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Ouahigouya : Un nouveau projet pour la prise en compte du genre  dans la prévention du VIH /SIDA 

Ouahigouya : Un nouveau projet pour la prise en compte du genre  dans la prévention du VIH /SIDA 

Ouahigouya, (AIB)-L’association des jeunes pour le bien-être familial (AJBF) a présenté le jeudi 28 février 2019 aux journalistes, son nouveau projet centré sur la prise en compte du genre dans la prévention et la lutte contre le VIH/SIDA.

Le nouveau projet de l’association des jeunes pour le bien-être familial (AJBF) est dénommé « Capacitation des organisations de la société civile de Ouahigouya pour une meilleure prise en compte du genre dans la prévention et / ou la lutte contre le VIH /SIDA ».

C’est l’information qui a été livrée  à  la presse,  le jeudi 28 février 2019 à Ouahigouya.

Selon le  coordinateur de l’AJBF, Souleymane Ouédraogo, ce projet d’environ douze millions de FCFA, vise à réduire les inégalités dans les rapports sociaux entre l’homme et la femme.

« Le projet va permettre de renforcer les capacités des femmes, tout en favorisant la participation des hommes dans le processus pour finalement atteindre une égalité dans l’accès aux soins et aux méthodes de prévention » a-t-il expliqué.

Selon la chargé du projet Azèta Kindo, ce nouvel instrument est  en lien avec deux autres projets de l’AJBF, intervenant dans l’amélioration des conditions de vie des populations.

«Il  vient pour capitaliser  les actions déjà mise en œuvre sur la prise en compte du genre, dans la lutte contre le VIH /SIDA», a-t-elle soutenu.

Les conférenciers ont également,  dressé le bilan à mis parcours des deux autres projets  de l’AJBF.

Il s’agit du  ‘’Programme de lutte contre le mariage des enfants et du projet ‘’Construire des communautés libres de tout travail d’enfant’’.

La responsable  du premier projet, Charlotte Zougmoré s’est réjouie du bilan satisfaisant à un an de la fin du programme quinquennal.

« Nous comptons faire en sorte que d’ici 2020, dans la région du Nord, les filles soient libres de choisir, si elles veulent se marier et aussi de choisir leurs époux » a-t-elle souhaité.

La  chargé  du projet ‘’Construire des communautés libres de tout travail d’enfant’’, Mariam Ouédraogo a précisé que le projet  a pris  fin en 2018.

« Cependant, vu l’ampleur  du travail des enfants dans les sites d’orpaillages dans les provinces du Bam et Yatenga, le projet  s’est vu renouvelé pour trois ans, de 2019 à 2021  » a-t-elle précisé.

Selon Mme Ouédraogo,  l’approche est de  promouvoir  le droit de l’enfant  et de les   retirer   des sites d’orpaillages.

« Ceux en âge d’aller à l’école seront  inscrits  à l’école avec des mesures d’accompagnement et ceux de 14 ans et plus seront former à une activité économique de leur choix d’ici la fin du projet », a-t-elle renseigné.

L’association des jeunes pour le Bien-être Familial (AJBF) a été créée le 24 février 1995.

Elle a pour vision d’œuvrer pour l’amélioration des conditions de vie de la population. Sa principale mission est de développer leurs capacités à devenir autonomes grâces à des programmes  intégrés de développement de  communautaires, lit-on dans le dossier de presse.

Agence d’information du Burkina

Ibrahim ZAMPALIGRE

Burkina : le Premier ministre sollicite l’accompagnement de la communauté musulmane

Burkina-Société

Burkina : le Premier ministre sollicite l’accompagnement de la communauté musulmane

Ouagadougou, 28fév. 2019-(AIB)-Le nouveau Premier ministre burkinabè Christophe  Marie Joseph Dabiré a demandé  jeudi, l’accompagnement de  la communauté musulmane pour  mener à bien ses fonctions, a constaté un journaliste de l’AIB.

«Nous sommes tous des croyants aujourd’hui et il est important que l’on sache confier à Dieu tout ce qui se passe au niveau de notre pays parce que nous avons besoin de la paix, de la sécurité et du développement», a indiqué Christophe Dabiré à l’issue d’un échange avec la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB).

Selon le chef du gouvernement, la FAIB a toujours soutenu le Burkina Faso par des prières et les «Douas ».

D’après lui, il est toujours important de demander aux personnes  ressources que sont les Imams, les Cheicks de continuer à apporter leur soutien au pays.

Le porte-parole de la Fédération, Cheick Aboubacar Doucouré  a assuré que la communauté musulmane est prête à soutenir le gouvernement pour l’atteinte de ses objectifs,  surtout la lutte contre l’insécurité au Burkina.

«La  Fédération est disponible pour accompagner les autorités à  défendre la paix, la cohésion sociale, la prospérité dans notre pays»,  a dit Cheick Doucouré.

Le Burkina Faso est un pays laïque où les différentes confessions religieuses vivent en harmonies et apportent souvent leurs conseils à l’Etat quand la situation l’exige.

Agence d’information du Burkina

bz/no/ata              

Photos: Primature

 

Burkina : la statue de Thomas Sankara sera dévoilée samedi

Burkina-Politique-Sankara

Burkina : la statue de Thomas Sankara sera dévoilée samedi

Ouagadougou, 28 fév. 2019 (AIB)-La statue du défunt leader de la Révolution burkinabè Thomas Sankara, sera présentée samedi matin, en présence des présidents Roch Kaboré et Jerry Rawlings, a appris l’AIB jeudi auprès des organisateurs.

Des centaines d’ouvriers s’activaient jeudi matin, pour la présentation de la statue du président Thomas Sankara et des douze bustes de ses compagnons, tous tombés lors du sanglant coup d’Etat du 15 octobre 1987.

Coup de peinture par-ci, désherbage par-là, tout devrait être prêt samedi matin pour cette cérémonie solennelle, organisée à la veille de la clôture du cinquantenaire du Festival panafricain du cinéma et la télévision de Ougadougou (Fespaco).

«Le soleil est tombé au Conseil de l’Entente. Il s’est levé au Conseil de l’Entente. Thomas (Sankara) n’est pas fini», foi de Alouna Traoré, unique survivant du drame qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir du 15 oct.1987- au 31 oct.2014.

Selon le secrétaire général du Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) Luc Damiba, la statue sera dévoilée par le président du Faso Roch Kaboré et l’ancien président ghanéen Jerry Rawlings.

Il a aussi invité le public à participer massivement à la conférence publique explicative du projet du  Mémorial, demain vendredi à 15h à l’Université Ouaga I.

D’ores et déjà, M. Damiba a fait savoir que la statue fait partie d’un vaste projet architectural qui s’efforcera de préserver et de diffuser l’héritage de Thomas Sankara à travers le monde.

Agence d’Information du Burkina

ata/ak

 

 

 

Burkina: 10.225 jeunes et femmes à recruter en 2019 pour des mesures sociales (Conseil des ministres)

Burkina Faso-Jeunesse-Emplois

Burkina: 10.225 jeunes et femmes à recruter en 2019 pour des mesures sociales (Conseil des ministres)  

Ouagadougou, 28 fév. 2019 (AIB) – L’Etat burkinabè, conformément aux mesures sociales du gouvernement, compte recruter, au titre de l’année en cours, 10.225 jeunes et femmes pour des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO), annonce le conseil des ministres.

Selon le compte rendu de la réunion gouvernementale parvenu à l’AIB jeudi, ces mesures sociales permettront, au titre de l’année 2019, de recruter ce personnel au profit de 49 communes urbaines du Burkina Faso.

