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Léraba : La direction provinciale en charge de l’Action humanitaire accueille la montée des couleurs

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Léraba : La direction provinciale en charge de l’Action humanitaire accueille la montée des couleurs

Sindou, (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo, a présidé le jeudi 04 avril 2024 à Sindou, la cérémonie de « l’acte 14 » de la montée solennelle du drapeau, à la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire de la Léraba.

Dans l’objectif de promouvoir et de consolider l’esprit de civisme et du patriotisme, les premières autorités de la Léraba, deuxième province de la région des Cascades, ont initié la montée solennelle et tournante du drapeau dans les structures et sévices publics de la province.

La cérémonie a eu lieu le jeudi 04 avril 2024 à Sindou, à la direction provinciale en charge de l’Action humanitaire, sous la présidence du Haut-commissaire de la province de la Léraba, Mahamadi Congo.

Le premier responsable de la province a remercié et félicité les uns et les autres pour leur engouement et l’engagement dont ils font preuve à la promotion du civisme.

Tout en saluant cette initiative, le Directeur provincial en charge de l’Action humanitaire, Ousmane Ouédraogo, a fait une brève présentation du fonctionnement de son service avant de passer le flambeau au directeur provincial en charge des Infrastructures de la Léraba, Abou Dramane Bado.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Kourweogo/Cérémonial mensuel d’honneur au drapeau national : La commune de Laye  reçoit l’évènement

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 Kourweogo/Cérémonial mensuel d’honneur au drapeau national : La commune de Laye  reçoit l’évènement

 Boussé, (AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro, a pris part, le 2 avril 2024 à Laye, à la cérémonie de montée des couleurs nationales et aussi pour échanger sur le développement local avec les forces vives.

Après Niou et Toéghin, c’est le tour de la commune de Laye d’accueillir la cérémonie de montée des couleurs nationales.

Accompagné par les directeurs et chefs de services provinciaux, le Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Siaka Barro, a présidé le cérémonial mensuel d’honneur au drapeau national à la préfecture de Laye.

Exécuté par un peloton mixte composé d’agents des Eaux et forêts, de Gardes de sécurité pénitentiaire et de la Police nationale, l’événement a connu la présence des différentes couches sociales de la localité.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Laye, Seydou Millogo, a fait le point de la mobilisation des communautés et les actions entreprises pour la promotion du civisme dans la commune.

Outre l’institution de la montée des couleurs, collective de manière  tournante dans les services, les activités de salubrité ont été accomplies.

Il a présenté aux visiteurs un échantillon de décor de pied de mat réalisé par agent de police avec le soutien matériel de la communauté.

Siaka Barro a adressé ses félicitations aux populations pour leur mobilisation et l’honneur rendu à sa délégation.

Il a salué surtout l’esprit d’initiative et la disponibilité des acteurs à développer des solutions endogènes aux problèmes de la localité.

Le Haut-commissaire les a invités au renforcement de ces attitudes citoyennes afin de favoriser le progrès socioéconomique de la commune.

Barro est revenu sur l’importance des instructions gouvernementales relative à la promotion du patriotisme.

Il a indiqué que  la montée des couleurs sur les lieux de travail  est un acte par lequel, le citoyen renouvèle sa reconnaissance à la patrie et se rappelé le devoir qui lui revient de la défendre et d’assurer son rayonnement dans le concert des nations.

« Parallèlement à ces activités quotidiennes, les journées d’engagement patriotique et participation citoyenne, interviennent comme  des moments d’expression concrète de la fierté nationale », a-t-il poursuivi.

Pour lui, un sentiment qui doit se traduire par des actes de disposition au sacrifice pour la défense de la patrie, la multiplication des actions de consolidation du vivre ensemble et de promotion de la souveraineté économique et sociale.

Les participants ont exposé leurs préoccupations et doléances sur des besoins en infrastructures, en équipements et en sécurisation des domaines administratifs.

Il a été également  questions de la formation technique et de l’emploi des jeunes,  de la mise à disposition des intrants agricoles a temps, et le renforcement des activités génératrices de revenus au profit des femmes.

Par ailleurs, la question de la forte consommation des alcools frelatés par la jeunesse et le conflit foncier opposant les villages de Sapéo et Boulala ont été évoqués.

Les services techniques ont apporté des réponses aux questions d’infrastructures et d’équipement, mais aussi des dispositions prise pour déterminer les conditions de la reprise des chantiers à l’arrêt.

Afin de permettre une meilleure capitalisation et de suivi des actions posées par l’Etat et de ses partenaires, le président de la délégation spéciale invite les intervenants se référer aux services communaux pour toutes activités dans la communes.

Sur la question du conflit foncier entre les deux villages cités plus haut, Seydou Millogo, a indiqué que les protagonistes ont préféré le règlement par la voie judiciaire.

