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Elim/CAN2025 : « on est déjà premier et on doit y demeurer », coach des Etalons Brama Traoré

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Elim/CAN2025 : « on est déjà premier et on doit y demeurer », coach des Etalons Brama Traoré

Ouagadougou, 13 nov. 2024 (AIB) – L’entraineur des Etalons du Burkina Faso Brama Traoré alias « Le Chercheur » a déclaré mardi soir à Bamako au Mali, après les entrainements, que le Burkina Faso qui joue le Sénégal demain jeudi avec son statut de leader, doit garder son fauteuil à l’issue de la rencontre.  

« On est déjà premier et on doit y demeurer », a déclaré le sélectionneur des Etalons du Burkina Faso Brama Traoré qui répète les gammes avec son équipe depuis lundi à Bamako où le match doit se jouer.

Le Chercheur a toutefois mentionné que cet objectif va dépendre « de notre envi, de notre détermination et du plein engagement des joueurs. Je ne doute pas de ces joueurs-là. Ils sont tous motivés, ils sont également les espoirs de tout un peuple et ils ne doivent pas décevoir ».

Coach Brama a insisté qu’il faut que ses joueurs mouillent « le maillot pour que nous puissions garder cette première place. Ça ne sera pas un match facile et nous savons qu’il faut tout donner pour  le gagner ».

Le maître à penser des Etalons, très confiant de ses poulains, a fait savoir qu’il n’a pas peur. « Cette équipe va démontrer d’énormes choses. Avec les entrainements de ce soir les joueurs sont prêts ». Brama Traoré dit avoir travaillé sur les aspects technico-tactique avec l’équipe.

Le vice-capitaine Issoufou Dayo qui portera le brassard demain en l’absence de Bertrand Traoré est du même avis que son coach. « Ces deux matchs (avec celui contre le Malawi : ndlr) vont nous donner beaucoup plus de confiance pour les matchs des éliminatoires de la coupe du monde. On aurait dû gagner le match aller contre le Sénégal à Dakar et on a notre revanche à prendre ici à Bamako et on va le faire ».

Clément Pitroipa (AS Douanes) appelé à la rescousse pour remplacer Mohamed Konaté a dit que « je me sens très bien. J’ai été bien accueilli. Je vais montrer au coach que je mérite ma sélection. Le Sénégal est une équipe à prendre au sérieux et avec les consignes des coachs ça ira ».

Au match aller, les Etalons étaient allés à Dakar tenir en échec les Lions du Sénégal le 6 septembre dernier et attendent de prendre le dessus le 14 novembre prochain à Bamako pour le match retour. Après ce match les Etalons affronteront les Flammes du Malawi le 18 novembre pour la 6e et dernière journée des éliminatoires de la CAN 2025.

Le Burkina Faso (10 points+7) occupe la première place du groupe L, suivi du Sénégal 10 points (+6), du Burundi (3 points – 5) et du Malawi (0 point – 8).

La CAN 2025 est prévue pour se dérouler du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc.
Agence d’information du Burkina
AS/ATA

Burkina : La certification ISO 9001:2015 fait de la CAMEG la première centrale de la sous-région

Burkina : La certification ISO 9001:2015 fait de la CAMEG la première centrale de la sous-région

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB)- La Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) a présenté, ce mardi, sa nouvelle certification obtenue le 27 juin 2024 pour trois ans, faisant d’elle la première centrale certifiée ISO 9001 version 2015 dans la sous-région.

Avec 16 points forts, 6 opportunités d’amélioration et 0 non-conformité, les produits de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) ont été de nouveau déclarés conformes aux normes de qualité par la British Standards Institution, ce qui en fait la première centrale certifiée ISO 9001 version 2015 dans la sous-région.

Pour le ministre de la Santé, Dr Robert Kargougou, cette recertification témoigne de la qualité des produits de santé offerts par la CAMEG.

« La nouvelle certification rassure non seulement les populations mais aussi les partenaires techniques et financiers de la CAMEG », a indiqué le ministre de la Santé, qui a par ailleurs félicité et encouragé tous les acteurs engagés dans la disponibilité des médicaments génériques sur tout le territoire national.

« Nous sommes fiers de cette recertification à la norme ISO 9001 version 2015 de la CAMEG, qui intervient juste après la transformation de la centrale en société d’État, témoignant ainsi de la solidité de la chaîne d’approvisionnement de la CAMEG », a déclaré pour sa part le directeur général de la CAMEG, Eric Tougouma.

Pour lui, cette nouvelle certification a été obtenue après un audit rigoureux du système de management de la qualité de la CAMEG, couvrant l’approvisionnement, le stockage et la distribution des produits de santé.

Le directeur général s’est également engagé, avec ses collaborateurs, à maintenir ce label de qualité afin de répondre efficacement aux attentes des populations en matière de soins de santé de qualité.

D’abord constituée en association depuis sa création en 1992, la CAMEG a obtenu le statut de société d’État suite à une décision du Conseil des ministres le 27 mars 2024.

Elle a pour mission de contribuer à assurer la disponibilité, l’accessibilité et la qualité des médicaments essentiels génériques et des médicaments de la pharmacie hospitalière, entre autres.

Agence d’information du Burkina
YOS/ata

CCP-Séno : Des explications sur les innovations majeures dans la sécurité sociale des agents publics de l’État

CCP-Séno : Des explications sur les innovations majeures dans la sécurité sociale des agents publics de l’État

Dori, (AIB)- Le cadre de concertation provincial (CCP) du Séno a tenu, à Dori, le mardi 12 novembre 2024, sa troisième session ordinaire de l’année, afin d’expliquer les innovations majeures dans la sécurité sociale des agents publics de l’État et de mieux faire connaître les missions de l’UNICEF.

