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Kossi/Conférence: La coordination provinciale de veille citoyenne échange sur la situation de la Nation

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Kossi/Conférence: La coordination provinciale de veille citoyenne échange sur la situation de la Nation

Nouna, 21 avril 2025 (AIB)- Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a présidé, ce samedi 19 avril 2025 à Nouna, une rencontre avec la coordination provinciale des associations de veille citoyenne de la Kossi, sur la situation du pays.

A l’instar des 45 provinces du Burkina, la coordination provinciale des associations de veille citoyenne de la Kossi, a échangé, avec la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC).
Le conférencier, par ailleurs secrétaire général de la CNAVC, Issa Dama, a d’abord peint la situation sécuritaire d’avant la venue du MPSR 2 et du MPP.

Il a présenté les efforts du gouvernement en matière d’équipement, l’offensive militaire pour la reconquête du territoire est une réalité aujourd’hui.

« En effet le cas de la province de la Kossi est emblématique, la réinstallation des villages est effective », a-t-il indiqué.
Pour le conférencier, la stratégie militaire émane de l’autorité militaire et il est surtout demandé à la population une bonne collaboration et surtout de ne pas interférer sur les actions militaires.

Il a surtout attiré l’attention de la population sur la manipulation dans les réseaux sociaux, les fausses informations des apatrides et ennemis de la nation.
« Pour ce qui est de la province de la Kossi, le constat est clair avec le recrutement des VDP qui contribuent à la réinstallation des villages. Cependant la vigilance doit être de mise », a ajouté Issa Dama.

Le conférencier a expliqué que les ennemis de la nation ont changé de fusil d’épaule, qu’ils passent par la manipulation, la stigmatisation et la peur.

Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a soutenu que « nous sommes tous des militaires en mission et nous devrions jouer notre partition ».
Pour lui, l’utilisation des réseaux sociaux constitue des moyens de propagandes des ennemis de la nation.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Kourweogo/Culture : La famille Ouédraogo redonne vie à la “case d’homme” de leur défunt père

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Kourweogo/Culture : La famille Ouédraogo redonne vie à la “case d’homme” de leur défunt père

Boussé, 20 avril 2025 (AIB)-La famille Ouédraogo, résidant au secteur n°1 de Boussé, a procédé, le samedi 19 avril 2025, au renouvellement de la toiture de la “case d’homme” de leur défunt père, feu Léidy Prospère Ouédraogo, ancien notable du quartier Kolonkom, dans une atmosphère empreinte de respect et de recueillement.

Une démarche symbolique, porteuse de mémoire et d’héritage culturel, cette initiative familiale, appelée sugupili en langue mooré, qui signifie “couvrir la case”, s’inscrit dans la pure tradition ancestrale.
Selon Michel Ouédraogo, fils aîné du disparu, ce rituel n’est pas simplement un acte de rénovation, il s’agit d’un devoir envers les ancêtres, une manière de préserver l’héritage spirituel et thérapeutique légué par leur père, spécialiste reconnu de la médecine traditionnelle.

La cérémonie, sobre mais empreinte de solennité, a réuni enfants, proches, amis et membres de la communauté, dans un élan de solidarité.

Le patriarche actuel de la famille, Noraogo Ouédraogo, a rappelé que de son vivant, Léidy Prospère Ouédraogo procédait à cette réfection tous les trois ans.
Depuis son décès il y a cinq ans, les enfants perpétuent ce cycle, dans le respect des traditions et pour entretenir la cohésion familiale.

Officiant des rites, Wendtaré Vincent Bagré, a souligné la forte valeur sociale du sugupili.

Plus qu’un acte de construction, c’est un symbole d’entraide et de cohésion communautaire.
« Il permet à chaque membre de la famille de reconnaître sa place dans l’arbre généalogique et de réaffirmer les liens intergénérationnels. “Seul, on ne construit pas une case », a-t-il insisté, regrettant la disparition progressive de ces pratiques sous la pression de la modernité.

Saluant les efforts du gouvernement burkinabè en matière de valorisation du patrimoine, M. Bagré a exprimé sa gratitude au président Ibrahim Traoré pour les initiatives visant à réhabiliter les coutumes ancestrales dans le cadre du mois du patrimoine.

A travers cette reconstruction symbolique, la famille Ouédraogo pose un acte fort, celui de transmettre aux jeunes générations l’importance de la mémoire, de la solidarité et du respect des valeurs culturelles.

Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz

Nahouri : Un vent violent cause des dégâts matériels dans la commune de Zecco

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Nahouri : Un vent violent cause des dégâts matériels dans la commune de Zecco

Pô, 1 avril 2025 (AIB)-Un vent violent a causé des dégâts matériels, dans la soirée du vendredi 18 avril 2025, dans la commune rurale de Zecco, localité située à une cinquantaine de km à l’Est de la ville de Pô, a constaté l’AIB sur place.

Un vent violent a causé d’énormes dégâts matériels dans la soirée du vendredi 18 avril 2025, dans la commune rurale de Zecco, localité située à une cinquantaine de km à l’Est de la ville de Pô.

Heureusement, aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée.
Maisons décoiffées, arbres déracinés, édifices religieux et infrastructures scolaires endommagées, c’est le constat fait par les populations du village d’Arroumbissi.

Le Conseiller villageois de développement (CVD) dudit village, N’sô Bakieka, a invité les populations à observer des mesures de prudence en cas de vent ou de pluie en ce début de saison.

