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La presse en ligne burkinabè, commente le 5e anniversaire de l’insurrection populaire

Burkina Faso-Presse-Revue

La presse en ligne burkinabè, commente le 5e anniversaire de l’insurrection populaire

Ouagadougou, 1er nov. 2019 (AIB) – Les journaux en ligne burkinabé commentent largement l’actualité nationale relative au cinquième anniversaire de l’insurrection populaire commémoré, la veille à Ouagadougou et dans d’autres localités du pays.

«An 5 de l’insurrection populaire: le président du Faso invite +tous les fils et les filles du Burkina Faso, à rester unis et solidaires+», titre Fasozine.com qui publie un message du président du Faso, Roch Marc Kaboré, à l’occasion du 5e anniversaire de l’insurrection populaire.

Pour sa part, Burkina24.com relate que ce jeudi 31 octobre 2019, le Balai citoyen (mouvement de la société civile) a organisé un panel sur le 5e anniversaire de l’insurrection populaire sous le thème: «An 5 de l’insurrection populaire, les aspirations au changement et le devoir de redevabilité des autorités: bilan et perspectives».

Le confrère ajoute que l’un des panélistes, le Pr Luc Marius Ibriga, a déclaré que «cinq ans après, le bilan de l’insurrection est positif» car, poursuit-il, «le Burkina Faso a réussi une prouesse que d’autres peuples veulent et tentent de réaliser».

Pendant ce temps, Lefaso.net cite le préside Roch Marc Christian Kaboré qui dit que «l’insurrection populaire au Burkina est une victoire du peuple contre le non-respect des engagements constitutionnels».

Quant à Wakatséra.com, il rapporte que cinq ans après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina, les parents des victimes continuent de réclamer justice pour leurs proches décédés lors du soulèvement populaire contre la modification de l’article 37 de la Constitution.

A ce propos, Burkina24.com reprend, en guise de titre, les propos du porte-parole des parents de victimes qui, à l’issue de la cérémonie d’hommage aux martyrs, a menacé: «Nous ne voulons plus revenir ici l’année prochaine sans que tous les dossiers ne soient liquidés».

Agence d’information du Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 1ER NOVEMBRE

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 1ER NOVEMBRE

 

WASHINGTON – La procédure de destitution menaçant le président américain Donald Trump a pris une nouvelle ampleur jeudi, après un vote crucial autorisant des auditions publiques qui a suivi des lignes profondément partisanes au Congrès.

 

BEYROUTH – L’organisation Etat islamique (EI) a confirmé jeudi la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, cinq jours après l’annonce par Donald Trump de son décès dans une opération américaine en Syrie, et a désigné son successeur. Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi, un dirigeant jihadiste peu connu, a été nommé nouveau « commandeur des croyants » et « calife des musulmans » par l’EI, qui a aussi menacé les Etats-Unis de représailles.

 

NEW YORK – Des fissures découvertes sur des Boeing 737 NG ont entraîné l’immobilisation de dizaines d’appareils dans le monde pour réparation, a annoncé jeudi le constructeur. Ce revers s’ajoute à la crise du 737 MAX, cloué au sol depuis le 13 mars après deux accidents ayant fait 346 morts en Indonésie et en Ethiopie.

 

BAGDAD – Le président Barham Saleh a proposé jeudi des élections anticipées en Irak, loin des espérances du mouvement de contestation qui réclame la « chute du régime » tout entier après des violences qui ont fait plus de 250 morts.

 

BEYROUTH – Le président libanais Michel Aoun a appelé jeudi à la formation d’un gouvernement composé de ministres choisis pour leurs « compétences », au 15e jour d’un mouvement de contestation inédit contre le pouvoir, accusé de corruption et d’impéritie.

 

HONG KONG – Des échauffourées ont opposé jeudi soir à Hong Kong policiers et manifestants pro-démocratie défilant pour Halloween avec des masques tournant en dérision l’exécutif local, qui vient d’annoncer que le territoire est entré en récession.

 

PARIS – Les constructeurs automobiles PSA et Fiat-Chrysler ont annoncé jeudi être tombés d’accord sur le principe d’une méga-fusion entre égaux. Si elle se confirme, l’opération donnerait naissance à un nouveau géant mondial, sous les regards bienveillants mais vigilants des Etats français et italien.

 

LONDRES – Donald Trump s’est invité dans la campagne électorale qui démarre tout juste au Royaume-Uni en critiquant l’accord de sortie de l’UE négocié par le Premier ministre Boris Johnson. Un tel accord ne permet pas de conclure « d’accord commercial avec le Royaume-Uni », a déclaré le président américain qui souhaiterait voir M. Johnson s’allier avec les partisans d’un Brexit dur.

 

ATHENES – Le Conseil de l’Europe a appelé jeudi la Grèce à prendre « des mesures urgentes » face à une situation « explosive » et « au bord de la catastrophe » dans les camps de migrants des îles en mer Egée. Plus de 34.000 personnes y vivent dans des camps affichant une capacité de 6.300 personnes.

 

RIO DE JANEIRO – Le député Eduardo Bolsonaro, fils du président Jair Bolsonaro, a jeté le trouble jeudi au Brésil en évoquant l’éventualité de restaurer un régime répressif comme la dictature militaire (1964-1985) « si la gauche se radicalise », avant de faire machine arrière en estimant avoir été mal compris.

 

ABIDJAN – La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé jeudi une augmentation de capital géante de 115 milliards de dollars, la plus importante de son histoire, pour accélérer le développement du continent.

 

RAHIM YAR KHAN (Pakistan) – Au moins 74 personnes, dont de nombreux pèlerins, ont péri jeudi au Pakistan dans un incendie à bord d’un train de voyageurs déclenché par l’explosion accidentelle de bonbonnes de gaz de cuisine.

 

TOKYO – Le château de Shuri, dans l’archipel méridional d’Okinawa au Japon, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, a été en grande partie détruit par un incendie dans la nuit de mercredi à jeudi, ont annoncé les autorités locales.

 

LOS ANGELES – De nouveaux incendies se sont déclarés jeudi près de Los Angeles, propagés et attisés par les vents violents qui soufflent sur la Californie, entraînant une nouvelle vague d’évacuations préventives dans le sud de cet Etat américain.

 

BERLIN – Attaqué par trois agriculteurs, le gouvernement allemand a échappé jeudi à une évaluation par la justice de sa politique climatique, un tribunal de Berlin ayant jugé « irrecevable » cette extension de la lutte contre le réchauffement jusque dans les prétoires.

 

TORONTO – Feux tricolores intelligents, pistes cyclables chauffées en hiver, robots assurant la gestion des déchets : les autorités canadiennes ont donné leur accord de principe jeudi à un projet controversé de quartier futuriste à Toronto par une filiale de la maison mère de Google.

 

WASHINGTON – Trente ans après la découverte du gène causant la mucoviscidose, un nouveau médicament a été approuvé aux Etats-Unis pour les malades de plus de 12 ans et offrant une efficacité « impressionnante » par rapport à ce qui existait jusqu’à présent. Quelque 90% des personnes atteintes de cette maladie génétique rare devraient pouvoir en bénéficier.

 

LOS ANGELES – Ils broyaient du noir et tombaient sur le téléphone rose: les collégiens du district de Lancaster, près de Los Angeles, qui tentaient d’appeler un service de prévention des suicides tombaient en fait sur des hôtesses d’un service de conversations érotiques, en raison d’une erreur dans le numéro imprimé au dos de leurs cartes d’étudiant.

(AFP)

 

 

Burkina: «Cela fait cinq ans que le peuple insurgé attend en vain la justice» (Parent de victimes)

Burkina Faso-Parents de victimes

Burkina: «Cela fait cinq ans que le peuple insurgé attend en vain la justice» (Parent de victimes)

Ouagadougou, 31 oct. 2019 (AIB) – Cela fait cinq ans que le peuple burkinabè attend toujours justice pour les victimes de l’insurrection populaire de fin octobre 2014, a déploré jeudi, Victor Pouahoulabou, l’un des représentants des parents de victimes.

M. Pouahoulabou qui s’exprimait jeudi à l’issue de la cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs en hommage aux victimes de l’insurrection populaire, se demande «qu’est-ce que la justice attend pour dire la vérité ?».

Le représentant des parents des victimes fait remarquer que cinq ans après l’insurrection populaire, «nous ne sommes pas contents de la gestion du pouvoir actuel».

Le président Kaboré saluant les parents des victimes

Victor Pouahoulabou considère que «des corrompus qui ont fui le pays à l’issue de l’insurrection populaire, continuent de téléguider leurs mentors à l’intérieur du Burkina Faso».

C’est à juste titre qu’il interpelle le président Roch Marc  Christian Kaboré, l’invitant à prendre ses responsabilités.

«Il (le président Kaboré) est venu au pouvoir par les élections et non par un coup d’Etat», a-t-il martelé, avant de prévenir: «Nous ne voulons plus revenir ici l’année prochaine sans que tous les dossiers ne soient jugés y compris celui de Thomas Sankara et de Norbert Zongo».

Le Burkina Faso commémore ce jeudi 31 octobre 2019 (jour férié, chômé et payé), le 5e  anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le 4e  anniversaire du coup d’Etat de septembre 2015.

La cérémonie officielle, tenue sur le site du Mémorial aux héros nationaux, a été présidée par le président Roch Marc Christian Kaboré.

Elle été ponctuée par le retentissement de la sirène, l’observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs et le dépôt de gerbe de fleurs par le président du Faso.

