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LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 9 SEPTEMBRE 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 9 SEPTEMBRE 2020

 

PARIS – Le coronavirus contraint le Parlement européen à annuler sa session à Strasbourg (France) la semaine prochaine et a atteint même l’un des négociateurs chargés de former le gouvernement belge, tandis que la Chine se targue d’avoir passé avec succès le test de la lutte.

 

WASHINGTON – Les essais cliniques d’un des vaccins expérimentaux les plus avancés contre le Covid-19, développé par Oxford et AstraZeneca, ont été suspendus mardi afin d’élucider un éventuel effet indésirable grave chez un participant.

 

LONDRES – Les rassemblements de plus de six personnes vont être interdits à partir de lundi en Angleterre pour lutter contre l’épidémie de coronavirus, qui enregistre une poussée au Royaume-Uni, notamment chez les jeunes, a annoncé le gouvernement britannique.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a reconnu mardi vouloir revenir sur certains engagements pris à la sortie de l’Union européenne, en violation du droit international, s’exposant à de « graves conséquences » de la part de Bruxelles.

 

MONTEVIDEO – La région Amérique latine et Caraïbes a franchi mardi le seuil des 300.000 morts dus à l’épidémie de coronavirus, notamment au Pérou qui a dépassé ce même jour les 30.000 décès, selon un décompte de l’AFP à partir de chiffres officiels.

 

BRUXELLES – L’Irlande a perdu mardi le prestigieux portefeuille du Commerce au sein de la Commission européenne, la présidente Ursula von der Leyen ayant décidé de l’attribuer à un homme de confiance, le Letton Valdis Dombrovskis, déjà vice-président de l’exécutif. Ce choix fait suite au départ précipité de l’ancien titulaire du poste, l’Irlandais Phil Hogan, contraint à la démission pour avoir enfreint les restrictions anti-coronavirus dans son pays.

 

WASHINGTON – « Si c’est nécessaire, je le ferai ». Donald Trump s’est dit prêt mardi à mettre la main à la poche si cela s’avérait indispensable dans la dernière ligne droite de sa campagne.

 

SYDNEY – Deux journalistes australiens ont quitté la Chine dans la nuit de lundi à mardi, craignant d’être arrêtés pour des raisons de sécurité nationale, au moment où les Etats-Unis évoquent de nouvelles restrictions de Pékin contre les médias étrangers.

 

MINSK – L’opposante bélarusse Maria Kolesnikova a « déchiré son passeport » pour faire échouer une tentative des autorités de la forcer à l’exil, ont témoigné ses alliés mardi sur fond de répression du mouvement de protestations contre le président Alexandre Loukachenko.

 

TOKYO – Le Parti libéral-démocrate (PLD), au pouvoir au Japon, a officiellement lancé mardi sa campagne électorale interne pour choisir un successeur au Premier ministre Shinzo Abe, démissionnaire pour raisons de santé, son fidèle bras droit Yoshihide Suga écrasant la concurrence.

 

WASHINGTON – Les grandes puissances du G7 ont exhorté mardi la Russie à traduire « urgemment » en justice les auteurs de « l’empoisonnement confirmé » de l’opposant Alexeï Navalny.

 

NEW YORK – Déjà frappé par la crise du 737 MAX et la pandémie, qui affectent lourdement les commandes, Boeing fait face à un nouveau revers avec l’identification de défauts de fabrication sur le 787 Dreamliner, qui devrait en retarder les livraisons.

 

TEHERAN – Une Irano-Britannique purgeant une peine de cinq ans de prison en Iran, Nazanin Zaghari-Ratcliffe, a été notifiée mardi d’un nouvel acte d’accusation à son encontre, selon la télévision d’Etat iranienne, qui ne précise pas les charges retenues.

 

PRETORIA – L’économie sud-africaine, déjà en récession, a connu un recul sans précédent en raison de la crise sanitaire: le pays le plus industrialisé du continent a vu son PIB s’effondrer de 51% au deuxième trimestre, par rapport à l’année précédente.

 

ALGER – « Je ne suis pas un criminel. Je n’ai fait que mon métier ». Le journaliste algérien Khaled Drareni, condamné à trois ans de prison ferme, a rejeté les accusations portées contre lui lors de son procès en appel mardi à Alger.

 

PANAMA – L’Administration du Canal de Panama (ACP), dont le niveau d’eau est affecté par le changement climatique, est à la recherche d’une solution pérenne afin d’assurer le fonctionnement de cet important axe du commerce maritime mondial.

 

HARARE – Le gouvernement du Zimbabwe a banni mardi toute exploitation minière dans les réserves naturelles, après que des avocats spécialistes du droit environnemental ont saisi la justice pour empêcher une société chinoise d’ouvrir une mine de charbon dans le plus grand parc protégé du pays.

 

BAMAKO – Des centaines de Maliens ont manifesté leur soutien à la junte mardi à Bamako, en pleine querelle sur les conditions d’un retour des civils au pouvoir après le putsch du 18 août, ont constaté les journalistes de l’AFP.

 

SOLNA (Suède) – Cristiano Ronaldo a inscrit mardi ses 100e et 101e buts avec le maillot du Portugal, contre la Suède en Ligue des nations à Solna, et se rapproche un peu plus du record absolu de l’Iranien Ali Daei (109 buts en sélection nationale).

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Un enfant autiste âgé de 13 ans a été grièvement blessé par un agent de la police de Salt Lake City, après que sa mère eut lancé un appel à l’aide, une affaire alimentant la controverse sur les abus policiers aux Etats-Unis.

(afp)

Loroum : Agriculteurs et éleveurs veulent prévenir les conflits

Les acteurs se sont engagés à s’investir dans la sensibilisation des populations sur les principes de la transhumance.

Burkina-Agriculture-Elevage-Conflits-Sensibilisation

 Loroum : Agriculteurs et éleveurs veulent prévenir les conflits

 Titao,(AIB)-Des  agriculteurs et éleveurs du Loroum se sont engagés le 03 septembre 2020, lors d’une session du comité provincial de la transhumance, à respecter les dispositions réglementaires afin d’éviter des conflits, dans une localité déjà fragilisée par l’insécurité.

 Le comité provincial de la transhumance du Loroum (COPT/L) a tenu sa première session ordinaire de l’année le jeudi 03 septembre 2020 sous la direction du Haut-commissaire de la province du Loroum, Djibril Bassolé.

Plusieurs questions ont été abordées pour une cohabitation paisible entre agriculteurs et éleveurs dans la province.

Dresser l’état des lieux de l’élevage dans un contexte d’insécurité, c’est l’objectif que s’est assignée cette session du comité provincial de la transhumance.

Autour du premier responsable de la province Djibril Bassolé, les membres se sont notamment appesantis sur les difficultés auxquelles est confrontée la pratique de l’élevage dans la province.

Dans un contexte marqué par l’insécurité dans la province, le secteur de l’élevage est durement impacté. Cette situation complique davantage celle déjà existant notamment la rareté des ressources et les problèmes de transhumance.

Le Haut-commissaire  Djibril Bassolé (milieu) a insisté sur la nécessité de la cohésion entre éleveurs et agriculteurs à travers une bonne application des règles de la transhumance.

L’obstruction des couloirs de transhumance, des voies d’accès aux espaces et l’insuffisance des ressources pastorales dans les zones de départ et d’accueil, les contrôles et amendes abusives, contribuent à raviver les conflits communautaires et saper les bases de développement local.

Pourtant, la province doit compter avec ce sous-secteur qui regorge d’énormes potentialités au regard de l’importance et de la diversité du cheptel.

