Procès du putsch de 2015 : 20 ans et 10 ans fermes pour Diendéré et Bassolé
Ouagadougou, 2 sept. 2019 (AIB)-Le Tribunal militaire de Ouagadougou a condamné lundi matin, les généraux Diendéré et Bassolé respectivement à 20 ans et 10 ans de prison fermes pour leur implication dans le putsch de septembre 2015.
Les deux officiers supérieurs de l’armée burkinabè, ont également été déchus de leurs décorations par le Tribunal militaire de Ouagadougou.
Le verdict est intervenu après plus d’une année et demie de procès qui aura captivé toutes les attentions.
Le 17 juin dernier, le parquet militaire avait requis la prison à vie pour les deux Généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé.
L’Adjudant-chef major Badiel Eloi qui avait distribué les rôles pour l’arrestation des autorités de la Transition et leur incarcération, ainsi que la garde de certains lieux stratégiques du palais, est condamné à 19 ans de prison fermes.
L’adjudant-chef Moussa Nebié, dit Rambo et l’Adjudant Jean Florent Nion qui avaient fait irruption dans la salle du conseil des ministres pour arrêter les autorités de la Transition, écopent chacun de 17 ans de prison ferme.
Le médecin lieutenant-colonel Mamadou Bamba qui avait annoncé le coup d’Etat sur les antennes de la télévision nationale est condamné à 10 ans de prison dont 5 ans avec sursis.
Le chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso au moment des faits, le colonel-major Boureima Kéré écope lui de 5 ans de prison dont 4 ans avec sursis.
Le Commandant Abdoul Aziz Korogo, qui avait été nommé à la tête de l’ex régiment de sécurité présidentiel (RSP), 16 jours avant le coup d’Etat, est condamné à 5 ans de prison avec sursis.
Les leaders politiques Léonce Koné et Herman Yaméogo sont condamnés chacun à 5 ans de prison avec sursis.
Déjà condamnés à 17 ans de prison fermes dans le procès de l’attaque de la poudrière de Yimdi, le sergent-chef Ali Sanou écope de nouveau de 15 ans de prison fermes.
Les Sergent-chef Lahoko Mohamed Zerbo et Roger Koussoubé, également déjà condamné dans l’attaque de Yimdi écopent aussi de 15 ans de prison fermes.
Le journaliste Adama Ouédraogo dit Damiss qui s’était retrouvé au camp de la présidence dans la nuit de l’arrestation des autorités de la Transition, écope lui de 5 ans de prison ferme.
Les capitaines Abdoulaye Dao et Oussène Zoumbri prennent chacun 11 ans fermes et Minata Guelwaré écope de 10 ans de prison fermes.
7 accusés ont été acquittés par le Tribunal militaire pour charges non constituées.
Il s’agit du colonel Bationo Omer, du capitaine Saidou Gaston Ouédraogo, de l’adjudant-chef major Moutuan Combia, du Sergent Siénimi Médard Boué, de l’ancien Bâtonnier Mamadou Traoré, du caporal Issiaka Ouédraogo et de Fatoumata Thérèse Diawara.
Selon l’avocat des parties civiles Me Prosper Farama, «la victoire dans ce procès», c’est d’avoir réussi à juger les deux généraux et certains autres militaires qui étaient, il y a quelques années, selon ses dires «les hommes forts de ce pays».
«Ce que nous espérons, c’est que le verdict de ce procès soit le glas sonné de tous ceux qui pensent qu’on peut accéder au pouvoir par la force au Burkina Faso surtout en assassinant».
De son côté, l’avocat de la Défense Me Mathieu Somé de la Défense, juge le verdict du Tribunal «excessif».
Selon lui, le Tribunal militaire ne peut pas condamner ses clients pour attentat à la sureté de l’Etat parce selon lui, «il n’y avait pas d’Etat légal le 16 septembre 2015».
«L’article 167 de la Constitution dit que tout pouvoir légal doit tirer sa source de la Constitution. Or le pouvoir qui était en place le 16 septembre 2015, était assis sur une charte et non la Constitution» a-t-il affirmé.
Selon la loi, les condamnés peuvent faire appel dans les quinze jours à venir pour qu’ils soient rejugés devant la deuxième chambre du tribunal militaire de Ouagadougou.
En cas d’insatisfaction devant cette juridiction, ils ont de nouveau, la possibilité de porter leur affaire devant la Cour de cassation.
Daouda Azoupiou honoré du prix du meilleur manager africain des sports et des loisirs
Ouagadougou, 2 sept. 2019 (AIB) – Le ministre burkinabè des sports et des loisirs El Hadj Daouda a été distingué samedi dernier à Kigali au Rwanda, du prix du meilleur manager africain des sports et des loisirs par a Fondation 225, a-t-on appris de sources médiatiques.
Cette distinction qui est à sa 14e édition, vise à promouvoir le mérite et l’excellence managériale des responsables de structures, le développement des collectivités et l’esprit entrepreneurial des hommes et des femmes qui, par leur ardeur, bâtissent au quotidien le continent africain.
Selon le responsable de la Fondation 225 Koassi Koadjo, « le choix porté sur la personne du ministre burkinabè des sports El hadj Daouda Azoupiou n’est pas fortuit car, c’est la consécration de l’ensemble des actions novatrices majeures qu’il a su mener dans le domaine des sports et des Loisirs ».
« Ce sont entre autres la tenue du séminaire national sur le développement du sport dans son pays avec un écho très retentissant dans le monde sportif africain, la restructuration de son département, et les bons résultats des sportifs burkinabè sur le plan africain et mondial », a-t-il ajouté.
Le ministre Azoupiou a traduit toute sa gratitude aux membres de la fondation 225 et à son fondateur, aux autorités Rwandaises qui ont acceptées accueillir cette 14e édition et à l’ensemble des participants.
Il a dédié son prix à « l’ensemble des travailleurs du ministère, au mouvement sportif et aux plus hautes autorités du pays pour leur accompagnement permanent ».
Cette distinction a eu lieu au cours d’un diner gala organisé en l’honneur des 80 lauréats sélectionnés parmi 500 nominés venus de 15 pays du continent africain et du reste du monde. Agence d’information du Burkina (AIB)
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Mogtédo: 5 morts, 18 blessés dans un accident de la circulation
Mogtédo, 2 sept. 2019 (AIB)-Cinq personnes ont perdu la vie et 18 autres ont été blessées, tôt lundi à Ouidi (3km de Mogtédo, Est), lorsqu’un car de transport en commun a quitté la route, a constaté un journaliste de l’AIB.