L’objectif de cette rencontre statutaire, selon le haut-commissaire de la province du Séno, M. Wulfran Émilie Firmin Bamas, est d’expliquer aux membres du CCP les innovations majeures de la loi n°003-2021/AN du 1er avril 2021 portant sur le régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’État au Burkina Faso, ainsi que les missions de l’UNICEF.

Selon le directeur régional du Travail et de la Protection sociale du Sahel, M. Nicaise Badolo, les innovations majeures dans la sécurité sociale des agents publics de l’État consistent, dans la forme, en un regroupement de l’ensemble des branches gérées par la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) dans un document unique et accessible.

À l’écouter, les nouveautés de fond portent sur l’extension du régime social des agents publics de l’État aux agents de la fonction publique parlementaire, aux travailleurs des collectivités territoriales et à ceux des établissements non régis par le Code du travail.

Le rachat des années de cotisations manquantes, l’introduction d’une pension d’invalidité en cas d’accident, le relèvement du montant de la majoration de la pension, l’élargissement et le plafonnement de la définition de l’accident de travail sont, entre autres, des innovations dans le régime de sécurité sociale applicable aux agents publics de l’État au Burkina Faso, a-t-il ajouté.

Le chef de bureau UNICEF de Dori, M. Gervais Ouattara, a présenté les activités de sa structure dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la contribution au développement.
Agence d’information du Burkina
MAM/ata

Burkina : Les retards académiques rattrapés dans 61 filières, ministre

Burkina : Les retards académiques rattrapés dans 61 filières, ministre

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB) – Les deux mois de vacances, couvrant la période du 1er août au 30 septembre 2024, utilisés pour résorber les retards académiques dans les institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR), ont permis de normaliser 61 filières, soit 38,36 % de l’ensemble des filières concernées, a indiqué le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano.

L’utilisation de ces deux mois de vacances pour résorber les retards académiques dans les IESR a permis de normaliser 61 filières, représentant 38,36 % de l’ensemble des filières concernées, a précisé le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano.

Le ministre a animé mardi une conférence de presse à Ouagadougou sur la situation de la résorption des retards académiques dans les IESR.

La situation globale de toutes les IESR au 30 septembre 2024 montre que 261 filières, soit 81,30 %, sont normalisées sur un total de 321 filières, s’est réjoui le ministre. Cependant, il a déploré que 60 filières, soit 18,70 %, accusent toujours un retard.

Il s’est également félicité que toutes les filières aient fait leur rentrée académique dès le 1er octobre, ce qui permettra, selon lui, d’éliminer les retards et les chevauchements d’années académiques dans les années à venir.

Pour le ministre, ces résultats satisfaisants sont à mettre à l’actif de l’ensemble des acteurs du monde universitaire qui ont consenti d’énormes sacrifices.

Il a souligné que plusieurs stratégies mises en place par son département ont permis d’atteindre ces résultats.

« Il était important pour nous de mettre en place un dispositif garantissant des statistiques fiables et, après maintes concertations avec les acteurs, de poursuivre les activités académiques pendant les deux mois consacrés aux vacances afin de résorber au maximum les retards académiques », a-t-il expliqué.

Ensuite, des mesures d’accompagnement, notamment la réhabilitation d’infrastructures pédagogiques, l’équipement des laboratoires, la dotation d’un ordinateur portable à chaque chef de département, le règlement en grande partie de la dette sociale, la connexion internet dans les IESR et la poursuite des œuvres sociales en faveur des étudiants, ont également contribué à l’atteinte des résultats escomptés.

Toutefois, Pr Thiombiano a souligné que la résorption des retards académiques doit s’inscrire dans une approche structurelle. À cet égard, il a salué l’Initiative présidentielle pour l’éducation, qui permettra, selon lui, de résoudre définitivement la question du manque d’infrastructures.

Agence d’information du Burkina
DNK/ata

Burkina : « Le numérique est un instrument essentiel au développement de toute nation » (Premier ministre)

Burkina : « Le numérique est un instrument essentiel au développement de toute nation » (Premier ministre)

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB)- Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambéla a présidé ce mardi à Ouagadougou la cérémonie officielle d’ouverture de la 19e édition de la Semaine du numérique. Il a indiqué, par la voix de la ministre en charge de la Transition digitale, que « le numérique est un instrument essentiel au développement de toute nation ».

« Le numérique est l’autre nom du développement. Il constitue un instrument essentiel au développement de toute nation », a déclaré ce mardi matin à Ouagadougou la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabané, au nom du Premier ministre.

Mme Zerbo/Sabané a lu le discours officiel du Premier ministre Apollinaire Joachim Kyelem de Tambéla, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la 19e édition de la Semaine du numérique.

Selon le chef du gouvernement, « la 19e édition de la Semaine du numérique offre une tribune aux experts d’ici et d’ailleurs pour examiner les apports des technologies numériques dans le secteur financier, qui connaît aujourd’hui des bouleversements d’une grande ampleur ».

« Ces bouleversements sont porteurs de défis mais aussi d’opportunités », a-t-il ajouté.

Le thème de cette édition est « Transformation digitale et développement économique : enjeux des Fintech ».

Pour Apollinaire Joachim Kyelem de Tambéla, le thème est d’actualité « au regard des transformations structurelles induites par les nouveaux services financiers numériques issus des Fintechs dans notre quotidien ».