C’est pourquoi, pour le Haut-commissaire de la province du Loroum, il y a lieu de mettre le problème sur la table et d’en dégager des pistes de solution susceptibles de booster ce secteur.

Les acteurs du cadre ont donc passé en revue ces différentes préoccupations et proposé des solutions.

Au sortir de la concertation ils se sont dits satisfaits des échanges et prêts à s’investir dans la sensibilisation afin de prévenir les conflits intercommunautaires, et mieux faire appliquer les orientations nationales en matière de transhumance dans la province.

El Hadj Madi Maïga, Président de l’union des éleveurs du Loroum s’est félicité de la participation des agriculteurs et éleveurs à ce cadre et a insisté sur le respect des aires de pâturage et des pistes à bétail.

La province du Loroum traverse depuis quelques années une crise sécuritaire sans précédent marquée par des attaques armées, le rapt de bétail, l’abandon des aires de pâturage et des risques de disette qui impactent négativement sur le cheptel.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

 

 

Explosifs saisis à Fada : Le propriétaire du colis introuvable, l’enquête toujours en cours

Burkina-Insécurité

Explosifs saisis à Fada : Le propriétaire du colis introuvable, l’enquête toujours en cours

Fada N’Gourma, mardi 8 septembre 2020, (AIB)-L’enquête se poursuit pour retrouver le propriétaire des explosifs saisis dans un car, à l’entrée de Fada N’Gourma le 1er septembre dernier, a annoncé la gendarmerie nationale mardi.

Dans la matinée du mardi 1er septembre 2020, à l’entrée de Fada N’Gourma, un lot d’explosifs a été retrouvé dans un autocar en provenance de Ouagadougou par le poste de contrôle de la douane.

En vue d’éclairer l’opinion publique sur cette affaire, la brigade de recherches de gendarmerie de Fada N’Gourma a animé, le mardi 8 septembre 2020, dans l’après-midi, un point de presse.

Selon le commandant de ladite brigade de recherche, l’adjudant-chef major Djibrilou Zina, une enquête a été ouverte sur instruction du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Fada N’Gourma (TGI) pour «élucider les circonstances dans lesquelles ces artifices se sont retrouvés dans le car».

A cette étape des investigations, le propriétaire du colis est toujours introuvable.

Ce colis, à entendre l’adjudant-chef major Zina, est un sac de couleur blanchâtre contenant «22 paquets de 15 bâtonnets de pétards chacun, soit 330 bâtonnets de pétards au total».

Il a précisé que des spécialistes de déminage ont confié que ce type de pétards peut occasionner d’énormes dégâts.

«Selon ces spécialistes, un seul lot suffirait à mettre en petit morceaux le car de 70 places, y compris son contenu », a-t-il ajouté.

Pour le commandant de la compagnie de gendarmerie de Fada N’Gourma, le capitaine Issa Paré, ces produits sont si dangereux qu’ils explosent à la moindre étincelle ou au moindre choc. Selon l’adjudant-chef major Zina, ce type d’explosifs est utilisé dans les mines et carrières.

Redoubler de vigilance

A la question de savoir quelle est la part de responsabilité du propriétaire de la compagnie de transport en commun, l’adjudant-chef major Djibrilou Zina a répondu que l’enquête est toujours en cours avant de souligner que la suite judiciaire sera donnée par le parquet.

Pour ne pas en arriver à une telle situation confuse, le capitaine Paré a suggéré qu’il faut, désormais, exiger l’étiquetage des bagages, mais aussi l’identification des passagers et des usagers des gares.

D’où la nécessité, pour lui, d’y installer des caméras de surveillance. A son avis, s’il y a une bonne organisation au sein des gares, cela permettra de dissuader les individus mal intentionnés.

«Chacun doit être attentif et vigilant», a-t-il conseillé. Pour les besoins de l’enquête, les passagers de l’autocar avait été conduits à la gendarmerie avant d’être libérés plus tard.  Par ailleurs, toujours dans le cadre des investigations, les bagagistes du jour ont été convoqués, puis libérés, également, après des interrogatoires infructueux.

Agence d’information du Burkina

Journée de l’arbre : Le Loroum prévoit de mettre 53.000 plants en terre

Burkina-Environnement-Reboisement

Journée de l’arbre : Le Loroum prévoit de mettre 53.000 plants en terre

Titao, 08 sept. 2020 (AIB)-Les autorités provinciales de la province du Loroum, ont commémoré ce mardi en différé la journée nationale de l’arbre avec pour objectif de mettre au moins 53 000 plants en terre.

La Journée national de l’arbre (JNA) a été commémorée en différé à Titao le mardi 08 septembre 2020.

Sous la présidence du Haut-Commissaire Djibril Bassolé, les membres des Corps constitués et les populations locales ont procédé à la mise sous terre de quatre cents plants sur le site du district sanitaire de Titao.

L’objectif final est de planter au moins 53 000 plants sur le territoire provincial.

En rappel, cette journée nationale de l’arbre qui est à sa deuxième édition est un engagement du chef de l’État de mobiliser les populations dans la protection de l’écosystème.

Le 08 août 2020, le président du Faso Roch Kaboré s’est fixé un objectif de 200.000 arbres pour l’année en cours.

Agence d’information du Burkina

Abdoul Salam OUARMA

«L’intelligence artificielle est importante pour le Burkina Faso», Premier ministre

Burkina-Technologie-Numérique-Salon

«L’intelligence artificielle est importante pour le Burkina Faso», Premier ministre

Ouagadougou-8 sept-2020 (AIB)-Le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré a déclaré mardi que l’intelligence artificielle est importante pour son pays, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.

«L’intelligence artificielle […] est importante pour les pays comme le Burkina Faso, dans les domaines comme l’éducation, la santé, le commerce, les assurances, les banques et finances, l’agriculture, l’élevage et l’environnement», a affirmé mardi le Premier ministre burkinabè Christophe Dabiré.

Le chef du gouvernement s’exprimait à l’ouverture de la 16e édition de la semaine du numérique (SNI), placée sous le thème : «Intelligence artificielle : opportunités et défis».

  1. Dabiré a indiqué que l’intelligence artificielle permet aux entreprises de hautes technologies de renforcer leur efficacité et leur compétitivité.

Elle a permis également de faire des avancées dans la lutte contre le cancer et le sida et d’améliorer le système de sécurité des véhicules, a ajouté Christophe Dabiré.

Le Premier ministre a aussi relevé la nécessité de créer et d’adapter les innovations numériques aux exigences de l’environnement.

«L’intelligence artificielle, en tant que réalité de notre temps, mérite que nous nous en approprions autant que possible, afin d’anticiper sur les opportunités et les risques possibles qui lui sont associés», a recommandé Christophe Dabiré.

Selon le dictionnaire Larousse, l’intelligence artificielle est l’ensemble de théories et techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables d’imiter l’intelligence humaine.

La semaine du numérique (SNI) se tient du 08 au 10 septembre 2020 à Ouagadougou.

Le président du comité d’organisation de la SNI, Kisito Traoré a expliqué que cette fête du numérique est une vitrine du donner et du recevoir pour les jeunes.

Il a annoncé que cette édition de 2020 marquée par le contexte de Covid-19, sera ponctuée entre autres par des visites, des expositions, des formations et des conférences en ligne.

M Traoré a également signalé que la SNI sera couronnée par une nuit des TIC, une soirée de l’excellence pour récompenser les meilleurs sites web et les stands en ligne.

«J’invite les citoyens burkinabè à s’approprier l’ensemble des activités de cet évènement national afin d’apprendre et d’acquérir des connaissances» a-t-il ajouté.

Lancée en 2005, la SNI se veut une vitrine de promotion et de vulgarisation du numérique pour le bien-être des populations du Burkina Faso.

