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Bam: Le projet USAID/Yidgiri vulgarise la production fourragère à Mogdin

Bam: Le projet USAID/Yidgiri vulgarise la production fourragère à Mogdin

Kongoussi, 15 oct. 2024 (AIB)- L’Union provinciale des sociétés coopératives simplifiées PENGDWENDE des éleveurs du Bam (U-SCOOP/P.E.B) a organisé mardi, en partenariat avec le projet USAID/Yidgiri, une visite commentée d’un champ fourrager à Mogdin, dans la commune de Kongoussi. De nombreux producteurs ont participé à la visite dans le but d’améliorer leur activité.

Au total, 30 producteurs, dont 5 déjà formés en production fourragère, ont pris part à la visite du champ de 0,5 ha de Roukiéta Sankara.

Six variétés de fourrage ont été produites cette année : le mil misari, le panicum CV C1, le brachiaria, le soja, le sorgho et le mucuna.

Le mil misari a affiché le plus faible rendement, variant entre 3 et 4,8 t/ha.

Pour le président de l’Union, Issa Sankara, c’est grâce à USAID/Yidgiri que les producteurs du Bam se sont lancés dans la production fourragère.

Selon lui, cette option permet aux producteurs de réaliser un double gain : récolter les grains et disposer de fourrage pour les animaux.

« Le projet nous a aidés dans plusieurs domaines. En plus des formations dont nous avons bénéficié, nous avons été dotés de machines de transformation du fourrage et de matériel agricole. Au nom de tous les membres de l’Union, je remercie le projet USAID/Yidgiri », a-t-il affirmé.

L’éleveur Cyril Sawadogo s’est dit impressionné par ce qu’il a vu à Mogdin. Selon lui, les six variétés sont de très bonne qualité pour l’embouche des animaux.

«J’ai beaucoup appris au cours de cette visite. L’année prochaine, je réserverai un espace pour la production fourragère », a-t-il réagi.

Roukiéta Sankara a, quant à elle, remercié le projet USAID/Yidgiri pour l’accompagnement dont elle a bénéficié.

Titulaire d’un baccalauréat et diplômée de l’École nationale de l’élevage du Burkina Faso, elle s’est lancée dans l’embouche grâce à l’accompagnement du projet USAID/Yidgiri.

Le responsable de la chaîne de valeur « petits ruminants » au projet USAID/Yidgiri, basé à Kaya, Emmanuel Zackaria Sanou, a indiqué que l’objectif de la visite guidée est atteint, car le projet a formé cinq productrices.

Aujourd’hui, l’une d’elles est devenue une référence en matière de production fourragère au sein de l’Union.

Il faut noter qu’au cours de cette phase du projet, Yidgiri ambitionne d’améliorer la productivité des petits ruminants d’au moins 50 %.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

Banwa/Tradition : La dépouille du défunt chef de terre de Solenzo choisit son successeur

Banwa/Tradition : La dépouille du défunt chef de terre de Solenzo choisit son successeur

Solenzo, 16 oct. 2024 (AIB)-Trois jours après son décès, le défunt chef de terre de Solenzo, Nicolas Coulibaly, s’est lui-même choisi mardi, son successeur, en la personne de Dibissan Coulibaly, comme le veut la tradition bwa.

Le village de Solenzo a un nouveau chef de terre depuis le mardi 15 octobre 2024. Il a été désigné pendant la cérémonie d’inhumation de l’ancien chef de terre.

Le défunt chef de terre de Solenzo, Nicolas Coulibaly, avait été désigné il y a 10 ans comme garant de la tradition.

Le samedi 12 octobre 2024 au soir, il a rendu l’âme. Le corps a été déposé dans sa maison pendant trois jours avant d’être transporté pour désigner son successeur parmi les nombreux prétendants.

Le mardi 15 octobre au soir, la devanture de la cour du défunt était remplie de monde. Des tentes avaient été érigées pour accueillir les invités.

Abdoul Kader Kongzabré, Secrétaire général de la province des Banwa, a accompagné les corps constitués à la cérémonie d’inhumation et de désignation du nouveau chef de terre.

À 16h, le top départ des rituels a été donné. Des femmes et des hommes faisaient des va-et-vient entre la cour du défunt et l’extérieur, tout en frappant des tambours.

Au troisième passage, une flèche a été brandie en signe de tir dans les quatre points cardinaux de Solenzo.

C’est à l’issue de ces rituels que la dépouille a été emmenée à l’extérieur. Deux vieux sages se sont placés entre la dépouille et les prétendants, assis à même le sol.

Des paroles et des incantations ont été prononcées au défunt en langue Bwamu.

Les sages ont ensuite invité la dépouille à désigner elle-même son successeur, celui qui mérite la chefferie et qui sera le garant de la tradition.

Les jeunes qui portaient le corps du défunt ont été secoués et guidés par une force surnaturelle vers les prétendants, et c’est Dibissan Coulibaly, également chef de canton de Solenzo, qui a été désigné.

Les sages ont demandé à la dépouille de confirmer une seconde fois son choix, et c’est encore le chef de canton qui a été désigné.

À la troisième demande, la dépouille s’est de nouveau posée sur Dibissan Coulibaly.

Le corps du défunt a été ramené dans sa cour pour l’inhumation, et le nouveau chef de terre, qui a versé des larmes, a été conduit à son domicile en attendant la suite des rituels pour la prise de fonction.

Le nouveau chef de terre a affirmé qu’il travaillera dans l’unité, l’entente et la collaboration avec la population et l’administration pour une bonne cohésion sociale à Solenzo.

Le Directeur provincial de la Culture, des Arts et du Tourisme des Banwa, Kouintani Sanou, a indiqué que ce mode de désignation ancestrale a le mérite d’éviter les conflits.

« Il faut que chacun revienne à la tradition, car c’est cela qui pourra nous sauver », a-t-il dit.
Agence d’information du Burkina
Salifou Ouédraogo
AIB Banwa

Assassinat de Thomas Sankara : le Burkina perpétue les idéaux du père de la Révolution

Assassinat de Thomas Sankara : le Burkina perpétue les idéaux du père de la Révolution

Ouagadougou, le 15 oct. 2024 (AIB) – Le Président de l’Assemblée législative de Transition, Dr Ousmane Bougouma, a présidé mardi, au mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou, la commémoration du 37e anniversaire de l’assassinat du capitaine.

le ministre en charge de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, qui a livré le message du président du Faso, le capitaine Thomas Sankara demeure un symbole de la lutte pour la souveraineté africaine et l’émancipation des peuples.