L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a entrainé la chute du régime de Blaise Compaoré, a fait une trentaine de morts et plus de 600 blessés.

Agence d’information du Burkina

L’insurrection populaire est une victoire du peuple contre  le non-respect des engagements constitutionnels (président Kaboré)

Burkina Faso-Insurrection-Commémoration

L’insurrection populaire est une victoire du peuple contre  le non-respect des engagements constitutionnels (président Kaboré)

Ouagadougou, 31 oct. 2019 (AIB) –  L’insurrection populaire constitue une victoire du peuple burkinabè contre  le non-respect des engagements constitutionnels, a déclaré jeudi, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à l’occasion de la cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs, marquant le 5e anniversaire de cet évènement qui a vu la chute de l’ex-président Blaise Compaoré.

Dépôt de gerbe de fleurs

Pour le président Kaboré, l’insurrection populaire a été une étape importante dans la vie du Burkina Faso, en ce sens qu’il s’agit de «la victoire du peuple contre la position définitive que certains voulaient garder au niveau de la présidence, le non-respect des engagements constitutionnels qui ont été pris».

Le chef de l’Etat burkinabè qui s’exprimait jeudi matin, à l’issue de la cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs, a fait observer que l’insurrection populaire  a permis au Burkina Faso «d’assurer une alternance politique qui permet de consolider notre démocratie».

Roch Marc Christian Kaboré estime qu’il est tout à fait normal qu’à cette occasion qui a connu beaucoup de victimes civiles, que l’on marque chaque année, un arrêt en vue de commémorer l’anniversaire de l’insurrection populaire.

Selon lui, il faudrait en plus avoir, à cette occasion, une mémoire pieuse pour  tous ceux qui sont tombés pour cette victoire.

«En ce jour où nous célébrons cet anniversaire, je lance un appel à tout le peuple burkinabè de rester soudé, par rapport à l’hydre terroriste qui, depuis 2016, a commencé à faire tout feu sur notre pays», a indiqué le président du Faso.

Roch Kaboré saluant les parents des victimes

Et de préciser qu’il est important de savoir qu’il s’agit d’un combat de longue haleine.

«Nous devons rester debout et ne pas céder, malgré les difficultés que nous rencontrons», a-t-il mentionné, avant d’ajouter qu’«ensemble, comme de par le passé, les Burkinabè feront honneur à leur pays et que nous pourrions produire dans une certaine sérénité».

Le Burkina Faso commémore ce jeudi 31 octobre 2019 (jour férié, chômé et payé), le 5e  anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le 4e  anniversaire du coup d’Etat de septembre 2015.

La cérémonie officielle, tenue sur le site du Mémorial aux héros nationaux, à Ouaga 2000, a été ponctuée par le retentissement de la sirène, l’observation d’une minute de silence à la mémoire des martyrs et le dépôt de gerbe de fleurs par le président du Faso.

Agence d’information du Burkina

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2019

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 30 octobre 2019

 

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 30 octobre 2019, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 12 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

  1. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de la Justice :
un rapport relatif à six (06) décrets portant application du statut du personnel du corps des greffiers.
Il s’agit :

  • du décret portant hiérarchisation des emplois et des fonctions du personnel du corps des greffiers ;
    • du décret portant Code d’éthique et de déontologie du personnel du corps des greffiers ;
  • du décret portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers ;
    • du décret portant fixation des caractéristiques et conditions de port de costume d’audience du personnel du corps des greffiers ;
  • du décret portant composition, organisation, attributions et fonctionnement du Conseil de discipline du personnel du corps des greffiers ;
    • du décret portant autorisation et conditions d’exercice d’activités privées lucratives du personnel du corps des greffiers.
    L’adoption de ces décrets permet l’application effective de la loi n°054-2012/AN du 18 décembre 2012 portant statut du personnel du corps des greffiers.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
un décret portant prise en charge financière de prestations spécifiques d’agents du ministère de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).

L’adoption de ce décret permet de combler un vide juridique relatif à la prise en charge financière de prestations spécifiques servie à certains agents du MENAPLN.
un rapport relatif au processus d’évaluation de l’Etude nationale prospective « Burkina 2025 ».

L’Etude nationale prospective (ENP) « Burkina 2025 » a eu pour objectif de dégager les tendances d’évolution de la société burkinabè, de définir le profil de cette société au bout d’une génération, d’en déterminer les germes de changement et d’élaborer des scénarios alternatifs devant servir de base à la formulation des politiques et stratégies à moyen terme.

L’adoption de ce rapport permet d’enclencher le processus d’évaluation de l’Etude nationale prospective « Burkina 2025 », après quinze années de mise en œuvre.

I.1.3. Pour le compte du ministère de la Communication et des relations avec le parlement :
un décret portant approbation des statuts de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).
L’adoption de ce décret permet à l’ISTIC de disposer de nouveaux statuts pour accomplir efficacement ses missions conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics à caractère administratif.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.

I.2.1. Pour le compte du ministère de la Justice :
un rapport relatif à la nomination de Greffiers en Chef au titre de l’année 2019.
L’adoption de ce rapport permet la nomination de quarante-quatre (44) Greffiers en chef dans les fonctions de greffiers en chef, dans les juridictions et membres des directions de la chancellerie.

I.2.2. Pour le compte du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :

un rapport relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois à l’Université Nazi BONI et nomination d’enseignants hospitalo-universitaires de l’Université Nazi BONI dans l’emploi de Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire.
L’adoption de ces décrets permet la création d’un emploi en Anesthésie-réanimation, d’un emploi en Pédiatrie, d’un emploi en Parasitologie-mycologie et d’un emploi en Chirurgie générale.

I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère des Infrastructures :

un rapport relatif à la conclusion de marchés par la procédure d’entente directe relatifs à divers travaux d’entretien sur des tronçons de routes endommagés dans le cadre du Programme d’urgence pour le sahel (PUS-BF) étendu.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :

Entreprise Travaux de terrassement et managements (TTM) pour l’entretien de la route Tenkodogo-Ouargaye (longue de 60 km), pour un montant d’un milliard cinq cent soixante-huit millions soixante-dix-huit mille quatre cents (1 568 078 400) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Entreprise de Construction de l’Habitat (ECHA) pour l’entretien du tronçon de la route nationale n°18, Fada-Pama-Tindangou-Frontière du Benin, pour un montant de neuf cent quarante-neuf millions sept cent soixante-sept mille huit cent quarante (949 767 840) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de six (06) mois ;

Entreprise EG2S pour l’entretien du tronçon Gounghin-Fada N’Gourma-Piéga, pour un montant d’un milliard quinze millions quatre cent cinq mille cent quatre (1 015 405 104) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de sept (07) mois ;

Entreprise ZIDA Mahamadi pour les travaux de points à temps sur routes bitumées pour la 32ème édition du Tour international du Faso, pour un montant de trois cent dix-neuf millions huit cent quarante mille (319 840 000) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de trois (03) mois.
Le financement est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B).

  1. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil le bilan de la participation du Président du Faso au premier Sommet et au Forum économique « Russie-Afrique » pour la paix, la sécurité et le développement, tenus à Sotchi en Russie, les 23 et 24 octobre 2019.

Co-présidées par leurs Excellences, le Président russe, Vladimir Poutine, et du Président égyptien, Abdel Fattah Al-Sisi, Président en exercice de l’Union africaine, ces rencontres ont permis de dégager les pistes de renforcement du partenariat économique et sécuritaire entre l’Afrique et la Russie.

Au cours de son séjour, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président en exercice du G5 Sahel, a participé à une séance de travail avec le Président russe, en présence des chefs d’Etat africains, des dirigeants des organes exécutifs de l’Union africaine et des organisations africaines régionales.
Le Président du Faso a également eu des échanges avec des partenaires au développement.

II.2. Le ministre des Infrastructures a informé le Conseil du lancement officiel des travaux de bitumage de la route nationale N°17 Guiba- Garango longue de 72 km, prévu le 12 novembre 2019 à Garango.
Cette cérémonie est placée sous le très Haut patronage de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso.

II.3. Le ministre des Droits humains et de la promotion civique a fait au Conseil, le bilan de la 16ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) sous le thème « Quelle contribution du citoyen au renforcement de la démocratie et de l’unité nationale dans un contexte de défis sécuritaires ? ».
Le Conseil félicite tous les acteurs pour la réussite de cette édition.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Pour le compte du Conseil supérieur de la communication (CSC)
Monsieur Faïssal SAKANDE, Mle 43 548 F, Instituteur certifié, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions.
Pour le compte du Haut Conseil du dialogue social (HCDS)
Sont nommées vice-présidents les personnes dont les noms suivent :
Monsieur Salifou SANGARE, au titre du Gouvernement ;
Monsieur Jean-Baptiste YAMEOGO, au titre du Patronat ;
Monsieur Guy Olivier OUEDRAOGO, au titre des organisations syndicales.