Agence d’Information du Burkina

PZ/NO/ATA/AK

 

Gestion des sociétés  à capitaux publics :le management qualité enseigné aux administrateurs

Gestion des sociétés  à capitaux publics

 

Le management qualité enseigné aux administrateurs

 

Le ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat tient du 7 au 21 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso la 21e session de formation des administrateurs des sociétés à capitaux publics. L’ouverture de la rencontre a eu lieu le 7 sept 2020 sous la présidence de la conseillère technique du dudit ministère, Gisèle Sagnon.

 

La 21e session de formation des administrateurs des sociétés à capitaux publics s’est ouverte le lundi 7 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso sous le thème: « processus de mise en place de la démarche qualité et implications sur l’amélioration des performances des sociétés à capitaux publics ». Plusieurs modules relatifs à ce thème seront dispensés aux administrateurs pendant les deux semaines que durera la formation. Il s’agit notamment des « rôles et responsabilités des organes de gouvernance et de gestion », « du management qualité : historique, principes et concepts clés ; typologie des normes, amélioration des performances », « de la norme ISO 9001 : 2015 : exigences et bonnes pratiques internationales » ou  « de la conduite d’un projet de certification ISO 9001 : 2015 : étapes, outils, risques et retours d’expériences ». La formation est assurée par le cabinet Afrique Compétence.

A l’occasion, la conseillère technique du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Gisèle Sagnon, a souligné que  le thème de la formation vise l’amélioration de la gouvernance des entreprises publiques en matière de pilotage et de gestion. Il s’agit selon elle, d’accompagner les responsables des entreprises publiques, à s’approprier les différentes étapes du processus d’implémentation et de mise en place de la démarche qualité en vue de la certification de leurs structures respectives. Cela favorisera selon Mme Sagnon, la mise en conformité des systèmes d’organisation et de fonctionnement des entreprises avec les standards internationaux.

« Nous attendons qu’à l’issue de cette formation, tous ceux qui seront formés, aient une bonne maitrise de la démarche qualité. Il s’agit ainsi d’implémenter dans chacune de nos sociétés à capitaux publics, ce concept de qualité pour que chacun se l’approprier afin de le mettre en œuvre », a souhaité M Sagnon. Pour le formateur Anselme Sam du cabinet Afrique Compétences, le gouvernement à travers le ministère du commerce vise à permettre aux organes de gouvernance que sont les conseils d’administration et les directeurs généraux, de s’approprier des démarches et des étapes à suivre pour pouvoir arriver à terme, à certifier les structures sur la norme ISO 9001 version 2015.

C’est une norme internationale qui est élaborée par l’Organisation internationale de normalisation. Elle regroupe aujourd’hui 165 pays à travers le monde. Le Burkina-Faso en  est membre à travers l’ABNORM. « Donc c’est une norme internationale qui regroupe les bonnes pratiques de gestion et d’organisation d’une structure qui veut connaitre la performance », a révélé M Kam. Outre les travaux en salle, la 21e session de formation des administrateurs des sociétés à capitaux publics sera marquée par une opération de dons de sang et des visites touristiques dans la ville de Sya. Le don de sang vise à contribuer au renforcement des stocks de sang pour la période hivernale marquée par la recrudescence du paludisme. Quant aux visites touristiques, elles entrent dans le cadre de la promotion du tourisme interne.

Adaman DRABO

LE MONDE EN BREF DU MARDI 8 SEPTEMBRE 2020

ACTUALITÉ

LE MONDE EN BREF DU MARDI 8 SEPTEMBRE 2020

 

MADRID – Le regain de la pandémie de Covid-19 continue d’inquiéter l’Europe, où l’Espagne a dépassé la barre des 500.000 cas, et de perturber le monde du sport, avec la star du football français Kylian Mbappé testé positif et le forfait de l’Australienne Ashleigh Barty au tournoi de tennis de Roland-Garros.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a appelé l’Union européenne à faire preuve de plus de « réalisme » pour la reprise mardi de difficiles négociations sur leur relation post-Brexit, affirmant par ailleurs accélérer ses préparatifs en vue d’un « no-deal ».

 

BERLIN – Près de trois semaines après avoir été victime d’un empoisonnement dont Berlin déclare avoir la preuve, l’opposant russe Alexeï Navalny a pu être sorti du coma artificiel, alors que la menace de sanctions contre Moscou se précise.

 

MINSK – Les proches de l’opposante bélarusse Maria Kolesnikova étaient toujours sans nouvelles d’elle lundi soir, plusieurs heures après son « enlèvement » par des inconnus au lendemain d’une nouvelle manifestation massive à Minsk marquée par plus de 600 arrestations.

 

WASHINGTON – Un rival « stupide », l’économie en plein rebond et bientôt un vaccin contre le Covid-19: dans un discours décousu, Donald Trump a abordé lundi ses grands thèmes de prédilections tandis que son adversaire démocrate Joe Biden et sa colistière Kamala Harris faisaient campagne dans deux Etats-clés.

 

RYAD – Un tribunal de Ryad a annulé lundi les peines capitales prononcées pour le meurtre en 2018 à Istanbul du journaliste Jamal Khashoggi, dans un verdict final aussitôt dénoncé par une experte de l’ONU, la Turquie et la fiancée turque de cet ancien critique du pouvoir saoudien.

 

SOKCHO (Corée du Sud) – La Corée du Sud était balayée lundi par les rafales du puissant typhon Haishen qui a fait au moins un mort lors de son passage au Japon. Environ 320.000 foyers étaient privés d’électricité dans l’archipel nippon du fait de la tempête qui a arraché des toitures et fait tomber une demi-mètre de pluies en 24 heures dans certains endroits.

 

BRASILIA – L’ex-président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a accusé lundi le président d’extrême droite Jair Bolsonaro d’avoir fait de la pandémie de coronavirus « une arme de destruction massive » au Brésil qui « traverse l’une des pires périodes de son histoire ».

 

LONDRES – Les avocats de Julian Assange, dont l’examen de la demande d’extradition a repris lundi après plusieurs mois d’interruption, n’ont pas convaincu la juge britannique de rejeter de nouvelles accusations portées par les États-Unis, qui désirent juger le fondateur de WikiLeaks pour la diffusion de centaines de milliers de documents confidentiels.

 

NIAMEY – Les voisins du Mali ont donné lundi huit jours à la junte qui dirige désormais ce pays d’Afrique de l’Ouest pour désigner ceux qui conduiront la transition promise par les militaires vers un retour des civils au pouvoir.

 

TUNIS – L’organisation jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué lundi l’attaque menée la veille dans la ville touristique de Sousse, en Tunisie, et ayant tué un membre de la Garde nationale, signe que l’EI continue à essayer de frapper, même avec des moyens limités.

 

LONDRES – La police britannique a arrêté lundi matin un homme de 27 ans, soupçonné d’être l’auteur de plusieurs agressions au couteau ayant fait un mort et trois blessés graves pendant le week-end à Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni.

 

BUENOS AIRES – S&P Global Ratings a relevé lundi à « CCC+ » la note qu’elle accorde à la dette de l’Argentine, le pays sud-américain étant parvenu à restructurer 99% des quelque 100 milliards de dollars de dette.

 

BRUXELLES – L’Union européenne a exprimé lundi sa « grave préoccupation » et ses « regrets » à propos de l’engagement de Belgrade à transférer son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, alors qu’ont repris d’âpres négociations à Bruxelles sur le dialogue Serbie-Kosovo.