Agence d’information du Burkina
HKO/hb/bz

Mouhoun/Pâques 2025 : L’Abbé Ferdinand Gnoumou invite les chrétiens à s’engager dans des actions de solidarité

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Mouhoun/Pâques 2025 : L’Abbé Ferdinand Gnoumou invite les chrétiens à s’engager dans des actions de solidarité

Dédougou, le 21 avril 2025 (AIB)-La Cathédrale Sainte Anne de Dédougou a vibré au rythme de la joie et de l’espérance, à l’occasion de la fête de Pâques, le dimanche 20 avril 2025. La messe a été présidée par le curé de la paroisse, l’Abbé Ferdinand Gnoumou, qui a invité les chrétiens à vivre pleinement leur foi et à s’engager dans des actions de solidarité et de paix.

Les autorités régionales de la Boucle du Mouhoun, avec à leur tête le gouverneur de la région, ont marqué de leur présence, le dimanche 20 avril 2025, à la célébration de la mort et la résurrection du Christ à la paroisse Sainte Anne de Dédougou.

Les fidèles ont prié pour la paix au Burkina Faso, pour les autorités et les dirigeants de notre pays et pour la cohésion et le vivre ensemble des populations.

Dans son exhortation, le Curé de la paroisse Cathédrale de Dédougou, Abbé Ferdinand Gnoumou, a indiqué que la fête de Pâques est la plus grande des fêtes chrétiennes en ce sens qu’en cette fête on célèbre le cœur de la foi chrétienne par la passion, la mort et la résurrection du Seigneur Jésus Christ.

Il a encouragé tous les participants à vivre pleinement leur foi et à s’engager dans des actions de solidarité et de paix. La célébration de Pâques ne s’est pas limitée à la messe.

« Nous célébrons la vie retrouvée en Dieu, le nouveau commencement pour nous chrétiens », a dit Abbé Gnoumou.

L’Abbé Gnoumou a souligné que cette période de Pâques est synonyme de renouveau et d’espérance.

« En suivant les pas du ressuscité, nous ne devons plus avoir peur de ce qui nous arrive, de ce qui nous traumatise. Dans la confiance, suivons les pas du ressuscité et nous vivrons dans sa paix, dans son amour » a-t-il souligné.

202 fidèles ont reçu le baptême, 312 la confirmation, et 107 participants ont reçu la première communion.

De plus, deux promesses de vie ont été faites, symbolisant un engagement spirituel fort au sein de la communauté.

Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga a exhorté les fidèles à continuer de prier pour la paix dans le pays.

Il a insisté sur l’importance de soutenir les autorités et tous ceux qui œuvrent pour la survie et la prospérité de la nation.

« Ce matin, nous avons fait le déplacement de la Cathédrale de Dédougou pour saluer les fidèles catholiques qui célèbrent la résurrection du Christ et nous tous avec. Nous sommes morts et ressuscités avec le Christ », a expliqué le gouverneur.

M. Bassinga a indiqué qu’ils sont venus saluer leurs frères et sœurs de la communauté catholique pour leur dire qu’ils sont de tout cœur avec eux et leur témoigner leur reconnaissance pour leurs prières.

Agence d’information du Burkina

SB/hb/bz

Gourma/Mois du patrimoine burkinabè : Le secrétaire général invite les acteurs à s’impliquer pour le succès de la célébration

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Gourma/Mois du patrimoine burkinabè : Le secrétaire général invite les acteurs à s’impliquer pour le succès de la célébration

Fada N’Gourma, 19 avril 2025 (AIB)-Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a invité les acteurs, le vendredi 18 avril 2025 à Fada N’Gourma, à s’impliquer afin que cette célébration soit un succès. C’était lors de la 3e édition du mois du patrimoine en vue de magnifier les fondations profondes de l’être collectif du peuple burkinabè.

A l’instar des autres régions du pays, la région de l’Est a lancé officiellement, le vendredi 18 avril 2025 à Fada N’Gourma, la 3e édition du mois du patrimoine burkinabé prévue pour se tenir du 18 avril au 18 mai 2025.

Ce lancement a réuni les forces vives de la région de l’Est autour d’une montée solennelle des couleurs nationales suivie par l’intonation de l’hymne national en goumantchéma.

Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a invité tous les acteurs à s’impliquer afin que cette célébration soit un succès.

Il a indiqué que la célébration de cet événement, le peuple burkinabè magnifie les fondations profondes de son être collectif.

Siaka Ouattara, a précisé que le peuple rend hommage à ses valeurs, ses savoirs ses expressions, ses lieux de mémoires, et affirme fièrement son encrage endogène dans le monde contemporain.
Il a ajouté que pour cette 3e édition, ils sont appelés à réfléchir sur le thème : « Patrimoine culturel et développement économique ».

Ce thème, a-t-il soutenu, interroge leur capacité à faire de leur culture un moteur économique, un levier d’innovation pour leurs artistes, artisans et entreprises.
M. Ouattara a affirmé que ce mois du patrimoine burkinabè est une déclaration d’amour à leur culture, un engagement des filles et fils pour la préservation du riche héritage que leur ont légué leurs vaillants devanciers.

Le directeur régional en charge de la Culture de l’Est, Yacouba Bagayiri, a cité les activités prévues pour ce mois.
Parmi celles-ci on retient entre autres des sorties touristes à l’intérieur de la ville de Fada N’Gourma, une soirée culturelle et un atelier de formation sur le trésor humain vivant et les personnes détentrices de savoirs.

