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Social, politique et football, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Social, politique et football, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 24 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi, présentent des menus variés où l’on retrouve des sujets liés à la politique marquée par le dialogue initié par le président du Faso, au sport avec la désignation, la veille, d’un nouveau sélectionneur pour les Etalons, sans oublier le social.

«Réinsertion sociale : 63 femmes retirées de la rue reçoivent des kits d’installation», titre le journal privé Le Pays qui renseigne que la ministre de la Femme, de la Solidarité nationale a procédé, hier mardi à Ouagadougou, à la remise de lots de matériels, d’équipements et de fonds de roulement au profit de femmes retirées de la rue et formées en gestion d’activités génératrices de revenus.

Pour sa part, le quotidien public Sidwaya rapporte que le Conseil national pour la protection sociale (CNPS) a tenu sa 7e session, le mardi 23 juillet 2019, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Dabiré.

Il informe que dans le secteur de la protection sociale, un registre unique des personnes vulnérables est en élaboration.

Le même journal (Sidwaya), en politique, évoque la rencontre manqué entre le gouvernement et les syndicats, soulignant que «l’UAS (Unité d’action syndicale, Ndlr) dénonce un +jeu de cache-cache+».

Quant au journal privé Le Quotidien, il revient sur la conférence de presse animée, hier mardi à Ouagadougou, par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré qui a déclaré à propos du dialogue politique initié par le président du Faso que «les intérêts de politiciens doivent être relégués au second plan lorsque les fondements de la Nation sont menacés».

De son côté, Aujourd’hui au Faso affiche également à sa une, les propos de Zéphirin Diabré qui estime qu’«il appartient au gouvernement de concrétiser ses engagements».

En sport, le même quotidien privé fait observer que «Kamou Malo est le nouveau sélectionneur des Etalons», précisant que l’information a été rendue publique hier 23 juillet, à travers un communiqué de la Fédération burkinabè de football (FBF).

Le sujet occupe la Une de L’Observateur Paalga (privé) qui titre : «Etalons : Kamou Malo, nouveau patron de l’écurie».

Sidwaya relate que l’actuel entraineur de l’Union sportive des forces armées (USFA), Kamou Malo, remplace ainsi le portugais Paulo Duarte en poste depuis 2016, dont le contrat, qui arrivait à échéance le 31 juillet prochain, n’a pas été renouvelé par la FBF.

Agence d’information du Burkina

Kamou Malo nouvel entraîneur des Etalons du Burkina Faso

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Kamou Malo nouvel entraineur des Etalons du Burkina Faso

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – Le Burkinabè Kamou Malo a été nommé mardi à Ouagadougou, entraineur des Etalons du Burkina Faso en remplacement du Portugais Paulo Duarte, a annoncé la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Après analyse de la situation, le comité exécutif de la FBF a pris la décision de faire confiance à l’expertise nationale pour conduire la sélection nationale à laquelle de nouveaux défis se présentent. Ainsi, le choix a été porté sur l’actuel entraineur de l’Union sportive des forces Armées (USFA), Kamou Malo », a annoncé le porte-parole de la FBF, Alexandre Rouamba.

La nouvelle pensante des Etalons sera présentée le vendredi 26 juillet prochain au cours d’une conférence de presse organisée par l’instance dirigeante du football burkinabè.

Le communiqué de la FBF ne précise pas pour le moment les termes du contrat, mais la qualification des Etalons à la CAN Cameroun 2021 sera sans doute un des objectifs de coach Malo.

Auparavant Malo avait entrainé le Bouloupoukou Sport de Koudougou (BPS), le Rail club du Kadiogo (RCK où il avait été éliminé du second tour de la Ligue africaine des champions), l’AS SONABEL (où il avait été éliminé au second tour de la coupe de la Confédération africaine de football).

Il a terminé sa première saison avec l’USFA cette année sur le podium (3e) et au pied du podium (4e) en Coupe du Faso.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

Burkina: Une organisation recommande des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’

Burkina-Sécurité-Route-Coopération

Burkina: Une organisation recommande des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – La Fondation pour la sécurité du citoyen (FOSEC) a recommandé mardi, des alternatives communautaires ‘‘plus productrices de sécurité globale’’, afin de répondre efficacement aux difficultés sécuritaires auxquelles les régions font face.

«Des différentes mesures de préventions efficaces de toutes les formes d’insécurité, la participation communautaire des citoyennes est essentielle, car constituant une alternative durable bâtie sur le socle des cultures de la tolérance et de la solidarité», a indiqué le président de la Fondation pour la sécurité du citoyen, Dr Emile Ouédraogo.

Dr Emile Ouédraogo s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier régional de partage d’expériences et d’apprentissages sur la sécurité routière au Burkina  Faso.

Cette rencontre qui se tient du 23 au 25 juillet 2019, vise à proposer des alternatives en tenant compte de l’évolution des contextes  au niveau national qu’international.

A en croire le président du FOSEC, cet atelier est issu d’un projet intitulé ‘’feuille de route de la sécurité au Burkina Faso et au Sénégal’’, avec pour thème : «Sécurité Routière».

«L’idée de ce projet, est née du département des Etats américains qui a identifié deux pays d’Afrique dont le Burkina Faso et le Sénégal, pour contribuer à la sécurisation des populations et des pays», a-t- il expliqué.

Pour M. Ouédraogo, les objectifs de l’atelier sont, entre autres, l’assurance  d’une lecture critique des résultats obtenus à mi-parcours, la mutualisation des leçons apprises, des approches stratégiques déployées dans les deux pays  et des propositions de perspectives pour le projet.

Il a, par ailleurs, signalé que ce projet est expérimenté dans deux zones pilotes du Burkina que sont, «la ville de Pô et celle de Sinkansé», parce que ces deux villes sont frontalières et présentent les caractéristiques qui permettent la mise en œuvre du projet pour l’obtention des résultats probants.

Le président du comité de pilotage du projet au Burkina, Paul Sondo, a  souligné  que les populations doivent respecter les codes et les règles de la route afin de permettre aux forces de défense et de sécurité intérieure, de bien exercer leur travail sans tomber dans la corruption.

Selon le coordonnateur dudit projet au Sénégal, Latyr Tine, le projet qui s’applique sur l’axe Dakar- Ziguinchor, et sur l’axe Dakar- Tambacounda, vient en aide aux conducteurs de motos taxis dans la sécurité routière et réduit les trafics.

Il a également affirmé qu’à l’issue de l’atelier d’échanges et d’expériences avec les forces de défenses sénégalaise et burkinabè, qui aura lieu en août prochain, un guide de sécurité routière sera rédigé et mis à la disposition du Sénégal et des autres pays du Sahel.

La première édition organisée en septembre 2018 au Sénégal  a permis aux deux  pays d’échanger sur le processus de préparation de la mise en œuvre du projet.

Agence d’information et du Burkina

AD-ADI/no/ak

 

 

Burkina: Le président Kaboré recommande la création d’une structure nationale du secteur informel

Burkina Faso-Economie-Forum

 Burkina: Le président Kaboré recommande la création d’une structure nationale du secteur informel

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a recommandé lundi à Ouagadougou, la mise en place d’une structure nationale du secteur informel à l’occasion de la clôture de la 3e édition du Forum national de l’économie informelle.