 

PARIS – Coup dur pour Roland-Garros : la tenante du titre, la numéro un mondiale Ashleigh Barty, a déclaré forfait mardi par crainte du coronavirus, alors que le tournoi parisien – reprogrammé à l’automne en raison de l’épidémie – a dû baisser sa jauge de moitié.

 

MADRID – Retrouvailles tendues. Lionel Messi a réintégré lundi le groupe du FC Barcelone après sa tentative infructueuse de quitter le club pendant l’été.

 

SYDNEY (Australie) – Les Jeux olympiques de Tokyo, reportés à 2021, se dérouleront l’an prochain et seront ceux qui « ont vaincu le Covid », a assuré lundi John Coates, le vice-président du Comité international olympique (CIO).

 

COPENHAGUE – Dans l’Union européenne, 13% des morts sont liés à la pollution, selon un rapport publié mardi de l’Agence européenne de l’environnement (AEE), pour qui la crise sanitaire actuelle est un signal devant accélérer une prise de conscience de la relation entre environnement et santé.

 

LA VALETTE – L’ONG de défense des droits de l’Homme Amnesty International a dénoncé mardi le gouvernement maltais, l’accusant de « tactiques illégales » en Méditerranée pour empêcher l’arrivée d’immigrés effectuant la dangereuse traversée depuis l’Afrique du Nord.

 

AFP-cn/roc

 

 

Mouvements d’humeur et sommet de la CEDEAO s’invitent dans la presse burkinabè

Revue de presse du mardi 8 septembre 2020

Mouvements d’humeur et sommet de la CEDEAO s’invitent dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 8 sept. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par APA, ce mardi matin, traitent du sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu la veille à Niamey au Niger, sans oublier d’aborder des mouvements d’humeur en vue.

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso renseigne que les conseillers du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) se sont retrouvés, hier lundi 7 septembre 2020 à Ouagadougou, pour la tenue du conseil syndical.

Selon le journal, ces agents du ministère des finances prévoient tenir une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national à compter du mercredi 9 septembre pour exiger l’annulation «sans condition et sans délai» de la décision de révocation des trois agents des Impôts et l’abandon des autres mesures répressives contre les travailleurs du ministère.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend les propos du Secrétaire général du SINAFI, Mohamed Sawadogo qui dit : «Tout le mouvement syndical ira répondre et avec la manière qui sied».

Le responsable syndical se prononce ainsi au sujet de la convocation d’un des leurs en conseil de discipline au ministère en charge de l’Education nationale.

De son côté, le quotidien national Sidwaya rapporte que le conseil syndical de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) prévoit des luttes en perspectives.

En politique, le même confrère informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part, hier lundi à Niamey, à la 57e  session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le journal affiche à sa Une: «Mise en place de la transition au Mali : La CEDEAO donne un ultimatum d’une semaine».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso met en exergue : «Ultimatum de la CEDEAO au Mali : Inopportun, ce pistolet pointé sur la tempe du colonel Goïta !».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga s’interroge : «Ultimatum CEDEAO : Les militaires maliens vont-ils battre en retraite ?», précisant que «la CEDEAO est en effet restée sur son siège de fer en maintenant ses oukases antérieurs».

«Ceux qui s’attendaient à un fléchissement de la position de l’organisation sous-régionale, après le bon de sortie accordé à l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta pour se soigner à Abou Dabi et l’ouverture de la concertation des forces vives de la Nation sur le modus operandi de la Transition, en ont été pour leurs frais», commente L’Observateur Paalga.

Agence d’information du Burkina

Burkina : 8 enfants associés aux groupes armés en prison

Burkina-Insécurité-Lutte

Burkina : 8 enfants associés aux groupes armés en prison

Koudougou 7 sept. 2020 (AIB)- Huit enfants arrêtés en compagnie de présumés terroristes, sont incarcérés présentement dans les prisons au Burkina, a appris lundi l’AIB.

Ces enfants sont en attente de jugement, a affirmé la source de l’AIB sous couvert de l’anonymat.

Toutefois, elle n’a pas souhaité préciser les chefs d’accusation retenues à leur encontre.

La source de l’AIB s’exprimait à l’issue de la cérémonie d’ouverture d’une rencontre entre le gouvernement et l’UNICEF sur le traitement des enfants associés aux groupes armés, tenue à Koudougou, ce lundi.

Pour le ministre de la Justice, René Bagoro, le traitement des dossiers impliquant des enfants pris en compagnie de terroristes nécessite une autre approche sur le plan judiciaire.

«Ces enfants doivent être considérés plus comme des victimes que comme des auteurs (…). Il ne faut pas les juger (…) Ils ont plus besoin d’aide pour s’en sortir », a-t-il affirmé.

La complexité du problème, selon lui, commande d’agir tout en respectant les engagements internationaux du Burkina en matière de protection des enfants.

«Si nous mettons les enfants avec les personnes adultes arrêtées pour cause de terrorisme, il y a le risque de la radicalisation. Si nous les mettons aussi avec les mineurs pris pour des délits de droit commun, il y a un risque de contamination. Mais, il ne s’agit pas aussi de créer l’impunité. C’est vraiment une situation délicate », a déclaré le ministre Bagoro.

Le gouvernement et l’UNICEF ont élaboré un draft de protocole d’accord en matière de traitement des enfants rencontrés au cours de conflits armés au Burkina Faso, en tenant compte de la Convention relatives aux droits de l’enfant et de la Charte africaine des droits et du Bien-être de l’enfant.

Agence d’information du Burkina

D.S/ata

 

Burkina : des experts analysent la doctrine du Djihad

Burkina-Insécurité-Formation

 Burkina : des experts analysent la doctrine du Djihad

Ouagadougou, (AIB)-Le Comité national de coordination (CNC) des actions du G5 Sahel Burkina Faso, a organisé du 31 août au 04 septembre 2020, à Ouagadougou, une session de formation sur «l’analyse et la compréhension du Djihadisme».

Les pays du Sahel subissent depuis quelques années, des exactions terroristes qui endeuillent les populations, menacent la stabilité des institutions et compromettent le vivre-ensemble.

Pour enrayer ces attaques qui sèment au quotidien, la désolation et la terreur, les opérations militaires et les actions de développement ne suffisent pas.

Il faut avant tout connaitre les motivations et les idéologies qui nourrissent leurs auteurs.

C’est fort de ce constat, que le Comité national de coordination des actions du G5 Sahel Burkina Faso, a réuni du 31 août au 04 septembre 2020, des experts des Forces armées, des chercheurs, des journalistes et des acteurs des mouvements religieux et de jeunesse pour un atelier portant sur «l’analyse et la compréhension du Djihadisme».

Les modules ont été déroulés par l’enseignant-chercheur nigérien Pr Seyni Moumouni et le coordonnateur du Centre sahélien d’analyse des menaces et alertes précoces (CSAMAP/G5 Sahel), le Colonel-major Mady Sawadogo, sous la modération de Dr Jacob Yarabatioula.

De la dizaine de communications, l’on retiendra que le Djihad était avant tout, un appel individuel à engager une lutte spirituelle contre ses propres défauts.

Mais par la suite, des réformateurs comme Ibn Taymiyya (1263-1328) vont l’employer dans le sens d’une «guerre sainte» contre tous ceux qui n’épousent pas une vision rigoriste de l’Islam.

Selon Pr Seyni Moumouni, beaucoup de groupes terroristes qui frappent actuellement la région sahélienne et d’autres zones, s’inspirent de leurs enseignements et de ceux d’autres courants similaires.

Pour l’enseignant chercheur, c’est à la suite des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis d’Amérique, que les djihadistes vont généraliser les attentats-suicides comme mode opératoire, dans une sorte de ‘’culte du martyre’’

«Le djihadisme est une idéologie, le terrorisme un mode d’action», a-t-il expliqué.