Pour marquer ce symbolisme, les autorités du pays ont élevé, par décret le 11 octobre 2023, le père de la Révolution au rang de héros de la Nation et ont institué le 15 octobre de chaque année comme journée d’hommage en sa mémoire, a soutenu le ministre Ouédraogo.

« Ces décisions témoignent de l’engagement des autorités à perpétuer la mémoire de Thomas Sankara et à mettre en valeur son héritage », a-t-il ajouté.

Pour le ministre, la construction du mausolée, le baptême du boulevard Thomas Sankara, ainsi que l’édification du mémorial, sont autant d’actions visant à perpétuer les idéaux du capitaine.

Le projet du mémorial inclut la réalisation d’infrastructures socioculturelles, éducatives et touristiques, qui en feront un lieu de rencontre pour tous ceux qui croient en la justice sociale et les droits humains.

« Sankara, fervent défenseur de l’autonomie du Burkina Faso et promoteur de la culture, reste une source d’inspiration pour les générations actuelles et futures », a fait savoir le ministre en charge de la culture, Jean Emmanuel Ouédraogo.

lI a invité, à cette occasion, les Burkinabè à réfléchir sur la manière de perpétuer les luttes de Thomas Sankara dans le contexte sécuritaire et socio-économique actuel.

Le capitaine Thomas Sankara, alors président du Faso, a été assassiné le jeudi 15 octobre 1987 avec 12 de ses compagnons.

Agence d’Information du Burkina

OSA/YK/OZ/AS/ATA

Niger: Baisse de 35 % sur le prix de la tonne de ciment gris 

Niger: Baisse de 35 % sur le prix de la tonne de ciment gris 

Après les prix des hydrocarbures et ceux des prestations dans les formations sanitaires de l’Etat, le gouvernement nigérien vient de décider de la baisse des prix du ciment. Cette réduction découle d’une ordonnance signée le 14 octobre 2024 par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le Général de brigade Abdourahamane Tiani.

Cette ordonnance détermine le régime fiscal dérogatoire applicable aux activités d’importation, de production et de commercialisation du ciment gris CEM II 32.5. Elle accorde ainsi de nombreuses exonérations aux entreprises régulièrement installées au Niger et exerçant les activités d’importation, de production et de commercialisation du ciment gris.

Ainsi, sur la base de cette ordonnance, le ministre du Commerce et de l’Industrie a fixé par arrêté des prix plafonds de la tonne de ciment gris CEM II 32.5 applicables dans les huit régions du pays. Ces prix sont de 55 000 FCFA à Niamey ; 56 000 F à Dosso, 51 000 F à Tahoua ; 57 000 F à Maradi ; 58 000 F à Zinder et 59 000 à Diffa, Agadez et Tillabéri.

A noter qu’avant l’adoption de cette ordonnance la tonne de ciment était à 85 000 F en moyenne. Il faut par ailleurs noter que le Niger compte actuellement deux unités de production de ciment : la MCC de Malbaza et Mango Cement de Badaguichiri, toutes deux implantées dans la région de Tahoua au centre du pays.

Cette baisse du prix du ciment boostera le secteur des BTP et contribuera à la longue, à améliorer le cadre de vie des populations.

Pour rappel, les prix des hydrocarbures ont connu une baisse de 50 F/litre à la pompe à compter du 23 juillet 2024, tandis que ceux des prestations de soins dans les formations sanitaires publiques ont été réduits de 50 % par le gouvernement.

Des mesures hautement sociales longtemps attendues par les populations et qui ont été vivement applaudies surtout dans un contexte d’inflation et de défis multiples consécutifs aux sanctions injustes et inhumaines prises par certaines organisations régionales d’intégration d’une part et d’autre part suite aux inondations dévastatrices qu’a connues le Sahel.(

Agence d’information du Burkina

Source : ONEP

𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨: 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐮𝐬 𝐚𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐲 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟

𝐏𝐫𝐨𝐭𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 𝐡𝐮𝐦𝐚𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨: 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥é𝐞 𝐥é𝐠𝐢𝐬𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐢𝐭𝐮𝐬 𝐚𝐮 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐦𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐧 œ𝐮𝐯𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐲 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐟

A la suite de l’adoption de la Loi de finances rectificative de la Loi de finances initiale pour l’exécution du Budget de l’Etat, exercice 2024, les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT), réunis en plénière, ce mardi 15 octobre, ont adopté la seconde loi de leur ordre du jour, portant ratification d’un accord de financement signé le 26 septembre 2024 entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement (IDA), pour le financement du projet de protection du capital humain (PPCH).

Financé par la Banque mondiale à hauteur de plus de 60,807 milliards de F CFA, le Projet de protection du capital humain va permettre au gouvernement burkinabè d’améliorer l’accès aux soins et à l’éducation, selon le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar NACANABO.

Il permettra notamment de soutenir le Programme de soins de santé gratuits, les services hospitaliers, la vaccination de routine, mais aussi va favoriser l’accès à des services éducatifs indispensables, tels que l’organisation des examens et concours scolaires, y compris le baccalauréat, ainsi que la formation et le suivi pédagogique des enseignants.
𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Namentenga : Les élèves des lycées et collèges sur les idéaux du capitaine Thomas Sankara

Burkina-Namentenga-Journées- Patriotisme

Namentenga : Les élèves des lycées et collèges sur les idéaux du capitaine Thomas Sankara

Boulsa (AIB)- Les élèves du Lycée technique professionnel Jan Vervoort (LTPJV) de Boulsa à l’image d’autres élèves de la province ont célébré le mardi 15 octobre 2024 marquant le 37e anniversaire de l’assassinat du capitaine, Thomas Sankara par une montée des couleurs et par une conférence sur les idéaux du père de la révolution.

« Je souhaite que vous-vous inspiriez des idéaux du père de la révolution pour construire une nation digne et pleins d’espoirs  », a déclaré le proviseur du LTPJV, Boniface Djiguemdé aux élèves.

Les professeurs, le personnel de l’administration et les élèves, autour du drapeau et en langue Nationale mooré ont entonné le Ditaniyè.

