud-Ouest.

Agence d’information du Burkina
BJMT/ata

Mouhoun/Direction régionale en charge de l’Agriculture : Fayçal Teguera installé dans ses fonctions

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Mouhoun/Direction régionale en charge de l’Agriculture : Fayçal Teguera installé dans ses fonctions

Dédougou, (AIB)-La Secrétaire générale de la région de la Boucle du Mouhoun, Hadjara Kientéga/Ouédraogo, a procédé le jeudi 04 avril 2024 à Dédougou, à l’installation de l’Ingénieur d’agriculture, Fayçal Téguera, dans ses fonctions de directeur régional en charge de l’Agriculture de la Boucle du Mouhoun. Il remplace Mathias Bado qui a passé environ onze mois à ce poste.

Nommé par le conseil des ministres en sa séance du 06 mars 2024, l’Ingénieur d’agriculture, Fayçal Téguera, a officiellement pris service le jeudi 04 avril 2024 en tant que Directeur régional de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Boucle du Mouhoun.

La passation de service a connu la présence des différents corps constitués de la région, des directeurs provinciaux de l’agriculture, des producteurs, éleveurs de la région et des agents de la direction régionale de l’agriculture de la Boucle du Mouhoun.

Les différents intervenants à cette passation de service ont félicité et remercié Mathias Bado, pour l’ensemble des efforts fournis, ce qui a permis à la direction régionale de l’agriculture d’engranger de nombreux résultats très encourageants.

Le Directeur régional sortant, Mathias Bado, a adressé ses félicitations à l’ensemble des acteurs de la région pour les résultats obtenus qui ont été l’œuvre d’une action conjuguée avec tous les acteurs.

Il souhaité une bonne collaboration avec son successeur afin que de meilleurs résultats puissent être engrangés.

Quant au Directeur régional entrant Fayçal Téguera, il a remercié les autorités pour la confiance placée en lui.

Il a pris l’engagement de poursuivre l’œuvre entreprise par son prédécesseur afin que la région de la Boucle du Mouhoun demeure le model de la vision du développement rural.

« L’enjeu pour moi est de relever ce nouveau défi. Aussi, voudrais-je les rassurer de mon engagement à œuvrer à la consolidation et à l’amélioration des acquis engrangés par mes prédécesseurs avec bien sûr, l’accompagnement des autorités administratives régionales, de l’ensemble de mes collaborateurs et des partenaires au développement rural » a-t-il dit.

Reconnaissant que les défis actuels du secteur rural soient immenses et exacerbés par le contexte sécuritaire que traverse notre pays, Fayçal Téguera, a invité ses collaborateurs au renforcement de la résilience face à cette adversité et à redoubler d’ardeur au travail en conjuguant ensemble les efforts.

« J’invite tout le personnel de la Direction régionale de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques à quelque niveau que ce soit, à une démarche constructive que nous allons fonder sur le dialogue, l’équité et la transparence », a-t-il indiqué.

Selon M. Téguera, le ministère en charge de l’agriculture à travers de lancement de l’offensive agropastorale et halieutique entend constater la souveraineté alimentaire du pays à l’horizon 2025 et la région de la Boucle du Mouhoun, au regard de ses potentialités, est fortement attendue à l’atteinte des objectifs de cette offensive.

La Secrétaire générale de la région, Hadjara Kientéga/Ouédraogo, tout en félicitant et encourageant le directeur régional entrant dans sa noble mission, lui a signifié sa disponibilité et celle de l’ensemble des corps constitués de la région à l’accompagner à bien réussir dans sa mission.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

 

Conseil intérieur : La direction régionale en charge des Enseignements partage des informations pour plus d’efficacité

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Conseil intérieur : La direction régionale en charge des Enseignements partage des informations pour plus d’efficacité

 Dédougou, (AIB)- Les Chefs de services de la direction régionale des Enseignements post-primaire et secondaire (DREPS) de la Boucle du Mouhoun, ont tenu le mardi 02 avril 2024 à Dédougou, leur conseil intérieur sous la présidence du Président dudit conseil, Dr Denis Vimboué.