Agence d’information du Burkina
KAC/hb/bz

Kourittenga/Mois du Patrimoine Burkinabè : La population invitée à une implication réelle à la valorisation du patrimoine

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Kourittenga/Mois du Patrimoine Burkinabè : La population invitée à une implication réelle à la valorisation du patrimoine

Kourittenga, 18 avril 2025(AIB)- Le Haut-commissaire de la province du Kourittenga, Moctar Ilboudo, a invité, le vendredi 18 avril 2025 à Koupéla, l’ensemble des populations à une implication réelle à la valorisation du patrimoine, lors du lancement officiel de la 3e édition du mois du patrimoine Burkinabè.

Le lancement du mois du patrimoine Burkinabè, s’est tenu, le vendredi 18 avril 2025 au sein du Haut-commissariat en présence des différents corps constitués de la province, sous le thème : « Patrimoine culturel et développement économique », à travers une montée des couleurs.
Le Haut-commissaire de la province, Moctar Ilboudo, a livré le message du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Il a évoqué le rôle central des chefs traditionnels et coutumiers, tout en invitant l’ensemble des populations à une implication réelle à la valorisation du patrimoine.

Le Razaag-Naaba, représentant de sa majesté Naaba Yemdé le Kourit-Yir-Soaba, a traduit sa reconnaissance au gouvernement pour la célébration du mois du patrimoine qui est un canal pour transmettre les valeurs culturelles à la jeune génération.

« Revenir sur nos valeurs culturelles, c’est rappeler à la population toute entière qu’un pays ne peut se développer sans tenir compte des valeurs culturelles qu’il dispose », a indiqué le Razaag-Naaba.
Pour lui, même s’il est vrai qu’il y a de bonnes et de mauvaises cultures, il suffit de savoir choisir la bonne.

« Le manque d’enseignement sur les valeurs culturelles conduit aujourd’hui la jeunesse à la déperdition », a-t-il fait savoir.
Le représentant de sa majesté Naaba Yemdé de Koupéla, a ajouté que la célébration du mois du patrimoine culturel est un moment pour le pays des hommes intègres e mettre en valeur tout ce qu’il dispose.

Agence d’information du Burkina
AWS/hb/bz

L’AES veut se doter d’une radio pour contrer les narratifs étrangers

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L’AES veut se doter d’une radio pour contrer les narratifs étrangers

Ouagadougou, 22 avril 2025 (AIB) – La Confédération des États de l’Alliance des États du Sahel (AES) prévoit de mettre en place une radio afin de contrer les narratifs étrangers et de fournir aux populations de l’espace sahélien des informations de qualité, a appris l’AIB mardi.

L’objectif de la création de la radio de la Confédération des États de l’Alliance des États du Sahel (AES) est « de fournir une alternative aux narratifs étrangers en permettant aux populations, d’une part, d’avoir accès à des informations de qualité et, d’autre part, d’analyser les enjeux auxquels elles font face », a déclaré Christian Ouattara, directeur de cabinet du ministre burkinabè de la Communication, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.

Selon M. Ouattara, ce média permettra également aux populations de se mobiliser, en définitive, pour devenir des actrices du développement de leur espace commun.

Il a indiqué que la radio de l’AES se veut un outil de sensibilisation, d’éducation, de conscientisation et un précieux canal de communication dans un espace caractérisé par sa diversité culturelle et linguistique.

Christian Ouattara s’exprimait lundi matin à Ouagadougou, à l’ouverture d’un atelier de validation de 48 heures réunissant des experts burkinabè, maliens et nigériens, sur le projet de création de la radio de l’Alliance des États du Sahel.

« Ces réflexions devraient permettre, à terme, de disposer d’une feuille de route claire et précise pour le lancement de la nouvelle radio. L’atelier vise à finaliser le processus entamé il y a quelques mois déjà par un groupe de travail au Burkina Faso », a souligné Christian Ouattara.

Il a ajouté que la création de la radio de l’AES répond à un besoin urgent de renforcer les outils d’information et de communication déjà existants au sein des trois États.

Agence d’information du Burkina
ZAF/ata

Kossi/Patrimoine Burkinabè : Le Haut-commissaire Dembelé appelle les coutumiers et religieux à plus de solidarité

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Kossi/Patrimoine Burkinabè : Le Haut-commissaire Dembelé appelle les coutumiers et religieux à plus de solidarité

Nouna, 19 avril 2025 (AIB)- Le Haut-commissaire Noufo Dembelé, a invité, ce vendredi 18 avril 2025 à l’école Nouna Centre B, les autorités coutumières et traditionnelles à la cohésion et à plus de solidarité, lors du mois du patrimoine Burkinabè.

La cérémonie de lancement des activités du mois de patrimoine Burkinabè s’est déroulée le vendredi 18 avril 2025 à l’école Nouna Centre B, avec la participation effective des élèves, des encadreurs, des autorités administratives, militaires, paramilitaires coutumières et religieuses.
Les élèves et l’assistance ont entonné l’hymne de la victoire pour accompagner la montée des couleurs.
Noufo Dembelé a invité les autorités coutumières et traditionnelles à la cohésion et à plus de solidarité, pour en faire des leviers du développement.
Le Haut-commissaire a livré le message du président du Faso depuis la cité de Sya.
Plusieurs activités marquant ce mois du patrimoine Burkinabè sont annoncées.
Depuis 2024 la célébration du 15 mai, journée des coutumes et traditions est associée au mois du patrimoine Burkinabè.
Le monde éducatif a annoncé sa contribution patriotique avec la somme de 600 000 F CFA, dont la remise est annoncée pour bientôt.