Pr Seyni Moumouni a invité les participants à faire fi des fusions de groupes terroristes, car d’après lui, on retrouve à chaque fois, les mêmes leaders et la même idéologie.

Le Colonel-major Mady Savadogo a pour sa part, analysé le livre du théologien protestant Shafique Keshavjee, portant sur «l’Islam conquérant».

Il a d’abord relevé les différents types d’Islam allant de l’Islam laïc à l’Islam radical révolutionnaire.

Selon l’expert, «l’Islam comme système suprême», a pour visée finale, la domination du monde, à travers quinze directives.

Toutefois, de l’avis du Colonel-major, la très grande majorité des musulmans ne suivent pas cette vision de l’Islam, d’où l’importance d’éviter la stigmatisation afin de promouvoir la cohésion sociale et se dresser ensemble contre les actes violents.

Il a alors salué les grandes réformes entreprises au sein des services de renseignement et appelé à la promotion de la culture du renseignement au sein des populations.

Ce sont entre autres ces missions du Centre sahélien d’analyse des menaces et alertes précoces (CSAMAP/G5 Sahel), que l’expert Rigomba Passoua a communiquées à l’assistance.

Le Coordonnateur, point focal du G5 Sahel Burkina Faso Souako Norbert Kohoun a salué la qualité des communications et la richesse des échanges.

Il a assuré que son institution ne ménagera aucun effort pour la consolidation de la paix et de la sécurité au Burkina Faso et dans le Sahel.

En rappel, le Comité national de coordination des actions du G5 Sahel Burkina Faso a organisé du 21 au 23 juillet 2020 à Ouagadougou, une formation sur la communication de crise, au profit d’une vingtaine de journalistes et de communicateurs.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Crédit photo : CNC G5 Sahel

 

 

Burkina : Le SND veut inculquer «la fibre patriotique» à 1070 jeunes

Burkina-Formation-Patriotisme

Burkina : Le SND veut inculquer «la fibre patriotique» à 1070 jeunes

Ouagadougou7 sept-2020 (AIB)-1070 jeunes volontaires de la 73e promotion du Service national pour le développement (SND) ont entamé lundi, une formation de cinq jours sur les notions de civisme et de patriotisme, afin de renforcer la cohésion nationale au Burkina Faso.

«La mission principale du Service national pour le développement (SND) est de contribuer au renforcement de la cohésion nationale en inculquant la jeunesse dans le processus du développement et en lui insufflant une fibre patriotique » a indiqué le Directeur général du SND, l’intendant colonel major Mathieu B. Benao.

Pour M. Benao, les appelés de la 73e promotion du SND au nombre de 1070 issus de six régions du Burkina que sont le Centre, le Centre- Est, le Centre- Ouest, le Centre-sud, le Nord et l’Est, vont renforcer leurs capacités pendant cinq jours sur les notions de civisme et de patriotisme.

Le patron du SND s’exprimait lundi au palais de la Culture Jean Pierre Guingané de Ouagadougou, à l’ouverture de la deuxième session de formation des jeunes volontaires sur les valeurs civiques et patriotiques.

Il a expliqué que cette deuxième étape de la formation après celle de Kaya qui a regroupé 280 jeunes volontaires du Sahel, du Plateau Central et du Centre-nord, vise à leurs donner des rudiments nécessaires tels que l’éthique et la déontologie afin que les jeunes puissent évoluer durant un an dans l’administration publique.

L’intendant colonel major a expliqué que la formation se décline en modules et sera axé entre autres sur le service civique, la culture de la paix et de la tolérance et l’animation de la vie politique en démocratie.

La formation sera assurée par les formateurs du SND, des ministères en charge de la promotion civique, de la Défense, de la Culture, de l’Emploi, des responsables du Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) etc.

Mathieu B. Benao a précisé qu’une dernière étape est prévue du 14 au 18 septembre prochain dans la ville de Bobo Dioulasso et regroupera 440 jeunes qui viendront des régions de la Boucle du Mouhoun, des Cascades, des Hauts Bassins et du Sud-Ouest.

La représentante du gouverneur de la région du Centre, Manila Zoubga/Bayili, a exhorté les jeunes à être attentifs aux modules qui seront dispensés afin d’être des ambassadeurs dans les services où ils seront affectés.

Mme Zoubga a aussi recommandé aux jeunes volontaires de respecter leurs aînés et le bien public et d’être également assidus aux tâches qui leurs seront confiées dans les différents services de l’administration publique.

En rappel, depuis 2002, le SND s’est engagé à donner une formation civique et patriotique à l’endroit des jeunes citoyens pour le développement du Burkina Faso.

 Agence d’Information du Burkina

 PZ/NO/ATA/AK

 

 

 

 

 

 

Mali : les ministres et députés invités à remettre les véhicules de fonction au plus tard demain

Mali : les ministres et députés invités à remettre les véhicules de fonction au plus tard demain

Koudougou, 07 sept. 2020 (AIB)-Les députés et ministres maliens déchus après le putsch du 18 août, sont invités à remettre leurs véhicules de fonction au plus tard demain, 8 septembre 2020, a annoncé la junte au pouvoir.

« Le Conseil national du salut du peuple (CNSP) appelle l’ensemble des anciens ministres à remettre les véhicules de service de l’État mis à leur disposition au plus tard le mardi 8 septembre 2020 », a indiqué le colonel Malick Diaw dans un communiqué.

Les anciens députés ont également les mêmes délais pour rendre les macarons et véhicules de services de l’Etat mis à leur disposition.

Dans les deux communiqués, signés le 06 septembre à Kati, le (CNSP) a précisé qu’ils doivent être remis à la Direction générale de l’administration des biens de l’État (DGAB), « à 8 heures délais de rigueur ».

Le Mali est dirigé depuis le 18 août par une junte qui a renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Les consultations autour des modalités de la Transition se poursuivent toujours.

Agence d’information du Burkina

D.S/ata

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 7 SEPTEMBRE 2020

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 7 SEPTEMBRE 2020

 

HONG KONG – Près de 300 personnes ont été arrêtées par la police de Hong Kong dimanche à l’occasion de rassemblements de militants pro-démocratie contre le report des législatives.

 

MINSK – Les Bélarusses ont de nouveau répondu en masse dimanche à l’appel de l’opposition pour défiler dans les rues de Minsk contre le président Alexandre Loukachenko, malgré l’impressionnant déploiement des forces de l’ordre et de l’armée dans la capitale.

 

BERLIN – Le bras de fer germano-russe autour de l’opposant russe Alexeï Navalny s’est durci dimanche, Berlin fixant un ultimatum pour avoir des explications sur son empoisonnement avant de possibles sanctions, tandis que Moscou accuse l’Allemagne de ne pas coopérer.

 

BAMAKO – La junte au pouvoir au Mali a levé le voile dimanche sur les conditions de l’évacuation sanitaire samedi soir aux Emirats arabes unis de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta, pour un délai « maximum » de trois mois, en accord avec les Etats ouest-africains.

 

KAGOSHIMA (Japon) – Le violent typhon Haishen est arrivé lundi en Corée du Sud, après avoir écumé le sud-ouest du Japon dans la nuit de dimanche à lundi, où l’on recensait notamment quatre personnes disparues en raison d’un glissement de terrain.

 

ISTANBUL – Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté dimanche l’UE à rester « impartiale » dans la crise opposant la Turquie à la Grèce à propos de gisements d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, selon la présidence turque.

