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L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo acquitté de crimes contre l’humanité (CPI)

CÔTEIVOIRE-CPI-CRIMES-PROCÈS

LA HAYE, 15 2019 (AFP) – Laurent Gbagbo a été acquitté mardi de crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), qui a ordonné la mise en liberté immédiate de l’ancien président de la Côte d’Ivoire.

« La Chambre fait droit aux demandes d’acquittement présentées par Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé (ex-chef du mouvement des Jeunes patriotes, fidèles à M. Gbagbo) concernant l’ensemble des charges » retenues contre eux et « ordonne la mise en liberté immédiate des deux accusés », a déclaré le juge président Cuno Tarfusser.

Les deux hommes se sont pris dans les bras en entendant les mots du juge, sous les applaudissements de leurs sympathisants présents dans la tribune publique de la salle d’audience.

Premier ancien chef d’État à avoir été remis à la Cour, M. Gbagbo, 73 ans, était jugé pour des crimes commis pendant la crise post-électorale de 2010-2011, née de son refus de céder le pouvoir à son rival, l’actuel président ivoirien Alassane Ouattara. Les violences avaient fait plus de 3.000 morts en cinq mois.

La mise en liberté des deux accusés est suspendue jusqu’à mercredi afin de laisser le temps à l’accusation de répondre à la décision historique rendue par la CPI.

Ils étaient tous deux accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité: meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains, pour lesquels ils ont toujours plaidé non coupable.

La décision des juges est un nouveau camouflet pour la CPI. Les tentatives précédentes de la Cour afin de juger des personnalités politiques de haut rang – la plupart en Afrique – ont toutes rencontré des obstacles.

L’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba avait été acquitté à la surprise générale en appel en juin 2018. Il avait d’abord été condamné à 18 ans de prison pour des crimes commis par sa milice en Centrafrique entre 2002 et 2003.

cvo/sba

Burkina : Le camp présidentiel soutient ‘’la trêve sociale’’ lancée par Roch Kaboré

Burkina-Politique

Burkina : Le camp présidentiel soutient ‘’la trêve sociale’’ lancée par Roch Kaboré

Ouagadougou, 14 janv. 2019 (AIB)-La majorité présidentielle a invité lundi, les Burkinabè à adhérer à la ‘’trêve sociale’’,  lancée par le président Kaboré, à privilégier le dialogue dans les revendications salariales et autres.

«L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP, 45 partis) soutient l’appel à la trêve sociale lancée par le président du Faso et invite les partenaires sociaux et l’ensemble du peuple à faire front avec le chef de l’Etat pour relever ensemble les nombreux défis qui assaillent notre peuple», a déclaré Adama Kanozoé.

Le président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR) qui s’exprimait lundi lors d’un point de presse, a aussi soutenir la mise en plat du système de rémunération des agents publics, arrêté en juin 2018 lors d’une conférence nationale, boycottée par une partie des syndicats.

«Nous encourageons le gouvernement dans ce sens pour plus de justice et d’équité entre les agents de notre fonction publique», a ajouté le conseiller du président du Faso Roch Kaboré.

Le candidat malheureux à la présidentielle de 2015 a également invité ses concitoyens à accepter avec «lucidité» et «objectivité», les nouvelles mesures fiscales adoptées en décembre 2018.

«Nous ne pouvons pas à la fois exiger des efforts de la part du gouvernement et refuser que des mesures de mobilisation des ressources, à travers l’amélioration de l’assiette fiscale soit améliorée», a clamé M. Kanazoé.

En rappel, face aux nombreuses grognes des travailleurs, le président du Faso Roch Kaboré a exhorté en fin d’année, les syndicats à une trêve sociale, dans un contexte également marqué par de multiples attaques terroristes.

Agence d’Information du Burkina

kz-ata/ak

 

 

 

Situation nationale : la majorité présidentielle appelle au ‘’patriotisme’’ et à la ‘’responsabilité’’

Burkina-Société

Situation nationale : la majorité présidentielle appelle au ‘’patriotisme’’ et à la ‘’responsabilité’’

Ouagadougou, 14 janv. 2019 (AIB)-La majorité présidentielle a exhorté lundi les Burkinabè à ‘’un sens élevé de patriotisme et de responsabilité’’, suite aux drames des dernières semaines qui ont ôté la vie à plus de 80 personnes à travers le Burkina Faso.

«Le drame de Yirgou vient nous rappeler la fragilité du tissu social et commande de notre part à tous, un sens élevé  de patriotisme et de responsabilité», a affirmé Adama Kanazoé.

M.Kanozoé qui s’exprimait lundi au nom de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), faisait allusion à la soixantaine de personnes tuées en début d’année, dans le Centre-nord du Burkina, suite à une attaque terroriste suivie de représailles contre la minorité peulh.

«Nous ne devons pas en aucune façon céder aux sirènes de la division, au risque de nous fragiliser davantage et devenir une proie facile pour ces nébuleuses terroristes qui ont juré notre perte», a-t-il ajouté.

Adama Kanazoé a également fait cas des 12 habitants de Gasseliki (Soum, Nord) abattus le 10 janvier dernier par des hommes armés.

Le conseiller du président du Faso a aussi déploré la perte de deux officiers de police et d’une civile à Nafona (Cascades, Ouest) lors d’une mission d’interpellation policière ayant mal tourné.

Par rapport aux drames de Yirgou et de Nafona, M. Kanazoé a demandé que toutes les responsabilités soient situées et les coupables sanctionnés conformément à la loi.

L’homme politique a en outre, mentionné  l’attaque terroriste du 27 décembre 2018 à Toéni (Tougan, Nord-ouest) et qui a coûté la vie à dix gendarmes.

En rappel, le Burkina Faso connait de régulières attaques depuis avril 2015, obligeant le président Roch Kaboré, a décrété en fin d’année, l’Etat d’urgence dans six des treize régions du pays.

Agence d’Information du Burkina

kz-ata/ak

 

 

 

 

L’explosion mortelle à Ouagadougou occupe la une des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

L’explosion mortelle à Ouagadougou occupe la une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 15 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè commentent largement l’explosion de produits ayant causé, la veille à Ouagadougou, la mort d’une personne, des blessés et de nombreux dégâts matériels.

«Arrondissement 9 de Ouagadougou: Forte explosion dans une mini-villa, 1 mort et de nombreux dégâts», barre à sa une, le journal Le Quotidien qui présente aussi l’image des dégâts matériels.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso présentant aussi les images des ruines, fait remarquer que l’explosion qui s’est produite au quartier Silmiyiri, au Nord de la capitale burkinabè, a également occasionné de nombreux blessés.

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics rapporte que l’alerte a été donnée, hier lundi aux environs de 10 heures 40 mn par un web-activiste, avec des images à l’appui, sans autre précision.

«Une forte détonation a détruit une villa et des maisons voisines. Une quarantaine, selon une source policière», écrit le journal, avant de préciser que d’après un officier de police qui a requis l’anonymat, un orpailleur considéré comme le propriétaire du magasin à l’origine de l’explosion est aux arrêts et qu’’une enquête est ouverte.