« L’intelligence artificielle, la blockchain, le big data sont autant d’outils qui permettent aux Fintechs de transformer en profondeur les services financiers et d’adapter l’offre aux besoins d’une clientèle de plus en plus exigeante », a-t-il poursuivi.

Il a souligné, par la voix de la ministre Aminata Zerbo/Sabané, que « les Fintechs sont aujourd’hui des vecteurs puissants pour renforcer l’inclusion financière, réduire les coûts pour les consommateurs et les entreprises, et accélérer les transactions ».

Elles offrent, a-t-il continué, « des opportunités pour le développement économique mais aussi pour la transformation sociale en assurant une meilleure accessibilité des services financiers à tous, notamment aux populations rurales et vulnérables ».

Cette 19e édition de la Semaine du numérique accueille comme invités spéciaux les pays de l’Alliance des États du Sahel : le Mali et le Niger.

Le Premier ministre s’est réjoui dans son discours « que les acteurs du numérique de nos trois pays (de l’AES) mutualisent leurs ressources et leurs expertises ».

« De Niamey à Bamako en passant par Ouagadougou, des initiatives sont mises en place pour intégrer le numérique comme pilier de notre quête de souveraineté, de développement et de résilience », a-t-il affirmé.

Le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration du Mali, Alhamadou Ag Ilyen, a indiqué que « la participation du Mali à la Semaine du numérique symbolise la qualité des relations et de la bonne coopération qui unissent les peuples frères du Mali et du Burkina Faso ».

De son côté, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique du Niger, Sidi Mohamed Raliou, a estimé qu’« un niveau élevé de l’inclusion financière contribuera à la création de richesses ».

Au nom des parrains, le ministre de l’Économie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, a déclaré que « les Fintechs constituent de puissants leviers d’inclusion financière ».

Agence d’information du Burkina
WIS/ata

Burkina: Me Pacéré sera inhumé jeudi dans l’intimité familiale

Burkina: Me Pacéré sera inhumé jeudi dans l’intimité familiale

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB)-Une délégation gouvernementale conduite par Jean Emmanuel Ouédraogo a rendu mardi, un dernier hommage à Me Frédéric Titinga Pacéré dont l’inhumation est prévue le jeudi 14 novembre 2024, à Manega dans l’intimité familiale.

Une délégation gouvernementale a rendu hommage au doyen des avocats du Burkina et homme de culture, Me Passéré Titinga, décédé vendredi dernier à l’âge de 81 ans, et qui a marqué sa communauté, l’Afrique et le monde par la qualité de ses œuvres.

Suite au décès de Me Frédéric Passéré Titinga, vendredi dernier, une délégation ministérielle conduite par le ministre d’État chargé de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, s’est rendue mardi soir au domicile familial du défunt à Tanghin pour présenter les condoléances du gouvernement.

Le ministre d’État Ouédraogo a déclaré être venu rendre hommage, au nom du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, à un homme de culture qui a marqué sa communauté, l’Afrique et le monde par la qualité de ses œuvres.

Le premier responsable du département en charge de la Culture était accompagné des ministres en charge de la Santé, Dr Robert Kargougou, des Infrastructures, Adama Luc Sorgho, de la Justice, Rodrigue Bayala, de l’Urbanisme, Mikailou Sidibé, et des Mines, Yacouba Gouba Ziba.

Jean Emmanuel Ouédraogo a précisé que Me Passéré Titinga était également un homme de conviction, qui s’est battu pour l’affirmation et la valorisation des identités culturelles et savoirs endogènes.

« C’était aussi un homme de droit et, bien sûr, dans les domaines où il s’est engagé, il a laissé une empreinte indélébile, devenant aujourd’hui une source d’inspiration pour nous et les générations à venir », a poursuivi le ministre en charge de la Culture.

En rappel, Me Frédéric Titinga Pacéré, Naaba Panantougri de Manéga, est décédé vendredi dernier à l’âge de 81 ans. Son inhumation est prévue pour le jeudi 14 novembre 2024 à Manéga, dans l’intimité familiale.

Agence d’information du Burkina
YK/no/ata

Circonscription de l’éducation de base de Sindou:Une journée pédagogique pour les enseignants

Circonscription de l’éducation de base de Sindou:Une journée pédagogique pour les enseignants

La Circonscription de base (CEB) de Sindou, dans la province de la Léraba, a dédié une journée pédagogique aux enseignants, le jeudi 7 novembre 2024. Cette consisté à l’animation d’une formation sur la conjugaison à l’école primaire.

Dans le souci de donner un coup de pouce à la formation continue des enseignants, l’équipe d’encadrement pédagogique de la Circonscription de base (CEB) de Sindou, avec à sa tête le chef de circonscription (CCEB), Emmanuel O. Sourabié, a initié dans sa feuille de route de l’année scolaire 2024-2025 les journées de formation continue des enseignants intitulées « Journée pédagogique ». « L’objectif de cette initiative est d’outiller les enseignants afin qu’ils puissent s’améliorer, et se performer pour que les notes en classe puissent connaître une amélioration », a situé M. Sourabié la raison d’être cette journée pédagogique. Cette idée, a poursuivi le CCEB, est née après le travail d’analyse effectué pendant les vacances sur les résultats des différents examens blancs ainsi que ceux du CEP de l’année scolaire passée (2023-2024). Les résultats de ces travaux font ressortir des notes insatisfaisantes en étude de texte et cela a été constaté sur la faiblesse plus prononcée en conjugaison après un examen plus approfondi », a indiqué Emmanuel O. Sourabié. Pour corriger ces notes dans l’optique d’avoir de bons résultats dans l’avenir, cette journée pédagogique tenue le jeudi 7 novembre 2024 à Sindou, a permis de former les plus de 150 enseignants des 22 écoles de la CEB sur la conjugaison à l’école primaire.