Ce faisant, les élèves se sont retrouvés ensuite en salles pour leur conférence.

Au LTPJV, le professeur, Jean Sylvestre Ouédraogo, à travers des projections vidéos a fait revivre les temps forts de la révolution d’août 1983 notamment sur les quelques discours de l’ancien président du Burkina Faso, le capitaine, Thomas Sankara.

Saisissant l’occasion, les élèves ont posé, entre autres questions sur l’impérialisme, le patriotisme et le retard du développement du pays. Les conférenciers du jour ont éclairé la lanterne des participants à travers des réponses satisfaisantes.

A propos des actes patriotiques, les élèves ont cité, entre autres, la plantation d’arbres, la salubrité, le respect des professeurs, l’assiduité en classe, la dénonciation d’actes suspects pouvant entraver la quiétude et la sécurité des populations.

L’usage du portable a également fait l’objet des échanges fructueux, lors de la journée de célébration du 37e anniversaire du capitaine Thomas Sankara.

Le directeur provincial des enseignements post primaires et secondaires du Namentenga, Abdoulaye Yarbanga s’est dit satisfait du bon déroulement des activités de la journée.

M. Yarbanga a aussi félicité les chefs d’établissements de l’ensemble de la province et les élèves pour leur assiduité et leur participation citoyenne.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 

Sourou/Journées d’engagement patriotique : Les élèves plantent des arbres au lycée provincial de Tougan

Burkina-Sourou-Journées-Patriotisme

Sourou/Journées d’engagement patriotique : Les élèves plantent des arbres au lycée provincial de Tougan

Tougan, 14 oct. (AIB) – Les élèves du lycée provincial de Touga,ont planté une centaine de plants composés de neem, de baobab et de goyaviers, dans la cour de l’établissement, à Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Cette activité de reboisement a démarrée à 7 h 30 mn dans l’enceinte du lycée provincial de Tougan, par une montée des couleurs présidée par le proviseur dudit lycée .Abdoulaye Touze Zina, sous le thème « Pour une nation forte et souveraine, ne trahisons pas notre patrie ».

Le Conseiller principal d’éducation(CPE), Issouf Yameogo a également saisi cette opportunité pour porter à la connaissance des élèves, le message du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré et leur participation à la lutte contre l’insécurité.

Le proviseur du lycée, Abdoulaye Touze Zina, a pour sa part, exposé brièvement l’historique du lycée provincial de Tougan et rappelé les différents résultats engrangés par le lycée ces trois dernières années.

Selon M. Zina, ces résultats ont contribué à placer la province, première dans la région au Brevet d’études du premier cycle (BEPC) de la session 2024 et deuxième au baccalauréat ces deux dernières années, malgré le contexte sécuritaire difficile.

Il a aussi exhorté les élèves à maintenir ce cap de l’excellence pour la construction d’une nation forte et souveraine.

Agence d’information du Burkina

Ss/dp/no/ata

Burkina/Sourou : journées d’engagement patriotique : des élèves du lycée de Tougan reboisent leur établissement

Burkina/Sourou : journées d’engagement patriotique : des élèves du lycée de Tougan reboisent leur établissement

Tougan, 14 oct. (AIB) – Les élèves du lycée provincial de Tougan ont répondu à l’appel du gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun en plantant des arbres dans la cours de l’école pour marquer leur engagement patriotique et de participation citoyenne, a constaté l’AIB.

A l’occasion c’est une centaine de plans composé de neems, de baobabs, etc qui ont été mis en terre.

Cette activité de reboisement, a  démarrée à 7 heures 30 minutes dans l’enceinte du lycée, par une montée des couleurs, présidée par le  proviseur du lycée provincial Abdoulaye Touze Zina, sous le thème, « Pour une nation forte et souveraine, ne trahisons pas notre patrie ».

le Conseiller principal d’éducation(CPE), Issouf Yaméogo a également saisi cette opportunité pour porter à la connaissance des élèves, le message des plus hautes autorités du pays, relatif aux activités de reboisement, de la montée des couleurs  et à leur participation à la lutte contre l’insécurité.

Le proviseur, Abdoulaye Touze Zina a pour sa part exposé brièvement l’historique du lycée provincial de Tougan, rappelant les différents résultats engrangés par son établissement ces trois dernières années. Selon lui ces résultats ont contribué à placer la province du Sourou au premier dans la région au BEPC et deuxième au baccalauréat, ces deux dernières années malgré le contexte sécuritaire qui prévaut dans la province.

Aussi, il a exhorté les élèves à maintenir ce cap de l’excellence car «c’est en cela que  nous allons ensemble construire une nation forte et souveraine sans trahison», comme le stipule le thème.

Agence d’information du Burkina
Ss/dp/no/aata

Bazèga : Les autorités et les populations assainissent l’espace du CMA de Kombissiri pour marquer les Journées nationales d’engagement patriotique

Burkina-Bazèga-Assainissement

Bazèga : Les autorités et les populations assainissent l’espace du CMA de Kombissiri pour marquer les Journées nationales d’engagement patriotique

Kombissiri, (AIB) – Pour marquer les Journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les autorités provinciales du Bazèga assistées de la population ont organisé une journée de salubrité, le mardi 15 octobre 2024, pour assainir l’espace du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Kombissiri.

Dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les autorités de la province du Bazèga ont organisé une journée de salubrité dans l’enceinte du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) du district sanitaire de Kombissiri. Pour, Téné Justine Kientega/ Ilboudo, haut-commissaire du Bazèga, le choix porté sur le CMA de Kombissiri vise à assainir le domaine envahi par les herbes afin de permettre aux agents de travailler dans de bonnes conditions.
« Si le cadre est assaini, nous sommes rassurés que nos malades sont guéris », a-t-elle indiqué.
Munis de divers outils de désherbage et de nettoyage, la population mobilisée aux côtés des autorités et des responsables administratifs ont nettoyé les alentours des bâtiments du bloc opératoire et de la maternité et une partie du domaine.
Satisfait de la mobilisation, le médecin chef du district sanitaire de Kombissiri, Dr Luc Minoungou, a remercié les autorités et les populations de Kombissiri pour l’engagement et l’esprit patriotique à rendre sain le cadre du CMA.
Assistée du président de la délégation spéciale de Kombissiri, Boukary Porgo, et des responsables des services administratifs de la ville, le haut-commissaire du Bazèga a donné rendez-vous aux populations pour d’autres actions similaires.
Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