Le Haut-commissaire de la province a appelé à la conjugaison des efforts des fils  et filles de la commune pour aider à l’équipement des VDP.

Il a invité également les populations de Laye en particulier, la coordination des associations de jeunes à soutenir les actions de la délégation spéciale dans la lutte contre la consommation des alcools frelatés.

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

 

Balé : Trois morts et cinq blessés dans un accident de la route

Balé: Trois morts et cinq blessés dans un accident de la route

Boromo, le 4 avril 2024 (AIB)- Un accident de la circulation a fait trois morts et cinq blessés jeudi entre le village de Petit Balé et Boromo, a appris l’AIB.

Deux véhicules personnels sont entrés en collision entre le village de Petit Balé et la ville de Boromo, le jeudi 4 avril 2024.

Selon une source hospitalière, le bilan est de trois morts et cinq blessés graves. Parmi les victimes, on dénombre une femme. Elle avait à ses côtés un enfant qui est sain et sauf.

D’après une source sécuritaire, l’état des véhicules témoigne de la violence du choc, mais les vraies raisons de l’accident restent à déterminer.

Les corps des victimes décédées ont été déposés à la morgue du centre médical de Boromo en attendant leurs proches.

Les accidents sur la nationale au niveau de Boromo sont très récurrents depuis le début de l’année. À cet effet, les autorités locales ont envisagé des solutions palliatives impliquant les autorités coutumières et religieuses.

Obkiri MIEN
AIB-BALÉ

Mausolée Thomas Sankara : Plus de 675 millions pour la réalisation et le suivi des gros œuvres

Mausolée Thomas Sankara : Plus de 675 millions pour la réalisation et le suivi des gros œuvres

Ouagadougou, 4 avril 2024(AIB)- Le conseil des ministres a approuvé mercredi, la réalisation et le suivi des gros œuvres du Mausolée du Mémorial Isidore Noël Thomas Sankara pour un montant de plus de 675 millions de FCFA.

La réalisation des travaux de gros œuvres du Mausolée du Mémorial Isidore Noël Thomas Sankara a été confiée à l’entreprise Kanazoé et frères pour un montant de 654 millions 674 mille 040 FCFA, indique le rapport du conseil des ministres du mercredi.

Le suivi et le contrôle incombent à l’entreprise Kéré Architecture SARL, pour un montant de 21 millions 900 millions 549 FCFA, précise la même source.

Le capitaine Thomas Sankara, président charismatique, anti-impérialiste et révolutionnaire, a mené de grandes réalisations au Burkina Faso entre 1983 et 1987 avant d’être assassiné lors d’un coup d’Etat le 15 octobre 1987.

Son souvenir reste vivace dans les cœurs de millions de jeunes en Afrique et dans le reste du monde, revendiquant son héritage.
En octobre 2023, le capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir le 30 septembre 2022, a élevé son devancier, au titre de héros national.

Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Photo d’archive : Kamboissoa Samboé/ LCA

Madagascar exige le rappel de l’ambassadrice de l’UE

Madagascar exige le rappel de l’ambassadrice de l’UE

Antananarivo, Madagascar

Antananarivo a exigé que l’UE rappelle son ambassadrice pour Madagascar et les Comores, en poste dans la capitale malgache, après une déclaration fustigeant une loi récemment votée sur l’île qui prévoit une peine de castration pour les violeurs de mineurs. »Le ministre des Affaires étrangères de Madagascar a adressé une lettre au haut représentant pour exprimer son mécontentement (…) et demander à l’UE de procéder au remplacement de la cheffe de la délégation de l’UE à Madagascar », a déclaré jeudi Nabila Massrali, porte-parole de la commission européenne à Bruxelles, jointe au téléphone par l’AFP.

Cette demande est en cours d’examen « en consultation avec le gouvernement malgache », a-t-elle ajouté, précisant que des rotations auront lieu en septembre.

Contacté par l’AFP, le ministère des Affaires étrangères malgache a refusé de faire un commentaire sur l’affaire, la cheffe de la communication Clara Randrianjara déclarant toutefois que « ce courrier aurait dû rester confidentiel ».

L’UE est l’un des principaux bailleurs de l’île qui dépend largement de l’aide publique au développement et dont près de 75% de la population de 29 millions vit sous le seuil de pauvreté.

Début février, l’Assemblée nationale et le Sénat malgaches ont adopté un texte prévoyant une peine de castration chirurgicale ou chimique à l’encontre des auteurs de viol sur des enfants de moins de 18 ans.

La mesure controversée a été jugée « cruelle, inhumaine et dégradante » par l’ONG Amnesty International.

Quelque semaines plus tard lors, d’une conférence de presse, la représentante de l’UE à Antananarivo, Isabelle Delattre Burger, a vivement critiqué une loi jugée « contraire de la Constitution même de Madagascar » et aux normes internationales contre les traitements cruels et dégradants.