A la suite d’un article intitulé «Un mort, des blessés et d’énormes dégâts matériels», Le Pays, autre quotidien privé, publie un communiqué du ministère de la Sécurité.

Dans le document publié par plusieurs autres médias, il ressort que «la villa faisait office de magasin de dépôt d’explosifs, de détonateurs et de matériels divers habituellement utilisés sur les sites aurifères».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il relate que «de la villa où s’est produite la détonation, la victime a été projetée à quelque 30 m de hauteur avant d’atterrir dans une cour voisine».

Le même journal parle de «tirs au camp Guillaume», faisant observer qu’un individu  qui a tenté de forcer le barrage du Camp Guillaume (au Centre de Ouagadougou) a essuyé de tirs de la sentinelle dimanche soir.

Agence d’information du Burkina

Education au Burkina : Une ONG canadienne compte renforcer son intervention

Burkina-Education

Education au Burkina : Une ONG canadienne compte renforcer son intervention

Ouagadougou, 14 janv. 2014, (AIB)- L’ONG Christian children’s Fund of Canada(CCFC) a affiché lundi, sa volonté d’accroître son intervention, les trois prochaines années, pour une éducation de qualité au Burkina Faso.

«Nous faisons beaucoup d’investissements dans le domaine de l’Education notamment à  travers l’accès par les constructions et la formation pour des aspects de qualité», a laissé entendre la directrice internationale des programmes de CCFC, Dr Belinda Bennet, à sa sortie d’audience  lundi, avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

«Nous travaillons en collaboration avec le gouvernement burkinabè pour accroître davantage l’offre  dans le domaine de l’éducation pays», a-t-elle ajouté.

La CCFC compte aussi accroître la formation professionnelle pour permettre aux jeunes de mieux s’insérer dans le marché de l’emploi.

Dr Bennet a indiqué qu’une nouvelle stratégie est en cours d’exécution pour les trois prochaines années, afin d’investir plus dans  plusieurs secteurs d’activités au Burkina Faso.

L’ONG Christian children’s Fund of Canada intervient dans plusieurs secteurs prioritaires  qui sont entre autres la santé,  l’éducation et la nutrition, rappelle-t-on.

Dr Belinda Bennet est en visite en Afrique de l’Ouest où sa structure accompagne le Burkina Faso et le Ghana.

Agence d’Information du Burkina

NO/ata/ak

Photo : présidence du Faso.

 

Burkina/ Putsch 2015 : «Ma résidence surveillée est une prison taillée sur mesure» (Djibril Bassolé)

Burkina/ Putsch 2015 : «Ma résidence surveillée est une prison taillée sur mesure» (Djibril Bassolé)

Ouagadougou, 14 Janvier 2019 (AIB)-Le Général Djibril Bassolé a estimé lundi que la résidence surveillée où il est assigné depuis le 11 octobre 2017, est «une prison taillée sur mesure avec une restriction de liberté plus corsée que celle de la  maison d’arrêt et de correction des Armées».  

«Le ministre de la Défense a un pris un arrêté pour m’empêcher de jouer à la pétanque dans la cour de la résidence. Le 31 décembre dernier, ma fille et son grand frère, venus de l’étranger ont été empêché par la garde d’avoir accès à la résidence pour fêter quelques heures avec moi» a affirmé  lundi, le Général Djibril Bassolé.

Le Général Djibril Bassolé a fait ses déclarations, suite à une question de son avocat Yérim Thiam qui voulait démontrer au Tribunal militaire que la résidence surveillée de son client n’est rien d’autre qu’une autre prison.

«On vous soupçonne de coup d’Etat parce que vous avez remis 5 millions à Ismaël Diendéré (fils du Général Diendéré). Est-ce que la somme de 5 millions suffit pour faire un coup d’Etat ?», a demandé l’avocat Me Yérim Thiam à son client.

« Je n’ai pas l’expérience des coups d’Etats mais je pense que 5 millions, c’est insuffisant. Cependant, celui à qui j’ai remis l’argent (Ismaël Diendéré), je le considère comme mon fils. Il avait besoin de la somme pour des besoins sociales», a répondu le Général Djibril Bassolé.

Le Général Djibril Bassolé s’exprimait, au septième jour de sa comparution devant le Tribunal militaire de Ouagadougou.

Une journée au cours de laquelle, ses avocats se sont succédé devant le Tribunal militaire, pour tenter de démontrer une fois de plus, la faussété des écoutes téléphoniques qui incrimineraient leur client.

Me Yérim Thiam a passé de longues minutes à lire les propos qui sont attribués à son client lors des échanges téléphoniques que ce dernier aurait eus avec  le président de l’Assemblée nationale ivoirienne  Guillaume Soro.

Il a demandé à savoir en quoi, les propos tenus par son client lors de cette «prétendue» conversation peuvent être qualifiés de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat ou de trahison.

Selon Me Dieudoné Bonkoungou, «il n’y a aucune possibilité pour le parquet militaire de tirer des éléments matériels factuels d’accusation du Général Bassolé dans ses éléments sonores pris sur internet».

Il en veut pour preuve que l’expert allemand Herman Künzel, commis par la justice militaire burkinabè pour expertiser les écoutes téléphoniques, est arrivé à la conclusion que les bandes sont «inexploitables».

Selon lui, dans son rapport, l’expert allemand Herman Künzel a indiqué qu’ «il est impossible de savoir quoi que ce soit à partir de ces enregistrements, pour la simple raison qu’il s’agit de copies».

Me Dieudonné Bonkoungou a rappelé que les avocats du Djibril Bassolé avaient aussi demandé à un expert français Norbert Pheulpin, d’expertiser la bande qui incriminerait leur client.

Ce dernier, de l’avis de Me Dieudonné Bonkoungou est arrivé à la conclusion que «la pièce investiguée n’est pas authentique, elle a été manipulée».

Le premier Général de Gendarmerie du Burkina Faso Djibril Bassolé est poursuivi pour  complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre sur 13 personnes, coup et blessures sur 42 personnes et trahison, en rapport avec le coup d’Etat de septembre 2015.

Son audition se poursuit ce mardi 15 janvier 2019 à partir de 9 heures au Tribunal militaire de Ouagadougou avec la suite des arguments de ses avocats.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

Photo d’archive : lefaso.net

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 15 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU MARDI 15 JANVIER

 

LONDRES – La première ministre britannique Theresa May a mis en garde les députés lundi contre les conséquences imprévisibles qu’aurait un rejet de l’accord de Brexit qu’elle a conclu avec l’UE, sans exclure complètement un report de la date de divorce.

 

La chambre des Communes votera mardi soir sur cet accord négocié de haute lutte entre Londres et Bruxelles mais vilipendé tant par les Brexiters que par les europhiles.

 

ROME – Cesare Battisti, ex-activiste italien d’extrême gauche condamné en Italie pour quatre meurtres et expulsé dimanche de Bolivie, a été incarcéré lundi dans une prison de Sardaigne pour purger une peine de réclusion à perpétuité, après des décennies de cavale.