«Je recommande aux acteurs du secteur informel de s’associer pour pouvoir développer des activités sinon on sera toujours en train de bricoler sans avoir de résultats», a déclaré le président Roch Marc Christian Kaboré.

Venus des 13 régions du pays, ils sont environ 1000 acteurs de l’économie informelle qui ont réfléchi du 18 au 20 juillet 2019 sur les stratégies et les actions de consolidation et d’appui à la formalisation des entreprises informelles.

Successivement, les représentants des acteurs des 13 régions du pays ont présenté au chef de l’Etat leurs doléances majeures pour un meilleur exercice de leurs activités.

«Vous avez bien fait de poser les problèmes mais si vous avez une structure, cela va permettre d’approfondir les questions et de déterminer des critères sur lesquels vous devez fonctionner de façon transparente», a fait remarquer Roch Marc Christian Kaboré.

Selon le président Kaboré, à partir de cette structure, «les préoccupations de suivi et d’encadrement du secteur informel pourront se résoudre».

«Avec la structure, nous pouvons définir le mode de financement, le mode de sélection des dossiers, mener une enquête pour déterminer ceux qui sont vraiment sérieux dans le secteur informel», a-t-il affirmé.

Placée sous le thème : «Quelles stratégies pour une formalisation plus accrue et une facilitation des activités des unités économiques informelles agricoles et non agricoles ?», la 3e édition du Forum national de l’économie informelle, s’est tenue près de 10 ans après la 2e édition qui a eu lieu en 2010.

«Il faut tirer les conclusions de cette suspension de 10 ans et œuvrer au niveau du ministère de la jeunesse, à la tenir de façon régulière chaque deux ans», a souhaité le président Kaboré.

De l’avis du ministre en charge de la Jeunesse, Salifou Tiemtoré, le secteur informel est une frange de la population que l’on a du mal à cerner et qui est pourtant partout.

«Il fait 93 % des actifs burkinabè et pèse plus de 30% du produit intérieur brut», a-t-il expliqué.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Crédit photo Burkina24.com

 

Burkina: Vers l’instauration  d’un système efficace de protection des personnes vulnérables

Burkina-Société-Protection

Burkina: Vers l’instauration  d’un système efficace de protection des personnes vulnérables

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB)- Le Conseil national pour la protection sociale (CNPS) a échangé mardi, avec les acteurs intervenant dans le domaine de la protection sociale sur la mise en place d’un registre unique des personnes vulnérables, couvrant la période 2013-2022 au Burkina Faso.

«L’ambition du gouvernement est de faire en sorte que toutes les personnes vulnérables de notre pays participent au processus de création de la richesse nationale, afin d’assoir un véritable développement durable et inclusif», a déclaré le Premier ministre,  Christophe Marie Joseph Dabiré.

Pour lui, la présente session se propose d’orienter la réflexion sur le choix d’une meilleure stratégie pour la construction d’un registre unique dynamique, qui permettra à tous les acteurs d’utiliser et de partager un même système de gestion des informations sur les ménages et personnes vulnérables au plan national.

M. Dabiré s’exprimait mardi à Ouagadougou, à l’occasion de la septième session du CNPS, sur la mise en place d’un registre unique des personnes vulnérables au Burkina Faso.

Le chef du gouvernement ayant présidé la cérémonie d’ouverture et de clôture des travaux, a précisé qu’il s’agit d’un dispositif de la mise en œuvre d’une politique nationale de protection sociale couvrant la période 2013-2022.

Christophe Marie Joseph Dabiré a, par ailleurs, rappelé que cette rencontre se tient au moment où le pays fait face à d’énormes difficultés telles que le défi  sécuritaire.

De son avis cette situation est caractérisée par les attaques terroristes dans les régions du Sahel, de l’Est et du Nord, de  l’effritement de la cohésion sociale et de la mal gouvernance.

«Tout cela constitue des facteurs d’aggravation de la vulnérabilité des populations des villes et des campagnes», a-t-il soutenu.

A l’écouter, l’identification des personnes vulnérables entamée   depuis 2016 à travers le ciblage dans 23 communes, a permis de constituer une base de données de 61.627 personnes «potentiellement» vulnérables dont 46.680 ont été déclarées vulnérables à l’issue de traitement informatique et de la validation communautaire.

Le patron du gouvernement a lancé un appel à tous les intervenants dans le domaine de la protection sociale à une mobilisation sans faille, en vue de traduire en actions concrètes la politique nationale du système intégré de protection sociale.

Au Burkina Faso, la politique nationale de protection sociale a été adoptée en 2012 pour faire face aux différentes crises qui ont secoué  le pays.

Agence d’information du Burkina

MW-NO/ak 

 

Les résultats du dialogue politique, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Les résultats du dialogue politique, en exergue dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 23 juil. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement les résultats du dialogue politique initié par le président du Faso, la semaine dernière.

«Dialogue politique national : Ils ont discuté, se sont entendus sur tous les points sauf un», arbore, en première page, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, la deuxième capitale burkinabè.

Le journal rappelle que la majorité présidentielle et l’opposition politique ont, du 15 au 22 juillet, cogité ensemble sur les élections de 2020 et sur la situation nationale.

«C’est avec un sentiment de satisfaction générale que la clôture de ce dialogue politique est intervenue ce lundi 22 juin 2019, en présence du président du Faso», écrit L’Express du Faso.

De son côté, le quotidien national Sidwaya rapporte que la rencontre a abouti à plusieurs points de consensus et un seul de désaccord, à savoir la non prise en compte de la carte consulaire biométrique aux élections de 2020.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè affiche : «Conclusion dialogue politique : la carte consulaire, seule fausse note de la symphonie de Kosyam (nom désignant la présidence du Faso, Ndlr)».

Dans le même sens, Le Pays, autre quotidien privé, fait remarquer que «hormis la carte consulaire, tous les autres points ont fait l’objet de consensus».

Le journal privé Le Quotidien croit savoir à juste titre que «la carte consulaire biométrique continue de diviser majorité et opposition», présentant à sa Une, l’image du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré et le président par intérim du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir), Simon Compaoré.

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MARDI 23 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU MARDI 23 JUILLET

 

LONDRES – La course à la succession de la Première ministre britannique Theresa May s’est achevée lundi après-midi avec la clôture des votes des membres du Parti conservateur et, sauf énorme surprise, c’est le champion du Brexit Boris Johnson qui devrait être proclamé vainqueur mardi.

 

CARACAS – La capitale Caracas et de nombreuses régions du Venezuela étaient plongées dans le noir lundi en fin de journée à la suite d’une nouvelle panne d’électricité liée selon le gouvernement à une « attaque électromagnétique ».

 

LONDRES – Londres a annoncé vouloir mettre en place une mission de protection avec les Européens dans le Golfe, en réponse à l’arraisonnement par l’Iran d’un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz.

 

KIEV – Le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky a désormais les mains libres pour remplir sa promesse de transformer son pays en profondeur, son parti se dirigeant vers une majorité absolue au Parlement à l’issue des législatives anticipées.