Namentenga : Les acteurs de la filière haricot s’indignent sur la baisse du prix du marché 

Burkina-Namentenga-Agriculture-Prix

Namentenga : Les acteurs de la filière haricot s’indignent sur la baisse du prix du marché

Boulsa 9 oct. 2024 (AIB)- Les laborieux cultivateurs de la province du Namentenga en général et les producteurs de haricot ou niébé en particulier se frottent déjà les mains. Cette culture de rente est l’une des premières récoltes de la saison qu’on retrouve déjà dans les marmites des ménages que sur la place du marché en ce début du mois d’octobre 2024.Cette récolte met un terme final à la période de soudure. Mais pour plusieurs raisons, ces récoltes sont par endroit vendues à bord champs.Et paradoxalement, certains vendeurs d’aujourd’hui sont les éventuels acheteurs de leurs propres céréales plus chères à l’entrée de la saison prochaine. La grande partie de la production est acheminée au grand marché de Pouytenga.Selon le président provincial de sélection des micro-projets de la Chambre régionale d’agriculture (CRA), Souleymane Kouraogo, une gestion rationnelle des récoltes est indispensable pour éviter la disgrâce.

 

La joie des producteurs cette année est particulièrement perceptible sur leurs visages après les travaux champêtres de durs labeurs pleins de suspens.

La fin de cycle de formation du haricot met fin à la période de soudure et laisse entrevoir à court terme, la fin de cycle de formation des cultures vivrières telles que le mil et le sorgho.

Aussitôt récolté, le haricot est sur la place du marché .Ainsi, des acteurs de la filière, dans la province du Namentenga s’indignent contre cette vente précoce.

Selon l’agriculteur, Amado Kaboré et père de cinq enfants dont trois au primaire et deux au secondaire, après les travaux champêtres, les producteurs commencent à vendre leur haricot. «  Vous voyez, nous venons de sortir de la période de soudure. C’est le haricot qui est actuellement notre source de revenu », confié-t-il.

A l’en croire, c’est à partir des recettes du haricot qu’il arrive à honorer les frais de scolarité et les fournitures scolaires de ses enfants et effectuer d’autres dépenses de la famille, en attendant la fin de cycle du mil.

« Nous n’avons pas le choix. J’ai vendu les moutons pendant la période de soudure pour payer le mil. Comment on va faire ? A qui devons-nous vendre nos produits pour pouvoir compenser nos efforts et faire des économies ? » se demande-t-il.

Un autre cultivateur, Pierre Sawadogo et sa famille, dans leur champ soutient que « Après la récolte, je vais conserver ma production. Lorsque le prix du marché sera bon que je vais vendre».

Et d’ajouter que les commerçants savent que nous sommes actuellement dans le besoin d’argent. En mai dernier, nous avons payé le yorba (le plat) à 2 000 F FCA ».

Le plat est l’unité principale de mesure du mil, du sorgho, de l’arachide dans la zone et 42 yorba font un sac de 100 kg.

Le commerçant, Saïdou Sawadogo soutient que ce sont les paysans qui leur amènent les céréales.

« Nos fournisseurs basés dans les villages nous demandent de venir prendre les céréales chez eux, faute de moyen de déplacement pour les transporter au marché », poursuit-il.

De son avis, à l’heure actuelle, le plat coûte1250 FCFA soit 50 000 FCFA le sac de 100Kg. Saïdou Sawadogo fait remarquer que les prix sont fixés en fonction du prix du marché de Pouytenga, un grand marché de la province du Kouritenga.

Il y a trois jours de cela, le plat coûtait 1400 FCFA. Nous sommes sûrs que lorsque les gens auront fini de récolter, le prix connaitra une baisse. Pour le moment, c’est à compte-gouttes que nous recevons la matière», renchérit-il.

D’après lui, d’ici fin novembre, le plat va coûter peut être à 750 FCFA ou 30 000frs le sac de 100 kg, car selon lui, cette année, il a bien plu et le haricot a bien donné.

 

Un site d’achat . A proximite du barrage de Boulsa

«Je reçois de l’argent d’un grand commerçant à Pouytenga pour collecter le haricot ici. Lorsque j’aurai le maximum, je le fais parvenir par des camions» avoue Mme Kéogo Valentine Banaba .

Dans plusieurs endroits et aux abords des grandes artères, des acheteurs sont positionnés pour attendre les vendeurs du haricot. Le cumul de la collecte est convoyé dans des camions remorques à Pouytenga.

Paradoxalement, c’est Pouytenga la prochaine destination de certains agriculteurs pour payer à leur tour le haricot qu’ils avaient vendu pour la consumation.

Selon Souleymane Kouraogo, la sensibilisation des producteurs sur l’importance d’une gestion rationnelle des récoltes, du warrantage ou d’un comptoir d’achat pourront contribuer à minimiser cette disgrace.

On retient que le haricot n’est pas destiné uniquement pour vendre mais être également consommé par les populations.

Agence d’information du Burkina

JBD/NO/ATA

 Le nouveau PDS de Ouahigouya, Amos Lankoandé installé

Burkina-Yatenga-Collectivités-Passation de charges

 Le nouveau PDS de Ouahigouya, Amos Lankoandé installé

Ouahigouya 14 oct. 2024 (AIB)- le Secrétaire général (SG) de la province du Yatenga Pierre Claver Bancé a procédé lundi à Ouahigouya à l’installation officielle de Lucien Amos Lankoandé comme préfet, président de la délégation spéciale de la commune de Ouahigouya, a constaté l’AIB.  

La cérémonie solennelle de passation de charges a eu pour cadre la salle des fêtes de la mairie de Ouahigouya en présence des corps constitués de la province du Yatenga, d’acteurs de la société civile, de partenaires au développement de la collectivité et de personnes de ressources de la ville de Ouahigouya.

Ainsi après 26 mois passés aux commandes de la collectivité, Botetessan Constant Bonou a passé le flambeau ce lundi 14 octobre 2024 à l’administrateur civil Lucien Amos Lankoandé nommé en conseil des ministres le 25 septembre 2024. Après les mots des représentants du personnel de la préfecture et de la mairie qui ont positivement apprécié le bilan des deux ans du PDS sortant Botetessan Constant Bonou, ce dernier a remercié ses supérieurs hiérarchiques pour leurs soutiens.

