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L’enquête est insuffisamment pratiquée dans les deux grands quotidiens burkinabè, selon le journaliste Moussa Congo

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L’enquête est insuffisamment pratiquée dans les deux grands quotidiens burkinabè, selon le journaliste Moussa Congo

 

Ouagadougou, le 18 sept. 2019(AIB)-L’enquête journalistique est insuffisamment pratiquée dans les quotidiens ‘’Sidwaya’’ (public) et ‘’L’observateur Paalga’’ (privé), a montré mardi, le journaliste Moussa Congo, lors de sa soutenance pour l’obtention du titre de Conseiller en sciences et techniques de l’information de la communication, option journalisme.

 

«Nos recherches ont établi que dans les colonnes de Sidwaya (public), seulement 10 enquêtes ont été produites en 2017, soit 0,22% des 3966 articles publiés. Sur un total de 1050 articles publiés dans L’observateur Paalga (privé) sur la même période, aucun n’a été consacré à l’enquête», a déclaré le journaliste Moussa Congo.

 

  1. Congo s’exprimait mardi lors de la présentation de son mémoire de fin de cycle à l’Institut des sciences et des techniques de l’information et de la communication (ISTIC, public).

 

Le choix du thème intitulé ‘’l’enquête dans les quotidiens Sidwaya et L’observateur Paalga en 2017’’, est guidé par la nécessité, selon lui, de «poser le débat sur la capacité des journalistes des quotidiens à réaliser des enquêtes journalistiques».

 

Dans ce sens, il ressort que 30,3% des journalistes enquêtés dans ces deux quotidiens ont moins cinq ans de métier, ce qui constitue sans doute, pour lui un «obstacle sérieux» à la réalisation d’enquêtes.

 

Pour que ce genre journalistique soit davantage pratiqué, M. Congo suggère entre autres, la création des desks spécialisés dans les grandes enquêtes, la formation régulière des journalistes à l’investigation journalistique, le journalisme collaboratif et l’affranchissement de l’autocensure.

 

Le jury composé de Noël Da (président), de Rabankhi Abou-Bâkr Zida (suffragant) et du directeur de mémoire Victor Sanou, après avoir examiné minutieusement le travail de l’impétrant, l’a jugé recevable en le sanctionnant de la note de 16/20 (mention très bien).

 

Après deux années scolaires passées à l’ISTIC, M. Congo est ainsi désormais conseiller en sciences et techniques de l’information de la communication, option journalisme.

 

En rappel, Moussa Congo du quotidien Sidwaya, a été lauréat par quatre fois, du prix Galian, récompensant annuellement les meilleurs journalistes au Burkina Faso.

 

Il a produit plusieurs enquêtes dont une sur le sujet tabou de l’homosexualité à Bobo-Dioulasso (Ouest, 2016) et l’autre sur la prostitution des femmes mariées et des salariées à Fada N’Gourma (Est, 2017).

 

La dernière enquête citée, lui a valu de nombreuses et violentes menaces, particulièrement sur les réseaux sociaux.

Agence d’Information du Burkina

cs/ata

Photo: Remi ZOERINGRE/Sidwaya

Burkina: Les télévisions privées débourseront 75 millions de FCFA par an pour la redevance TNT

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Burkina: Les télévisions privées débourseront 75 millions de FCFA par an pour la redevance TNT

Ouagadougou, 18 sept. 2019 (AIB) – Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer 75 millions de francs CFA de redevance  pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique de terre (TNT), a-t-on appris jeudi, auprès de la primature.

Selon un communiqué de la direction de la communication et de l’information du premier ministère, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

Agence d’information du Burkina

Sécurité et politique à la Une des quotidiens burkinabè

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Sécurité et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 sept. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la sécurité et à la politique.

«Lutte contre le terrorisme : L’envoyé spécial de la France pour le Sahel à Kosyam», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, hier mardi au palais présidentiel de Kosyam, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigo.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de la coopération militaire, informant que le général Towsend du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) était, la veille,  chez le président Roch Kaboré.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré qui évoque la situation sécuritaire dans la région du Centre-nord.

Selon le religieux, «l’Etat devrait se manifester davantage dans cette région (Centre-nord)».

Le même journal relate que des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, son traditionnel point de presse hebdomadaire, au cours duquel, ils ont abordé, entre autres sujets, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la crise de la santé et la répression (lundi dernier) de la marche de l’Unité d’action populaire (UAP).

Concernant le dernier point, à savoir la répression de la marche de l’UAP, L’Observateur Paalga fait observer que «pour le CFOP, il n’y avait pas de quoi fouetter…».

A ce sujet, le journal Le quotidien reprend, à sa Une, les propos du représentant du CFOP qui déclare : «le peuple a l’impression que le régime actuel a trahi l’esprit de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il mentionne qu’à propos de la marche du 16 septembre, «+les marcheurs se sont exprimés de manière pacifique+, selon le CFOP»

De son côté, Le Pays (privé) précise que les échanges avec la presse ont été conduits par les représentants du CFOP que sont le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré et le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 18 SEPTEMBRE

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 18 SEPTEMBRE

 

JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son rival Benny Gantz attendaient mercredi les résultats officiels d’élections législatives qui s’annoncent serrées et pointent déjà vers de difficiles pourparlers pour accoucher d’un nouveau gouvernement.

 

WASHINGTON – Donald Trump dépêche mardi son ministre des Affaires étrangères Mike Pompeo à Jeddah pour discuter de la réponse aux attaques contre des installations pétrolières saoudiennes, alors que les Etats-Unis sont convaincus qu’elles ont été lancées depuis l’Iran avec des missiles de croisière.

 

KABOUL – Au moins 48 personnes ont été tuées mardi en Afghanistan lors de deux attentats-suicide, l’un contre un meeting électoral du président Ashraf Ghani et l’autre à Kaboul, tous deux revendiqués par les talibans qui considèrent le scrutin présidentiel prévu le 28 septembre comme illégitime.

 

JEDDAH (Arabie saoudite) – Le ministre saoudien de l’Energie s’est voulu rassurant mardi sur la capacité de son pays à se remettre rapidement de l’attaque qui a réduit de moitié sa production pétrolière, tout en évitant de pointer un doigt accusateur vers l’Iran.

 

MADRID – L’Espagne va retourner aux urnes le 10 novembre pour la quatrième fois en quatre ans, le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez n’étant pas parvenu à obtenir les soutiens nécessaires à sa reconduction au pouvoir.