Partager les informations pour plus d’efficacité, tel était le principal point à l’ordre du jour du conseil intérieur de direction qui se tient en ce premier jour de la rentrée du troisième trimestre de l’année scolaire 2023-2024.

Pour ce faire, le Directeur régional des enseignements post-primaire et secondaire de la Boucle du Mouhoun, Dr Denis Vimboué, a traduit sa reconnaissance à l’ensemble de ses collaborateurs pour leurs implications sans failles pour relever les défis qui se présentent à la direction.

Il a partagé des informations liées à sa participation à des rencontres, la proposition des agents pour les décorations à venir.

Donnant la parole à chaque chef de service, plusieurs informations ont été partagées afin de permettre à chaque collaborateur d’être au même niveau d’information.

Le troisième trimestre de l’année scolaire étant celui des examens, le chef de service des examens et concours scolaires a présenté les différentes statistiques liées aux examens à venir.

Pour cette session des examens, la région de la Boucle du Mouhoun présentera 15 972 candidats au BEPC dont 9305 filles et 6667 garçons.

Parmi ces candidats, on dénombre 3051 candidats qui sont des déplacés internes. Ils seront 770 candidats pour les examens du BEP et du CAP et 8373 candidats pour le Baccalauréat, toutes séries confondues.

Pour ces différents examens, Dr Denis Vimboué a partagé la vision du Ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales qui veut que les examens soient bien organisés et qu’ils ne soient pas entachés d’erreurs.

Tout en remerciant ses collaborateurs pour la qualité de collaboration, il a souhaité que le cap soit maintenu afin de réussir la mission commune.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/yo

 

Burkina/Media: Le personnel du quotidien national exhorté à perpétuer un héritage de 40 ans

Burkina/Media: Le personnel du quotidien national exhorté à perpétuer un héritage de 40 ans

Ouagadougou, 5 avr 2024 (AIB) – La Directrice générale des ‘Éditions Sidwaya’, Assétou Badoh, à l’occasion du 40e anniversaire du « Journal de tous les Burkinabè », a exhorté vendredi ses collaborateurs à être fiers de leur joyau et à travailler à perpétuer un « patrimoine national ».

« Je voudrais vous exprimer toute mon admiration et vous féliciter pour le combat que vous menez pour maintenir très haut ce journal qui est un héritage. C’est un patrimoine national ! », a déclaré vendredi matin la Directrice générale des ‘Éditions Sidwaya’, Assétou Badoh/Guira, à ses collaborateurs.

Les travailleurs du « Journal de tous les Burkinabè » venaient d’entonner l’hymne national pour marquer les 40 ans de l’existence de leur média.

« C’est un héritage et nous avons l’obligation de le perpétuer de génération en génération », a préconisé Assétou Badoh.

Elle a exhorté ses collaborateurs à valoriser leur journal et à être « fiers d’être des agents de Sidwaya ».

Mme Badoh a également rendu un vibrant hommage à ceux qui ont eu l’idée de créer le quotidien, aux directeurs généraux qui l’ont précédée et à tous les agents qui ont donné au moins un jour de leur vie à « la Maison commune ».

Pour rappel, le quotidien national Sidwaya a été fondé le 5 avril 1984 par le régime révolutionnaire du président Thomas Sankara (1983-1987).

Dans le premier édito, le Camarade ministre de l’Information, Adama Touré, expliquait que Sidwaya, qui signifie « la vérité est venue », est un outil indispensable d’information et de mobilisation permanentes du peuple pour le développement et la consolidation de la Révolution démocratique et populaire.

« Sidwaya doit être en même temps la voix du peuple voltaïque et de toutes ses organisations révolutionnaires pour exprimer chaque jour ses préoccupations, ses aspirations et magnifier ses luttes contre ses ennemis pour la construction d’une Haute-Volta (ancien nom du Burkina Faso) nouvelle débarrassée de la domination et de l’exploitation impérialiste », ajoutait-il.