Cette formation, à en croire M. Sourabié, a permis aux encadreurs, à travers la présentation d’une leçon modèle par un enseignant avec les élèves d’exposer sur le thème de la journée. Organisée de façon tournante dans les différentes zones de la CEB, cette formation se tient grâce à l’adhésion volontaire des enseignants. Au regard de l’engouement suscité, le CCEB s’est dit comblé d’avoir pris une telle initiative qui sans nul doute pourra avoir un impact positif sur le rendement en classe.

Massadiami KARAMA

                       (AIB/Léraba)

Fonds d’appui à la Presse privée: Une vingtaine de journalistes du grand Ouest formés en JRI

Fonds d’appui à la Presse privée: Une vingtaine de journalistes du grand Ouest formés en JRI

Le Fonds d’appui à la presse privé (FAPP) organise du 11 au 13 novembre 2024, à Bobo-Dioulasso, une formation en Journalisme-reporter d’image (JRI) au profit d’une vingtaine de journalistes et de techniciens d’entreprises de presse privées du Grand-Ouest. 

Le Fonds d’appui à la presse privé (FAPP) est convaincu que le développement des médias passe par la qualité de la ressource humaine qui les anime, notamment les journalistes. C’est dans ce sens qu’il a initié une session de formation au profit d’une vingtaine de journalistes de médias privés venus des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sud-Ouest. Cette formation qui se déroule du 11 au 13 novembre 2024 à Bobo-Dioulasso est consacrée au métier de Journaliste-reporter d’images (JRI). Ladite formation est inscrite dans le programme d’activités du FAPP à travers son volet « Bourse d’étude ». Selon le directeur général du FAPP, Zita Daniel Bonzi, l’idée est de renforcer davantage les journalistes en techniques de prise de vue et de montage vidéo  afin qu’ils puissent améliorer les contenus des productions journalistiques et accompagner leurs rédactions. « On sait que nos médias ont besoin de compétence et c’est dans ce sens que nous avons organisé cette session de formation », a-t-il dit. Pour lui le métier de JRI est aujourd’hui une spécialisation en phase avec l’évolution. « A la fois journaliste et technicien, le JRI est multi-casquette associant à la fois les fonctions de reporter, cameraman, preneur de son et de réalisateur », a-t-il indiqué. C’est pourquoi il a invité les participants à être assidus au regard de l’importance de la formation, tout en souhaitant que les connaissances acquises puissent bonifier les rédactions et contribuer au développement d’une presse privée burkinabè forte et plus professionnelle. Selon l’un des formateurs de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC), Nestor Yougbaré, les participants seront formés en écriture journalistique. Pour lui le statut de JRI permet au journaliste  d’utiliser avec maîtrise la caméra. Il s’agira, à l’entendre, d’apprendre aux participants à effectuer entre autres, des plans de coupe, des cadrages, et des réglages de la caméra. Zita Daniel Bonzi a souligné que de 2021 à 2023, 60 journalistes issus des 13 régions du Burkina Faso ont été formés sur les techniques rédactionnelles.

Alpha Sékou BARRY

Salimata DIARRA

(Stagiaire)

𝟏𝟗𝐞 é𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐍𝐮𝐦é𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐥𝐞 𝐫ô𝐥𝐞 𝐜𝐫𝐮𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐢𝐧𝐓𝐞𝐜𝐡 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢è𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐚𝐮 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬

𝟏𝟗𝐞 é𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐍𝐮𝐦é𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 : 𝐥𝐞 𝐫ô𝐥𝐞 𝐜𝐫𝐮𝐜𝐢𝐚𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐅𝐢𝐧𝐓𝐞𝐜𝐡 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥’𝐢𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢è𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐮 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐅𝐚𝐬𝐨 𝐚𝐮 𝐜œ𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐬

(Ouagadougou, 12 novembre 2024) Le Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques a lancé ce mardi 12 novembre 2024, la 19ᵉ édition de la Semaine du Numérique, sous la présidence du Premier ministre, Son Excellence Dr Apollinaire Kyélem de Tambèla, et les parrainages de Dr Aboubakar Nacanabo, ministre de l’Économie et des Finances et de Armand Badiel, Directeur national de la BCEAO. Cette édition, qui s’articule autour du thème « Transformation digitale et développement économique : enjeux des FinTech », rassemblera pendant quatre jours des spécialistes des secteurs technologique et financier provenant du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

Les échanges porteront sur divers sujets clés, notamment l’état des lieux du Mobile Money au Burkina Faso, la dématérialisation et les plateformes de paiement électronique, ainsi que la traçabilité et l’interopérabilité des systèmes d’identification numérique. Des enjeux de grande importance, tels que la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme via les plateformes numériques, seront également abordés.

Au centre de cette édition, le rôle des FinTech en tant que moteurs de l’inclusion financière est mis en avant. Ces innovations technologiques offrent de nouvelles perspectives pour démocratiser l’accès aux services financiers et améliorer l’efficacité des transactions dans un contexte où le pays fait face à des défis économiques et sécuritaires importants.

Le ministre de l’Économie et des Finances, a souligné l’importance des FinTech qui se présentent comme un levier stratégique pour l’inclusion financière, la gestion des risques et le renforcement de la performance économique du Burkina Faso. Selon lui, l’intégration des technologies numériques dans les services publics, notamment par la dématérialisation des procédures, constitue un moyen pour mieux mobiliser les ressources fiscales nécessaires pour le développement du pays.