Agence d’information du Burkina
AC/hb/bz

Léraba/Mois du patrimoine Burkinabè : Les populations de la Léraba invitées à visiter les sites touristiques nationaux

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Léraba/Mois du patrimoine Burkinabè : Les populations de la Léraba invitées à visiter les sites touristiques nationaux

Sindou, 18 avril 2025 (AIB)-Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a invité, le vendredi 18 avril 2025 à Sindou, les populations de la Léraba, à découvrir ou à faire découvrir les sites touristiques de la province par leurs enfants. C’était lors du lancement du mois du patrimoine Burkinabè.

A travers la montée collective du drapeau national dans l’enceinte du haut-commissariat sous le fond de Ditanyè chanté en cœur par la première autorité de la Léraba et les forces vives de la province.
Le Haut-commissaire de la province de la Léraba, Yacouba Sawadogo, a lu le message du chef de l’Etat dans le cadre du lancement des activités du patrimoine Burkinabè à Bobo Dioulasso le 17 avril 2025.

Placée sur le thème : « Patrimoine culturel et développement économique », cette 3e édition du patrimoine Burkinabè couvre une période d’un mois allant du 18 avril au 18 mai 2025.

Yacouba Sawadogo, a invité les populations à découvrir ou à faire découvrir les sites touristiques de la province par leurs enfants et leurs visiteurs
Selon lui, cet événement est un rendez-vous d’identité et de mémoire, un temps fort pour honorer et perpétuer l’essence de notre Nation qui est le patrimoine culturel.
Il faut rappeler que c’est en avril 2023 que notre pays a institué le mois du patrimoine Burkinabè.

Agence d’information du Burkina
MK/hb/bz

Kourwéogo : Le Haut-commissaire exhorte les communautés de la province à faire connaître leurs patrimoines

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Kourwéogo : Le Haut-commissaire exhorte les communautés de la province à faire connaître leurs patrimoines

Boussé, 18 avril 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Kourwéogo, Mahamadi Congo, a exhorté, ce vendredi 18 avril 2025 à Boussé, les communautés de la province, à faire connaître leurs patrimoines, matériels et immatériels, lors du lancement de la 3e édition du mois du patrimoine burkinabè.

Le mois du patrimoine lancé le vendredi 18 avril 2025, est placé sous le signe de la valorisation culturelle et touristique, en présence des autorités administratives, coutumières, religieuses et associatives.
Marquée par l’hommage aux couleurs nationales et diverses prises de parole, cette célébration vise à mettre en lumière les richesses culturelles locales tout en renforçant l’unité sociale à travers la mémoire collective.
Le Haut-commissaire de la province du Kourweogo, a souligné l’importance de cette période allant du 18 avril au 18 mai comme un moment privilégié pour revisiter l’héritage culturel et en extraire les valeurs qui forgent l’identité burkinabè.
Il a exhorté les communautés de la province à faire connaître leurs patrimoines, matériels et immatériels, et à encourager la pratique du tourisme endogène.
Mahamadi Congo, a également invité la diaspora à s’approprier cette dynamique culturelle pour valoriser la destination Kourwéogo.
« Cette célébration permet de renforcer la résilience des populations face aux défis actuels et de consolider la cohésion sociale à travers la redécouverte des repères culturels communs », a-t-il déclaré, insistant sur le rôle central de la culture dans le développement durable.
Placée sous le thème « Patrimoine culturel et développement économique », cette édition se veut également un levier de promotion du tourisme local.
Selon le Haut-commissaire, une meilleure mise en valeur du patrimoine local pourrait stimuler l’économie à travers l’essor des activités connexes au tourisme telles que l’artisanat, l’hôtellerie et la restauration.
Il a par ailleurs salué les efforts des acteurs culturels locaux et encouragé les initiatives visant à documenter, préserver et transmettre les savoirs traditionnels.
Le mois du patrimoine burkinabè, célébré chaque année à l’échelle nationale, vise à rappeler l’importance de la culture dans la construction d’un Burkina Faso résilient, prospère et solidaire.
Dans le Kourwéogo, plusieurs activités sont prévues tout au long du mois, notamment des visites de sites historiques.

Agence d’information du Burkina
DB/hb/bz

3 luttes de Sankara : souvenirs d’un combat révolutionnaire

3 luttes de Sankara : souvenirs d’un combat révolutionnaire

De mémoire de Burkinabè, le 22 avril 85 reste une date historique dans les hauts faits du Burkina Faso révolutionnaire.

22 avril 1985- 22 avril 2025, 40 ans jour pour jour, que furent lancer officiellement à Ouagadougou, ce qu’il était convenu d’appeler les trois (3) luttes : lutte contre les feux de brousse, lutte contre la divagation des animaux, lutte contre la coupe anarchique du bois.

Ce mot d’ordre du Conseil national de la Révolution (CNR), était destiné à protéger notre environnement, en proie à la désertification.

Soucieux de l’avancée à un rythme vertigineux du désert conquérant dans notre pays, le Président Thomas SANKARA avait qualifié de crime, cette situation tridimensionnelle.

Connu pour ses improvisations, le camarade Président n’a pas dérogé à la règle. Du haut de la tribune de l’Inspection générale des Eaux et Forêts, face à un auditoire tout ouïe, il était très à l’aise pour livrer son message urbi et orbi.

Il s’exprimait comme le ferait le Souverain Pontife à certaines occasions religieuses importantes spécialement les jours de Pâque et de Noël.