 

TEHERAN – Téhéran a annoncé avoir arrêté 17 Iraniens et en avoir condamné à mort plusieurs dans le cadre du démantèlement d’un « réseau d’espions » de l’Agence centrale du renseignement des Etats-Unis (CIA), des affirmations « totalement fausses » selon le président américain Donald Trump.

 

WASHINGTON – Changement de ton à la Maison Blanche: Donald Trump a loué les efforts récents du Pakistan sur l’Afghanistan, au moment où Washington cherche à se désengager de ce pays après 18 ans d’intervention militaire.

 

MAARET ALNOOMANE (Syrie) – Au moins 50 personnes ont été tuées en Syrie dans des bombardements sur la province d’Idleb (nord-ouest), l’écrasante majorité dans des raids aériens contre un marché imputés par une ONG à la Russie, alliée du régime syrien.

 

HONG KONG – La colère grondait lundi à Hong Kong au lendemain de brutales attaques contre des manifestants pro-démocratie commises par des agresseurs soupçonnés d’appartenir aux triades, des violences qui ont fait des dizaines de blessés et aggravent la crise dans laquelle est plongée cette ancienne colonie britannique.

 

WASHINGTON – « Une perte de temps »: Donald Trump a minimisé la portée de l’audition au Congrès du procureur spécial Robert Mueller, auquel les démocrates vont tenter mercredi d’arracher des déclarations dommageables pour le président américain.

 

MACAO (Portugal) – Le Portugal a demandé l’aide des bombardiers d’eau espagnols pour lutter contre les incendies de forêt qui ont repris, attisés par les vents, dans une région du centre du pays où le feu avait tué plus de cent personnes il y a deux ans.

 

ABUJA (Nigeria) – Au moins six manifestants chiites et un policier ont été tués dans des heurts à Abuja, les dernières violences meurtrières en date liées à l’emprisonnement d’un dignitaire religieux de leur communauté.

 

SAN JUAN (Porto Rico) – Au son des orchestres de salsa et aux cris de « démission », des dizaines de milliers de Portoricains ont réclamé à San Juan le départ du gouverneur Ricardo Rossello, empêtré dans un scandale mêlant propos homophobes et corruption.

 

ROUEN (France) – Moins de soixante-douze heures après l’agression mortelle d’un jeune universitaire guinéen près de Rouen (nord-ouest), qui a suscité un vif émoi en France pour son caractère présumé raciste, un Français d’origine turque, aux antécédents psychiatriques, a été interpellé avant que sa garde à vue soit levée pour raison médicale. Il a été hospitalisé.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – La justice américaine a décidé, faute de preuves, de ne pas inculper pour viol le footballeur portugais Cristiano Ronaldo. Une ancienne mannequin américaine, Kathryn Mayorga, 35 ans, a accusé le quintuple Ballon d’or de l’avoir violée en 2009 dans une chambre d’hôtel de Las Vegas.

 

BANJUL – Un militaire gambien a accusé, au cours d’une audition publique devant la Commission vérité et réconciliation (TRRC), l’ancien président Yahya Jammeh d’avoir ordonné l’assassinat il y a 15 ans de Deyda Hydara, qui était le correspondant de l’AFP, et reconnu avoir directement participé à son assassinat.

 

MADRID – Le chef du gouvernement espagnol sortant, le socialiste Pedro Sanchez, a posé les bases d’un programme de gouvernement aux forts accents sociaux, pour séduire Podemos et être reconduit au pouvoir cette semaine.

 

KINSHASA – Derrière le conflit d’organisation de la riposte contre Ebola né après la décision du président Félix Tshisekedi de s’appuyer sur une équipe d’experts dans la conduite de la lutte contre cette épidémie dans l’est de la République démocratique du Congo, il y aussi le refus de l’expérimentation d’un vaccin belge.

 

VIENNE – En pleine crise autour du dossier iranien, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) va devoir se trouver un nouveau patron après le décès du diplomate Yukiya Amano qui dirigeait le gendarme du nucléaire mondial depuis dix ans.

 

MILAN (Italie) – Après avoir déjà taillé dans ses effectifs, la banque italienne UniCredit envisage jusqu’à 10.000 suppressions d’emplois supplémentaires, selon Bloomberg, qui s’ajouteraient aux milliers de postes déjà condamnés par d’autres grands noms du secteur en Europe.

 

MARSEILLE (France) – L’épave du sous-marin français La Minerve, disparu en 1968 avec 52 hommes à bord, a été retrouvée dimanche au large de Toulon (sud-est), un « apaisement » pour les familles des marins un demi-siècle après ce drame, toujours inexpliqué.

(AFP)

 

Eau, Energie et Economie : L’Allemagne soutient le Burkina Faso avec 26 milliard de FCFA

Burkina-Allemagne-Coopération

Eau, Energie et Economie : L’Allemagne soutient le Burkina Faso avec 26 milliard de FCFA

Ouagadougou, 22 juil. 2019 (AIB) – La République fédérale d’Allemagne a octroyé lundi,  lors d’une signature de contrats de financement, 26 milliards de francs CFA au Burkina Faso, afin de répondre aux exigences liées aux secteurs de l’eau, de l’énergie et de l’économie.

«A travers les trois (3) contrats de financement, c’est une somme de 39,5 millions d’euros, soit près de 26 milliards de FCFA qui sera mise à la disposition de trois projets», a indiqué le ministre de l’économie, des finances et du développement, Lassané Kaboré.

M. Kaboré qui s’exprimait lors de la signature de trois contrats de financement avec la République Fédérale d’Allemagne, a évoqué les domaines concernés.

Il s’agit,  entre autres, de «la construction d’une centrale photovoltaïque de 12 Mégawats et son raccordement au réseau SONABEL de 225 KV ainsi que l’installation d’un stockage d’énergie de courte durée à Kodéni ( Sud de Bobo Dioulasso) ; le financement de la phase 2 du programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans les petites et moyennes ville dans les régions de la boucle du Mouhoun, des cascades, des Hauts bassin et du Sud-Ouest»

Le ministre a ajouté que ce don va contribuer au suivi financier de l’avant-projet «Truebudjet phase II» et sera mise en œuvre par la Direction générale du budget de son ministère.

Le ministre en charge de l’économie a signalé que la phase 2 du programme d’approvisionnement en eau potable qui sera mise en œuvre par l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement (ONEA), permettra aux personnes vulnérables d’avoir accès à l’eau potable.

A l’en croire, les actions envisagées s’inscrivent en droite ligne  de la politique de développement du Burkina Faso à travers les orientations des plus hautes autorités du pays.

Selon l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Ingo Herbert, la coopération germano-burkinabé est «incontestablement l’une des plus anciennes du cercle des amis du Burkina Faso et aussi l’une des plus diversifiées».

L’ambassadeur allemand a, de ce fait, réitéré ses remerciements à toutes les autorités et aux partenaires qui œuvrent pour le développement de ce pays et les a appelés à se mettre au four et au moulin pour la bonne marche du projet.