Cette édition de la Semaine du Numérique se veut donc une plateforme d’échanges constructifs, où les acteurs nationaux et régionaux auront l’opportunité de formuler des recommandations concrètes pour une contribution plus optimale des FinTech pour un avenir financier plus inclusif et durable.

𝐃𝐂𝐑𝐏/𝐌𝐄𝐅

Kompienga/Excellence scolaire : Le mérite des élèves récompensé

BURKINA-KOMPIENGA-EDUCATION-EXCELLENCE-RECOMPENSE

Kompienga/Excellence scolaire : Le mérite des élèves récompensé

Pama, (AIB)-Le Directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de l’Est, Yemtema David Thiombiano, a présidé le samedi 09 novembre 2024 à Fada N’Gourma, la cérémonie de l’excellence scolaire 2023-2024, de la province de la Kompienga, délocalisée à Fada N’Gourma.Sous blocus sécuritaire depuis 2022, la province de la Kompienga fait preuve de résilience en témoignent les résultats honorables des examens organisés dans la province aux sessions de 2023 et 2024.

La cérémonie de l’excellence scolaire délocalisée à Fada N’Gourma, le samedi 09 novembre 2024, salue le mérite des braves élèves qui malgré les hostilités sécuritaires ont obtenu des résultats très satisfaisants.A cela s’ajoute le mérite des enseignantes et enseignants qui ont également dompté les difficultés quotidiennes pour obtenir ces résultats.Les lauréats ont reçu chacun un vélo, des kits scolaires pour les élèves et des ordinateurs, des sacs et des lettres de félicitation pour les enseignants.

Une mention spéciale a été faite à l’endroit des Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), qui aussi permit le bon déroulement de l’année scolaire.Le directeur régional de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de l’Est, Yemtema David Thiombiano, a félicité les lauréats et les encadreurs.Il a encouragé les acteurs éducatifs de la province à relever les nouveaux défis qui s’offrent à eux.

Agence d’information du Burkina

AO/hb/bz

Nahouri/Commune de Pô : Le premier budget primitif gestion 2025 adopté à 282 106 354 F CFA

BURKINA-NAHOURI-COMMUNE-BUDGET-ADOPTION

Nahouri/Commune de Pô : Le premier budget primitif gestion 2025 adopté à 282 106 354 F CFA

Pô, (AIB)Les membres de la délégation spéciale de la commune urbaine de Pô ont tenu ce lundi 11 novembre 2024 à Pô, dans la province du Nahouri, leur quatrièmesession ordinaire de l’année 2024. Ils ont échangé entre autres, sur l’adoption du budget primitif, gestion 2025 adopté à 282 106 354 F CFA. C’était sous la présidence du président de la délégation spéciale, IlassaDianda.

Le président de la délégation spéciale de la commune de Pô, Ilassa Dianda, a présidé, le lundi 11 novembre 2024 à Pô, la quatrième session ordinaire de l’année 2024.

Il a invité les membres de la délégation spéciale à des échanges francs et fructueux afin que les défis qui vont se présenter à eux  au  cours de l’année 2025 soient relevés dans une franche collaboration et l’engagement de tous les acteurs.  

M. Dianda a souhaité que de façon individuelle et collective chacun ait une pensée pour les forces combattantes engagées pour la reconquête du territoire national.  

Pour le budget primitif de l’année 2025, il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 282 106 354 F CFA dont 268 593 788 F CFA pour le fonctionnement et 63 462 566 F CFA pour les investissements.

Ce budget est en baisse par rapport à celui de 2024 qui était équilibré en recettes et en dépenses de 359 085 955 F CFA.

Selon le premier responsable de la commune, cette baisse se justifie par le non transfert des ressources allouées à l’éducation.

Les 18 membres de la délégation spéciale de la commune urbaine de  Pô présents ont voté le budget à l’unanimité, permettant ainsi auprésident de la délégation spéciale de le défendre auprès de la commission technique régionale.

Pour  augmenter les recettes, le PDS a invité les membres et tous les acteurs à une implication effective dans la mobilisation des ressources en sensibilisant les populations.  

Ils ont également examiné et adopté des délibérations à caractère financier et administratif.  

Le président de la délégation spéciale, IlassaDianda, a salué l’esprit d’équipe qui a prévalu tout au long de cette session et la contribution des services techniques pour accompagner la délégation spéciale au quotidien.

Les membres de la délégation se sont engagés à sensibiliser les contribuables sur la participation citoyenne afin de faire de la commune de Pô, une commune résiliente et exemplaire.

Agence d’information du Burkina

HKO/hb/bz

Burkina : Les douaniers invités à souscrire massivement à l’actionnariat populaire

BURKINA-ACTIONNARIAT-SENSIBILISATION-DOUANE

Burkina : Les douaniers invités à souscrire massivement à l’actionnariat populaire
Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB) – Le directeur général adjoint des douanes, Joseph Ouédraogo, a invité mardi ses collaborateurs à souscrire massivement à l’actionnariat populaire pour promouvoir le développement endogène.

« En soutenant activement le programme de l’entrepreneuriat communautaire, nous renforçons non seulement notre mission de facilitateur du développement économique, mais aussi notre ancrage dans les dynamiques communautaires et locales », a déclaré M. Ouédraogo.

Selon lui, l’engagement de la direction générale des douanes vise à soutenir des initiatives de développement, comme l’actionnariat populaire, qui placent l’intérêt national et le bien-être des communautés au cœur de leurs priorités.