 

LONDRES – Les négociations sur le Brexit entrent dans leur « phase finale » et un accord avec l’UE devra être trouvé avant le 15 octobre pour entrer en vigueur avant la fin de l’année, a averti le Premier ministre britannique Boris Johnson, alors que s’ouvre cette semaine à Londres la huitième séance de pourpalers.

 

SOUSSE (Tunisie) – Un membre de la Garde nationale (gendarmerie) a été tué dimanche matin dans une station balnéaire de l’est de la Tunisie au cours d’une attaque « terroriste » et trois assaillants ont été abattus, a annoncé le porte-parole de la Garde nationale.

 

WASHINGTON – Kamala Harris, la colistière du candidat démocrate Joe Biden, a accusé dimanche le président Donald Trump de vivre dans une « réalité différente », en raison de ses propos niant la réalité du racisme institutionnel aux Etats-Unis.

 

BIRMINGHAM (Royaume-Uni) – La police britannique s’est lancée à la recherche de l’auteur de plusieurs agressions au couteau qui ont fait un mort et deux blessés graves dans la nuit de samedi à dimanche à Birmingham, deuxième ville du Royaume-Uni.

 

ROME – Le croisiériste italien Costa Croisières a repris dimanche la mer avec son navire Costa Deliziosa après plus de cinq mois de pause due à l’épidémie de coronavirus et sous le signe de rigoureuses mesures anti-contagion.

 

PARIS – Avec près de 25.000 nouveaux cas en trois jours, et des indicateurs qui se détériorent, l’épidémie de Covid-19 s’accélère en France, ce qui n’empêche pas le gouvernement d’envisager de réduire la période d’isolement des malades et des cas contacts.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni fait face à une poussée de Covid-19 avec près de 3.000 nouveaux cas enregistrés dimanche, selon les chiffres publiés par la ministère de la Santé, un niveau inédit depuis la fin mai.

 

LOS ANGELES (Etats-Unis) – Plus de 200 personnes piégées par un incendie de forêt dans le nord de la Californie ont été évacuées par hélicoptère militaire, ont indiqué les autorités locales en annonçant dimanche la fin du sauvetage.

 

PRAGUE – Le réalisateur tchèque oscarisé Jiri Menzel, qui avait depuis longtemps de graves problèmes de santé, est décédé à l’âge de 82 ans, a annoncé sa femme Olga Menzelova dimanche.

 

NEW YORK – Qui pouvait empêcher Novak Djokovic de remporter son 18e titre du Grand Chelem à l’US Open? Vraisemblablement personne, mais c’est pourtant un autre joueur qui soulèvera la coupe car le N.1 mondial a été disqualifié en 8es de finale dimanche après avoir blessé une juge de ligne en frappant une balle sans regarder sur un geste d’humeur.

 

DEAUVILLE (France) – Le réalisateur américain Jonathan Nossiter a présenté dimanche à Deauville devant un millier de spectateurs masqués « Last Words », l’histoire de la fin de l’humanité décimée par un virus sur une terre où les contacts physiques et la nature ont presque disparu.

 

KIGALI – Le président rwandais Paul Kagame a affirmé dimanche que le héros du film « Hôtel Rwanda », Paul Rusesabagina, 66 ans, était revenu de son plein gré dans ce pays avant son arrestation, niant des accusations de sa famille selon lesquelles il aurait été kidnappé à l’étranger.

 

PARIS – Deux comptes Instagram de journalistes de Charlie Hebdo, qui avaient mis en ligne la une de l’hebdomadaire avec la reproduction des caricatures de Mahomet, ont été temporairement désactivés dimanche. « Ces comptes ont été supprimés par erreur. Nous les avons rétablis dès que nous en avons eu connaissance, et nous nous sommes excusés », a déclaré à l’AFP Mélanie Agazzome, directrice de la communication d’Instagram pour la France et l’Europe du Sud. Il suffit d’un signalement pour qu’un compte soit désactivé, et ces comptes avaient été signalés.

(afp)

 

Inondations et investitures pour la présidentielle, au menu des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Inondations et investitures pour la présidentielle, au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 7 sept. 2020 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité politique nationale marquée par des investitures de candidats en vue de la présidentielle de novembre prochain, sans oublier les inondations suite aux récentes pluies diluviennes et leurs effets désastreux.

«Pluies diluviennes du 5 septembre : +Maintenant les larmes du ciel nous font trop pleurer+», titre L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, faisant échos des propos d’une proche de victime à Ouagadougou.

Selon le journal qui publie des images poignantes, la capitale burkinabè a été inondée la semaine du lundi 31 août au samedi 5 septembre par des fortes précipitations qui se sont abattues sur la ville.

«Les agents de la municipalité de Ouagadougou, notamment le maire central, celui de l’arrondissement 4 et la Direction générale des services techniques municipaux (DGTM) se sont hâtés sur le terrain après la pluie du samedi 5 septembre 2020 pour, de visu, évaluer l’ampleur des inondations», relate L’Observateur Paalga.

Et d’ajouter qu’en plus des dégâts matériels, cette dernière manifestation pluvieuse a causé une perte en vie humaine : une femme enceinte, Balkissa Kientga épouse Derra, emportée par les eaux devant sa cour à Tanghin.

A ce sujet, Sidwaya, le quotidien national informe qu’«une femme enceinte (a été) emportée par les eaux à Ouaga», avant de souligner qu’il y a eu «trois morts, des blessés et des sans-abris à Kaya (Centre-nord)».

Le même journal consacre son éditorial aux pluies diluviennes, mettant en exergue : «Face aux inondations».

A sa Une, Sidwaya arbore : «Présidentielle 2020 : Kadré Désiré Ouédraogo dans la bataille», présentant la photo de l’intéressé, installé dans un fauteuil.

Avec la même image à sa Une, Le Pays (privé), laisse lire : «Investi candidat, Kadré Désiré Ouédraogo croit en ses chances».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, de son côté, reprend les propos de Kadré Désiré Ouédraogo (KDO)  qui dit : «J’accepte (d’être président du Faso) pour redresser et sauver le Burkina».

Quant à L’Observateur Paalga, il montre une photo où l’on aperçoit le candidat KDO recevant le drapeau du Burkina Faso, à l’occasion de la cérémonie d’investiture, tenue hier dimanche à Bobo-Dioulasso.

Le confrère renseigne aussi que «Le Dima de Boussouma (influent chef coutumier) +intronise+ Roch (Marc Christian Kaboré, président du Faso, Ndlr)».

 

Agence d’information du Burkina

Yako: Un homme tue sa femme à coups de machette et se donne la mort par pendaison

Burkina Faso-Société-Drame

Yako: Un homme tue sa femme à coups de machette et se donne la mort par pendaison

 

Yako, 6 sept. 2020 (AIB) – Un homme âgé de plus de 40 ans a abattu, ce dimanche matin à Yako, province du Passoré (Nord) sa femme âgée d’environ 35 ans, en lui assénant plusieurs coups de machette, avant de se donner lui-même la mort, a appris l’AIB.

Le drame qui se serait passé aux environs de minuit, a plongé la population de Yako dans une très grande tristesse dans la matinée de ce dimanche.

Selon des témoignages, la femme âgée d’environ 35 ans après avoir reçu plusieurs coups de machette de la part de son époux, a été évacuée au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Yako où elle aurait rendu l’âme.

Les mêmes sources bien introduites précisent que c’est après plusieurs recherches introduites par la police de Yako en vue de retrouver le présumé coupable que le corps sans vie de celui-ci a été retrouvé pendu à un arbre au secteur n° 1 de la ville, aux environs de 3 heures du matin.

L’on rapporte que le défunt mari aurait depuis maintenant quatre ans et à plusieurs reprises porté des menaces à l’endroit de la femme défunte.