« Je ne pense pas que la castration chimique ou que la castration tout court soit une solution dissuasive pour les violeurs », a-t-elle déclaré.

Cette remarque de la diplomate connue pour être critique vis-à-vis du gouvernement malgache lui avait valu d’être convoquée par le ministère des Affaires Étrangères mais son remplacement n’avait pas encore été évoqué à ce stade.

Fin février, la Haute cour constitutionnelle a validé la castration chirurgicale, excluant le procédé chimique qui présente « un caractère temporaire et réversible » ne permettant pas « de neutraliser définitivement les prédateurs sexuels ».

Avec AFP

© Agence France-Presse

Burkina : 500 millions de FCFA pour mettre en œuvre « une communication de crise » et une « stratégie de communication de guerre »

Burkina : 500 millions de FCFA pour mettre en œuvre « une communication de crise » et une « stratégie de communication de guerre »

Ouagadougou, 4 avril 2024(AIB)-Le gouvernement burkinabè a autorisé mercredi, le recrutement d’une agence de communication pour la mise en œuvre « d’une communication en temps de crise » et pour la mise en œuvre de « la Stratégie de communication de guerre », à hauteur de 500 millions de FCFA.

Ainsi le conseil des ministres de ce mercredi a autorisé le recrutement de l’entreprise IM PRINT pour l’exécution de deux lots.

Le premier lot est relatif à la mise en œuvre d’une communication en temps de crise pour un montant de cent millions (100 000 000) F CFA.

Le second lot a trait à la mise en œuvre de la Stratégie de communication de guerre pour un montant de quatre cent millions (400 000 000) FCFA.

En rappel, le Burkina Faso traverse une grave crise sécuritaire et humanitaire depuis huit ans, causée par des attaques terroristes dans plusieurs localités.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck

Namentenga/Citoyenneté : Les corps constitués assainissent le CMA de Boulsa

Burkina-Namentenga- Citoyenneté-Promotion

Namentenga/Citoyenneté : Les corps constitués assainissent le CMA de Boulsa

Boulsa, (AIB)- Les corps constitués de Boulsa se sont mobilisés ce mercredi 4 avril 2024 pour mettre en évidence leur engagement patriotique et participation citoyenne en assainissant le Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de ladite ville. Pour l’occasion, le Médecin-chef du district sanitaire (MCD) de Boulsa, Emile Compaoré a situé l’importance de cet acte patriotique aux participants et a attiré l’attention de la population sur la maladie de la dengue qui continue toujours de faire des victimes. 

« Près de 70% des consultations dans notre district sont liées notamment au paludisme, à la dengue et aux maladies diarrhéiques. Des cas de dengue sont quotidiennement enregistrés dans le district et cela pourrait connaître une croissance particulière, au cours de la saison pluvieuse à venir », a indiqué le Médecin-chef du district sanitaire (MCD) de Boulsa, Emile Compaoré.

Pour ce faire, M. Compaoré a invité la population à adopter, entre autres, des mesures préventives  telles que  l’utilisation de la moustiquaire imprégnée, l’assainissement du cadre de vie, le lieu de travail et le domicile.

Selon lui, les latrines constituent des nids de la dengue et Il convient de les traiter permanemment pour arrêter leur prolifération.

Emile Compaoré  s’est également dit satisfait de la forte mobilisation de l’ensemble des corps constitués de la province et du travail remarquable réalisé sur l’aire du CMA de plus de 5 ha.

Le représentant du haut-commissaire de la province du Namentenga, le secrétaire général, Bassouleymane Ouattara les a remerciés pour leur présence effective et pour leurs  diverses contributions au succès de l’opération de nettoyage.

Il a invité les corps constitués à perpétuer l’exemple tout en respectant   les mesures édictées par le MCD pour éviter la  maladie de la dengue.

Ouattara a rappelé les participants que payer ses impôts, promouvoir nos valeurs culturelles sur le plan alimentaire, comportemental, vestimentaire, rendre propre son cadre de vie  constituent, entre autres, les vertus souhaitées par le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré.

 

Agence d’information du Burkina

JBD/no/ata

 

 

 

 

Conseil des ministres : des noms de personnalités attribués aux universités de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou

Conseil des ministres : des noms de personnalités attribués aux universités de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou

(Ouagadougou, 4 avril 2024). Le Conseil des ministres s’est tenu, ce jeudi 4 avril 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat. D’importantes décisions ont été prises selon le ministre d’Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel OUEDRAOGO.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Conseil a adopté un décret portant changement de dénomination des universités publiques de Fada N’Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou qui porteront désormais des noms de personnalités Burkinabè. Pour le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Adjima THIOMBIANO, il s’agit de « personnalités inspirantes aussi bien pour les enseignants-chercheurs, les étudiants que pour les cadres des différentes localités, mais au-delà des localités de toute la nation entière ».