 

LONDRES – La Cour suprême britannique a tenu mardi sa première audience sur la légalité de la décision du Premier ministre Boris Johnson de suspendre le Parlement, dénoncée par ses opposants comme une manœuvre pour réduire les députés au silence afin d’imposer un Brexit sans accord.

 

MONTREAL (Canada) – Le Premier ministre Justin Trudeau a voulu rassurer mardi les alliés du Canada après l’arrestation d’un espion présumé qui disposait de documents potentiellement « dévastateurs » pour la sécurité de ce pays et de ses partenaires, selon les dernières révélations de cette affaire digne d’un roman policier.

 

WASHINGTON – Les jeunes meneurs du mouvement pro-démocratie hongkongais ont exhorté mardi les parlementaires américains à faire pression sur Pékin, affirmant que tout recul sur le statut spécial accordé au territoire encouragerait la Chine à imposer ses « valeurs communistes » ailleurs dans le monde.

 

KINSHASA – L’ex-ministre de la Santé de la République démocratique du Congo, Oly Ilunga, a été inculpé mardi pour « détournement » présumé de fonds alloués à la lutte anti-Ebola, sur fond de deuxième épidémie la plus grave de l’histoire et de rivalités avec le président Félix Tshisekedi.

 

TUNIS – Deux outsiders, le juriste sans parti Kais Saied et le magnat controversé des médias Nabil Karoui, actuellement en prison, seront en lice du second tour d’une présidentielle qui a balayé la classe politique traditionnelle tunisienne.

 

PARIS – Le réchauffement climatique s’annonce plus prononcé que prévu, le scénario du pire prévoyant +7°C en 2100, ont averti mardi des scientifiques français en présentant des nouveaux modèles climatiques très alarmants, qui serviront de base pour le GIEC.

 

PARIS – « En prétendant être humaniste, on est parfois trop laxiste »: le président français Emmanuel Macron a lancé l’offensive sur l’immigration, un sujet qu’il ne veut pas laisser à la droite et à l’extrême droite, suggérant un déséquilibre en Europe au détriment de la France et un aveuglement d’une partie de la classe politique sur la question.

 

ALGER – Le pouvoir algérien a décidé de passer en force en fixant la date d’une élection présidentielle au 12 décembre, un pari risqué voué à entrer en collision avec le refus du mouvement de contestation, qui ne faiblit pas au fil des mois.

 

ROME – L’ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi, l’un des hommes forts de la gauche dans la péninsule, a annoncé mardi son départ du Parti démocrate (PD) pour créer son propre mouvement, afin de mieux combattre les idées du leader de l’extrême droite Matteo Salvini.

 

SYDNEY (Australie) – Le cardinal George Pell, naguère l’un des prélats les plus puissants du Vatican, a déposé mardi devant la plus haute juridiction australienne un ultime recours contre sa condamnation pour pédophilie qui a précipité sa disgrâce.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Facebook a recruté la police de part et d’autre de l’Atlantique pour éduquer ses outils d’intelligence artificielle afin de stopper les retransmissions vidéos d’attaques extrémistes en direct sur sa plateforme, à l’instar de la tuerie de Christchurch, diffusée pendant de longues minutes sur le réseau social.

 

WASHINGTON – Pour la première fois depuis la crise financière, la Banque de Réserve fédérale (Fed) de New York a injecté des liquidités sur les marchés financiers pour maintenir son taux au jour le jour, principal outil monétaire, à son bas niveau.

 

MOSCOU – « Je suis Pavel Oustinov »: des artistes, vedettes de télévision et cinéastes russes ont lancé une campagne de soutien en faveur d’un jeune acteur, selon eux injustement condamné à trois ans et demi de prison pour « violences » à l’encontre de la police.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont une nouvelle fois prouvé qu’ils étaient le pays phare de la politique-spectacle et celui où toutes les carrières pouvaient rebondir: Sean Spicer, l’ex-porte-parole officiel de la Maison Blanche, est apparu lundi soir en danseur de salsa dans un show télévisé.

(AFP)

Burkina/Hadj 2019 : Deux agences de voyage suspendues

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Burkina/Hadj 2019 : Deux agences de voyage suspendues

 

Ouagadougou, 17 sep. 2019 (AIB)- Le ministre en charge de l’Administration territoriale Siméon Sawadogo a affirmé mardi que deux agences de voyage ont été suspendues de l’organisation du pèlerinage à la Mecque, pour faute de malversations.

 

«Deux agences sur 76 agences de voyage ont été suspendues pour l’édition 2019 pour faute de malversations», a indiqué le Ministre d’Etat Siméon Sawadogo.

 

Selon M. Sawadogo, ces deux agences ont disparu avec l’argent des pèlerins avant leur départ à la Mecque.

 

  1. Sawadogo s’exprimait lundi au cours d’une conférence de presse sur le bilan du Hadj 2019.

 

Notons que le départ des pèlerins burkinabè s’est déroulé du 14 au 27 juillet dernier.

 

«7246 pèlerins ont été transportés en vols charters vers l’Arabie saoudite dont 5125 à partir de Ouagadougou et 2121 à partir de Bobo-Dioulasso», a précisé le ministre.

 

De son avis, le traditionnel pèlerinage des musulmans a connu des innovations qui sont entre autres « la couverture sanitaire du Hadj ; la déconcentration des visites médicales et de la vaccination à Bobo-Dioulasso et à Ouahigouya ».

 

Selon lui, malgré les acquis enregistrés tout au long du pèlerinage, «six personnes sont décédées, dont certaines de mort naturelle et d’autres, à cause d’un état de santé fragile».

 

A en croire Siméon Sawadogo, le comité national de suivi a travaillé en collaboration avec les agences de voyage, l’ambassade et consulat du Burkina Faso en Arabie Saoudite et celle de l’Arabie Saoudite au Burkina Faso.

 

Selon le président du comité de suivi, Moumoun Ilboudo, les bagages des pèlerins restés à la Mecque, sont de retour à Ouagadougou.

 

«Tous les bagages sont rentrés et se trouvent à l’aéroport international de Ouagadougou, car le problème se posait seulement à Ouagadougou», a confirmé M. Ilboudo.

 

«Des solutions aux différentes difficultés ont été trouvées, avec la contribution de toutes les structures, institutions et acteurs impliqués dans le suivi, la coordination et l’organisation du Hadj 2019», a conclu le Ministre d’Etat, Siméon Sawadogo.