Et le père de la femme serait aussi intervenu à maintes reprises sans succès à amadouer son ex gendre.

Pour l’heure, les véritables motivations de cet acte macabre sont encore méconnues. Mais des enquêtes auraient été déjà diligentées par la police et la gendarmerie, afin d’en savoir plus sur cette affaire.

Agence d’information du Burkina

ZES/ak

 

Elections : Le MBF encourage «les candidatures endogènes»

Burkina-Politique-Elections

Elections : Le MBF encourage «les candidatures endogènes»

Boromo, 5 septembre 2020(AIB)-Le Mouvement pour le Burkina du futur (MBF, majorité) de l’ex cadre de l’UPC, Daouda Simboro, a encouragé samedi, «les candidatures endogènes», en vue des législatives du 22 novembre prochain.

«Nous devons encourager les candidatures endogènes pour les élections à venir. Les électeurs doivent choisir des hommes et des femmes qui vivent à la base avec eux et qui connaissent mieux leurs préoccupations», a déclaré Bognini Koneni, secrétaire général provincial des Balé du Mouvement pour le Burkina du futur (MBF, majorité).

Bognini Koneni s’exprimait lors de la conférence provinciale du parti dans la salle de conférence du Haut-commissariat des Balé, devant des militants venus de toute la province.

On notait également la présence du président du parti Halhassane Sinaré et du directeur national de campagne, le député Daouda Simboro, ex cadre de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition).

En fin août, le Mouvement pour le Burkina du futur a apporté son soutien au président du Faso Roch Kaboré pour sa réélection, au soir du 22 novembre 2020.

Agence d’information du Burkina

Obkiri Mien/AIB Balé

Kaya : trois morts et deux blessés après une pluie torrentielle

C’est sous cette tente que la défunte Alimata Sawadogo, son fœtus et une fillette de 14 ans, ont rendu l’âme.

Burkina-Société-Inondations-Victimes

Kaya : trois morts et deux blessés après une pluie torrentielle

Kaya, 5 sept. 2020 (AIB)-Trois personnes déplacées dont femme à terme, ont perdu la vie samedi et deux autres blessées au secteur n°2 de Kaya, après l’effondrement causé par une pluie torrentielle, d’une maisonnette sur leur tente.

Des Personnes déplacées internes (PDI), venues du village de Sagho, dans la zone de Guienbila, commune de Barsalogho, installées dans la zone non lotie du secteur n°2 de Kaya, sont sous le choc, après la pluie torrentielle de la matinée du 5 septembre 2020.

En effet, elle a causé trois pertes en vie humaine dont une femme presqu’à terme et une adolescente de 14 ans.

Deux autres femmes blessées ont été évacuées au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya, selon le maire de Barsaloggho, Abdoulaye Pafarnam.

Pour le maire de Barsalogho, Abdoulaye Pafarnam, la plupart des PDI de sa commune courent le même danger.

D’après certains témoins, c’est autour de 2 heures du matin que ce drame s’est produit.

Pour le conseiller municipal de Papao (Barsalogho), Issaka Sawadogo, il s’agit d’une maison en terre de 20 tôles, à moitié détruite, de la cour voisine, qui s’est écroulée sur une tente des PDI, abritant au moins cinq personnes (femmes et enfants).

«C’est un collègue conseiller qui m’alerté de venir le secourir. Parce qu’une maison s’est écroulée sur une femme enceinte et sa fillette. Lorsque je suis arrivé, nous les avons extraites du bourbier de la maison pour les mettre dans une autre maison en dur de 20 tôles, avant d’appeler le maire de Barsalogho, qui a informé les autorités administratives et communales», a-t-il témoigné.

Les circonstances de ce drame ne sont pas encore élucidées. «Les médecins légistes n’ont pas donné tous les détails. Néanmoins, ils affirment que la cause de leur décès est liée aux chocs des briques reçus par les infortunées», a déploré M. Pafarnam.

Le conseiller municipal de Papao (Barsalogho), Issaka Sawadogo : «Nous sommes ici malgré nous».

La police nationale et municipale, l’Action sociale et des agents du Centre de santé et de la promotion sociale (CSPS) du secteur n°2 de Kaya ont également effectué les constats avant d’autoriser l’inhumation des corps sans vie.

«Cette situation vient, une fois de plus, interpeller les autorités administratives sur la nécessité d’une meilleure gestion des PDI installées dans des zones inondables», a souligné Abdoulaye Pafarnam.

Pour ce faire, il a appelé les populations à la prudence. «Nous invitons aussi les PDI installées dans les zones à risque à se signaler, afin que des dispositions soient prises», a déclaré le maire.

Abdoulaye Pafarnam a affirmé que d’autres PDI de sa commune courent aussi le même risque en cette période d’hivernage.

«Dans toutes les localités, où se trouvent les PDI, nous assistons à des vents qui balaient des tentes, des maisons qui s’écroulent laissant ainsi des déplacés internes dans le désarroi», s’est-il lamenté.

En attendant de retourner dans leurs villages de départ, le conseiller municipal Issaka Sawadogo a invité les autorités communales à identifier des réserves, afin que les PDI puissent installer leurs tentes.

«Je suis dans cette zone non lotie malgré moi, parce que nos vies sont en danger dans ces maisons délabrées. Nous voulons retourner chez nous», a-t-il argué.

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul Razak SEGDA

 

 

Burkina : Le Fonds minier prévoit 25 milliards de FCFA pour le développement local (ministre)

Burkina-Développement-Mines-Carrières-Financement-Redevabilité

Burkina : Le Fonds minier prévoit 25 milliards de FCFA pour le développement local (ministre)

Ouagadougou, 4 sept. 2020 (AIB)-Le financement du développement local au Burkina Faso, s’élèvera à 25 milliards de FCFA en 2020, grâce à l’opérationnalisation du Fonds minier pour le développement local, a indiqué vendredi le ministre des Mines Oumarou Idani.

Selon le PNDES, le financement du développement local par le secteur minier, devait passer de deux milliards en 2015 à 5 milliards en 2020, a indiqué vendredi, à Ouagadougou, le ministre en charge des Mines Oumarou Idani.

En 2019, cependant, cette prévision était quasiment atteinte avec 4,8 milliards de FCFA de financement et sera dépassé en 2020, a poursuivi Oumarou Idani.

Selon le ministre en charge des Mines, avec l’opérationnalisation du Fonds minier pour le développement local, son département ministériel a versé «aux régions et aux communes du Burkina Faso, 20 milliards de FCFA».

«Donc au lieu de 5 milliards de FCFA, le secteur minier va financer le développement local à hauteur de 25 milliards de FCFA», a-t-il indiqué.

Le ministre Idani s’exprimait vendredi à Ouagadougou au cours de la cérémonie de lancement du mois de la redevabilité qu’organise son ministère du 4 au 27 septembre prochain.

En plus du financement du développement local, Il a égrené trois objectifs indiqués dans le Plan national de développement économique et social (PNDES) qui ont été atteints par son département ministériel.

Il a indiqué que dans le programme du PNDES, la contribution du secteur minier devait passer de 7,9% en 2015, à au moins 10,2% en 2020.

«En 2018, nous étions déjà à 12,2% mais du fait de la crise sécuritaire, nous sommes redescendus à 10,4 en 2019, ce qui reste tout de même supérieure à prévision de 10,2%», a-t-il affirmé.

L’autre objectif défini par le PNDES était de faire passer, la part locale de fourniture de biens et services de 14% en 2015 à 25% en 2020, a affirmé le ministre.