«J’aimerais aussi faire mien ce proverbe burkinabè qui dit ‘‘On ne laisse pas le haricot se refroidir avant de mettre du beurre’’. Alors c’est le moment de se mettre tous la tâche», a-t- il martelé.

Le ministre en charge de l’économie burkinabè a rassuré le partenaire allemand que tout sera mise en œuvre pour une meilleur exécution de ces projets afin de soulager les populations.

En rappel, selon le média en ligne burkinabè, lefaso.net,  le ministère de l’Economie, des Finances et du Développement et la FKW de la République fédérale d’Allemagne avaient signé en décembre 2018, deux contrats pour le financement de deux secteurs prioritaires au Burkina Faso, notamment la décentralisation et l’eau.

Agence d’information du Burkina

ADI-MW/ak

 

Lutte contre le terrorisme au Burkina: Le  bilan est globalement positif, selon le Premier ministre

Lutte contre le terrorisme au Burkina: Le  bilan est globalement positif, selon le Premier ministre

Ouagadougou, 22 Juil. 2019 (AIB) – Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a déclaré dimanche nuit que malgré la présence, à ce jour du «péril terroriste», au Burkina Faso, la lutte contre le fléau «est globalement positif».

«Il y a des motifs de satisfaction. Il suffit seulement d’aller dans les provinces où nous avons fait les opérations pour constater que les populations sont satisfaites des résultats que nous avons obtenues», a déclaré le Premier ministre aux journalistes qui l’interviewait dans le cadre de ses six mois passés à la primature.

Selon lui, «le péril terroriste est toujours présent parce que c’est une lutte de longue haleine» mais relève tout de même «que les effets pervers des attaques sont moins élevés d’il y a un an».

Selon ses dires, même, «les pays où le terrorisme s’est développé depuis une dizaine d’années, il y a aujourd’hui, toujours des attaques malgré tous les moyens qui ont été mis par les différentes puissances pour l’éradiquer».

Aussi, estime-t-il, ce n’est pas le Burkina Faso qui pourra le vaincre en si peu de temps.

Pour le chef du gouvernement, malgré la volonté des groupes terroristes de développer «dans le sahel un dispositif qui leur permette de récupérer un territoire où ils vont pouvoir exister», «aucun centimètre» du territoire burkinabè ne leur sera cédé.

«C’est pour cela que nous avons renforcé nos Forces de défense et de sécurité au niveau de nos frontières. Nous avons des cantonnements qui nous permettent de faire face à la situation», a-t-il assuré.

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, le problème des équipements des soldats a été réglé et aujourd’hui, les forces de défense et de sécurité burkinabè «ont les moyens pour affronter les terroristes».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo d’archives juste pour illustration

 

Burkina/Massacre de Yirgou: «S’il faut utiliser la force pour accompagner la justice, le gouvernement le fera» (premier ministre)

Burkina/Massacre de Yirgou: «S’il faut utiliser la force pour accompagner la justice, le gouvernement le fera» (premier ministre)

Ouagadougou, 22 Juillet 2019 (AIB) – Le Premier ministre burkinabè Christian Dabiré a déclaré dimanche nuit que le gouvernement se tient disponible à accompagner la justice si nécessaire «en utilisant la force» afin qu’aucun obstacle n’empêche de faire la lumière sur le massacre de Yirgou survenu en début d’année 2019.

En début d’année, une cinquantaine de Peuhls (chiffres officiels), 210 selon un collectif, ont été tués à Yirgou (Centre-nord), en représailles à une attaque terroriste qui a coûté la vie à un chef Mossi et à six de ses proches.

Dans une interview parue dans le quotidien Sidwaya du 11 février dernier, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Kaya, Abdoul Kader Nagalo a déclaré que «les gens dont les noms sont cités comme présumés auteurs lors des auditions, se trouvent être des porteurs d’armes (des koglwéogo)».

«Il faut trouver la manière qui convient pour procéder à leur interpellation, afin d’éviter d’autres incidents», a-t-il déclaré au journal et près de huit mois après les évènements, il n’y a eu à ce jour, aucune arrestation.

Pour le chef du gouvernement, Christophe Joseph Marie Dabiré, ce «n’est pas au gouvernement de prendre une telle décision (les arrestations), c’est au tribunal de créer les conditions pour que les arrestations puissent être opérées».

«Force doit rester à la loi et même s’il faut intervenir, utiliser la force également pour accompagner la justice, le gouvernement le fera. Il faut qu’on nous le signifie», a-t-il déclaré.

Pour ressouder la cohésion sociale profondément mise à mal (Yirgou et Arbinda) depuis l’arrivée au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré, le Premier ministre rappelle qu’un ministère délégué chargé de la cohésion sociale a été créé.

«La ministre déléguée est en train d’élaborer un plan d’intervention pour permettre à l’Etat de déployer une stratégie pour créer les conditions de la cohésion nationale».

Il a aussi fait savoir qu’«au niveau des autorités décentralisées», le gouvernement travaille à faire en sorte que ceux-ci «prennent leurs responsabilités pour assurer les conditions d’interposition en cas d’apparition de signes précurseurs de conflits».

Cependant, il a noté que le gouvernement donne «le ton» mais le combat de la cohésion sociale incombe également à d’autres acteurs de la société nationale notamment «les leaders d’opinions, les traditionalistes et les religieux».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

 

 

Dialogue politique : ‘’large consensus’’ entre majorité et opposition

Burkina Faso-Politique-Dialogue

Dialogue politique : ‘’large consensus’’ entre majorité et opposition

Ouagadougou, 22 juil. 2019 (AIB) – Les partis de la majorité  présidentielle et de l’opposition politique sont parvenus à un «large consensus» après une semaine d’échanges au cours d’un dialogue politique initié par le président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré.

La quarantaine de participants issus des différentes composantes de la classe politique burkinabè, ont échangé sur deux grands thèmes. Le premier concerne le code électoral, le référendum constitutionnel et les élections de 2020 et le second porte sur la situation nationale et les questions d’intérêt national, selon le document transmis à la presse.

‘’Ce dialogue nous a permis d’avoir des échanges riches et fructueux sans aucune passion ni animosité et a surtout permis d’aboutir à des  conclusions qui, pour l’essentiel, font état d’un large consensus autour des questions qui nous ont réunis’’, a déclaré le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, par ailleurs, coprésident des travaux de la rencontre politique.

‘’Sur les questions portant sur l’organisation des élections de 2020, nous avons fait l’effort important d’aboutir à un consensus total et débroussailler des questions qui paraissaient contentieuses au point qu’à ce jour, il n’y a qu’une question qui reste en suspens : celle de l’utilisation éventuelle de la carte consulaire biométrique comme document électoral’’, a-t-il indiqué, précisant que ‘’sur tout le reste, nous nous sommes entendus’’.

Selon le rapport de synthèse des travaux, les deux composantes se sont accordées sur la révision à minima du code électoral avant les élections de 2020 et la relecture intégrale du code électoral après l’adoption de la nouvelle constitution.

Le maintien du calendrier électoral conformément aux dispositions constitutionnelles, avec la tenue des élections couplées présidentielle et législatives en 2020 et des élections municipales en 2021, a été convenu par les participants.