40 ans après, la fougue avec laquelle le père de la Révolution d’août 83 s’adressait aux masses populaires par média interposé me revient par moment.

Nous y étions tous les deux en tant que Reporters de la Radio Nationale. Moi journaliste de la Rédaction et SAM Lallé Isidore, technicien du son.

Voici quelques extraits du discours poignant du Capitaine Thomas SANKARA sur les trois (3) luttes.

« Premièrement, lutte contre les feux de brousse.

Est déclaré crime, l’acte de provoquer les feux de brousse et sera puni comme tel. Il n’y a pas de tergiversation. Tous les villages et principalement les CDR (Comité de défense de la Révolution, Ndlr) de tous les villages se doivent de surveiller leur territoire. Ou bien le village paiera. Il en sera ainsi et ce n’est qu’à cette condition que le Burkina Faso sera vert aujourd’hui et surtout encore plus vert demain pour les générations à venir « .

Homme charismatique, le Président du Faso avait su rallier nombre de ses concitoyens à sa noble cause. Son discours tonnait à la fois comme un avertissement et une prise de conscience collective sur les graves dangers de la désertification pour un pays comme le nôtre.

L’homme était si passionné et emporté par les problématiques à l’ordre du jour, qu’il ne pouvait s’imaginer un seul instant, qu’il nous donnait du fil à retordre, SAM Lallé et moi.

Et pour cause, une bonne partie de son allocution avait failli ne pas être enregistrée pour insuffisance de bande magnétique. Partis avec seulement trois (3) bobines de 30 minutes chacune, nous nous rendions compte qu’il nous en fallait bien davantage pour assurer une couverture médiatique adéquate de l’événement.

Dans ses envolées, le Président du CNR, Chef de l’État a expliqué avec force détail, les raisons qui ont prévalu à cette prise de mesures révolutionnaires.

« La deuxième lutte que nous engageons, la deuxième lutte que nous déclenchons sera contre la divagation des animaux.

La liberté des animaux ne doit pas porter atteinte à la liberté des hommes. Le droit des cheptels ne doit point porter atteinte aux droits des peuples.

Celui qui laisse son troupeau en divagation pour se nourrir de façon libre sur tout ce qui pousse sur le sol, commet un acte criminel de destruction de la nature et de condamnation des générations à venir ».

Et le Capitaine Thomas SANKARA de mettre en garde les éleveurs contre tout animal en divagation, qui aurait détruit un arbre planté ou des céréales cultivées, que cette bête sera purement et simplement abattue. « Et s’il se présente un responsable pour exiger des comptes pour cet animal abattu, ce responsable ira répondre de son crime », a martelé le Chef de l’État.

La troisième et dernière lutte enclenchée le 22 avril 85 par le père de la Révolution burkinabè, concerne la coupe anarchique du bois de chauffe.

Plusieurs mesures seront prises pour éviter la destruction du couvert végétal. Aussi, a-t-il relevé que « ceux munis d’une licence en bonne et due forme, établissant le quota annuel, auront droit en bois de chauffe ».

Autres mesures à respecter « le bois coupé sera transporté dans des véhicules spéciaux, marqués de couleur spéciale, de telle sorte que se promenant les week-ends, dans nos brousses, les fonctionnaires ne soient tentés eux-mêmes de transporter du bois.

Désormais, tout véhicule transportant du bois sera arrêté et des amendes lourdes seront prononcées contre le propriétaire du véhicule.

Le spectacle du bois le long des routes est désormais interdit au Burkina Faso. Et le village où sera pris un fagot de bois vendu le long des routes, ce village répondra et en premier lieu le CDR sera sanctionné », a averti le Président du Faso.

Jusqu’à une époque pas très lointaine, la Radio nationale utilisait le nagra pour l’enregistrement des différents sons. La vitesse est 19 tours/seconde et 9,5 tours/seconde.

Pour le lancement des trois (3) luttes du 22 avril 85, SAM Lallé avait débuté sa prise de son 19 tours/seconde. Ayant constaté par la suite qu’il risquait de ne pouvoir avoir l’intégralité de l’intervention du camarade président, il a vite fait d’adopter le plan B. Ce plan consistait à réduire la vitesse de moitié afin d’allonger le temps d’enregistrement.

Finalement, le message du Capitaine SANKARA a pu être diffusé dans les journaux parlés de 13 heures et 19 heures de Radio Burkina. Ce message a provoqué une onde de choc dans certains milieux et au sein des populations des villes et des campagnes.

Mais deux (2) ans après la chute du CNR, le 15 octobre 87, les trois (3) luttes connaîtront leur triste sort. C’est ainsi que le changement de régime va entraîner de facto la recrudescence des feux de brousse dans plusieurs régions du pays. Ce qui n’est pas sans conséquences pour la biodiversité.

Quant à la divagation des animaux, elle aura une fois de plus droit de cité dans la cité. Bilan, de nombreux accidents souvent mortels sont causés par ces animaux en divagation.

La coupe abusive du bois connaîtra également la pire catastrophe écologique dans l’histoire du Burkina Faso.

Aujourd’hui, les temps ont bien changé, les régimes avec.

Le MPSR II tient le gouvernail du pays depuis septembre 2022.

Le nouveau Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ se découvre

Visionnaire et pragmatique. Il n’est donc pas à exclure qu’il fasse également de la lutte contre la désertification son cheval de bataille.

Le 22 avril de chaque année, je me souviens comme si c’était hier, cet important événement qui me taraude encore l’esprit.