Pour le compte du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (CNLS/IST)
Monsieur Touobaor Jean-Baptiste HIEN, Mle 58 212 X, Attaché de santé option Section d’études supérieures en soins infirmiers et obstétricaux, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de l’Antenne régionale du Sud-Ouest ;
Monsieur Moussa KABORE, Mle 55 822 N, Administrateur des Affaires sociales, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de l’Antenne régionale du Centre-Ouest ;

Monsieur Oumar SANOU, Mle 75 465 L, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Chef de l’Antenne régionale des Hauts-Bassins ;
Monsieur Kassoum KONE, Mle 49 908 R, Conseiller Pédagogique du secondaire, Catégorie P, 12ème échelon, est nommé Chef de l’Antenne régionale de la Boucle du Mouhoun ;

Monsieur Larba Christian DARANKOUM, Mle 111 529 L, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef du Département chargé des Institutions, des Ministères autres que celui de la Santé et des Entreprises ;

Monsieur Abdoul Azise OUEDRAOGO, Mle 182 030 115 002 P, Agent de recouvrement et de suivi accompagnement classe 3, 1er échelon, est nommé Chef de l’Antenne régionale du Centre ;
Monsieur Harouna KIEMDE Mle 40 808 S, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef de l’Antenne régionale du Nord ;
Monsieur Sondlawende Ahmed OUANGRE Mle 48 708 Z, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Chef du département chargé des Entités territoriales.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE

Monsieur Abdramane Amédée FARMA, Mle 255 949 C, Ingénieur de travaux informatiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;
Monsieur Karim SOUGUE, Mle 59 950 C, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Prison de Haute sécurité ;

Monsieur Micaïlou TRAORE, Mle 240 050 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur du Centre pénitentiaire agricole de Baporo ;
Monsieur Abdoulaye KEBRE, Mle 222 269 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 3ème échelon, est nommé Directeur du Centre d’éducation et de réinsertion sociale des mineurs en conflit avec la loi ;

Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 59 947 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de l’administration pénitentiaire ;
Monsieur Harouna SAVADOGO, Mle 240 047 S, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de l’administration pénitentiaire ;

Monsieur Ibrama BANAZARO, Mle 59 941 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de l’administration pénitentiaire ;
Monsieur Madou DRABO, Mle 113 370 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études à la Direction générale de l’administration pénitentiaire ;

Monsieur Seydou Honoré OUATTARA, Mle 98 063 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Directeur des sports, des loisirs, des arts et de la culture ;
Monsieur Bifienlo Policarpe COULIBALY, Mle 240 045 A, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la planification et de la coopération pénitentiaire ;

Monsieur Sabila SAWADOGO, Mle 240 051 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur du matériel et du budget ;
Monsieur Karim TRAORE, Mle 245 668 S, Médecin généraliste, catégorie P, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Santé et de l’action sociale ;
Monsieur Kusiélé Bob-Zié Jean Wilfrid MEDA, Mle 240 046 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur du personnel ;

Monsieur Mouri SABO, Mle 53 643 H, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diébougou ;
Monsieur Kielgabé Casimir NIKIEMA, Mle 53 645 F, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Nouna ;

Monsieur Evariste Dè-N’Gon-Non-Na DALA dit TOE, Mle 113 354 S, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Dédougou ;
Monsieur Ardiouma MILLOGO, Mle 98 072 B, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Gaoua ;

Monsieur Drissa BAMOUNI, Mle 59 940 N, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Banfora ;
Monsieur Cyrile TRAORE, Mle 59 952 A, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouahigouya ;

Monsieur Etienne BONKOUNGOU, Mle 110 118 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Orodara ;
Monsieur Bavrou TIENE, Mle 110 121 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Fada N’gourma ;
Monsieur Séini ZABRE, Mle 88 552 J, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Diapaga ;

Monsieur Armand SAWADOGO, Mle 57 379 G, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Djibo ;
Monsieur Nogmanégré Claude OUEDRAOGO, Mle 203 367 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire principal, catégorie 1, 4ème échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ;

Monsieur Abdoulaye THIOMBIANO, Mle 59 965 X, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Kongoussi ;
Monsieur Efrem Modeste KY, Mle 57 412 R, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Koudougou ;

Monsieur Windinmi Bertin ILBOUDO, Mle 203 386 W, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Tougan ;
Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 91 192 P, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Yako ;

Monsieur Eric OUEDRAOGO, Mle 110 120 D, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Tenkodogo ;
Monsieur Ousséini ZABRE, Mle 88 503 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Bogandé ;
Monsieur Ousséïni ZOURE, Mle 203 372 N, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Koupéla ;

Madame Ramata OUEDRAOGO, Mle 203 381 T, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommée Directrice de la Maison d’arrêt et de correction de Manga ;
Monsieur Souleymane ZERBO, Mle 113 367 V, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Léo ;

Monsieur Kalfa MILLOGO, Mle 98 078 Z, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ziniaré ;
Monsieur Hamidou KABORE, Mle 113 356 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Kaya ;

Monsieur Tanga Jean-Baptiste YAMEOGO, Mle 113 365 L, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, catégorie 1, 2ème grade, 1er échelon, est nommé Directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Dori ;
Madame S. Sephora SIKO/ SEMPORE, Mle 57 320, est nommée Greffier en chef à la Cour de Cassation ;

Monsieur K. Thierry Martial SOME, Mle 97 560, est nommé Greffier en Chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;
Monsieur Parfait PARKOUDA, Mle 259 397, est nommé Greffier en Chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;

Madame Wendlasida Lucienne Arlette OUEDRAOGO, Mle 92 560, est nommée, Greffier en Chef à la Cour d’appel de Ouagadougou ;
Madame Yéri Ludie Corine DOLY, est nommée, Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou ;
Monsieur Aboubakar, TRAORE, Mle 226 349, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou ;
Monsieur Issouf COMPAORE, Mle 226 334, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Travail de Ouagadougou ;

Monsieur Yaya OUATTARA, Mle 111 290, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso ;
Monsieur Issa SEBEGO, Mle 216 605, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Bobo-Dioulasso ;
Madame Agnès KONDET/TIENOU, Mle 212 343, est nommée Greffier en Chef au Tribunal de Commerce de Bobo-Dioulasso ;

Madame Bibata YANOGO, Mle 247 614, est nommée Greffier en Chef au Tribunal Administratif de Bobo-Dioulasso ;
Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 238 399, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Travail de Bobo-Dioulasso ;
Madame Assata SAGNON, est nommée, Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Yako ;

Monsieur Sibiri Laurent YARO, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Léo ;
Madame Aïda Sandrine ZOUNGRANA, est nommée Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Koupèla ;
Monsieur Fulbert TIENDREBEOGO, Mle 247 612, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Tenkodogo ;
Madame Sabine SILGA, est nommée Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Fada N’Gourma ;

Monsieur Namoussibouga NOALY, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Kongoussi ;
Madame Wendyam Nadine KABORE, est nommée Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Dédougou ;
Monsieur Avielmana Martin DAH, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Tougan ;

Monsieur Madi KIEMTORE, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Nouna ;
Monsieur Daouda OUATTARA, est nommé Greffier en Chef au Tribunal de Grande Instance de Orodara ;
Monsieur Emmanuel NIKIEMA, Mle 226 338, est nommé Membre de la Direction des Greffes ;

Monsieur Boureima BARRY, Mle 105 401, est nommé Administrateur du Fichier national du Registre du commerce et du Crédit mobilier (FN-RCCM) à la Direction des Greffes ;
Monsieur Mahama ROUAMBA, Mle 92 562, est nommé Membre de la Direction générale des Officiers publics judiciaires ;
Monsieur Abdoul Salam KABORE, Mle 57 299, est nommé Membre de la Direction générale des Officiers publics judiciaires ;

Madame Sambo Rasimata SANKARA, Mle 119 244, est nommée Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
Monsieur Batoury Aristide THIOMBIANO, Mle 117 335, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
Madame Yipenegné Claire OUEDRAOGO/KANSONON, Mle 212 342, est nommée Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;

Madame Karidja SOME/YATASSAYE, Mle 104 433, est nommée Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
Monsieur Wendkouni Simplice ZONGO, Mle 119 248, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;

Monsieur Abdoulaye SANFO, Mle 28 089, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
Monsieur Arouna TRAORE, Mle 226 332, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
Monsieur Rassamya Roger OUEDRAOGO, Mle 200 399, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;

Monsieur Démagori GNISSE, Mle 238 094, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice civile, commerciale, administrative et sociale ;
Monsieur Saoraza Philippe SOME, Mle 225 922 M, est nommé Membre de la Direction des ressources humaines ;
Madame Bintou OUATTARA, Mle 74 421 B, est nommée Membre de la Direction de la Législation et de la coopération judiciaires ;
Monsieur Sory Ibrahim ZERBO, Mle 28 411, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice pénale et du sceaux ;

Monsieur Marou ILBOUDO, Mle 57 303, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice pénale et du sceaux ;
Monsieur Tigassè TANCHOUNLOUGOU, Mle 119 247, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice pénale et du sceaux ;
Monsieur Christophe ILBOUDO, Mle 119 238, est nommé Membre de la Direction générale de la Justice pénale et du sceaux ;

Monsieur Kouka Moïse NANA, Mle 57 322, est nommé Membre de la Direction générale des études et des statistiques sectorielles ;
Monsieur Vincent KABORE, Mle 212 392 A, est nommé Membre de la Direction des Services informatiques ;
Monsieur Mathieu BAZIE, Mle 57 308, est nommé Membre de la Direction de la Communication et de la presse ministérielle.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Issoufou KONATE, Mle 49 093 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Les personnes dont les noms suivent sont nommées à l’Université Nazi BONI (INSSA) pour compter du 14 novembre 2018.