Les 10.225 jeunes et femmes, souligne-t-on, seront recrutés pour des travaux de curage manuel de caniveaux, des ouvrages d’art, des accotements manuels des voies bitumées.

La répartition  donne en moyenne 300 ‘’brigadiers’’ par chef- lieu de région et 130 par commune.

«Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la mise en œuvre efficiente et diligente de ces mesures sociales au profit  des jeunes et des femmes», précise le compte rendu.

Agence d’information du Burkina     

Photo d’illustration  

Energie : L’Union européenne débloque 9,8 milliards de FCFA pour le Burkina

Burkina-UE-Coopération-Energie

Energie : L’Union européenne débloque 9,8 milliards de FCFA pour le Burkina

Ouagadougou, 28 fév. 2019 (AIB)-L’Union européenne et le Burkina Faso ont signé mardi, une convention de financement de 15 millions d’Euros (9,8 milliards de FCFA) pour le Plan solaire 2025 du Burkina Faso, dénommé programme ‘’YELEEN ”.

Selon le ministre de l’Energie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, cet apport de l’Union européenne va permettre de réaliser une centrale solaire de 43 mW avec un stockage de 10 MW, de doter 100 000 ménages de Solar Home System (SHS) et de raccorder 50 000 ménages au réseau interconnecté de la Société nationale d’électricité du Burkina (SONABEL).

Il s’agira aussi de construire trois centrales solaires de 6 MW à Dori (Nord), de 1 MW à Gaoua (Sud-ouest), de 3MW à Diapaga (Est) et d’installer 100 mini-centrales solaires dans les localités rurales pour 50 000 ménages.

En rappel, le Plan solaire 2025 du Burkina Faso appelé  Programme YELEEN, vise à contribuer à la croissance économique et à la création d’emplois à travers une amélioration de l’accès à une énergie durable, fiable et propre.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

Faits sociaux et cinéma en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Faits sociaux et cinéma en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 28 fév. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce jeudi abordent, essentiellement, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) dont le cinquantenaire se tient actuellement, sans oublier des faits de société.

«Femmes nettoyeuses dans les services publics et privés : quand la galère le dispute aux agressions», affiche le quotidien privé Le Pays qui propose un reportage sur «des femmes excédées par leurs conditions de travail difficile qui crient à l’aide».

Selon le journal, ces femmes nettoyeuses sont payées à des salaires dérisoires qu’elles ont bien souvent, de la peine à percevoir.

«Obligées de se lever à des heures indues pour être à leurs postes, ces braves dames sont exposées à toutes sortes d’agressions (vols, viols, etc.) et de maladies », fait remarquer Le Pays.

Pour sa part, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, consacre sa une au marché «sous-sol » à Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso), mettant en exergue «la nouvelle vie des femmes de l’ex-+léguémalogo+ (marché de légumes, en langue nationale dioula, Ndlr)».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du «bras de fer entre le maire et le président du comité de gestion» du marché central de Bobo-Dioulasso.

Le même journal évoque la 26e édition du FESPACO, en faisant un zoom sur la Maison du Peuple de Ouagadougou, «cette rue marchande où les affaires ne … marchent pas vraiment».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, informe que dans le domaine de la créativité artistique, le FESPACO a reçu, hier mercredi, le prix international Miriam Makeba, remis par l’Algérie.

A ce sujet, Sidwaya précise que le prix Miriam Makeba a été créé en 2017 à Alger à l’occasion du Forum des créateurs africains et est doté d’un montant de de près de 58 millions de francs CFA (100 mille dollars.

Quant au journal Le Quotidien, il publie une interview du réalisateur sénégalais Alain Gomis, promoteur du Centre Yennega.

L’interviewé déclare que «le Centre Yennega se propose d’accompagner les jeunes cinéastes, hommes et hommes, vers l’insertion professionnelle».

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 28 FEVRIER

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 28 FEVRIER

 

WASHINGTON – Moment politique extraordinaire même à l’aune d’une présidence passionnelle, l’ex-avocat Michael Cohen a livré mercredi une charge d’une violence inouïe contre son ancien patron Donald Trump, accusé d’être un « escroc » menaçant, aux liens suspects avec la Russie et qui n’a pas hésité à acheter le silence d’anciennes maîtresses.

 

  • Michael Cohen a achevé son témoignage à charge contre le président américain mercredi avec une sombre mise en garde: l’homme d’affaires n’acceptera pas de quitter la Maison Blanche « pacifiquement » s’il n’est pas réélu en 2020.

 

HANOI – Donald Trump et Kim Jong Un ont affiché leur optimisme mercredi au début de leur deuxième sommet à Hanoï, huit mois après leur rencontre historique de Singapour.

 

ISLAMABAD – La tension s’est brutalement aggravée mercredi entre l’Inde et le Pakistan qui ont tous deux affirmé avoir abattu des avions du camp opposé, les deux puissances nucléaires répétant toutefois vouloir éviter « l’escalade ».

 

PRES DE BAGHOUZ (Syrie) – Massés à bord de camions, hommes, femmes et enfants ont quitté mercredi l’ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) dans l’est syrien, sous la supervision des forces arabo-kurdes qui attendent la fin des évacuations pour donner l’assaut contre le reliquat du « califat » jihadiste.

 

LONDRES – Les députés britanniques ont apporté leur soutien mercredi à la nouvelle stratégie de Theresa May sur le Brexit, qui pourrait déboucher sur un report de la date du divorce, prévu pour le 29 mars.

 

TEHERAN – Le président iranien Hassan Rohani a rejeté mercredi la démission de son chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, visage de sa politique de détente avec l’Occident abhorrée des ultraconservateurs.

 

LAGOS – L’opposant Atiku Abubakar a dénoncé mercredi une « parodie d’élection » au Nigeria et annoncé qu’il allait saisir la justice pour contester les résultats de la présidentielle annoncés en pleine nuit et donnant le sortant Muhammadu Buhari largement vainqueur.

 

JERUSALEM – Des adversaires de Benjamin Netanyahu ont saisi la commission électorale qui dira sous peu si elle bloque une manoeuvre très critiquée du Premier ministre israélien susceptible de faire entrer au Parlement un parti d’extrême droite accusé de racisme.

 

OTTAWA – L’ex-ministre de la Justice de Justin Trudeau a affirmé mercredi avoir subi des pressions « inappropriées » et des menaces « voilées » de l’entourage du Premier ministre pour qu’elle intervienne dans une procédure judiciaire, un nouveau coup dur pour le chef du gouvernement canadien à quelques mois des législatives.

 

MANAGUA – Une première réunion de « négociations » entre le gouvernement du président nicaraguayen Daniel Ortega et l’opposition s’est tenue mercredi et le dialogue se poursuivra dès jeudi pour tenter de trouver une issue à la crise politique, a annoncé le nonce apostolique (ambassadeur du Vatican) à Managua.

 

MELBOURNE (Australie) – Le cardinal australien George Pell devait passer mercredi sa première nuit derrière les barreaux au lendemain de sa condamnation en Australie pour pédophilie, qui couronne la disgrâce de celui qui était encore il y a peu l’un des plus proches conseillers du pape.

 

MADRID – L’ancien chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a déploré mercredi les violences policières ayant émaillé le référendum interdit de 2017 en Catalogne, mais en a rejeté la responsabilité sur les indépendantistes catalans lors du procès à Madrid des anciens dirigeants séparatistes.

 

BERLIN – Les autorités allemandes versent-elles depuis des décennies des pensions à d’ex-collaborateurs nazis ? Un grand flou entoure, y compris en Allemagne, une allocation encore versée à quelque 2.000 bénéficiaires dans le monde, suscitant un malaise grandissant.