C’est de ce souvenir vieux de 40 ans (1985- 2025) que je tenais à partager avec vous en ce jour d’anniversaire de lancement des trois (3) luttes au Burkina Faso.

Les trois (3) luttes avaient été lancées en marge de la Semaine dite Révolutionnaire du Forestier. Cette cérémonie avait précédé l’inauguration de l’Inspection Générale des Eaux et Forêts sise dans l’enceinte du Parc Urbain Bangr-wéogo à Ouagadougou.

Récit de John Abdoul Wahab TASSEMBEDO

Journaliste à la retraite.

Tél. 60 27 49 91/ 58 06 25 16

Le ministre Roland Somda encourage les Etalons cadets à redoubler plus d’efforts

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Le ministre Roland Somda encourage les Etalons cadets à redoubler plus d’efforts

Ouagadougou, 21 avr. 2025 (AIB)-Le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Roland Somda a encouragé lundi à Ouagadougou, les Etalons cadets de retour de la CAN de leur catégorie, « Maroc 2025 », où ils ont terminé la compétition au pied du podium.

Le ministre en charge des sports Roland a salué la prestation de l’équipe burkinabè dans le Royaume Chérifien, mentionnant qu’ils ont « mené un combat qui mérite d’être salué à sa juste valeur ».

Le chef du département des sports s’est réjoui du parcours des Etalons, mais a souligné qu’il faut encore redoubler plus d’efforts pour les prochaines échéances.

« Chacun de vous a donné plus que ce qu’il avait. Le peuple vous est reconnaissant pour cette joie que vous avez semé dans son cœur. La qualification au mondial, ce n’est pas rien. Le chemin est long. Ce n’est pas parce qu’on a trébuché que vous allez baisser les bras. Continuez d’être cette équipe soudée parce que le peuple croit en vous. Nous avons bouclé une bataille mais c’est une guerre de longue haleine» a dit le ministre Somda.

Les Etalons sont rentrés du Maroc au petit matin du 20 avril avec la 4e place de la CAN U17. Son attaquant Ashsaraf Tapsoba a été co-meilleur buteur avec l’Ivoirien Alynho Haidara. Ils ont tous scoré à 7 reprises, un record dans cette compétition des jeunes.
16 pays ont pris part pour la première fois de l’histoire de la compétition au lieu de 12, du 30 mars au 19 avril 2025 à Casablanca au Maroc. C’est le Maroc, pays hôte, qui a remporté aux tirs au but (0-0, puis 4-2), la compétition devant le Mali. La Côte d’Ivoire a complété le podium .

Agence d’information du Burkina
As/ata

Le ministre Roland Somda encourage les Etalons cadets à redoubler plus d’efforts

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Le ministre Roland Somda encourage les Etalons cadets à redoubler plus d’efforts

Ouagadougou, 21 avr. 2025 (AIB)-Le ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi Roland Somda a encouragé lundi à Ouagadougou, les Etalons cadets de retour de la CAN de leur catégorie, « Maroc 2025″, où ils ont terminé la compétition au pied du podium.

Le ministre en charge des sports Roland a salué la prestation de l’équipe burkinabè dans le Royaume Chérifien, mentionnant qu’ils ont « mené un combat qui mérite d’être salué à sa juste valeur ».

Le chef du département des sports s’est réjoui du parcours des Etalons, mais a souligné qu’il faut encore redoubler plus d’efforts pour les prochaines échéances.

« Chacun de vous a donné plus que ce qu’il avait. Le peuple vous est reconnaissant pour cette joie que vous avez semé dans son cœur. La qualification au mondial, ce n’est pas rien. Le chemin est long. Ce n’est pas parce qu’on a trébuché que vous allez baisser les bras. Continuez d’être cette équipe soudée parce que le peuple croit en vous. Nous avons bouclé une bataille mais c’est une guerre de longue haleine» a dit le ministre Somda.

Les Etalons sont rentrés du Maroc au petit matin du 20 avril avec la 4e place de la CAN U17. Son attaquant Ashsaraf Tapsoba a été co-meilleur buteur avec l’Ivoirien Alynho Haidara. Ils ont tous scoré à 7 reprises, un record dans cette compétition des jeunes.

16 pays ont pris part pour la première fois de l’histoire de la compétition au lieu de 12, du 30 mars au 19 avril 2025 à Casablanca au Maroc. C’est le Maroc, pays hôte, qui a remporté aux tirs au but (0-0, puis 4-2), la compétition devant le Mali. La Côte d’Ivoire a complété le podium .

Agence d’information du Burkina
As/ata

Bam : L’ONG ADRA et l’ANADI lancent un nouveau projet humanitaire dans les communes de Kongoussi et de Tikaré

Bam : L’ONG ADRA et l’ANADI lancent un nouveau projet humanitaire dans les communes de Kongoussi et de Tikaré

Kongoussi, 17 avril 2025 (AIB) – Le Haut-commissaire de la province du Bam, Karim Ouédraogo, a procédé ce mardi 15 avril 2025 à Kongoussi, au lancement d’un projet dénommé Life Saving (LISA), porté par deux ONG œuvrant dans l’humanitaire, afin de renforcer la résilience de plus de 45 000 personnes en situation de vulnérabilité dans les communes de Kongoussi et de Tikaré.

Le projet LISA, qui signifie sauver des vies, a été co-initié par l’ONG Agence adventiste de développement et de secours (ADRA) et l’Association nationale d’action pour le développement intégral (ANADI), grâce au financement du ministère fédéral des Affaires étrangères d’Allemagne.