 

WASHINGTON – Le déploiement des troupes américaines à la frontière avec le Mexique, pour soutenir les garde-frontières face à l’arrivée de migrants, a été prolongé jusqu’en septembre, a annoncé lundi le Pentagone.

 

SAN PEDRO SULA (Honduras) – Des dizaines de candidats au départ se rassemblaient lundi dans la ville de San Pedro Sula, au Honduras, en vue de former une « caravane » à destination des États-Unis, ont constaté des journalistes de l’AFP.

 

WASHINGTON – « Je n’ai jamais travaillé pour la Russie »: dans la tourmente face à une cascade de questions sur ses liens avec Moscou, Donald Trump a lâché lundi cette phrase longtemps inimaginable dans la bouche d’un président des Etats-Unis.

 

RYAD – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a bouclé lundi sa tournée au Moyen-Orient par un numéro d’équilibriste en Arabie saoudite, où il dit avoir obtenu des assurances au sujet du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi tout en réaffirmant l’alliance stratégique avec Ryad.

 

TAMPA (Etats-Unis) – La fonte annuelle des glaces en Antarctique est plus rapide que jamais, environ six fois plus qu’il y a quarante ans, ce qui entraîne une hausse de plus en plus importante du niveau des océans, ont prévenu lundi des scientifiques.

 

HARARE – Plusieurs personnes ont été tuées lundi au Zimbabwe lors de violentes manifestations contre la forte hausse des prix du carburant décrétée par le président Emmerson Mnangagwa, dans un pays au bord de l’explosion sociale pour cause de crise économique et financière.

 

LIBREVILLE – Le président gabonais Ali Bongo Ondimba, absent de son pays depuis deux mois et demi suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a quitté lundi Rabat où il était en convalescence pour le Gabon, en proie à des troubles politiques en son absence.

 

ANKARA – Ankara et Washington ont discuté lundi de la création d’une « zone de sécurité » dans le nord de la Syrie, après un nouvel épisode de tensions à propos du sort des milices kurdes YPG.

 

DALIAN (Chine) – Un Canadien a été condamné lundi à la peine de mort en Chine à l’issue de son nouveau procès pour trafic de drogue, une décision qualifiée de « très inquiétante » par Ottawa et susceptible d’aggraver les relations  déjà tendues entre les deux pays.

 

GDANSK (Pologne) – Des milliers de Polonais ont participé lundi soir à des rassemblements contre la violence organisés dans plusieurs villes après la mort du maire de Gdansk, Pawel Adamowicz, poignardé dimanche soir par un homme lors d’un événement caritatif public.

 

BRASILIA  – Le président Jair Bolsonaro a affirmé lundi qu’il allait présenter la semaine prochaine au Forum économique de Davos, en Suisse, « un Brésil différent, libre de toute attache idéologique et de la corruption généralisée ».

 

DAKAR – Le Conseil constitutionnel sénégalais a publié lundi la liste des cinq candidats à  l’élection présidentielle du 24 février, dont le chef de l’Etat sortant Macky Sall, mais sans ses deux principaux opposants, l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et l’ancien ministre Karim Wade.

 

PARIS – Empêtré dans la crise des « gilets jaunes », le président français Emmanuel Macron a appelé les Français à participer au grand débat national qui vise à calmer la colère des protestataires, mais restait en butte au scepticisme.

 

MOSCOU – La Russie a perdu le contrôle de son unique radiotélescope spatial, Spektr-R, mais travaille à rétablir la communication avec l’engin, a annoncé lundi l’Agence spatiale russe Roscosmos, qui a connu une série d’échecs ces dernières années.

 

NEW YORK – L’une des victimes présumées de R. Kelly a assuré lundi avoir été menacée par le chanteur américain et son équipe après avoir assigné la star en justice, son avocate révélant l’ouverture d’une enquête à New York.

 

MADRID – Les autorités espagnoles étaient prises lundi dans une course contre la montre pour tenter de sauver un garçon de deux ans tombé la veille dans un puits de plus de 100 mètres de profondeur, une affaire qui tient l’Espagne en haleine.

 

NEW YORK – Son journal local voulait supprimer les critiques littéraires pour réduire les frais: l’écrivain Stephen King a réussi, en quelques tweets, à sauver la rubrique menacée, heureux dénouement dans la lutte pour la survie que livrent de nombreux médias américains, frappés par la crise.

 

NEW YORK – Son mari est momentanément sans salaire à cause du « shutdown », mais elle gagne à la loterie: l’épouse d’un fonctionnaire actuellement au chômage technique du fait de la paralysie du gouvernement fédéral a remporté 100.000 dollars et une voiture en Virginie.

(afp)

Ouagadougou : Au moins une personne tuée dans une forte explosion

Burkina- Explosion- Ouagadougou

Ouagadougou : Au moins une personne tuée dans une forte explosion

Ouagadougou, 14 jan.2018- (AIB)-Au moins une personne a été tuée lundi matin, dans le quartier Silmiyiri de Ouagadougou, suite à une forte explosion ayant pulvérisé plusieurs maisons et dont l’origine est encore inconnue, a constaté l’AIB.

Une maison complètement effondrée jusque dans ses fondations, des morceaux de tôles et des débris projetés à plusieurs mètres, des domiciles mitoyens portant de nombreux stigmates, c’est entre  autres ce que nous avons vu à notre arrivée lundi en milieu de journée sur les lieux du drame.

«Je dormais avec mon enfant quand j’ai entendu un bruit et du sable dans ma maison alors, j’ai cherché secours dans la cour voisine avec mon enfant et, c’est là que nous avons vu du sang partout», témoigne Madame Nabolé.

Pour Malicki Traoré, il s’agit d’un corps déchiqueté dont il est impossible d’en déterminer le sexe.

«Nous ne connaissons pas les occupants de cette cour car, je ne savais pas qu’il y avait des locataires. Ce que je sais, c’est que ce sont des Chinois qui y habitaient mais, ils ont quitté il y a quelques semaines», a confié madame Adèle Bazié, une voisine du lieu du drame

De son avis, cette explosion serait due à des explosifs stockés par des orpailleurs et certainement, c’est lors d’une mauvaise manipulation que le drame a eu lieu.

Mme Bazié s’est réjouie parce que sa belle-mère et ses deux servantes se portent bien malgré les dégâts matériels enregistrés dans sa maison.

Sur les lieux nous avons trouvé des éléments de la police scientifique, le génie militaire et de nombreux policiers qui quadrillaient la zone. Ils n’ont pas souhaité s’exprimé pour l’instant.

En juillet 2014, une explosion similaire avait tué quatre personnes et blessé une quarantaine de personnes à Larlé, un quartier de Ouagadougou.

En décembre 2016,  quatre personnes avaient été tuées à Pô (près de 180 km de Ouagadougou) à la suite de l’explosion d’un mini car qui transportait probablement des explosifs.

Agence d’Information du Burkina.