‘’Sur les questions d’intérêt national, qui portent sur la sécurité, la réconciliation nationale, l’autorité de l’état, la cohésion sociale, l’incivisme etc., nous avons eu des échanges très francs, ouverts et constructifs qui nous ont permis d’aboutir à des recommandations consensuelles qui, si elles étaient mises avec d’autres points de vue, permettraient à notre pays de faire un grand pas en avant’’, a expliqué M. Diabré.

Il s’agit entre autres, de renforcer les capacités matérielles, financières et humaines des forces de défense et de sécurité, instaurer une contribution financière patriotique de toutes les composantes de la nation, d’élaborer et faire adopter un pacte patriotique national, d’assurer un traitement diligent des dossiers judicaires des détenus pour faits de terrorisme.

Sur la réconciliation nationale, les participants recommandent la poursuite de la démarche basée sur le triptyque vérité-justice-réconciliation et l’élargissement des concertations sur la réconciliation aux couches sociales du pays.

‘’Pendant sept jours, nous avons fait bouger les lignes. Les points qui paraissaient insurmontables tant au niveau du code électoral que de la préparation des élections de 2020, subitement les murs de méfiance se sont écroulés’’,  s’est réjoui le président de l’Alliance des Partis de la Majorité Présidentielle (APMP), Simon Compaoré, également coprésident du dialogue politique.

Il a également salué la mise en place d’un comité de suivi des recommandations avec 15 membres issus des deux composantes dont ‘’la vocation sera de s’assurer que les conclusions du dialogue seront non seulement mise en place mais de servir aussi de lien permanent entre la majorité et l’opposition’’.

 »Certaines thématiques abordées dans le cadre des échanges, en raison de leur caractère d’intérêt national m’invitent à élargir la réflexion à d’autres acteurs de la vie nationale », a indiqué le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Il s’agit  »notamment de la réconciliation nationale, de la cohésion nationale, de l’autorité de l’état et de l’incivisme tout comme certains aspects sur les questions sécuritaires », a-t-il précisé.

‘’Dans la mise en œuvre des mesures destinées à faire face à la situation que traverse notre pays, la bonne foi doit être la chose la mieux partagée », a estimé M. Kaboré appelant  »à l’union sacrée des fils et filles du Burkina Faso autour des questions liées à la lutte contre le terrorisme, la cohésion sociale, la réconciliation et l’unité nationales ».

‘’C’est avec une note de satisfaction que l’opposition repart de ce dialogue et une note d’espoir que ce qui a commencé aujourd’hui va continuer dans le respect de nos différences et de nos divergences pour le bien de notre chère patrie, le Burkina Faso’’, a assuré M. Diabré.

Agence d’information du Burkina

AB/ak

Crédit photo Burkina24.com

Burkina : Un nouveau parti appelle ses militants à rester mobilisés pour les échéances électorales

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Burkina : Un nouveau parti appelle ses militants à rester mobilisés pour les échéances électorales

Ouagadougou, 22 juil. 2019 (AIB) – Le président du parti indépendant, l’Union pour la république et la démocratie (URD), Albert Elisée Kiemdé a appelé samedi, ses militants à rester mobilisés pour les élections (présidentielle et législatives) de novembre 2020.

«Je tiens à dire aux militants que nous devrons rester nous-mêmes. Et être nous-mêmes, c’est de rester mobilisés et dire toujours la vérité quand il le faut», a indiqué le président du parti indépendant URD, Albert Elisée Kiemdé.

M. Kiemdé  s’exprimait samedi à Ouagadougou, lors de l’installation  des membres du  bureau provincial du Kadiogo de l’URD.

«Ce que nous devrons faire, ce sont les votes et pour que nous puissions aller aux élections, les partis doivent avoir des structures. C’est ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui au kadiogo. Il faut nommer des responsables qui doivent aussi travailler à installer les structures du parti dans les arrondissements et les secteurs», a-t-il expliqué.

Le président de l’URD qui ambitionne obtenir au moins trois députés et quatre ou cinq mairies dans le Kadiogo, a invité par ailleurs ses militants à travailler dur sur le terrain afin d’y parvenir pour atteindre l’objectif fixé par son parti.

«Notre objectif, est de devenir au minimum la deuxième formation politique du Burkina. Ça, c’est l’objectif qu’on s’est fixé et pour que cela ait lieu, il faut que partout on se lève, nous, la direction y compris», a-t-il ajouté.

A en croire Albert Elysée Kiemdé, l’URD est né pour lutter contre la mal gouvernance et les différents opportunistes qui croient que le moment est venu pour eux de s’emparer du pouvoir d’Etat.

Il a également signalé que son parti n’est ni de l’opposition ni de la majorité car selon lui, il existe des alliances de contre nature.

La déléguée provinciale du Kadiogo, Caroline Ouédraogo a souligné que l’objectif du parti semble être atteint par cette cérémonie d’installation et envisage une autre activité similaire au mois de septembre prochain pour installer les responsables des six autres arrondissements et les trois communes rurales restantes.

«Après Ouagadougou, nous irons à Solenzo, à Bobo-Dioulasso, à Diébougou et à Dano. Nous allons tout programmer pour aller voir nos militants», a conclu M. Kiemdé.

En rappel, le président de l’URD, Albert Elysée Kiemdé qui  était un ex-député du parti Union pour le progrès et changement (UPC, opposition)  a été exclu du parti du «lion» suite à une violation des règlements dudit parti.

Agence d’information du Burkina

DI-AD/no/ak

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Burkina : Le PM Dabiré relève «une mauvaise interprétation» des propos de son ministre de la Défense sur la France

Burkina : Le PM Dabiré relève «une mauvaise interprétation» des propos de son ministre de la Défense sur la France

Ouagadougou, 22 Juil. 2019 (AIB) – Le Premier ministre (PM) Christophe Dabiré a déclaré dimanche nuit qu’il y a eu «une mauvaise interprétation» par un «locuteur anglophone», des propos tenus par le ministre en charge de la Défense Chérif Moumina Sy  sur le G5 Sahel et la présence française au Burkina Faso.  

En début du mois de juin dernier, le ministre burkinabè en charge de la défense Chérif Moumina Sy  a déclaré en Afrique du Sud que «le G5 Sahel n’est pas du tout efficace» car «toutes les promesses faites (armes, chars) jusqu’à présent par l’Europe, n’ont pas été tenues».

Chérif Moumina Sy  a exprimé ses sentiments devant un journaliste sud-africain en ce sens que «le G5 ne peut pas réussir car nous (les Etats africains) ne pouvons pas faire confiance aux Européens pour notre sécurité personnelle».

Pour le chef du gouvernement burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, son ministre de la défense a «parlé dans un cadre précis avec un locuteur anglophone et on n’est pas surpris qu’il puisse avoir une mauvaise interprétation (du locuteur) sur les idées qu’il a développées à l’époque».

Dans son interview, le ministre burkinabè de la défense s’est également dit surpris que la France n’ait «pas été en mesure d’éradiquer un groupe de terroristes» malgré ses «ressources militaires (environ 4 000 hommes) et technologiques.