 

PARIS – L’incursion « inattendue » de l’Etat néerlandais au sein du capital du groupe aérien Air France-KLM a provoqué la stupéfaction en France: le président Emmanuel Macron a réclamé à La Haye des clarifications sur cette décision considérée comme « inamicale » à Paris.

 

LE CAIRE – Au moins 20 personnes ont été tuées mercredi quand un train arrivé à vive allure s’est encastré dans un mur en bout de quai, à la gare centrale du Caire, l’un des lieux les plus fréquentés de la mégalopole égyptienne.

 

PEKIN – Accusée de laxisme, la Chine prépare des sanctions contre les francs-tireurs de la génétique après la naissance fin 2018 de deux bébés OGM, dont les capacités mentales pourraient être supérieures à la moyenne, selon une étude.

 

LONDRES – Les groupes de télévisions britanniques BBC et ITV veulent concurrencer sur leur terrain les géants américains Netflix et Amazon, en prévoyant de lancer d’ici à la fin 2019 leur propre service de vidéo en ligne au Royaume-Uni.

 

PARIS – Le cinéaste aux cinq oscars Alejandro Gonzalez Iñarritu, qui a réalisé des films comme « Birdman », « Babel » ou « The Revenant », présidera en mai le jury du 72e Festival de Cannes, un hommage au cinéma mexicain, ont annoncé mercredi les organisateurs.

 

NANTES (France) – À bout de patience face aux manoeuvres qu’il estime dilatoires de la part de Cardiff, le FC Nantes a saisi la Fifa pour obtenir le paiement du transfert de l’attaquant argentin décédé Emiliano Sala, suspendu par le club gallois.

 

MADRID – Le clasico et la finale, c’est pour Barcelone! Avec un doublé de Luis Suarez, le Barça a donné une leçon de réalisme au Real Madrid (3-0), mercredi en demi-finale retour de Coupe du Roi, enfonçant l’éternel rival pour atteindre sa sixième finale d’affilée, un record.

 

(afp)

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 février 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 27 février 2019

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 27 février 2019, en séance ordinaire, de 09 H 30 mn à 13 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

 

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.

 

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– un décret portant modification du décret n°2017-0049/PRES/PM/MINEFID du 1er février 2017 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de service public.

 

Ce décret modificatif vise un meilleur accès des petites et moyennes entreprises (PME) aux marchés publics, une opérationnalisation des accords-cadres au regard des nombreux avantages qu’offre ce mécanisme dans la gestion de la commande publique et une dynamisation de l’économie nationale.

 

– un décret portant fixation des taux et des modalités d’octroi d’une indemnité forfaitaire mensuelle et d’une indemnité journalière de session applicables aux membres du Haut conseil du dialogue social (HCDS).

 

L’adoption de ce décret permet l’application effective de l’article 10 du décret n°2017-0261/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 05 mai 2017 portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Haut conseil du dialogue social.

 

I.1.2. Pour le compte du ministère des Infrastructures :

 

– un rapport relatif aux mesures sociales du gouvernement.

Ces mesures sociales permettront, au titre de l’année 2019, de recruter 10 225 jeunes et femmes pour des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) au profit de 49 communes urbaines du Burkina Faso.

 

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les dispositions idoines en vue de la mise en œuvre efficiente et diligente de ces mesures sociales au profit des jeunes et des femmes.

 

I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

– un décret portant renouvellement de mandats des membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).

 

L’adoption de ce décret permet le renouvellement de mandats de quatre (04) membres de la BNAF pour un dernier mandat de trois (03) ans.

– un rapport relatif à l’organisation de la 4ème édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

 

Cette édition, prévue pour se tenir du 26 au 28 septembre 2019 à Ouagadougou, a pour thème : « Exploitation des ressources minérales et opportunités d’industrialisation de l’Afrique ». Elle regroupera au moins 2 000 participants du monde entier.

 

I.1.4. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

– un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement conditions d’application de la loi n°038-2018/AN du 30 octobre 2018 portant Code des investissements au Burkina Faso et création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des investissements au Burkina Faso.

L’adoption de ces décrets permet de rendre opérationnelles les dispositions de la loi n°038-2018/AN du 30 octobre 2018, portant Code des investissements au Burkina Faso.

 

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

 

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

– un rapport relatif à la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la reprise et l’achèvement des travaux de construction des voies d’accès à l’aéroport international de Ouagadougou-Donsin.

 

L’aménagement des voies d’accès concerne la réalisation de 41,49 km de route, comprenant les tronçons de la route nationale N°3 (Ouagadougou-Kaya), de la bretelle Est et de la bretelle Ouest.

 

Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise SOGEA-SATOM, pour un montant d’un milliard trois cent dix-huit millions cent quatre-vingt-quinze mille cinquante-neuf (1 318 195 059) F CFA TTC.

Le financement est assuré par l’Association internationale de développement (IDA).

 

  1. COMMUNICATIONS ORALES

 

II.1. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération a fait au Conseil une communication relative à la visite d’amitié et de travail du Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE à Berlin en Allemagne les 20 et 21 février 2019.

 

Au cours de son séjour, le Président du Faso a eu des séances de travail avec le Président de la République fédérale Son Excellence Monsieur Frank-Walter STEINMEIER et la Chancelière Madame Angela MERKEL, sur le renforcement de la coopération entre les deux pays et les questions sécuritaires au Sahel.

 

Le ministre des Affaires étrangères a également fait au Conseil, le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso au sommet sous régional tenu le 22 février 2019 à Accra au Ghana. Au cours de ce sommet, le Président du Faso et ses homologues du Ghana, du Bénin, du Togo et le Vice-président de la Côte d’Ivoire, ont échangé sur les questions sécuritaires et celles liées à la lutte contre le terrorisme.

 

II.2. Le ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso à la première Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat pour la région du Sahel, tenue le 25 février 2019 à Niamey au Niger.

 

Cette conférence avait pour but de répondre à l’urgence climatique au Sahel.

Il a par ailleurs fait au Conseil une communication relative au processus de délivrance des Cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) et de passeports, dans le cadre de la participation des Burkinabè de l’extérieur aux consultations électorales de 2020. La cérémonie officielle de lancement de cette opération aura lieu le jeudi 28 février 2019 à Niamey, au Niger. La mission consulaire spéciale se déroulera du 28 février au 15 mars 2019.

 

Cette opération permet la mise en œuvre de l’engagement pris par Son Excellence Monsieur le Président du Faso de faire participer les Burkinabè de l’extérieur aux prochaines élections présidentielles.

 

II.3. Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation, courant premier trimestre 2019 à Ouagadougou, d’une table ronde pour le financement du Régime d’assurance maladie universelle (RAMU).

 

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION

 

– Monsieur Gervais REMEN, Officier, est nommé Attaché de défense à New York (Etats Unies d’Amérique).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

 

– Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 211 710 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 3ème grade, est nommé Commandant de la brigade spéciale des investigations anti-terroristes (BSIAT) ;

– Monsieur Sombié Siaka DIARRA, Officier, est nommé Commandant-adjoint de la brigade spéciale des investigations anti-terroristes (BSIAT).