Monsieur Sié dit Drissa BARRO, Mle 27 821 M, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Anesthésie-réanimation ;
Madame Senkaye-Lagom Aimée KISSOU, Mle 224 432 F, est nommée Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en pédiatrie ;

Monsieur Ibrahim SANGARE, Mle 231 448 T, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Parasitologie-mycologie ;
Monsieur Cyprien ZARE, Mle 53 448 L, est nommé Maître de conférences agrégé hospitalo-universitaire en Chirurgie générale.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

Madame Cathérine Sonia Kiswendsida NARE, Mle 229 815 Z, Ingénieur des travaux informatique, 1ere classe, 4ème échelon, est nommée Directrice de la promotion de l’économie numérique ;

Monsieur Etienne BATIOBO, Mle 288 406 A, Informaticien, grade 1, 1er échelon, est nommé Directeur des services informatiques ;
Monsieur Roch Omar BOUGOUMA, Mle 255 961 S, Ingénieur en informatique, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur général des technologies de l’information et de la communication ;

Monsieur Adama NADEMBEGA, Mle 255 508 G, Ingénieur des travaux en informatique, 1ère classe, 2ème échelon est nommé Directeur des stratégies et politiques ;
Monsieur Roland DIPAMA, Mle 288 386 D, Informaticien, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la vulgarisation et de la sensibilisation.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE SECURITE ROUTIERE

Monsieur Bernard BEBA, Mle 59 714 S, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général ;
Monsieur Baday Herman SOMDA, Mle 130 363 V, Magistrat, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

Monsieur Maliki SAWADOGO, Mle 205 542 W, Economiste, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la circulation routière et de la normalisation à la Direction générale des transports terrestres et maritimes ;
Madame Assiata OUEDRAOGO, Mle 205 544 Y, Attachée en étude et analyse, option droit, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice des études et de la législation ;

Monsieur Yacouba SERE, Mle 119 814 K, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du transport maritime, rural et fluvial ;
Monsieur Drissa ZONGO, Mle 119 168 K, Informaticien, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur de l’informatique, des statistiques et de la documentation ;

Monsieur Ali RAMDE, Mle 265 869 N, Ingénieur en transport, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Cascades ;

Monsieur Kouadima Dapougdi OUSSEINA, Mle 92 725 A, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière du Centre-Sud ;
Monsieur Michel ZONGO, Mle 32 417 M, Technicien supérieur en génie civil, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur régional des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière des Hauts-Bassins.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

Madame Nomwendé Véronique ALIRA/WANGRAWA, Mle 225 071 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice du développement institutionnel et de l’innovation ;

Madame Alizata KOUDA, Mle 247 305 A, Conservateur des archives, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des archives et de la documentation ;
Monsieur Nebema Paul BADO, Mle 000 1 C, Conseiller en formation, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes ;
Monsieur Koudpiga YERBANGA, Mle 212 268 T, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la formulation des politiques ;

Monsieur Moussa TRAORE, Mle 237 932 K, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef de département suivi-évaluation du Secrétariat permanent de YouthConnekt Burkina ;
Monsieur Boris SOUBEIGA, Mle 97 593 F, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département Communication et mobilisation du partenariat du Secrétariat permanent de YouthConnekt Burkina ;

Madame Beyaada Blaise ZIBA/OUEDRAOGO, Mle 257 127 Y, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chef de département Entrepreneuriat et accompagnement des initiatives des jeunes au Secrétariat permanent de YouthConnekt Burkina ;

Monsieur Bantan Jean Pierre PARE, Mle 220 376 S, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chef de département Activités socio-éducatives et participation citoyenne des jeunes au Secrétariat permanent de YouthConnekt Burkina.

  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Monsieur Issaka LANKOANDE, Ingénieur en génie civil, est nommé Chargé de missions.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs et de Président aux Conseils d’administration :
du Centre hospitalier régional (CHR) de Ziniaré au titre du ministère de la Santé ;
de l’Université Norbert ZONGO (UNZ) et du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ;

de l’Office national des Télécommunications (ONATEL) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat ;
du Centre national de semences forestières (CNSF) au titre du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique.

La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

 

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 31 OCTOBRE

LE MONDE EN BREF DU JEUDI 31 OCTOBRE

 

 

SANTIAGO DU CHILI – Le gouvernement chilien, aux prises avec une contestation sociale qui ne faiblit pas, a annoncé mercredi avoir renoncé à organiser deux sommets internationaux, dont la COP 25, la conférence de l’ONU sur le climat prévue en décembre, un coup dur pour l’image internationale du pays.

 

WASHINGTON – Erevan a qualifié d' »historique » mercredi la reconnaissance par la Chambre des représentants des Etats-Unis du « génocide arménien » de 1915, le président turc Recep Tayyip Erdogan fustigeant de son côté une « insulte » et une mesure qui « n’a aucune valeur ».

 

NATIONS UNIES – D’un côté 54 pays sous la houlette du Belarus saluant « positivement les résultats en contre-terrorisme et déradicalisation » de la Chine au Xinjiang. De l’autre, 23 Etats, emmenés par le Royaume-Uni, réclamant à Pékin « de respecter ses engagements internationaux » pour la liberté de religion dans cette région où vit la minorité ouïghoure.

 

WASHINGTON – Les démocrates, déterminés à avancer au pas de charge dans leur enquête contre Donald Trump, ont interrogé mercredi trois diplomates sur la politique américaine en Ukraine, à la veille d’un premier vote au Congrès consacré à l’explosive procédure de destitution.

 

LONDRES – Le Premier ministre britannique Boris Johnson a vigoureusement défendu son programme face aux attaques de l’opposition mercredi, lors des premières passes d’armes électorales au Parlement qui ont suivi l’approbation de législatives anticipées le 12 décembre pour sortir le Brexit de l’impasse.

 

BUDAPEST – Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a défendu mercredi ses nombreux échanges avec le dirigeant russe Vladimir Poutine, allié de circonstance qu’il a de nouveau reçu à Budapest pour renforcer la coopération économique et politique au risque d’irriter les diplomaties occidentales.

 

BRASILIA – Le parquet de Rio de Janeiro a démenti mercredi un témoignage cité par TV Globo liant Jair Bolsonaro à l’assassinat de l’élue noire Marielle Franco, des révélations qui avaient fait sortir le président brésilien de ses gonds dans une vidéo sur Twitter et insulter copieusement la chaîne.

 

BAYONNE (France) – Un octogénaire suspecté d’avoir blessé deux personnes dans une attaque contre la mosquée de Bayonne, dans le sud-ouest de la France, souffre d’une « altération partielle de son discernement », mais sa responsabilité pénale restant engagée, il a été inculpé mercredi et placé en détention provisoire.

 

TORIBIO (Colombie) – Le gouvernement colombien a ordonné mercredi le déploiement d’une force d’élite de 2.500 militaires pour combattre les dissidents de l’ex-guérilla des Farc, après une attaque meurtrière contre des indigènes dans le département du Cauca, sous influence des narco-trafiquants.

 

PARIS – Les constructeurs italo-américain Fiat Chrysler et le français PSA avançaient mercredi à grands pas vers leur mariage, une opération à 50 milliards de dollars pour unir leurs forces à l’heure où l’industrie automobile connaît des difficultés.

 

PARIS – La nouvelle présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a critiqué directement mercredi l’Allemagne pour son manque de relance budgétaire, rompant avec le langage plus diplomatique de son prédecesseur Mario Draghi, au risque de braquer Berlin avant même sa prise de fonction.

 

NEW YORK – Le conseil municipal de New York a adopté mercredi un texte interdisant la commercialisation du foie gras à partir de 2022, une décision qui devrait priver l’industrie, locale en particulier, d’un marché important.

 

NIAMEY – Douze soldats nigériens ont été tués et huit blessés lors de l’attaque d’une base militaire dans le sud-est du Niger, attribuée mercredi par le ministère nigérien de la Défense au groupe jihadiste nigérian Boko Haram, qui multiplie les actions violentes dans la région.

 

LOS ANGELES – Les pompiers californiens combattaient un nouvel incendie qui s’est déclaré très tôt mercredi et menaçait la bibliothèque présidentielle Ronald-Reagan près de Los Angeles, attisé par des vents violents.

 

WASHINGTON – « Inacceptable », « impardonnable ». « Vous avez un problème systémique de qualité! » Des membres du Congrès américain ont étrillé mercredi le patron de Boeing, Dennis Muilenburg, qui a fait profil bas, parfois au bord des larmes.

 

WASHINGTON – La Banque centrale américaine (Fed) envisage de faire une pause après avoir annoncé mercredi une baisse des taux d’intérêt, la troisième d’affilée dans un effort pour soutenir la croissance des Etats-Unis qui ralentit.

 

WASHINGTON – Facebook a démantelé une opération de désinformation dans plusieurs pays d’Afrique –notamment la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo et le Cameroun– menée à partir de la Russie par le réseau d’un proche de Vladimir Poutine, qui révèle de nouvelles stratégies pour échapper à la détection.

 

SAN FRANCISCO – Twitter a lancé un énorme pavé dans la mare jeudi en annonçant que le réseau social n’acceptera plus aucune publicité à caractère politique où que ce soit dans le monde.

 

COPENHAGUE – Le Danemark a autorisé mercredi la construction dans ses eaux d’un tronçon de Nord Stream 2, levant le dernier obstacle à la finalisation du gazoduc controversé qui doit approvisionner l’Europe en gaz russe via la Baltique.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Bayer doit désormais affronter 42.700 requêtes déposées aux Etats-Unis contre l’herbicide au glyphosate de sa filiale Monsanto, dossier mis à jour mercredi et qui empoisonne l’intégration du spécialiste américain des pesticides et des semences au sein du groupe chimique allemand.