Ainsi, l’université de Fada N’Gourma devient « Université Yembila-Abdoulaye-TOGUYENI », l’université de Ouahigouya, « Université Lédéa-Bernard-OUEDRAOGO » et l’université de Dédougou, « Université Daniel-Ouezzin-COULIBALY ».

Pour le compte du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, le Conseil a adopté le décret portant création, composition et attributions du Haut conseil des Burkinabè de l’étranger. Selon le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE, sur la base des expériences tirées des limites du Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger, il était nécessaire de trouver un instrument qui permette une meilleure organisation des compatriotes de l’étranger.

Ce décret donne un cadre juridique qui permet « d’optimiser non seulement la contribution des Burkinabè de l’étranger au processus de développement » mais également de créer une passerelle plus efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations, a expliqué le ministre TRAORE.

Au titre du ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, deux rapports ont été adoptés. Le premier porte sur l’opérationnalisation des trésoreries ministérielles et institutionnelles dont l’objectif, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar NACANABO, est de faciliter les opérations dans les départements ministériels et les institutions. « Cette réforme permettra d’accélérer les opérations de règlement et les opérations de recouvrement et apporter une amélioration dans l’exécution de la dépense publique », a-t-il souligné.

Le deuxième rapport porte sur l’autorisation donnée au ministère de l’Economie, des Finances et de la Prospective, de percevoir des recettes au titre de la mise en œuvre du e-bulletin. Sur la plateforme, « le bulletin est totalement gratuit. Maintenant les agents publics qui souhaitent avoir des duplicatas doivent payer 1000 FCFA par duplicata pour les bulletins de l’année en cours et 1500 FCFA pour les bulletins des années antérieures », a précisé le ministre Aboubakar NACANABO. L’utilisation de la plateforme à des fins publicitaires et l’accès aux e-bulletins des agents publics par les banques sont aussi soumis à un paiement.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

La fédération Camerounaise de football juge illégale la nomination du sélectionneur de l’équipe nationale.

FOOT-GOUVERNEMENT-CAMEROUN

La fédération Camerounaise de football juge illégale la nomination du sélectionneur de l’équipe nationale.

Yaoundé, Cameroun

Le président de la fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o a écrit au ministre des Sports mercredi, pour dénoncer la nomination « illégale » du Belge Marc Brys comme sélectionneur par le ministère des Sports mardi, selon un courrier rendu public.

« La fédération nationale ne saurait reconnaître ces nominations effectuées en-dehors de tout cadre légal et réglementaire », s’insurge l’ancien international camerounais.

La Fédération regrette de ne pas avoir été associée « ni de près, ni de loin au processus de présélection des candidatures » pour le nouveau sélectionneur des Lions indomptables et de son équipe. Ce qu’elle considère en contradiction avec le décret présidentiel « portant organisation et fonctionnement des sélections nationales de football », qui précise que la gestion sportive des sélections relève de la compétence de Fécafoot.

En dépit de leurs « propositions diligentes de candidats pour les postes à pourvoir », la Fédération assure ne pas avoir reçu de réponse et avait déjà fait part de sa « grande surprise » de cette décision « unilatérale » un peu plus tôt mercredi.

M.Eto’o exhorte le ministre à « prendre acte de [leurs] remarques, tout en restant disponible pour une collaboration dans le respect des textes en vigueur » conclut-il.

Nommé mardi dans un communiqué du ministre des Sports, le nouveau sélectionneur, Marc Brys, 61 ans, succède à Rigobert Song dont le contrat s’est achevé fin février et n’a pas été renouvelé par le président de la fédération, Samuel Eto’o.

Il s’agit du troisième technicien belge à prendre la tête de la sélection camerounaise. Le précédent était Hugo Broos, qui l’avait menée au sacre en Coupe d’Afrique en 2017.

Le Cameroun reste sur une élimination dès les huitièmes de finale de la dernière CAN en janvier, battu par le Nigeria 2-0. Le nouveau sélectionneur aura pour mission principale de qualifier les Lions pour la prochaine édition en 2025 et pour la Coupe du Monde 2026.

Avec AFP

Rwanda: pour Macron, la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté »

DIPLOMATIE-GÉNOCIDE-FRANCE-RWANDA

 

Rwanda: pour Macron, la France « aurait pu arrêter le génocide » mais n’en a « pas eu la volonté »

 

Le président français Emmanuel Macron estime que la France « aurait pu arrêter le génocide » de 1994 au Rwanda « avec ses alliés occidentaux et africains », mais « n’en a pas eu la volonté », a rapporté jeudi l’Elysée en amont du 30e anniversaire du début des massacres.