Is/ata/ak

 

Policiers lynchés à mort et marche contre la stigmatisation, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Policiers lynchés à mort et marche contre la stigmatisation, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 14 janv. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi évoquent la marche-meeting contre la stigmatisation, samedi dernier, ainsi que la mort de trois personnes dont deux policiers lynchés par la population à Nafona (ouest), suite à une tentative d’interpellation.

Dans sa rubrique ‘’Le voyageur de Gunena’’, Le Quotidien titre : «Nafona/Soubakaniedougou : 2 officiers de police tués par la population».

Ce journal privé rapporte que les faits se sont déroulés dans la matinée du samedi 12 janvier dernier dans la province de la Comoé, région des Cascades où les deux officiers de police ont trouvé la mort lors d’une mission d’interpellation.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso aborde le sujet dans ses ‘’News du jour’’ où il indique que «selon plusieurs témoignages, tout serait parti d’une réquisition du procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Banfora, envoyant des policiers pour procéder à l’interpellation de cinq personnes impliquées dans un conflit foncier».

«Trois morts à Naforna : un comité de crise à pied d’œuvre», arbore, de son côté, le quotidien à capitaux privés Sidwaya.

Le même journal parle de la marche-meeting du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation (CISC), mentionnant la manifestation  a rallié plusieurs Organisations de la société civile et communautés, des associations de non-violence et la paix pour réclamer justice.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso fait observer qu’«on a marché à Ouaga et à Dori (Sahel)» et que «les manifestants ont protesté contre les tueries de Yirgou, survenues dans la nuit du 31 décembre 2018 au 1er janvier 2019».

Le Pays, autre quotidien privé, affiche à sa Une: «Marche de soutien aux victimes de Yirgou : les manifestants réclament justice», là où Aujourd’hui au Faso laisse lire : «Justice pour le pogrom de Yirgou !».

Pendant ce temps, Le Quotidien fait remarquer qu’il y a eu une foule immense dans les rues de Ouaga, avant de relever que d’après le CISC, le drame de Yirgou a fait «au moins 75 morts et 6000 déplacés».

Agence d’information du Burkina

Salitas FC s’incline au Caire (1-0) face à Al Nasr de Benghazi

Burkina-Afrique-Sport-Foot-CAF


Salitas FC s’incline au Caire (1-0) face à Al Nasr de Benghazi


Ouagadougou, 14 jan. 2019 (AIB) – Salimata et Tasséré football club (SALITAS FC) a été battu dimanche soir à Osman Ahmed Osman Stadium du Caire (Egypte) par Al Nasr de Benghazi (Libye), par 1 but à 0, comptant pour le match aller du tour de cadrage de la coupe de la Confédération, a-t-on appris de sources médiatiques.

Après avoir résisté pendant plus d’une heure de jeu, les hommes de Ladji Coulibaly ont encaissé le but à la 65e minute et devra batailler dur au match retour le 19 janvier prochain au stade du 4 Août de Ouagadougou.

Le leader actuel du championnat burkinabè (à mi-parcours) devra, pour se qualifier, battre l’équipe libyenne avec 2 buts d’écart. C’est la première fois que Salitas FC joue une compétition africaine organisée par la Confédération africaine de football (CAF).
Agence d’Information du Burkina
as/ 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 14 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 14 JANVIER

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a menacé dimanche la Turquie d’une catastrophe économique, en cas d’attaque contre les Kurdes après le prochain retrait des troupes américaines de Syrie, tout en appelant les Kurdes à ne pas « provoquer » Ankara.

 

RYAD – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo est arrivé dimanche à Ryad, étape sensible de sa tournée, avec l’intention de demander au prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane que tous les responsables du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi « rendent des comptes ».

 

WASHINGTON – Donald Trump doit-il déclarer l’urgence, comme il l’a évoqué, afin d’ériger un mur à la frontière avec le Mexique? Porte de sortie potentielle au plus long « shutdown » de l’histoire des Etats-Unis, l’idée déplaît jusque dans les rangs républicains.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump est confronté à de nouvelles accusations sur ses liens avec la Russie, le Washington Post affirmant qu’il aurait cherché à dissimuler les détails de ses conversations avec son homologue Vladimir Poutine.

 

SANTA CRUZ DE LA SIERRA (Bolivie) – Cesare Battisti, ex-activiste d’extrême gauche italien condamné à la détention à perpétuité en Italie pour quatre meurtres, a été livré par la Bolivie aux autorités italiennes et était en route dimanche pour Rome où il doit être emprisonné.

 

CARACAS – Juan Guaido, le président du Parlement vénézuélien, la seule institution contrôlée par l’opposition, a été arrêté dimanche pendant près d’une heure par les services de renseignement, et le gouvernement s’est défendu de toute responsabilité dans cette arrestation.

 

JERUSALEM – L’armée israélienne a affirmé dimanche avoir découvert un dernier tunnel creusé par le Hezbollah libanais dans le but, selon elle, de mener des infiltrations sur son sol, annonçant la fin prochaine d’une opération débutée en décembre.

 

TEHERAN – L’Iran a convoqué le plus haut diplomate polonais basé dans le pays pour protester contre la décision de Varsovie d’accueillir un sommet organisé par Washington et jugé « anti-iranien », a indiqué dimanche un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

 

LONDRES – Theresa May a pressé dimanche les députés d’approuver son accord de Brexit très largement conspué, sous peine de plonger le Royaume-Uni dans une situation « catastrophique », dans un plaidoyer de la dernière chance à deux jours d’un vote crucial au Parlement.

 

VARSOVIE – Le maire du grand port polonais de Gdansk, Pawel Adamowicz, a été grièvement blessé au couteau dimanche soir et a été hospitalisé « dans un état grave », ont indiqué les autorités.

 

ATHENES – Le vote attendu en Grèce sur le nouveau nom de la Macédoine crée une onde de choc dans le gouvernement d’Alexis Tspiras, acculé à demander dimanche la confiance du parlement face à l’éclatement de la coalition gouvernementale.

 

TOULOUSE (France) – « A qui elle est la rue? Elle est à nous »: des centaines de femmes « gilets jaunes » ont défilé dimanche de façon pacifique dans les rues de Toulouse, Perpignan, Le Mans, Pau ou encore Bordeaux contre le gouvernement.

 

BERLIN – Les Etats-Unis ont accru la pression contre un projet controversé de gazoduc germano-russe, devenu une pomme de discorde énergétique et diplomatique majeure opposant l’administration Trump à Moscou et plusieurs pays européens dont l’Allemagne et la France.

 

STOCKHOLM – Six personnes de nationalité suisse ont été tuées et une autre blessée sur la route dans le grand nord de la Suède, dans la collision de leur minibus avec un camion, a-t-on annoncé dimanche de sources officielles suédoise et suisse.

 

BERLIN – Une gauche morose et profondément divisée en Allemagne a commémoré dimanche à Berlin Rosa Luxemburg, figure révolutionnaire mythique assassinée il y a tout juste 100 ans.

 

KINSHASA – Une organisation régionale d’Afrique australe a accentué dimanche la pression sur la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo en demandant un recomptage des voix de l’élection présidentielle du 30 décembre, contestées par une partie de l’opposition.