 

PARIS – Un match de catch féminin se tiendra jeudi en Arabie saoudite, a annoncé mercredi la société d’organisation américaine World Wrestling Entertainment (WWE), une première dans ce pays du Golfe qui tente de casser son image de royaume ultraconservateur.

(AFP)

 

 

 

Burkina : «L’insurrection a été récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste» (Pargui Emile Paré)

Burkina : «L’insurrection a été récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste» (Pargui Emile Paré)

Ouagadougou, 30 oct. 2019 (AIB)-L’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a mis fin aux 27 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré, «a été vite récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste», a affirmé l’homme politique Pargui Emile Paré dit ‘’Le chat noir du Nayala’’.

«Le peuple a fait le diagnostic pour empêcher un régime décadent, dictatorial et antidémocratique qui voulait se tailler une Constitution sur mesure. (…) Mais cette insurrection a été très vite récupérée par la petite bourgeoisie civilo-militaire et juriste», a déclaré Pargui Emile Paré, dans une interview publiée mercredi par le quotidien public Sidwaya.

Le secrétaire à la formation politique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) évoquait le soulèvement populaire qui a mis fin le 31 octobre 2014, au pouvoir du président Blaise Compaoré, alors qu’il voulait modifier la Constitution pour gouverner au-delà de 28 ans de gestion.

Selon Pargui Emile Paré, le MPP peine à satisfaire les attentes des ‘’insurgés’’ parce que ‘’l’ancien régime’’ bénéficie toujours du soutien d’opérateurs économiques et de cadres dans l’administration publique.

De son avis, «l’insurrection demandait la rupture totale avec l’ancien régime», notamment par «la suspension de la Constitution, la dissolution de toutes institutions qui ont failli» et l’avènement d’un régime parlementaire.

«Le peuple se retrouve dans le Parlement et non dans un régime présidentiel qui amène toujours des dérives monarchiques, autoritaires et une possible patrimonialisation du pouvoir», a expliqué le Chat noir du Nayala.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

Photo d’archive: Alain Didier COMPAORE/RTB.

 

 

Sénégal : L’inclusion par le numérique

 

Sénégal : L’inclusion par le numérique

 

Le 24 octobre, le groupe Orange inaugurait l’Orange Digital Center à Dakar. Ce tiers-lieu de l’innovation accompagne les entrepreneurs en herbe, de la formation à l’appui technique jusqu’à l’investissement. Une initiative qui, après Tunis et Dakar doit ensuite rejoindre les filiales africaines, et européennes du groupe, qui créé ainsi une communauté de start-ups connectée nord-sud et sud-sud. Reportage ANA-Dakar 

 

 

Si le Sénégal ambitionne de se positionner comme un hub numérique régional, il bénéficie de l’existence d’un écosystème déjà bien avancé dans lequel structures publiques et privées se complètent et redoublent d’initiatives, pour créer des emplois au profit des jeunes et des femmes.

 

« L’ODC est un savoir, un savoir-faire et un savoir-être regroupé en un tiers-lieu d’innovation ouvert à tous »

 

Un objectif que Sonatel Orange, opérateur historique au Sénégal, s’est donné, à travers, entre autres initiatives, un concept qui se veut novateur : l’Orange Digital Center. Après une première réussie, à Tunis, c’est au tour de Dakar,  d’accueillir le dernier né de la politique RSE du groupe.

 

Ce tiers-lieu de l’innovation, qui intègre trois espaces, l’école du code ou Sonatel Academy, le Fab Lab Solidaire et l’Innov’Lab, offre aux entrepreneurs en herbe, formation, accompagnement technique, jusqu’au financement. « L’ODC est un savoir, un savoir-faire et un savoir-être regroupé en un tiers-lieu d’innovation ouvert à tous » résume Daouda Diouf, Directeur de l’Académie numérique.

 

«Nous nous inscrivons comme un élément majeur de la transformation numérique»

 

 

«Chez Orange Sonatel, nous avons la conviction que l’inclusion numérique et sociale est un élément clé pour améliorer le bien-être des populations et également transformer la performance des organisations. C’est pourquoi nous travaillons sans relâche à bâtir un écosystème qui favorise cette inclusion économique et sociale» explique Sékou Dramé, Directeur général d’Orange Sonatel. «Nous nous inscrivons comme un élément majeur de la transformation numérique. A ce titre, nous nous sommes engagés à accompagner l’État du Sénégal à implémenter cette stratégie numérique Sénégal 2025. Cela passe d’abord par la fourniture d’une connectivité enrichie, qui est le socle par lequel cette transformation numérique se fait. Mais également par des initiatives comme la mise en place de cet Orange Digital Center qui est le cadre à travers lequel nous travaillons à l’initiation des jeunes et des femmes au numérique, à développer l’employabilité de ces populations et créer par la même occasion un environnement dans lequel tous les acteurs de cet écosystème numérique pourront échanger.»

 

«On entre dans l’Orange Digital Center avec un projet et on en ressort avec une entreprise»

 

Un projet qui vient enrichir un écosystème numérique sénégalais intégré où acteurs publics et privés contribuent à faire du pays un hub numérique régional. « Nous ne pouvons qu’être satisfait de l’ouverture de cet Orange Digital Dakar qui entre en droite ligne avec la stratégie définie par les autorités sénégalaises à travers la feuille de route SN25 qui vise à faire de notre pays un hub numérique. La plupart des objectifs que nous visons sont pris en compte ici, dont la dimension genre, la culture de l’entreprenariat, la synergie entre les acteurs qui participent à la transformation numérique… Dans cet espace futuriste et inspirant où foisonne l’échange d’expériences, on entre avec une idée et on en ressort avec une entreprise. Avec tout ce que cela comporte comme accompagnement, coaching, financement», se réjouit Mor Ndiaye Mbaye, directeur de cabinet du ministre de l’économie numérique. «Dans le contexte de la 4èmeRI, de l’avènement de la 5 G, l’économie numérique s’impose. L’innovation technologique et l’émergence numérique offre des opportunités infinies. La transformation digitale doit rester un booster de notre économie et par un effet d’entrainement un levier de création d’emplois pour nos jeunes.» Et de souligner «le rôle prépondérant du secteur privé dans la stratégie SN25. 73% des actions de la SN25 sont attendues du privé, et 10% à travers des PPP».

 

Création de 10 000 emplois dans les cinq années à venir, à travers l’implantation, d’ici fin 2020, d’Orange Digital Center dans l’ensemble des filiales africaines du groupe

En attendant, après Dakar, inauguré le 24 octobre, Tunis, en avril dernier, le programme, porté par le groupe français, qui selon son slogan, ne se veut pas comme un simple opérateur mais un partenaire au développement, vise la création de 10 000 emplois dans les cinq années à venir, à travers l’implantation, d’ici fin 2020, d’Orange Digital Center, dans les 16 autres filiales de la zone Afrique et Moyen-Orient du groupe. Avant, preuve s’il fallait le démontrer que l’Afrique est terre d’innovation, d’aller enrichir les filiales européennes du groupe. Et, in fine, de créer une communauté de start-ups connectée, sud-sud et nord-sud pour un partage de savoir-faire, mais également des opportunités de business.

 

 

 

 

 

Burkina : 1455 établissements scolaires fermés à cause de l’insécurité

BURKINA-EDUCATION-INSECURITE

Burkina : 1 455 établissements scolaires fermés à cause de l’insécurité 

Ouagadougou, le 28 oct. 2019 (AIB)-Près de 1 455 établissements scolaires sont restés fermés dans plusieurs localités du Burkina Faso, au mois d’octobre 2019, à cause de l’insécurité, a appris l’AIB mercredi.

«D’une dizaine d’écoles primaires fermées en 2017 dans la province du Soum au Sahel, la situation s’est dégradée et s’est étendue progressivement (à d’autres régions, ndlr) pour atteindre en octobre 2019, près de 1455 établissements du préscolaire, post-primaire et du secondaire», a indiqué le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN) Stanislas Ouaro.

M. Ouaro a précisé que 202 595 élèves et 6 276 enseignants des régions de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Nord, du Centre-Est, de l’Est, du Nord et du Sahel sont touchés par cette fermeture.

62 écoles sont occupées par des déplacés internes, a-t-il ajouté.

Le ministre cité mercredi par le quotidien public Sidwaya, s’exprimait le 28 octobre 2019, lors du 2e conseil de cabinet élargi du MENAPLN.

La fermeture des établissements fait suite à l’escalade des attaques terroristes au Burkina Faso depuis janvier 2016.

Néanmoins, le gouvernement burkinabè a réussi l’organisation d’examens spéciaux pour des élèves impactés par la fermeture.

«1670 élèves ont pris part aux examens spéciaux du 03 au 16 septembre dans les régions du sahel, de l’Est, du Nord, et du Centre-Nord» pour un coût de 503 millions de FCFA, a soutenu Stanislas Ouaro.

Agence d’Information du Burkina

hd/ata

Photo page facebook: radio omega

Photo site: lefaso.net

 

L’anniversaire de l’insurrection populaire monopolise en couverture des journaux burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

L’anniversaire de l’insurrection populaire monopolise en couverture des journaux burkinabè

Ouagadougou, 30 oct. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent largement l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à l’occasion du cinquième anniversaire de cet évènement qui a chassé au pouvoir, l’ex-président Blaise Compaoré.

Dans les colonnes du quotidien national Sidwaya l’on peut lire une interview du Dr Emile Paré, membre du Bureau politique national du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) et présenté par le journal comme un «insurgé d’octobre 2014».