 

Agence d’Information du Burkina

 

Adi/ata

NB: photo d’archive: burkina24

Fonds vert pour le climat : le gouvernement burkinabè renforce les capacités de 27 cadres

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Fonds vert pour le climat : le gouvernement burkinabè renforce les capacités de 27 cadres

 

Ouagadougou, 17 sept 2019,(AIB)-Le Fonds vert pour le climat au Burkina Faso(FVC/BF) a initié mardi, un atelier de formation au profit de vingt-sept cadres nationaux, afin de mettre en place, un pool d’experts de développement de projet pour une mobilisation accrue des financements devant faire face aux changements climatiques.

 

«Les changements climatiques nécessitent donc des investissements énormes pour une mise en œuvre efficiente des différentes actions planifiées », a affirmé le ministre en charge de l’Environnement, de l’Economie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassière.

 

Il a rappellé que le FVC/BF est l’objet de toutes les convoitises ces dernières années en tant que plus grand fonds climat mais la mobilisation des financements requiert des compétences et c’est ce qui justifie la tenue de la présente session de formation.

 

  1. Bassière s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’ouverture d’une session de renforcement de quatre jours, au profit des cadres burkinabè sur le développement de projet pour l’accès aux fonds climats.

 

Nestor Batio Bassière a précisé que malgré l’existence de plusieurs fonds climats dont le FVC/BF, les différents Etats peinent à y accéder, car selon lui, l’une des principales contraintes, reste la capacité limitée des pays à développer des projets répondants aux critères et conditionnalités desdits fonds.

 

Le ministre en charge de l’Environnement, a expliqué qu’en mars dernier, le FVC /BF et le gouvernement a organisé une rencontre nationale avec une soixantaine d’acteurs publique des collectivités territoriales, du secteur privé et des organisations sur la question de la mobilisation du financement du fonds vert.

 

Cette plateforme d’échanges avait pour objectif de renforcer la synergie d’actions entre les parties prenantes pour une mobilisation plus accrue des financements du Fonds vert et à relever le renforcement des capacités techniques des acteurs comme l’un des défis majeurs », a-t-il soutenu.

 

De son avis, les changements climatiques constituent de nos jours une réalité avec des conséquences «désastreuses» sur la vie de nos communautés d’où l’engagement du Burkina Faso au protocole de Kyoto en 2005 et à la Convention des Nations Unies en 1993 dans la lutte contre les changements climatiques.

 

A en croire, l’autorité nationale désignée FVC/BF,Issaka Ouédraogo, le Burkina Faso, à l’instar d’autres pays rencontrent des difficultés en matière d’élaboration de projets climats liés entre autres, à la méconnaissance des procédures et mécanismes.

 

« L’objectif principal de la présente formation est de renforcer les capacités des cadres nationaux des ministères et structures clés du pays à la maîtrise des procédures et techniques de formulation de projets pouvant répondre aux critères des fonds climats », a- t-il confié.

 

Issaka Ouédraogo, a enfin souligné que cette formation permettra au Burkina de disposer d’une compétence nationale pour la conception de projets et programmes «bancables»

 

Agence d’Information du Burkina

 

NO/ata

Burkina : Obtenir des informations sur certain actes judiciaires à partir de 50 FCFA

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Burkina : Obtenir des informations sur certain actes judiciaires à partir de 50 FCFA

 

Ouagadougou, 17 sept.2019 (AIB)-Le ministère burkinabè de la Justice a lancé mardi, sa plateforme de messagerie qui permettra aux justiciables, de se procurer des renseignements sur certains les actes judicaires, à partir de 50FCFA.

 

«50 FCFA pour avoir des renseignements (sur les actes judiciaires), alors que si vous devez vous déplacer pour avoir des renseignements, vous dépenser en terme de carburant avec le risque aussi d’avoir affaire à des arnaqueurs», a déclaré mardi le ministre de la Justice René Bagoro, lors de la présentation de la plateforme d’information via sms de son département.

 

Le système qui donne des informations sur les pièces exigées, le lieu de dépôt, le coût et le délai de délivrance de ces actes, va «faciliter la tâche aux citoyens», a ajouté le ministre.

 

Sur les 36 actes, pour l’instant ce sont le casier judiciaire, le certificat de nationalité, le registre de commerce et de crédit mobilier, l’ordonnance de prise en charge, la rectification administrative et de la cession volontaire de salaire, qui sont concernés.

 

Selon le Directeur général de l’entreprise conceptrice de la plateforme, Abdoul Karim Minoungou, la plateforme est pour le moment ouverte aux seuls abonnés du réseau Telmob.

 

«Il suffit d’envoyer au 3439, ‘’Nationalité’’ pour certificat de nationalité, ‘’Casier’’ pour casier judiciaire, ‘’Cession’’ pour cession volontaire de salaire’’. », a expliqué M. Minoungou.

 

Abdoul Karim Minoungou a précisé que la mise en place de la plateforme a coûté 9 millions de FCFA.

Agence d’information du Burkina

Hd/ata

La marche des syndicats empêchée à Ouagadougou, en couverture des quotidiens  burkinabè

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La marche des syndicats empêchée à Ouagadougou, en couverture des quotidiens  burkinabè

Ouagadougou, 17 sept. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.

Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’ que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume’’, le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : L’initiative ‘’Desert to Power’’ souhaite l’appui du G5 Sahel

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Burkina : L’initiative ‘’Desert to Power’’ souhaite l’appui du G5 Sahel

Ouagadougou, 17 sept. 2019 (AIB)-La Banque africaine de développement (BAD) a demandé le vendredi 13 septembre aux chefs d’Etats du G5 Sahel, de soutenir le projet ‘’Desert to Power’’, une initiative qui vise à transformer le Sahel en la plus grande zone de production solaire du monde.

Amorcée en 2016, l’initiative ‘’Desert to Power’’ veut raccorder 29,3 millions d’Africains à une source d’énergie électrique d’ici à 2020 et à 60 millions de personnes d’ici à 2030.

Profitant d’une rencontre du G5 Sahel à Ouagadougou, le vendredi 13 septembre 2019, la  Banque africaine de développement (BAD) a souhaité l’implication effective des chefs d’Etats pour la réussite de l’initiative.