«S’ils le voulaient vraiment, ils auraient pu les battre, alors ont-ils un autre agenda? » s’est-il questionné.

 

Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, la bonne foi des forces françaises à combattre le terrorisme en Afrique, ne peut pas se mesurer sur la base des effectifs de leurs forces.

Il a rappelé à cet effet que le Burkina Faso à  12 000 hommes qui sont cantonnés dans certains pays en plus de plusieurs milliers de casques bleus et pourtant le terrorisme continuent de se développer dans ces zones.

Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, le Burkina a «une coopération efficace avec la France et l’ensemble de l’Union européenne» marquée, selon lui, par «des formations des ressources humaines, (l’acquisition) de logistique et de renseignements» qui leur permettent «de faire du bon travail».

«Je ne crois pas qu’il y ait une duplicité de la part de la France. La France n’intervient que lorsque la partie burkinabè lui fait appel pour pouvoir résoudre un problème précis», a-t-il noté.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

Photo Archives (Lefaso.net)

 

Droits humains en Afrique francophone: un centre appelle au respect des conventions de Genève

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Droits humains en Afrique francophone: un centre appelle au respect des conventions de Genève

Ouagadougou, 20 juil. 2019 (AIB) – Le Centre de droit international pénal et de droit humanitaire (CADIPH) a appelé  samedi, les dirigeants de l’Afrique francophone à respecter les conventions de Genève, afin de valoriser la dignité humaine dans un contexte marqué par les conflits armés.

«On peut faire mieux, on peut aller de l’avant, on peut essayer de vulgariser et de promouvoir ces droits pour que le droit international humanitaire soit ancré dans les mœurs», a déclaré le directeur exécutif du CADIPH, Emile Ouédraogo.

Pour lui, les questions des déplacés et les questions de l’application du droits international humanitaire par l’Union Africaine seront au menu des échanges.

M. Ouédraogo s’exprimait samedi à Ouagadougou à l’occasion de la commémoration par anticipation des 70 ans des conventions de Genève prévu le 12 août prochain.

D’après lui, l’Afrique francophone et le monde entier sont en proie à des conflits armés, ce qui explique la tenue de cette commémoration pour le respect et la promotion des droits humains.

Le directeur exécutif du CADIPH, a rappelé que le 12 août 1949 le monde sortait d’une guerre aux conséquences humanitaires «désastreuses» et c’est ce qui  justifie l’adoption des quatre conventions de Genève, par la communauté internationale en collaboration avec le Comité international de la Croix Rouge, afin de promouvoir les droits humains dans le monde entier.

«Les conventions de Genève ont d’abord été adoptées pour s’appliquer en matière de conflit armé international, mais après les indépendances vous avez vu les pays africains sont tombés dans les questions de conflit armé non international», a-t-il soutenu.

Emile Ouédraogo, a expliqué que malgré les violations massives du droit international humanitaire par les pays africains, ceux-ci essayent de se conformer aux droits humains.

Le directeur exécutif du CADIPH, a estimé qu’il faut renforcer les capacités des acteurs des droits humains par des formations dans les pays africains pour une application effective des textes de Genève.

A l’entendre, cette journée commémorative est ponctuée par des conférences placées sous le thème ‘‘l’application des conventions de Genève en Afrique francophone, quel bilan pour plus de protection de toutes les victimes des conflits armés’’ sur l’avenir du droit international au Burkina.

La ministre des droits humains et de la promotion civique, Mamirata Ouattara, a expliqué que  les conflits armés sont une constante dans l’histoire de l’humanité.

«Conscient de cette triste réalité, les hommes ont toujours cherché à donner un autre visage humain à la guerre à travers le respect de certaines règles de combat», a-t-elle confié.

A en croire Mme Ouattara, cette commémoration est l’occasion de rendre hommage aux membres des forces armées des pays en conflit malgré les crises qu’ils traversent, continuent de respecter les règles du droit humanitaire.

«En dépit des efforts consentis par les différents acteurs pour promouvoir le respect de ces règles et principes, force est de constater que soixante-dix (70) ans après l’adoption des conventions de Genève, le droit  international humanitaire est toujours en quête de son effectivité», a-t-elle relevé.

Mamirata Ouattara a  conclu que cette journée commémorative des conventions de Genève constitue une vitrine d’examen des défis actuels du droit international humanitaire par des perspectives pour son application effective et efficace en Afrique et dans le monde.

Agence d’information du Burkina

MW/no/ak

 

Burkina: Un journaliste écrivain présente son ouvrage ‘‘Dr Salifou Diallo, le prophète redoutable’’

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Burkina: Un journaliste écrivain présente son ouvrage ‘‘Dr Salifou Diallo, le prophète redoutable’’

Ouagadougou, 19 juil. 2019 (AIB) – Le directeur de publication de l’hebdomadaire ‘‘l’Etalon Enchainé’’, Dieudonné Soubeiga, a présenté vendredi, son ouvrage  intitulé  ‘‘Dr Salifou Diallo, le prophète redoutable’’ à la presse qui retrace  le parcours politique de l’ex-président de l’Assemblée nationale, décédé en  août 2017 à Paris en France.

«Le livre, intitulé Docteur Salifou Diallo, le prophète redoutable, est un condensé de récits et de phrases-chocs de l’homme politique burkinabè ayant marqué l’histoire politique de son pays», a affirmé le directeur de publication de l’hebdomadaire burkinabè ‘‘l’Etalon Enchainé’’, Dieudonné Soubeiga.

Dieudonné Soubeaga qui expliquait le bien-fondé de son ouvrage lors d’un point de presse, a souligné que cette inspiration est née d’un constat réel, de celui qu’on appelait affectueusement «Gorba» de son vivant dans ses «manœuvres politiques».

«Nous ne cherchons pas à falsifier l’histoire du parcours exceptionnel,  encore moins, à verser dans un témoignage creux et hypocrite. Le devoir de mémoire nous interpelle. Le charisme du docteur Salifou Diallo ne laisse pas indifférent», a-t- il défendu.

M. Soubeiga a ajouté que «le refus de l’oubli nous conduit à coucher sur des pages blanches, notre part de vérité sur un pan de la vie publique du défunt Salifou Diallo».

A en croire l’auteur de l’ouvrage, Salifou Diallo était courageux et avait la capacité d’anticiper sur «les grandes questions politiques du Burkina Faso et du monde».

Et aussi d’assurer que celui qu’on surnommait ‘‘Gorba’’ n’hésitait pas à poser des peaux de bananes à ses camardes quand il s’agit de la stabilité du régime.

«Pour l’essentiel, nous partageons ses combats de justice sociale, son goût du risque en politique et son attention particulière à l’inconnu», a-t- il appuyé.

«Salifou Diallo a été le civil le plus influent de l’histoire politique du Burkina Faso, du Front populaire à l’insurrection populaire d’octobre 2014», a-t-il conclu.

En rappel, Salifou Diallo était un homme d’Etat burkinabè et ministre sous l’ex président du Burkina, Blaise Compaoré (1990- 2008), et membre fondateur du MPP (actuel parti au pouvoir). Il est élu président de l’assemblée nationale en 2016 et est décédé le 19 août 2017 à Paris en France.