Il sera mis en œuvre sur une période de 22 mois et portera principalement sur la distribution de vivres, l’appui humanitaire, l’accès à l’eau, l’hygiène et l’assainissement, à travers la réhabilitation de forages et la réduction des risques de catastrophes. Le coût global du projet s’élève à 800 millions de francs CFA.

Les cibles prioritaires du projet sont les populations hôtes et les personnes déplacées internes de Kongoussi et de Tikaré.

« Ce projet n’est pas une réponse ponctuelle, c’est un engagement durable en faveur de la dignité humaine. Il traduit une volonté partagée de localisation de l’aide, de co-responsabilité et de co-construction avec les communautés bénéficiaires, dans le respect de leurs savoirs, de leurs voix, de leurs espoirs », a indiqué le Directeur de ADRA Burkina Faso, Edmond Gué.

Le directeur exécutif de l’ANADI, Sibiri Wenceslas Sawadogo, a expliqué que le projet touchera au moins 45 000 personnes dans les deux communes, dont 15 000 de manière directe.

Et selon lui, le choix de ces deux communes n’est pas anodin : « Kongoussi est le dernier maillon qui reçoit beaucoup de personnes déplacées internes venant de tous les départements.

Tikaré aussi accueille des déplacés des communes de Rollo, de Séguénéga et de 30 villages de la commune de Tikaré. C’est pourquoi nous avons axé notre intervention sur ces deux communes », a-t-il précisé.

Le Naba Tigré, chef du canton de Zitenga (Tikaré), estime que ce projet est très salutaire en ce sens qu’il contribuera à soulager les communautés. Il a pris l’engagement, avec la communauté, d’accompagner la mise en œuvre réussie du projet.

Le Haut-commissaire du Bam, Karim Ouédraogo, a rassuré l’ONG ADRA et l’ANADI de l’entière disponibilité des services de l’administration déconcentrée pour les accompagner dans la bonne mise en œuvre du projet.

Agence d’information du Burkina 

AR/ata

Burkina : Le Centre-Ouest s’approprie le message présidentiel pour valoriser le patrimoine national

Burkina : Le Centre-Ouest s’approprie le message présidentiel pour valoriser le patrimoine national

Koudougou, 18 avril 2025 (AIB)- La région du Centre-Ouest a lancé, vendredi à Koudougou, la 3ᵉ édition du Mois du Patrimoine burkinabè. L’événement a été marqué par la diffusion du message du président de la Transition, Ibrahim Traoré, prononcé la veille à Bobo-Dioulasso.

Organisée sur la place du gouvernorat, la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des forces vives de la région. Deux temps forts ont marqué le lancement : la montée des couleurs nationales à 7h30, suivie du discours du gouverneur par intérim, Adama Jean Yves Béré.

Dans son allocution, le gouverneur a rappelé que le Mois du Patrimoine, instauré en avril 2023, vise à renforcer le sentiment d’identité nationale à travers la valorisation du patrimoine culturel.

Il a ensuite relayé le message du chef de l’État, centré sur le thème « Patrimoine culturel et développement économique », retenu pour l’édition 2025.

Dans ce message, le président Traoré a appelé les Burkinabè à s’approprier leur héritage culturel et à en faire un socle d’unité nationale et de développement.

Il a insisté sur l’importance de préserver les traditions, les savoirs et les lieux de mémoire, tout en invitant les médias et les intellectuels à s’impliquer davantage dans cette dynamique.

Le gouverneur par intérim a, pour sa part, exhorté les habitants du Centre-Ouest à participer activement aux activités prévues, notamment des conférences sur le tourisme interne, le port de tenues traditionnelles Koko Dunda et Faso Dan Fani dans les administrations, une journée de salubrité et des excursions touristiques.

Ce mois du patrimoine se veut un moment de valorisation des richesses culturelles locales et un levier de développement économique durable.

Agence d’information du Burkina
FPB/bp/ata

Bogandé : La communauté catholique célèbre Pâques dans la ferveur et la prière pour la paix

Bogandé : La communauté catholique célèbre Pâques dans la ferveur et la prière pour la paix

Bogandé, 21 avril 2025 (AIB) – Les fidèles catholiques de la paroisse Saint-André de Bogandé ont célébré, le dimanche 20 avril 2025, la fête de Pâques à travers une messe solennelle, en présence d’une délégation conduite par le préfet, président de la délégation spéciale communale de Bogandé, Taugolo Paré.

La célébration eucharistique, présidée par le curé Mathieu Ouoba, a rassemblé plusieurs autorités administratives, coutumières, religieuses, militaires et paramilitaires, venues partager ce moment de prière et de communion fraternelle avec les fidèles.

Dans son homélie, le curé Mathieu Ouoba a rappelé l’importance de la résurrection du Christ pour l’humanité tout entière.

Il a exhorté les fidèles à cultiver la solidarité, particulièrement envers les personnes déplacées internes.

« Cette fête est un appel à l’espérance et à la fraternité. Unis, nous devons œuvrer pour le bien commun et la construction d’une société plus juste et plus solidaire », a-t-il souligné.

Le curé a salué la présence des autorités locales à la messe, y voyant un signe fort de cohésion et de collaboration entre les différentes composantes de la société.

À l’issue de la célébration, le préfet, président de la délégation spéciale communale, Taugolo Paré, a adressé ses vœux de joyeuse fête de Pâques à l’ensemble des fidèles chrétiens.