Depuis 1999, le quotidien Sidwaya et l’Agence d’information du Burkina (créée en 1964) ont été réunis pour donner naissance au groupe de presse « Les Éditions Sidwaya ».

En mai, le groupe va célébrer cumulativement les 40 ans de Sidwaya et les 60 ans de l’AIB à travers plusieurs activités.

Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Léraba : La direction provinciale en charge de l’Action humanitaire accueille la montée des couleurs

BURKINA-LERABA-CIVISME-PROMOTION

Léraba : La direction provinciale en charge de l’Action humanitaire accueille la montée des couleurs

Sindou, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a présidé le jeudi 04 avril 2024 à Sindou, la cérémonie de « l’acte 14 » de la montée solennelle du drapeau, à la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Léraba.

Dans l’objectif de promouvoir et de consolider l’esprit de civisme et du patriotisme, les premières autorités de la Léraba, deuxième province de la région des Cascades, ont initié la montée solennelle et tournante du drapeau dans les structures et sévices publics de la province.

La cérémonie a eu lieu le jeudi 04 avril 2024 à Sindou, à la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire, sous la présidence du Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

Le premier responsable de la province a remercié et félicité les uns et les autres pour leur engouement et l’engagement dont ils font preuve à la promotion du civisme.

Tout en saluant cette initiative, le Directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, Ousmane Ouédraogo, a fait une brève présentation du fonctionnement de son service avant de passer le flambeau au directeur provincial en charge des Infrastructures de la Léraba, Abou Dramane Bado.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Kourweogo/Cérémonial mensuel d’honneur au drapeau national : La commune de Laye  reçoit l’évènement

 BURKINA-KOURWEOGO-CIVISME

 Kourweogo/Cérémonial mensuel d’honneur au drapeau national : La commune de Laye  reçoit l’évènement

 Boussé, (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro, a pris part, le 2 avril 2024 à Laye, à la cérémonie de montée des couleurs nationales et aussi pour échanger sur le développement local avec les forces vives.

Après Niou et Toéghin, c’est le tour de la commune de Laye d’accueillir la cérémonie de montée des couleurs nationales.

Accompagné par les directeurs et chefs de services provinciaux, le Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro, a présidé le cérémonial mensuel d’honneur au drapeau national à la préfecture de Laye.

Exécuté par un peloton mixte composé d’agents des Eaux et forêts, de Gardes de sécurité pénitentiaire et de la Police nationale, l’événement a connu la présence des différentes couches sociales de la localité.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Laye, Seydou Millogo, a fait le point de la mobilisation des communautés et les actions entreprises pour la promotion du civisme dans la commune.

Outre l’institution de la montée des couleurs, collective de manière  tournante dans les services, les activités de salubrité ont été accomplies.

Il a présenté aux visiteurs un échantillon de décor de pied de mat réalisé par agent de police avec le soutien matériel de la communauté.

Siaka Barro a adressé ses félicitations aux populations pour leur mobilisation et l’honneur rendu à sa délégation.

Il a salué surtout l’esprit d’initiative et la disponibilité des acteurs à développer des solutions endogènes aux problèmes de la localité.

Le Haut-commissaire les a invités au renforcement de ces attitudes citoyennes afin de favoriser le progrès socioéconomique de la commune.

Barro est revenu sur l’importance des instructions gouvernementales relative à la promotion du patriotisme.

Il a indiqué que  la montée des couleurs sur les lieux de travail  est un acte par lequel, le citoyen renouvèle sa reconnaissance à la patrie et se rappelé le devoir qui lui revient de la défendre et d’assurer son rayonnement dans le concert des nations.

« Parallèlement à ces activités quotidiennes, les journées d’engagement patriotique et participation citoyenne, interviennent comme  des moments d’expression concrète de la fierté nationale », a-t-il poursuivi.