L’interviewé qui occupe le poste de secrétaire à la formation politique du MPP, déclare à la Une du quotidien d’Etat:  «Les attentes du peuple ne sont pas comblées».

L’Observateur Paalga, le plus vieux des quotidiens privés burkinabè, pour sa part, donne la parole à Luc Adolphe Tiao, Premier ministre de Blaise Compaoré, au moment des faits.

Dans l’entretien accordé au doyen des quotidiens privé burkinabè, M. Tiao évoque, entre autres, les journées tumultueuses des 30 et 31 octobre 2014, son en exil en Côte d’Ivoire après la chute de Blaise Compaoré, suivi de son retour au Burkina Faso.

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, affiche : «An V de l’insurrection populaire : Des insurgés déçus», avant d’ajouter qu’«il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain».

Le même journal souligne que «les familles des victimes réclament justice », citant également le contrôleur général, Pr Luc Marius Ibriga qui estime que «si c’était à refaire, il faudrait le faire».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), revient sur «les ruines des dégâts (de l’insurrection populaire) à Bobo», cinq ans après les évènements.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il arbore en première page, cette interrogation: «Burkina Faso, insurrection An V : Que sont les valeurs de cet harmattan politique devenues ?».

L’éditorialiste du journal fait remarquer que  le Burkina Faso a eu une «bonne transition cornaquée par un sage M’Ba Michel (autre appellation de Michel Kafando, président de la Transition de novembre 2014 à décembre 2015)».

«Relativement courte, 13 mois, balisée par une Charte, qui quoique taxée d’appendice gênante de la Constitution, (la Transition) aura permis de cahoter jusqu’aux élections de novembre 2015», commente l’éditorialiste.

Agence d’information du Burkina

 

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 30 OCTOBRE

LE MONDE EN BREF DU MERCREDI 30 OCTOBRE

 

LONDRES – Les députés britanniques ont plébiscité mardi le projet du Premier ministre Boris Johnson de tenir des élections législatives anticipées le 12 décembre, afin de sortir de l’impasse du Brexit qui paralyse le Royaume-Uni depuis plus de trois ans.

 

BEYROUTH – Le Premier ministre libanais Saad Hariri et son gouvernement ont démissionné mardi, déclenchant des scènes de liesse générale au 13e jour d’une révolte populaire inédite contre une classe politique accusée d’avoir laissé sombrer le pays.

 

LA PAZ – L’ONU a appelé à la pacification en Bolivie où la contestation se poursuivait mardi, avec de nouveaux blessés dans les affrontements entre partisans et détracteurs du président Evo Morales, réélu le 20 octobre dans un scrutin controversé.

 

BEYROUTH –  La Russie, acteur clé dans le conflit syrien, a annoncé mardi la fin du retrait des forces kurdes du nord de la Syrie, où des combats meurtriers entre soldats syriens et turcs accentuent la volatilité de la situation sur le terrain.

 

LOS ANGELES – Les pompiers de Californie profitaient mardi d’une accalmie pour tenter de juguler deux incendies de grande ampleur avant la reprise de vents violents qui pourraient dépasser 100 km/h et attiser les flammes de plus belle.

 

BAGDAD – Les deux principaux partenaires du Premier ministre irakien Adel Abdel Mahdi se sont entendus dans la nuit de mardi à mercredi pour lui retirer leur soutien alors que la contestation ne cesse d’enfler dans la rue.

 

WASHINGTON – La Chambre des représentants des Etats-Unis a reconnu formellement mardi le « génocide arménien », lors d’un vote symbolique inédit qui a suscité la colère de la Turquie au moment où les relations américano-turques sont déjà soumises à rude épreuve.

 

MANILLE – Le sud des Philippines a été ébranlé mardi par un séisme de magnitude 6,6 qui a fait au moins un mort, un écolier, et blessé de nombreuses personnes sur l’île de Mindanao déjà ébranlée récemment par un tremblement de terre.

 

WASHINGTON – Un responsable de la Maison Blanche et officier décoré pour ses faits d’armes a livré mardi un témoignage embarrassant pour Donald Trump lors d’une audition au Congrès, où les élus démocrates ont révélé le cadre formel qu’ils comptent donner à la suite de l’enquête ouverte en vue de destituer le président républicain.

 

NATIONS UNIES – D’un côté 54 pays sous la houlette du Belarus saluant « positivement les résultats en contre-terrorisme et déradicalisation » de la Chine au Xinjiang. De l’autre, 23 Etats, emmenés par le Royaume-Uni, réclamant à Pékin « de respecter ses engagements internationaux » pour la liberté de religion dans cette région où vit la minorité ouïghoure.

 

RYAD – Hauts responsables américains, présidents étrangers et dirigeants de grandes firmes internationales: l’Arabie saoudite a lancé mardi son « Davos du désert » en grande pompe, à l’opposé de l’édition de 2018 désertée par de nombreuses personnalités en raison du meurtre du journaliste Jamal Khashoggi.

 

PARIS – Quelques mois après sa fusion avortée avec Renault, le constructeur automobile italo-américain Fiat Chrysler discute d’un rapprochement avec l’autre grand groupe français du secteur, PSA, a indiqué mardi à l’AFP une source proche du dossier.

 

PARIS – Airbus a engrangé un succès majeur mardi avec une méga-commande ferme de 300 appareils de la famille A320neo par la compagnie indienne à bas coût IndiGo, pour un montant d’au moins 33 milliards de dollars au prix catalogue.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – L’application de messagerie cryptée WhatsApp a annoncé mardi avoir déposé plainte contre NSO group, une société israélienne à la réputation sulfureuse, spécialisée dans les logiciels d’espionnage et accusée d’aider des gouvernements, du Moyen-Orient au Mexique, à épier des militants et des journalistes.

 

BAYONNE (France) – L’octogénaire qui a avoué être l’auteur de l’attaque contre une mosquée en France voulait « venger la destruction », qu’il attribue aux musulmans, de la cathédrale Notre-Dame de Paris, sévèrement endommagée le 15 avril dans un incendie dont l’origine n’a pas été déterminée.

 

ABIDJAN – L’Etat de Côte d’Ivoire a déposé une demande auprès de la Cour pénale Internationale (CPI) pour s’opposer à la libération sans condition de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté en 1ère instance mais en liberté surveillée en Belgique en raison d’un appel de la Procureure.

 

MONTREAL (Canada) – Le gouvernement canadien a une nouvelle fois refusé mardi d’autoriser l’ex-président catalan Carles Puigdemont à se rendre au Canada, où il avait été invité par une organisation indépendantiste québécoise, a indiqué l’avocat canadien qui le représente.

 

STOCKHOLM – La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg a refusé mardi un prix pour l’environnement, affirmant que le mouvement pour le climat n’avait pas besoin de prix, mais que les responsables au pouvoir commencent à « écouter » la « science ».

 

SYDNEY – Un touriste anglais de 28 ans a eu le pied droit arraché mardi par un requin qui a également blessé un second nageur de 22 ans dans l’archipel australien des îles Whitsundays, près de la Grande Barrière de corail, selon un hôpital local.

 

LOS ANGELES – La chaîne de télévision américaine HBO a commandé une série parente de la légendaire « Game of Thrones », intitulée « House of the Dragon », a annoncé sa maison-mère WarnerMedia mardi, lors de la présentation de sa nouvelle plateforme de streaming, HBO Max.

(AFP)

 

Bam : Les filles de Rouko interpellent les autorités pour leur protection

Bam : Les filles de Rouko interpellent les autorités pour leur protection

 Kongoussi, (AIB)-L’Association action féminine pour le développement participatif (AFDP) de Kongoussi a célébré la journée internationale de la fille en différée le 26 octobre 2019 à Rouko sous le thème : «avec elle : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles».

A l’occasion les filles de la commune ont réaffirmé leur volonté de grandir dans un environnement dépourvu de toute violence.

La journée internationale de la fille est commémorée chaque 11 octobre dans les pays membres de l’Organisation des Nations Unies (ONU) conformément à la résolution 66/170 du 19 décembre 2011.

Cette année à Rouko, la cérémonie s’est déroulée en présence des autorités municipales et de celles en charge de l’éducation nationale dans la commune.

Selon la coordinatrice l’Association action féminine pour le développement participatif (AFDP) Mme Sylvie Badini, cette célébration en différée s’inscrit dans les objectifs de son association qui œuvre pour la promotion des droits des filles dans cette commune de la province du Bam.

Elle a au cours de son intervention invité les parents, les autorités locales et les leaders d’opinion à s’investir davantage avec l’AFDP pour que l’instruction et la qualification processionnelle des filles soient une réalité dans la commune de Rouko, conformément au thème de la célébration.

La représente des filles a salué la célébration de cette journée tout en invitant les autorités et les parents à faire du thème de cette journée, une réalité à Rouko.

«Ce thème interpelle l’opinion mondiale sur la nécessité de mener des actions visant à faire face aux discriminations et adversités qui entravent notre éducation, notre professionnalisation et notre entrée dans le monde de l’emploi.

Les femmes et les filles sont souvent défavorisées lorsqu’il s’agit d’accéder à des opportunités d’emplois, d’acquérir des compétences dont elles ont besoin pour obtenir de bons emplois. Chers parents, chères autorités cette journée vous interpelle à plus de responsabilités sur nos droits et notre protection » a-t-elle indiquée.

Le représentant du chef de circonscription d’éducation de base de Rouko, Martin Ouédraogo a apprécié positivement la célébration de la journée internationale de la fille par L’AFDP.