Quatre hommes et une femme ont perdu la vie, le lundi 2 septembre 2019 vers 6h, dans un accident de la circulation à Ouidi, localité située à trois kilomètre de la ville de Mogtédo (Plateau-central, Est).
Deux Burkinabè et deux Togolais (dont une femme) ont été recensés parmi les victimes. Le cinquième corps n’a pas encore été identifié faute de documents.
18 autres personnes ont été blessées dans cet accident qui est survenu quand un car de transport en commun s’est renversé en percutant violement un arbre, après une sortie de route au niveau d’un virage.
Le Haut-commissaire de la province du Ganzourgou, le Commandant de la brigade de gendarmerie de Zorgho, le maire de Mogtédo se sont rendus sur les lieux.
Ils ont souhaité un prompt rétablissement aux blessées.
Un représentant de la compagnie de transport était en train de prendre des dispositions pour rapatrier les corps à Ouagadougou.
Attaques terroristes : une organisation invite les Burkinabè à rester unis dans l’adversité
Ouagadougou, 2 sept. 2019 (AIB)-Le conseil d’information de suivi des actions du gouvernement (CISAG, société civile) a invité les Burkinabè, à rester unis dans l’adversité, quelques jours après une énième attaque terroriste qui a coûté la vie à 24 soldats.
«Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur, nous devons rester sereins face à l’adversité et ne pas nous battre entre nous-mêmes sous la pluie, encore moins céder à la tentation des procès en intention» a indiqué le président du Centre d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG, société civile) Issiaka Ouédraogo dans une déclaration parvenue vendredi à l’AIB.
Le CISAG réagissait à l’attaque terroriste qui a coûté la vie à 24 soldats burkinabè, le 19 août 2019 à Koutougou (Soum, Nord), le bilan le plus meurtrier contre l’armée depuis le début des attaques terroristes en avril 2015.
On rappelle que dans la nuit du 22 au 23 août 2019, des militaires du camp Guillaume Ouédraogo de Ouagadougou, ont tiré en l’air pour exprimer «leur ressentiment» contre cette attaque.
«Certes, il est impérieux de tirer les leçons de ce qui s’est passé à Koutougou (…) mais il est aussi impérieux que nous ne nous trompions pas d’adversaires en ce moment et que nous évitions les déchirements inutiles», exhorte le CISAG.
L’organisation a aussi appelé «chaque acteur et chaque actrice à jouer sa partition pour qu’ensemble nous soyons forts et victorieux».
Burkina : L’ex parti au pouvoir compte offrir de «réelles perspectives» au peuple
Ouagadougou, 02 sept. 2019 (AIB)-Le Congrès pour la démocratie et le progrès, écarté du pouvoir en 2014, a assuré dimanche, pouvoir offrir aux Burkinabè, «de réelles perspectives», s’il remporte la présidentielle de 2020.
«Nous sommes en mesure d’offrir à tous les Burkinabè, de réelles perspectives politiques, économiques, sociales et culturelles, car nous avons un seul objectif : repositionner le CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) dans la reconquête du pouvoir (en 2020, ndlr)», a affirmé dimanche son président Eddie Komboïgo.
D’après lui, il faut un changement «radical» de la politique national au Burkina Faso.
M. Komboïgo s’exprimait lors d’une session du bureau politique national de son parti à Ouagadougou.
Eddie Komboïgo a invité l’ensemble des militants à rejoindre le parti et à rester unis dans la reconquête du pouvoir.
Le CDP traverse depuis quelques mois des remous internes entre partisans de M. Komboïgo et ceux de Kadré Désiré Ouédraogo qui soutenu par un regroupement de jeunes, a annoncé sa candidature en février dernier.
«Notre priorité est de travailler dans la ligne du président fondateur (Blaise Compaoré) pour un véritable rassemblement et une visibilité de notre parti», a déclaré Eddie Komboïgo.
En rappel, le CDP fondé en 1996, a accompagné le président Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir en 1987, jusqu’à sa chute et à son exil en Côte d’Ivoire en octobre 2014, à la suite d’une insurrection populaire.
Selon Eddie Komboïgo, le président Compaoré a «la ferme volonté de retrouver son Faso natal dans des conditions honorables».
Faits de société et politique au menu des quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 2 sept. 2019 (AIB) –Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent, entre autres sujets, ceux liés à la politique et aux faits de société, avec un accent particulier sur la profanation de la tombe de l’artiste-musicien ivoirien DJ Arafat, de son nom à l’état civil, Houon Ange Didier, décédé le 12 aout 2019 et inhumé samedi dernier.
Sous le titre: «Obsèques DJ Arafat : Ce ne sont plus des +Chinois+, mais des barbares», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que la journée du samedi 31 août dernier était assez mouvementée à la partie Nord d’Adjamé (quartier d’Abidjan).
«Scène de guérilla urbaine entre policiers et +Chinois+(nom attribué aux fans du défunt artiste musicien). Des volutes de fumée obscurcissent l’horizon. Un groupe de jeunes fait irruption dans le cimetière de Williams-ville. Attroupement autour d’une tombe fraîchement refermée. Le cercueil est retiré, puis ouvert», décrit le journal.
«La dépouille, poursuit l’éditorialiste, est examinée de près. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de celle de celui que toute la Côte d’Ivoire pleure».
Et de déplorer que «voici l’ultime et nauséeux acte d’adieu que les enragés du coupé-décalé ont tenu à réserver à celui qui fut désigné en 2015 artiste africain le plus influent à l’international par Forbes Afrique et TRACE Africa».
Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), affiche : «DJ Arafat, jusqu’au bout de la vie et même mort».
«Acte désacralisant, décourageant, affligeant pour sa famille et pour ses fans qui désapprouvent ce comportement hors norme. Décourageant pour la mémoire de Influemento», commente de son côté, Aujourd’hui au Faso.
A en croire cet autre journal privé, l’on a vu des obsèques de stars mondiales tels Michael Jackson, Withney Houston, Johnny Hallyday, mais sans ce genre de débordement.