 

Emmanuel Macron, qui avait déjà reconnu en 2021 les « responsabilités » de la France dans le génocide, s’exprimera dimanche « par une vidéo qui sera publiée sur ses réseaux sociaux », a dit son entourage à l’AFP.

 

« Le chef de l’État rappellera notamment que, quand la phase d’extermination totale contre les Tutsi a commencé, la communauté internationale avait les moyens de savoir et d’agir, par sa connaissance des génocides que nous avaient révélée les survivants des Arméniens et de la Shoah, et que la France, qui aurait pu arrêter le génocide avec ses alliés occidentaux et africains, n’en a pas eu la volonté », a ajouté la présidence.

 

« Le 27 mai 2021, le président de la République a reconnu, à Kigali, la responsabilité de la France dans le génocide des Tutsi, établie par la commission d’historiens et de chercheurs dirigée par le professeur Vincent Duclert sur le rôle et l’engagement de la France au Rwanda », a encore expliqué l’Elysée.

 

« Ce 7 avril 2024, le chef de l’État réaffirmera que la France est aux côtés du Rwanda, du peuple rwandais, en souvenir d’un million d’enfants, de femmes et d’hommes martyrisés parce que nés Tutsi. Il redira l’importance du devoir de mémoire mais aussi du développement des savoirs de référence et de leur diffusion, en particulier par l’éducation des jeunes générations en France », a-t-il poursuivi.

 

Invité par le président rwandais Paul Kagame aux commémorations du 30e anniversaire du génocide dimanche, Emmanuel Macron ne s’y rendra pas, et sera représenté par son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d’Etat chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda.

 

Avec l’AFP

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE préside, ce jeudi 4 avril 2024, le Conseil des ministres

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE préside, ce jeudi 4 avril 2024, le Conseil des ministres.

Plusieurs dossiers inscrits à son ordre du jour seront examinés et des décisions importantes prises pour la bonne marche de la Transition.

Presidence du Faso

 

Engagement patriotique et candidature pour la direction de l’ASECNA en couverture des journaux

Burkina-Revue-Presse

Engagement patriotique et candidature pour la direction de l’ASECNA en couverture des journaux

Ouagadougou, 4 avril 2024 (AIB)-Les quotidiens de ce lundi commentent largement la conférence publique sur les journées d’engagement patriotique et la rencontre du chef de l’Etat le capitaine Ibrahim Traoré d’une délégation tchadienne avec venue présenter leur candidature pour la direction de l’ASECNA.

« Candidature pour la direction générale de l’ASECNA : le Tchad sollicite le soutien du Burkina » affiche à sa manchette le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public rapporte un communiqué de la direction de la communication de la présidence qui informe que le chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré a reçu en audience une délégation tchadienne conduite par le ministre tchadien en charge de la coopération Internationale Mahamat Assouyouti Abakar.

De son côté, L’Observateur Paalga indique que cette délégation est venue solliciter le soutien du Burkina Faso à la candidature du Tchad au poste de directeur général de l’Agence pour la sécurité et la navigation aérienne en Afrique (ASECNA).

Le pays écrit que Mahamat Assouyouti Abakar précise que cette candidature du Tchad à l’ASECNA est avant tout une candidature pour la région du Sahel.

Dans un autre registre, le doyen des quotidiens privées L’Observateur Paalga titre à sa Une: « engagement patriotique : interroger l’histoire pour orienter durablement le futur ».

Le journal informe que la Primature a organisé une conférence publique hier, pour permettre une compréhension commune de la portée et des objectifs des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Sidwaya a, pour sa part, indiqué que cette conférence était placée sous le thème : « Quelles leçons tirées de l’histoire du Burkina Faso et quelles propositions d’actions populaires innovantes et durables ? ».

Le quotidien privé Le Pays, quant à lui a souligné que cette journée a permis aux participants de revisiter les acquis de la révolution d’aout 1983.

Agence d’information du Burkina

AMZ/NK/ata

Sénégal: Bassirou Faye favorable à une solidarité agissante au sein de la CEDEAO

Sénégal: Bassirou Faye favorable à une solidarité agissante au sein de la CEDEAO

Ouagadougou, le 3 mars 2024 (AIB)- Le nouveau président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Diakhar Faye a indiqué mercredi son intention de travailler à une solidarité agissante au sein des organisations communautaires telles que la CEDEAO et l’UEMOA.

Bassirou Diomaye Faye compte poursuivre l’œuvre panafricaniste de ses compatriotes et devanciers Cheick Anta Diop et Léopold Sédar Senghor qu’il a magnifiés dans son discours à la Nation le mercredi 3 mars 2024 à l’occasion du 64e  anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

« Nous veillerons à maintenir et raffermir les rapports de bon voisinage et de solidarité agissante au sein de nos organisations communautaires notamment la CEDEAO et l’UEMOA », a déclaré Diomaye Faye.