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

 

– Monsieur Mahamadou SAWADOGO, Mle 78 122 C, Enseignant-chercheur, catégorie P1, grade initiale, 1eréchelon, est nommé Secrétaire général ;

– Monsieur Aly SAVADOGO, Mle 110 923 A, Professeur titulaire de biochimie-microbiologie, est nommé Vice-Président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques de l’Université Ouaga I ;

 

– Monsieur Billy Tuwis Mandel Josito ZONGO, Mle 119 339 W, Administrateur des services financiers, 1èreclasse, 5ème échelon, est nommé Directeur des services financiers de l’Université Nazi BONI.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

 

– Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommée Chargée de missions ;

– Madame Agnès SANOU/SANOU, Mle 23 853 U, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1èreclasse, 11ème échelon, est nommée Inspecteur général des services ;

 

– Monsieur Mamadou SERE, Mle 111 285 B, Inspecteur du travail, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Oumarou TOE, Mle 55 170 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur général de l’Agence générale de recrutement de l’Etat (AGRE) ;

 

– Monsieur Sibiri Omar COMPAORE, Mle 00 255 488 K, Enseignant, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds national des travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) ;

– Monsieur Alidou Pascal BANAO, Mle 216 836 W, Inspecteur du travail, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

 

– Monsieur Souleymane NABASSAGA, Mle 294 367 Y, Inspecteur du trésor, est nommé Chef du département finances et logistique de l’Agence générale du recrutement de l’Etat (AGRE) ;

– Monsieur Oumarou ZEBRE, Mle 266 149 W, Ingénieur des travaux informatiques, 1ère classe, 2èmeéchelon, est nommé Chef de département des services informatiques ;

 

– Monsieur Mamadou BANDAOGO, Mle 214 672 C, Inspecteur du travail, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département de la règlementation et de la promotion du Guichet virtuel ;

– Monsieur Samson TRAORE, Mle 117 006 Z, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de la Fonction publique du Plateau-Central.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

 

– Monsieur Jean Mathieu BINGBOURE, Mle 32 198 M, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 12èmeéchelon, est nommé Responsable du « Programme Approvisionnement en eau et assainissement ».

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

 

– Monsieur Ibrahim BELEM, Mle 231 002, Gestionnaire, est nommé Directeur général de l’efficacité énergétique ;

– Monsieur Ousmane SANKARA, Mle 219 275 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1eréchelon, est nommé Directeur de l’administration des finances.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

 

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) pour un second mandat de trois (03) ans :

Représentants du ministère des Mines et des carrières :

– Monsieur Ousmane BARBARI, Mle 119 042 E, Economiste gestionnaire ;

– Monsieur Wendé-n’sô Abdoul Aziz WASSONGMA, Mle BUMIGEB 18 213 160, Ingénieur des mines.

 

Représentant du ministère de la Sécurité :

– Monsieur Ferta Bonaventure HIEN, Officier de Police.

Représentant du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

– Monsieur Bazouwine Guy Berthin DABIRE, Mle 59 888 H, Inspecteur des impôts.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE, DE LA FAMILLE ET DE L’ACTION HUMANITAIRE

 

– Monsieur Yamba Maxime COMPAORE, Mle 18 825 P, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1èreclasse, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

 

– Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 25 443 W, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

– Monsieur Stéphane Gildas TIENDREBEOGO, Mle 245 228 N, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 3èmeéchelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds national de solidarité.

 

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

 

– Monsieur Joseph POODA, Mle 46 434 B, Professeur certifié d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Tour du Faso ;

– Monsieur Abraham ZOMA, Mle 35 951 V, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7èmeéchelon, est nommé Directeur du sport de haut niveau.

 

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

  1. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

– Madame Ella Inocente Monier BOUDANE/TOE, Mle 104 515 J, nutritionniste ;

Au titre de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité :

– Monsieur Sibidaogo Wilfrid KIEMA, Mle 200 562 Y, Conseiller des affaires économiques en remplacement de Monsieur Koudnoaga Roger ZOUNGRANA dont il achève le mandat.

 

  1. MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

 

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Joseph Patrice QUENUM, Mle 20 648 P, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale au Conseil d’administration de l’Agence de conseil et de maîtrise d’ouvrage délégué en bâtiment et aménagement urbain (ACOMOD-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

  1. MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

 

Le Conseil adopté un décret portant nomination de Monsieur Hadi Honoré YONLI, Mle 97 521 K, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) en remplacement de Madame Abibatou TOE/TONI dont il achève le mandat.

 

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

 

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

FESPACO 2O19 : Le prix spécial Thomas Sankara sera décerné vendredi

FESPACO 2O19 : Le prix spécial Thomas Sankara sera décerné vendredi

Ouagadougou, 27 fév. 2019, (AIB)- Le prix spécial Thomas Sankara (3 millions) recompensant au Fespaco 2019, le court métrage, sera remis le vendredi 1er mars, ont annoncé mercredi les organisateurs.

Selon la présidente du comité d’organisation de la cérémonie de remise du prix Thomas Sankara ,Koro DK, la soirée du vendredi 1er mars 2019 est prévue pour rendre hommage au père de la Révolution burkinabé.

Pour elle, le prix du court métrage à l’honneur de Thomas Sankara, a été sélectionné parmi les 26 films en compétition du FESPACO 2019.

Koro DK a précisé que la nuit du court métrage du prix Thomas Sankara qui date de 2009, se veut un cadre de promotion des cinéastes africains et a signalé que le lauréat de cette année recevra la somme de trois millions de FCFA.

A écouter le président de la guilde africaine des réalisateurs et des producteurs du cinéma, Balufu Bakupa Kanyinda, la soirée du vendredi consiste à valoriser un « grand baobab »qui se repose au cimetière de Dagnoë.

Crée en 1969, le FESPACO constitue une vitrine d’échanges et de partage d’expériences des professionnels du cinéma africain.

Agence d’Information du Burkina

no/bz

Moustiques OGM au Burkina : Les garde-fous sont respectés (chercheurs)

Burkina-Santé-Lutte contre le paludisme

Moustiques OGM au Burkina : Les garde-fous sont respectés (chercheurs)

Ouagadougou, 27fév.2019, (AIB)- Le délégué général du centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST),  Roger Nébié a assuré que les garde-fous sur le Projet Target Malaria ont été respecté, alors des leaders de la société civile s’opposent à l’utilisation des moustiques génétiquement modifiés dans la lutte contre le paludisme.

Pour le délégué général du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologie (CNRST), Roger Nébié, le Burkina Faso a tout le dispositif juridique, les garde-fous nécessaires pour veiller sur le Projet Target Malaria.

«A chaque étape, il faut aller à l’Agence nationale de biosécurité exposer le problème. Le comité d’experts évalue le risque. S’il est élevé, il ne va jamais l’autoriser. Il est obligatoire de passer par cette agence pour tout ce qui concerne les OGM », a-t-il déclaré dans une interview publiée mercredi par le quotidien public Sidwaya

Selon lui, les chercheurs n’excluent rien et font toujours les expérimentations en respectant les garde-fous, les codes d’éthique.

Depuis l’annonce du lâchage de moustiques génétiquement modifiés, censés contribuer à éradiquer le paludisme, des acteurs de la société civile ont manifesté à plusieurs reprises, relevant le risque que ces OGM ne se transforment en des vecteurs d’autres maladies plus graves.

«Nous sommes à une phase d’expérimentation et c’est un milieu contrôlé. Pour couper court à la polémique, il faut souligner que ce sont des moustiques mâles qui sont concernés, or ces derniers ne piquent pas l’homme. On nous enseigne depuis l’école primaire que ce sont les moustiques femelles qui piquent et transmettent la malaria (le Paludisme)», a assuré Roger Nébié.

En rappel, les moustiques génétiquement modifiés ont été exportés de l’Imperial College London vers le Burkina Faso en novembre 2016. Ils sont actuellement conservés dans des locaux pour une « utilisation en milieu confiné » à Bobo-Dioulasso (Ouest). Les expériences sont menées par un consortium  appelé Target Malaria.