Pour lui, un sentiment qui doit se traduire par des actes de disposition au sacrifice pour la défense de la patrie, la multiplication des actions de consolidation du vivre ensemble et de promotion de la souveraineté économique et sociale.

Les participants ont exposé leurs préoccupations et doléances sur des besoins en infrastructures, en équipements et en sécurisation des domaines administratifs.

Il a été également  questions de la formation technique et de l’emploi des jeunes,  de la mise à disposition des intrants agricoles a temps, et le renforcement des activités génératrices de revenus au profit des femmes.

Par ailleurs, la question de la forte consommation des alcools frelatés par la jeunesse et le conflit foncier opposant les villages de Sapéo et Boulala ont été évoqués.

Les services techniques ont apporté des réponses aux questions d’infrastructures et d’équipement, mais aussi des dispositions prise pour déterminer les conditions de la reprise des chantiers à l’arrêt.

Afin de permettre une meilleure capitalisation et de suivi des actions posées par l’Etat et de ses partenaires, le président de la délégation spéciale invite les intervenants se référer aux services communaux pour toutes activités dans la communes.

Sur la question du conflit foncier entre les deux villages cités plus haut, Seydou Millogo, a indiqué que les protagonistes ont préféré le règlement par la voie judiciaire.

Le Haut-commissaire de la province a appelé à la conjugaison des efforts des fils  et filles de la commune pour aider à l’équipement des VDP.

Il a invité également les populations de Laye en particulier, la coordination des associations de jeunes à soutenir les actions de la délégation spéciale dans la lutte contre la consommation des alcools frelatés.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

Balé : Trois morts et cinq blessés dans un accident de la route

Balé: Trois morts et cinq blessés dans un accident de la route

Boromo, le 4 avril 2024 (AIB)- Un accident de la circulation a fait trois morts et cinq blessés jeudi entre le village de Petit Balé et Boromo, a appris l’AIB.

Deux véhicules personnels sont entrés en collision entre le village de Petit Balé et la ville de Boromo, le jeudi 4 avril 2024.

Selon une source hospitalière, le bilan est de trois morts et cinq blessés graves. Parmi les victimes, on dénombre une femme. Elle avait à ses côtés un enfant qui est sain et sauf.

D’après une source sécuritaire, l’état des véhicules témoigne de la violence du choc, mais les vraies raisons de l’accident restent à déterminer.

Les corps des victimes décédées ont été déposés à la morgue du centre médical de Boromo en attendant leurs proches.

Les accidents sur la nationale au niveau de Boromo sont très récurrents depuis le début de l’année. À cet effet, les autorités locales ont envisagé des solutions palliatives impliquant les autorités coutumières et religieuses.

Obkiri MIEN
AIB-BALÉ

Mausolée Thomas Sankara : Plus de 675 millions pour la réalisation et le suivi des gros œuvres

Mausolée Thomas Sankara : Plus de 675 millions pour la réalisation et le suivi des gros œuvres

Ouagadougou, 4 avril 2024(AIB)- Le conseil des ministres a approuvé mercredi, la réalisation et le suivi des gros œuvres du Mausolée du Mémorial Isidore Noël Thomas Sankara pour un montant de plus de 675 millions de FCFA.

La réalisation des travaux de gros œuvres du Mausolée du Mémorial Isidore Noël Thomas Sankara a été confiée à l’entreprise Kanazoé et frères pour un montant de 654 millions 674 mille 040 FCFA, indique le rapport du conseil des ministres du mercredi.

Le suivi et le contrôle incombent à l’entreprise Kéré Architecture SARL, pour un montant de 21 millions 900 millions 549 FCFA, précise la même source.

Le capitaine Thomas Sankara, président charismatique, anti-impérialiste et révolutionnaire, a mené de grandes réalisations au Burkina Faso entre 1983 et 1987 avant d’être assassiné lors d’un coup d’Etat le 15 octobre 1987.