Il a réaffirmé son adhésion à l’esprit d’intégration.

« Nous demeurons fermement engagés dans la construction de l’intégration africaine et la réalisation des objectifs de la zone de libre-échange continentale africaine », a souligné le président sénégalais.

Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à respecter tous les partenaires étrangers.

« Nos partenaires étrangers de tous horizons sont d’égale dignité pour nous. A tous nous devons respect et considération et à eux tous nous demandons respect et considération », a signifié Bassirou Diomaye Faye.

« Nous resterons engagés dans une gouvernance mondiale plus juste et plus inclusive dans le respect de l’égale dignité des valeurs, des cultures et des civilisations », a-t-il ajouté.

Le nouveau président sénégalais a invité ses compatriotes à se mettre au travail car a-t-il dit, « La souveraineté nous rappelle que nous sommes seuls face à notre destin car personne ne fera à notre place ce que nous ne sommes pas disposés à faire pour nous-mêmes ».

C’est pourquoi, « nous avons la responsabilité historique de conforter notre souveraineté en rompant les chaînes de la dépendance économique par le culte permanent du travail et des résultats», a rappelé le président qui veut mettre un point d’honneur sur la modernisation de l’administration et le développement de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage.

Agence d’information du Burkina
ASO/ata

Sénégal: le président Faye promet une « gouvernance vertueuse »

Sénégal: le président Faye promet une « gouvernance vertueuse »

Ouagadougou, le 03 mars 2024 (AIB)- Dans sa première adresse à la Nation, le nouveau Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a promis de lutter contre la corruption et de gouverner vertueusement.

Dans son adresse à la nation à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession du pays à l’indépendance, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a annoncé les couleurs dans le domaine de la gouvernance.

« J’entends instaurer une gouvernance vertueuse fondée sur l’éthique des responsabilités et l’obligation de rendre compte », a-t-il promis.

La lutte contre la corruption fera également partie des grands chantiers du président Faye avec « la répression pénale de la fraude fiscale et des flux financiers illicites, la protection des lanceurs d’alertes, la lutte contre le détournement des deniers publics et le blanchiment d’argent, l’amnistie des prête-noms et leur intéressement sous condition d’autodénonciation, la publication des rapports de l’IGE, de la cour des comptes et de l’OFNAC (NDLR : Office national de Lutte contre la Corruption ».

Le nouveau président compte également accorder plus de transparence dans la gestion des contrats d’exploitation des ressources minières.

« En plus de la mise en ligne déjà effective des contrats miniers, pétrolier et gazier sur le site de l’ITIE (NDLR : Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) , je ferai procéder à la divulgation de la propriété effective des entreprises extractives conformément à la norme ITIE, à l’audit du secteur minier, pétrolier et gazier et à une protection plus soutenue du contenu local au bénéfice du secteur privé national» a précisé le président Faye.

Toutefois, Bassirou Faye a tenu à rassurer les partenaires étrangers qu’ils sont les bienvenus au Sénégal.

« Le Sénégal reste un pays accueillant et ouvert pour tous » a-t-il martelé.

Investi dans ses fonctions le 02 avril 2024, le président Bassirou Diomaye Diakhar a battu campagne sous le sceau de la rupture.

Son programme lui a valu la caution des sénégalais avec un score de 54,28% des suffrages exprimés au premier tour de la présidentielle du 22 mars 2024.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Sénégal : Bassirou Faye annonce des réformes électorale et judiciaire

Sénégal : Bassirou Faye annonce des réformes électorale et judiciaire

Ouagadougou, le 03 mars 2024 (AIB)- Le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye a annoncé mercredi, des réformes notamment du système électoral et du système judiciaire.

« Je convoquerai de larges concertations avec la classe politique et la société civile sur la réforme du système électoral notamment le remplacement du CENA par une Commission Nationale Electorale Indépendante avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement, la rationalisation du nombre des partis politiques, l’inscription sur le fichier électoral concomitamment avec la délivrance de la carte nationale d’identité » a indiqué mercredi 03 mars 2024 le président sénégalais Bassirou Diomaye Diakhar Faye dans son adresse à la Nation à l’occasion du 64ème anniversaire de l’accession du pays à la souveraineté nationale.

Pour le Président Faye , les réformes toucheront également le domaine de la justice.

« Pour redorer le blason de la justice et la réconcilier avec le peuple pour lequel elle est rendue, j’entends organiser des assises regroupant les professions du métier pour identifier des pistes de solutions aux problèmes de la justice » , a-t-il ajouté.