 

KHARTOUM – Les forces anti-émeute soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes dimanche pour disperser des manifestations antigouvernementales à Khartoum et au Darfour (ouest), région où des rassemblements ont eu lieu pour la première fois depuis le début de ce mouvement de contestation du pouvoir.

 

DJAMENA – Des combats meurtriers entre des rebelles tchadiens et des rebelles soudanais proches du régime tchadien ont fait des dizaines de morts samedi sur le site aurifère de Kouri Bougoudi, dans l’extrême nord du Tchad, a appris l’AFP dimanche de sources concordantes.

 

HARARE – Le gouvernement du Zimbabwe a décidé de doubler dimanche le prix des carburants pour tenter d’enrayer sa plus grave pénurie de pétrole depuis dix ans, suscitant aussitôt une vague d’indignation dans un pays au bord de l’effondrement financier.

 

DACCA – Des milliers d’ouvriers du textile au Bangladesh qui confectionnent des vêtements pour les enseignes d’habillement mondiales ont débrayé dimanche et manifesté pour réclamer de meilleurs salaires, dans le cadre d’un mouvement entamé il y a une semaine.

 

HONG KONG (Chine) – Pour certains heureux élus, les cadeaux de fin d’année continuent de tomber même en 2019: la compagnie hongkongaise Cathay Pacific a vendu par mégarde des billets de première classe à prix cassé après avoir commis une bévue similaire voici moins de deux semaines.

 

(afp)

Tapoa : Un forestier assassiné, un pisteur blessé

Tapoa : Un forestier assassiné, un pisteur blessé

Fada N’Gourma, 13 janv. 2019(AIB)-Dans la soirée du samedi 12 janvier 2019, un forestier du nom de Salif Sakandé a trouvé la mort à la suite d’une altercation avec des transhumants, dans le Parc national W, non loin du village de Tapoa Djerma, situé à environ 30 kilomètres de Diapaga. Un pisteur a également été blessé.

En mission de patrouille dans le Parc national W, le samedi 12 janvier 2019, un jeune forestier du nom de Salif Sakandé a été tué par des transhumants, à proximité du village de Tapoa Djerma (30 km de Diapaga), a-t-on appris de sources concordantes.

Par ailleurs, un pisteur, originaire de Tapoa Djerma, qui accompagnait le forestier a été blessé et évacué à Fada N’Gourma pour des soins appropriés.

Selon les mêmes sources, les populations de Tapoa Djerma, remontées contre cette situation, étaient en passe d’en découdre avec les transhumants.

Mais, les médiations menées par des personnes ressources ont ramené le calme.
Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 13 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU DIMANCHE 13 JANVIER

 

WASHINGTON – Le président Donald Trump a assuré samedi que le « shutdown » qui paralyse partiellement depuis trois semaines les administrations fédérales des Etats-Unis, et qui est devenu le plus long de l’histoire du pays, pourrait être « réglé en 15 minutes ».

 

TORONTO (Canada) – « Très heureuse » d’être réfugiée au Canada, une jeune Saoudienne qui a suscité une mobilisation internationale après avoir fui sa famille et son pays, a commencé une nouvelle vie à Toronto où elle est arrivée samedi.

 

WASHINGTON – Un « menteur », une « vraie ordure », un « flic véreux »: Donald Trump s’en est violemment pris samedi à l’ancien directeur du FBI James Comey après de nouvelles révélations du New York Times sur l’ouverture en 2017 d’une enquête de la police fédérale pour déterminer s’il travaillait pour le compte de la Russie.

 

SAN ANTONIO (Etats-Unis) – En plein débat sur l’immigration aux Etats-Unis, l’ancien maire de San Antonio Julian Castro, ex-ministre de Barack Obama, a annoncé samedi depuis le Texas sa candidature pour devenir le premier président hispanique du pays.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont relevé samedi d’un cran leurs critiques à l’encontre du président vénézuélien fraîchement réélu Nicolas Maduro, appelant explicitement à la formation d’un nouveau gouvernement.

 

ABOU DHABI – Washington a minimisé samedi ses divergences avec Ankara sur le sort des Kurdes de Syrie, assurant pouvoir garantir leur protection malgré le retrait américain, présenté par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo comme une décision purement « tactique ».

 

JERUSALEM – L’armée israélienne a annoncé avoir frappé deux sites du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, en réponse à un tir de roquette de l’enclave palestinienne vers Israël samedi soir, au lendemain de nouveaux heurts le long de la barrière frontalière.

 

KINSHASA – La République démocratique du Congo s’achemine vers une cohabitation sans précédent entre un président issu de l’opposition et le pouvoir sortant qui garde la majorité au parlement, alors que l’opposant Martin Fayulu a formalisé samedi le dépôt de son recours devant la Cour constitutionnelle.

 

LIBREVILLE – Un nouveau gouvernement et un nouveau cabinet présidentiel gabonais ont été annoncés samedi soir depuis le Maroc, pays où le président Ali Bongo est en convalescence.

 

DURBAN (Afrique du Sud) – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a lancé samedi son parti, le Congrès national africain (ANC), dans la course aux élections législatives de mai en promettant de lutter contre le chômage et de corriger les « erreurs » du passé.

 

TUNIS – Quarante et un jihadistes ont été condamnés à la peine de mort en Tunisie pour leur participation à une attaque qui avait fait 15 morts parmi les forces de sécurité en juillet 2014 à la frontière avec l’Algérie, a indiqué le parquet samedi.

 

KHARTOUM – Un total de 24 personnes sont mortes dans les manifestations antigouvernementales qui secouent le Soudan depuis trois semaines, a annoncé un responsable samedi, faisant état de deux nouveaux décès, sans toutefois en préciser les causes.

 

OUAGADOUGOU – Plusieurs centaines de personnes, dont une majorité de Peuls, ont manifesté samedi à Ouagadougou pour réclamer « vérité et justice » après des représailles meurtrières qui ont fait 49 morts à Yirgou (nord), selon un bilan officiel, après une attaque jihadiste.

 

PHNOM PENH – Le Premier ministre cambodgien Hun Sen a accusé l’UE samedi de prendre le pays « en otage » en menaçant de taxer les exportations cambodgiennes comme mesures de rétorsion aux pressions sur l’opposition cambodgienne.

 

KUALA LUMPUR – L’Etat malaisien de Pahang a annoncé samedi qu’il avait désormais un nouveau sultan, qui devrait être élu prochainement nouveau roi de Malaisie, après l’abdication surprise la semaine dernière de l’ancien roi, qui aurait selon la rumeur épousé une ancien reine de beauté russe.

 

LONDRES – Des centaines de personnes, beaucoup revêtues d’un gilet jaune, ont défilé samedi à Londres pour dénoncer l’austérité et réclamer des élections générales anticipées, reprenant le symbole utilisé dans les manifestations secouant la France depuis deux mois, selon un journaliste de l’AFP.