«Je fonde l’espoir que M. Lankoandé puisse améliorer et achever certains de nos chantiers avec le soutien indéfectible de mes collaborateurs» a soutenu M. Bonou. A la suite des différentes interventions, place a été faite au SG pour le cérémonial d’installation.

« M. Lucien Amos Lankoandé ! Aux noms du ministre de l’Administration Territoriale et de la Mobilité, du Gouverneur du Nord, du Haut-Commissaire du Yatenga et en vertu des pouvoirs qui me sont conférés je vous déclare officiellement installé aujourd’hui 14 octobre 2024 dans vos fonctions de Préfet du département de Ouahigouya avec tous mes encouragements et mes vœux de plein succès », c’est par cette formule consacrée que le SG Pierre Claver Bancé a publiquement remis les clés et documents de la préfecture et de la mairie au désormais préfet président de la délégation spéciale de Ouahigouya.

Après avoir reçu les attributs de chef de circonscription administrative qui font de lui le nouveau patron de la collectivité, Lucien Amos Lankoandé a remercié sa hiérarchie pour la confiance placée en lui pour contribuer au développement de Ouahigouya à travers la mise en œuvre des politiques publiques.

«L’exigence de cette mission requiert de notre part, de la persévérance, un engagement, une pertinence dans les interventions. Je prends l’engagement de relever avec vous les défis de développement auxquels sont confrontés Ouahigouya» a indiqué le nouveau PDS après son installation.
Agence d’Information du Burkina
PN/AS/ATA

« Nous avons chanté l’hymne de la révolution pour montrer que le jour éclaire de nouveau le Burkina », Premier ministre

Burkina-Commémoration-Assassinat-Thomas-Sankara

« Nous avons chanté l’hymne de la révolution pour montrer que le jour éclaire de nouveau le Burkina », Premier ministre

Ouagadougou, 15 oct. 2024 (AIB)- Le Premier ministre burkinabè, Dr Appolinaire Kyélem de Tambèla a affirmé mardi que lui et le personnel de la primature, ont chanté l’hymne de la révolution d’août 1984 pour montrer aux burkinabè qu’avec l’avènement du MPSR2, un nouveau jour éclaire le pays.

« Nous avons repris cette chanson pour redonner espoir et montrer que si le 15 octobre 1987, le soleil s’est couché sur le Burkina Faso, (…) le jour est de nouveau apparu le 30 septembre (2022 l’avènement du MPSR2) pour éclairer les Burkinabé. », a déclaré le chef du gouvernement.

Le Premier ministre s’exprimait le mardi 15 octobre 2024, date marquant la commémoration du 37e anniversaire de l’assassinat du père de la révolution burkinabè, le capitaine Thomas Sankara.

Estimant que le sens de cet hymne est profond, Dr Kyélem de Tambèla a invité les burkinabè à y méditer.

La commémoration de la date d’assassinat du président Thomas Sankara, intervient dans un contexte où se tient la 2e phase des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, prévues du 2 au 16 octobre 2024.

Selon le chef du gouvernement le choix de cette période pour raviver la flamme du patriotisme revêt une double signification.
A l’en croire, le père de la révolution burkinabè a proclamé son Discours d’orientation politique (DOP) le 2 octobre 1983 et a été assassiné le 15 octobre 1987.

Agence d’information du Burkina

YOS/ZO/ATA

Sissili : Une association offre des kits scolaires à 134 filles du primaire et du secondaire de Léo

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Sissili : Une association offre des kits scolaires à 134 filles du primaire et du secondaire de Léo

Léo, 11 oct. 2024 (AIB)- L’association pour la promotion de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes (APEPAF) a célébré le vendredi 11 octobre 2024 à Léo, la journée internationale de la jeune fille (JIJF), à travers une remise de fournitures aux filles déplacées internes, vulnérables et aux meilleures filles en mathématiques.

La cérémonie de la journée internationale de la jeune fille (JIJF) sous la présidence du haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a été placée sous le thème «  La vision des filles pour l’avenir ».

Cette journée a été célébrée le vendredi 11 octobre 2024 à Léo, province de la Sissili, dans la région du Centre-Ouest.

Tout comme la représentante des bénéficiaires, le proviseur du lycée municipal de Léo,Yemdaogo Pierre Nikiéma s’est dit ravi et honoré pour le choix porté sur son établissement pour abriter la cérémonie.

Il a salué l’association pour la promotion de l’éducation des filles et de l’autonomisation des femmes (APEPAF) pour le geste salvateur à travers cette remise des kits scolaires qui vient à point nommé pour redonner du sourire à ces élèves démunies.

Selon la présidente de l’APEPAF, Pemdo Siba/ Ramdé, cette célébration a été marquée par une session de formation sur les techniques de fabrication de savon au profit de 35 élèves déplacées internes.

 

Mme Siba a également souligné qu’un panel sur le thème de la journée et des émissions radiophoniques sur les violences basées sur le genre ont été réalisés en prélude à la cérémonie commémorative.

De son avis, le choix du thème est interpellateur en ce sens qu’il vise à rendre les filles autonomes et soutenir leur pouvoir d’agir.

L’objectif général poursuivi est d’attirer l’attention de tous les acteurs et parties prenantes sur les discriminations dont sont victimes les filles et de plaider auprès des acteurs politiques, les organisations communautaires, en faveur du respect des droits de la jeune fille », a t- elle indiqué.

Elle a exprimé sa gratitude à l’ensemble des acteurs notamment les autorités provinciales et régionales, les marraines ainsi que les parrains qui n’ont menagé aucun effort pour la bonne tenue de cet événement.

Le directeur régional des enseignements post- primaire et secondaire du Centre-Ouest, Didier Paré par ailleurs co-parrain de la présente célébration a joint sa voix à celle de la représentante des marraines, Christelle Kalhoulé pour remercier l’association pour avoir associé leur image à cette activité.

Pour M. paré, le thème de la présente édition rappelle à tous les acteurs, à toutes les composantes de la société que nonobstant les défis et les obstacles connus sur le chemin de l’épanouissement harmonieux de la femme et de la jeune fille, l’espoir de lendemains meilleurs profile à l’horizon avec l’engagement de tous.