« Notre institution, en tant que pilier de la mobilisation des ressources publiques, joue un rôle prépondérant dans l’accompagnement des initiatives de développement et dans la mise en œuvre des orientations de notre pays vers l’autosuffisance économique », a précisé M. Ouédraogo.

Joseph Ouédraogo s’exprimait mardi lors d’une séance de sensibilisation et d’information sur le programme de l’entrepreneuriat communautaire, organisée par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC).

Le directeur général adjoint des douanes a invité ses collaborateurs à mieux comprendre les enjeux du programme et à participer activement au projet en souscrivant aux entreprises communautaires.

« La relance économique du Burkina Faso dépend de notre capacité collective à unir nos efforts, à investir dans notre avenir commun et à bâtir une économie résiliente et durable », a-t-il soutenu.

Pour Joseph Ouédraogo, son institution doit saisir cette opportunité pour jouer un rôle moteur dans la transformation de l’économie du pays.

« Ce matin, nous sommes à la direction générale des douanes pour échanger avec le personnel sur le programme de l’entrepreneuriat communautaire, au regard de leur mission de mobilisation des recettes », a indiqué la directrice de la promotion de l’entrepreneuriat communautaire, Clémence Zoundi.

Elle a également félicité le personnel de la Douane pour son engagement dans les souscriptions massives.

À en croire Mme Zoundi, le Burkina ne saura se développer sans l’engagement de ses fils et filles.

« C’est le moment d’investir, afin qu’ensemble nous puissions mobiliser les fonds nécessaires pour développer notre Burkina, créer de nombreuses opportunités pour la jeunesse et travailler au retour de la paix », a-t-elle souhaité.

Pour l’occasion, le directeur général adjoint des douanes, Joseph Ouédraogo, a souscrit au programme de l’entrepreneuriat communautaire.

Lancée le 12 juin 2023, l’APEC est une initiative portée par le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, visant la relance des activités économiques sur l’ensemble du territoire burkinabè.

Agence d’information du Burkina
HB/no/ata

Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) : le personnel du Secrétariat général du Gouvernement s’immatricule

Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) : le personnel du Secrétariat général du Gouvernement s’immatricule

Ouagadougou, 12 nov. 2024(AIB)-Le personnel du Secrétariat général du gouvernement et du Conseil des ministres, avec à leur tête Mathias Traoré, s’est fait immatriculer mardi, au Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU), a appris l’AIB auprès du département.
Le Secrétaire général du gouvernement, Mathias Traoré, a été le premier à se faire enrôler, donnant ainsi le top départ des travaux.

M. Traoré a salué et encouragé la délégation de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU).
Mathias Traoré a invité ses collaborateurs à s’affilier au RAMU qui est l’une des priorités du Gouvernement, inscrite dans le Plan d’action pour la stabilisation et le développement (PA-SD).
Les responsables du SGG-CM et leurs collaborateurs, tous étaient mobilisés pour se faire assurer au RAMU et assurer leurs familles.

Agence d’information du Burkina avec SCRP/SGG-CM

L’ambassadeur Ludovic Tapsoba présente ses lettres de créances au président Vladimir Poutine

Burkina-Russie-Diplomatie

L’ambassadeur Ludovic Tapsoba présente ses lettres de créances au président Vladimir Poutine

Ouagadougou, 12 nov. 2024 (AIB) – L’ambassadeur du Burkina Faso en Russie, Aristide R. Ludovic Tapsoba, a présenté ses lettres de créance au président russe Vladimir Poutine à Moscou.

Le rituel diplomatique de la présentation des lettres de créances du diplomate burkinabè au président Poutine a eu lieu au Kremlin, le 5 novembre dernier.

En rappel, c’est le 6 décembre 2023 que le Conseil des ministres a procédé à la nomination de Ludovic Tapsoba comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso auprès de la Fédération de Russie avec résidence à Moscou.

Depuis deux ans, le Burkina Faso et la Fédération de Russie ont décidé de donner un nouvel élan à leur coopération notamment dans les domaines de la défense, de la sécuritaire, de la formation ou encore de l’énergie.

Agence d’Information du Burkina
Avec DCRP/MAECR-BE

Chine : 35 morts et des dizaines de blessés dans une attaque à la voiture-bélier

Chine : 35 morts et des dizaines de blessés dans une attaque à la voiture-bélier

Ouagadougou, 12 nov. 2024(AIB)-35 personnes ont perdu la vie et 43 autres blessés, lundi soir à Zhuhai (Chine, Sud), dans une attaque orchestrée par un individu ayant dirigé volontairement sa voiture, sur des personnes en entrainement, dans un centre sportif, a appris l’AIB.
Agence d’information du Burkina

Le président polonais reconnaît l’incapacité de l’Europe de se défendre sans les Etats-Unis

Le président polonais reconnaît l’incapacité de l’Europe de se défendre sans les Etats-Unis

Ouagadougou,11nov 2024(AIB)-Les pays européens ne sont pas capables de tenir en quelques jours de confrontation dans un conflit pareil à celui de l’Ukraine, par manque de munitions, et ne peuvent donc pas se défendre sans l’aide des Etats-Unis d’Amérique, a affirmé lundi le président polonais Andrzei Duba.

Le président polonais qualifie d’illusion les idées de certains dirigeants européens sur la capacité des pays de l’Europe d’assurer leur sécurité sans l’aide des USA.
Le dirigeant polonais s’exprimait lors de la fête nationale de son pays, rapporte l’agence TASS.

Depuis la victoire de Donald Trump les dirigeants européens sont de plus en plus préoccupés par la sécurité de leur continent.