 

Agence d’information du Burkina

 

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Burkina : Six mois après son arrivée à la primature, le PM Dabiré se dit serein malgré l’adversité

Burkina : 6 mois après son arrivée à la primature, le PM Dabiré se dit serein malgré l’adversité

Ouagadougou, 21 Juillet 2019 (AIB) – Le chef du gouvernement burkinabè Christophe Joseph Marie Dabiré a déclaré dimanche nuit devant des journalistes, sa «sérénité», six mois après son arrivée à la primature et ce, malgré les «adversités» dont fait face le pays.

«Je garde une certaine sérénité face à l’adversité. Je suis serein parce que je suis adossé à un peuple résilient qui a démontré par le passé toutes ses capacités à résister à l’adversité», a déclaré Christophe Joseph Marie Dabiré qui s’exprimait en direct de la télévision nationale burkinabè.

Le Burkina Faso connait une recrudescence d’attaques terroristes et de grèves depuis l’avènement au pouvoir du président Roch Marc Christian Kaboré en fin 2015.

Selon lui, le chef de l’Etat Kaboré et lui travaillent en complémentarité pour la bonne marche du pays.

«Il donne les grandes orientations pour la conduite des affaires de ce pays et moi et le gouvernement, travaillons à traduire cela en action sur le terrain», a-t-il déclaré.

Nommé en février dernier à la tête du gouvernement en remplacement de Paul Kaba Thiéba qui a bouclé trois ans à ce poste, des voix s’étaient inquiétées de son  âge avancé (71 ans).

Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, celui qui lui a confié la mission a mis son âge dans la balance.

«Il aurait pu prendre un jeune, un junior mais il a choisi un senior et ce senior va démontrer qu’il a la capacité d’apporter sa contribution au développement de ce pays», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo d’archives

Burkina/Décès de 11 personnes en garde à vue: Des instructions fermes données pour faire toute la lumière (premier ministre)

Burkina/Décès de 11 personnes en garde à vue: Des instructions fermes données pour faire toute la lumière (premier ministre)

Ouagadougou, 21 Juillet 2019 (AIB)- Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a déclaré dimanche nuit avoir donné «des instructions fermes pour que toute la lumière soit faite» sur les décès «inadmissibles» dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019, de 11 personnes gardées à vue à l’Unité anti-drogue (UAD).

«Dès les premières informations, nous avons donné des instructions fermes pour que toute la lumière soit faite tant au niveau de la justice qu’au niveau administrative», a déclaré le chef du gouvernement à deux journalistes de la presse nationale.

Pour Christophe Joseph Marie Dabiré, «au moment où l’on construit un Etat de droit, nous n’avons pas le droit d’assister à ce type de bavure et de drame dans notre pays».

Le chef  du gouvernement s’exprimait dimanche nuit en direct sur les antennes de la télévision nationale burkinabè, à l’occasion des six mois de son arrivée à la primature.

Les onze personnes décédées étaient en garde à vue à l’unité Anti-Drogue pour des infractions relatives à la législation des stupéfiants.

Au lendemain de ces morts, le commandant de l’Unité anti-drogue Richard Belem et la directrice de la police judiciaire, la commissaire Néné Ouédraogo, ont été relevés de leurs fonctions.

«Nous ne disons pas qu’ils sont coupables de quoi que ce soit mais ils sont les premiers responsables de l’administration de la police au niveau de l’unité anti-drogue. Aussi, ils doivent être mis dans une position où ils ne prennent plus de décision en attendant qu’une enquête administrative démontre les responsabilités afin que les sanctions beaucoup plus fortes soient prises à l’encontre des responsables», a déclaré Christophe Joseph Marie Dabiré.

Dans cette affaire, Christophe Joseph Marie Dabiré estime qu’il ne faut dédouaner personne.

«Le gouvernement sait qu’il a une certaine responsabilité mais ceux qui sont chargés d’exécuter les orientations du gouvernement sur le terrain, ont également une certaine responsabilité».

Le Premier ministre a affirmé avoir organisé un conseil de cabinet qui a fait une «évaluation de la situation d’ensemble et engager des procédures qui peuvent permettre d’améliorer les conditions de vie des détenus et d’éviter des situations de ce genre».

«Une enquête a été ouverte, le procureur a demandé des autopsies, elles ont été réalisées, les conclusions de ces autopsies ont été remises au procureur. Nous sommes en droit de dire que la procédure judiciaire suit son cours», a-t-il affirmé.

Il a, par ailleurs, assuré que «les familles sauront de quoi sont morts les 11 détenus au niveau de l’unité anti-drogue».

Des familles qui selon ses dires, ont été reçues par le gouvernement qui leur a «donné toutes les explications sur le plan administratif et sur le plan judiciaire».

«Nous avons présenté notre compassion et avons dit que (…) nous sommes prêts à les accompagner pour l’organisation des funérailles de leurs défunts», a-t-il déclaré.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo d’archives juste pour illustrer

Politique et société au menu des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique et société au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 22 juil. 2019 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce lundi évoquent l’actualité nationale marquée par des faits de société, sans oublier la politique.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè informe que l’ancien député de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition), Albert Elisée Kiemdé, vient de créer l’Union pour la république et la démocratie (URD).

Selon le journal, M. Kiemdé, lors de l’installation officielle de ce nouveau parti politique, samedi dernier à Ouagadougou, «n’y est pas allé par quatre chemin pour dire tout le bien qu’il pense de l’attitude actuelle de l’opposition».

De son côté, Le Pays, autre journal privé, affiche à sa une les propos du président de l’URD, Elisée Kiemdé qui déclare : «Nous sommes contre ceux qui pensent que tous les moyens sont bons pour arriver au pouvoir».

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale du Burkina Faso, posent la question de savoir: «peut-on réussir une réconciliation sans Blaise Compaoré ?».

Quant au quotidien national Sidwaya, il publie «les attentes des OSC et des citoyens» concernant le dialogue politique initié, la semaine dernière par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Le même journal consacre son éditorial au mouvement d’humeur des agents de santé débuté depuis plusieurs semaines, estimant qu’il faut «sauver les patients !».

Sidwaya informe également que les lauréats aux examens du Certificat d’étude primaire (CEP) et Brevet d’études du premier cycle (BEPC) parmi les enfants retirés de la rue lors de l’année scolaire écoulée, ont été récompensés.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga revient sur le décès de 11 gardés à vue dans les locaux de l’Unité de lutte antidrogue, parlant de «ce qui s’est passé cette nuit fatidique-là».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 22 JUILLET

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 22 JUILLET

 

TEHERAN – L’Iran a prévenu dimanche que le sort du pétrolier battant pavillon britannique qu’il a arraisonné dépendrait de la bonne collaboration de l’équipage à l’enquête, alors que Londres a récusé la version iranienne de l’incident survenu deux jours auparavant dans le stratégique détroit d’Ormuz.

 

KIEV – Les Ukrainiens semblent avoir donné carte blanche à leur nouveau président, l’ex-comédien novice en politique Volodymyr Zelensky, dont le parti a enregistré un score record aux législatives anticipées, selon les sondages à la sortie des urnes.