Elu au premier tour le 22 mars par un score de 54,28% des suffrages exprimés le candidat de la rupture Bassirou Diomaye Diakhar Fall a été investi dans ses fonctions le mardi 02 avril 2024 devenant ainsi le 5ème président de la République du Sénégal.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

Coupures d’électricité au Burkina : La SONABEL travaille à résoudre « une situation assez difficile » (Resp)

Coupures d’électricité au Burkina : La SONABEL travaille à résoudre « une situation assez difficile » (Resp)

Ouagadougou, 3 avril 2024 (AIB) – La Société nationale d’électricité du Burkina (Sonabel) s’est dite mercredi « extrêmement affligée » par les coupures de courant qui durent depuis le 26 mars, tout en assurant qu’elle travaille à résoudre « une situation assez difficile ».

« La situation est extrêmement affligeante. Elle est très pénible, en premier lieu pour la Sonabel. Quand vous êtes chargé de délivrer un service et que vous vous trouvez dans cette position, c’est très difficile à supporter. Nous travaillons à résoudre les difficultés que nous rencontrons. Mais j’avoue que la situation est assez difficile », a déclaré mercredi soir le premier responsable de la nationale burkinabè d’électricité, Souleymane Ouédraogo, au journal de 20 heures de la RTB.

M. Ouédraogo réagissait aux coupures intempestives de courant qui touchent le Burkina Faso depuis le 26 mars 2024, avec des conséquences très dommageables en ces temps de fortes chaleurs.

« Je voudrais rassurer la clientèle que nous entendons leurs cris. Nous vivons avec eux toutes ces difficultés. Nous travaillons à les résoudre. C’est difficile, certes, mais nous ne baissons pas les bras. Depuis le 26, toutes les équipes de la Sonabel sont mobilisées », a ajouté Souleymane Ouédraogo.

Il a expliqué que les délestages sont dus en grande partie au « rationnement drastique » des 200 MW que le Ghana n’est plus à mesure de fournir au Burkina, à cause d’un problème de fourniture de gaz.

Pour Souleymane Ouédraogo, il faut impérativement accroitre la production interne d’énergie pour parer à ces genres de situations.
M. Ouédraogo a une augmentation des besoins de 490 MW entre 2011 et 2024, contre des investissements durant la même période qui ont permis seulement d’obtenir 222 MW.

Le DG de la SONABEL a également mentionné un matériel vieillissant, avec 30 % des groupes devant être déclassés. Ce qui ne permet pas de prévenir les pannes pendant cette période de chaleur, a-t-il assuré.

Selon M. Ouédraogo, le gouvernement burkinabè a accordé « des facilités » à la SONABEL et des « projets majeurs » sont en cours pour résoudre « un tant soit peu » ces difficultés.

Souleymane Ouédraogo a également encouragé les Burkinabè qui en ont la possibilité à utiliser également l’énergie solaire.
Agence d’information du Burkina
ATA/ck
Photo d’archive: Le Reporter

Burkina : Le Japon offre du matériel d’une valeur de 93 millions FCFA pour l’enregistrement des PDI

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Burkina : Le Japon offre du matériel d’une valeur de 93 millions FCFA pour l’enregistrement des PDI

Ouagadougou, 03 avr 2024 (AIB) – La République du Japon a offert mardi du matériel d’une valeur de 93 millions de FCFA au ministère en charge de l’Action humanitaire, pour l’enregistrement biométriques des Personnes déplacées internes (PDI).

Le don d’une valeur d’environ 93 millions FCFA est composé essentiellement de 200 000 cartes d’enregistrement, 120 capteurs d’empreintes et 120 batteries «power bank», indique les services de communication dudit ministère.
Ce don entre dans le cadre de l’appui à l’enregistrement biométrique et au profilage des Personnes déplacées internes (PDI) au Burkina Faso.

Pour l’ambassadeur de la république du Japon, Nagashima Jun , cet appui est un projet transversal par lequel, son pays voudrait aider le Burkina Faso à accélérer son développement, en exploitant le potentiel du numérique.

La ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé/ Diallo, a adressé ses remerciements au diplomate pour son accompagnement qui a permis de réaliser des acquis dans l’enregistrement des PDI.

Selon la ministre, d’énormes défis restent à relever afin que l’enregistrement biométrique des PDI puisse s’étendre dans toutes les régions du pays, conclu la même source.

Agence d’information du Burkina
DNK/ck/ata

Burkina : La Primature veut capitaliser les leçons et les expériences de la Révolution sankariste

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Burkina : La Primature veut capitaliser les leçons et les expériences de la Révolution sankariste