Agence d’Information du Burkina

Cak/lk/ata

Lire l’interview en intégralité : https://www.sidwaya.info/blog/2019/02/26/moustiques-ogm-le-burkina-faso-a-tous-les-garde-fous-roger-nebie-delegue-general-du-cnrst/

 

Lenteur dans les services des impôts a commencé depuis la réforme du Fonds commun (DG Impôts)

Burkina- Finances

Lenteur dans les services des impôts a commencé depuis la réforme du Fonds commun (DG Impôts)

Ouagadougou, 27 fév. 2019 (AIB)-La lenteur observée ces derniers temps, dans les services de recouvrement des impôts,  a commencé depuis la réforme contestée du Fonds commun (primes), a confié le Directeur général des Impôts Adama Badolo au quotidien Le Pays.

«Nous sommes conscients des difficultés actuelles, mais nous pensons que la réponse n’est pas seulement à la Direction générale des impôts (DGI), parce que le problème a commencé depuis la réforme du Fonds commun», a expliqué Adama Badolo dans ‘’Le Pays’’ du mercredi.

Le Directeur générale des impôts d’exprimait le 22 février 2019 en marge d’une cérémonie d’au revoir organisée au profit de 40 retraités de son service.

En rappel, le gouvernement avançant le principe d’équité, a drastiquement réduit le montant du Fonds commun (primes), malgré la forte opposition des syndicats.

Depuis quelques temps, de nombreux contribuables soupçonnent sur les réseaux sociaux, les agents des impôts de mener une grève déguisée, en indexant la mauvaise qualité de l’Internet pour ne pas recevoir les déclarations d’impôts.

«Nous continuons à sensibiliser nos collaborateurs, de les encadrer pour que  le service rendu aux contribuables soit amélioré», a affirmé Adama Badolo, cité toujours par  Le Pays.

Agence d’information du Burkina

no/ata

Photo d’archive : Le Pays.

 

 

 

Lutte contre l’insécurité au Burkina : l’Allemagne annonce une contribution de 30 milliards de FCFA

Burkina-Insécurité-Lutte

Lutte contre l’insécurité au Burkina : l’Allemagne annonce une contribution de 30 milliards de FCFA

Ouagadougou, 27 fév. 2019, (AIB)-  Le ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne, Heiko Mass a annoncé hier mardi, que son pays va soutenir  le Burkina Faso avec près de trente milliards de FCFA pour la lutte contre l’insécurité grandissante dans les zones  frontalières, renseigne le quotidien public «Sidwaya».

«Le partenaire allemand a annoncé un appui financier de plus de quarante millions d’euros (30 milliards de FCFA) au Burkina Faso en 2019 destinés à financer la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme dans les zones frontalières »,a indiqué Sidwaya, citant le ministre des Affaires étrangères de la République fédérale d’Allemagne,Heiko Mass, à sa sortie d’audience hier mardi avec le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré.

La même source précise que le chef de la diplomatie burkinabè, Alpha Barry, a précisé que le soutien  de l’Allemagne aidera la nation burkinabé à lutter contre l’infiltration des assaillants dans les zones frontalières.

D’après le  journal, M. Barry a expliqué que les échanges entre le président du Faso et son émissaire allemand ont porté sur la situation sécuritaire générale préoccupante dans la région du Sahel et la coopération entre les deux pays.

«Nous avons discuté de l’opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel ainsi que des projets de développement à mettre en œuvre pour soutenir l’action militaire», a-t- il  laissé entendre.

Depuis quelque jours, les FDS burkinabè mènent des offensives gagnantes contre               des assaillants, avec à la solde, la neutralisation de plusieurs dizaines de terroristes, notamment dans les régions du Sahel et de l’Est.

«Nous avons réaffirmé la disponibilité de l’Allemagne à soutenir le pays des Hommes intègres en vue de l’aider à faire face à la situation sécuritaire préoccupante avec la multiplication des attaques terroristes depuis ces derniers temps», a poursuivi le ministre en charge des Affaires étrangères allemandes, Heiko Mass.

En rappel, la Coopération entre Burkina et l’Allemagne date de 1961, et depuis les deux nations entretiennent de bons rapports dans divers domaines

Agence d’Information du Burkina

BZ/NO/ATA

Photo: présidence du Faso.

 

 

 

 

Burkina : un ancien gouverneur de la BCEAO s’interroge sur le jeu trouble des anti-FCFA

Burkina-Economie-Monnaie-FCFA

Burkina : un ancien gouverneur de la BCEAO s’interroge sur le jeu trouble des anti-FCFA

Ouagadougou, 27 fév. 2019 (AIB)-L’ancien gouverneur de la BCEAO, le Burkinabè Damo Justin Baro a accusé les partisans de l’abolition immédiate du FCFA, d’user de stratagème émotionnel, à la place d’arguments techniques,  pour mobiliser la jeunesse africaine à leur cause politique.

«Je continue de m’interroger sur les objectifs réels de ce branle-bas antifranc CFA, au moment où une «Task Force» de Chefs d’Etat (Côte d’Ivoire, Nigéria, Ghana, Togo, Niger et Sénégal) a pris en charge le processus d’élaboration d’une nouvelle monnaie CEDEAO. (…)

Si tout cela est clairement perçu et que l’on tient à en découdre, alors, l’objectif poursuivi par les antifranc CFA est clair : c’est d’instaurer un débat émotionnel et subjectif pour mobiliser la jeunesse au service de préoccupations d’ordre politique», a indiqué l’ancien gouverneur de la BCEAO Damo Justin Baro.

Il se confiait dans une longue interview publiée mercredi par le quotidien privé l’Observateur Paalga, en version papier et en ligne.

«Avec les anti-CFA, les arguments techniques ne sont pas appropriés pour mobiliser. Il faut être initié à cette science de l’économie monétaire. Tandis que, politiquement et émotionnellement, c’est la sensibilité, le cœur qui réagit. Lorsque l’on parle de colonisation, d’exploitation, personne n’est insensible à cela», a ajouté M. Barro.

De nombreux économistes et activistes dont Kémi Séba militent pour la fin du FCFA, une monnaie créée sous l’empire colonial français en 1945 et toujours en service dans 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le débat a provoqué une rupture diplomatique en janvier, lorsque le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio a accusé la France d’appauvrir l’Afrique grâce au FCFA  et d’alimenter ainsi l’immigration.

«Qu’ont fait les peuples de cette zone CFA à ce vice-président du Conseil italien pour qu’il veuille précipiter la fin d’une monnaie stable qui leur permet de consommer, de produire, d’échanger et de vendre à l’intérieur comme à l’extérieur de leur zone ?»  (…) S’il a des démêlés avec la France, qu’il s’explique directement avec elle. Il n’a pas besoin de mêler le CFA à ses explications», a réagi Damo Justin Baro.

M. Baro a également dénoncé sans le nommer le franco-béninois Kémi Séba et ses camarades qui selon lui, assurent leurs arrières avec leurs passeports français, tout en menant la lutte en Afrique contre la France à propos du FCFA.

«Je les comprends en ce sens qu’ils garantissent leurs arrières en ayant un document d’identité français pour s’assurer qu’à tout moment, ils peuvent retourner chez eux en laissant derrière eux, nos populations souffrant dans leurs villages des nombreux effets pervers d’une dévaluation ou d’une disparition non préparée du franc CFA ou même d’une dépréciation du franc CFA liée à leurs déclarations et agitations intempestives», a assuré Damo Justin Baro.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive : présidence du Faso.

