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UEMOA : Plus de 5 mille milliards FCFA à mobiliser pour lutter contre le Coronavirus

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UEMOA : Plus de 5 mille milliards FCFA à mobiliser pour lutter contre le Coronavirus

 Ouagadougou, 27 Avril 2020 (AIB)-Les dirigeants de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont évalué lundi, à plus de 5 mille milliards FCFA, la somme à mobiliser pour lutter contre la maladie à coronavirus (Covid-19) au sein de leur union.

 «L’ensemble des programmes agrégés de nos différents pays dans le cadre du plan contre la pandémie s’élève à plus de 5 mille milliards de FCFA» a déclaré lundi à Ouagadougou, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Le chef de l’Etat burkinabè s’exprimait au terme d’une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, tenue en visioconférence.

«Ce sont des ressources qu’il faut mobiliser de façon interne. Ce sont des ressources qu’il faut mobiliser à travers les institutions qui constituent l’union monétaire mais également avec les partenaires extérieures» a indiqué le président Kaboré.

Selon Roch Marc Christian Kaboré, «un certain nombre de mesures ont déjà été prises au niveau de la banque centrale pour appuyer la nécessité d’avoir de la liquidité pour faire face aux financements du secteur privé et public».

«Ces mesures prises ont déjà été énoncées pour certains notamment la possibilité pour les banques primaires de pouvoir être refinancées en liquidités par la Banque centrale afin de pouvoir assurer les financements des cours beaucoup plus intéressants».

Les chefs d’Etats et de gouvernements ont également prévu la mise en place des bons covid-19 qui vont permettre aux Etats de mobiliser des ressources.

«La durée de maturation de ces bons, c’est trois mois renouvelable une fois et les réflexions se poursuivent pour voir si l’on ne peut pas faire que ces bons soient renouvelables tout court» a affirmé M. Kabore.

Les chefs d’Etats ont aussi relevé que le taux de croissance dans l’Union qui devait être de 6,6% est estimé aujourd’hui à 2,7% du fait de la Covid-19.

«Si elle se prolonge, nous serons dans une situation de récession, donc de crise encore plus importante» a avertit Roch Marc Christian Kabor2.

Le président Kabor2 a aussi indiqué que si les choses restent ainsi, «jusqu’au mois de Juin, nous aurons un taux d’inflation qui va évoluer jusqu’environ 2% alors qu’il était prévu qu’il soit de 1,1%».

A ce jour, l’UEMOA enregistre environ plus de 3500 cas déclarés au Covid-19 dont 117 décès.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Source et photos : présidence du Faso

 

 

 

 

 

 

Burkina/Covid-19: La coordination des enseignants du privé souhaite un accompagnement de l’Etat

Burkina/Covid-19: La coordination des enseignants du privé souhaite un accompagnement de l’Etat

Ouagadougou, le 27 avril 2020 (AIB)-Les enseignants des établissements privés affectés par la fermeture des écoles à cause du Covid-19, souhaitent un accompagnement du gouvernement et des promoteurs d’écoles, durant cette période difficile.

La coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) souhaite du gouvernement, une allocation financière durant la fermeture des écoles.

Elle invite les promoteurs à maintenir les contrats des agents déjà engagés avec le paiement de leurs salaires, ainsi que la régularisation des arriérés de paiements constatés dans certains établissements.

Selon le président de la coordination, Amadou Tindano « aucune mesure d’accompagnement n’a été prise pour nous soulager durant cette période d’inactivité».

Pour Mr Tindano, la rupture des activités a entrainé des milliers de travailleurs dans une impasse totale.

Car la plupart de ces personnes sont rémunérées sur la base d’un volume horaire exécuté durant un mois.

En rappel, la coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) est née le 15 avril 2020.

Agence d’Information du Burkina

es/ata

Source : Sidwaya

 

 

Lutte contre le Covid-19 : Des films burkinabè pour maintenir les téléspectateurs à la maison

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Lutte contre le Covid-19 : Des films burkinabè pour maintenir les téléspectateurs à la maison

Ouagadougou, 27 Avril 2020 (AIB)-La Direction Générale du Cinéma et de l’Audiovisuel (DGCA) annonce pour bientôt, la diffusion de films burkinabè sur les télévisions du pays, afin de fidéliser les téléspectateurs devant leurs écrans, dans un contexte de maladie à coronavirus, (Covid-19), a appris lundi l’AIB.

 «L’objectif est, d’une part, de permettre aux téléspectateurs de passer du temps devant leurs écrans de télévision avec du contenu national, et d’autre part, de promouvoir les œuvres cinématographiques burkinabè» a affirmé le Directeur général du Cinéma et de l’Audiovisuel, Évariste Pooda.

La diffusion de ces films est selon, Évariste Pooda, la contribution du cinéma dans la lutte contre la pandémie du Covid-19 comme l’a recommandé le président du Faso dans son adresse à la Nation, du 2 avril 2020.

A la date du vendredi dernier, ce sont 52 films (fictions, films d’animation, documentaires long ou court métrage) qui avaient déjà été enregistrés.

Ces films ont été rassemblés suite à un appel à films de la DGCA dans lequel il était demandé aux producteurs de céder à titre gracieux certains de leurs films pour diffusion durant trois mois.

Au cours du dernier Conseil de cabinet, le Ministre en charge de la Culture Abdoul Karim Sango a instruit le Bureau Burkinabè des Droits d’Auteurs afin que les droits des producteurs qui ont accepté céder leurs films pour la circonstance, soient garantis, voire améliorer dans la mesure du possible.

En attendant la signature d’une convention avec le ministère en charge de la communication, qui est la tutelle des chaînes de télévision, une équipe de la DGCA a parallèlement rencontré les responsables des différents organes pour leur expliquer le but du projet.

Agence d’Information du Burkina

wis/ata

Source : ministère de la Culture

 

 

Lutte contre le coronavirus : Le conseil de sécurité de l’ONU va se réunir

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Lutte contre le coronavirus : Le conseil de sécurité l’ONU va se réunir

Ouagadougou, 27 Avril 2020 (AIB)-La Russie a annoncé lundi, la tenue prochaine d’une réunion des dirigeants des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, exhortés par le secrétaire général, à se montrer unis face à la pandémie.

«Les cinq Grands réfléchissent à leur éventuelle contribution à la lutte contre le coronavirus», a déclaré lundi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une allocution vidéo devant des étudiants, retransmise à la télévision.

«A cette fin, la tenue d’une réunion par visioconférence a été le principe approuvée. Quant à savoir quel jour concret elle pourrait avoir lieu, c’est en train d’être décidé», a-t-il ajouté.

Le Conseil de sécurité permanent de l’ONU comprend la Chine, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie.

A la mi-avril, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté ces cinq pays, divisés depuis des semaines, à se montrer unis face au Covid-19, qui a fait plus de 200.000 morts dans le monde.

L’un des facteurs clés de la paralysie du Conseil de sécurité de l’ONU s’avère être la polémique sino-américaine sur l’origine chinoise du nouveau coronavirus.

Début avril, le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Donald Trump ont pris l’initiative d’organiser une visioconférence exceptionnelle des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU pour lutter contre la pandémie dans les zones de conflit.

Selon M. Macron, il s’agit ainsi de permettre de «relayer l’appel» du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres en faveur d’une trêve mondiale.

Agence d’information du Burkina

wis/ata

Source : l’AFP

 

Burkina/Covid-19 : Une cimenterie offre 23 millions FCFA

Burkina/Covid-19 : Une cimenterie offre 23 millions FCFA

Ouagadougou, le 27 avril 2020 (AIB)- Ciments de l’Afrique (CIMAF) a offert vendredi, au ministère de la Santé, un chèque de 20 millions de FCFA et du gel hydro-alcoolique (3 millions de FCFA), pour lutter contre la pandémie du coronavirus, rapporte lefaso.net.

Pour soutenir le gouvernement dans la lutte contre le Covid-19, le groupe Ciments de l’Afrique (CIMAF), a remis «20 millions de francs CFA et un lot de matériel composé essentiellement de gel hydro alcoolique estimé à 3 millions de F CFA» au ministère de la Santé.

Selon le faso.net qui rapporte l’information, les responsables du groupe CIMAF assurent, que ce premier don sera suivi d’autres à Bobo-Dioulasso.

«Ce don entre dans le cadre d’un plan d’actions que nous avons mis en place. Nous avons aussi pensé aux populations les plus vulnérables. C’est ainsi que dans les jours qui suivent, nous allons soutenir les populations les plus démunies au niveau de Ouagadougou et à Bobo Dioulasso» a assuré le directeur commercial et marketing de CIMAF, Claude Kompaoré, cité par Lefaso.net.

Exprimant sa reconnaissance aux responsables de CIMAF pour leur geste, le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Emmanuel Sorgho, a souligné que «la santé, c’est d’abord la prévention. Si vous prévenez une maladie, vous avez fait l’essentiel».

Du 09 mars au 25 avril 2020 le Burkina Faso a enregistré 632 cas confirmés du Covid-19, dont 453 guérisons et 42 décès.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

Photo : lefaso.net

Burkina/Covid-19 : 3 nouveaux cas confirmés, 137 patients en soins

Burkina/Covid-19 : 3 nouveaux cas confirmés, 137 patients en soins

Ouagadougou, 26 avril 2020 (AIB)-3 nouveaux cas ont été enregistrés le samedi 25 avril au Burkina qui totalise maintenant 137 patients en soin.

A la date du 25 avril, 632 cas confirmés ont été recensés dont 453 guérisons et 42 décès (+1), ajoute le Service d’information du gouvernement (SIG).

Agence d’information du Burkina

es/ata

Le capitaine de l’USFA Franck Bado a définitivement rangé ses crampons

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Le capitaine de l’USFA Franck Bado a définitivement rangé ses crampons

 Ouagadougou, 27 avr. 2020 (AIB) – Le capitaine de l’Union sportive des forces armées (USFA) Franck Thomas Bado est décédé samedi, a-t-on appris de sources proches du club militaire.

Selon les informations qui nous sont parvenues, Franck Thomas Bado a été retrouvé pendu dans sa chambre. Une enquête serait en cours pour déterminer la  raison de ce « suicide ».

Le talentueux défenseur central et capitaine de l’USFA était un joueur timide dont tout le monde parlait du bien. « Qu’il ait raison ou pas sur une faute commise lors des entrainements, il ne s’énervait pas et ne faisait jamais de bagarre », témoigne Roger Sirima, un de ses coéquipiers en club.

« Nous sommes tous (coéquipiers en club : ndlr) restés sans voix lorsque nous avons appris la disparition de Franck », a-t-il ajouté poursuivant qu’il n’a pratiquement pas eu sommeil après l’enterrement de son ami, le même jour de son décès.

Pour Sirima, Franck « était d’une générosité sans faille. Il avait le cœur sur la main. Un coéquipier exemplaire. Un très bon capitaine. Je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée que nous ne le verrons plus aux entrainements, ni recevoir ces appels. Va en paix mon ami. Que la terre la terre te soit légère. Tu vas beaucoup nous manquer. Tu resteras à jamais dans nos cœurs ».

La passion du foot animait Franck depuis l’école primaire. Simon Céphas Bamouni qui a été son premier entraineur depuis la catégorie minime a témoigné sur sa page Facebook que « vite tu t’imposes en patron de la défense malgré ta polyvalence. Votre génération m’amena à créer le Centre de Formation en Football pour l’Avenir ».

Ton ex-coach Bamouni, devenu aujourd’hui journaliste, mentionne qu’ « à l’ex- secteur 28, Avenir FC ne passait inaperçu. Micka pour les uns, Bado pour les autres, tu étais l’assurance en défense, lors du tournoi « Vivalait » en 2003 et lors du tournoi des centres de formation de l’arrondissement de Bogodogo en 2003, 2004 ».

« Par la suite tu fis ta formation au FAC (Faso Athlétic Club). Capitaine de l’USFA ces dernières années tu étais une fierté pour tes amis d’enfance, pour moi ton premier coach. Mais hélas, nous n’avons rien compris de cette disparition tragique », lâche Bamouni.

Franck Thomas Bado a également écrit les belles pages de l’Union sportive de Ouagadougou (USO) avant de rallier l’équipe militaire.
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina : «Je suis à mesure d’empêcher quelqu’un de tomber malade du Coronavirus» (Egyptologue)

Burkina : «Je suis à mesure d’empêcher quelqu’un de tomber malade du Coronavirus» (Egyptologue)

 Ouagadougou, 27 avril 2020 (AIB)-«Je suis à mesure d’empêcher quelqu’un de tomber malade du Coronavirus de même que le Sida, car rien n’est impossible à l’esprit humain», a affirmé l’égyptologue burkinabè Mamadou Dango qui annonçait il y a 27 ans, l’apparition d’un virus plus virulent que le VIH. «Les hommes normaux ne transforment pas l’humanité… » Entretient…

 

Agence d’information du Burkina (AIB) : Lors de votre passage à la Télévision nationale du Burkina (TNB) en décembre 1993 pour présenter votre découverte le «Plan cosmique et les pyramides d’Egypte », vous avez annoncé la survenue d’un virus plus virulent que le VIH/Sida. Aujourd’hui l’humanité est confrontée à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).  S’agit-il de ce virus ?

 

 Mamadou Dango (M.D) : Je reconnais et j’affirme encore une fois, que j’ai eu à le dire.  De mes recherches scientifiques, je suis parvenu au principe que l’expansion de l’univers a nécessairement une incidence directe sur le cerveau humain. Le centre du cerveau est indiqué par le chiffre 22 et ce chiffre équivaut à 22 ans au stade humain, 22 000 ans au stade du système solaire et 22 000 000 d’années au système galaxique.

Et tout dépend du stade dans lequel l’on se trouve.  Dans ma démarche, lorsque j’ai étudié et calculé l’expansion physique ralentie et accélérée de l’univers, j’en suis parvenu à la conclusion que le virus du VIH/Sida qui fait de tels ravages est arrivé à un moment où le cerveau humain était en expansion ralentie.

Pourtant l’expansion rapide que j’ai entrevue il y a des années, entraînerait un autre type de virus qui sera plus mortel que le Sida. En son temps, j’en ai parlé au journaliste Yacouba Traoré, bien avant le début de l’émission.

Mais il m’a fait savoir que ce n’est pas une émission scientifique. De ce fait, il a souhaité que j’explique mes découvertes dans un langage simple aux téléspectateurs.

AIBPourtant, lors de l’émission en question, le virus dont vous parliez était annoncé pour avant les années 2000. Qu’en dites-vous ?

M.D : Avant l’an 2000 ? C’était une erreur de ma part car avant l’an 2000, un virus ne pouvait pas survenir puisqu’il faut nécessairement un tour complet du plan de Khéops qui va de 1 à 20. Le milieu étant 21 et pour un nouveau cycle, le chiffre 1 s’additionnant au chiffre 21 et font 22. Donc il faut 22 ans pour une expansion accélérée de l’univers.

AIB : Ce que vous avez annoncé en 1993 serait finalement arrivé en décembre 2019 et sévit toujours en 2020. Quelles solutions préconisez-vous pour enrayer cette pandémie ?

M.D : Seul un vaccin aussi bien curatif que préventif peut guérir ce mal. Et je préconise deux solutions : il faut en premier lieu aller dans la voie de la recherche d’un vaccin le plus rapidement possible.  Là aussi, il faudrait deux types de traitements, car le Covid-19 fait partie des virus à enveloppe.

D’abord trouver un mécanisme pour ramollir ou détruire l’enveloppe et un autre pour freiner la progression du virus dans l’organisme.

En second lieu, j’exhorte les scientifiques à lever un peu les yeux vers le ciel, l’espace afin de comprendre l’expansion physique de l’univers avant de redescendre sur terre pour comprendre la vie elle-même.

Les humains sont des éléments de la nature, et par conséquent ils sont soumis aux mêmes lois au même titre que les autres espèces animales et végétales.

Notre échappatoire serait de savoir pourquoi l’expansion physique à une incidence sur le cerveau, et quel moyen pour le prévenir à temps.  Pour information, notre univers renferme près de 1550 virus.

Ces virus sont classés en 233 genres et en 56 familles. Et un virus est mortel quand il arrive à déformer l’information génétique.

 AIB : Au niveau du Burkina, comment la lutte doit-elle se mener ?

M.D : Le Covid-19 ravage. Le comble est que face à cette situation, nous n’avons même pas un laboratoire de recherche scientifique capable de produire un vaccin en 21 jours pour le combattre. Pourtant nous nous disons hommes intègres. Il faut se dire la vérité, l’intégrité ce n’est pas seulement de vivre mais de se défendre également et ce, quel qu’en soit la situation.

AIB : Vous prétendez avoir soigné le Sida, est ce que vous pouvez guérir un malade du Covid-19 ?

M.D : Si, je le peux ! Je peux d’ores et déjà commencer par le système de protection cognitif qui consiste à cerner les failles qui existent dans les cerveaux des humains et favorisent la pénétration des virus.

Cette méthode est aussi bien préventive que curative.  Et c’est d’ailleurs part cette méthode que Louis Pasteur est venu à bout de la rage.

Mais, moi je propose tout simplement une forme cognitive qui permet de nous protéger contre les virus et contre (les conséquences de) l’expansion de l’univers.

Ainsi je suis à mesure d’empêcher quelqu’un de tomber malade du Coronavirus de même que le Sida.  Rien n’est impossible à l’esprit humain.

Mais il y a une forme qui permet de préparer le cerveau à ne pas se laisser pénétrer par les virus. Génétiquement, le cerveau humain a une petite faille invisible à l’œil nu.

Cette faille est répercutée suivant l’information génétique au niveau de chaque cellule de notre corps sauf celui du bébé de 0 à 7 mois.

Et c’est par là que pénètrent les bactéries, les microbes, et s’en suivent les maladies. Et malgré les formes d’immunisation avec les vaccins, les problèmes surviennent.

Et c’est cette faille que je referme non seulement pour soigner, mais pour immuniser dans mes techniques de soins. J’ai reçu tellement de menace de mort au point que jusqu’à présent je me cache dans certains milieux.

J’ai même reçu une lettre anonyme me menaçant de me traduire en justice si toutefois je n’arrête pas de prodiguer des soins à qui que ce soit. Je ne suis pas tradi-praticien et quand je veux concevoir quelque chose, je le fais dans les normes de la pharmacie.

 

Recherches sur les pyramides d’Egypte

 

AIB : Y aurait-il un impact de cette pandémie sur l’univers ?

M.D: Encore une fois, les chercheurs ne voient que le virus. C’est bien de le stopper avec d’autres traitements pour qu’il ne fasse pas trop de ravages.

Mais ce serait encore mieux qu’ils sachent que cette expansion physique de l’univers ne concerne pas seulement l’être humain, mais aussi les espèces animales et végétales.

Je le dis et le répète, dans les 12 ou 22 années à venir, des espèces animales vont complètement disparaitre et ne vont plus revenir.

Contrairement à l’homme qui s’adapte, les espèces animales et végétales ne peuvent pas s’adapter à leur environnement.

Et nous aurons des assèchements, avec une baisse de la nappe phréatique, etc. C’est tout une chaine (qui va disparaître) et c’est là toute l’inquiétude.

Je suis désolé de le dire, mais cette expansion physique aura également des conséquences géologiques catastrophiques, telles les tremblements de terre et autres.

AIB : Est-ce qu’on peut s’attendre à des tremblements de terre par exemple au Burkina Faso ?

M.D : Si ! Il y a une ligne magnétique qui part du centre de Kheops (pyramide), en Egypte, traverse les parties Nord et Est du Burkina. Notamment les zones de Sebba, Djibo, Kantchari, Fada N’Gourma jusqu’à Mopti au Mali, à la ville de Kindia en Guinée Conakry.

En réalité, la grande pyramide a été construite sur l’équateur céleste et non sur l’équateur terrestre. Quand on prend l’espace universel, il y’a l’équateur qui le divise en deux. La répercussion de cet équateur céleste sur terre   correspond justement au 31e degré qui est l’emplacement de la grande pyramide.

Or, on nous a toujours enseigné au lycée et à l’université que le noyau de la terre est rond. Ce qui est faux. Le noyau terrestre qui est une vraie larve en combustion, qui dégage une énergie inimaginable, a la forme d’un œuf, forme ovoïde, dont les 2/3 se trouvent du côté nord et le 1/3 restant en latitude sud.

Ce qui explique pourquoi l’antarctique est plus froid que l’arctique et qu’au pôle sud (arctique) il n’y a pas d’aurores boréales contrairement au pôle nord.

Le noyau avec sa forme ovoïde a dépassé le milieu de la terre, donc toute l’énergie magnétique qui englobe la terre dépasse légèrement le pôle nord. Autrement dit le Burkina n’est pas à l’abri de tremblements de terre.

AIB : Pouvez-vous nous parler de vos recherches sur les pyramides d’Egypte ?

M.D : La grande pyramide de Khéops n’a pas été construite par des Egyptiens.  Pourquoi ?  Dans nos investigations scientifiques, l’ancêtre des Hébreux qu’on appelle Abraham, et qui est à la fois l’ancêtre des Chrétiens et des Musulmans, prétend avoir vu les pyramides toutes blanches.

Or, entre Abraham et Moïse, il y a environ 2000 ans.   Pourtant dans nos livres d’histoire, ce sont les Hébreux qui ont construit les pyramides. Comment au temps de Moïse, les Hébreux qui n’ont vécu   que 400 ans (d’esclavage en Egypte), prétendent-ils avoir construit des pyramides qu’Abraham a vues 2000 ans plus tôt ?

Ensuite, la datation sur la construction des pyramides sur les 5000 ou 10 000 ans, est tout à fait erronée.  Elles ont été plutôt construites il y a environ 20 millions d’années, à une époque où l’on se demande, si les êtres qui étaient sur ce continent n’étaient pas au stade primitif. On n’était même pas à l’âge de bronze.

AIB : Sur quelle base donnez-vous ces datations ?

M.D : C’est sur la base des recherches scientifiques. Les pyramides ont été construites, non pas par plaisir mais par obligation, parce qu’à l’emplacement des six pyramides, il y’avait une fosse. Et du fait de la rotation et des convulsons du noyau terrestre, il y a une énergie qui se dégageait. Et il s’agit d’une énergie nucléaire parce que le noyau terrestre est une   lave tellement incandescente qu’avant que cela n’arrive à la surface du sol, la luminosité et le magnétisme sont tels que, cela irradie tout l’espace environnant et aucun être ne pouvait survivre. En un mot, les pyramides ont été construites pour combler la fosse, avec du granite, la seule roche capable de résister à un degré de chaleur. Cette fosse se trouve dans l’endroit le plus proche du noyau terrestre.

AIB : Pouvez-vous nous parler de vos différentes découvertes ?

M.D : La découverte du code de Khéops s’est faite de façon fortuite. Dans mes recherches, j’avais trouvé la moitié du code quand j’étais à l’Institut des peuples noirs. Et un jour par hasard en Israël, mon logeur a constaté que je m’intéressais aux pyramides et aux livres anciens.

Il m’a donc donné un livre d’Abraham dans lequel est inscrit un petit tableau que je possédais numériquement. J’ai demandé à voir le document qui était écrit en ancien hébreu. Quand j’ai plié la feuille et j’ai collé à ce qu’il venait de me donner, j’avais le code complet.

Ce que je venais de recevoir et ce que j’avais trouvé au Burkina, donnait la double hélice d’ADN à l’origine de code en génétique humaine.

Par la suite, mon logeur m’a aidé à transcrire ce code. Ce qui m’a permis de découvrir les 46 chromosomes. Cela m’a conforté car je savais que j’étais sur la bonne voie. Je venais donc de basculer dans la science pure.

Au départ, mon objet de recherche n’était pas la biologie, mais ayant vu le cerveau de profil et dans les autres positions, je vois qu’il a la même configuration et la même structuration   que l’espace universelle.

Comme conséquence, il y a 22 localisations cérébrales contrairement aux 12 annoncées. Jusque-là, la science ignore les 10 autres localisations cérébrales.

A l’heure où je vous parle, des zones cérébrales non encore découvertes existent.  Ensuite, le cerveau étant une matière, il est soumis aux lois de la physique universelle, de l’espace. Or le cerveau ainsi que l’espace va en expansion. Ou encore l’expansion physique de l’univers a une incidence directe sur le cerveau parce qu’ils ont la même configuration.

En plus de cela, il y a ma découverte sur l’expansion physique de l’Univers.

Et pour finir il y a la 3e chambre. Dans mes tracés, j’ai pris la grande pyramide ainsi que son système de couloirs et ses fameuses chambres, j’ai fait la comparaison en prenant le sol comme plancher, la ligne horizontale et j’ai constaté un décalage.

De ce décalage, j’ai tracé des traits du plan optique vers le plan réel qu’est le monument.  C’est là que j’ai découvert qu’il y avait d’autres chambres cachées.  C’est ainsi que j’ai découvert la 3e chambre.

A l’époque j’étais revenu à l’Institut des peuples noirs et j’en ai parlé mais personne ne m’a cru. La raison avancée était qu’on ne peut pas s’asseoir au Burkina Faso et trouver un plan sur la base des mathématiques et de la géométrie sans se déplacer sur le terrain ?

Et un jour, le directeur général de l’IPN lors d’un colloque en Jamaïque, apprend sur Radio France Internationale (RFI), qu’une équipe de chercheurs allemands venait de découvrir une 3e chambre grâce à un appareil à ultra son.

En ce moment il était 2 heures du matin, heure locale du Burkina. Il a réveillé son adjoint lui dire de prendre attache avec moi le lendemain.

Une fois au service, il m’a fait savoir que j’avais raison à propos de la 3e chambre. Mais il était trop tard car la paternité revenait à l’équipe allemande.  Et c’est à partir de là que l’émission sur la RTB a été réalisée. Dans tous les cas, au début, je cherchais forcement à être compris.

J’ai aussi élaboré trois protocoles de recherche sur l’eau, le scanner et une arme   électromagnétique, mais aucun n’a été mis en application.

Il s’agit précisément de la conception, de la réalisation et de la fabrication d’armements.

Le projet du scanner allait nous permettre de scanner des parties du corps et des débris alimentaires pour voir s’ils ne contiennent pas des virus.

Le projet d’eau est capable d’alimenter un village d’environ 42 000 habitants pendant 148 ans sans cesse ni baisse de débit.  C’était dans les années 1995 à 1999.  Tous ces projets sont toujours réalisables, pourvu que l’on me donne les moyens.

 

La cohabitation avec les autres chercheurs

 

AIB : Vous travailler actuellement sur quels projets ?

M.D : Actuellement je suis sur mes travaux concernant la loi unique sur l’origine physique et biologique de l’univers. Les scientifiques pensent qu’il y a eu un stade dans la création où toutes les lois scientifiques étaient unifiées.

C’est à partir de cette unification qu’il y a eu quatre séparations par une force nucléaire forte et une faible, la force électro magnétique et celle gravitationnelle.

Ce sont ces forces qui ont éparpillé les différentes constantes. Sinon au début tout était unifié. Voilà ce à quoi je suis parvenu. Et je suis sur la bonne voie.

Souvent quand je travaille, j’ai peur de ce qu’en fera autrui s’il n’a pas la sagesse. Finalement je comprends pourquoi dans nos sociétés traditionnelles, certains vieux ont peur de transférer certaines connaissances même à leur propre fils. Ils ont peur de ce qu’ils vont en faire.

En Europe tout comme aux USA, on travaille en équipe et le fruit de la recherche n’est pas pour un seul individu. Aux USA, les fruits des recherches, c’est au nom de l’institution même. Et avec des photos affichées, ils mentionnent le nom de celui qui a fait la découverte. Mais sur le plan national on ne dit pas que c’est lui l’auteur. C’est toujours l’institution qui porte la paternité.

 

AIB: Il se trouve qu’en son temps, vous avez été l’objet d’une incompréhension de la part de vos collègues scientifiques dont certains n’hésitaient pas à vous taxer de fou. Est-ce toujours le cas ?

 M.D : J’assume le fait qu’on continue de me considérer comme un fou. Mais ce fou peut faire évoluer le rayonnement scientifique du Burkina.

A priori, dans mon domaine de compétence, je n’ai pas droit à l’erreur car la moindre erreur peut se révéler fatale avec des conséquences catastrophiques.

Un spécialiste russe dans l’énergie atomique qui est un ami, m’a dit un jour, que les hommes normaux ne transforment pas l’humanité. Il a dit en substance qu’il faut être fou pour transformer ce monde.

Pour lui, un homme normal se contente de vivre et de mourir tranquillement.

Certains curieux ont même fait le déplacement chez moi pour voir si je n’étais pas fou. Malheureusement pour eux, ils sont arrivés trouver que je suis un homme normal, marié, rangé, vivant avec ma famille, ma femme et mes enfants.

AIB : Quel est votre avis sur les relations conflictuelles qui surgissent souvent entre chercheurs au Burkina Faso ?

M.D : Cette situation est beaucoup plus visible malheureusement dans nos universités et ne fait que nuire à la recherche et régresser notre pays surtout scientifiquement.

Cela n’honore pas le pays. Quand tout un président d’un comité scientifique vous dit en face que vous n’avez pas l’âge de son fils et que par conséquent, vous ne pouvez pas lui apprendre les mathématiques, je crois qu’on a du pain sur la planche.

Je me rappelle qu’en son temps, c’est seul le Pr François Zougmoré qui m’a défendu.

Mais je dirais à nos chercheurs qu’en matière de science, ce n’est pas une question d’âge mais de compétence. Il y avait une sorte de guerre de générations qui malheureusement perdure toujours.

Des vieux qui sont là et qui refusent de céder la place aux jeunes. C’est pour éviter cette guéguerre que j’ai créé ma propre structure où je reçois de temps à autre des étudiants pour les former en maths surtout à partir de la Maîtrise.

AIB : Quel appel à l’endroit des autorités burkinabè ?

M.D : C’est tout simplement un appel à promouvoir le rayonnement scientifique de notre pays, à compter sur les résultats de nos propres recherches, à concrétiser mes recherches faites sur papier et enfin à mettre fin au clientélisme avec l’étranger.

Nous sommes des éternels consommateurs. Même la bougie d’une moto, on est obligé d’importer à plus forte raison le moteur complet d’une moto.

Alors que nous sommes l’un des trois pays au monde à avoir plus d’engins à deux roues. Je perçois cela comme une honte. C’est faute de financements, faute de politique de rayonnement scientifique pouvant rassembler tous ceux qui peuvent apporter quelque chose au pays qui m’a amené à créer ma propre structure.

Agence d’information du Burkina

 Entretien réalisé le 8 avril 2020 par Rabiatou SIMPORE et Mariam OUEDRAOGO.

Photos: Rémi ZOERINGRE

 

 

 

 

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 27 AVRIL 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 27 AVRIL 2020

 

GENEVE – Réouverture des commerces en Suisse lundi, retour aux affaires du Premier ministre britannique Boris Johnson: les Européens peaufinent leurs plans de sortie du confinement, qui reste un casse-tête planétaire dans l’attente de la découverte d’un vaccin ou d’un remède pour juguler l’épidémie de coronavirus.

 

MONTREAL (Canada) – Les autorités sanitaires canadiennes et américaines ont mis en garde contre l’utilisation sans contrôle des médicaments antipaludéens chloroquine et hydroxychloroquine pour prévenir une infection au nouveau coronavirus ou la traiter.

 

ROME – Le chef du gouvernement italien Giuseppe Conte a promis dimanche la réouverture des écoles en septembre et annoncé une série de mesures pour alléger le confinement auquel sont soumis les Italiens depuis le 9 mars.

 

DAMAS – Plus de quatre millions d’élèves en Syrie ne reprendront pas les cours d’ici l’été et passent directement en classe supérieure, a annoncé dimanche le gouvernement, une décision prise en raison de la pandémie de Covid-19, après de laborieuses semaines d’enseignement à distance.

 

MEXICO – La maire de Mexico, mégapole de 20 millions d’habitants, a imposé le port du masque dans les espaces publics à partir de lundi afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19.

 

KABOUL – L’émissaire américain chargé des négociations entre Etats-Unis et talibans a demandé dimanche aux insurgés de mettre en place un « cessez-le-feu humanitaire » en Afghanistan afin de faciliter la lutte contre un « ennemi commun »: le coronavirus.

 

NEW YORK – L’administration américaine envisage d’accorder des prêts aux entreprises pétrolières, en grandes difficultés face à la chute des prix de l’or noir, a indiqué dimanche le secrétaire au Trésor qui estime par ailleurs que l’économie va « vraiment rebondir » au troisième trimestre.

 

SEOUL – Un train appartenant vraisemblablement à Kim Jong Un a été repéré sur des photos satellites d’une station balnéaire de l’est de la Corée du Nord, affirme le site internet américain de référence 38North, au moment où l’état de santé du dirigeant nord-coréen alimente les conjectures.

 

STOCKHOLM – Les dépenses militaires mondiales ont atteint en 2019 leur plus haut niveau depuis la fin de la Guerre froide, les Etats-Unis faisant la course en tête, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) publié lundi.

 

ADEN (Yémen) – Les séparatistes du sud du Yémen ont proclamé dimanche l’autonomie après l’effondrement d’un accord de paix avec le gouvernement, compliquant le conflit qui sévit depuis des années dans ce pays exsangue théâtre d’une grave crise humanitaire.

 

– A Ryad, la coalition emmenée par l’Arabie saoudite a rejeté lundi cette déclaration d’autonomie et a exigé « la fin de toute action entraînant une escalade » du conflit.

 

JERUSALEM – Le Parti travailliste israélien a voté dimanche en faveur de son entrée au gouvernement d’union, qui doit voir le jour en vertu d’un accord conclu entre le Premier ministre de droite Benjamin Netanyahu et son ancien rival centriste Benny Gantz.

 

JERUSALEM – Le ministre israélien de la Santé, un ultra-orthodoxe vivement critiqué pour sa gestion de la pandémie de Covid-19, a annoncé dimanche vouloir quitter son poste, et réclamé le portefeuille stratégique du Logement, à l’occasion de la formation du nouveau gouvernement.

 

SEOUL – Kim Jong Un est « vivant et en bonne santé », a indiqué le conseiller spécial à la sécurité nationale du président sud-coréen Moon Jae-in, minimisant la gravité de rumeurs quant à des problèmes présumés de santé du leader nord-coréen.

 

RYAD – L’Arabie saoudite a supprimé la peine de mort pour des crimes commis par des mineurs, a indiqué dimanche un responsable saoudien, quelques jours après l’annonce de l’abolition de la flagellation, des peines critiquées par les ONG.

 

STOCKHOLM – Cinq bars et restaurants ont été fermés dimanche par les autorités à Stockholm car la distanciation sociale pour limiter la propagation du nouveau coronavirus n’y était pas respectée. La Suède, qui a permis, contrairement à bon nombre d’autres pays, aux établissements de ce type de rester ouverts, leur a en effet imposé des règles comme le maintien d’un espace d’un à deux mètres entre les tables pour éviter qu’ils ne soient bondés.

 

BRASILIA – Le chef Raoni, figure emblématique de la lutte contre la déforestation en Amazonie, a lancé un appel aux dons dimanche afin d’aider les populations indigènes à faire face au nouveau coronavirus.

 

PEKIN – La Chine a assuré dimanche avoir saisi quelque 89 millions de masques non conformes en pleine pandémie de Covid-19, au moment où le pays s’efforce de dissiper les craintes à propos de la qualité du matériel médical exporté.

 

ISTANBUL – A Istanbul, le confinement imposé par la pandémie de coronavirus fait des heureux: les dauphins du Bosphore. Moins de bateaux dans le détroit entre Europe et Asie, moins de pêcheurs et un calme inhabituel.

 

LA HAYE – Les autorités néerlandaises ont bouclé dimanche deux élevages de visons dans le sud des Pays-Bas après la découverte d’animaux testés positifs au coronavirus, probablement infectés après un contact avec des humains.

 

GENEVE – Le Liechtenstein va équiper 2.200 volontaires de bracelets biométriques, destinés d’habitude à suivre le cycle de fertilité des femmes, pour savoir s’ils permettent de détecter la maladie Covid-19 à un stade précoce, a-t-on appris dimanche auprès des responsables de l’expérience.

 

LIMA – Le président du Pérou, Martin Vizcarra, s’est offusqué dimanche des longues files d’attente formées par certains de ses concitoyens pour acquérir de la bière en pleine épidémie de coronavirus.

 

Les quotidiens burkinabè évoquent la riposte contre coronavirus

Burkina Faso-Presse-Revue

Les quotidiens burkinabè évoquent la riposte contre coronavirus

Ouagadougou, 27 avril 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par AIB ce lundi commentent les moyens entrepris pour freiner la propagation de la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

Sidwaya, le quotidien national, informe à sa Une que pour la réouverture des écoles, «le plan de continuité éducative (a été) présenté aux gouverneurs».

Le journal rapporte que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Pr Stanislas Ouaro, a présenté, vendredi dernier à Ouagadougou, le plan de riposte de son département pour la continuité éducative dans le contexte du COVID-19 aux gouverneurs des régions et aux directeurs régionaux de l’éducation nationale.

Dans son éditorial, Sidwaya parle «des éclairs dans la grisaille», rappelant qu’à travers quasiment toute la planète, le décompte macabre se poursuit.

L’éditorialiste souligne que la pandémie du COVID-19 endeuille des familles ici comme ailleurs et porte des coups sévères à une économie mondiale ébranlée dans ses fondements.

«Comme des éclairs dans la grisaille ambiante, le Burkina Faso, malgré le terrorisme, la lancinante crise humanitaire et la fronde sociale, avance sur la voie du développement et se bat pour rétablir l’ordre partout où les flibustiers du 21e siècle tentent d’imposer leur diktat», écrit Sidwaya.

Pour sa part, Le Pays, quotidien privé, publie une déclaration du Mouvement patriotique pour le salut (MPS, opposition) à propos de la reprise annoncée des activités scolaires au Burkina Faso, sous le titre: «le risque est trop élevé».

Dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement’’, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè évoque la mesure relative au port obligatoire de cache-nez à partir de ce lundi, en titrant: «Aux masques, citoyens !».

Le journal fait observer que la course à la riposte au Covid-19 prend une nouvelle allure, ce lundi 27 avril au Burkina, avec le port obligatoire du masque.

«Après la fermeture des frontières, des écoles, des lieux de culte, des bars et restaurants, de certains marchés, la mise en quarantaine des villes infectées, l’interdiction du transport interurbain, le couvre-feu, le port obligatoire d’un masque par chaque Burkinabè vient assurément compléter la gamme des mesures barrières pour faire échec à la propagation du coronavirus dans le pays», commente L’Observateur Paalga.

Le confrère rappelle qu’à la date du 25 avril, le Burkina Faso enregistre 632 personnes infectées, dont 453 guérisons et 42 décès, sur plus de 20 millions d’habitants que compte le pays, avant de relever que «la situation de la pandémie n’est pas des plus alarmantes au Pays des hommes intègres».

Agence d’information du Burkina

Kaya: des élèves soutiennent des gendarmes dans la construction d’une clôture

Kaya: des élèves soutiennent des gendarmes dans la construction d’une clôture

Kaya, 25 avril 2020(AIB)-La clôture du poste de commandement de la compagnie de gendarmerie de Kaya, construite à plus de 13 millions de FCFA, par des élèves, des gendarmes et des bonnes volontés, a été inaugurée samedi, a constaté l’AIB.

Le poste de commandement de la compagnie de gendarmerie de Kaya (PCCGK) est désormais ‘’sécurisé’’.

Lancé en février 2019, le projet de construction de la clôture dudit poste a été porté par l’Association des délégués généraux des élèves de Kaya (ADGEK).

Construite entièrement en briques pleines, d’une longueur de 230 m et d’une hauteur de 2,5 m, cette clôture, outre les travaux de fondation, a coûté environ 13 millions de F CFA, selon le Commandant du Groupement de gendarmerie départementale de Kaya (CGGDK), Kouagri Natama.

A l’entendre, les travaux ont été aussi élargis à l’ancien mur long de 150 m et à d’autres infrastructures internes.

«Ce coût se répartit comme suit : argent liquide (plus de 8,7 millions), mains d’œuvre (plus de 1,7 millions), dons de voyage de sable et gravier (plus de 3 millions) et apport physique des élèves et gendarmes (non quantifié)», a déclaré M. Natama.

La cérémonie d’inauguration de ce joyau a eu lieu, le samedi 25 avril 2020.

Le projet a connu deux phases. Pour Kouagri Natama, la première étape a permis de faire la fondation, malgré la modicité des moyens recueillis.

Quant à la deuxième, elle a consisté à mettre en pratique le dicton qui voudrait que ‘’Quand on vous nettoie le dos, il faut se nettoyer la face soi-même’’.

«Constatant l’arrêt du projet, nous avons entrepris de poursuivre le chantier, en confectionnant à notre rythme des briques à partir de ristournes de 1500 à 3000 f qui revenaient à ces gendarmes», a expliqué le commandant Natama.

De ce fait, il a traduit sa gratitude à l’endroit de tous les contribuables, notamment le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sankandé, pour son soutien moral et financier.

Pour le porte-parole de l’ADGEK, Jean Noël Ouédraogo, la construction du mur de la gendarmerie de Kaya est une autre forme de soutien des élèves aux Forces de défense et de sécurité (FDS).

«Si ce joyau est une réalité aujourd’hui, c’est grâce en partie aux cotisations volontaires et quêtes initiées auprès de nos camarades des différents établissements et structures et au sein de la population», a-t-il indiqué.

Cette idée, a poursuivi Jean Noël Ouédraogo, a été positivement appréciée par des autorités politiques, coutumières et religieuses qui se sont elles-mêmes engagées activement à la réalisation dudit projet. C’est pourquoi, il les a exprimées sa joie.

En perspectives, les membres de l’ADGEK ont promis s’engager dans la lutte contre le COVID-19, à travers des actions de sensibilisation auprès de leurs camarades.

«Nous allons également édicter un code de bonne conduite à l’endroit de tous les élèves à la rentrée prochaine», a-t-il envisagé.

Le parrain de la cérémonie, le journaliste Ismaël Ouédraogo, s’est dit satisfait de la réussite du projet.

«Lorsqu’on lançait ce projet, on n’était pas sûr d’arriver à ce résultat», s’est-il réjoui. C’est pourquoi, il a salué toutes les bonnes volontés qui se sont investies dans sa réalisation.

Pour lui, ce geste des élèves est symbolique. De ce fait, il a souhaité que cette initiative soit le tremplin pour que d’autres localités emboîtent le pas.

Abondant dans le même sens, le patron de la cérémonie, le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda, a souhaité que cet exemple donné par les élèves de Kaya soit suivi par la jeunesse du Burkina Faso.

«Cette initiative est inédite, en ce sens que les élèves et FDS, le plus souvent, ne font pas bon ménage», a-t-il fait savoir.

De remise de cadeaux et d’attestations de reconnaissance a mis fin à la cérémonie.

D’ores et déjà, Casimir Séguéda a promis décoré les pionniers de ce projet, à savoir le parrain Ismaël Ouédraogo, le Président-directeur général de la radio Kaya FM, Mady Ouédraogo et l’ADGEK.
Agence d’information du Burkina
Emil Abdoul Razak SEGDA

Les médias en ligne burkinabè à fond sur le Covid-19

Burkina Faso-Presse-Revue

Les médias en ligne burkinabè à fond sur le Covid-19

Ouagadougou, 25 avril 2020 (AIB) – La presse en ligne burkinabè visitée par l’AIB ce samedi, abordent  l’actualité nationale portant essentiellement sur la pandémie du coronavirus (Covid-19).

Ainsi, Fasozine.com revient sur la rencontre, tenue à Ouagadougou, entre le Premier ministre (PM) Christophe Joseph-Marie Dabiré et la classe politique relative à la  gestion de la pandémie du COVID-19.

Le confrère fait observer que c’est sur instruction du président du Faso que le PM a rencontré jeudi au palais présidentiel, en présence d’une dizaine de ministres, les partis politiques de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP).

«Gestion du Covid-19: que retenir de la rencontre entre le gouvernement et la classe politique?», s’interroge, pour sa part, Wakatséra.com.

Le même site d’information met en exergue: «Coronavirus au Burkina: 629 cas, 425 guérisons et 41 décès», évoquant ainsi l’évolution de la pandémie au niveau national.

Burkina24.com, de son côté, informe que le ministère de l’éducation  nationale a rencontré, hier vendredi à Ouagadougou,  les gouverneurs des 13 régions du Burkina Faso pour échanger sur le plan de riposte pour la continuité éducative dans le contexte du COVID-19.

Selon le site d’information le ministère  a procédé aussi au lancement de la plateforme web éducative du Ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation  et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) qui a été adoptée  par le conseil des ministres en sa séance du 16 avril 2020.

A ce sujet, Wakaséra.com renseigne qu’avant la reprise des cours, le gouvernement burkinabè opte pour l’enseignement à distance

Quant à LeFaso.net, il affiche: «Fermeture des établissements scolaires: La traversée du désert des enseignants du privé», rapportant que la Coordination nationale des enseignants du privé du Burkina (CNEP-B) a rencontré la presse ce 24 avril 2020 à Ouagadougou.

Le confrère rapporte que les animateurs de la rencontre avec les médias ont exposé le calvaire que vivent les enseignants du privé, à la suite de la fermeture des établissements d’enseignement pour cause de Coronavirus.

Et d’ajouter qu’ils (les animateurs de la conférence de presse) ont aussi demandé des mesures accompagnement au ministère en charge de l’éducation nationale et aux responsables d’établissement.

Le même journal en ligne publie le  point de la propagation du Covid-19 dans l’espace CEDEAO à la date du 22 avril 2020.

Il en ressort que les pays membres de l’espace Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont passé la barre des 5 000 cas testés positifs au Covid-19, apparu pour la première fois en Afrique de l’Ouest, au Nigéria, fin février.

«On dénombre également 134 décès et un peu moins de 1500 guérisons, à la date du 22 avril 2020 », précise Lefaso.net.

Agence d’information du Burkina

 

Respect du couvre-feu à Yako : Les péripéties d’une nuit avec une patrouille de police

Respect du couvre-feu à Yako : Les péripéties d’une nuit avec une patrouille de police

Yako, (AIB)-Des hommes de médias dont le correspondant de l’AIB ont pu constater dans la nuit du 20 au 21 avril, le travail de suivi du respect du couvre-feu, abattu au quotidien, par le commissariat de police de Yako. Eclairages…

Il est 20 heures environs 40 minutes au Commissariat central de Police de Yako, ce lundi 20 avril 2020. Le Commandant du corps urbain du Commissariat de Police de Yako, Idrissa Sawadogo s’active pour la mise en route de l’équipe de patrouille.

Ses consignes sont claires et concis. 

«Pas de bavures à l’endroit des personnes rencontrées pendant les heures du couvre-feu. Il faut toujours écouter les individus rencontrés en chemin et chercher à comprendre ce pour quoi ils sont dehors. Car il y a des personnes qui peuvent se retrouver au dehors sans aucune raison valable. Par contre, il ya des gens qui sortent pour des raisons de santé. Mais si vous doutez aussi de leur identité, vous pouvez les conduire au poste pour plus de vérifications» a enseigné le Commandant, Idrissa Sawadogo à l’équipe du jour composée de 6 hommes.

Après ces instructions, les hommes des médias embarquent dans le pick-up du Sergent-chef Didier Pascal Zerbo.

Déjà, à la porte du Commissariat, nous assistons à l’arrivée d’un camion. Et les individus à bord sont interpellés par les éléments de garde postés. Très rapidement le chauffeur est soumis à un interrogatoire qui a fait suite à la vérification des documents du véhicule.

«Nous venons de Ouahigouya où nous sommes allés livrer des médicaments au CHU. Nous cherchons une brigade de Gendarmerie pour dormir puis continuer notre chemin le lendemain. Nous avons eu très peur car il ya avait un groupe de jeunes qui nous suivaient depuis notre arrivée au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA). Ils criaient en disant que nous allons tuer quelqu’un qui est couché sur le réservoir de notre du véhicule. Et lorsque nous nous sommes arrêtés, la personne est descendue. Quand on lui parle, elle ne répond pas. Il semble être un malade mental qui nous a certainement suivis depuis Gourcy où nous avons fait une escale pour payer de l’eau» a dit le chauffeur assez essoufflé.

Mais cette scène ne durera pas. Car après les vérifications des documents du véhicule, les 3 personnes à bord ne disposant de laissez- passer, sont sommés de passer la nuit dans un endroit et non loin du Commissariat de Police de Yako.

Après cet épisode, c’est parti pour le début de la mission. A peine embarquer, un jeune âgé d’environ 18 ans du nom de Mahamadi Guipo est interpellé car contraint de marquer un arrêt au rouge du feu tricolore situé au côté nord du service de la police.

«Je viens du CSPS du secteur 6. Ma petite maman y est hospitalisée.  Mon père m’a demandé d’aller acheter les produits à la pharmacie», a expliqué le jeune Mahamadi. N’étant pas assez cohérent dans ses explications, il est reconduit dans ledit CSPS par l’équipe du Sergent-chef, Didier Pascal Zerbo.

Les agents de santé trouvés sur place, confirment ses propos.

Ensuite le cap est mis sur le secteur 2 communément appelé Kibou. En chemin, deux autre personnes à bord d’une moto sont interpellées au feu tricolore du Commissariat. Le plus âgé d’entre- eux affirme être venu de Douré, un village situé à une quinzaine de kilomètre de Yako pour assister un malade interné au CMA.

Le couvre-feu est rentré dans les habitudes des populations de la ville de Yako

Après la vérification de leur identité, ils sont aussitôt autorisés à poursuivre librement leur chemin.

Et la patrouille suit son cours à Kibou un quartier très inaccessible pendant la période hivernale, surtout que la sortie a coïncidé au premier jour où la ville venait de bénéficier d’une pluie bienfaisante et angoissante pour les usagers de la route passant derrière le CMA.

Là, c’est un jeune d’environ 30 ans qui est aperçu seul sous le hangar d’un cabaret, la tête baissée comme une personne plongée dans un sommeil profond.

En plus d’être incohérent, le monsieur ne possède aucun document d’identité par devers lui. C’est du « No time to loose » comme pour dire «pas de temps à perdre » en Français, l’homme est embarqué.

Une autre destination, une autre particularité. L’équipe prend la destination du secteur 4.

Non loin de la maison d’arrêt et de correction de Yako, le gérant de fontaine Abdoul Mouhaimine Nabaloum et la jeune fille Sanata Sanfo sont entrain de servir les bidons que les clients ont dû abandonner à l’heure du couvre-feu.

La jeune fille est embarquée pour manque de laissez- passer, malgré les négociations du fontainier.

C’est ainsi que les deux individus interpellés, sont conduits selon les consignes du Commandant Idrissa Sawadogo, au Commissariat où ils sont tenus de passer le reste de la nuit.

Et l’opération de patrouille s’est poursuivie avec les hommes des médias jusqu’à zéro heure, mais jusqu’à 4heures du matin pour les policiers.

Dans l’ensemble, le couvre-feu en vigueur depuis le 21 mars dernier est bien respecté à Yako. De quoi réjouir, le coordonnateur de l’opération, Didier Pascal Zerbo qui s’est dit donc très satisfait de la mission surtout avec la participation des hommes des medias de la localité.

Les patrouilles se font au quotidien, depuis le 21 mars dernier, date d’entrée en vigueur du couvre-feu sur toute l’étendue du territoire national.

Pour le Sergent-chef, les patrouilles sont d’une très grande importance car elles permettent de dissuader les cambrioleurs et les individus mal intentionnés.

«Nous allons toujours continuer à protéger les biens des populations qui sont en ce moment chez elles» a laissé entendre M.Zerbo.

Au regard des efforts menés, il est souhaitable que les bonnes volontés soutiennent le Commissariat central de Police de Yako, avec du matériel de protection contre le Covid-19.

Agence d’information du Burkina

Zezouma Elie SANOU

 

 

 

 

 

Centre-nord : la résurgence de la rougeole est préoccupante (comité)

Centre-nord : la résurgence de la rougeole est préoccupante (comité)

Kaya, 24 avril 2020 (AIB)-La résurgence de la rougeole dans la région du Centre-nord dont Barsalogho qui abrite de nombreux déplacés internes, est préoccupante selon le comité régional de gestion des épidémies du Centre-Nord.

Le comité régional de gestion des épidémies du Centre-Nord a tenu ce vendredi 24 avril 2020 sa troisième session au titre de l’année en cours.

Placée sous la présidence de Adama Sawadogo, président du Conseil Régional du Centre-Nord et vice-président dudit comité, cette session s’est planchée sur la situation de la rougeole et du COVID19.

La rougeole dans la région du Centre-Nord présente une situation de résurgence au cours des trois dernières années.

Pour cette année, la situation est préoccupante avec 107 cas à ce jour. Le district de Barsalogho, avec de nombreux Personnes déplacées internes (PDI), totalise 41% des cas avec des difficultés d’accès pour une prise en charge conséquente des malades. Néanmoins une campagne de vaccination est en cours, selon le directeur régional en charge de la santé Irénée Wangrawa.

La situation du COVID19 dans la région est calme avec 3 cas tous guéris et un autre évacué en Suisse.

Dans le bilan du 20 avril 2020, il avait été malencontreusement attribué un nouveau cas à Tougouri dans le Namentanga. Mais ce fût une erreur d’adresse, selon de directeur Régional de la santé Irénée Wangrawa.

Les activités de sensibilisation se poursuivent en vue de circonscrire l’épidémie dans la Région. De généreuses personnes ont fait des dons en vue de soutenir les mesures barrières dans les communes de la Région.

Agence d’information du Burkina

Irwaya Augustin OUEDRAOGO

Covid-19 : la Komondjari planche sur son plan de prévention et de gestion

Covid-19 : la Komondjari se planche sur son plan de prévention et de gestion

Gayéri, 22 avril (AIB)-Le Comité provincial de gestion des épidémies de la Komondjari a planché le mercredi 22 avril 2020, sur un plan de prévention et de gestion du Covid-19. Deux numéros d’alerte (02 46 56 92 et 54 10 44 46) ont été mis à la disposition de la population en cas de suspicion.

Le Haut-commissaire de la Komondjari Ibrahim Boly, président du Comité Provincial de Gestion des Epidémies a présidé une séance de travail sur le Coronavirus (Covid 19). C’était le mercredi 22 avril 2020 à Gayéri.

Ce travail a d’abord permis au Dr Alain BAMBARA, Médecin- Chef du District Sanitaire de Gayéri   de faire le point sur le plan de riposte du Covid 19 dans la province de la province de la Komondjari.

Ainsi, il a énuméré les actions déjà entreprises au District. Parmi celles-ci, on note la diffusion des directives nationales et du protocole de prise en charge des cas dans toutes les formations sanitaires, la mise en place de deux (02) équipes d’intervention rapides, d’une Equipe Médicale d’Urgence et la dotation en masques FFP2 et l’achat sur fond propre des masques chirurgicaux.

Les Infirmiers Chefs de Poste ont bénéficié d’une formation sur le Covid 19.  Deux numéros d’alerte (02 46 56 92 et 54 10 44 46) ont été mis à la disposition de la population en cas de suspicion.

Quelques difficultés existent dont le non aménagement de 2 salles d’isolement, l’absence de dispositifs Screening pour les passagers au niveau des points d’entrée de la ville et l’absence de kit de prélèvement en cas d’alerte.

Comme perspectives, le District Sanitaire projette d’acquérir des supports de sensibilisation, former les agents de santé sur le Covid19 et la prévention des infections et réhabiliter et équiper les 2 salles d’isolement grâce à l’appui des partenaires.

Des émissions radiophoniques sur le Covid 19, la formation des Agents de Santé à Base Communautaire et les tradipraticiens de santé ne seront pas en reste, affirme Dr BAMBARA.

Le Médecin Chef de District a réaffirmé que le Covid 19 est une réalité qui n’épargne ni pauvres ni riches. D’où la nécessité d’accentuer les mesures individuelles et collectives dans la pratique de l’hygiène afin de rompre la chaine de propagation de cette maladie, a ajouté le présentateur.

Le Haut-commissaire Ibrahim Boly a saisi l’occasion pour porter à la connaissance des participants d’un don d’une valeur de deux millions du député Réné K. LOMPO du MPP, parti au pouvoir. Ce don au bénéfice de la population est destiné à la prévention du Coronavirus.

Agence d’information du Burkina

Kanlièyama Aboubakar COMBARY (Collaborateur)

ATTENTION : Photos d’archives et d’illustration

 

 

Kongoussi : Des vivres et de l’argent au profit de déplacés sinistrés

Kongoussi : Des vivres et de l’argent au profit de déplacés sinistrés

Kongoussi, 24 avril 2020(AIB)-Le ministre en charge de la Cohésion sociale Siméon Sawadogo a fait un don hier jeudi, de vivres, du matériel hygiénique et d’un million de FCFA aux déplacés internes de Kongoussi, sinistrés par la pluie torrentielle du 19 avril dernier.

Le don du ministre d’Etat Siméon Sawadogo est composé d’une enveloppe d’un million de francs CFA, de 32 cartons de savon,  de 500 cache nez,  de 5 sacs de savon en poudre, de 5 cartons d’eau de javel, de 55 cartons  d’insecticides, de 8 cartons de savons liquide, de10 bidons de 20 litres d’huile de 5 cartons de gel hydro-alcoolique et d’une tonne de riz.

Pour le donateur, le geste vise à traduire la compassion du Président du Faso et du gouvernement burkinabè aux déplacés internes qui ont été doublement éprouvés le 19 avril 2020 à la faveur d’une pluie diluvienne.

Il a par ailleurs instruit les services habilités de la province à reloger les sinistrés dans un nouveau site mieux approprié en attendant leur retour chez eux.

L’élan de solidarité du ministre d’Etat  a été suivi par les parlementaires de la région du Centre Nord qui ont aussi apporté un soutien financier de 250 mille francs CFA aux sinistrés par l’entremise du député Emmanuel Koti Sawadogo.

A la même occasion, la société minière Bissa Gold qui est implantée dans la commune de Sabcé, a fait un don de 10 millions de francs CFA.

Il s’agit de deux millions sous forme de matériels (4 laves mains, 40 cartons de savons, 200 gants médicalisés, 200 masques), 1 million pour les déplacés et de 7 millions pour le comité provincial de lutte contre les épidémies du Bam dans le cadre de la lutte contre la maladie du Covid 19.

Le don de Bissa Gold a été transmis aux autorités par Rasmané Sawadogo qui représentait la direction de la mine.

«Notre geste vise à exprimer notre sensibilité face aux différentes situations que traversent les déplacés internes et aussi contribuer à lutter contre le covid 19» a-t-il souligné.

En rappel, la ville de Kongoussi est placée en quarantaine pour avoir enregistré 3 cas positifs déjà guéris du Covid 19 à la mine de Bissa Gold.

Agence d’information du Burkina.

ar-es/ata/ak

 

 

 

 

 

Ramadan : les musulmans exhortés à privilégier «le jeûne d’élite» au «jeûne ordinaire»

Ramadan : les musulmans exhortés à privilégier «le jeûne d’élite» au «jeûne ordinaire»

Ouagadougou, 24 avril 2020 (AIB)-L’Imam Ismaël Tiendrebéogo a exhorté les musulmans, à privilégier durant le Ramadan, «le jeûne d’élite» basé sur la recherche de l’agrément divin au «jeûne ordinaire», focalisé uniquement sur les privations physiques.

«Le jeûne le plus voulu par Dieu qui est le jeûne de l’élite, c’est celui qui, en plus de l’abstention, en plus de l’éducation des organes de sens, va orienter toute l’énergie du jeûneur vers la recherche de l’agrément divin et ce à travers le culte, et de tout bien que l’on fait», a expliqué Ismaël Tiendrebéogo.

L’un des Imams du Cercle d’études, de recherches et de formation islamiques(CERFI) s’exprimait dans une interview publiée vendredi par le quotidien public Sidwaya.

Le fidèle musulman ne «fait pas grand-chose» s’il pratique «le jeûne ordinaire», dans lequel il «se contente de jeûner en ne buvant pas, en ne mangeant pas, en n’ayant pas de relations sexuelles», a ajouté Ismaël Tiendrébeogo.

Parlant de la pandémie de Coronavirus, l’Imam Tiendrebéogo souligne que «ce contexte particulier va faire le tri des musulmans excellents et des musulmans suivistes».

En rappel, le jeûne du Ramadan a débuté ce vendredi au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

NB : Photo d’archive : Aujourd’hui au Faso.

Lire l’interview en intégralité sur sidwaya.info (cliquez).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un conseiller régional abattu dans la Komondjari, des vivres détournés dans la Kompienga

Un conseiller régional abattu dans la Komondjari, des vivres détournés dans la Kompienga

Gayerie, 24 avril 2020 (AIB)-Le conseiller régional de l’Est Amadou Barry a été tué jeudi en milieu de journée par des hommes armés, a appris l’AIB de sources concordantes qui font également cas, de vivres détournés par des terroristes dans la Kompienga.

Le Conseiller régional de l’Est Amadou Barry, mandaté par la commune rurale de Foutouri, a été abattu le jeudi 23 avril 2020 vers 13h30 à Gayéri par un binôme d’hommes armés.

Selon des sources concordantes, le conseiller a été accosté par ses bourreaux, à la sortie de la mosquée.

Les mêmes sources indiquent que la victime s’était réfugiée à Gayéri, après avoir fui les exactions de son village Tankoalou, dans la commune rurale de Foutouri.

Par ailleurs, du côté de la Kompienga, l’on apprend que des hommes armés non identifiés se sont distribué des vivres détournés à l’aide de l’ambulance de Pama.

La situation sécuritaire de la région de l’Est et de plusieurs localités du Burkina Faso, s’est fortement dégradée ces dernières semaines, rappelle-t-on.

Agence d’information du Burkina

Le sommet de la CEDEAO sur le Covid-19 s’impose aux journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Le sommet de la CEDEAO sur le Covid-19 s’impose aux journaux burkinabè

Ouagadougou, 24 avril 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè lus par l’AIB ce vendredi matin, reviennent sur le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), tenu la veille et qui a permis d’aborder la pandémie de coronavirus (Covid-19).

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore: «CEDEAO et le COVID-19: Sommet virtuel pour un virus bien réel».

Selon le journal, chacun des dirigeants de la sous-région, lors du sommet par vidéoconférence, a pris la parole «confortablement installé dans son palais».

A en croire le confrère, c’est la première fois dans l’histoire de l’organisation, qu’une rencontre de chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO se tient par écrans interposés.

«Il faut espérer qu’il ne s’agisse pas d’une simple action de com. pour se donner bonne conscience et donner l’illusion qu’on veut lutter résolument contre la maladie (de Coronavirus)», commente L’Observateur Paalga.

«Lutte contre le COVID-19: la CEDEAO se mobilise», barre à sa Une, le quotidien national Sidwaya, relatant que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a participé par visioconférence, hier jeudi, à une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le COVID-19.

Revenant sur la demande d’annulation de la dette par les chefs d’Etat de la CEDEAO évoquée lors du sommet, Aujourd’hui au Faso, pour sa part, estime qu’«il faut s’assurer d’abord du service après-vente».

Ce quotidien privé souligne d’entrée que «coronavirus en fait faire des choses au monde !», avant d’ajouter que «la CEDEAO a essayé un sommet sui generis !».

«Devant leurs écrans, de Ouagadougou à Niamey, en passant par Cotonou et Abidjan, les chefs d’Etat de l’organisation ouest-africaine ont parlementé sur les questions importantes de l’heure. Et pour être importantes, elles l’étaient », écrit Aujourd’hui au Faso.

Le Pays (privé), de son côté, met en exergue, les conclusions du sommet extraordinaire de la CEDEAO, faisant remarquer qu’il y aura «risque de récession si le Covid-19 va au-delà du mois de juin».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 24 AVRIL 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 24 AVRIL 2020

 

BRUXELLES – Les 27 dirigeants de l’UE ont chargé jeudi la Commission de préparer un plan de sortie de crise, reportant à plus tard les décisions difficiles sur la solidarité, réclamée par les pays du Sud à ceux du Nord.

 

RYAD – L’Arabie saoudite, qui abrite les deux premiers lieux saints de l’islam, et la plupart des pays arabes ont annoncé le début vendredi du mois du jeûne de ramadan, en pleine pandémie de nouveau coronavirus.

 

WASHINGTON – Le Congrès américain a adopté jeudi un nouveau plan d’aide à l’économie américaine, de près de 500 milliards de dollars, et aux hôpitaux pour faire face à la pandémie qui a déjà fait près de 50.000 morts et plus de 3.100 morts en 24 heures.

 

TEHERAN – L’Iran a poursuivi jeudi l’escalade verbale avec Washington, le chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République, promettant une « réponse décisive » si l’administration de Donald Trump mettait à exécution sa menace de « détruire » des embarcations iraniennes dans le Golfe.

 

COPENHAGUE – Une « inimaginable tragédie humaine » se joue dans les établissements de soins de longue durée à travers l’Europe, où jusqu’à la moitié des décès liés au nouveau coronavirus sont enregistrés dans certains pays, a déploré jeudi l’Organisation mondiale de la Santé.

 

LONDRES – Soignants, enseignants ou policiers: le Royaume-Uni a annoncé jeudi qu’il étendait ses tests de dépistage du nouveau coronavirus à tous les travailleurs clefs dans le cadre de sa lutte contre la pandémie qui a tué près de 19.000 personnes dans le pays.

 

JOHANNESBURG – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé jeudi un « assouplissement » très progressif, à compter du 1er mai, du confinement très strict en place depuis le 27 mars.

 

NEW YORK – Les cours du pétrole ont grimpé jeudi, à New York en particulier, l’escalade des tensions entre l’Iran et les Etats-Unis éclipsant l’assèchement de la demande lié au coronavirus et la saturation des installations de stockage.

 

PARIS – Les vignobles sont au bord du gouffre: la pandémie de Covid-19 et les mesures de confinement qu’elle a entraînées, dont la fermeture des cafés et restaurants, pourraient condire à une baisse des ventes de plus d’un tiers et même de moitié en valeur.

 

PARIS – Le trafic aérien est à seulement 10% de son niveau d’il y a un an en Europe où, comme partout dans le monde, les avions sont cloués au sol par la crise du coronavirus, a annoncé jeudi l’Association internationale du transport aérien (Iata).

 

BERLIN – Le procès de deux membres présumés des services de renseignement syriens, le premier au monde des exactions imputées au régime de Bachar al-Assad, s’est ouvert jeudi matin devant la justice allemande.

 

BAMAKO – Le parti présidentiel au Mali était en tête des résultats des élections législatives de mars-avril, avec 43 députés sur 147 à l’Assemblée nationale, pour une participation de plus de 35%, selon les chiffres officiels provisoires publiés jeudi.

 

– Au moins douze personnes ont été tuées mardi dans l’attaque de plusieurs villages du centre du Mali en proie à des violences jihadistes et intercommunautaires, a déclaré jeudi à l’AFP le maire de l’un d’entre eux, Sangha.

 

MAPUTO – Le principal parti d’opposition du Mozambique, la Renamo, a accusé jeudi les forces de sécurité d’avoir tué 14 civils dans la province de Cabo Delgado (nord), fréquemment attaquée par des jihadistes.

 

BISSAU – La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a annoncé jeudi reconnaître Umaro Sissoco Embalo comme président de Guinée-Bissau, après quatre mois de blocage post-électoral dans ce petit pays ouest-africain abonné aux crises politiques.

 

NEW YORK (Nations unies) – Le coordinateur spécial de l’ONU pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov, a mis en garde jeudi contre une annexion par Israël de zones en Cisjordanie, qui représenterait un « coup dévastateur à la solution à deux États » préconisée par la communauté internationale.

 

NEW YORK – Les Rolling Stones ont sorti jeudi leur première nouvelle chanson originale depuis 2012, « Living in a Ghost Town » (« Vivre dans une ville fantôme »), au titre particulièrement adapté à la pandémie.

 

BERLIN – A l’arrêt depuis la mi-mars en raison de la pandémie de nouveau coronavirus, le football européen a connu jeudi une première éclaircie: la Bundesliga allemande s’est dite prête à reprendre le jeu à huis clos le 9 mai, sous réserve de l’accord des autorités.

 

PARIS – Les Championnats d’Europe d’athlétisme, prévus du 25 au 30 août à Paris, sont annulés en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé l’organisation jeudi.

 

NEW YORK – Un centenaire, ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, a été fauché par le coronavirus aux Etats-Unis un siècle après la mort de son frère jumeau emporté tout petit par la grippe espagnole, rapportent des médias américains.

 

burs/ob/ybl

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