Selon le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, il s’agit pour 11 pays de pouvoir produire près de 10 000 mégawatts d’électricité avec une priorité pour le G5 Sahel, pour plus de 1000 mégawatts.

Pour l’initiative «Desert to Power», les études seront financées par la BAD à hauteur de 20 millions de dollars pour un montant global de plus de 140 millions de dollars.

Le reste du budget pourra être assuré par les partenaires qui ont adhéré au projet depuis Biarritz (France), lors du sommet du G7.

Pour le président du groupe de la BAD, Akinwumi Adesina, il faut retenir trois volets importants dans cette initiative.

Ce sont l’engagement des chefs d’Etat dans la réglementation de l’énergie, l’implication du secteur privé et la création des emplois car il n’est pas question d’importer du matériel dans le cadre de la mise en œuvre de l’initiative.

En rappel, le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie le Niger et le Tchad.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

Energies renouvelables : La Chine partage son expérience avec le Burkina Faso

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Energies renouvelables : La Chine partage son expérience avec le Burkina Faso

Ouagadougou, 17 sept. 2019 (AIB)-L’ambassade de la République populaire de Chine a organisé le mardi 10 septembre 2019 à Ouagadougou, un atelier de partage d’expériences avec des experts burkinabè, sur son parcours de leader mondial en matière de production d’énergies renouvelables.

La Chine occupe la première (1ère) place mondiale dans la production d’électricité éolienne avec une capacité installée de plus de 209 533 mégawatts ; la 1ère place mondiale dans la production de l’énergie solaire photovoltaïque avec une puissance installée de 174 000 mégawatts, et la 1ère place mondiale dans la production hydroélectrique avec une puissance installée de 350 000 mégawatts.

Ces informations rapportées par l’ambassade de la Chine au Burkina Faso, ont été livrées le mardi 10 septembre 2019 à Ouagadougou, lors d’une session de travail à l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ANEREE) du Burkina Faso.

Selon l’ambassadeur de la Chine Li Jian, cette rencontre vise à partager l’expérience chinoise afin de contribuer au  développement énergétique du Burkina Faso.

«La Chine reste fidèle et attachée à son proverbe qui dit qu’il vaut mieux apprendre à une personne à pêcher plutôt que de lui donner du poisson. (…) Cela se matérialise par les sessions de formation, de transferts de technologie et d’expériences», a-t-il affirmé.

Le ministre burkinabè de l’Energie, Dr. Bachir Ismaël Ouédraogo a salué le pragmatisme de la coopération chinoise qui a déjà permis d’envoyer plusieurs jeunes burkinabè  en Chine pour une formation en énergie.

«L’énergie est l’espoir de la jeunesse. Tous les éléments consécutifs du puzzle pour le développement énergétique au Burkina sont présents», a-t-il indiqué.

Bachir  Ismaël Ouédraogo a affirmé que l’objectif, est de passer d’un taux d’accès à l’énergie de 23% à 45% au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

 

 

 

Revendications Fonds minier : les mairies entreront en possession de leurs droits incessamment (Ministre)

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Revendications Fonds minier : les mairies entreront en possession de leurs droits incessamment (Ministre)

 

Ouagadougou, 16 sept. 2019 (AIB)-Le gouvernement burkinabè a assuré lundi que les collectivités locales qui ont revendiqué le week-end écoulé, des ressources financières auprès des sociétés minières, entreront en possession de leur dû, ce mois.

 

«L’ensemble des textes en ce qui concerne le fonds minier a été pris aujourd’hui et un travail est en train d’être fait pour que courant ce mois, les mairies puissent rentrer en possession de leur droits et le ministre des finances travaille là-dessus » a déclaré le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Harouna Kaboré.

 

M.Kaboré s’exprimait au sortir du de la deuxième session de l’année 2019 du cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé (CODESP).

 

Le samedi 14 septembre dernier les populations de Guibaré, Sabcé et Mané dans le centre nord ont protesté en barrant la nationale 22 (Ouagadougou-Kongoussi) pour exiger de la société minière Bissa Gold SA, la mise à leur disposition des ressources du fond minier, destiné au développement local.

 

En Avril 2019, les maires des communes minières avaient lancé un appel au gouvernement pour l’application du décret d’adoption du code minier de 2015. Le fond minier est alimenté à 20% des redevances collectées par l’Etat liées à la valeur des produits extraits et/ ou vendus et de 1% du chiffre d’affaires mensuel hors taxes des sociétés minières en exploitation.

 

Selon toujours Harouna Kaboré, le premier ministre a souhaité que les textes qui ont été pris, connaissent un début d’application franc, un respect des échéances et que les uns et les autres veillent au respect des engagements pris de part et d’autre sur les recommandations.

 

«Nous avons pris des engagements pour que les petites et moyennes entreprises (PME) et l’artisanat puissent accéder à la commande publique au vu des applications et des décrets pris dans ce sens» a ajouté le ministre du Commerce.

 

«Notre principale préoccupation est la mise en œuvre des recommandations. Il faudra qu’on aille sur les ‘’dead line’’ pour l’application des textes. Il faut que les recommandations soient fixées à une date précise» a estimé le vice-président de la chambre de commerce, chargé des services Doudou Doumbia.

 

M.Doumbia prend pour exemple le secteur des BTP qui souffre de la lenteur des applications. « Le BTP est en train de sombrer au Burkina Faso alors que quand le BTP va mal, tout va mal » a-t-il soutenu.

Agence d’information du Burkina

cp/ata

LE MONDE EN BREF DU MARDI 17 SEPTEMBRE

LE MONDE EN BREF DU MARDI 17 SEPTEMBRE

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis préparaient lundi la riposte après des attaques « sans précédent » contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, qui ont réveillé la crainte d’une confrontation militaire avec l’Iran, mis en cause plus ou moins directement par Washington et Ryad.

 

LONDRES – Le cours du pétrole s’est envolé lundi après l’attaque contre des installations pétrolières saoudiennes, qui a réduit brutalement l’approvisionnement du monde en or noir, et réveillé la crainte d’une escalade militaire entre Etats-Unis et Iran.

 

ANKARA – Le président russe Vladimir Poutine a proposé lundi à l’Arabie saoudite d’acheter un système de missile anti-aérien russe pour défendre son territoire après les attaques qui ont visé ses infrastructures pétrolières durant le weekend.

