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« La France est ingrate », affirme Robert Bourgi

Robert Bourgi avocat et conseiller politique franco-libanais, a Paris le24/09/2024 Photo sebastien soriano/ Le Figaro

« La France est ingrate », affirme Robert Bourgi

Ouagadougou, 19 janv. 2025 (AIB) – L’ancien acteur influent de la France-Afrique, Robert Bourgi, a déclaré que la France se montrait ingrate, citant les cas des présidents Mobutu et Bongo, à qui Paris a refusé des visas humanitaires en fin de vie, malgré les services rendus à l’Hexagone.

Lors de sa dernière rencontre avec les diplomates français, le président Emmanuel Macron avait qualifié les Africains d’ »ingrats » pour avoir chassé l’armée coloniale de leurs territoires. