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Burkina/Terrorisme : un ancien ministre déplore le manque de solidarité

Burkina/Terrorisme : un ancien ministre déplore le manque de solidarité

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB)-Les Burkinabè vivant dans les zones sécurisées se comportent comme si leurs concitoyens vivant dans les localités sous emprise terroriste, viennent d’un autre pays, a regretté mercredi, l’ancien ministre burkinabè de la Sécurité, le Colonel à la retraite Dr Emile Ouédraogo.

«On sent ce manque de solidarité pour lutter contre le terrorisme. Les gens sont au Sud là-bas, ils ne se sentent pas concernés par ce qui arrive aux gens au Nord. C’est comme si le Nord est un territoire dans un autre Etat», a dénoncé l’ancien ministre de la Sécurité Dr Emile Ouédraogo (2008-2011).

L’enseignant associé au Centre d’études stratégiques de l’Afrique à Washington, s’exprimait mercredi, lors d’une rencontre organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) au tour du thème : ‘’Covid-19 et sécurité nationale’’.

«Tant que ça n’a pas atteint Saaba (périphérie Est de Ouagadougou), les gens vont continuer de boire leur bière tranquillement. Ils croient que la zone du Sahel, c’est un autre pays. D’ailleurs, il y en qui disent de leur laisser ça (le Sahel), pour qu’ils (les terroristes) ne viennent pas à Ouagadougou les déranger», s’est encore plaint le colonel à la retraite.

Le Burkina Faso essuie depuis avril 2015, des exactions terroristes qui ont causé plus de 2 000 morts, 800 mille déplacés, la fermeture de plus de 2 500 écoles et l’arrêt de l’activité économique dans plusieurs localités, a indiqué l’ancien député.

Selon M. Ouédraogo, le manque de solidarité se constate également au niveau de la CEDEAO. D’après lui, les textes de prévention et de gestion des conflits de l’institution, indiquent clairement que les autres Etats doivent venir en aide aux Etats attaqués.

D’après lui, les terroristes visent un accès à la mer et le Burkina Faso n’est qu’une étape, d’où l’intérêt des autres Etats à le soutenir.

Revenant sur le cas du Burkina Faso, il a exhorté les autorités de mener le combat à la fois contre le terrorisme et le Covid-19, car les groupes terroristes profitent de la pandémie pour reconquérir des territoires ou pour s’y installer durablement.

Emile Ouédraogo a assuré que le combat contre le Covid-19 est planétaire mais que la lutte contre le terrorisme, est surtout une affaire de souveraineté nationale qui n’intéresse pas forcément tout le monde.

Pour ce faire, il a préconisé une réforme de l’armée, car de son avis, les armées africaines sont actuellement structurées pour faire la guerre entre Etats et non pour affronter des groupes terroristes qui mènent une guerre asymétrique.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

Burkina/Covid-19 : 50 000 masques de protection offerts aux déplacés internes

Burkina/Covid-19 : 50 000 masques de protection offerts aux déplacés internes

Ouagadougou, le 29 avril 2020 (AIB)- L’ambassadeur de la République de Chine, LI Jian, a remis vendredi, 50 000 masques de protection, offerts par Zhengzhou, ville chinoise jumelée à Ouagadougou, aux déplacés internes.

«L’Ambassadeur LI Jian a remis à M. Delwendé Pierre Anselme Nikiéma, Directeur de Cabinet au ministère en charge de l’Action humanitaire, 50 000 masques au profit des déplacés internes dans le cadre de la prévention contre le COVID-19», rapporte mercredi le quotidien publique Sidwaya.

Selon le quotidien, la ville chinoise de Zhengzhou entend apporter par ce don, «son appui, son aide et sa solidarité à ces personnes qui, en plus d’être éprouvées par le phénomène du terrorisme, sont aussi exposées au COVID-19».

Selon l’Ambassadeur LI Jian, cité par Sidwaya, les déplacés internes sont les plus vulnérables.

Exprimant toute sa gratitude pour ce geste, M. Delwendé Pierre Anselme Nikiéma a indiqué que ce don vient à point nommé car les besoins sont réels.

Il soutient également que la Chine n’a jamais cessé d’être aux côtés du gouvernement burkinabè depuis le début de la pandémie.

Agence d’information du Burkina

Lp/ata

NB/ photo d’illustration

Burkina : Le maire de Ouagadougou autorise la réouverture de 27 marchés

Burkina : Le maire de Ouagadougou autorise la réouverture de 27 marchés

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB)- Le maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Beouindé a autorisé mercredi, la réouverture de 27 marchés et yaars précédemment fermés pour limiter la propagation du Covid-19.

Temporairement fermés depuis le 25 mars 2020 pour limiter la propagation du Covid-19 au Burkina Faso, le maire de Ouagadougou Armand Roland Pierre Beouindé, a autorisé à travers un communiqué, la réouverture de 27 marchés et yaars dans la capitale à compter de ce jour.

Il s’agit de Zabre Daaga, Naab Raaga, Oscar Yaar, Théâtre populaire, Gounghin Yaar, Cité An II, Sankara Yaaré, le marché du 10, Arb Yaaré, Yonko Yaar, Toukin Yaar, marché à bétail de tanghin, Naabi Yaar, Dassagho, Toles Yaar, Roumiss Yaar, Paalla Yiiri, Nagrin Yaar, Simon Toegue Yaar, Marché de Zone I, Bendogo Yaar, Banabantin Yaar, Quatorze Yaar, Kaarpala Yaar, El Nour Yaar, Pouskin Yaar, Et le Marché du 15.

En rappelle, des commerçants de la capitale ont exigé du gouvernement, la réouverture des marchés et yaars, à travers des manifestations lundi et mardi.

Le maire précise que l’accès aux marchés et yaars cités plus haut, est conditionné par le respect des mesures sanitaires contre la pandémie du Covid-19, notamment le lavage des mains et la distanciation.

Le Burkina a enregistré à la date du 27 avril, 638 cas confirmés au Covid-19 dont 476 guérisons et 42 décès.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

 

 

 

Burkina : Le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs intelligences contre le coronavirus

Burkina-Politique-Majorité-Déclaration-Coronavirus

Burkina : Le parti au pouvoir invite les Burkinabè à fédérer leurs intelligences contre le coronavirus

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB) – Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) a invité mercredi, «les Burkinabè à fédérer leurs intelligences, leurs capacités et à unir leurs forces pour rompre la chaine de transmission du coronavirus au Burkina Faso».

Selon le président du parti au pouvoir Simon Compaoré, «l’heure n’est pas à la polémique stérile et démobilisatrice mais plutôt au rassemblement, sous la houlette du Président du Faso et du gouvernement, pour notre cause commune».

Simon Compaoré s’exprimait mercredi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse, la première du parti depuis son 3è congrès, le 7 mars dernier.

Il pense que «la victoire sur le Covid-19 au Burkina Faso sera une réalité si toutefois nous mettons tous ensemble la main dans le cambouis, sans récriminations, sans accusations sans fondement et sans critiques stériles et égoïstes».

Le ministre de la Santé et le comité de riposte contre le Covid-19 sont une nouvelle fois de plus sous le feu nourri de critiques, sur la gestion de la pandémie.

A cet effet, Simon Compaoré a salué les «décisions responsables et audacieuses» du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré concernant la «gestion sanitaire de la pandémie et de compensation de ses effets socioéconomiques».

Les mesures présidentielles font «394 milliards de F CFA étalées sur un trimestre (d’avril à juin 2020) au profit des Burkinabè, surtout en faveur des couches vulnérables de notre société et de la relance de l’économie nationale», a-t-il indiqué.

Il a donc «invité le gouvernement à la mise en œuvre urgente des décisions présidentielles» dont «l’enveloppe consacrée au volet sanitaire de la lutte, a été évaluée à près de 178 milliards de F CFA».

Le MPP a salué «le professionnalisme, le patriotisme et la mobilisation du personnel de santé, (…) pour son engagement et l’esprit de sacrifice dont il fait montre dans cette mission sanitaire périlleuse à nulle autre pareille».

Dans l’élan de solidarité engagé, Simon Compaoré a noté que son parti «a offert un appui financier (cinq millions de FCFA) au ministère de la Santé et des appuis en vivres aux couches vulnérables, des matériels d’hygiène à des institutions et de certaines populations cibles.

1er Vice-premier président du parti depuis le décès en 2017 du président Salif Diallo, Simon Compaoré a été porté à la tête du parti le 7 mars dernier lors de son troisième congrès.

Agence d’information du Burkina

WIS/ata/ak

Elections au Burkina : l’Opposition tient au respect de la date du 22 novembre

Burkina- Opposition-Elections

Elections au Burkina : l’Opposition tient au respect de la date du 22 novembre

Ouagadougou, 29 av. 2020, (AIB)- L’Opposition Politique burkinabè a réaffirmé hier mardi, sa position pour la tenue des élections présidentielles et législatives le 22 novembre au Burkina Faso, dans le contexte du Covid-19.

«L’Opposition a réaffirmé sa position qui est que les élections couplées présidentielle et législatives doivent se tenir en Novembre 2020, conformément à la Constitution, au Code électoral et aux conclusions du Dialogue politique », a précisé mardi l’Opposition politique burkinabè lors d’une conférence de presse dont l’AIB a reçu une copie de la déclaration liminaire.

D’après elle, «aucun autre scénario n’est envisageable, et aucun prétexte ne doit être trouvé pour tomber dans des artifices juridiques permettant d’aller au-delà des mandats du peuple».

Au sujet des futures échéances électorales au Burkina, l’Opposition affirme avoir suivi un exposé de trois scénarii de la commission  électorale nationale indépendante(CENI) dont le scénario fondamental est la reprise des opérations d’enrôlement et la tenue des élections à bonne date (22 novembre) en tenant compte des dispositions de l’article 165 (intangible) de la loi constitutionnelle portant révision de la Constitution .

«Aucun projet ou proposition de révision de la Constitution n’est recevable lorsque remet en cause : la clause limitative du nombre de mandat présidentiel, la durée du mandat présidentiel, la nature et la forme républicaine de l’Etat, le système multipartiste, l’intégrité du territoire national », relève l’Opposition.

A l’en croire, la CENI estime pouvoir organiser les prochaines élections couplées présidentielles et législatives à la bonne date mais au cas où elle accuserait un quelconque retard cela jouera sur certains aspects du Code électoral au Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

Photo : lefaso.net

 

 

 

 

 

Sécurité et Covid-19 : L’Union européenne s’engage à aider le G5 Sahel

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Sécurité et Covid-19 : L’Union européenne s’engage à aider le G5 Sahel

Ouagadougou, 29 Avril 2020 (AIB)-L’Union européenne s’est engagée mardi à aider les pays africains de façon générale et le G5 Sahel en particulier, dans la gestion de la pandémie à coronavirus (Covid-19) et de la question sécuritaire, selon le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

 L’Union européenne s’est engagée mardi au cours d’une réunion en visioconférence avec les chefs d’Etats du G5 Sahel, à les aider à gérer la question du Covid-19 et ses conséquences aussi bien sur le plan social, économique que sanitaire.

La réunion initialement prévue en mars sur la question sécuritaire, a finalement abordé la question sanitaire devenue «une préoccupation essentielle (…) en moins d’un mois et demie» a déclaré le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré.

Devant la presse nationale et internationale, Roch Marc Christian Kaboré a fait le point mardi, de la réunion tenue en visio-conférence entre ses pairs du G5 Sahel et l’Union européenne.

«Nous avons insisté sur le fait que le Covid-19 a des conséquences sur des aspects démocratiques parce que beaucoup de pays aujourd’hui dans le contexte doivent aller à des élections d’ici à la fin de l’année» a-t-il déclaré.

Les chefs d’Etats du G5 Sahel ont aussi relaté «les conséquences économiques» du Covid-19 à l’Union européenne.

«Nous avons la baisse du taux de croissance, nous avons des baisses de recettes, alors que déjà, dans le cadre de l’insécurité, nos pays consacraient entre 20 et 30% de leur budget à la défense nationale» a affirmé le président du Faso.

A cela, la fermeture des marchés, des maquis et bars, l’arrêt des transports entre villes pèse également sur le secteur informel qui de l’avis du président Kaboré, représente «plus de 35% et parfois plus» des économies des pays africains.

«Donc c’est autant de préoccupations sur lesquelles l’Union européenne s’est engagée avec nous, à ce que nous puissions rechercher ensemble les solutions» a indiqué le président Kaboré.

Face à ces préoccupations, le président du Faso et ses pairs ont demandé au président du Conseil européen Charles Michel de continuer la discussion avec les chefs d’Etat et de gouvernement européens pour la mise en place «assez rapidement (…) des financements»  dans le cadre du Covid-19.

Cela va «nous permettre d’accélérer les mises en œuvre de nos différents programmes» a affirmé M. Kaboré.

Outre le Covid-19, la réunion a également porté sur le financement de l’Union européenne pour les questions de sécurité et de stabilisation des pays du G5.

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

Source : Présidence du Faso

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire: Condamné à 20 ans, Guillaume Soro estime que c’est «un non-événement»

Côte d’Ivoire-Justice-Condamnation-Réaction

Côte d’Ivoire: Condamné à 20 ans, Guillaume Soro estime que c’est «un non-événement»

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB) – Condamné mardi à 20 ans de prison ferme, l’ex-président de l’Assemblée nationale et ancien Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro a jugé le même jour, le verdict comme «un non-événement».

«Je considère ce verdict comme un non-événement», a déclaré mardi soir Guillaume Soro peu de temps après le verdict du tribunal correctionnel d’Abidjan qui le condamne à 20 ans de prison ferme pour recel de détournements de deniers publics et de blanchiment de capitaux.

Le tribunal a également condamné Guillaume Soro à 4,5 milliards de francs CFA d’amende et à la privation de ses droits civiques pour une période de sept ans, à la confiscation au profit de l’état de l’ensemble immobilier sis à Marcory quartier résidentiel.

«C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’État de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara», pointe  l’ancien Premier ministre des présidents Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.

Le verdict prononcé et le nouveau mandat d’arrêt émis à son encontre, excluent d’office Guillaume Soro de la prochaine présidentielle d’octobre 2020, mais le mis en cause ne l’entend pas de cette oreille.

«Je maintiens ma candidature à la présidentielle et je demande à tous mes partisans de demeurer mobilisés et de continuer le travail de mobilisation et d’implantation. Nous gagnerons la prochaine élection présidentielle», a-t-il déclaré.

Premier ministre et président de l’Assemblée nationale sous la présidence d’Alassane Ouattara, les relations entre Soro et son mentor Ouattara se sont détériorées en fin 2018 entrainant sa démission de la tête du parlement ivoirien en février 2019.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Linfodrome

 

Coronavirus et politique à la Une de la presse burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Coronavirus et politique à la Une de la presse burkinabè

Ouagadougou, 29 avril 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent des sujets politiques, sans oublier l’actualité marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19.

Le quotidien national Sidwaya, sous le titre: «Riposte au Covid-19: Le G5 Sahel attend les financements européens», rapporte que les chefs d’Etats des pays membres du G5 Sahel ont tenu une réunion avec les premiers responsables de l’Union européenne (UE), de l’Union Africaine (UA) et des Nations-Unies par visioconférence, le mardi 28 avril 2020.

Parlant de Coronavirus, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore cette interrogation: «Décès députée Rose Marie Compaoré: S’achemine-t-on vers un Covidgate ?».

Le journal donne également «les chiffres clés» du Covid-19 au Burkina Faso, renseignant qu’à la date du 27 avril 2020, la situation de la maladie au niveau national, fait ressortir, entre autres, un total de 638 cas confirmés, 476 guérisons, 42 décès et 120 cas actifs.

Le même quotidien, à travers sa rubrique ‘’regard sur l’actualité’’, s’intéresse au procès contre l’ex-président du parlement ivoirien, Guillaume Soro, s’exclamant :«Ca ne pouvait qu’être politique !».

Après avoir mentionné que «finalement, l’arrêt de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) n’aura servi à rien », le journal souligne que l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a en effet été jugé hier mardi 28 avril 2020 pour «recel de détournement de deniers publics» et «blanchiment de capitaux».

Le confrère rappelle qu’il s’agit de «deux des trois chefs d’inculpation qui lui ont justement valu le mandat d’arrêt international lancé le 23 décembre 2019 alors qu’il tentait de regagner le bercail après un long séjour à l’étranger».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) s’interroge : «Soro condamné à 20 ans par la justice ivoirienne: Fin d’une résistible ascension ou énième épisode d’une saga politico-judiciaire ?».

Quant à Le Pays, autre quotidien privé, il reprend les propos de Guillaume Soro après sa condamnation : «Je reste candidat à la présidentielle et je gagnerai».

Le même journal évoque la conférence de presse des partis proches du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), tenue hier mardi à Ouagadougou, titrant: «Crise sécuritaire sur fond de Covid-19 au Burkina: +Même si un million de Burkinabè doivent voter, il faut qu’on aille au vote+, selon le CFOP».

A ce sujet, Sidwaya mentionne: «Elections couplées de 2020: l’opposition tient à la date du 22 novembre».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 29 AVRIL 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 29 AVRIL 2020

 

BERLIN – Le port du masque dans les commerces devient obligatoire mercredi dans toute l’Allemagne alors que d’autres pays européens esquissent des plans de déconfinement, mais la pandémie de coronavirus continue de faire des ravages, avec la barre du millionième cas franchie aux Etats-Unis.

 

NEW YORK – Les laboratoires pharmaceutiques américains Pfizer et Merck ont affirmé mardi que leurs usines fonctionnaient normalement, écartant toute pénurie de leurs médicaments malgré les perturbations causées dans les chaînes d’approvisionnement par la pandémie de coronavirus.

 

WASHINGTON – Le nombre de malades décédés en deux mois du nouveau coronavirus aux Etats-Unis (58.365) dépasse désormais celui des soldats américains tués en deux décennies lors du conflit au Vietnam (58.220), selon le dernier comptage actualisé mardi par l’université Johns Hopkins.

 

LONDRES – Les autorités sanitaires britanniques tentent d’établir s’il existe un lien entre la pandémie de coronavirus et une maladie grave touchant depuis peu un petit nombre d’enfants, a indiqué mardi le ministre de la Santé Matt Hancock. Cette maladie apparue récemment ressemble à la maladie de Kawasaki, un syndrome vasculaire affectant les jeunes enfants et dont la cause reste indéterminée.

 

MOSCOU – Le président Vladimir Poutine a jugé mardi que la Russie n’avait pas encore atteint le pic de l’épidémie de coronavirus, tout en disant envisager une levée progressive du confinement à partir du 12 mai.

 

NATIONS UNIES (Etats-Unis) – Le Conseil de sécurité de l’ONU prévoit de réclamer aux belligérants dans des conflits dans le monde 90 jours de « pause humanitaire », dans un projet de résolution lié à la pandémie de Covid-19 obtenu mardi par l’AFP.

 

PARIS – Tests massifs, masques obligatoires dans les transports publics, réouverture des commerces et des écoles: le Premier ministre français Edouard Philippe a tracé mardi les lignes d’un déconfinement prudent et progressif pour le 11 mai, en espérant éviter une deuxième vague du coronavirus.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Ford a averti mardi s’attendre à enregistrer une perte opérationnelle de 5 milliards de dollars au deuxième trimestre, en raison d’une chute prévue des volumes de ventes de voitures dans toutes les zones géographiques, pour cause de pandémie de coronavirus.

 

LONDRES – La compagnie aérienne British Airways prévoit de supprimer jusqu’à 12.000 emplois en raison de l’impact durable du nouveau coronavirus sur son activité, a annoncé mardi sa maison-mère, le groupe IAG.

 

BEYROUTH – Plus de 40 personnes, des civils et des combattants, ont été tuées mardi dans un attentat au camion-citerne piégé perpétré sur un marché d’Afrine, ville du nord de la Syrie tenue par l’armée turque et des forces supplétives syriennes, selon un nouveau bilan.

 

TRIPOLI – Le Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli a dénoncé un énième « coup d’Etat » du maréchal Khalifa Haftar, au lendemain de la proclamation par l’homme fort de l’est qu’il disposait d’un « mandat du peuple » pour gouverner seul la Libye, en proie au chaos.

 

WASHINGTON – Hillary Clinton a annoncé mardi son soutien au candidat démocrate Joe Biden pour la présidentielle du 3 novembre, en taclant son ancien rival, le président américain Donald Trump.

 

MEXICO – Le Mexique et l’Union européenne ont annoncé mardi avoir achevé le processus de modernisation de leur accord de libre échange, deux ans après avoir conclu un accord de principe, ouvrant le chemin à une ratification.

 

BRASILIA – Le président brésilien Jair Bolsonaro pourrait faire face à une procédure de destitution après l’ouverture d’une enquête ordonnée lundi par la plus haute juridiction brésilienne sur la base d’accusations d' »ingérence » dans des enquêtes policières portées par son ancien ministre de la Justice.

 

TRIPOLI (Liban) – De nouveaux heurts ont opposé mardi à Tripoli, deuxième ville du Liban, l’armée à des manifestants dénonçant une inflation galopante et une dépréciation sans précédent de la monnaie nationale, en pleine pandémie de Covid-19.

 

LAUSANNE (Suisse) – Nasser Al-Khelaïfi, patron du groupe de télévision beIN Media et du club de football du Paris SG, sera jugé en septembre en Suisse dans une affaire de corruption liée à l’attribution de droits TV du Mondial de football, a annoncé mardi la justice suisse.

 

PARIS – « La saison 2019-2020 de sports professionnels ne pourra pas reprendre »: en excluant tout redémarrage avant août, le gouvernement français a contraint mardi le football et le rugby à accepter l’évidence d’un arrêt historique de leurs saisons.

 

LIMA – Neuf détenus ont été tués lors d’une mutinerie dans une prison de Lima, où des prisonniers sont morts du Covid-19, selon un nouveau bilan fourni mardi par les autorités qui font état de 67 blessés parmi les détenus, surveillants et forces de l’ordre.

 

HANOÏ – Un homme de 24 ans a été condamné à cinq ans de prison mardi au Vietnam, accusé d’avoir publié sur Facebook des messages critiquant le régime communiste, sur fond de répression croissante par les autorités de leurs détracteurs sur ce réseau social.

 

NEW YORK (Etats-Unis) – Une médecin urgentiste new-yorkaise, Lorna Breen, 49 ans, qui travaillait auprès de malades du coronavirus s’est suicidée, et son père comme certains collègues ont lié son geste aux souffrances psychologiques endurées par les soignants face à la pandémie.

(afp)

 

Ouagadougou : des commerçants exigent la réouverture des marchés et yaar

Burkina-Mouvements-Commerçants

Ouagadougou : des commerçants exigent la réouverture des marchés et yaar

Ouagadougou, 28 av. 2020, (AIB)-«Nous préférons mourir dehors que de mourir de faim dans nos maisons»… la colère est toujours vive au marché Naabi Yaar et dans d’autres marchés de la capitale, où des commerçants sont durement éprouvés par les fermetures à cause du Coronavirus… Constat.

Ce mardi aux environs de 10h 30 minutes, un groupe de jeunes qui viennent d’être dispersés par la police, sont revenus squatter les abords de la voie du marché Naabi Yaar, à une vingtaine de mètres de l’hôpital Saint Camille de Ouagadougou.

Les manifestants avaient barricadé l’artère avec des pneus et du bois pour empêcher la sécurité de les pourchasser.

Manque de chance pour eux, deux des leurs qui ont été appréhendés, se débattaient les menottes aux poignets, sous un soleil de plomb dans le véhicule de la police, a constaté un journaliste de l’AIB.

Selon Yacouba Belem, un vendeur de motos non loin du yaar, les commerçants ont barricadé hier et ce matin la voie pour empêcher les usagers de circuler et pour se faire entendre par les autorités.

Ils exigent du gouvernement la réouverture des marchés et yaar suite à leur fermeture au mois de mars dernier, à cause de la pandémie du Covid-19 au Burkina.

M. Belem a signalé que ses camarades n’ont plus rien à manger chez eux et c’est ce qui expliquerait leur sortie pour exprimer leur mécontentement aux gouvernants.

Pour la commerçante  Abiba Kanozoé née Compaoré, les femmes  souffrent «énormément» avec la fermeture des marchés et yaar.

D’après Mme Compaoré, le gouvernement avait promis de venir en aide aux commerçants avec des vivres et a signalé que jusqu’à ce jour, elle n’a rien reçu comme don.

« Nous préférons mourir dehors que de rester mourir de faim dans nos maisons», a-t-elle confie.

Au marché de Dassasgho, la même colère se lisait sur les visages. Les habitants de Saaba et de la périphérie Est de Ouagadougou, empruntant l’Echangeur de l’Est en direction de l’hopital Yalgado Ouédraogo, ont dû changer d’itinéraire à cause du blocus.

Par contre au yaar de Sambin barrage, jouxtant l’hôpital Schiphra, aucune manifestation n’a été enregistrée ce jour, selon les commerçants à notre passage sur les lieux ce mardi aux environs de 11h.

Même constat à Sankar Yaaré. Mais un beau monde se trouvait aux alentours du marché, attendant impatiemment le bilan de la rencontre avec le maire de la ville Armand Roland Pierre Beouindé sur une éventuelle réouverture des marchés et yaar.

Selon Aboubacar Sidi Compaoré, les jeunes sont déterminés à descendre dans la rue pour se faire entendre.

Pour Adama Nana, il faut cette détermination car beaucoup de commerçants risquent de bafouer leur dignité en cette période difficile de Covid’19.

« Nous n’arrivons plus à subvenir à nos besoins quotidiens et nous demandons aux autorités de rouvrir les marchés avec les toutes les mesures qui conviennent», a ajouté M. Nana.

Au 10 Yaar, en milieu de journée, le marché était quadrillé par la gendarmerie nationale tandis qu’une foule faisait de belles affaires à proximité.

Pour la commerçante Rasmata Soré, c’est le gouvernement qui décide de l’opportunité de réouverture du marché.

«C’est chaud chez nous actuellement mais laissons les autorités faire leur travail car elles veulent notre bien-être», a-t-elle conclu.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

Burkina/Coronavirus: 120 cas actifs dont 03 nouveaux

Burkina/Coronavirus: 120 cas actifs dont 03 nouveaux 

Ouagadougou, 28 avril 2020 (AIB)-120 personnes atteint du Coronavirus, sont en traitement au Burkina Faso qui a enregistré hier lundi, 03 nouveaux cas à Ouagadougou.

Le Burkina Faso a enregistré hier lundi, 03 nouveaux cas, portant le nombre de cas actifs du Covid-19 à 120, et 07 guérisons, portant ainsi le total des guérisons à 476, rapporte le service d’information du gouvernement (SIG).

Ainsi le pays comptabilise depuis le 09 mars, 638 cas confirmés au Covid-19 dont 476 guérisons et 42 décès.

Agence d’information du Burkina

lp/ata

Burkina : EFO, 4 mois sans salaires pour les joueurs

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Burkina : EFO, 4 mois sans salaires pour les joueurs

Ouagadougou 27 avril 2020 (AIB) – Les joueurs de l’Etoile filante de Ouagadougou (EFO), une des équipes les plus populaires du Burkina Faso, ont passé quatre mois sans percevoir leur salaires, depuis le début de la nouvelle année 2020, nous a confié une source proche du club de la capitale.

«A l’EFO c’est la galère chez les joueurs et leurs encadreurs», nous a confié une source sûre. Notre interlocuteur qui a requis l’anonymat a laissé entendre que «depuis que 2020 a vu le jour, aucun joueur ni un membre du staff n’a touché un copeck».

L’anonyme qui est également victime de la situation a expliqué que «présentement ce n’est pas simple à l’EFO. En toute honnêteté on tire le diable par la queue». Selon lui, même les primes de matchs sont difficilement perçues.

«Il n’y a pas longtemps qu’on nous a payé notre prime de victoire du match de la 24e journée qu’on a joué contre le Kozaf depuis le 7 mars dernier», explique notre interlocuteur, ajoutant qu’à la fin du mois d’avril, «nous serons à 4 mois d’arriéré de salaires. Depuis la nouvelle année 2020, nous sommes la seule équipe qui n’a pas encore perçu un seul mois de salaire».

Cette situation est d’autant plus difficile «parce qu’il y a des pères de famille parmi nous. Les jeunes gens louent des maisons et c’est vraiment très compliqué», a-t-il dit, avant qu’une source proche du dossier n’ajoute que «les joueurs étrangers sont obligés de quitter les maisons qu’ils ont loué parce qu’ils n’ont pas d’argent pour payer le loyer».

Mais que font les dirigeants des «Stellistes» pour résorber la question quand on sait que le ministère des sports à travers la fédération accorde aux clubs, des bourses pour soutenir les salaires ? A cette interrogation, nous avons tenté de joindre le président de l’EFO pour en savoir davantage, en vain.

Notre première source qui est au parfum du dossier bourses, explique que «les Secrétaires généraux du ministère des sports et celui de la Fédération burkinabè de football ont éclairé les gens sur le retard de paiement de ces bourses qui était dû aux mouvements d’humeur des financiers».

«C’est déjà bien que le ministère accompagne les clubs, mais il faut que les équipes aient également des fonds pour pouvoir payer leurs effectifs. S’il faut seulement compter sur les bourses c’est vraiment grave», a-t-il ajouté.

Il a déploré qu’un membre du conseil d’administration de l’EFO qui a gardé l’anonymat, dise dans une interview qu’il a lu, que les caisses sont vides. «Quand on vous dit ça, vous êtes désarmé et vous n’avez plus le courage de travailler et de vous donner à fonds», s’en plaint-il.

Il dit n’avoir l’âme à la tâche, mentionnant, par ailleurs, que «dans cette situation, dès que tu revendiques une fois, tu deviens la cible de tous les dirigeants du championnat. Dès que tu quittes une équipe, les dirigeants de cette équipe disent à leurs collègues des autres clubs de faire attention à toi».

Notre second interlocuteur, parlant des bourses, a mentionné l’idée que la Fédération change de méthode car les dirigeants prennent les bourses qui ne parviennent pas aux joueurs.

Ils sont nombreux au Burkina Faso, ces clubs dont les joueurs sont laissés à eux-mêmes. Avec les différentes bourses octroyées par le ministère des sports, aux clubs de D1 (2 000 000FCFA par mois) et de D2 (à hauteur de 1 000 000FCFA par mois), il ne devait plus avoir, en principe, de problèmes de salaires des joueurs au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

AS/ak

Côte d’Ivoire: Soro condamné à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics »

Côte d’Ivoire: Soro condamné à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics »

 

 ABIDJAN- L’ancien chef de la rébellion ivoirienne Guillaume Soro, candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été condamné à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux » par le tribunal correctionnel d’Abidjan au terme d’une audience boycottée par ses avocats.

 

Accusé d’avoir acheté en 2007 sa résidence d’Abidjan avec des fonds publics, M. Soro, qui vit en France, a été condamné à « 20 ans d’emprisonnement, 4,5 milliards F CFA d’amendes » (6,8 millions d’euros), la confiscation » de sa maison et la privation de droits civiques.

 

Un nouveau mandat d’arrêt a été émis à l’encontre de l’ancien président de l’Assemblée nationale qui, sauf appel fructueux, se voit ainsi interdit de se présenter à la présidentielle d’octobre.

 

  1. Soro devra en outre verser 2 milliards de F CFA (3 millions d’euros) de dommages et intérêts à l’Etat de Côte d’Ivoire.

 

« Cette audience ne doit pas avoir lieu. Si elle se tient, les magistrats en porteront la responsabilité. La Cour africaine des droits de l’Homme avait ordonné à l’Etat de Côte d’Ivoire de revenir au +statu quo ante+ » (revenir à la situation avant les poursuites), avait déclaré à l’AFP avant l’audience l’ancienne ministre Me Affoussiata Bamba Lamine, justifiant le boycott de l’audience par les conseils de l’ancien chef rebelle.

 

Le 22 avril, la Cour africaine avait ordonné à la Côte d’Ivoire de suspendre le mandat d’arrêt contre Guillaume Soro et de remettre en liberté 19 de ses proches, emprisonnés depuis quatre mois.

 

Outre l’affaire de recel et de blanchiment, M.Soro fait l’objet de poursuites depuis fin décembre 2019 pour une tentative présumée d' »insurrection ».

 

Longtemps allié du président Alassane Ouattara, qu’il a aidé à porter au pouvoir pendant la crise pots-électorale de 2010-2011, Guillaume Soro, 47 ans, était devenu Premier ministre, puis président de l’Assemblée nationale, avant de se brouiller, puis de rompre avec le chef de l’Etat début 2019, ce dernier voulant brider ses ambitions présidentielles, selon les observateurs.

 

(AFP)

Burkina: Décès de Alain Nindaoua Sawadogo, ancien recteur de l’université Joseph KI-Zerbo

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Burkina: Décès de Alain Nindaoua Sawadogo, ancien recteur de l’université Joseph KI-Zerbo

 Ouagadougou, 28 avril 2020 (AIB) – Le Pr Alain Nindaoua Sawadogo, ancien recteur de l’Université Ouaga1 Pr Joseph KI-Zerbo de 1987 à 1990 est décédé dans la nuit dernière à l’âge de 74 ans, a appris l’AIB mardi, de source proche de l’Université. 

Le regretté Alain Nindaoua Sawadogo a été Professeur titulaire d’hydro-géologie à l’Université Joseph KI-Zerbo, ex université de Ouagadougou.

C’est pendant sa direction comme recteur de l’Université de Ouagadougou de 1987 à 1990, que se sont déroulés les événements de mai 90 ayant conduit à la mort de l’étudiant de 7e année de médecine, Dabo Boukary.

Il a été membre fondateur de l’Organisation pour la démocratie populaire/Mouvement du travail (ODP/MT), l’ancêtre du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex parti au pouvoir.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Source : Université Joseph KI-ZERBO

 

 

 

 

Burkina: Les élèves  reprennent les cours à partir du 11 mai (gouvernement)

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Burkina: Les élèves  reprennent les cours à partir du 11 mai (gouvernement)

Ouagadougou, 28 avril 2020 (AIB) – La reprise des cours est prévue le 11 mai, pour les classes d’examen, les universités et les écoles de formation professionnelles et le 25 mai pour les classes intermédiaires, selon un communiqué du gouvernement dont l’AIB a reçu copie mardi.

Selon le communiqué signé du porte-parole du gouvernement, les cours reprennent le 11 mai prochain pour les classes d’examen mais se fera de façon progressive pour les institutions d’enseignement supérieur et les structures de formation.

Le communiqué indique également la reprise progressive des cours pour les élèves des classes intermédiaires le 25 mai et la rentrée administrative, le 4 mai.

Sur le plateau de la télévision nationale lundi soir, le ministre en charge de l’éducation nationale, Pr Stanislas Ouaro a indiqué qu’un certain nombre de mesures seront prises pour faciliter cette reprise.

Il a cité la dotation de chaque élève, enseignant, personnel administratif du public comme du privé, de deux masques de fabrication artisanale réutilisable et lavable conformément aux normes édictées par l’Agence burkinabè de normalisation (ABNORM).

A cet effet, douze millions de masques de protection avec du tissu 100% coton (Faso dan Fani) sont en confection par la confédération Coton-Textile-Habillement avec l’appui de l’Armée et seront disponibles en raison de 250 F l’unité.

Le ministre a également annoncé la dotation des structures éducatives de savons pour le lavage des mains et des actions pour le respect des mesures barrières.

«Il faut éviter que la reprise ne soit source de propagation de la maladie, mais que cela puisse se faire dans l’objectif de sauver l’année scolaire, mais aussi en tenant compte du fait que nous devons protéger nos populations», a-t-il affirmé.

Ces reprises sont annoncées dans un contexte de quarantaine et de fronde sociale marquée par la coupure des salaires de certains enseignants, mais le Pr Ouaro rassure.  

«Le gouvernement travaillera à ce que chacun puisse rejoindre son poste dans les conditions sanitaires de sécurité des populations», a-t-il indiqué.

Vendredi, au cours d’un point de presse, le ministre Ouaro a indiqué  que le président du Faso a instruit le gouvernement pour le rétablissement des salaires suspendus pour le mois d’avril 2020.

«Ce qui a été fait à l’exception de 10 agents dont les salaires n’ont pu être rétablis pour des raisons de paramétrage et 13 agents dont les salaires n’avaient pu être suspendus en mars 2020», a-t-il affirmé.

Pour les 10 agents, le Pr Stanislas Ouaro rassure que «leurs salaires seront rétablis en mai 2020 avec le rappel du mois d’avril».

Il a aussi précisé que «pour des raisons liées à des contraintes d’ordre technique et de temps, les indemnités et les allocations familiales de certains agents n’ont pas pu être rétablies».

«Des dispositions sont prises pour que ces agents entrent dans leur droit en fin mai 2020», a-t-il rassuré.

Agence d’information du Burkina

LP/wis/ak

Distribution des vivres : Des déplacés internes de Kaya en colère contre l’Action sociale

Distribution des vivres : Des déplacés internes de Kaya en colère contre l’Action sociale

Kaya, 28 avril 2020 (AIB)-Des personnes déplacées internes (PDI) ont manifesté mardi, leur indignation contre la procédure de distribution des vivres, assurée par des agents de l’Action sociale, a constaté l’AIB.

Sous un soleil ardent, des visages crispés et inondés de sueur, majoritairement des femmes et enfants, sans cache-nez, ont crié leurs ras-le-bol devant la mairie de Kaya, ce mardi 28 avril 2020.

Ces déplacés internes sont irrités contre la procédure de distribution des vivres, assurée par les agents de l’Action sociale.

«Nous sommes là depuis plus de cinq mois. Nous avons été recensés à la mairie ici mais jusqu’à présent, nous n’avons pas reçu un seul grain de céréales. Alors que certains déplacés en ont bénéficié à plusieurs reprises», a fustigé Zonèba Zabré.

Pour elle, les PDI sont désemparées parce que la faim les a rendues folles surtout en ce temps où elles doivent juguler à la fois la faim, le carême et le coronavirus.

«La mairie est notre dernier recours parce qu’actuellement, nous mendions pour manger. La mairie nous a fait savoir qu’elle n’est pas impliquée dans la distribution des vivres mais comme nous avons faim, nous courrons dans tous les sens, afin d’être sauvés», a-t-elle fait savoir.

Depuis décembre 2019, Zonèba Zabré dit faire le porte à porte avec ses petits-fils pour pouvoir avoir à manger afin de survivre.

«Actuellement, nous ne parlons pas de COVID-19 ni du carême, parce que ce sont les crépitements des armes qui nous ont fait quitter nos villages. Ici, c’est la faim qui va nous tuer tous», a-t-elle ajouté, visiblement désespérée.

Pour le porte-parole des mécontents, Boukaré Ouédraogo, la manifestation vise à solliciter l’intervention de la mairie auprès de l’Action sociale, afin qu’ils puissent entrer en possession de leurs premières provisions.

«Il y a des gens qui sont là depuis plus de six mois sans vivres alors que certains en ont emmagasiné dans leurs maisons. J’ai vu et je suis témoin. Je m’interroge sur la procédure de distribution», a-t-il dénoncé.

Pour lui, il est difficile de faire le carême dans cette condition de précarité alimentaire. «Avec la faim, l’homme devient fou. Nous n’accusons pas le maire mais avec son soutien, nous pouvons trouver de solution à notre problème», a fait savoir M. Ouédraogo.

Pour nos interlocuteurs, leur préoccupation majeure n’est pas la lutte contre le coronavirus, mais plutôt la lutte contre la faim. Après leur entretien, le maire Boukary Ouédraogo les a rassurées que des dispositions seront prises pour que des solutions soient trouvées à leur problème.

«Il nous a dit qu’il fera une enquête afin de situer les responsabilités», a déclaré le porte-parole. Dans son intervention, le bourgmestre Boukary Ouédraogo a signalé que sa mairie n’est pas responsable de la distribution des vivres aux PDI.

Pour lui, cette tâche relève des prérogatives des services de l’Action sociale.

«Au départ, c’était la mairie qui s’occupait des PDI. Mais par la suite, l’Action sociale est venue dire au service de la mairie d’arrêter les recensements des PDI car cela relève de leur compétence. C’est là que le problème est né. Alors que nos agents travaillent pour le compte du Conseil départemental de secours d’urgence et de la réhabilitation», s’est-il défendu.

Le maire a indiqué qu’une rencontre est prévue dans la semaine avec toutes les structures chargées de la distribution des vivres.

«Cette rencontre nous permettra d’éviter les doublons des noms sur les listes de distribution parce qu’il y a certains déplacés qui possèdent des magasins de vivres alors que d’autres n’ont rien», a-t-il déclaré. Le maire Boukary Ouédraogo a indiqué qu’une enquête sera diligentée, afin de situer les responsabilités.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 

 

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 AVRIL 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 AVRIL 2020

 

WASHINGTON – Le monde a franchi lundi le seuil symbolique des trois millions de cas recensés du nouveau coronavirus et Donald Trump a de nouveau accusé la Chine d’avoir mal géré la pandémie, allant jusqu’à évoquer un possible demande de réparations.

 

WASHINGTON – Les principales compagnies aériennes américaines ont annoncé lundi le renforcement des mesures de protection de leur personnel navigant et de leurs passagers pour éviter la propagation du coronavirus, au moment où de plus en plus d’Etats assouplissent le confinement.

 

PARIS – La France et l’Espagne, pays parmi les plus meurtris par la pandémie de nouveau coronavirus, présentent mardi leurs plans de dé confinement progressif.

 

GENEVE – L’Organisation internationale du travail (OIT) a appelé mardi les entreprises, dont certaines s’apprêtent à rouvrir après plusieurs semaines de confinement, à respecter les mesures de protection face au coronavirus afin d’éviter une nouvelle vague de contamination.

 

CARACAS – Nicolas Maduro a tenté lundi de reprendre en main le secteur pétrolier vénézuélien, à genoux, en nommant ministre du Pétrole Tareck El Aissami, un haut responsable « radicalement chaviste », sanctionné et recherché par les Etats-Unis pour trafic de drogue.

 

RYAD – La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a rejeté lundi la déclaration d’autonomie des séparatistes du sud du Yémen et exigé « la fin de toute action entraînant une escalade » du conflit dans ce pays exsangue, frappé par une grave crise humanitaire.

 

BENGHAZI (Libye) – Opposé au gouvernement d’union nationale reconnu par l’ONU, l’homme fort de l’est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, a assuré lundi avoir obtenu le « mandat du peuple » pour gouverner la Libye, promettant de poursuivre son offensive contre Tripoli.

 

GAZA (Territoires palestiniens) – Les restaurants et les cafés dans la bande de Gaza sont autorisés à rouvrir leurs portes après plus d’un mois de fermeture en raison de la pandémie.

 

KABOUL – Plus de 12.000 prisonniers seront bientôt libérés en Afghanistan pour éviter une propagation du Covid-19, s’ajoutant à une première vague de 10.000 libérations.

 

NAIROBI – La campagne pour les élections présidentielle, législatives, et municipales du 20 mai au Burundi a débuté lundi avec des rassemblements géants, qui ont permis de mesurer à quel point les autorités faisaient fi de la pandémie.

 

ANKARA – La police turque a arrêté depuis le mois dernier plus de 400 personnes accusées d’avoir fait de la « provocation » sur les réseaux sociaux, en « propageant » des rumeurs sur le coronavirus ou en critiquant la gestion de l’épidémie par le gouvernement.

 

TRIPOLI (Liban) – Des affrontements ont eu lieu lundi soir à Tripoli (nord du Liban) entre l’armée et des centaines de manifestants réclamant un changement radical face à la crise économique.

 

BRUXELLES – Les pays du sud de l’Union européenne ont appelé lundi à un fort soutien de leurs partenaires pour le secteur du tourisme, très ébranlé par la pandémie de coronavirus et qui broie du noir avant les vacances d’été.

 

ATHENES – Le gouvernement grec a appelé lundi les syndicats à reporter les rassemblements traditionnels du 1er mai pour les tenir après la levée du confinement prévue le 4 mai.

 

PARIS – Le géant américain de la logistique Amazon a annoncé lundi qu’il prolongeait jusqu’au 5 mai la suspension de l’activité de ses centres de distribution en France, après une décision de justice lui imposant d’évaluer les risques liés à l’épidémie de Covid-19.

 

DACCA – La Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Michelle Bachelet a exhorté le Bangladesh à laisser entrer deux bateaux errant en mer avec plusieurs centaines de réfugiés rohingyas, mettant en garde contre une « tragédie humaine aux proportions terribles ».

 

NEW YORK (Etats-Unis) – La Fédération américaine de natation a annoncé que ses compétitions, à l’arrêt à cause du coronavirus, reprendraient au niveau régional en août et au niveau national début novembre, avec six meetings devant mener aux sélections olympiques de juin 2021.

 

BOGOTA – L’Armée nationale de libération (ELN), dernière guérilla active en Colombie, a annoncé lundi la reprise de ses opérations militaires à partir du 1er mai, après un mois de cessez-le-feu unilatéral décrété en réponse à l’épidémie de Covid-19.

 

– En Colombie toujours, le parquet a annoncé lundi une enquête visant la maire de Bogota, Claudia Lopez, accusée de n’avoir pas respecté le confinement: une vidéo sur les réseaux sociaux la montre faisant ses courses avec sa femme dans un supermarché. Elle s’est rendue à la police pour payer l’amende correspondant à l’infraction.

 

FRANCFORT (Allemagne) – L’équipementier sportif allemand Adidas voit ses ventes de claquettes s’envoler. « Probablement parce que les gens trouvent que c’est un super produit à porter à la maison », a déclaré lundi le patron du groupe, Kasper Rorsted.

 

TEHERAN – Le quotidien gouvernemental iranien Iran a perdu l’accès à son site internet en .com et son directeur a accusé lundi Washington de lui avoir « volé » son nom de domaine.

(afp)

 

La résistance   aux mesures contre Coronavirus, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

La résistance   aux mesures contre Coronavirus, en couverture des quotidiens burkinabè 

Ouagadougou, 28 avril 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi continuent de commenter l’actualité nationale marquée par la pandémie de coronavirus (Covid-19), notamment, les protestations consécutives à certaines mesures édictées pour contrer la propagation de la maladie.

Le Pays, quotidien privé affiche: «Mesures contre le Covid-19 : remontés, des commerçants exigent la réouverture des marchés et yaars (marchés de taille moyenne en langue nationale mooré, Ndlr)».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso (privé) fait remarquer qu’il y a eu du rififi hier 27 avril 2020 dans les différents marchés de la capitale burkinabè.

«Les commerçants ont tenté de passer outre l’interdiction gouvernementale pour aller ouvrir lesdits marchés », relate le quotidien, avant de préciser que «les raisons de cette levée de boucliers est qu’il n’est pas juste de rouvrir le grand marché Rood-Woko, et laisser claquemurés les autres».

«Ouagadougou: des commerçants réclament la réouverture des marchés», titre, pour sa part, le quotidien national Sidwaya, informant que des commerçants de la capitale burkinabè ont déposé, hier lundi, des barricades sur la voie.

A en croire le journal, les commerçants ont ainsi «manifester leur désapprobation face à la fermeture de leur lieu de commerce, fermé depuis le 26 mars dernier par décision de l’autorité municipale pour lutter contre la propagation de la maladie à COVID-19».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso arbore de son côté: «Manifestation pour la réouverture des marchés: +Notre Covid-19, c’est la faim+», rapportant ainsi, les propos d’une manifestante.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, titre: «La tension monte dans la Cocotte-minute», soulignant que «ce que beaucoup de gens craignaient commence à se préciser».

L’Observateur Paalga affiche également: «Port obligatoire du masque: certains résistent en attendant la contrainte», rapportant que depuis hier lundi 27 avril 2020, l’obligation faite aux citoyens burkinabè de porter le masque est entrée en vigueur.

Le confrère rappelle que la décision a été prise par le gouvernement le 16 avril dernier au cours de l’hebdomadaire Conseil des ministres et entre dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.

A ce propos, Sidwaya met en exergue : «Port obligatoire du masque : des citoyens réticents», là où Le Pays mentionne: «Une mesure pas rigoureusement respectée à Ouaga».

Aujourd’hui au Faso se veut plus précis en titrant: «Port obligatoire du masques: 7 sur 10 personnes ne le portaient pas à Ouaga».

Agence d’information du Burkina

 

Covid-19 : La CEDEAO appelle à ne pas oublier la lutte pour Zéro cas de paludisme

Covid-19 : La CEDEAO appelle à ne pas oublier la lutte pour Zéro cas de paludisme

 Ouagadougou, 27 avril 2020 (AIB)- L’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS, CEDEAO) appelé ses partenaires à ne pas oublier la lutte contre l’élimination du paludisme, dans un contexte où les regards sont focalisés sur le Covid-19 et où la suspension de l’aide américaine à l’OMS risque d’avoir un effet dévastateur en Afrique de l’Ouest.

Voici le communiqué de presse intégral

 

En ce jour, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS) se joint au Partenariat Roll Back Malaria (RBM) pour mettre fin à la maladie, pour célébrer la Journée mondiale du paludisme 2020, sous le thème « Zéro palu, je m’engage ».

L’objectif de la Journée mondiale annuelle du paludisme, est de maintenir le paludisme en bonne place à l’agenda politique, de mobiliser des ressources supplémentaires et de donner aux communautés les moyens de s’approprier de plus en plus, la prévention et les soins en matière de paludisme.

Cette année, ces objectifs sont devenus particulièrement urgents compte tenu de la possibilité d’un détournement des ressources et de l’attention au profit de la pandémie du Covid-19 ainsi que de la menace imminente d’une réduction par les États-Unis, de son financement à l’Organisation mondiale de la santé (OMS); ce qui aura un impact négatif majeur sur notre région.

En 2018, la dernière année complète pour laquelle des données sont actuellement disponibles, on estime à 228 millions, le nombre de cas de paludisme dans le monde. 93 % de ces cas se trouvaient en Afrique, et près de la moitié (48 %) en Afrique de l’Ouest.

Bien que notre région, la CEDEAO, ait enregistré une réduction des cas et des décès dus au paludisme de 6,6 % et 36 % respectivement entre 2010 et 2018, la situation reste critique puisque nous représentons la moitié de la charge mondiale du paludisme alors que nous ne constituons qu’un dixième de la population mondiale.

De plus, les taux élevés de mortalité maternelle pendant la grossesse et l’accouchement ainsi que des enfants de moins de 5 ans dans la région sont aggravés par l’incidence élevée du paludisme, car les femmes enceintes et les enfants sont les plus touchés.

L’OOAS se joint donc aux partenaires internationaux dans leurs efforts visant à promouvoir un monde sans paludisme d’ici 2030. Il est important que nous maintenions et améliorions les acquis récemment obtenus dans notre région de la CEDEAO, notamment une meilleure gestion des cas, une utilisation accrue des moustiquaires imprégnées d’insecticide de longue durée et une plus grande utilisation de la chimio-prophylaxie contre le paludisme saisonnier.

Le Cap-Vert est en bonne voie pour l’élimination du paludisme d’ici 2030, tandis que le Sénégal et la Gambie sont en voie de pré-élimination avec moins d’un cas pour 1000 habitants.

Ces dernières années, l’OOAS s’est portée en défenseuse de la cause de l’élimination du paludisme dans notre région. À titre illustratif, le paludisme a été l’un des principaux thèmes de la 20ème session de notre Assemblée ordinaire des ministres de la santé de la CEDEAO, qui s’est tenue l’année dernière à Cotonou et qui a décidé que les 15 États membres incluent dans leurs plans nationaux, un programme multisectoriel chiffré pour passer de la lutte contre le paludisme à sa pré-élimination.

Il est à signaler que l’OOAS est l’institution de mise en œuvre du projet de la Banque mondiale sur le paludisme au Sahel, le Secrétariat de l’initiative d’élimination du paludisme au Sahel (SaME), le champion régional du programme d’éradication du paludisme en Afrique de l’Ouest et l’exécutant régional du projet de gestion intégrée des vecteurs de l’Union africaine et du NEPAD.

Nous voudrions donc en ce moment précis, remercier tous nos partenaires qui financent les programmes d’élimination du paludisme dans la région, en particulier le Fonds mondial, la Banque mondiale, la Fondation Bill & Melinda Gates et bien d’autres encore.

À l’occasion de la Journée mondiale du paludisme de cette année, l’OOAS appelle toutes les parties prenantes à savoir les gouvernements nationaux, les organisations et partenaires internationaux, le secteur privé, les organisations de la société civile ainsi que les communautés, à redoubler d’efforts pour surmonter les difficultés liées à cette lutte.

Il s’agit notamment des questions relatives aux capacités en matière de ressources humaines, en particulier en ce qui concerne le personnel du laboratoire, de la faible couverture des interventions, de l’accès limité aux services, de la faible participation des communautés, de l’inefficacité de la logistique dans la gestion de la chaîne d’approvisionnement des médicaments et de la faiblesse des investissements financiers, en particulier du financement national pour l’élimination du paludisme.

Nous plaidons auprès du Président des États-Unis afin qu’il tienne compte de l’impact dévastateur qu’aura la rétention des fonds destinés à l’OMS sur la campagne d’éradication du paludisme en Afrique ; et surtout, nous demandons instamment que l’action collective dans cette lutte pour l’éradication du paludisme accorde la priorité aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans qui sont les groupes les plus vulnérables touchés par le paludisme dans notre région.

Enfin, comme l’a déclaré le professeur Stanley Okolo, Directeur général de l’OOAS, « l’attention accrue portée à la pandémie du COVID-19 risque de menacer les investissements nécessaires pour lutter contre le paludisme ».

Donc, en ce moment, plus que jamais, nous avons besoin d’un engagement multisectoriel accru, d’une amélioration des mécanismes de gouvernance, d’une mobilisation accrue des ressources nationales et internationales, d’une collaboration transfrontalière et d’une surveillance renforcée de la maladie pour vaincre ce fléau.

Nous remercions les États membres et les partenaires de la CEDEAO pour leur soutien constant à l’OOAS dans l’accomplissement de son mandat d’intégration régionale à travers des programmes d’amélioration de la santé des populations de l’Afrique de l’Ouest. Zéro palu, je m’engage !

Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), le 25 Avril 2020.

Burkina : une plateforme numérique pour améliorer le niveau d’apprentissage des élèves

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Burkina : une plateforme numérique pour améliorer le niveau d’apprentissage des élèves

Ouagadougou, 27 avril 2020(AIB)-Le ministère de l’Education nationale a lancé vendredi passé, une plateforme dénommée Faso e-éducation qui devrait permettre d’améliorer le niveau d’apprentissage des élèves, dans le contexte du Coronavirus.

Selon le journal public Sidwaya, Faso e-Education a vu le jour grâce à l’appui financier de l’UNICEF avec un montant d’environ 35 millions de FCFA et permettra de renforcer le niveau d’apprentissage des élèves.

La plateforme a été conçue au profit des enseignants et des élèves   pour faire face aux défis sécuritaires et sanitaires qui ont occasionné des arrêts temporaires des activités pédagogiques.

«Le lancement a eu lieu le vendredi 24 avril 2020 à Ouagadougou et le site est accessible à l’adresse www.fasoeducation.net », précise Sidwaya.

Le ministère en charge de l’Education nationale a été attributaire le 23 avril, d’une fréquence radio qui couvrira la région du Centre et ses environs. Il est prévu l’ouverture d’antennes relais dans les autres localités du pays, afin de toucher le maximum d’élèves.

Selon le ministre Stanislas Ouaro, les différents supports de communication, ont été mis à contribution pour assurer la continuité de l’éducation à travers la création de cette plateforme web en lien avec le système éducatif burkinabè.

Le directeur général de la recherche en éducation et de l’innovation pédagogique François Compaoré, a noté que Faso  E-Education  a été initiée spécialement pour appliquer des ressources pédagogiques, numériques, dans toutes les sections : le préscolaire, le primaire, l’éducation non formelle, le post-primaire et le secondaire.

Pour M. Compaoré a signalé que la plateforme fonctionne avec les principaux navigateurs, Firefox, chrome, internet explorer tout en indiquant qu’elle s’adapte aux écrans des smartphones, des ordinateurs portables et ceux de bureau.  « Elle est accessible en ligne et est installée dans les salles des sites expérimentables des Ecoles nationales des enseignants du primaire(ENEP) de Dori, Fada, Dédougou et Loumbila », a-t-il conclu.

Agence d’Information du Burkina

no/ata

 

 

 

 

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