Il a aussi salué et la forte mobilisation de la population de la Sissili pour la réussite de la JIJF.

Il a invité ses filleules à avancer sur le droit chemin malgré les difficultés.

Il a réaffirmé leur disponibilité à l’APEPAF pour la mise en œuvre de son plan d’activité.

Le haut- commissaire de la province de la Sissili, Tewindé Isaac Sia a félicité l’APEPAF pour ses nombreuses actions en faveur de la jeune fille et de la femme.

Pour le premier responsable de la province, il est temps d’écouter les filles, d’investir dans des solutions éprouvées qui accélérant les progrès vers un avenir où chaque fille pourra réaliser son plein potentiel.

Agence d’information du Burkina

OAN/NO/ATA

Noumbiel/Engagement patriotique : les autorités organisent un don de sang pour sauver des vies

Noumbiel/Engagement patriotique : les autorités organisent un don de sang pour sauver des vies

Batié, 14 oct. 2024 (AIB) – Dans le cadre des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les autorités administratives de la province du Noumbiel ont organisé hier lundi, une opération de don de sang pour sauver des vies.

Le Haut-commissaire et le Secrétaire générale de la province, le directeur provincial de police, le commandant de brigade de la gendarmerie, le directeur provincial en charge de l’action humanitaire et bien d’autres autorités se sont mobilisés au lycée provincial du Noumbiel pour donner leur sang afin de sauver des vies.

«Nous sommes là ce matin au lycée provincial pour encourager le personnel de santé, le corps enseignant et les élèves pour leur mobilisation », a déclaré le haut-commissaire de la province, Drissa HEMA.

Il s’est agi également de montrer l’exemple en donnant du sang pour sauver des vies, parce que la charité bien ordonnée commence par soi-même, a ajouté le premier responsable de la province.

Agence d’information du Burkina

HO/yos/ata

Kourittenga/Journée de redevabilité : Le conseil régional rend compte des gestions menées

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Kourittenga/Journée de redevabilité : Le conseil régional rend compte des gestions menées

Pouytenga, (AIB)- Le gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Abdou Karim Lamizana, a présidé, le lundi 13 octobre 2024 à Pouytenga, une journée de redevabilité, pour instaurer un dialogue direct et constructif entre le conseil régional et les citoyens et leur rendre compte des gestions menées.

Afin de partager des informations budgétaires et de co-construire les priorités futures pour un développement local plus inclusif et participatif aux citoyens, une journée de redevabilité a eu lieu le lundi 13 octobre 2024 à Pouytenga.

Initié par le conseil régional du Centre-Est, la rencontre a été placée sous le thème : « Dans la résilience face aux défis sécuritaires, mobilisons-nous pour un développement harmonieux de la région du Centre-Est ».

Installée en 2022 soit deux ans après, la délégation spéciale de la région du Centre-Est, a jugé nécessaire de rendre compte à la population de la région les actions qui sont menées.

Durant les deux ans, 273 806 394 FCFA ont été investis dans le domaine de l’éducation, 116 453 120 FCFA dans le secteur de la santé, 121 841 313 FCFA pour l’accès à l’eau potable, 27 590 160 FCFA pour la contribution à l’effort de paix, l’aménagement des pistes rurales HIMO.

La région a eu une évolution des recettes du conseil régional à 1 271 873 899 FCFA.

La population a apprécié positivement la délégation spéciale tout en les encourageant travailler davantage.

«Ils ont eu à réaliser beaucoup de choses à l’endroit de la population du Centre-Est notamment dans le domaine de l’éducation, l’eau et le développement local. Le bilan est vraiment positif et cela profite à la population. J’aimerais les féliciter pour le travail abattu et leur demander de continuer dans la même lancée », a indiqué la directrice provinciale en charge de la Jeunesse du Kourittenga, Awa Nathalie Yéyé.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Pouytenga, Bénoit Tiomtoré, s’est réjoui de recevoir les autorités au sein de sa commune pour la tenue de cette journée de redevabilité.

Pour lui, c’est une occasion pour la population de sa commune d’être informée des actions qui sont menées courant l’année 2022-2023.

« Vous avez noté avec moi cette belle mobilisation de la population de Pouytenga qui est venue être témoin de l’activité de ce jour. Et nous en tant que premier responsable, nous sommes contents. Nous traduisons notre gratitude et notre sincère reconnaissance au gouverneur, au président du conseil régional du Centre-Est avec tous les membres de la délégation pour le choix porté sur notre commune », a expliqué M. Tiomtoré.

Selon lui, la cérémonie va permettre à la population de comprendre les attributions de la délégation spéciale régionale, les activités qui sont déjà menées au profit nos populations et les perspectives.

Au regard de la bravoure et la transparence des autorités de la région du Centre-Est, il était plus que nécessaire pour l’Agence Belge de développement, partenaire technique et financier de porter son appui à la délégation spéciale.

Le chargé de projet gouvernance local et participation citoyenne, Kouara Sana, a dit que l’activité s’inscrit dans le cadre du programme bilatéral entre l’Etat du Royaume de la Belgique et du Burkina Faso.

« Pour nous qui intervenons dans la promotion de la transparence, de la bonne gouvernance, c’est un canal de bon ton que nous puissions les accompagner», a-t-il soutenu.

Le président de la délégation spéciale régionale du Centre-Est, le Colonel Abdou Karim Lamizana, s’est réjoui des activités qui ont été réalisées durant les deux ans et a souligné d’autres en cours.

« Nous avons eu à construire des centres de santé, des écoles, à équiper certains centres de santé en matelas et en table bancs pour des écoles. Nous avons réalisé beaucoup de forages. Il y’a d’autres activités que nous avons programmées en 2024-2025 », a précisé le Colonel Lamizana.

Il s’est dit satisfait du travail abattu par la délégation spéciale régionale du Centre-Est a travaillé malgré la situation sécuritaire.

« Nous avons mis un accent particulier sur l’acquisition de matériel pour les Forces de défenses et de sécurité (FDS). Aujourd’hui, la délégation spéciale fait de son mieux en matériel de recharge et en carburant afin que les FDS puissent mouvoir dans toute la région du Centre-Est pour assurer la sécurité», a conclu le Colonel Abdou Karim Lamizana.