Le confrère fait observer que «pourtant, la dépouille du +deux fois Koraman+ a été exposée au centre de l’illustre stade Félix Houphouët-Boigny. Le cercueil a bien été ouvert et les yeux des «Chinois» ont vu le corps de leur idole», avant de se demander «Que restait-il encore à vérifier ?».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un phénomène sociétal, sous le titre : «Inhumation des indigents à Ouagadougou : Dans l’univers des pompes funèbres».
Selon le journal, derrière les larmes et la profonde tristesse occasionnées par la perte d’un être cher, se cache une réalité dont on parle peu : du plus nanti au plus démuni, tout humain décédé mérite une sépulture digne.
Sidwaya a fait une immersion dans l’univers de l’inhumation des indigents dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.
En politique, le même quotidien revient sur la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est achevée vendredi dernier, avec l’adoption de la «Déclaration de Yokohoma».
Il s’agit pour Sidwaya, d’un nouveau pacte de coopération prenant en compte les priorités du moment du continent africain.
Pendant ce temps, Le Pays arbore, en première page, les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboigo qui dit à propos de la présidentielle de 2020 que «Tous les partis vont se casser pour rejoindre le CDP».
Au même moment, L’Observateur Paalga renseigne que l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, était «en prospection», le samedi dernier, dans la commune rurale de Koubri, à une vingtaine de Km au Sud de Ouagadougou.
Fasofoot : le promu KOZAF, leader après 2 journées disputées
Ouagadougou, 2 Août 2019 (AIB) – La formation de Kassoum Ouédraogo Zico académie football (KOZAF), une des deux équipes promues cette saison en première division, est l’actuel leader du Fasofoot après sa victoire étriquée (1-0) face au Rail club du Kadiogo (RCK), à la faveur de la 3e journée disputée ce week-end.
Il n’y a pas eu de round d’observation des Académiciens de Kozaf au cours des deux premières journées du championnat national de D1. Après s’être offert l’AS Police lors de la première journée les protégers de Zico ont encore défait les Faucons du Rail par la plus petite des marges grâce à son buteur-maison Ibrahim Soungalo Sanou (83e).
L’AS SONABEL a également engrangé ses 6 points après sa 2e victoire de suite face à l’ASFA-Y par 1 but à 0. Le choc de cette 3e journée entre l’USFA et l’AS Douane a tourné à l’avantage des douaniers (3-0).
La 2e journée de ce Fasofoot qui devait se jouer la semaine passée a été reportée à une date ultérieure pour cause de deuil national. La 4e journée est prévue pour se jouer les 6, 7 et 8 septembre prochain.
Tous les résultats de la 3e journée
ASFA-Y – AS SONABEL : 0-1
EFO – RCB : 2-0
KOZAF – RCK : 1-0
USO – AS Police : 1-1
USFA – AS Douane : 0-3
Majestic SC – Rahimo FC : 0-1
ASFB – Royal FC : 0-1
Salitas FC – ASECK : 3-1
Classement à l’issue de la 3e journée
1er : KOZAF : 6pts+3
2e : AS SONABEL : 6pts+2
3e : AS Douane : 4pts+3
4e : SALITAS FC : 4pts+2
4ex : EFO : 4pts+2
6e : RAHIMO FC : 4pts+1
7e : RCB : 3pts+2
8e : MAJESTIC SC : 3pts
8ex : ROYAL FC : 3pts
10e : USFA : 3pts-2
11e : USO : 2pts
12e : RCK : 1pt-1
13e : AS Police : 1pt-2
14e : ASFA-Y : 0pt-2
14ex : ASFB : 0pt-2
16e : ASECK : 0pt-6 Agence d’information du Burkina (AIB)
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MIAMI – Le puissant ouragan de catégorie 5 Dorian s’est abattu dimanche sur les Bahamas avec des pluies torrentielles et des vents frôlant les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire de cet archipel des Caraïbes.
HONG-KONG – Des milliers de manifestants prodémocratie ont tenté dimanche de bloquer les accès de l’aéroport de Hong Kong, où une quizaine de vols ont déjà dû être annulés, au lendemain d’une nouvelle journée de contestation parmi les plus violentes depuis le début du mouvement.
WASHINGTON – Le bilan de la dernière fusillade en date au Texas, pendant laquelle un homme a tiré au hasard sur des automobilistes, est passé à sept morts, a annoncé dimanche la police.
KIRYAT SHMONA (Israël) – L’armée israélienne et le Hezbollah ont échangé dimanche des tirs de missiles de part et d’autre de la frontière entre Israël et le Liban, dans un contexte de vives tensions ayant fait craindre une escalade, avant un retour au calme, du moins provisoirement.
DRESDE (Allemagne) – L’extrême droite allemande a enregistré une forte poussée dimanche, 30 ans après la chute du Mur de Berlin, lors de deux élections régionales en ex-RDA en forme d’avertissement pour la fragile coalition d’Angela Merkel.
WASHINGTON – Des droits de douane supplémentaires frappant des milliards de dollars de produits chinois sont entrés en vigueur dimanche aux Etats-Unis, Donald Trump se montrant déterminé à arracher à Pékin un accord commercial.
BUENOS AIRES – Le gouvernement argentin de Mauricio Macri a imposé dimanche un contrôle des changes aux entreprises et particuliers, dans l’espoir de rassurer les marchés effrayés par la perspective d’un défaut de paiement.
ROME – Le Premier ministre désigné Giuseppe Conte a déclaré dimanche qu’il avait l’intention de présenter son nouveau gouvernement de coalition d’ici mercredi, afin de mettre fin à la crise politique que connaît l’Italie.
LONDRES – Le négociateur de l’UE Michel Barnier a exclu dimanche de renégocier l’accord de divorce avec le Royaume-Uni, renforçant l’hypothèse d’un Brexit dur le 31 octobre avant un intense bras de fer politique sur le Brexit cette semaine au Royaume-Uni.
SANAA – Une frappe de la coalition emmenée par l’Arabie saoudite sur un centre de détention tenu par les rebelles Houthis a fait plus de 100 morts au Yémen, a estimé dimanche la Croix-Rouge internationale, affirmant s’efforcer de fournir une « aide médicale urgente » aux victimes.
JERUSALEM – Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui courtise l’électorat de droite en vue des législatives du 17 septembre, a réitéré dimanche son intention d’annexer les colonies juives en Cisjordanie occupée.