Pour lui, les efforts de l’association dans la commune de Rouko ont permis de réduire considérablement le nombre de grossesses en milieu scolaire depuis les quatre dernières années.

Agence d’information du Burkina

Asmado RABO

 

 

 

 

 

Avortement sécurisé au Burkina : une structure renforce les connaissances d’une vingtaine de journalistes

Avortement sécurisé au Burkina : une structure renforce les connaissances d’une vingtaine de journalistes

Ouagadougou, (AIB)-La Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina (CAPSSR-BF) a initié du 22 au 24 octobre 2019 à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest, un atelier de formation au profit des journalistes, des activistes et des blogueurs sur l’avortement médicalisé dans notre pays.

L’avortement médicalisé est autorisé par la loi au Burkina Faso pour protéger la santé de la femme enceinte, ainsi que dans les cas de viol, d’inceste ou de graves malformations fœtales.

Cependant, la connaissance du statut légal de l’avortement demeure faible car seulement un tiers des femmes burkinabè ont accès à un avortement sécurisé. Ainsi, la plupart des avortements clandestins se pratiquent dans des conditions risquées et mettent en danger la santé des filles ou des femmes et parfois au prix de leurs vies.

Pour une meilleure compréhension des textes, en matière d’avortement médicalisé, la Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive (CAPSSR-BF) a échangé à Koudougou du 22 au 24 octobre 2019 avec une vingtaine de journalistes sur la question.

Cette rencontre de ‘’clarification des valeurs sur l’avortement’’ regroupant les ouvriers de la plume, les activistes et les blogueurs, est soutenue par le partenaire technique et financier Pathfinder.

Elle vise à outiller les journalistes afin qu’ils soient des relais auprès des femmes du Burkina. A cet effet, les hommes et femmes des médias ont été également éclairés sur le protocole de Maputo ratifié par le Burkina Faso en 1998.

Il est ressorti au cours des échanges que la mise en application dudit protocole relatifs aux droits des femmes en Afrique piétine toujours au pays des hommes intègres.

Selon la coordonnatrice de la CAPSSR, Awa Yanogo, la rencontre consiste à échanger avec les journalistes sur l’avortement médicalisé au Burkina et les concepts de la santé de la reproduction.

Pour elle, les hommes des médias doivent être outillés sur l’avortement sécurisé pour la production des articles et des émissions sur le sujet.

La responsable de la CAPSSR, par ailleurs juriste a expliqué qu’un avortement médicalisé est celui qui se fait dans un cadre bien équipé avec un personnel bien formé.

Pour les cas de l’inceste et du viol, l’interruption de la grossesse ne peut se faire qu’après les quatorze semaines et la victime doit faire les démarches avant les 14 semaines auprès de la justice pour obtenir une autorisation.

«Passé ce délai, elle est obligée de garder sa grossesse », a expliqué Mme Yanogo.

Awa Yanogo a rappelé qu’environ 105 000 avortements ont été pratiqués en 2012 au Burkina Faso soit un taux de 25 pour 1000 femmes âgées de 15 à 49 ans.

Agence d’information du Burkina

Nida OUEDRAOGO

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Le parti présidentiel a utilisé ‘’le peuple insurgé’’ pour accéder au pouvoir (opposition)

Burkina-Politique-Opposition

Burkina : Le parti présidentiel a utilisé ‘’le peuple insurgé’’ pour accéder au pouvoir (opposition)

Ouagadougou, 29 oct. 2019(AIB)-Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, parti au pouvoir) a utilisé l’insurrection populaire d’octobre 2014 pour accéder au pouvoir en novembre 2015,   a affirmé mardi, l’opposant Amadou Diemdioda Dicko.

« Les leaders du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont utilisé le peuple insurgé pour accéder au pouvoir (…) tout ceci sur fond d’incompétence notoire », a indiqué le vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) Amadou Diemdioda Dicko, lors d’un point de presse.

« Avec l’insurrection populaire plus rien ne devait plus être comme avant. Nous constatons cependant qu’avec l’arrivée au pouvoir du MPP, tout est pire qu’avant « , a regretté le conférencier.

Selon M. Dicko, l’opposition politique burkinabè souhaite que justice soit rendue à l’ensemble des victimes de l’insurrection populaire du 30 et 31 octobre 2014.

«Cela va permettre au peuple burkinabè de se réconcilier et relever les défis existentiels du moment », a-t-il signifié.

En rappel, le président Blaise Compaoré a été écarté du pouvoir lors des violentes journées insurrectionnelles, par la rue en colère contre son projet de modification à la hausse du nombre de mandats présidentiels.

Le MPP créée en janvier 2014 par des anciens collaborateurs de M. Compaoré, a remporté la présidentielle de novembre 2015, après une périlleuse Transition.

Agence de l’information du Burkina

dk/ata

Photo: fasoamazone.net

 

 

 

 

Burkina : L’opposition reproche au président Kaboré de s’accaparer l’inauguration de «petites infrastructures »

Burkina-Politique-Opposition

 Burkina : L’opposition reproche au président Kaboré de s’accaparer l’inauguration de «petites infrastructures »

Ouagadougou, 29 oct.2019(AIB)-L’opposition politique burkinabè a dénoncé mardi, les inaugurations ‘’en grande pompe des petites infrastructures» par le président du Faso Roch Kaboré pour se faire un bilan avant l’échéance électorale de 2020.

 « Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré se lance maintenant dans les inaugurations de morceaux de routes », a lancé mardi le vice-président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) Amadou Diemdioda Dicko, lors du   point de presse.

« Là où un haut-commissaire ou un gouverneur étaient suffisamment compétents pour inaugurer ces mini-infrastructures, c’est le président du Faso himself qui y va, avec escortes, fanfares et gardes», a-t-il poursuivi.

M. Dicko a cité le lancement le 03 octobre dernier des travaux d’aménagement et de bitumage de la route de Sapaga-Pouytenga-kalwartenga, dans la province de Kouritenga (centre-est), longue de 22 km.

Il a mentionné également l’inauguration de la route de l’Institut des sciences de santé de l’université Nazi Boni de Bobo-Dioulasso (ouest), distante de 4 kilomètres.

De son avis « cela montre que le président du Faso n’a rien à montrer aux Burkinabè comme bilan (avant les élections de 2020), à part ces courtes routes ».

En rappel l’opposition burkinabè regroupée au sein du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) anime régulièrement les mardis, une conférence de presse pour se prononcer sur les différents sujets d’actualités.

Agence de l’information du Burkina

dk/ata

Photo d’illustration: wakatsera.com

 

Meeting contre le terrorisme : un «fonds de commerce politique», selon l’opposition politique burkinabè

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Meeting contre le terrorisme : un «fonds de commerce politique», selon l’opposition politique burkinabè

Ouagadougou, 29 oct. 2019(AIB)- L’Opposition politique burkinabé a   accusé mardi, le pouvoir de faire de la lutte contre le terrorisme, un «fonds de commerce politique», trois jours après un gigantesque meeting de soutien aux soldats engagés.

«Nous nous démarquons de toute propagande politique sous l’habillage du soutien aux FDS. Nos soldats ne sont pas un fonds de commerce politique », a affirmé mardi le vice-président de l’Union pour le progrès et le changement(UPC), Amadou Diemdioda Dicko.

M. Dicko parlait du meeting organisé samedi dernier au stade municipal de Ouagadougou, par des organisations de la société civile soutenues par des acteurs politiques et religieux, pour soutenir les soldats et les victimes des attaques terroristes dont le Burkina Faso fait face depuis 2016.

«Les moyens et l’aéropage gouvernemental déployés lors du meeting du 26 octobre dernier, par le parti au pouvoir au stade Municipal, laissent penser à une campagne du Mouvement du peuple pour le progrès déguisée en soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS)», a-t-il indiqué.

Pour Amadou Diemdioda Dicko, l’union sacrée pour le soutien aux FDS, ne laisse personne indifférente et c’est qui a incité d’après lui, la présence des hommes de Dieu, des chefs coutumiers et des opérateurs économiques au meeting du stade municipal.

A l’écouter, l’Opposition politique a été la première à organiser une activité de soutien aux FDS par la collection de fonds pour l’effort de guerre le 29 septembre passé, assortie de recommandations dans la lutte contre le terrorisme.

M. Dicko a signalé que des idées de promotion de l’autodéfense ont été émises à ce meeting pour contrer les ennemis sans visage et mentionne que l’Opposition salue toute démarche allant dans la lutte contre le terrorisme mais exige que ceux qui portent le projet éclairent la lanterne des Burkinabè sur la faisabilité.

«Qu’est- ce qui ne va pas dans l’Armé pour que des civils soient invités au front ?, des problèmes d’effectifs des troupes ? De matériels ? de renseignements, de motivation ?», S’interroge-t-il.

Amadou Dicko a enfin souligné que c’est avant tout le rôle de l’Etat de protéger ses citoyens, ses biens et l’intégrité du territoire national.

Agence d’information du Burkina

no/ata

Photo d’illustration: wakatsera.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : l’opposition souhaite que la carte d’identité soit délivrée à 500FCFA au lieu de 2500FCFA

Burkina- politique-Opposition-Délivrance-CNIB

Burkina : l’opposition souhaite que la carte d’identité soit délivrée à 500FCFA au lieu de 2500FCFA

Ouagadougou, 29 oct. 2019, (AIB)- L’Opposition politique a souhaité mardi, que l’Etat subventionne le prix de la carte d’identité burkinabè(CNIB) à 500 FCA au lieu de 2500FCFA pour permettre aux électeurs de participer aux échéances électorales de 2020 dans notre pays.