Lire l’interview en intégralité en cliquant sur : http://www.lobservateur.bf/index.php?option=com_k2&view=item&id=3612:sankara-m%E2%80%99avait-dit-%C2%ABnous-n%E2%80%99allons-pas-quitter-le-franc-cfa%C2%BB-damo-justin-baro,-ministre-des-finances-sous-le-cnr&Itemid=112

Faits divers, cinéma et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Faits divers, cinéma et politique, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 27 fév. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui déroule actuellement et la conférence de presse animée, la veille, par l’opposition politique, sans oublier des faits divers.

Dans sa rubrique ‘’On murmure’’, le quotidien à capitaux publics Sidwaya parle d’un «mystérieux incendie à Koubouté (village situé dans la région du centre-sud)».

Selon le journal, les faits se sont passés dans cette localité située dans la commune rurale de Ziou, à 60 kilomètres à l’Est de Pô, où «le samedi 23 février dernier, un incendie bizarre s’est déclenchée dans la concession de la famille Ouéna».

A en croire l’auteur de l’article, le mystère de cet incendie réside dans le fait que, durant trois jours, le feu se rallume dans des ménages de la  même concession chaque fois que les habitants parviennent à le maîtriser.

«La situation parait d’autant plus mystique qu’il n’y a pas d’électricité dans la concession et que les autres maisons sont à au moins 500 mètres de celle concernée», rapporte Sidwaya.

Le même journal renseigne que le magasin de la librairie DIACFA, situé côté Sud du grand marché de Ouagadougou, a pris feu le mardi 26 février 2019 aux environs de 9 heures 30 minutes, précisant que le bilan provisoire fait était de deux blessés légers et d’importants dégâts matériels.

Le sujet constitue la Une de L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso, sous le titre : «Incendie du magasin DIACFA librairie : On a eu peur d’un autre mardi noir à ‘’Rood-wooko’’ (autre appellation du grand marché de Ouagadougou, Ndlr)».

De son côté, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «Rood-Wooko : Un incendie dans un magasin de la DIACFA», avant de faire remarquer que la scène observée hier «n’est pas sans rappeler l’incendie qui a ravagé le marché le 27 mai 2003».

Sur un autre chapitre, L’Observateur Paalga relate que la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) bat son plein.

Le confrère souligne que «cependant, quatre jours après le début du festival, des plaintes des festivaliers tournent en boucle », ajoutant que «la plus grande difficulté de cette édition reste le voyage des cinéastes».

Pour sa part, Le Pays, autre quotidien privé, publie le programme du jour dans les salles de cinéma. Le journal indique qu’à propos de la rue marchande du FESPACO, «les clients se font attendre».

Pendant ce temps, Sidwaya rapporte qu’à la rue marchande de la maison du Peuple, il y a «de l’affluence, mais des vendeurs (sont) inquiets».

En politique, L’Observateur Paalga informe que lors de sa traditionnelle conférence de presse, l’opposition politique a demandé, hier mardi, des comptes au président Roch Marc Christian Kaboré, concernant certaines déclarations que celui-ci a faites, la semaine dernière en Allemagne au cours d’un entretien en marge d’une visite de travail et d’amitié à Berlin.

A ce propos, le journal Le Quotidien plaque à sa une : «Si le président Kaboré sait qui nous attaque, qu’il envoie le chercher, afin qu’il soit jugé, pour que les attaques cessent».

Le journal reprend ainsi, les propos de Alphonse Marie Ouédraogo, l’un des opposants animateurs de la conférence de presse.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 27 FEVRIER

 

 

HANOI – Donald Trump a rejoint mardi soir à Hanoï Kim Jong Un pour une deuxième rencontre centrée sur la dénucléarisation de la Corée du Nord, abordée en termes très vagues lors de leur précédent sommet.

 

LONDRES – La Première ministre britannique Theresa May a annoncé mardi qu’elle laisserait aux députés le choix d’un éventuel report du Brexit pour éviter une sortie sans accord de l’Union européenne, le 29 mars, cédant aux pressions, y compris de son propre camp.

 

MELBOURNE (Australie) – Le cardinal australien George Pell, qui était le numéro trois dans la hiérarchie du Vatican, a été reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineur, devenant ainsi le plus haut responsable de l’Eglise catholique condamné dans une affaire de pédophilie.

 

NEW DELHI – L’Inde a procédé mardi à une frappe aérienne au Pakistan qui visait selon elle un groupe islamiste, provoquant un nouvel accès de fièvre entre ces deux puissances nucléaires autour de la région disputée du Cachemire.

 

ABUJA – Muhammadu Buhari a été réélu président du Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique avec ses 190 millions d’habitants avec 56% de voix, selon les résultats communiqués par la commission électorale (INEC) dans la nuit de mardi à mercredi.

 

ALGER – Les étudiants algériens se sont à leur tour mobilisés en masse mardi dans tout le pays contre la perspective d’un 5e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le pouvoir affichant de son côté sa détermination à mener à bien cette candidature malgré la contestation.

 

WASHINGTON – Les démocrates ont remporté mardi une victoire parlementaire face à Donald Trump avec le rejet, à la chambre basse du Congrès, de l' »urgence nationale » décrétée par le président américain pour pouvoir construire son mur anti-immigration clandestine.

 

NEW YORK – Fiat Chrysler a annoncé mardi la construction d’une usine de production de voitures à Detroit, la première depuis 27 ans à « Motor City », dans le cadre d’un plan d’investissements de 4,5 milliards de dollars devant créer 6.500 emplois aux Etats-Unis.

 

WASHINGTON – L’ex-avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a assuré mardi avoir dit « la vérité » lors de son audition devant une commission du Sénat, première étape d’un marathon au Congrès où il doit être interrogé sur les liens du président américain avec la Russie et la gestion de son empire immobilier.

 

NEW YORK – La justice américaine a validé mardi en appel l’acquisition du groupe de médias Time Warner par l’opérateur AT&T, un camouflet pour l’administration Trump qui s’opposait à ce rapprochement, déjà effectif depuis mi-juin.

 

PARIS – Air France-KLM est entré dans une zone de fortes turbulences mardi avec l’irruption surprise de l’Etat néerlandais au capital de la compagnie, désireux de défendre ses intérêts, une opération accueillie froidement par le gouvernement français.

 

BUENOS AIRES – Le grand rabbin d’Argentine a été grièvement blessé par des inconnus à Buenos Aires, au lendemain de la profanation d’un cimetière juif, une agression condamnée mardi par Israël sur fond de résurgence d’actes antisémites dans le monde.

 

TEHERAN – Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, cheville ouvrière de l’accord sur le nucléaire de 2015, a plaidé mardi pour que son ministère retrouve son « statut », après avoir annoncé sa démission sur laquelle le président Hassan Rohani ne s’est pas encore prononcé.

 

BOGOTA – L’opposant Juan Guaido, qu’une cinquantaine de pays ont reconnu comme président par intérim du Venezuela, a affirmé à Bogota qu’il rentrerait dans son pays, bien qu’il risque d’y être arrêté pour avoir violé une interdiction judiciaire de sortir du territoire.

 

PRES DE BAGHOUZ (Syrie) – De nouveaux évacués de l’ultime réduit du groupe Etat islamique (EI) dans l’est de la Syrie subissaient mardi fouilles et interrogatoires des Forces démocratiques syriennes (FDS), qui attendent la sortie des derniers civils pour lancer l’assaut « final » contre les jihadistes retranchés.