Une plantation d’arbres au sein de la mairie de Pouytenga a mis fin à la rencontre.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

Yatenga/Journées d’engagement patriotique : Les forces vives de Ouahigouya assainissent les artères de la ville 

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Yatenga/Journées d’engagement patriotique : Les forces vives de Ouahigouya assainissent les artères de la ville

Ouahigouya, (AIB)-Les forces vives de la ville de Ouahigouya, sur appel de la délégation spéciale de la commune de Ouahigouya en collaboration avec la direction régionale des Droits humains, ont organisé, le samedi 12 octobre 2024, une journée de salubrité afin de donner un coup d’éclat aux artères de la ville.

Dans le cadre des activités commémoratives de la deuxième phase des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, les forces vives de Ouahigouya, ont pris d’assaut, le samedi 12 octobre 2024, les abords de la route nationale N°2, précisément le tronçon allant de l’intersection du CHUR à celle du siège de Coris Bank, pour une opération de salubrité.

Sur plus de 3 kilomètres, les forces vives mobilisées en groupes d’action avec des coupe-coupe, râteaux, brouettes et taxi-motos, ont dégagé la rue des ordures de toutes sortes, durant plus de trois heures à la principale artère de la ville.

L’opération a mobilisé l’administration et les services techniques déconcentrés, les Forces de défense et de sécurité (FDS), les programmes, ONG et associations de développement et les mouvements de veille citoyenne.

Le gouverneur de la région du Nord, Issouf Ouédraogo, a appelé la population à faire de nos villes des cadres de vie propres et attrayants.

« Ce matin nous sommes sortis dans la commune de Ouahigouya pour nettoyer les artères de la ville et assainir notre cadre de vie. Cela permettra de dégager les caniveaux, faciliter l’écoulement des eaux et éviter les inondations », a souligné le gouverneur de la région.

Il a félicité ceux qui sont sortis pour l’activité et a invité chacun à assainir son cadre de vie.

Pour le chargé de mission de la présidence du Faso, Marcel Sawadogo, c’est une activité qui va contribuer à la propreté de la ville mais aussi rappeler que ces travaux patriotiques peuvent se faire sans qu’on ne demande des moyens d’ailleurs.

Quant au président de la délégation spéciale de Ouahigouya, Botetesan Bonou, il a remercié les forces vives pour la forte mobilisation.

Les journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne ont été lancées le 02 octobre 2024 par le président du Faso.

Agence d’information du Burkina

ASO/hb/yo

Léraba/Engagement patriotique : La population de Sindou désensable les bitumes à l’intérieur de la ville

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Léraba/Engagement patriotique : La population de Sindou désensable les bitumes à l’intérieur de la ville

Sindou, (AIB)-La veille citoyenne communément appelés ‘’les wayihans’’, ont désensablé, le samedi 11 octobre 2024, les bitumes à l’intérieur de la ville de Sindou, dans le cadre de la 2e phase des journées d’engagement et de participation citoyenne.

Les leaders religieux et coutumiers se sont réunis chez le chef du village de Sindou, pour accueillir le gouverneur de la région des Cascades, Badaboué Florent Bazié, dans le cadre de la 2e phase des journées d’engagement et de participation citoyenne.

La veille citoyenne composée de couches socioprofessionnelles, s’est réunie, le samedi 11 octobre 2024, pour désensabler les bitumes à l’intérieur de la ville de Sindou.

Le gouverneur de la région des Cascades, Badaboué Florent Bazié, qui a lu le message du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré, a vivement apprécié la mobilisation.

Cela met en évidence l’entente et la cohésion sociale qui règne entre ces groupes de personnes dans cette commune, a-t-il-dit, et a ajouté que « Voici ce que recherche notre président du Faso ».

Les leaders coutumiers et religieux ont été invités à œuvrer dans la sensibilisation de leurs communautés respectives à la mobilisation générale autour de ce qui est essentiel afin de vaincre l’hydre terroriste.

Aussi, a poursuivi le gouverneur, ils doivent trouver les mots justes pour fédérer la jeunesse dans la dynamique de reconquête de notre territoire’’.

Badaboué Florent Bazié, s’est associé aux activités de désensablement des bitumes dans les artères de la ville de Sindou.

Les autorités ont présenté à la population présente, 20 tricycles issus de l’initiative présidentielle pour les travaux d’intérêt commun de la commune.

M. Bazié a appelé la jeunesse à se méfier et même de supprimer les fausses informations d’envergure déstabilisatrices du pays qui circulent dans les réseaux sociaux, mais plutôt œuvrer en donnant un coup de pouce pour contribuer au bien être du pays.

Le président de la délégation spéciale, Issiaka Yadia, a remercié le gouverneur pour sa présence auprès d’eux et d’avoir activement participé avec la population dans le cadre des activités de la 2e phase des journées patriotiques et de participation citoyenne à Sindou.

Agence d’information du Burkina

MK/hb/yo

Kourweogo/Journées d’engagement patriotique : Les forces vives de la commune de Boussé répondent à l’appel

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Kourweogo/Journées d’engagement patriotique : Les forces vives de la commune de Boussé répondent à l’appel

Boussé, (AIB)-Les populations du Kourwéogo, ont commémoré les journées d’engagement patriotique et de participation citoyenne, du 10 au 12 octobre 2024, par des séances de sensibilisation et d’actions de salubrité publique.

Organisé de concert avec les autorités administratives provinciales, la coordination des comités de veille citoyenne et les structures associatives de la province du Kourwéogo, ont mené des travaux d’intérêt commun de sensibilisations dans les différents chefs-lieux de commune de la province du Kourweogo.

A Boussé, des activités de salubrité et de sensibilisation ont marqué cette commémoration.

L’appel des populations à la préférence nationale dans leurs choix de produits de consommation courante et du port de tenues en‟ Faso danfani“ de ‟ Kokodonda“, sont les manifestations phares de la 2e édition des journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne.

Les forces vives ont désherbé la cour du haut-commissariat, du Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) et de l’école A.

Les agents de l’hygiène et de l’assainissement de la mairie de Boussé ont animé une communication sur l’entretien des ouvrages de drainage des eaux, suivi d’un théâtre forum.