 

PARIS – Une énorme explosion a fait trois morts, deux pompiers et une touriste espagnole, et près de 50 blessés samedi en plein coeur de Paris, dans un immeuble où des pompiers intervenaient pour une fuite de gaz.

 

BRUXELLES – Le gouvernement belge, contraint par une décision de justice, va faciliter le retour en Belgique des deux fillettes nées en Syrie d’une jihadiste belge actuellement emprisonnée en Turquie, a appris samedi l’AFP de source officielle, confirmant des informations de presse.

 

PARIS – La mobilisation des « gilets jaunes » a connu un vif rebond  samedi en France, où plus de 80.000 protestataires ont défilé contre la politique d’Emmanuel Macron, sans heurts majeurs, à trois jours d’un débat national censé apaiser leur colère.

 

PEKIN – Le géant chinois des télécommunications Huawei a annoncé samedi avoir rapidement licencié son employé arrêté en Pologne pour espionnage, prenant ainsi ses distances avec cette affaire qui fait suite à des mises à l’index de ce groupe dans plusieurs pays.

 

BUENOS AIRES – La légende du football argentin Diego Maradona a été opérée avec succès samedi et devait rester dans la clinique de Buenos Aires où cette intervention chirurgicale avait été prévue, a annoncé son avocat Matias Morla.

(afp)

Evènements de Yirgou-Foulbè : des citoyens réclament vérité et justice pour les victimes

Burkina Faso-Marche- Association-protestation

Evènements de Yirgou-Foulbè : des citoyens réclament vérité et justice pour les victimes

Ouagadougou, 12 janv.2019(AIB)-Plusieurs centaines de personnes, à l’appel du collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), ont réclamé samedi la vérité et et la justice pour les personnes tuées en début d’année, à la suite d’une attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh, à Yirgou/Barsalogho, au nord du Burkina.

Le porte-parole du collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), Daouda Diallo a souligné que les hommes intègres du Burkina Faso vont lutter contre l’impunité des crimes, les délits fondés sur l’identité, les formes de discrimination ethniques, religieuses, culturelles et d’appartenance géographique.

« La situation de Yirgou a entraîné des pertes en vies humaines, environ 75 morts, plus de 6000 déplacés et avec des chiffres qui évoluent sur le terrain », a-t-il signalé.

Le porte –parole du collectif a montré que les déplacés ont des sérieux problèmes pour se nourrir, se soigner, se vêtir et pire leur prise en charge est précaire.

Daouda Diallo a affirmé que le CISC qui est né des cendres du drame de Yirgou sera désormais un cadre de veille des communautés et fera la promotion de la paix et de la non-violence.

Il a réitéré sa volonté inébranlable de voir la justice s’appliquer dans sa rigueur aux auteurs de l’assassinat du chef de village de Yirgou et sa famille ainsi que les criminels des massacres de la communauté peulh.

Pour lui, seule une justice rigoureuse et diligente peut épargner au Burkina Faso, des affres d’un cycle de violence aux conséquences imprévisibles et apaiser les cœurs des victimes.

Selon Me Ambroise Farama, le Burkina Faso ne s’est jamais mal porté et il s’agit, a-t-il poursuivi, de la faillite de l’Etat.

L’avocat du CISC a interpellé le chef de l’Etat quant à sa responsabilité dans le dysfonctionnement du système judiciaire burkinabè car le peuple a de moins en moins confiance en sa justice.

«Que peut faire la justice quand les autorités publiques refusent de collaborer ou décident d’empêcher que justice soit rendue ? », voilà la question qu’il s’est posée.

En rappel le chef de village de Yirgou avec six autres personnes ont été assassinés dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2019.

Il s’en ai suivi des représailles contre la communauté peulh avec près de 50 tués, selon un dernier bilan officiel.

Ce samedi, une autre marche a également eu lieu à Dori (Nord) pour réclamer la justice et la vérité.
Agence d’Information du Burkina
kz/ata
Photo: Sharaph Coulibaly

Soum: 12 civils tués, 2 autres blessés dans une attaque

Soum: 12 civils tués, 2 autres blessés dans une attaque

 

Ouagadougou, 12 janv. 2019(AIB)-Une trentaine d’assaillants ont abattu jeudi, 12 habitants de Gasseliki (Arbinda, Soum, Nord), indique un communiqué du ministère de la Sécurité.

La même source précise que deux autres personnes ont été blessées.

Six boutiques ont aussi incendiées, cinq motocyclettes et des boeufs emportés, selon toujours le ministère en charge de la Sécurité.

Cette tuerie intervient une dizaine de jours après l’attaque terroriste suivie de représailles contre la communauté peulh, ayant tué au total une cinquantaine de personnes à Yirgou (Centre-nord).

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

Comoé : trois personnes tuées lors d’une interpellation policière

Comoé : trois personnes tuées lors d’une interpellation policière

 

Ouagadougou, 12 janv. 2019(AIB)-Deux policiers et une civile ont été tués samedi à Nafona(Comoé, Cascades), suite à une interpellation policière ayant mal tourné.

 

Selon un communiqué de la police, la civile a été « probablement » été fauchée par « un incident de tir ».

 

La même source ajoute que les deux officiers de police ont trouvé la mort, à la suite d’une agression de populations « farouchement opposée » à l’exécution d’une décision de justice.

 

D’après le quotidien Sidwaya, malgré une décision de justice tranchée en sa faveur, un agriculteur originaire de Kankalaba, a été interdit par des autochtones d’accéder à son champ qu’il exploite depuis 40ans.

 

Les deux officiers venaient pour interpeller cinq personnes, suspectées d’avoir saccager le domicile de l’agriculteur et qui ont refusé de se présenter à plusieurs convocations, précise Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Burkina/Putsch 2015 : Le jeu de ping pong sur les écoutes téléphoniques se poursuit

Burkina/Putsch 2015 : Le jeu de ping pong sur les écoutes téléphoniques se poursuit

 

Ouagadougou, 11 Janvier 2019 (AIB)-Le débat sur la véracité ou non des écoutes téléphoniques qui incrimineraient le Général Djibril Bassolé dans le putsch de septembre 2015, s’est poursuivi ce vendredi au Tribunal militaire de Ouagadougou.

 

Les jours passent et se ressemblent au Tribunal militaire de Ouagadougou concernant les écoutes téléphoniques qui incrimineraient le Général Djibril Bassolé.

 

L’accusé se dit disposé à répondre aux questions sur les faits pour lesquels il est poursuivi mais refuse de réagir sur les éléments sonores qu’il qualifie de « falsifié, de sauvage, de truqué, de manipulé, de fabriqué sur internet ».

 

Le Général Djibril Bassolé est poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre sur 13 personnes, coups et blessures sur 42 personnes et trahison.

 

Selon lui, les écoutes téléphoniques ont été fabriquées sur internet avec pour seul but de l’incriminer en tant que politicien gênant.

 

«Pour le parquet militaire, il est hors de question que le Général n’ait rien à voir dans le putsch. Ils (le parquet) ont tout fait pour m’empêcher d’avoir une liberté provisoire pour aller me soigner» a affirmé l’accusé.