 

LUXEMBOURG – Boris Johnson n’a pas réussi à convaincre l’UE, restée sur sa faim après un déjeuner entre le Premier ministre britannique et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker, qui exige des propositions concrètes de Londres sur le problème sensible de la frontière, à six semaines du divorce.

 

ANKARA – La Turquie, la Russie et l’Iran, principaux acteurs internationaux dans le conflit en Syrie, se sont engagés lundi à éviter une nouvelle détérioration de la situation humanitaire dans le bastion rebelle d’Idleb et d’y protéger la population civile.

 

PARIS – Des familles de femmes et d’enfants de jihadistes français retenus dans des camps kurdes en Syrie ont porté plainte contre le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian pour « omission de porter secours », mettant en cause l’inaction de Paris dans ce dossier sensible.

 

TUNIS – Un constitutionnaliste austère contre un homme d’affaires actuellement derrière les barreaux: si les résultats partiels se confirment, le deuxième tour de la présidentielle tunisienne illustrera le chambardement de la scène politiquUe dans le pays pionnier du printemps arabe

 

JERUSALEM – Les chefs des principaux partis israéliens ont tenté lundi, dans un ultime effort, de galvaniser leur base électorale et de convaincre les indécis à la veille d’élections aux airs de référendum sur le sort du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

 

GENEVE – Les quelque 600.000 Rohingyas restant en Birmanie vivent sous la menace d’un « génocide » rendant « impossible » le retour des réfugiés, ont alerté lundi des d’enquêteurs de l’ONU, demandant que la Cour pénale internationale (CPI) soit saisie.

 

MOSCOU – La Russie a lancé lundi de grandes manoeuvres militaires annuelles, mobilisant jusqu’à samedi 128.000 hommes dans le centre du pays, dont des militaires et des avions chinois, avec pour scenario de repousser une attaque islamiste.

 

LA HAYE – La procureure de la Cour pénale internationale (CPI) a fait appel lundi contre l’acquittement de crimes contre l’humanité prononcé en janvier à l’encontre de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de l’un de ses proches, Charles Blé Goudé.

 

LA HAYE – Le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) des Nations unies a annoncé lundi avoir inculpé un membre du mouvement chiite Hezbollah, accusé d’avoir participé en 2005 à l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, pour trois autres attaques contre des hommes politiques.

 

NEW YORK – Le groupe pharmaceutique américain Purdue Pharma, devenu l’ennemi numéro 1 dans la crise des opiacés aux Etats-Unis, s’est déclaré en faillite et a proposé de se réorganiser en un trust dont ses propriétaires, la famille Sackler, seraient écartés, espérant ainsi solder l’avalanche de litiges auxquels il est confronté.

 

FLINT (Etats-Unis) – Près de 50.000 salariés américains de General Motors (GM) étaient en grève lundi, un mouvement social d’une ampleur exceptionnelle qui pourrait durer en raison de l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations salariales avec le groupe automobile.

 

NEW YORK – Manque de transparence et de partage des informations: des autorités mondiales de l’aviation civile devraient infliger un camouflet au régulateur aérien américain (FAA) dont elles fustigent l’homologation du Boeing 737 MAX, a déclaré lundi à l’AFP une source proche du dossier.

 

EVRY (France) La justice française a décidé lundi la liquidation de la compagnie aérienne française Aigle Azur en cessation de paiements, mais lui a accordé un sursis jusqu’au 27 septembre pour laisser une dernière chance aux candidats repreneurs.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Facebook veut empêcher les annonceurs de modifier les titres d’articles de presse en fonction du message publicitaire qu’ils cherchent à véhiculer, a indiqué lundi le réseau social, souvent critiqué pour son manque de réaction lors de scandales de manipulation de l’opinion.

 

LONDRES – Pour son troisième défilé avec Burberry lundi à Londres, l’Italien Riccardo Tisci a imprimé sa marque, revisitant l’emblématique trench et ajoutant une touche streetwear, sa spécialité.

 

PARIS – La controverse sur le record de longévité de la Française Jeanne Calment, officiellement décédée à 122 ans en 1997, a doublement rebondi lundi: une étude franco-suisse réfute l’hypothèse d’une supercherie, avancée par des chercheurs russes, mais ces derniers maintiennent leur version.

 

NATIONS UNIES – L’ONU a présenté ses excuses à l’Espagne après avoir attribué sur son site internet le bombardement de la ville de Guernica le 26 avril 1937 à la République d’Espagne alors qu’il a été commis par l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste, a indiqué lundi son porte-parole.

(AFP)

Journée nationale de l’arbre : 3000 plants mis en terre à Banguessom au Centre-sud

Centre est

Zoundwéogo

Journée nationale de l’arbre

3000 plants mis en terre à Banguessom au Centre-sud

Manga, (AIB) – La direction régionale de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Centre-sud a célébré, le jeudi 8 août 2019,  la première Journée nationale de l’arbre (JNA) en mettant en terre 3000 plants à Banguessom, un village de la commune rurale de Guiba dans la province du Zoundwéogo.

A l’instar des autres régions du Burkina Faso, le Centre-sud a célébré la Journée nationale de l’arbre (JNA), instituée par le gouvernement dans le but de restaurer le couvert végétal dont la dégradation est accélérée aujourd’hui par les aléas du climat et certaines actions anthropiques. Pour cette édition inaugurale, la direction régionale de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique du Centre-sud a décidé de reboiser un bosquet du village de Banguessom dans la commune rurale de Guiba. L’activité a eu lieu le jeudi 8 août 2019 en présence des autorités administratives, religieuses, coutumières et des populations locales.  En tout, ce sont 3000 plants qui ont été mis en terre dans cette bourgade dont les efforts en matière de préservation et d’entretien des arbres plantés lors des campagnes régionales de reforestation ont été reconnus et salués. Les espèces sélectionnées, a fait savoir le directeur régional (DR) en charge de l’Environnement, Moïse Sia, sont toutes locales avec une prédominance de néré, de baobab et « de l’acacia qui servira de haie vive ».

Pour M. Sia, c’est un geste « noble » que de planter un arbre, dans la mesure où les avantages pour l’homme seraient importants. De la nutrition aux soins en passant par la fertilisation des sols, il a expliqué que l’arbre est une composante essentielle dans la quête d’un développement durable. « L’arbre c’est la vie », s’est-il résumé.

A chacun son arbre !