«Nous étions de l’ordre de 16% en 2017 et depuis nous n’avons pas pu avoir les éléments nécessaires pour évaluer mais nous pensons que nous ne sommes pas loin des résultats attendus», a-t-il indiqué.

Le troisième résultat défini par le PNDES était, selon le ministre Idani,  «de faire passer les emplois directs et indirects du secteur minier de l’ordre de 10 000 à 20 000 à l’horizon 2020, un résultat largement dépassé en 2019 avec 51 000 emplois directs et indirects», s’est-il réjoui.

Le mois de la redevabilité lancé ce vendredi a été marqué par une communication inaugurale présentée par le ministre Idani sous le thème «Les mines et les carrières au Burkina Faso : un secteur en pleine mutation».

La communication a été suivie par une visite guidée du Bureau des Mines et de la Géologie du Burkina (BUMIGEB).

La seconde communication de la journée a été présentée par le directeur général de la BUMIGEB Aristide Aimé Zongo sous le thème «Le BUMIGEB, la gamme de services variés du service géologique national du Burkina».

Plusieurs autres communications sont prévues au cours d’une caravane de presse prévue du 10 au 16 Septembre prochain dans les localités de Bobo-Dioulasso, Sindou, Niankorodougou, Houndé et Bagassi, caravane qui sera marquée par des visites de sites miniers et de carrières dans lesdites localités.

Le mois de la redevabilité se tient en remplacement de la Semaine des Activités Minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), initialement prévu du 24 au 26 septembre prochain mais annulé pour cause de la maladie à coronavirus (Covid-19).

Agence d’Information du Burkina

Wis/ata

 

 

 

Burkina : «Notre potentiel de développement est inhibé par l’absence de stratégies» (chercheur)

Dr Emile Kaboré : «La vision constitue une boussole pour l’action qui elle-même, légitime la vision au plan opérationnel».

Burkina-Développement-Prospective-Cabinet-Lancement

Burkina : «Notre potentiel de développement est inhibé par l’absence de stratégies» (chercheur)

Ouagadougou, 4 juillet 2020 (AIB) – Le chercheur Emile Kaboré a affirmé vendredi, que le développement des pays africains y compris le Burkina Faso, est plombé par l’absence de vision et d’actions, ainsi que par la prépondérance de l’urgence sur le structurel.

«Dans nos pays, nous sommes toujours dans la réaction au lieu de l’anticipation, dans le conjoncturel et l’urgence au détriment du structurel. Nous sommes dans l’opérationnel sans le conceptuel, dans la défense et la riposte qui sont privilégiées à l’offensive et à l’anticipation», a déclaré vendredi Dr Emile Kaboré.

Cette situation fait que «notre potentiel de résilience et de développement est inhibé par l’absence de stratégies», a ajouté le chercheur qui s’exprimait, lors de la présentation de son cabinet d’études ‘’Wékré’’ (éclosion en français, Ndlr).

Selon le chercheur, les pays africains doivent bâtir leur développement sur le long terme, en se basant sur la vision et l’action, au lieu d’exploiter des concepts venant d’ailleurs.

«Il est illusoire de croire que nous pouvons faire du développement sans prospective, que nous pouvons exploiter les concepts des autres pour nous les approprier et produire notre développement, comme si le développement dans sa trajectoire et dans sa démarche, était universel», a expliqué le Directeur exécutif de ‘’Wékré’’.

Le cabinet créé en janvier 2020 entend apporter sa contribution pour un changement de paradigme, en participant «à l’éclosion de nouvelles manières de penser, portées essentiellement par la prospective».

‘’Wékré’’ veut aussi contribuer à l’analyse des défis contextuels du Burkina Faso suivant le triptyque, paix et sécurité ; développement et questions humanitaires.

«Notre monde contemporain est celui des turbulences dans les opinions», dixit Pr Serge Théophile Balima.

Pour ce faire, la structure compte s’investir dans sept domaines : la décentralisation, la cohésion sociale, la communication, la gouvernance, la régulation et l’autorégulation de l’information, la culture entrepreneuriale et la politique étrangère.

Elle s’intéresse également à deux domaines transversaux que sont la promotion des droits humains et le renforcement des capacités et la modernisation des systèmes de gestion.

Dans une conférence inaugurale, le Pr Serge Théophile Balima a parlé des conséquences de la conflictualité de l’espace politique sur la cohésion sociale.

D’après le Pr Balima, les médias ne réussiront leur médiation qu’en sélectionnant vertueusement les faits, en questionnant la position des acteurs sociaux sur la scène politique, en interpellant les dirigeants et en suscitant le débat sur «l’individualisme et le clanisme rampant à tous les niveaux».

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

 

 

 

 

 

 

Burkina: Mariam Lamizana envisage une tolérance zéro de l’excision d’ici à 2030

   Burkina-Media- MGF-Concours

Burkina: Mariam Lamizana envisage une tolérance zéro de l’excision d’ici à 2030

Ouagadougou-04 sept 2020(AIB)-Mariam Lamizana défenseuse des droits des femmes et de l’enfant a exhorté vendredi les hommes de medias à s’investir dans la lutte contre les Mutilations génitales féminines (MGF) pour une tolérance zéro d’ici 2030 au Burkina Faso.

«Je renouvelle toute ma gratitude à l’UNFPA qui a institué ce prix pour encourager les journalistes et les communicateurs à s’engager de manière ouverte dans les actions pour la promotion de l’élimination des Mutilations génitales féminines», a déclaré la militante des droits de la femme et de l’enfant, Mariam Lamizana.

Institué en 2017, en collaboration avec le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), le ministère en charge de la Solidarité nationale et le ministère de la Communication, le prix Mariam Lamizana encourage la contribution des journalistes aux efforts du gouvernement et de ses partenaires pour la lutte contre les MGF.

Mariam Lamizana, par ailleurs présidente de l’ONG voix des femmes au Burkina Faso, s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’occasion du lancement de la 3e édition du prix dédié à son nom.

A l’écouter, la maladie à coronavirus a entrainé cette année l’introduction d’une catégorie spéciale Covid-19 à la compétition en dehors du prix officiel.

«Toutes les productions relatives aux MGF intégrant le contexte du Covid-19 concourent d’office dans cette catégorie et sera décerné à la production ayant réussi à démontré de l’impact du covid-19», a-t-elle soutenu.

Pour cette édition, les candidatures sont attendues jusqu’au 30 septembre 2020 et concernent les œuvres publiées ou diffusées dans un media local ou international du 1e septembre 2019 au 30 septembre prochain.

Le lauréat du super prix Mariam Lamizana recevra la somme de 500 mille FCFA avec un smartphone, un kit support MOJO ainsi qu’une attestation et les différents compétiteurs proviendront de la presse écrite, de la radio, de la télévision et de presse en ligne.

Selon la présidente de l’ONG voix des femmes et de l’enfant, le prix initié à son nom est une reconnaissance à sa modeste personne au regard de ses actions menées en matière de lutte contre les MGF sur le terrain.

Le représentant de l’UNFPA, Auguste Kpognon a indiqué que les hommes et les femmes de medias sont incontournables pour la réussite des programmes de développement à travers leurs productions de sensibilisation des populations.

M. Kpognon a précisé que l’institution mondiale s’est «  résolument » engagée à mettre fin aux violences basées sur le genre, notamment, les MGF d’ici à 2030.

De son avis, il convient de renforcer les initiatives qui impliquent les populations mais aussi les acteurs du monde des medias en vue d’influencer les mentalités pour un changement en faveur des droits des femmes et des filles.

«Je tiens particulièrement à vous encourager à prendre part à cette lutte en utilisant votre pouvoir en tant que journalistes ou blogueurs», a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

  PZ/NO/ata/ak

 

 

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