 

Du côté du parquet militaire, les éléments matériels qui incriminent le Général Bassolé se trouvent justement dans les écoutes téléphoniques qui sont, selon ses dires, est « une pièce du dossier reconnu par la chambre d’instruction donc véridiques ».

 

Le parquet militaire a expliqué que les écoutes téléphoniques ont été interceptées par les services de renseignement burkinabè qui les ont remis aux officiers de la police judiciaire (OPJ).

 

Mais le Général Bassolé dit ne pas y croire. « Comment se fait-il qu’une interception téléphonique se retrouve dans la presse et commentée ? » a demandé l’accusé tout en estimant que « c’est ahurissant mais comme c’est Bassolé, il faut l’accabler ».

 

Le parquet militaire dit ne pas savoir comment les écoutes téléphoniques se sont retrouvées sur internet mais a expliqué qu’au cours de l’expertise desdits écoutes, l’expert a trouvé des indices qui prouveraient que les communications entre le Général Bassolé et ses interlocuteurs, se sont déroulées via internet.

 

Pour le parquet militaire, ce n’est pas un acharnement contre le Général Bassolé comme celui-ci veut le faire croire mais estime que l’accusé est accablé par des faits matériels de complicité d’attentat et de trahison.

 

« Jusqu’au 29 septembre 2015 (…) les Institutions Républicaines étaient toujours menacées (…) des éléments du Régiment de sécurité présidentiel (RSP) ont refusé le désarmement(…) il s’est trouvé des personnes dont le Général Bassolé en relation avec des personnes extérieures comme Soro (Guillaume, président de l’Assemblée nationale) pour les inviter à tenir tête » a affirmé le parquet militaire.

 

Mais pour l’accusé, le 29 septembre 2015, l’attentat à la sûreté (putsch) pour lequel il est poursuivi, n’était plus à l’ordre du jour car le Général Diendéré selon ses explications, avait déjà abdiqué, le président Kafando avait déjà été réinstallé et un conseil des ministres avait eu lieu le 25 septembre 2015.

 

Selon lui, le parquet militaire dans l’impossibilité absolu de présenter la moindre preuve contre lui, essaie d’étaler le coup d’Etat jusqu’au 29 septembre 2015 et de s’adosser « à des écoutes téléphoniques hypothétiques ».

 

Mais pour l’avocat des parties civiles Me Prosper Farama, l’attitude de l’accusé n’est pas sérieuse.

 

« Ce n’est pas sérieux quand on sait que ces éléments d’écoutes ont été expertisées par un expert qu’eux-mêmes estiment être un des meilleurs au monde et qui a clairement dit qu’il n’y avait aucun indice de falsification ou de manipulation du document qu’il a traité » a-t-il affirmé.

 

De l’avis de Me Prosper Farama, la défense de l’accusé est très légère en ce sens «qu’elle consiste à dire en ce qui concerne les partis civiles, je ne réponds pas aux questions et en ce qui concerne le parquet, que les écoutes téléphoniques ont été manipulées ».

 

« Sa défense est contradictoire. Pendant, qu’il dit qu’il n’y a pas d’écoutes à son égard, il va à la cour de la justice de la CEDEAO et il demande à ce que l’Etat du Burkina Faso soit condamné pour l’avoir écouté et par conséquent ayant porté atteinte à sa vie privée » estime Me Prosper Farama.

 

Pour Me Guy Hervé Kam, autre avocat des parties civiles, le Général Bassolé a choisi de défendre son image politique quitte à ne pas se défendre.

 

L’interrogatoire du premier Général de Gendarmerie du Burkina Faso se poursuit le lundi 14 janvier 2019 à 9 heures au Tribunal militaire de Ouagadougou.

Agence d’Information du Burkina

Wurotèda Ibrahima SANOU

 

 

 

La prorogation de l’état d’urgence, commentée par des journaux en ligne burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La prorogation de l’état d’urgence, commentée par des journaux en ligne burkinabè

Ouagadougou, 12 janv. 2019 (AIB) – Les journaux en ligne du Burkina Faso évoquent, ce samedi, l’actualité nationale marquée, la veille, par la prorogation de l’Etat d’urgence décrété dans 14 provinces du pays.

Burkina 24.com informe que l’état d’urgence a été prorogé au Burkina Faso pour  6 mois, ajoutant que le projet de loi soumis par le gouvernement  a été adopté, hier vendredi 11 janvier 2019 par l’Assemblée nationale  à l’unanimité.

Ce média en ligne rappelle que «l’état d’urgence avait été décrété par le chef de l’Etat Roch Kaboré le 31 décembre 2018 dans 14 provinces pour faire face à la situation sécuritaire du Burkina Faso».

Pour sa part, Fasozine.com fait observer que les députés burkinabè  estiment que l’adoption du projet de loi permettra le retour de la sécurité dans les zones concernées.

«Elle permettra également de lutter efficacement contre la multiplication des attaques terroristes, d’apporter des mesures adéquates et appropriées afin de rendre les forces de défense et sécurité plus opérationnelles sur le terrain, d’élargir les pouvoirs des autorités administratives en vue de ramener l’ordre et la tranquillité, de réaffirmer le principe d’unité et d’indivisibilité du territoire national et d’assurer la continuité du service public», détaille le site d’information.

Quant à Lefaso.net, il relate que pour la Commission des affaires générales, institutionnelles et des droits humains (CAGIDH), affectataire dudit dossier, «la prise de cette mesure est consécutive à la multiplication et à la gravité des attaques terroristes perpétrées sur le territoire national».

Le confrère, citant la CAGIDH  mentionne que la prorogation de l’état d’urgence devrait permettre « d’assurer l’interruption de tout service de communication au public favorisant la commission d’actes de terrorisme ou en faisant l’apologie».

A en croire le site d’information, durant les six prochains mois, dans les provinces concernées, l’état d’urgence pourrait se manifester entre autres par l’interdiction de la circulation des personnes ou des véhicules dans les lieux et à des heures fixées, la perquisition dans des domiciles des citoyens à toute heure.

«Aussi seront interdites les publications et les réunions de nature à inciter ou à entretenir la radicalisation religieuse. Toutes ces actions se feront dans les limites de la loi», fait remarquer Lefaso.net.

 

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 12 JANVIER

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 12 JANVIER

 

WASHINGTON – La coalition militaire internationale dirigée par les Etats-Unis a annoncé vendredi avoir commencé à retirer du matériel de Syrie, moins d’un mois après l’annonce surprise par le président américain Donald Trump du désengagement de ses soldats de ce pays en guerre.

 

DAMAS – La défense anti-aérienne de l’armée syrienne est entrée en action vendredi soir contre des missiles tirés par l’aviation israélienne, a rapporté l’agence officielle Sana, citant une source militaire qui indique qu’un « entrepôt » dans l’enceinte de l’aéroport international de Damas a été touché.

 

WASHINGTON – Le « shutdown » qui paralyse partiellement depuis près de trois semaines les administrations fédérales américaines est en passe de devenir le plus long de l’histoire. Donald Trump a assuré ne pas vouloir déclarer immédiatement une procédure d’urgence nationale et le Sénat a suspendu sa séance jusqu’à lundi.