VARSOVIE – Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a demandé pardon dimanche aux victimes polonaises de l’agression nazie d’il y a 80 ans, tandis que son homologue polonais Andrzej Duda a saisi l’occasion pour accuser la Russie de « tendances impérialistes ».
BAMAKO – Quinze personnes ont été tuées dimanche à Bamako dans l’effondrement d’un immeuble en construction, duquel 26 personnes ont été extraites vivantes, selon un nouveau bilan du ministère malien de la Sécurité et de la protection civile.
MANILLE – La chute d’un avion ambulance dimanche dans une zone touristique près de Manille a fait neuf morts et déclenché un violent incendie, poussant les habitants à s’enfuir, ont annoncé les autorités philippines.
NAIROBI – Six touristes, dont un étranger, et leur guide ont été emportés dimanche par des crues éclairs dans les gorges du parc national Hell’s Gate, au Kenya, célèbre pour avoir été l’un des décors du film Tomb Raider, ont annoncé les autorités.
BANGUI – Au moins deux personnes ont été tuées dans des combats qui ont opposé dimanche dans l’extrême nord-est de la Centrafrique deux groupes armés signataires d’un accord de paix conclu avec le gouvernement début février, selon l’ONU.
KHARTOUM – Les consultations se sont poursuivies dimanche au Soudan pour parvenir à la formation du gouvernement, quatre jours après la date initialement prévue pour l’annonce de ce nouveau cabinet, qui doit marquer une des principales étapes de la transition post-Béchir.
TEHERAN – L’Iran a révélé dimanche « Kian », un nouveau modèle de drone à réaction, assurant que l’appareil pouvait frapper des cibles en dehors des frontières du pays.
BESLAN (Russie) – Des proches des victimes tuées il y a 15 ans dans la prise d’otages de Beslan (Russie) par un commando islamiste, qui avait fait plus de 330 morts dont 186 enfants, ont déclaré dimanche toujours attendre des réponses des autorités russes, accusées de mensonges et d’incompétence.
BUKAVU (RD Congo) – Le gynécologue et prix Nobel de la paix congolais Denis Mukwege a annoncé dimanche le lancement le 31 octobre d’un « Fonds mondial » de réparation pour les victimes des violences sexuelles dans les conflits, selon un communiqué.
CITE DU VATICAN – Le pape François a déclaré avoir été bloqué dimanche dans un ascenseur avant d’être secouru par les pompiers, un incident qui l’a fait arriver sept minutes en retard pour sa prière hebdomadaire de l’Angélus. « Applaudissons le service incendie », a-t-il lancé aux fidèles.
La victoire des Etalons juniors aux jeux africains fait jubiler la presse en ligne burkinabè
Ouagadougou, 31 août 2019 (AIB) – Les médias en ligne burkinabè commentent abondamment, ce samedi, la victoire des Etalons juniors du Burkina Faso, face à leurs homologues du Nigéria (2-0), en finale des Jeux africains 2019 qui s’est jouée, la veille au Maroc.
Lefaso.net jubile à travers le titre : «Jeux africains/Football : le Burkina s’adjuge le trophée», avant de relater que le Burkina a remporté ce vendredi 30 août 2019 le trophée des 12e Jeux africains section football en battant le Nigeria par deux buts à zéro (2-0).
Et le confrère de préciser que les buts burkinabè ont été inscrits par Cheick Djibril Ouattara à la 25e minute et Ismaël Ouedraogo à la 30e minute.
Le journal en ligne fait remarquer que «le duo Oscar Barro-Amadou Sampo, nouvellement portés à la tête de l’équipe nationale U20 réalisent une première grande opération».
De son côté, Burkina24.com rappelle qu’il y a pourtant sept mois à la CAN U20, cette formation des Etalons a quitté le premier tour de la CAN U20 au Niger sans la moindre victoire.
Selon le site d’information, «malgré les souvenirs de la CAN U20, Oscar Barro avait trouvé sa formation capable de passer le premier tour et créer la surprise», soulignant qu’«avec un effectif moins bien étoffé que lors de la CAN U20, Oscar Barro a eu les arguments techniques nécessaires pour transfigurer cette formation».
Pour sa part, Fasozine.com rapporte que l’athlète burkinabè, Marthe Koala a décroché ce jeudi 29 août 2019 à Rabat au Maroc une médaille d’or en heptathlon (Combiné de 7 épreuves d’athlétisme).
«Bien avant cela, elle a emporté la médaille d’argent dans la compétition dame du 100 mètres haies», poursuite le journal en ligne.
En guise de résumé LeFaso.net fait observer qu’à ces jeux africains, le Burkina Faso ramène quatre médailles d’or (Hugues Zango, Marthe Koala, Laetitia Bambara et en Football), deux en argent et autant en bronze.
Burkina : Les travailleurs familiaux exigent une protection sociale
Ouagadougou, 30 août 2019(AIB)-L’Union des gens de maison du Burkina (UGMB) a exigé vendredi, une protection sociale face à «des employeurs indélicats» qui humilient et exploitent certains de ses membres.
«Déni de protection sociale, arriérés de salaire, humiliations et exploitations sont entre autres le calvaire que vivent certains de nos militants et militantes face à des employeurs indélicats et inconscients qui font semblant d’oublier que la loi est générale même chez les tous petits», a clamé le président de l’Union des gens de maison du Burkina (UGMB), Bali Kagambèga.
Bali Kagambèga s’exprimait vendredi, au 8e congrès ordinaire de sa structure, placé sous le thème : «Protection sociale et travail décent pour tous, cas de l’UGMB».
«Les gens de maisons comme tous travailleurs ont droit à la protection sociale et doivent bénéficier des conditions de travail décentes», a justifié M. Kagambèga.
Selon la représentante du ministère en charge du travail, Stella Somé/Zoungrana, c’est la méconnaissance des textes nationaux et internationaux par les employeurs et les employés, qui fait que la législation n’est pas souvent appliquée.
Les congressistes entendent mettre l’accent sur la formation et l’éducation afin d’avoir des responsables syndicaux et des délégués aguerris pour relever les défis, notamment dans les sociétés privées de gardiennage.