Pour le vice-président de l’Union pour le progrès et le changement(UPC), Amadou Diemdioda Dicko, pour que le maximum de Burkinabè puisse obtenir le précieux sésame (CNIB), l’Opposition propose que l’Etat ramène le prix de 2500 F à 500 FCFA grâce à une subvention publique, en vue de faciliter aux citoyens de voter en 2020 au Burkina.

M. Dicko a précisé que selon les chiffres fournis par l’Office national d’identification(ONI), à la date du 31 août 2019, 10 millions et demi de cartes d’identités ont été produites et parmi lesquelles 8 millions et demi sont «effectivement » actives.

Il a souligné que le taux de possession de la CNIB est seulement bon dans 15 provinces et insuffisant dans les 30 autres provinces du pays.

S’exprimant au cours d’un point de presse hebdomadaire de l’Opposition, la deuxième personnalité du l’UPC a expliqué que sa structure a entrepris des démarches auprès de certains partenaires au développement pour la délivrance de la CNIB à grande échelle et à un prix subventionné.

A l’en croire, le chef de file de l’Opposition politique(CFOP) Zéphirin Diabré suggère au gouvernement d’initier «urgemment» un projet d’envergure nationale et d’organiser une table-ronde sur la question pour solliciter l’appui des partenaires.

«En 2010 déjà, alors que le pays n’était pas confronté au terrorisme, la CNIB était à ce prix subventionné de 500 FCFA», a- t-il confié.

De l’avis, Amadou Diemdioda Dicko, la précarité des citoyens qui s’est aggravée avec le contexte sécuritaire actuel, exige que les décideurs politiques revoient à la baisse le prix de la CNIB, afin de permettre aux électeurs d’accomplir leur devoir civique aux futurs scrutins électoraux à venir au Burkina Faso.

Il a déploré les initiatives privées de subventions des CNIB qui sont le plus portées par des politiciens, à l’approche des échéances électorales qui ne sont selon que lui, qu’une forme de corruption électorale.

«Ce type d’initiatives est loin d’ailleurs de combler le besoin en CNIB de toute la population. La CNIB est le document d’identification le plus important, attestant de la nationalité burkinabè », a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina

no/ata /Photo d’illustration: Police nationale

Politique et société, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Burkina Faso-Presse-Revue

Politique et société, en vedette dans les quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 29 Oct. 2019 (AIB) – Les quotidiens burkinabè de ce mardi, traitent de l’actualité nationale marquée par des faits de société, notamment, la crise au sein de la communauté musulmane, sans oublier la politique.

Le journal privé Le Pays revient sur la crise au Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), soulignant «le rôle de Blaise Compaoré en cause».

Le même quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Mardi politique’’ donne la parole à René Emile Kaboré, président du Rassemblement pour un sursaut républicain (RSR), actuellement en exile en Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Celui-ci, revenant sur le putsch manqué, déclare que «ce n’est certainement pas avec 50 millions de F CFA que l’on finance un coup d’Etat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso consacre sa manchette au 5e anniversaire du soulèvement populaire de fin octobre 2014, se demandant : «Qu’avons-nous fait de notre insurrection ?».

En vue d’avoir la réponse à sa question posée, le journal a recueilli les sentiments «de citoyens de tous bords» dont les avis sont partagés.

Pendant ce temps, le quotidien national Sidwaya revient sur le meeting de soutien aux Forces de défense et de sécurité (FDS), organisé samedi dernier à Ouagadougou, mentionnant qu’il s’agit du «rassemblement du +sursaut patriotique+».

La crise au sein de la communauté musulmane, suite à une question de succession, fait également, les choux gras des quotidiens burkinabè.

Ainsi, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la capitale économique burkinabè), renseigne à travers sa Une: «Communauté musulmane du Burkina Faso : El Hadj Oumar Kouanda dirige la transition».

De son côté, Le Pays rapporte que les membres de la Communauté musulmane du Burkina Faso, avec à leur tête le président, El Hadj Abdoul Rasmané Sana, ont animé, hier lundi, une conférence de presse à Ouagadougou au cours de laquelle les conférenciers ont apporté des éclaircissements concernant des mouvements d’humeur observés en leur sein.

Le confrère met en exergue les propos de l’actuel président de la Communauté, Rasmané Sana déchu lors d’une rencontre à Bobo-Dioulasso, mais qui indique : «je demeure à mon poste jusqu’à la fin de mon mandat».

Aujourd’hui au Faso arbore : «Communauté musulmane du Burkina : Abdramane Sana déchu à Bobo, Oumarou Kouanda président transitoire».

Au même moment, Le Quotidien fait remarquer «la grande colère de Aboul Rasmané Sana», avant de se demander  si «la communauté (est) au bord du précipice ?».

Agence d’information du Burkina

Burkina-Société-Apiculture: Le miel rapporte annuellement au Burkina près de trois milliards de FCFA (ministre)

Manga, 28 oct. 2019 (AIB) – Le ministre burkinabè des Ressources animales et halieutiques, Soummanogo Koutou, a indiqué lundi, que la filière de miel rapporte près de trois (3) milliards de FCFA annuellement pour une production de près de 1000 tonnes.

«La production annuelle de miel est de plus de 1 000 tonnes en moyenne. Ce qui représente près de trois (3) milliards de francs CFA pour l’économie nationale », a indiqué Soummanogo Koutou, a dévoilé le début des travaux de l’atelier national de relance de la filière apicole qui s’est déroulé du lundi au mardi, à Manga (Centre-sud).

Cette performance, signifiée par le ministre des Ressources animales et halieutiques, est complètement mise à jour.

Très optimiste, M. Soummanogo a annoncé de belles perspectives pour la filière.

Mais déjà, c’est un fait que la production de miel est en cours de réalisation «fort», grâce au Secrétariat technique de l’apiculture (STA), une structure mise en place en 2016.

Sonrôle est «conception et mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable de la filière apicole, de la qualité et de la sécurité sanitaire des produits de la ruche, de la promotion de l’enseignement et de la recherche en apiculture». »

A Title of Acoustic Act to STA, Soummanogo Koutou is not available one AGP to agrément for Exporter le miel du Burkina Faso vers le pays de l’Union européenne, on the place of plan of surveillance for the drug and Antibiotiques in the honey for assure the good quality of the product and the directory of the menor of the filiere, as well as the caractérisation of leurs exploitations, through the recensement to 2018.

Selon les résultats, recensement, plus de 1 6 000 acteurs sont maintenant engagés dans la filière apicole au Burkina Faso dont 27,79% sont des femmes, déclaré le ministre Soummanogo Koutou.

Nous nous réjouissons de la tenue de l’atelier de Manga, nous invitons les participants à faire des recommandations dont la mise en œuvre permet de booster davantage le secteur.

«Je reste convaincu que cet atelier nous permet de diagnostiquer les contraintes de production, de transformation et de commercialisation qui empêchent la promotion véritable de proposer des pistes de solutions», at-il estimé.

Partout, tout le monde rassemble les acteurs apicoles, ceux qui sont accompagnés sur le terrain, Soummanogo Koutou et leurs partenaires techniques et financiers ‘Union africaine, la Coopération italienne et la Fao.
Agence d’information du Burkina
Faso Mamady ZANGO

Burkina : «Incitons nos enfants à aimer le drapeau national», gouverneure Centre-sud

Manga, 28 oct. 2019 (AIB)-La gouverneure de la région du Centre-sud, Josiane Kabré, a invité lundi, les populations à cultiver l’amour du drapeau national en leurs enfants, afin qu’ils soient prêts à défendre le Burkina Faso, partout ou besoin sera.

«Nous devons honorer et respecter le drapeau pour inspirer notre jeunesse, inciter nos enfants à l’aimer et à rester fidèle à leur pays et à le défendre partout où besoin sera », a indiqué, lundi 28 octobre 2019, à Manga, la gouverneure de la région du Centre-sud Josiane Kabré.

«Notre drapeau est notre dignité léguée par nos ancêtres. C’est notre fierté, notre identité, c’est le symbole de notre liberté et de notre union nécessaire pour avancer vers le progrès et vers un avenir radieux et une justice sociale », a-t-elle ajouté.

Josiane Kabré s’exprimait à l’issue de la cérémonie solennelle de montée des couleurs, en marge de la Journée nationale du drapeau (JND) célébrée à l’occasion de la 16e édition de la Semaine nationale de la citoyenneté.

Pour la gouverneure du Centre-sud, le drapeau représente un « symbole fort » et le rituel d’allégeance auquel on sacrifie à son égard témoigne de sa particularité.

Poursuivant, Josiane Kabré a soutenu que la JND qui se tient dans un contexte de défis sécuritaire, doit «davantage renforcer en chacun de nous la fibre patriotique et nous faire prendre conscience de la nécessité pour chaque burkinabè de défendre la mère patrie au prix de notre sang».

Aussi, elle a estimé que la cérémonie sonne comme «un appel à tous les Burkinabè à se mettre debout comme un seul homme pour préserver la nation de tout danger».

Le ministre en charge des Ressources animales, Soummanogo Koutou et le personnel civil et militaire de la région du Centre-sud ont pris part à l’évènement
Soummanogo Koutou, a, lui aussi, abondé dans le même sens avant de rendre un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité «pour leur engagement et leur sacrifice au quotidien pour la défense de l’intégrité de la patrie».
Agence d’information du Burkina
Mamady ZANGO

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