 

DAKAR – Le président sénégalais Macky Sall était mardi bien placé pour remporter un second mandat dès le premier tour de l’élection présidentielle, selon des résultats encore provisoires publiés par les médias sénégalais et portant sur près de 90% des suffrages.

 

BRUXELLES – Le parquet fédéral a réclamé mardi « un verdict de culpabilité » au jury populaire chargé de juger le jihadiste français Mehdi Nemmouche, accusé aux assises de Bruxelles de quatre « assassinats terroristes » le 24 mai 2014 au musée juif de la capitale belge.

 

LONDRES – Le tribunal londonien de Westminster a ordonné mardi l’extradition vers la France de l’homme d’affaires Alexandre Djouhri, protagoniste clé de l’enquête française sur le financement libyen présumé de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007.

 

KHARTOUM – Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et la Norvège ont déploré mardi le « retour à un régime militaire » au Soudan après une série de mesures prises par le président Omar el-Béchir face au mouvement de contestation qui réclame son départ.

 

MOSCOU – Les autorités d’une région de Sibérie ont ordonné mardi la fermeture provisoire d’une usine de traitement de charbon, soupçonnée d’être à l’origine d’une grave pollution de l’air qui a provoqué des chutes de neige noire.

(afp)

Ouagadougou: deux blessés légers dans l’incendie d’un magasin

Ouagadougou: deux blessés légers dans l’incendie d’un magasin

Ouagadougou, 26 fév.2019(AIB)-Deux personnes ont été légèrement blessées mardi, dans l’incendie d’un magasin près du marché central de Ouagadougou, ayant occasionné également, d’importants dégâts matériels.

Le magasin de la librairie Diacfa, l’une des plus grandes de la capitale burkinabè s’est embrasé mardi matin vers 9h30 mn.

Le bilan provisoire fait état de deux légers blessés, le magasinier, Edgar Bella et l’aide-magasinier, Alaric Zouré, (tous évacués à l’hôpital) et d’importants dégâts matériels.

Le contenu du rez-de-chaussée est pratiquement réduit en cendre. Y était stocké, des livres, des rames de papier, d’articles scolaires divers, a fait savoir le directeur général de DIACFA librairie, Joseph Fadoul.

A la question de combien se chiffrait les marchandises parties en flammes, il dit ne pas avoir la tête à cette évaluation des pertes matérielles.

« Pour moi l’important c’est d’éteindre le feu et souhaiter qu’il n’y pas de victime. Le matériel est secondaire par rapport à la priorité d’éteindre le feu et de sécuriser les lieux », a-t-il soutenu.

S’agit de l’origine de l’incendie M. Fadoul dit l’ignorer. Sauf que le premier à constater le feu, le magasinier a crié « masse, masse, masse », a-t-il confié.
Et d’ajouter que l’expertise de la police scientifique, présente sur les lieux permettra de déterminer avec exactitude ce que s’est passé.

Arrivés sur le site de l’incendie autour de 9 heures 50 minutes, les soldats du feu ont environ 4 heures de temps pour venir à bout des flammes. Après une trentaine de minutes d’opérations, les sapeurs-pompiers étaient à cours d’eau.

5 minutes plus tard, un troisième engin arrive en renfort, suivi d’un quatrième. Les flammes sont toujours intraitables.

Les soldats du feu de l’aéroport international de Ouagadougou et de la SONABY sont venus porte main forte à leurs collègues déjà très actifs pour maitriser les flammes.

Selon le commandant de brigade nationale des sapeurs-pompiers, Ernest Kisbedo, l’opération d’extinction de l’incendie était compliqué pour deux principales raisons.

« Il n’y a pas d’accès pour pouvoir s’approcher au plus près du feu pour l’éteindre. Deuxièmement, il y a la matière qui brûle. Ce sont des papiers, des livres mais aussi de l’encre d’imprimantes, de photocopieurs. L’encre est comme de l’hydrocarbure », a-t-il expliqué.

Selon lui, les flammes engendrées par l’encre est comme un feu d’hydrocarbure et ne peuvent pas être éteintes par l’eau simple ; il faut donc des mixeurs.

Et il a fallu aux pompiers de percer le mur de l’immeuble à plusieurs endroits pour maitriser le feu.

Pour le patron de la librairie, les problèmes d’accès sont liés à la proximité du magasin avec le marché central.

“Comme on est au bord du marché, l’accès est un peu difficile. Il n’y a pas de problème d’entreposage, il y a un principal accès. L’accès à l’intérieur était difficile du fait que les flammes étaient assez fortes », a souligné Joseph Fadoul.

Il a par ailleurs témoigné sa gratitude aux soldats du feu pour le travail abattu.

«Les sapeurs-pompiers étaient présents rapidement pour éteindre le feu. Ils ont é été à la hauteur de la tâche comme on le dit. C’est sûr que tout n’était pas facile pour eux », a-t-il reconnu.

Le patron de la BNSP s’est également dit satisfait de l’action des différentes unités qui a permis de venir à bout de l’incendie.«

Nous saluons la collaboration entre les sapeurs-pompiers de l’aéroport, de la brigade nationale et de la SONABHY, qui nous vient en aide avec des mixeurs pour pouvoir éteindre cde genre de feu», s’est-il réjoui.

Mahamadi SEBOGO
msebogo@yahoo.fr

Burkina-Lancement-Séminaire-Agence Burkinabè des Investisseurs :l’Agence burkinabè des investisseurs outille ses conseillers économiques

 

Burkina-Lancement-Séminaire-Agence Burkinabè des Investisseurs
L’Agence burkinabè des investisseurs outille ses conseillers économiques

Ouagadougou, 26 févr. 2019-(AIB)- Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Harouna Kaboré a lancé mardi, le séminaire d’information des conseillers économiques de l’Agence Burkinabè d’Investisseurs (ABI) qui a pour thème «  promotion des opportunités d’investissements du Burkina Faso à l’étranger : rôle et contribution des conseillers économiques ».

 

Durant quatre jours, ces 36 sur 37 conseillers venus de l’Afrique, d’Amérique, d’Europe, d’Asie et du Moyen Orient se familiariseront avec les outils de promotion, le cadre règlementaire et institutionnel, les opportunités d’investissement et l’environnement des investissements.

Pour le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Harouna Kaboré, la diplomatie économique est une réalité au Burkina Faso et elle se traduit par des actes concrets sur le terrain, à travers des actions menées par le ministère des Affaires étrangères, de l’agence Burkinabé d’investissement et par la structure d’appui au secteur public qui font la promotion de la destination Burkina Faso, dans le but d’attirer des investisseurs.

Selon lui, ce séminaire est une occasion de renforcer davantage les conseillers aux affaires économiques pour qu’ils soient au même niveau d’informations que tous ceux qui participent vivement à la transformation économique du pays.

« La diaspora est une source importante de financement. En effet la diaspora burkinabè dans certains pays tels que l’Italie, la France, la Cote d’Ivoire, les Etats-Unis contribuent énormément au développement socioéconomique du pays. Mais l’impact de cette contribution au développement du pays demeure limité en raison de la faible structuration des interventions », a-t-il laissé entendre.

Harouna Kaboré a relevé également que le gouvernement a entamé depuis plusieurs décennies des réformes pour une amélioration continue du climat des affaires afin d’attirer les Investissements Directes Etrangers (IDE).

Les plus récentes sont entre autres, l’adoption d’un nouveau code des investissements plus attractif, l’adoption d’un code agro-sylvo-pastoral, l’adoption d’une loi portant règlementation de la concurrence et d’une loi d’orientation et de promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME).