Il a formulé le vœu que cette fête de la résurrection apporte la paix, la stabilité et le progrès au Burkina Faso.

La cérémonie a été marquée par des chants, des prières d’intercession pour la paix et la sécurité, ainsi que des messages de solidarité à l’endroit des personnes vulnérables.

Agence d’Information du Burkina

 

Décès Pape François : Le message du gouvernement burkinabè 

Décès Pape François : Le message du gouvernement burkinabè 

« Le Gouvernement du Burkina Faso a appris avec une profonde tristesse, la disparition ce lundi 21 avril 2025 du Pape François après 12 ans de pontificat.

Le Gouvernement salue la mémoire d’un humaniste et d’un artisan de l’Amour qui a consacré son ministère à la promotion de la fraternité humaine et a épousé la cause des plus vulnérables pour bâtir une humanité plus juste entre les hommes et plus digne de Dieu.

Le Gouvernement se souvient de l’élan de cœur de sa Sainteté le Pape François envers le Burkina Faso éprouvé par la barbarie innommable du terrorisme et de sa peine partagée avec le Peuple burkinabè ainsi que les familles des victimes de la violence terroriste.

Le Gouvernement partage la douleur des fidèles catholiques ainsi que de tous les Hommes de bonne volonté affectés par cette triste disparition.

Il présente ses sincères condoléances à l’Etat de la cité du Vatican, à l’Eglise Famille du Burkina Faso et à tous les catholiques du monde. »

Porte-parole du gouvernement burkinabè : ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo.

 

Décès du Pape François : Le gouvernement burkinabè salue la mémoire d’un artisan de paix

Décès du Pape François : Le gouvernement burkinabè salue la mémoire d’un artisan de paix

Ouagadougou, 21 avril 2025 (AIB) – Le gouvernement du Burkina Faso a exprimé, ce lundi, sa profonde tristesse suite au décès du pape François, survenu dans la matinée du 21 avril à l’âge de 88 ans, après douze années à la tête de l’Église catholique.

Dans un communiqué signé par son porte-parole, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, l’exécutif burkinabè rend hommage à « un humaniste et un artisan de l’Amour » qui a placé son pontificat sous le signe de la fraternité humaine et du combat pour les plus vulnérables.

Le gouvernement souligne particulièrement l’élan de solidarité dont a fait preuve le Souverain pontife à l’égard du Burkina Faso, durement éprouvé par la crise sécuritaire.

« Le gouvernement se souvient de la peine partagée par sa Sainteté avec le peuple burkinabè et les familles des victimes du terrorisme », peut-on lire dans le communiqué.

En ces heures de deuil, le gouvernement burkinabè adresse ses condoléances les plus attristées à l’État de la Cité du Vatican, à l’Église famille de Dieu au Burkina Faso ainsi qu’à l’ensemble des catholiques à travers le monde.

Le pape François, premier jésuite et premier pontife issu d’Amérique latine, a profondément marqué son époque par sa simplicité, son engagement pour la paix et son ouverture aux réalités de son temps.
Agence d’information du Burkina
ATA/bz

Décès Pape François : Message du Président du Faso

Décès Pape François : Message du Président du Faso

Ouagadougou, 21 avril 2025-« C’est avec affliction que j’ai appris le rappel à Dieu de Sa Sainteté le Pape François.

En ce triste évènement, j’exprime ma solidarité et ma compassion à l’État de la Cité du Vatican, à l’Église famille de Dieu au Burkina Faso et aux catholiques du monde entier.

Je retiens du Pape François, un homme qui a consacré pleinement sa vie à la cause des pauvres, des plus démunis et pour la justice et la paix dans le monde. Je salue la mémoire de ce Souverain pontife qui, durant son règne, n’a eu de cesse de témoigner sa proximité et sa solidarité envers le Burkina Faso, dans l’épreuve du terrorisme qui est imposé à notre pays.

Puisse-t-il reposer dans la paix de son Seigneur qu’il a servi avec une humilité remarquable et un fort dévouement ».

Capitaine Ibrahim TRAORÉ Président du Faso, Chef de l’État

Décès du Pape François : Le Président Ibrahim Traoré exprime sa compassion

Burkina-Vatican-Décès-Compassion

Décès du Pape François : Le Président Ibrahim Traoré exprime sa compassion

Ouagadougou, 21 avril 2025 (AIB)-Le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a exprimé ce lundi sa profonde tristesse suite au décès de Sa Sainteté le Pape François. Dans un message officiel, le chef de l’État a salué la mémoire d’un homme « dévoué à la cause des pauvres » et engagé pour la paix et la justice dans le monde.

« C’est avec affliction que j’ai appris le rappel à Dieu de Sa Sainteté le Pape François », a déclaré le Président Traoré. Il a adressé sa solidarité à l’État de la Cité du Vatican, à l’Église catholique au Burkina Faso ainsi qu’à tous les fidèles catholiques à travers le monde.

Le Président du Faso a rendu hommage à un pontife dont le pontificat a été marqué par la proximité avec les populations vulnérables et son engagement en faveur de la paix mondiale. Il a également rappelé la solidarité manifestée par le Saint-Père envers le Burkina Faso, confronté depuis plusieurs années à l’épreuve du terrorisme.

« Puisse-t-il reposer dans la paix de son Seigneur qu’il a servi avec humilité et un dévouement remarquable », a conclu le Capitaine Ibrahim Traoré.

Le Pape François a rendu l’âme lundi matin après douze ans de Pontificat.

Agence d’information du Burkina 

ATA/bz

 

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