Abondant également dans ce sens, la gouverneure de la région du Centre-sud, Josiane Kabré, a salué l’action du jour qui permettra de reverdir un espace dont l’écosystème forestier a perdu son lustre d’antan du fait des actions conjuguées de l’homme et du climat. Se félicitant de l’initiative du gouvernement qui a décidé de faire de la transition vers l’économie verte une réalité, Mme Kabré, a exhorté l’assistance à s’inscrire dans la même dynamique en reboisant.  « Celui qui plante un arbre n’aura pas vécu inutilement », a-t-elle dit, faisant siens les propos du père de la Révolution populaire, Thomas sankara, qui s’était illustré en défenseur de la nature. Dans ce même registre, la gouverneure du Centre-sud a salué la pertinence du choix du thème de l’édition 2019 du JNA, « arbre et éducation pour une économie verte ». Car, pour elle, en matière de protection de l’environnement, l’éducation est le moyen par excellence pour rappeler aux adultes la bonne conduite et inculquer aux enfants les comportements adéquats.

Le maire de la commune de Guiba, Barré Compaoré, a, au nom des populations locales, remercié ses hôtes pour le choix de sa localité. Il a promis travailler, avec son équipe et en collaboration avec les habitants de Baguessom, pour préserver et entretenir le « trésor » offert. Au demeurant, il a souhaité l’accompagnement du département en charge de l’Environnement pour des actions plus efficientes et des résultats probants.

Mamady ZANGO

mzango18@gmail.com

Martin SIMPORE
(Collaborateur)

Marche dispersée: «Ils ont apporté de l’eau à notre moulin», (Bassolma Bazié)

Burkina-Société-Manifestation-Dispersion

 

Marche dispersée: «Ils ont apporté de l’eau à notre moulin», (Bassolma Bazié)

 

Ouagadougou, 16 sept. 2019 (AIB)-«Ils ont apporté de l’eau à notre moulin», a clamé lundi le porte-parole de l’Union d’action populaire Bassolma Bazié, peu après la dispersion de la marche non autorisée par la police.

 

«Dans les jours à venir, nous allons adresser des correspondances à l’autorité et nous allons être plus que jamais fermes sur ce qu’il faut appliquer sur le terrain. Ils ont apporté de l’eau à notre moulin», a lancé Bassolma Bazié sous les acclamations de plusieurs centaines de manifestants.

 M.Bazié s’exprimait à la Bourse du travail de Ouagadougou, peu après la dispersion à coups de gaz lacrymogènes de la marche organisée par l’Unité d’action syndicale, rebaptisée Unité d’action populaire.

 

Le gouvernement burkinabè avait interdit la marche pour non-respect des délais requis pour déposer un préavis de manifester.

 

«Si le peuple est acculé et dos au mur nous serons obligés de prendre nos responsabilités (…) Si on croit qu’il faut seulement atteindre le porte-parole pour donner l’impression que les gens vont baisser les bras, qu’ils vont reculer, ça ne nous ressemble pas», a martelé Bassolma Bazié.

 M.Bazié a également accusé le régime du président Roch Kaboré de «poursuivre les mêmes pratiques» que celles de l’ex président Blaise Compaoré, écarté du pouvoir en octobre 2014 au bout d’une insurrection populaire.

 

«Si on veut transformer le peuple burkinabè comme une touffe d’herbe sauvage dans laquelle on peut faucher à souhait, nous allons-nous dresser et dire non. Que ceux qui nous dirigent le comprennent! », a-t-il ajouté.

 

«On trouve notre marche inopportune est-il opportun que dans cette situation sécuritaire que du ‘charbon fin circule’, est ce opportun que dans ce temps d’insécurité on pille les caisses de l’Etat?», s’est interrogé le syndicaliste.

 

En rappel, douze personnes physiques et morales dont des cadres du ministère des Mines, seront jugées en octobre pour leur implication présumée dans une tentative d’exportation de ‘’charbon fin’’, contenant de l’or.

 

Agence d’information du Burkina

 

cs-hd/ata/ak

Burkina: la police disperse une marche syndicale non autorisée à Ouaga

Burkina: la police disperse une marche syndicale non autorisée à Ouaga

Ouagadougou, 16 sept.2019(AIB)-La police nationale a dispersé lundi matin, des centaines de manifestants qui ont bravé l’interdiction gouvernementale de manifester.

Lundi matin, des centaines de manifestants à l’appel de l’Union d’action syndicale(UAS) ont bravé l’interdiction gouvernementale de marcher.

Après le départ à la bourse du travail, les protestataires ont été stoppés vers l’Etat-major des Armées par la police aux coups de gaz lacrymogènes.

Peu avant, un responsable de la police a echoué à entrer en contact avec les organisateurs.

Rappelons que le gouvernement et la mairie de Ouagadougou, ont refusé d’autoriser la marche pour non respect des délais et à cause de la situation sécuritaire du Burkina Faso.

Mais l’UAS a maintenu la marche, estimant agir dans la légalité et la légitimité.
Agence d’information du Burkina
Hsd-cs/ata

Lutte contre le terrorisme et grève, au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Lutte contre le terrorisme et grève, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 16 sept. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale relative aux mouvements sociaux, sans oublier le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, tenu le weekend écoulé à Ouagadougou.

«Sommet sur le terrorisme: Un engagement d’un milliard de dollars US pour vaincre les forces du mal», arbore le quotidien national Sidwaya.

Le journal informe que le sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est achevé, le samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, avec à la clé, plusieurs décisions.

Pour sa Part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Lutte contre le terrorisme : le CEDEAO apporte 1 milliard de $ à l’effort de guerre».

Quant à Le Pays, il met en exergue : «La CEDEAO se dote d’un plan d’action pour vaincre l’hydre», avant de publier «le communiqué final du Sommet».

Sous le titre : «S’ouvrir ou périr», Sidwaya consacre également son éditorial au sujet.

Pour l’éditorialiste, «contrairement à ce que d’aucuns pensent, le sommet extraordinaire de Ouagadougou est loin d’être un de plus ou du surplace», ajoutant que «par ailleurs, ce geste de la CEDEAO montre que les pays ont compris qu’ils ont beau avoir des armées bien équipées et bien formées, ils ne peuvent pas grand-chose si derrière leurs frontières, c’est le vide».

«Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Le G5-Sahel sous éteignoir, vive le G5-Sahel-côtier !», s’exclame, de son côté, Aujourd’hui au Faso.