Burkina : Le Premier ministre au chevet des blessés de l’attaque de Koutougou
Ouagadougou, 30 août 2019(AIB)-Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré s’est rendu mercredi dernier à Ouagadougou, au chevet des blessés de l’attaque terroriste de Koutougou (Nord), ayant ôté la vie à 24 soldats, le 19 août 2019.
Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré s’est rendu le mercredi 28 août 2019, au Camp Sangoulé Lamizana (Ouagadougou) où sont hospitalisés les blessés de l’attaque de Koutougou, a appris l’AIB vendredi auprès d’une source sûre.
Le chef du gouvernement voulait s’enquérir «de l’évolution de leur état de santé ainsi que de l’effectivité de leur prise en charge», précise notre source.
Christophe Dabiré leur a réitéré le soutien et la solidarité du gouvernement avant d’encourager également le personnel soignant.
Le Premier ministre était accompagné du ministre en charge de la Défense Moumina Chérif Sy et du chef d’Etat-major des Armées le général de brigade Moïse Minougou.
En rappel, 24 soldats burkinabè ont été tués et sept autres blessés, dans une attaque terroriste le 19 août 2019, le bilan le plus meurtrier contre l’armée depuis le début des attaques terroristes en avril 2015.
Le 23 août 2019 sur son compte Facebook, le Premier ministre Christophe a promis «des réponses appropriées» aux militaires dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè
Ouagadougou, 30 août 2019 (AIB) –Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de divers sujets liés à la société, notamment les obsèques du chanteur ivoirien DJ Arafat et des mouvements d’humeur, sans oublier la politique.
Sidwaya, le quotidien national rapporte que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en visite au Japon dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), a parlé de coopération avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres.
Dans sa rubrique ‘’Autant le dire’’, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Le jeu politique trouble de Kadré Ouédraogo et de ses soutiens».
Le journal évoque ainsi la situation créée par l’ex-Premier ministre sous Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) dont la candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso ne fait pas l’unanimité au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) dont il se réclame.
Le sujet est abordé dans ‘’Une Lettre pour Laye’’ de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.
En effet, sous le titre : «KDO à la jurisprudence NAFA (Nouvelle alliance du Faso, Opposition)», le confrère fait observer qu’«après le rendez-vous manqué de Pabré le 24 aout dernier pour cause de deuil national, Kadré Désiré Ouédraogo sera demain samedi à Koubri pour une rencontre avec ses supporters».
Pour sa part, Le Pays informe que le grand parti en gestation pour supporter la candidature de KDO à la présidentielle de 2020 s’appellera la CNP (Convention nationale pour le progrès).
Le même journal privé mentionne à sa une : «Revendications sociale : Syndicats et société civil dans la rue demain», renseignant également que le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) reconduit ses actions de lutte du 2 septembre au 27 novembre 2019.
A ce propos, L’Observateur Paalga met en exergue : «Grève SYNTSHA : L’opération +caisses vides» reconduite pour 88 jours, là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «SYNTSHA : un nouveau mouvement d’humeur du 2 septembre au 27 novembre».
Le journal cité en second lieu consacre sa Une aux obsèques de DJ Arafat, artiste ivoirien, décédé le 12 aout dernier à Abidjan des suites d’un accident de la circulation.
Le commentateur de Aujourd’hui au Faso parle de «Paillettes, récup. Politique et mythification pour le Daishikan», soulignant qu’«il y a ainsi toute une série de tentatives indécentes aux relents de nécrophagie qui ont jalonné ces deux semaines qui ont suivi le décès brutal du fondateur de +Kpangor+».
C’est à juste titre que Le Pays laisse lire : «Adieu de la Nation ivoirienne à DJ Arafat : Des obsèques sur fond de récupération politique».
De son côté, L’Observateur Paalga se demande «Obsèques de DJ Arafat : ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien), +Chinois+ (appellation des fans de DJ Arafat) de la 25e heure ?».
Le futur lycée scientifique de Bobo-Dioulasso sort doucement de terre.
Burkina-Education
Projet de lycées scientifiques au Burkina Faso : Que d’équations à résoudre !
OUAGADOUGOU, 29 août 2019 (AIB)-Susciter l’engouement des élèves pour la série ‘’C’’, tel est l’objectif qui a motivé le gouvernement burkinabè à lancer, en 2015, le projet de construction de deux lycées scientifiques nationaux en quatre ans, sauf qu’à l’heure du bilan, que d’équations à résoudre.
La construction de deux lycées scientifiques nationaux dans les deux principales villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso) s’est confrontée au cours des quatre ans, à des difficultés de démarrage des travaux, à une rallonge du budget et à l’ouverture des lycées sur des sites d’emprunts.
D’un montant de 5 milliards de FCFA, financée par la Banque Mondiale, la construction des deux lycées devait démarrer en 2016, sous la supervision du Projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE).
Malheureusement, elle a été retardée à la suite d’une conjugaison de facteurs.
«On a eu des difficultés au départ pour trouver l’architecte pour les études de faisabilité et les études architecturales, car c’était un concept nouveau qui nous vient de la Tunisie», affirme le coordonnateur du PAAQE Armand Kaboré.
Pour le maîtriser, le PAAQE a prévu un voyage d’étude de consultants en Tunisie pour une meilleure mise en œuvre au Burkina Faso.
«Ce n’est qu’à la troisième année (en 2018) que nous avons pu faire le voyage d’étude, puis nous avons recruté l’architecte pour les études techniques et architecturales des deux bâtiments. Il ne nous restait plus qu’une année (2019) pour le mettre en œuvre», explique Armand Kaboré.
Selon Armand Kaboré, la prorogation de la durée du projet permettra de rattraper le grand retard.
C’est donc au cours du mois de février 2019, que les travaux des deux lycées scientifiques nationaux ont été officiellement lancés pour un délai d’exécution de six mois.
Malheureusement, comme le projet lui-même, la construction des deux lycées a pris du retard.
Situé dans l’arrondissement n°2 sur une superficie de 4 hectares, le chantier du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso (2ème ville) est à un taux d’exécution de 20%.
Celui de la capitale Ouagadougou, situé à l’arrondissement n°8, sur une superficie de 3 hectares, n’est guère avancé. Il est à 12%.
Selon le coordonnateur du PAAQE, Armand Kaboré, le retard est dû à un problème technique.