 

WASHINGTON – Le FBI, la police fédérale américaine, a ouvert en 2017 une enquête pour déterminer si le président Donald Trump travaillait pour le compte de la Russie, a affirmé vendredi le New York Times, citant des sources anonymes.

 

Cette investigation a été rapidement fusionnée dans l’enquête ouverte par le procureur spécial Robert Mueller sur des soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne de M. Trump.

 

MOSCOU – La Russie a demandé vendredi à Washington des « explications claires » après l’inculpation aux Etats-Unis de l’avocate russe Natalia Vesselnitskaïa, qui avait rencontré plusieurs membres de l’équipe de campagne de Donald Trump à la Trump Tower en 2016.

 

La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a dénoncé « une nouvelle vague de la campagne antirusse en cours aux Etats-Unis ».

 

BUCAREST – Pas de compromis dans la lutte anticorruption, mise en sourdine des querelles politiques: la Commission européenne, par la voix de son président Jean-Claude Juncker, a lancé une série de mises en garde vendredi à Bucarest pour sa première présidence de l’Union européenne.

 

MONTREAL – Le Canada a décidé d’accorder l’asile à une jeune Saoudienne de 18 ans qui a fui sa famille, a annoncé vendredi le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dont le pays est à couteaux tirés avec Ryad au sujet des droits humains.

 

TOKYO – L’avenir judiciaire de Carlos Ghosn s’est encore assombri vendredi: le bâtisseur de l’alliance Renault-Nissan a fait l’objet de deux nouvelles inculpations par la justice japonaise, ce qui prolonge sa détention au Japon.

 

  • Mouna Sepehri, proche de Carlos Ghosn et directrice déléguée à la présidence de Renault, a reçu près de 500.000 euros répartis sur plusieurs années en tant que membre du directoire de l’alliance Renault-Nissan, selon des documents consultés par l’AFP.

 

PARIS – A dix-huit mois des Jeux Olympiques de Tokyo, la justice française a franchi un cap embarrassant pour les organisateurs en décidant de poursuivre l’homme-clé de la candidature japonaise, pour des soupçons de corruption autour de l’attribution de ces JO-2020.

 

KINSHASA – Après la victoire de l’opposant Félix Tshisekedi à la présidentielle en RDC, Martin Fayulu, autre candidat de l’opposition déclaré perdant, affirme l’avoir emporté largement et a décidé de contre-attaquer en justice.

 

Battus à la présidentielle, la majorité favorable au président sortant Joseph Kabila et ses alliés gardent la majorité à l’Assemblée nationale, selon un décompte de l’AFP d’après les résultats annoncés samedi par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Le bilan des violences post-électorales est d’au moins neuf morts.

 

CARACAS – Le Parlement vénézuélien, seule institution contrôlée par l’opposition, a appelé vendredi à une mobilisation le 23 janvier en faveur d’un « gouvernement de transition », au lendemain de l’investiture du président Nicolas Maduro pour un deuxième mandat contesté et non reconnu par de nombreux pays étrangers.

 

KHARTOUM – Les forces anti-émeute soudanaises ont tiré des gaz lacrymogènes vendredi sur des manifestants antigouvernementaux sortis dans les rues de la capitale Khartoum et de la ville jumelle de Omdourman après la prière du vendredi.

 

OUAGADOUGOU – Douze civils burkinabè ont été tués jeudi à Gasseliki, village de la région du Sahel (nord), dans une « attaque terroriste », a annoncé vendredi le ministère de la Sécurité dans un communiqué.

 

RANGOUN – Deux reporters birmans de Reuters, qui enquêtaient sur un massacre de musulmans rohingyas par l’armée, ont été de nouveau condamnés vendredi en appel à sept ans de prison.

 

SKOPJE – Les députés macédoniens ont accepté vendredi de rebaptiser leur pays « République de Macédoine du Nord », vote historique qui ouvre la voie à une résolution du litige avec la Grèce.

 

GORDON (Etats-Unis) – Une adolescente de 13 ans, Jayme Closs, a été saluée comme une « héroïne » vendredi aux Etats-Unis au lendemain de son évasion après 88 jours aux mains d’un homme de 21 ans qui est soupçonné d’avoir tué ses parents pour l’enlever.

 

VIENNE – Le séjour de sports d’hiver d’un groupe de collégiens allemands en Autriche s’est terminé vendredi, à défaut de ski, par une évacuation en hélicoptère militaire après une semaine confinés dans leur auberge en raison des chutes de neige record sur le pays.

 

TOKYO – L’attaquant japonais Kazuyoshi Miura, qui aura 52 ans fin février, a prolongé d’un an son contrat avec le Yokohama FC, a annoncé vendredi le club de deuxième division japonaise.

(afp)

Le FCFA est «une monnaie solide» qui évoluera en temps opportun (Gouverneur BCEAO)

Burkina-Afrique-Economie-FCFA

Le FCFA est «une monnaie solide» qui évoluera en temps opportun (Gouverneur BCEAO)

Ouagadougou, 11 janv. 2019 (AIB)-La BCEAO a assuré vendredi que ce ne sont pas les polémiques qui feront évoluer le Franc CFA, mais les exigences économiques, prenant en contrepied des activistes qui militent pour la mort immédiate de cette monnaie de 14 États africains, dont la parité avec l’Euro est garantie par le Trésor public français.

 «Le FCFA est une monnaie solide, c’est une monnaie qui sert nos Etats. C’est une monnaie qui permet la croissance. C’est une monnaie que les populations adoptent parce qu’on ne voit dans un aucun pays, des gens qui se lèvent le matin qui disent ‘’je veux le dollar ou je veux le Yuan (monnaie chinoise) ou je veux des Euros’’. Ils travaillent avec le FCFA», a affirmé  Tiémoko Meyliet Koné.

Le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)  s’exprimait vendredi, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

En rappel, des activistes dont le célèbre franco-béninois Kemi Seba et des économistes militent pour l’abandon du FCFA, condamnant  notamment son caractère néocolonial   et sa non flexibilité par rapport à l’Euro.

«Ce n’est pas la polémique qui peut faire avancer ou évoluer une monnaie (…). Le FCFA pour nous n’est pas un problème. C’est quelque chose qui permet aux économies d’avancer et de prospérer. C’est ce que nous prenons en considération. Il y aura certainement des évolutions. Elles viendront le moment voulu avec les exigences qu’il faut pour nos économies», a réagi Tiémoko Meyliet Koné.

M.Koné séjourne au Burkina Faso dans le cadre du 25e anniversaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), célébré hier à Ouagadougou, en présence des présidents Roch Kaboré et Alassane Ouattara.

«Malgré quelques difficultés, la santé économique de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest-africaine)  est bonne. (…). Ce qui n’est pas le cas dans les autres pays», a déclaré Tiémoko Meyliet Koné.

Agence d’information du Burkina

cak/ata

 

 

 

 

 

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