Agence d’Information du Burkina
Az/ata

Burkina : Le président du Faso invite les vendeurs de bétail à renforcer leur dispositif pour contrer le financement du terrorisme

Burkina : Le président du Faso invite les vendeurs de bétail à renforcer leur dispositif pour contrer le financement du terrorisme

Fada, 8 nov. 2024 (AIB)-Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a appelé vendredi, au nom du Chef de l’Etat, les acteurs du marché du bétail de Pouytenga et de Fada N’Gourma, à mettre en place un dispositif efficace, pour détecter les animaux volés, dans le but d’assécher les sources de financement du terrorisme.

« La principale source de financement du terrorisme reste le vol et l’écoulement d’animaux volés par les terroristes », a déclaré le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana.

C’est pourquoi le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, vous invite à renforcer, de concert avec les forces de défense, les dispositifs de contrôle, afin d’éviter que ces comptoirs ne deviennent des lieux d’écoulement pour le bétail volé par les ennemis de la nation, a indiqué le ministre.

Selon le premier responsable du département en charge de la Sécurité, il est inadmissible que des Burkinabè soient tués pour voler leurs animaux et les revendre à d’autres Burkinabè.

À l’en croire, les combats vont s’intensifier contre les groupes terroristes dans les jours à venir et, pour cela, les acteurs du marché du bétail doivent accompagner le gouvernement en mettant en place des dispositifs permettant de détecter et d’empêcher l’écoulement des animaux volés.

Le ministre Sana a par ailleurs invité les populations à se démarquer de toute complicité ou de recel des biens des terroristes.

Pour les acteurs de la chaîne, cette initiative est la bienvenue, car elle permettra de formaliser des pratiques qu’ils ont déjà initiées pour le bon déroulement des transactions d’achat et de vente d’animaux.

Cette concertation a également été une occasion pour les populations des deux localités de réitérer leur engagement à soutenir les actions de restauration de la paix et de la sécurité au Burkina Faso et de formuler des recommandations pour le bon fonctionnement du secteur.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata/sms

L’Algérie célèbre le 70e anniversaire marquant le début de la guerre de libération contre le colonisateur français 

L’Algérie célèbre le 70e anniversaire marquant le début de la guerre de libération contre le colonisateur français 

Ouagadougou, 9 nov. 2024(AIB)- L’Ambassade de la République algérienne démocratique et populaire au Burkina Faso a célébré, hier vendredi, le 70e anniversaire du pays, marquant le déclenchement de la lutte de libération et de souveraineté nationale contre le colonisateur français.

« Je voudrais vous exprimer mes sincères remerciements pour avoir répondu à notre invitation et pour partager avec nous la convivialité de cette cérémonie marquant la célébration du 70e anniversaire de la révolution sacrée d’Algérie du 1er novembre 1954 », a affirmé l’ambassadrice de la République algérienne démocratique et populaire au Burkina Faso, Selma Monsouni.

Pour Mme l’ambassadrice, la date du 1er novembre 1954 est gravée dans l’histoire de son pays comme celle de la dignité, du refus de la soumission et de l’affirmation du droit inaliénable des Algériens à la liberté.

La diplomate algérienne s’exprimait hier samedi dans sa résidence de Ouagadougou, au cours d’une cérémonie de célébration du 70e anniversaire de son pays, marquant la lutte pour la souveraineté nationale.

Selma Monsouni a par ailleurs précisé que cette lutte a posé les fondations d’une Algérie libre de déterminer son avenir et son destin.

« Aujourd’hui, cet héritage est notre fierté et notre boussole, un patrimoine précieux qui nous inspire à continuer de défendre les valeurs universelles de liberté et de respect des droits des peuples », a-t-elle déclaré.

Selon elle, l’Algérie, sous le leadership du président Abdelmadjid Tebboune, aspire à être un modèle de justice, de transparence et de développement inclusif.

L’ambassadrice a indiqué que l’État algérien, conscient des défis régionaux et internationaux, travaille à réunir les conditions d’une synergie d’actions pour renforcer la coopération à tous les niveaux.

« Nous croyons que nos réalisations intérieures et notre aspiration à un environnement géopolitique stable et pacifique ne peuvent se concrétiser sans une harmonie avec notre voisinage », a-t-elle ajouté.

Elle a également expliqué que les relations algéro-burkinabè sont un exemple de respect mutuel, bâties sur une confiance et un dialogue continus, dans un combat commun pour l’affranchissement total du continent de toute tutelle extérieure.

La ministre déléguée chargée de la coopération régionale, Mme Bêbgnasgnan Stella Eldine Kabré/Kaboré, a noté que la présence des autorités burkinabè à la cérémonie traduit, d’une part, le symbole manifeste de l’amitié et des liens de coopération ainsi que la vision souverainiste que les peuples burkinabè et algérien partagent.

 

Mme Kabré a ajouté que la résistance et la lutte armée ont été les voies par lesquelles l’Algérie s’est « vaillamment libérée » de la colonisation pour donner au monde entier un exemple de lutte pour la souveraineté et la dignité.

« Soixante-dix ans plus tard, on peut se féliciter de cette prouesse de l’Algérie qui avait pris la bonne option », a renchéri la ministre déléguée chargée de la coopération régionale.

Elle a également signalé que le Burkina Faso s’est engagé dans la même dynamique de lutte contre le terrorisme et l’impérialisme sous le leadership du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Saisissant l’occasion, Mme Bêbgnasgnan Stella Eldine Kabré/Kaboré a précisé que les interventions de l’Algérie au Burkina se concentrent, entre autres, dans les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle.