«Pour ces deux chantiers, nous avons perdu trois mois dans l’approbation des plans d’exécution des entreprises par le laboratoire national du bâtiment et des travaux publics», justifie-t-il.
Avec ce retard, le chargé de suivi et de contrôle des travaux des deux lycées scientifiques, Jérémie Belemkoagba précise que les délais d’exécution seront un peu décalés, mais il rassure quant à la disponibilité des ouvrages à la rentrée scolaire prochaine en octobre.
«Pour cela, nous tenons chaque semaine deux réunions, l’une les lundis à Bobo-Dioulasso et l’autre les jeudis à Ouagadougou pour booster l’avancée des travaux», souligne-t-il.
Son optimisme est partagé par le coordonnateur Kaboré : «on a mis un dispositif de travail de nuit qui va nous permettre de rattraper le retard accusé».
L’une des conséquences du retard est l’arrivée à terme du projet PAAQE, au mois de juillet 2019.
Aussi, le gouvernement burkinabè a introduit auprès de la Banque mondiale, une requête de rallonge du projet qui a été accordé dans les principes (en attendant la formalisation) pour un an supplémentaire, c’est-à-dire jusqu’en juillet 2020.
«Ce qui nous laisse largement le temps de terminer les bâtiments, de les équiper et d’organiser les rentrées», se réjouit le coordonnateur.
Selon le ministre en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, le projet de construction des deux lycées scientifiques nationaux est parti du constat d’une désaffection des élèves pour les sciences, qui date depuis les années 1970.
«Nous avons décidé de créer des lycées scientifiques, pour qu’il y ait plus d’engouement autour de la série ‘’C’’, afin que nous ayons des ingénieurs de qualité et des enseignants de sciences de qualité», a-t-il indiqué.
Malgré le retard du projet, le gouvernement burkinabè a néanmoins ouvert au cours de l’année scolaire 2017/2018, sur des sites d’emprunts, les deux lycées scientifiques.
Selon le coordonnateur du PAAQE, «la location des sites d’emprunts pèse énormément sur le budget de l’Etat et celui du partenaire».
«Nous avons décidé de créer des lycées scientifiques, pour qu’il y ait plus d’engouement autour de la série ‘’C’’», foi du ministre Stanislas Ouaro.
«En deux ans de location, l’incidence financière pour les deux sites d’emprunt tourne autour de 100 millions de FCFA par an et par établissement. Pourtant ce n’était pas prévu dans le projet», renseigne-t-il.
Il est donc indispensable, selon lui, «d’achever la construction et l’équipement des deux lycées scientifiques pour la rentrée scolaire prochaine».
Le lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso est en location au sein du complexe scolaire Rockseed et le lycée scientifique national de Ouagadougou lui loge au sein de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) de Kamboisin.
Le bilan de leurs deux ans de fonctionnement sur les sites d’emprunts est positif avec 100% de réussite de part et d’autre, de l’avis de leurs proviseurs respectifs.
Au lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso, Samuel Yaméogo et Souleymane Konfé, sont respectivement les majors de la seconde ‘’C’’ avec 17,38 de moyenne annuelle et de la première ‘’C’’ avec 16,85 de moyenne annuelle.
«C’est le travail bien organisé qui m’a permis d’être le meilleur», clame le second cité.
Au lycée scientifique national de Ouagadougou, le meilleur élève de la seconde ‘’C’’ est William Anicet Bonkoungou avec 17,36 de moyenne annuelle.
«Ce succès est ma manière, à moi, d’être reconnaissant à l’Etat qui nous a donné l’opportunité de nous former dans les meilleures conditions», estime-t-il.
Au niveau de la première ‘’C’’, deux filles, Amandine Elsie Yintaleo Compaoré et Laureine Chérifa Compaoré, ont obtenu la même meilleure moyenne annuelle de 16,79.
Cependant, les résultats jugés satisfaisants par les deux proviseurs n’ont pas été sans difficultés sur les sites d’emprunts.
L’une des difficultés exposée par les deux proviseurs est l’absence de maîtres d’internat pour assister les élèves la nuit dans leurs dortoirs.
Comme solution palliative, cette tâche est provisoirement gérée par leurs attachés d’éducation respectifs.
«Ceux-ci dorment ici à l’internat à tour de rôle après leurs activités administratives de la journée alors que ce n’est pas dans leurs prérogatives», salut le proviseur du lycée scientifique national de Ouagadougou Jean Paul Boumboudi.
Les ‘’scientifiques’’ de Ouagadougou ont élu domicile au 2IE, en attendant la fin de la construction de leur lycée.
«Il faut comprendre que des pères et mères de famille qui doivent rester passer toute la nuit et le lendemain encore se retrouver au niveau du service pour travailler, c’est vraiment difficile», fait observer le proviseur du lycée scientifique national de Bobo-Dioulasso Mamoudou Diakité.
Si Jean Paul Boumboudi salue l’action de ces attachés d’éducation en attendant le recrutement des maîtres d’internat habilités pour la tâche, Mamoudou Diakité lui, lance un cri du cœur aux autorités pour que cela soit effectif à la rentrée prochaine.
Les deux lycées scientifiques manquent également de laboratoires pour les manipulations sur leurs sites d’emprunt.
«Nous sommes obligés de faire appel à un laboratoire mobile, mais celui-ci est limité en matériel. Cela fait que nos élèves n’arrivent pas à expérimenter convenablement les cours», regrette l’enseignant de sciences physiques du lycée scientifique national de Ouagadougou, Lassina Sawadogo.
A Bobo-Dioulasso, les manipulations se déroulent dans le laboratoire du lycée Ouézzin-Coulibaly, distante du Complexe scolaire Rockseed.
Face à ces différentes difficultés, les deux proviseurs espèrent pouvoir déménager à la rentrée scolaire prochaine dans leurs propres locaux qui sont en construction.
Burkina : le Forum international francophone de l’évaluation prévue du 12 au 15 novembre prochain
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), a informé jeudi, le Premier ministre Christophe Dabiré, de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation, prévu du 12 au 15 novembre prochain.
«Nous avons tenu à rencontrer le Premier ministre (Christophe Dabiré) pour l’informer de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation» prévue du 12 au 15 novembre 2019, a indiqué le secrétaire général du Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), Jean Stanislas Ouédraogo.