Ouagadougou, 3 avril 2024 (AIB)-La Primature a organisé mercredi une conférence publique, visant à tirer des leçons de la Révolution sankariste (1983-1987), notamment l’organisation et l’implication du peuple autour des grands chantiers de développement, a constaté l’AIB.
Le directeur de cabinet du Premier ministre, Ferdinand Ouédraogo a présidé mercredi matin à Ouagadougou au nom du chef du gouvernement Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambéla, la cérémonie d’ouverture de la conférence publique sur les Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, lancées le 25 mars dernier par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré.
La conférence publique vise, selon lui, « à tirer leçon de ce qui s’est passé sous la Révolution, de s’enrichir de ces leçons pour avancer ».
M. Ouédraogo a souligné que la conférence sera marquée par « des débats libres afin de susciter des questionnements, des interrogations avec pour objectif de capitaliser tout ce qui s’est passé au temps de la révolution et même avant et qui traduisent des engagements patriotiques ».
« L’engagement patriotique est un engagement citoyen. Tout ce qu’on pose comme acte responsable qui permet aujourd’hui de faire avancer la société, de créer l’équilibre, d’instaurer la paix, la sécurité, qui permet au Burkina Faso d’être davantage prospère, d’avoir plus de bien être, ce sont des engagements patriotiques », a-t-il expliqué.
Après la cérémonie d’ouverture, des communications ont été présentées ainsi que des contributions sur la période révolutionnaire du président Thomas Sankara de 1983 à 1987.
Le conseiller spécial à la Primature Luc Damiba a présenté sa communication sous le thème « Bilan des expériences d’engagements patriotiques dans l’histoire du Burkina Faso ».
Dans sa communication, M. Damiba a dressé la liste des engagements patriotiques avant et pendant la colonisation et sous l’ère de la révolution de 1983.
L’on retient qu’avant la colonisation, les populations avaient des modes d’engagement sociale et communautaire qui consistaient à faire ensemble les travaux champêtres et les constructions de concessions, entres autres.
Sous la colonisation, les populations voltaïques ont exercés les travaux forcés, subies l’impôt de capitation et effectué les grands ouvrages comme les barrages, les écoles et les routes, cela sous la contrainte, a fait savoir le paneliste Damiba.
De l’avis de Luc Damiba, l’expérience révolutionnaire de 1983, a libéré l’homme et la femme voltaïque puis burkinabè, organisé le peuple et développé le travail acharné.
Les journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne ont été instituées le 22 novembre 2023 par le conseil des ministres. Elles sont prévues se tenir les 26 mars et 02 octobre de chaque année pendant quinze jours.
Lors du lancement des présents journées le lundi 25 mars nuit sur la télévision nationale, le président Ibrahim Traoré a affirmé que le Gouvernement a institué ces Journées en vue de consolider les bases de la Nation burkinabè et raffermir la cohésion sociale et le vivre-ensemble.

Le choix de la première date fait référence à l’engagement politique de l’héros de la nation, le président Thomas Sankara qui a prononcé l’un de ses discours historiques, « Qui sont les ennemis du peuple ?», le 26 mars 1983 quand il était Premier ministre.
La seconde date des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne est le 2 octobre prochain, le jour même où en 1983, le président Thomas Sankara a prononcé le Discours d’Orientation Politique (DOP) de la Révolution démocratique et populaire.
Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Plus de 600 élèves sensibilisés sur la prévention et la répression de la corruption

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Plus de 600 élèves sensibilisés sur la prévention et la répression de la corruption

Ouagadougou, 03 mars (AIB) – Plus de 600 élèves de la Boucle du Mouhoun ont été sensibilisés sur la lutte contre anticorruption et notamment sur le contenu de la loi relative à la prévention et la répression de la corruption au Burkina Faso, a appris l’AIB ce mercredi auprès des organisateurs de la campagne de sensibilisation.

Des élèves des lycées publics de Tchériba, de Safané, de Ouri et de l’école privée Notre Dame de la Consolation, dans la région de la Boucle du Mouhoun, ont pris part à des conférences éducatives initiées par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) et soutenues par le Réseau burkinabè des jeunes leaders pour l’intégrité (RBJLI).

Le dispositif de prévention de la corruption, les structures chargées de la lutte contre le fléau, les valeurs essentielles et les normes de conduite dans les services publics ont été présentés aux élèves.

Ollo Ko Da, spécialiste en gouvernance et management des organisations et chargé de projet au réseau RBJLI a encouragé les jeunes participants à s’impliquer activement dans la lutte contre la corruption en refusant d’être acteur de cette mauvaise pratique, mais surtout en dénonçant tout acte de corruption dont ils sont témoins. Ils les aussi invités à cultiver les valeurs d’intégrité.

«En perspectives, nous souhaitons mettre en place dans ces différents établissements des cellules dénonciation des cas de fraudes et de corruption», a révélé M. Da. Pour lui, en inculquant des valeurs de probité aux élèves, l’on prépare les futurs cadres à une gouvernance vertueuse.

Le président du Faso, Ibrahim Traoré considère que la corruption n’est rien d’autre que «du vol », «de la triche» à combattre avec rigueur. En mi-mars passé, il a signé un décret pour faciliter la dénonciation des faits de corruption et récompenser les dénonciateurs des cas avérés.

Agence d’Information du Burkina

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