En rappel, depuis 1978, le Burkina Faso et l’Algérie entretiennent des liens de coopération.

Agence d’information du Burkina

NO/ATA

Me Titinga Fréderic Pacéré à jamais une bibliothèque au service de l’humanité, (hommage)

Me Titinga Fréderic Pacéré à jamais une bibliothèque au service de l’humanité, (hommage)

Ouagadougou, 9 nov. 2024(AIB)-Mourir est le destin implacable réservé à tous les êtres vivants, mais graver son passage en ce bas monde, dans les cœurs et les esprits, n’est pas donné à tout le monde ! Merci Titinga Frédéric Pacéré l’a réussi en défendant la veuve et l’orphelin, en luttant pour la paix et la préservation de notre riche patrimoine culturel.

Que d’hommages, d’émotions et de regrets suite au décès, ce 8 novembre 2024, de Maître Frédéric Titinga Pacéré.

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a salué « la mémoire d’un grand défenseur de la culture et des savoirs endogènes » ; « le ciel s’est assombri ce jour » pour le Bâtonnier, Me Batibié Benao ; et une chaîne de messages de compassion et de condoléances se poursuit chaque jour.

Tout cela constitue sans nul doute la marque des grands hommes.

La nouvelle du décès de Me Titinga Frédéric Pacéré s’est répandue tel le vent sec et froid de ce mois d’harmattan, perturbant la quiétude des populations pour rappeler le caractère éphémère de la vie terrestre.

En l’espace de quelques heures, le monde entier a été informé de cette grande disparition, qui a créé une onde de choc émotionnelle, due aux valeurs humaines de cet homme et au vaste patrimoine qu’il lègue à la postérité.

En effet, la vie de cet illustre disparu est une école, un modèle de réussite, de résilience à toute épreuve.

Homme de lettres, de culture, avocat chevronné et combattant infatigable pour la paix, défenseur de la veuve et de l’orphelin, les qualificatifs ne manquent pas pour décrire cet homme aux multiples casquettes.

Sa vie est une bibliothèque qu’il a constituée avec courage, passion et détermination, à l’image de ce qu’il a toujours exprimé à travers cet adage : « Si la Termitière vit, elle ajoute de la terre à la terre ».

Le moins que l’on puisse dire est qu’il a apporté sa part de terre à l’édification du Burkina, avant de tirer sa révérence.

La quête de connaissances et de savoirs a occupé une bonne partie de son existence, répondant ainsi au proverbe selon lequel « qui veut aller loin, ménage sa monture ».

Ses nombreuses études au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et en France ont contribué à forger sa personnalité, sa perception de la vie et ses choix sociopolitiques.

L’homme que le Burkina Faso pleure a embrassé le métier d’avocat qu’il adulait tant, un 8 novembre 1973. Il est décédé à la même date en 2024, plus de 51 ans après.

On peut croire au destin ou non, mais certaines coïncidences invitent à la réflexion.

Titulaire de plusieurs licences en sciences juridiques, en lettres et en sociologie obtenues à l’Université de Rennes en 1972, ainsi que du certificat d’aptitude à la profession d’avocat de cette même université, Titinga Frédéric Pacéré fut le premier bâtonnier du Barreau burkinabè et le fondateur de l’Association Avocat sans Frontières en 1982.

Celui dont le souhait était de défendre l’Afrique contre toutes les formes d’injustice, y compris le racisme qui tendait à faire croire que le Noir n’était pas aussi intelligent que le Blanc, a siégé au Tribunal Pénal International pour le Rwanda, une instance qui a contribué à panser les cœurs suite au génocide qu’a connu ce pays.

« L’Afrique doit retourner à l’Afrique », a-t-il toujours clamé. Il fait partie des fervents défenseurs de la culture africaine et des personnes qui ont travaillé à sa valorisation et à sa pérennisation.

Sa connaissance de la culture moaga et son implication dans la sauvegarde des valeurs endogènes lui ont valu d’être reconnu comme Trésor humain vivant.

« L’Afrique n’est pas gérée par le politique mais par la culture et le culturel » ; « la culture est importante et au-dessus de tout, surtout en Afrique », avait-il l’habitude de dire. D’ailleurs, il militera pour son enseignement dans les universités africaines.

Poète et griot, concepteur du langage des tambours ou bendrélogie, chef traditionnel, fondateur et conservateur du musée de Manéga, Me Pacéré était un véritable ambassadeur de la culture et un dépositaire des traditions de sa communauté.

Poète, écrivain, essayiste, Titinga Frédéric Pacéré est l’auteur de plus d’une cinquantaine d’ouvrages et est considéré comme l’un des chefs de file de la poésie burkinabè.

Ses mérites seront reconnus à l’échelle nationale et internationale. Il est successivement fait membre Honoris Causa de l’Académie des arts, des lettres et des sciences du Languedoc et membre de l’Académie des sciences d’outre-mer en octobre 2009.

Il est lauréat du Grand Prix littéraire d’Afrique noire en 1982 grâce à ses œuvres : Poèmes pour l’Angola et La poésie des griots, et est fait Chevalier de la Légion d’honneur française en 2016.

Il a également reçu la Médaille d’honneur de l’Association des écrivains de langue française (ADELF).

Au niveau national, il est fait Grand Officier de l’Ordre National en 2015 et élevé, le 6 décembre 2022, à la dignité de Grand-Croix de l’Étalon, la plus haute distinction honorifique du Burkina Faso.

Un parcours inspirant qui impose respect et considération ! Chapeau Me Pacéré !

Agence d’information du Burkina

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