Il a ajouté que ces réformes ont permis au Burkina Faso d’enregistrer une croissance continue des (IDE) qui sont passés d’environ 116 milliards de FCFA en 2015 à 243 milliards environ en 2017 soit une progression moyenne de 30,15%.

Pour la Directrice Générale de l’ABI, l’Agence de Promotion des Investissement du Burkina Faso(API-BF), devenue aujourd’hui l’Agence Burkinabè des Investissements (ABI) a toujours souhaitée l’organisation d’un tel séminaire pour renforcer les capacités des conseillers et créer une synergie d’action en matière de promotion des investissements.

  • Agence d’Information du Burkina
    Cak/lk

Burkina-Formation

Medias: Zoumama Traoré compte travailler au rayonnement de l’ISTIC

Ouagadougou, 26 fév. 2019-(AIB)- Le nouveau Directeur général(DG) de l’Institut des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication(ISTIC) Zoumana Traoré a affirmé mardi, qu’il va travailler davantage au rayonnement de l’Institut pour une formation de qualité au profit des étudiants.

« Nous avons pour mission de faire en sorte que ce développement et ce rayonnement de l’ISTIC puisse aller de l’avant pour une formation de qualité pour les étudiants », a laissé entendre le nouveau DG de l’ISTIC, Zoumana Traoré.

M.Traoré qui s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie officielle de son installation, a souligné que les défis qui l’attendent sont énormes.

Il a soutenu qu’il compte faire de l’école de formation en journalisme, un institut sous régional et même international avec l’appui du personnel enseignant et de l’ISTIC.

D’après lui, l’Institut a déjà un niveau de développement assez intéressant et il faut poursuivre le travail afin de maintenir le cap.

Le DG entrant, ancien directeur pédagogique, a pour vision l’intégration de la formation continue et des curculas pour un enseignement de qualité pour les étudiants.

Zoumana Traoré compte doter l’Institut d’ équipements performants en télévision, en radio, en imprimerie et en laboratoire dans l’optique d’éviter une rupture entre l’école et le terrain.

“Il faut faire en sortevque chaque Burkinabè qui a besoin de formation dans le domaine de l’information et de la communication en bénéficie”, a-t-il confié.

Le nouveau patron a précisé qu’il existe déjà une orientation devant faire évoluer l’école dans les filières de formation en technique, en technologie et en journalisme.

La DG sortante Dr Aicha Tamboura, nommée en 2014, s’est dite satisfaite d’avoir contribué à changer la physionomie de l’ISTIC.

Elle a par ailleurs exhorté son successeur à travailler toujours pour hisser haut le « bateau ISTIC » et a affiché sa disponibilité á l.aider.
En rappel, Zoumana Traoré a été nommé DG de l’ISTIC le 13 février dernier en Conseil des ministres.
Agence d’Information du Burkina
BZ/NO/

FESPACO 2019: Débats autour de l’avenir du cinéma panafricain

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FESPACO 2019: Débats autour de l’avenir du cinéma panafricain

Ouagadougou, 26 fév. 2019 (AIB) – Des acteurs du cinéma africain, présents dans la capitale burkinabè, à l’occasion de la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), ont entamé lundi, des débats autour de l’avenir du cinéma en Afrique.  

Selon les organisateurs, il s’agit d’un colloque qui réunit  les cinéastes, doyens comme jeunes, autour du thème: «confronter notre mémoire et forger l’avenir d’un cinéma panafricain dans son essence, son économie et sa diversité».

A l’occasion, les participants devraient discuter et revisiter les 50 années d’existence du FESPACO, «afin de se projeter vers l’avenir pour un cinéma africain qui a sa place dans le monde».

Le colloque connait la participation de grands noms de cinéma sur le continent africain mais aussi de jeunes cinéastes, des chercheurs, des historiens.

Pour Gaston Kaboré, coordonnateur du colloque, il s’avère nécessaire de  «comprendre d’abord le fruit de cette longue marche qu’est le FESPACO et en tirer toutes les leçons et nous asseoir ensemble pour inventer le futur de ce festival».

Ainsi, l’une des doyennes du FESPACO, Alimata Salembéré est revenue sur la genèse du festival dont elle a été la première présidente du comité d’organisation, en 1969.

A leur tour, Dikongué Pipa du Cameroun, Timithé Bassory de la Côte d’Ivoire, et bien d’autres ont évoqué les souvenirs de leur premier passage au FESPACO dans les années 69.

 

Pour l’ensemble des cinéastes, le FESPACO est incontestablement l’une des manifestations panafricaines la mieux réussie du continent et qui traverse le temps.

La 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui correspond au cinquantenaire de la biennale, se déroule du 23 février au 2 mars 2019 sous le thème central : «Mémoires et avenir des cinémas africains».

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Crédit photo: Burkina24

 

Justice, culture et politique au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Justice, culture et politique au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26 fév. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè parvenus à l’AIB ce mardi matin traitent de l’actualité nationale et internationale marquée respectivement par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) et les résultats provisoires de la présidentielle au Sénégal, sans  oublier d’évoquer le procès du putsch manqué de septembre 2015.

Le journal Le Quotidien rapporte que l’audition du général Pingrenoma Zagré (témoin), s’est poursuivi hier lundi devant la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou, soulignant que «l’ancien Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA) a réitéré que la hiérarchie  militaire n’a jamais approuvé le coup d’Etat ».

Le confrère reprend en première page, les propos du général Zagré qui avoue : «Je n’avais aucune autorité sur le RSP (défunt Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr)».

Quant à Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, il cite le général Pingrénoma Zagré qui dit : «Que Diendéré (Gilbert, présumé cerveau du putsch, Ndlr) assume ses actes !».

Comme pour riposter à cette déclaration, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend les propos du général Gilbert Diendéré, adressés à l’ancien CEMGA : «J’assume mes responsabilités, assumez aussi les vôtres».

De son côté, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, rapporte l’affirmation de Me Prosper Farama, avocat de la partie civile qui s’adresse au général Diendéré en ces termes : «Vous jouez comme Messi, quand on vous attend à gauche, vous partez à droite».

Le même journal, évoquant la 26e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)  qui se déroule actuellement dans la capitale burkinabè, affiche: «Cinquantenaire du FESPACO: Colloque mémoriel et avenir des cinémas».

Pendant ce temps, Sidwaya fait remarquer à sa une qu’à l’occasion de la semaine de la Biennale,  le «Wifi (est) gratuit sur l’Avenue Kwame N’Krumah (plus belle avenue de Ouagadougou, Ndlr)».

Au même moment, L’Observateur Paalga consacre sa une aux «lauréats de l’Etalon d’or de Yennega», mentionnant : «+Buud yam+ de Gaston Kaboré, le premier Burkinabè».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, L’Observateur Paalga parle des résultats provisoires de la présidentielle au Sénégal,  faisant observer la «déplorable guerre des chiffres».

A ce sujet, Sidwaya, à travers son ‘’Trait de plume’’ se demande : «Macky Sall (président sortant) en ballotage ?», tandis que Le Pays, dans son ‘’Dialogue intérieur’’, estime qu’il faut «éviter à tout prix une crise postélectorale».

L’éditorialiste du journal cité en second lieu pose cette interrogation: «Va-t-on vers un contentieux électoral au Sénégal ?», avant de relever que quelque 48 heures après la fermeture des bureaux de vote, le débat enfle à Dakar pour savoir qui de Macky Sall, Idrissa Seck, Madiké Niang, Ousmane Soko et Issa Sall sera le prochain président du Sénégal».

Selon Le Pays, «il revient à la commission électorale  de travailler à la transparence des résultats».

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