Ce journal privé renseigne que de la rencontre de Ouagadougou, il ressort que la CEDEAO va devoir se coltiner la somme de 1 milliard de dollars et d’ici 3 mois au sommet de décembre à Abuja, arrêter un plan d’actions en 8 points qui sera déployé, sur 2020-2024.

Le confrère croit savoir qu’«en décidant d’étendre la sphère géographique de ce G5-Sahel aux pays côtiers et même au Cameroun par exemple, la CEDEAO voit grand, en même temps qu’elle signifie le demi-échec de cette force censée jalonner 5 000 hommes tout au long de 3 fuseaux sahéliens pour circonscrire un terrorisme, qui paradoxalement est très actif ces derniers mois au Burkina et au Mali».

Revenant sur la marche-meeting de l’Unité d’action populaire (UAP), prévue pour ce lundi, Aujourd’hui au Faso pose la question de savoir : «Quelle issue dans le bras de fer gouvernement/UAP ?».

Dans ses ‘’Confidences du weekend’’, Le Pays mentionne : «Marche-meeting du 16 septembre : la manif interdite à Ouaga par la mairie».

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), à travers sa rubrique ‘’Autant le dire’’, titre : «Grève et marches +c’est aujourd’hui, c’est demain».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 16 SEPTEMBRE

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 16 SEPTEMBRE

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis se sont déclarés dimanche « prêts à riposter » aux attaques de drones la veille contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, qui ont entraîné une réduction de moitié de sa production et provoqué une forte hausse des cours de l’or noir. Le prix du baril s’envolait de plus de 10% lundi matin dans les premiers échanges.

 

WASHINGTON – Le président américain Donald Trump a annoncé avoir autorisé l’utilisation de réserves stratégiques américaines de pétrole après les récentes attaques de drones qui ont diminué de moitié la production de pétrole saoudienne.

 

TEHERAN – L’Iran a réfuté comme « insensées » les accusations du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo tenant la République islamique pour responsable de l’attaque de drones contre des installations pétrolières saoudiennes revendiquée par des rebelles yéménites.

 

TUNIS – Un publicitaire en prison contre un universitaire sans parti politique: les deux premières places de l’élection présidentielle en Tunisie ont été revendiquées par des candidats « anti-système », mais les résultats n’ont pas été confirmés officiellement et le pays se retrouve lundi matin dans un épais brouillard politique. Si le scenario se confirme, il s’agit d’un coup de tonnerre qui sanctionne la classe politique tunisienne au pouvoir depuis la révolution de 2011 et ouvre une période d’immense incertitude dans le pays pionnier du printemps arabe.

 

JERUSALEM – Le gouvernement israélien a donné le feu vert à la légalisation d’une colonie sauvage en Cisjordanie occupée au moment où le Premier ministre Benjamin Netanyahu tente, dans un ultime effort, de rallier ses électeurs pour les législatives de mardi.

 

ALGER – Le président par intérim en Algérie, Abdelkader Bensalah, a annoncé que l’élection présidentielle aurait lieu le 12 décembre, respectant minutieusement « la suggestion » du chef d’état-major de l’armée Ahmed Gaïd Salah, véritable homme fort du pays depuis la démission d’Abdelaziz Bouteflika le 2 avril.

 

HONG KONG – De nouvelles scènes de violence ont émaillé des manifestations interdites à Hong Kong dimanche soir, la police ayant recours aux lacrymogènes et canons à eau contre des militants pro-démocratie qui jetaient des pierres et des cocktails Molotov.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a fait part « d’énormes progrès » pour aboutir à un accord sur le Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni, qu’il a comparé au super-héros Hulk, capable de se libérer de ses entraves, avant une rencontre avec des responsables européens lundi.

 

BEYROUTH – Une voiture piégée a explosé près d’un hôpital, tuant 11 civils dans une ville contrôlée par des rebelles syriens soutenus par la Turquie, dans le nord-ouest de la Syrie, selon une ONG.

 

KINSHASA – Trente six personnes sont portées disparues après le naufrage d’un bateau de transport de marchandises et de passagers sur le fleuve Congo, dans la région de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

 

NEW DELHI – Douze personnes au moins ont péri noyées et des dizaines d’autres ont disparu lors du naufrage de leur embarcation sur une rivière dans le sud-est de l’Inde.

 

MADRID – Des centaines de nouvelles évacuations ont eu lieu dans le sud-est de l’Espagne, dévasté ces derniers jours par des pluies torrentielles qui commencent toutefois à se calmer, après avoir causé la mort de six personnes.

 

WASHINGTON – Donald Trump a vivement défendu le juge Brett Kavanaugh, de nouveau accusé d’avoir eu un comportement sexuel déplacé dans sa jeunesse, près d’un an après sa confirmation tumultueuse à la Cour suprême des Etats-Unis. Le New York Times assurait dimanche que Brett Kavanaugh, quand il était étudiant à Yale dans les années 80, avait exhibé son sexe lors d’une soirée arrosée et que des amis l’avaient poussé à le mettre dans la main d’une étudiante.

 

DETROIT (Etats-Unis) – Les 46.000 employés du constructeur automobile General Motors sont appelés à la grève aux Etats-Unis à partir de minuit dimanche, afin de peser sur des négociations actuellement dans l’impasse sur une nouvelle convention collective.

 

PEKIN – Les Espagnols sont devenus champions du monde de basket pour la deuxième fois, treize ans après leur premier titre, en balayant les Argentins, invités surprises de la finale, 95 à 75, dimanche à Pékin.

 

LONDRES – L’artiste italien Maurizio Cattelan, dont un WC en or massif a été dérobé dans le cadre d’une exposition de ses oeuvres en Angleterre, a dit espérer que ce vol soit inspiré par une bonne cause, comme « Robin des bois ». Baptisée « America », l’oeuvre en or 18 carats d’une valeur de plusieurs millions d’euros comprend siège, cuvette et chasse d’eau opérationnels. Elle restait introuvable dimanche après son vol tôt la veille au palais de Blenheim (sud de l’Angleterre).

 

NEW YORK – Ric Ocasek, chanteur du groupe The Cars, pionniers de la new wave, a été retrouvé mort dimanche à l’âge de 75 ans, selon la police de New York

(AFP)

 

 

« Si Djibrill Bassolé meurt, ce serait un assassinat politique » (Parti)

« Si Djibrill Bassolé meurt, ce serait un assassinat politique » (Parti)

Ouagadougou, 13 sept.2019 (AIB)- La Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), a affirmé vendredi, que si le général Djibrill Bassolé, condamné en début septembre à 10 ans de prison fermes, «meurt, ce serait un assassinat politique prémédité», car il a besoin d’une évacuation sanitaire en Turquie.

