Revue de presse du mardi 8 septembre 2020

Mouvements d’humeur et sommet de la CEDEAO s’invitent dans la presse burkinabè

Ouagadougou, 8 sept. 2020 (AIB) – Les journaux burkinabè lus par APA, ce mardi matin, traitent du sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu la veille à Niamey au Niger, sans oublier d’aborder des mouvements d’humeur en vue.

Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso renseigne que les conseillers du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) se sont retrouvés, hier lundi 7 septembre 2020 à Ouagadougou, pour la tenue du conseil syndical.

Selon le journal, ces agents du ministère des finances prévoient tenir une grève de 72 heures sur toute l’étendue du territoire national à compter du mercredi 9 septembre pour exiger l’annulation «sans condition et sans délai» de la décision de révocation des trois agents des Impôts et l’abandon des autres mesures répressives contre les travailleurs du ministère.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, reprend les propos du Secrétaire général du SINAFI, Mohamed Sawadogo qui dit : «Tout le mouvement syndical ira répondre et avec la manière qui sied».

Le responsable syndical se prononce ainsi au sujet de la convocation d’un des leurs en conseil de discipline au ministère en charge de l’Education nationale.

De son côté, le quotidien national Sidwaya rapporte que le conseil syndical de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) prévoit des luttes en perspectives.

En politique, le même confrère informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a pris part, hier lundi à Niamey, à la 57e  session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Le journal affiche à sa Une: «Mise en place de la transition au Mali : La CEDEAO donne un ultimatum d’une semaine».

A ce propos, Aujourd’hui au Faso met en exergue : «Ultimatum de la CEDEAO au Mali : Inopportun, ce pistolet pointé sur la tempe du colonel Goïta !».

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga s’interroge : «Ultimatum CEDEAO : Les militaires maliens vont-ils battre en retraite ?», précisant que «la CEDEAO est en effet restée sur son siège de fer en maintenant ses oukases antérieurs».

«Ceux qui s’attendaient à un fléchissement de la position de l’organisation sous-régionale, après le bon de sortie accordé à l’ancien président Ibrahim Boubacar Keïta pour se soigner à Abou Dabi et l’ouverture de la concertation des forces vives de la Nation sur le modus operandi de la Transition, en ont été pour leurs frais», commente L’Observateur Paalga.

Agence d’information du Burkina

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