M. Ouédraogo qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement, a sollicité l’accompagnement des plus hautes autorités du Burkina pour la réussite de l’évènement.
Il a indiqué que le REBUSE entend faire de ce Forum, qui est à sa troisième édition, une réussite grâce à l’appui du gouvernement burkinabè.
Créé en 2015, le REBUSE est une association nationale, qui vise à mettre à la disposition des acteurs, un cadre institutionnel pour servir d’espace de réflexion, de recherche et de renforcement de capacité en matière de suivi et d’évaluation.
Burkina : le Forum international francophone de l’évaluation prévu du 12 au 15 novembre prochain
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-Le Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), a informé jeudi, le Premier ministre Christophe Dabiré, de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation, prévu du 12 au 15 novembre prochain.
«Nous avons tenu à rencontrer le Premier ministre (Christophe Dabiré) pour l’informer de la tenue du Forum international francophone de l’évaluation» prévue du 12 au 15 novembre 2019, a indiqué le secrétaire général du Réseau burkinabè de suivi et d’évaluation (REBUSE), Jean Stanislas Ouédraogo.
M. Ouédraogo qui s’exprimait à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement, a sollicité l’accompagnement des plus hautes autorités du Burkina pour la réussite de l’évènement.
Il a indiqué que le REBUSE entend faire de ce Forum, qui est à sa troisième édition, une réussite grâce à l’appui du gouvernement burkinabè.
Créé en 2006, le REBUSE est une association nationale, qui vise à mettre à la disposition des acteurs, un cadre institutionnel pour servir d’espace de réflexion, de recherche et de renforcement de capacité en matière de suivi et d’évaluation.
Bourzanga: : Le ministre Siméon Sawadogo offre 15 tonnes aux déplacés
Kongoussi, 28 août 2019 (AIB) – Le ministre en charge de la Cohésion sociale Siméon Sawadogo a offert mercredi, 15 tonnes de vivres et 200 moustiquaires aux 18 000 déplacés internes de la commune de Bourzanga qui ont fui l’insécurité.
Les vivres composés de 4 tonnes de riz, de 4 tonnes de niébé et de 7 tonnes de petit mil sont destinés aux déplacés pour les soulager momentanément de leurs souffrances , a indiqué le donateur Siméon Sawadogo.
«Nous sommes très sensibles à votre situation parce que si des gens se retrouvent dans des écoles, alors qu’ils ne sont ni enseignants ni élèves, nous comprenons aisément que vous souffrez énormément. C’est pourquoi nous avons pu réunir ces vivres pour vous venir en aide. Nous sommes conscients que c’est peu, mais nous avons voulu compatir à votre douleur», a-t-il expliqué aux bénéficiaires réunis à l’école centre de Bourzanga.
Le ministre qui est ressortissant de la province du Bam, a insisté avec les bénéficiaires pour que les enfants et les femmes enceinte utilisent les moustiquaires pour se prévenir des maladies pouvant aggraver leur situation.
Il a encouragé les populations à garder le courage parce que les Forces de défense et de sécurité abattent un travail qui permettra au Burkina Faso de sortir de la situation.
Le maire de la commune de Bourzanga Dieudonné Badini a salué le geste du ministre d’Etat Siméon Sawadogo qui, de son avis, permettra également de soulager les responsables de la commune.
«Nous disons merci au ministre pour ce geste. C’est une épine de moins pour nous parce que si vous recevez plus de 18 000 personnes dans votre commune et de cette manière, il est évident que vous vous retrouvez en difficulté. Mais avec ce geste, le comité mis en place à cet effet veillera à la distribution aux bénéficiaires en toute transparence», a-t-il dit.
Aussi, a-t-il lancé un appel aux bonnes volontés qui peuvent toujours venir en aide aux déplacés de sa commune de le faire dans les meilleurs délais.
Quant au représentant des bénéficiaires Soumaïla Soula, il s’est réjoui du don et a rassuré la délégation que les vivres et les moustiquaires seront utilisés à bon escient.
En rappel, la province du Bam enregistre 32 000 déplacés internes à la date d’aujourd’hui, à cause de la recrudescence du terrorisme dans la province, selon les services de l’action humanitaire du Bam.
On rappelle qu’hier mardi, 4 paysans ont été abattus dans le village de Kourao à 15 km de Bourzanga.
Assainissement Manga, Dédougou, Tenkodogo : Les employés locaux rémunérés à 800 millions de FCFA
Manga, 28 août 2019(AIB)- L’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (AGETIB) a annoncé hier mardi, que plus de 800 millions de FCFA seront consacrés à la rémunération des employés locaux qui seront engagés dans la réalisation d’ouvrages d’assainissement à Manga, à Dédougou et à Tenkodogo, pour un coût total d’un milliard de FCFA.
Le gouvernement du Burkina Faso, accompagné de son partenaire Suisse et de la Banque mondiale, ambitionne d’améliorer conséquemment les conditions de vie et d’hygiène des populations urbaines à travers la mise en œuvre du Projet de Transport et de Développement des Infrastructures urbaines (PTDIU).
Une des sous-composantes dudit projet est l’aménagement de douze kilomètres de canaux d’assainissement pluvial dans les villes de Manga, Dédougou et Tenkodogo, soit quatre kilomètres de linéaire dans chaque localité, financé à hauteur d’un milliard de FCFA exclusivement par la Coopération suisse.
Après la validation du Rapport préliminaire puis du rapport Avant-projet sommaire (APS), les membres du comité de suivi et d’évaluation se sont réunis à Manga, pour l’examen des rapports provisoires des études d’Avant-projet détaillé (APD) et des Dossiers d’appel d’offres (DAO) élaborés par le groupement de bureaux SAFI/DEC-Ltd.
L’initiative de cette rencontre, tenue le mardi 27 août 2019, est de l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina Faso (AGETIB) qui a été mandatée en cela par le Secrétariat permanent du Programme sectoriel des transports (SP-PST).
Les éléments constitutifs des différents rapports des études APD et DAO soumis à l’appréciation du panel d’experts invités à l’atelier de Manga, sont entre autres, le choix définitif d’aménagement, le linéaire final retenu, les sections des canaux retenues, le nombre d’ouvrages de franchissement, le coût des ouvrages, la disponibilité des matériaux, les impacts environnementaux et les indications sur disponibilité de la main d’œuvre locale.