Son souvenir reste vivace dans les cœurs de millions de jeunes en Afrique et dans le reste du monde, revendiquant son héritage.
En octobre 2023, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir le 30 septembre 2022, a élevé son devancier, au titre de héros national.

Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Photo d’archive : Kamboissoa Samboé/ LCA

Madagascar exige le rappel de l’ambassadrice de l’UE

Madagascar exige le rappel de l’ambassadrice de l’UE

Antananarivo, Madagascar

Antananarivo a exigé que l’UE rappelle son ambassadrice pour Madagascar et les Comores, en poste dans la capitale malgache, après une déclaration fustigeant une loi récemment votée sur l’île qui prévoit une peine de castration pour les violeurs de mineurs. »Le ministre des Affaires étrangères de Madagascar a adressé une lettre au haut représentant pour exprimer son mécontentement (…) et demander à l’UE de procéder au remplacement de la cheffe de la délégation de l’UE à Madagascar », a déclaré jeudi Nabila Massrali, porte-parole de la commission européenne à Bruxelles, jointe au téléphone par l’AFP.

Cette demande est en cours d’examen « en consultation avec le gouvernement malgache », a-t-elle ajouté, précisant que des rotations auront lieu en septembre.

Contacté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères malgache a refusé de faire un commentaire sur l’affaire, la cheffe de la communication Clara Randrianjara déclarant toutefois que « ce courrier aurait dû rester confidentiel ».

L’UE est l’un des principaux bailleurs de l’île qui dépend largement de l’aide publique au développement et dont près de 75% de la population de 29 millions vit sous le seuil de pauvreté.

Début février, l’Assemblée nationale et le Sénat malgaches ont adopté un texte prévoyant une peine de castration chirurgicale ou chimique à l’encontre des auteurs de viol sur des enfants de moins de 18 ans.

La mesure controversée a été jugée « cruelle, inhumaine et dégradante » par l’ONG Amnesty International.

Quelque semaines plus tard lors, d’une conférence de presse, la représentante de l’UE à Antananarivo, Isabelle Delattre Burger, a vivement critiqué une loi jugée « contraire de la Constitution même de Madagascar » et aux normes internationales contre les traitements cruels et dégradants.

« Je ne pense pas que la castration chimique ou que la castration tout court soit une solution dissuasive pour les violeurs », a-t-elle déclaré.

Cette remarque de la diplomate connue pour être critique vis-à-vis du gouvernement malgache lui avait valu d’être convoquée par le ministère des Affaires Étrangères mais son remplacement n’avait pas encore été évoqué à ce stade.

Fin février, la Haute cour constitutionnelle a validé la castration chirurgicale, excluant le procédé chimique qui présente « un caractère temporaire et réversible » ne permettant pas « de neutraliser définitivement les prédateurs sexuels ».

Avec AFP

© Agence France-Presse

Burkina : 500 millions de FCFA pour mettre en œuvre « une communication de crise » et une « stratégie de communication de guerre »

Burkina : 500 millions de FCFA pour mettre en œuvre « une communication de crise » et une « stratégie de communication de guerre »

Ouagadougou, 4 avril 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a autorisé mercredi, le recrutement d’une agence de communication pour la mise en œuvre « d’une communication en temps de crise » et pour la mise en œuvre de « la Stratégie de communication de guerre », à hauteur de 500 millions de FCFA.

Ainsi le conseil des ministres de ce mercredi a autorisé le recrutement de l’entreprise IM PRINT pour l’exécution de deux lots.

Le premier lot est relatif à la mise en œuvre d’une communication en temps de crise pour un montant de cent millions (100 000 000) F CFA.

Le second lot a trait à la mise en œuvre de la Stratégie de communication de guerre pour un montant de quatre cent millions (400 000 000) FCFA.

En rappel, le Burkina Faso traverse une grave crise sécuritaire et humanitaire depuis huit ans, causée par des attaques terroristes dans plusieurs localités.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

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