«Le refus de permettre à un quelconque prisonnier soit-il Djibrill Bassolé ou pas, souffrant de grave maladie, d’avoir des soins médicaux appropriés à son mal est, une privation de son droit à la santé, une torture, un acte délibéré de cruauté, un assassinat politique prémédité», a déclaré le secrétaire exécutif de la NAFA, Mamoudou H. Dicko.

M. Dicko s’exprimait sur la «situation inquiétante» de Djibrill Bassolé qui, selon lui, s’est vu opposer un refus du ministre de la Défense, malgré la non objection du tribunal militaire pour son évacuation en Turquie.

«Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré est le seul à détenir entre ses mains la vie de Djibrill Bassolé. Nous en appelons à son humanisme», a précisé Mamoudou Dicko.

Toutes les voix de recours ont été épuisées, selon les responsables de la NAFA qui demandent au président en tant que garant de l’unité et de la cohésion nationale de «donner une chance à Djibrill mourant mais dont la maladie est curable, de rester en vie »

«Il ne faut pas tirer sur l’ambulance», a lancé Aziz Dabo, secrétaire exécutif adjoint.

«Evitons que le pire n’arrive. Il faut sauver sa vie coute que coute. Aujourd’hui c’est Bassolé et demain ?», a soutenu la présidente des femmes de la NAFA Assita SANOU.

En avril 2019, Djibrill Bassolé, avait été évacué pour des soins en Tunisie. Rentré le 5 mai dernier, il devait repartir en Turquie pour poursuivre son traitement.

Depuis lors, selon la NAFA, le ministre de la Défense Chérif Sy refuse de lever l’arrêté d’assignation pour son évacuation.

L’opposition politique au cours du dialogue politique national, tenu du 15 au 22 juillet avait fait un plaidoyer pour demander son évacuation.

Mardi 10 septembre, sa fille Yasmine Bassolé a lancé un cri de cœur dans les médias pour interpeller les autorités sur l’état de santé «dégradé», de son père depuis son retour en prison.

Djibrill Bassolé, ancien ministre des Affaires étrangères et premier général de gendarmerie du Burkina Faso, a été condamné à dix ans de prison fermes pour son implication dans le procès du putsch manqué de septembre 2015.

En résidence surveillé, il a été reconduit à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA), après le verdict du tribunal militaire le 2 septembre passé.

Agence d’information du Burkina

CP/HD/ ata/ak

Burkina : les radiés de 2011 affichent au grand jour leurs divergences

Burkina : les radiés de 2011 affichent au grand jour leurs divergences

Ouagadougou, 13 sept. 2019 (AIB)-Une partie des militaires et des policiers radiés suite à la mutinerie de 2011, a rejeté vendredi, les propositions gouvernementales d’aides financières de réinsertion, tandis que l’autre camp les a favorablement accueillies, rapporte burkina24.

«La décision que le Haut conseil pour la réconcilliation et l’unité nationale (HCRUN), a prise n’est pas de notre goût. On n’est pas d’accord. Nous n’allons jamais accepter cette proposition. Nous n’allons pas continuer de rester dans la salle», a déclaré Junior Banhoro, porte-parole d’une partie des policiers radiés.

M. Banhoro dont les propos ont été rapportés par Burkina 24, s’exprimait pendant une rencontre avec le HCRUN, sur l’octroi d’aide spéciale à la réinsertion sociale pour les militaires et policiers radiés en 2011, pris par le gouvernement le 7 aout 2019.

Le président du HCRUN Léandre Bassolé, selon toujours Burkina 24, a déclaré aux radiés qu’une aide à la réinsertion sociale de 1.500.000 F CFA sera reversée à tous les radiés reconnus coupables devant les institutions judiciaires.

Les radiés acquittés, relaxés et autres, recevront chacun une aide de 3.500.000 F CFA.

«Pensez-vous qu’une personne radiée injustement, qui a souffert durant huit ans, ce décret contribuera-t-il à apaiser réellement son cœur ?», a déclaré Ismaël Dao à burkina24.

Mesmin Benao qui selon lui, a vingt-trois ans de service, a soutenu: «On m’a fait partir sans jugement. On ne m’a jamais interpellé ni à la gendarmerie ni à la justice. Est-ce qu’on peut me faire gagner tous mes droits ? Les 3.500.000FCFA, c’est bon mais ce n’est pas arrivé. Je veux qu’on me donne mon droit normal parce que quand on fait partir quelqu’un innocemment, on doit le dédommager».

«Il y a des gens avec 1 million de FCFA, ils peuvent décoller sauf si tu es paresseux. Je félicite le HCRUN. L’armée n’est pas la seule porte de sortie. On pouvait ne rien avoir. Ce que nous allons gagner, prenons», a affirmé Coulibaly Guésouma à ses camarades.

Selon toujours la même source, les 2/3 de la salle ont pris la porte avant la fin des échanges.

«Ils sont partis. C’est leur droit. Je les remercie d’être venus. Nous ne serons jamais fermés au dialogue», a confié le président du HCRUN à burkina24.

Les militaires et policiers radiés qui le désirent, pourront bénéficier d’une formation dans un centre de formation. La liste des filières et centres de formation sera mise à leur disposition après le virement de l’aide.

Le coût total de l’aide spéciale s’élève d’après Léandre Bassolé à deux milliards 600 millions de F CFA.

A la suite des violentes mutineries qui ont secoué le Burkina Faso au premier semestre de 2011, quelques 633 militaires et 136 policiers accusés, entre autres, d’insubordination, de vols, de pillages et de viols, ont été remerciés.

Après des négociations, le gouvernement a décidé le 3 juillet 2019, de mettre en œuvre les propositions du HCRUN, centrées sur le reversement des militaires et la réintégration des policiers dans l’administration (sauf dans la Sécurité et la Défense) et une aide financière pour ceux qui ne souhaiteraient plus servir dans l’administration.

Mais le gouvernement a finalement décidé le 7 août, de leur accorder à tous, une aide financière pour leur réinsertion.

Agence d’information du Burkina

CP/ata/ak

NB: Photo d’archive et d’illustration/Lefaso.net

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