Au terme des échanges, les rapports ont reçu l’avis de non objection des participants pour leur restitution à l’AGETIB sous réserve de la prise en compte des observations.
Miser sur la main d’œuvre locale
Le directeur général de l’AGETIB, Mathieu Lompo a expliqué que l’approbation des experts qui permettra d’élaborer le rapport définitif de l’étude APD, marque un tournant décisif dans le déroulement des études relatives au projet.
Elle est la dernière étape, a-t-il dit, qui précède la phase de la production du dossier d’appel d’offres pour la réalisation effective des infrastructures.
Abordant l’exécution des travaux prévus, en principe, de novembre 2019 à avril 2020, le directeur général de l’AGETIB a confié que le choix a été porté sur la «méthode de Haute intensité de main d’œuvre (HIMO)» en raison de ses multiples avantages socioéconomiques.
«La méthode HIMO qui consiste à travailler avec les Petites et moyennes entreprises (PME) développe l’emploi et l’expertise au niveau local», a-t-il argumenté, ajoutant que pour la mise en œuvre du projet, la rémunération des employés locaux dans les trois villes retenues s’élèvera à plus de 800 millions de FCFA.
Le maire de Manga, Jérôme Rouamba, s’est également montré admiratif de l’approche HIMO qui va permette, a-t-il dit, «la prise en compte des besoins des groupes vulnérables notamment les femmes et les jeunes, en se basant sur l’équité dans l’accès aux travaux et dans la rémunération».
Aussi, il s’est réjoui de voir sa commune sélectionnée parmi les «localités bénéficiaires qui pourront booster leur économie locale grâce au projet ».
Se félicitant, lui aussi, de l’opportunité offerte aux villes de Manga, Dédougou et Tenkodogo, de pouvoir bénéficier d’infrastructures de drainage d’eau tout en valorisant la main d’œuvre locale, le secrétaire permanent du PST, Daouda Diabaté a salué l’initiative du gouvernement et de ses partenaires.
Toutefois, il a appelé les parties prenantes à respecter le chronogramme établi pour le déroulement des travaux. Cela est une urgence, a-t-il soutenu, au regard de la contrainte liée au délai d’expiration du financement de la Coopération Suisse, fixé en fin 2020.
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-Les autorités guinéennes ont lancé lundi, la campagne de vaccination contre la rage, à Matoto (Conakry), l’une des localités les plus touchées par la fréquence des morsures de chiens en Guinée.
La préservation de la santé de la population de Matoto ne sera possible que si les animaux domestiques sont débarrassés de certaines maladies à haut risque et transmissibles à l’homme, a déclaré le maire de Matoto, Mamadouba Toss Camara.
M. Camara dont les propos ont été rapportés par l’Agence guinéenne de presse (AGP), s’exprimait le lundi 26 août 2019, lors de du lancement de la campagne anti-rage.
«Même les chats peuvent être atteints de rage et transmettre la maladie», a prévenu le ministre guinéen de l’Elevage et des Productions animales Roger Patrick Millimono, cité par l’AGP.
Millimono a rappelé que Matoto fait partie des quatre zones les plus affectées par la rage car il y a beaucoup de cas de morsures.
La société civile nigérienne souhaite un meilleur transfert des redevances minières aux collectivités
Ouagadougou, 28 août 2019 (AIB)-La société civile nigérienne a demandé lundi, l’amélioration du transfert des 15% des redevances minières et pétrolières destinées aux collectivités territoriales, rapporte l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB, Niger) «publiez ce que vous payez», a organisé le lundi 26 août 2019, à Dosso (Sud-ouest), un forum national sur la rétrocession par l’’Etat nigérien de 15% des redevances minières et pétrolières aux collectivités territoriales, selon l’Agence nigérienne de presse (ANP).
Le secrétaire général du gouvernorat de Dosso, Assoumana Amadou a espéré des résolutions et des recommandations pertinentes qui permettront d’améliorer la situation des transferts et de la gestion de ces redevances.
Le maire de la commune urbaine de Dosso a plaidé pour une répartition équitable des redevances minières et pétrolières entre toutes communes du Niger.
Assoumana Amadou a rappelé que ces redevances, instituées en 2013, visent à appuyer le développement local et atténuer les effets néfastes dus à l’exploitation des ressources naturelles dans les régions concernées.
Les collectivités des régions concernées par l’exploitation des ressources naturelles font face à de multiples défis dans plusieurs domaines parmi lesquels la Santé, l’Education, l’Agriculture, a précisé Assoumana Amadou.
M. Assoumana Amadou a salué les multiples efforts déployés par ROTAB et son partenaire OXFAM au Niger pour contribuer à améliorer la prestation des services sociaux de base dans plusieurs collectivités territoriales de notre pays.
Jeux africains : Fabrice Zango et Laëtitia Bambara décrochent 2 médailles d’or pour le Burkina
Ouagadougou, 28 Août 2019 (AIB) – Les athlètes burkinabè Hugues Fabrice Zango (triple saut) et Laëtitia Bamabra (marteau) ont remporté chacun, mardi soir à Rabat, une médaille en or dans leur discipline respective, accroissant le nombre de médailles du Burkina Faso à 4, a-t-on appris de sources médiatiques.
Le triple sauteur burkinabè a remporté la médaille d’or en réussissant un saut à 16,88 mètres loin, loin de son record au championnat d’Afrique d’Asaba (Nigeria) (17,11m). Le champion d’Afrique du triple saut prépare en même temps la finale de la Diamond League le mois prochain.
Sa compatriote Laëtitia Bambara a également remporté la médaille dorée au lancer de marteau avec un jet de 65 mètres. Elle est également en dessous de sa performance de 2015 à Brazzaville où elle avait réussi un jet à 66,91m.
Marthe Koala qui s’est qualifiée pour la finale du 100m haie est également une chance de médaille pour le Burkina Faso. Les footballeurs (U20) ont également garanti une médaille en se qualifiant pour la finale en battant aux tirs au but, le Sénégal (5-4) après un jeu égal de 1 but partout. Ils seront face au Nigeria samedi prochain.
Le Burkina Faso a récolté au total 4 médailles dont deux en or et deux de bronze (arts martiaux).
Les Jeux africains se déroulent du 19 au 31 Août au Maroc. Agence d’information du Burkina (AIB)
as/