 

WASHINGTON – Plusieurs Etats américains ont battu des records de chaleur en raison d’un épisode caniculaire qui a fait transpirer 150 millions de personnes, des plaines du Midwest à la côte atlantique, mais un rafraîchissement est en vue lundi.

 

PARIS – Un nouvel épisode de canicule, le deuxième en moins d’un mois, arrive sur la France à partir de lundi en commençant par le Sud-Ouest et le Centre-Est pour s’étendre à « une grosse partie de la France », selon les services météo.

 

AMENDOA (Portugal) – Bourrasques et sécheresse compliquent la lutte contre un incendie d’une « extraordinaire difficulté » qui fait rage depuis samedi dans une région montagneuse du centre du Portugal, où le feu avait tué une centaine de personnes en 2017.

 

WASHINGTON – Donald Trump a persisté dans ses violentes attaques contre quatre élues démocrates du Congrès issues de minorités, alimentant une bataille verbale qu’il entretient depuis une semaine malgré les vives critiques qu’elle suscite, y compris dans le camp républicain.

 

MEXICO – Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a reconnu « les progrès significatifs » du Mexique dans la lutte contre l’immigration illégale à la frontière sud des Etats-Unis.

 

PRETORIA – Le président Cyril Ramaphosa a dénoncé comme « irrévocablement biaisé » le rapport de la médiatrice de la République sud-africaine, qui a affirmé qu’il avait délibérément trompé le Parlement concernant une donation à sa campagne électorale.

 

TOKYO – La coalition au pouvoir au Japon a remporté une confortable majorité au Sénat lors des élections, mais pas suffisante pour garantir l’ultime ambition du Premier ministre Shinzo Abe: réformer la Constitution.

 

HONG KONG – Une nouvelle manifestation monstre anti-Pékin a dégénéré en fin de journée dimanche à Hong Kong, la police tirant des balles en caoutchouc et faisant usage de gaz lacrymogène.

 

WASHINGTON – Jared Kushner, conseiller spécial et gendre du président américain Donald Trump, va retourner au Moyen-Orient à la fin du mois pour des discussions sur le plan américain visant à résoudre le conflit israélo-palestinien.

 

PARIS – Sept mois après l’arrêt de l’Aquarius, SOS-Méditerranée et Médecins Sans Frontières vont reprendre la mer pour secourir les migrants naufragés en Méditerranée centrale malgré le refus des ports européens d’accueillir les bateaux humanitaires.

 

ROME – La France et l’Allemagne ne peuvent décider seules des politiques migratoires « en ignorant les demandes des pays les plus exposés » comme l’Italie et Malte, estime le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, dans un courrier à son homologue français Christophe Castaner.

 

KINSHASA – Les autorités de la capitale de la République démocratique du Congo ont interdit l’organisation « cette semaine » de toute marche politique à Kinshasa à cause « du climat tendu » entre les partisans du président Félix Tshisekedi et ceux de son prédécesseur Joseph Kabila.

 

KHAN CHEIKHOUN (Syrie) – Un journaliste citoyen a été tué ainsi que 17 autres civils, dont sept enfants, dans des frappes sur la région d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits humains (OSDH) et une organisation de secouristes opérant en zone rebelle.

 

WASHINGTON – Un avion de combat vénézuélien s’est approché très près d’un avion américain, de façon « agressive » et « dangereuse », au-dessus de la mer des Caraïbes, ont déclaré des responsables militaires américains, qui ont qualifié la manoeuvre de « non professionnelle ».

 

CARACAS – Le vice-président du Parlement vénézuélien Edgar Zambrano, incarcéré le 8 mai pour son soutien au soulèvement militaire raté contre le président Nicolás Maduro, a arrêté sa grève de la faim au bout de dix jours.

 

RIO DE JANEIRO (Brésil) – Le directeur de l’organisme public brésilien chargé de mesurer la déforestation a taxé le président d’extrême droite Jair Bolsonaro de « lâcheté », pour avoir remis en cause publiquement les chiffres officiels.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Nouvel exploit pour les superhéros d' »Avengers: Endgame »: ils ont ravi dimanche le titre du film ayant rapporté les plus importantes recettes de l’histoire du cinéma aux créatures fantastiques d' »Avatar ».

 

ISLAMABAD – Une nouvelle règle obligeant tous les passagers prenant l’avion au Pakistan à emballer leurs bagages dans du plastique a été vivement critiquée en ligne, voyageurs et environnementalistes dénonçant notamment le coût écologique d’une telle mesure.

(AFP)

 

Poni: Les  dozos enfouissent 2000 plants à Périgban

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Poni: Les  dozos enfouissent 2000 plants à Périgban

Gaoua, (AIB)-L’Association des chasseurs dozos du Poni (ACDP) Bandjourhouora  a  organisé le samedi 20 juillet 2019,  une journée de reboisement de près de 2000 plants à Périgban, en  attendant 6000 autres dans la région.

Au fil du temps le couvert végétal de la région du Sud-ouest à l’instar des autres contrées  du Burkina Faso subit les  effets du  changement climatique  et  des actions anthropiques.

Le phénomène est notable à telle enseigne qu’il   est constaté  la destruction massive des forêts.

Pour faire face à la situation des actions  de reforestation  sont menées sur le terrain  à travers des programmes et projets.

C’est ainsi que l’Association des chasseurs dozos du Poni (ACDP) Bandjourhouora  a choisi d’apporter sa contribution en effectuant un reboisement le samedi 20 juillet 2019 dans le domaine de la mairie de Périgban.

Au total 2000  plants d’anacarde, 1500 plants de moringa et autres espèces comme, l’acacia et le jacquier  ont été mis sous terre.

Selon le président de l’ACDP Bandjourhouora, Sansan Nounfé,  la présente activité est la première étape  du  lancement d’une campagne de reboisement de 8000 plants  à travers les communes de la  région.

Il ajoute qu’elle constitue une contribution de sa structure à la politique de reforestation  du Burkina Faso.

Par ailleurs M. Nounfè a remercié le Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE)  car son appui a permis d’acquérir les plants.

Le président de la cérémonie, le Haut-commissaire du Poni, Marius Doamba  a loué cette action écologique.

«Nous pensons que les plantations d’arbres vont permettre de réduire les effets de la déforestation» a-t-il déclaré.

L’une des difficultés  que rencontrent  les arbres plantés est leur  protection.

A ce sujet, le Haut-commissaire a invité le maire de Périgban à mettre tout en œuvre pour que ces plants soient protégés.

Le maire de Périgban Denis Dah pour sa part a déclaré être honoré pour le choix porté sur sa commune.

En plus il a  rassuré  que des mesures vont être diligentées pour que ces plants survivent.

La direction régionale de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climat du Sud-ouest, Kirsi  Evrad Sayouba Ouédraogo  a été de la partie.

De son avis ce reboisement est une initiative louable parce qu’il a va participer  à contenir les pressions exercées sur les formations végétales. A  cet effet il a appelé les bonnes volontés à emboîter le pas de cette association.

Agence d’information du Burkina

Evariste YODA

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