Les acteurs ont fait du porte-à-porte pour sensibiliser les riverains sur l’interdiction de jeter les ordures dans les caniveaux. Ils ont poursuivi le travail par le curage de ses ouvrages.

Au terme des trois jours d’activités, les participants ont salué l’institution de ces journées, qui donnent l’occasion à chaque citoyen de démontrer son attachement à la patrie et son engagement pour le rayonnement de la nation burkinabè.

Pour le coordonnateur provincial du Conseil national de la veille citoyenne (CNVC), Siméon Ilboudo, l’avènement du MPSR 2 est venu montrer qu’une autre gouvernance nationale est possible.

Grace au leadership du capitaine Ibrahim Traoré, a-t-il dit, la génération actuelle de jeune comprend mieux le sens et la portée de la dignité, de la souveraineté, du patriotisme et de l’intégrité.

« Ils savent à présent, le contenu qu’il faut donner à ces valeurs en termes de devoirs et d’engagement individuel et collectif pour l’édification d’une forte et respectée », a-t-il soutenu.

Dans le même sens, le président de l’association Tind Yalgré, Mahamadi Sawadogo, a pensé que la situation que traverse le Burkina appelle au don de soi pour le bien de tous.

« La mobilisation des différentes couches sociales pour exécuter des activités d’intérêt général, son engagement dans les comités de défense de la révolution. Sans attendre une rétribution quelconque », a-t-il expliqué, ont contribué aux opérations ‟mana mana“, pour la propreté au plan local mais aussi leur participation à la bataille des rails.

Il s’est réjouit du retour de cet esprit d’engagement communautaire, qui va selon lui, permettre aux générations actuelles et futures, à relever par eux même, les défis de développement social de leur temps.

Le représentant des personnes déplacées internes, Ousmane Sawadogo, ont également salué la mobilisation durant ces deux semaines.

Il a souhaité le renforcement de cette manifestation de cohésion entre les filles et fils du Kourwéogo.

M. Sawadogo, a formulé le vœu que les efforts consentis par les autorités pour la reconquête de l’intégrité territoriale soient couronnés de succès.

 

Agence d’information du Burkina

DB/hb/yo

Assassinat de Thomas Sankara et lutte contre le Sida et les IST largement commentés par les journaux

Burkina-Revue-Presse

Assassinat de Thomas Sankara et lutte contre le Sida et les IST largement commentés par les journaux

Ouagadougou, 15 oct. 2024 (AIB)-Les parutions de ce mardi font écho de la lutte contre le Sida et les Infestions sexuellement transmissibles (IST) et la commémoration du 37e anniversaire de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.

«15 octobre 1987 : Immortel Thomas Sankara», titre à sa Une, le quotidien d’Etat, Sidwaya.

Selon le journal, 37 ans après sa mort, le capitaine Thomas Sankara reste vivace dans l’esprit de la jeunesse burkinabè, mais aussi plus généralement en Afrique.

Le journal privé, Le Pays rapportant les propos du Secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina Faso (USTB), Ernest Abdoulaye Ouédraogo informe que le capitaine Sankara avait un amour passionné pour son peuple.

Selon le confrère, citant un étudiant, Moussa Ouattara, les idées du père de la révolution constituent le remède contre les maux dont souffre le Burkina.

Le doyen des quotidiens privés, L’Observateur Paalga, à propos de Thomas Sankara parle du «renouveau sankariste» à l’épreuve de l’intégrité.

Pour l’Obs., dans sa rubrique «Regard sur l’actualité», fait remarquer que Sankara et ses idéaux resteront éternels, mais le pays peine toujours à trouver de «vrais sankaristes désincarnés, ascètes» qui dédaignent le confort matériel.

Dans un autre volet, L’Observateur Paalga mentionne à sa manchette «Lutte contre le Sida et les IST : Plus de 115 millions de F CFA mobilisés au profit de quatre structures».

A en croire le journal, la cérémonie de remise de chèques a été présidée hier en début d’après-midi par le directeur de cabinet du président du Faso, le capitaine Anderson Médah.

Sidwaya revient sur les bénéficiaires des 115 millions 529 mille FCFA.

Il s’agit des Comités ministériel de lutte contre le sida des ministères en charge de la défense (CMLS-Défense), celui en charge de l’éducation nationale (CMLS-MEBAPLN), du Conseil national de l’économie informelle CNEI et de l’association Action citoyenne et communautaire pour la résilience et développement (ACCORD) du Centre-Nord.
Agence d’information du Burkina
ZO/NO/ATA

La dette publique mondiale dépassera 100.000 milliards de dollars en 2024, selon le FMI

ÉCONOMIE: MONDE-FMI-DETTE-ÉVALUATION

La dette publique mondiale dépassera 100.000 milliards de dollars en 2024, selon le FMI

WASHINGTON, 15 octobre. /TASS/. La dette publique mondiale va dépasser 100.000 milliards de dollars cette année, ce qui représentera environ 93% du PIB mondial. C’est ce qu’indique le Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport.

« La dette publique mondiale est élevée. Elle dépassera 100.000 milliards de dollars en 2024 [93% du PIB mondial] et va augmenter à moyen terme [100% du PIB en 2030]. Bien que la dette devrait se stabiliser ou diminuer dans environ deux tiers des pays, elle restera bien supérieure aux niveaux prévus avant la pandémie », notent les experts du Fonds.

« Les pays où la dette ne devrait pas se stabiliser représentent plus de la moitié de la dette mondiale et environ deux tiers du PIB mondial. Il y a de bonnes raisons de penser que les ratios d’endettement futurs seront plus élevés que les projections actuelles. Au cours des dernières décennies, le débat politique sur le budget s’est de plus en plus orienté vers une augmentation des dépenses publiques », souligne le rapport, lequel ne fournit pas cependant de chiffres sur la dette publique ni de prévisions par pays.

En avril, les experts du FMI avait indiqué que le niveau de la dette publique mondiale avait augmenté « d’environ 2 points de pourcentage pour atteindre 93,2% du PIB [mondial] » en 2023. « Les deux plus grandes économies – les États-Unis et la Chine – ont été à l’origine de cette hausse, la dette ayant augmenté respectivement de plus de 2 et 6 points de pourcentage du PIB », a expliqué l’institution financière mondiale.

Avec TASS

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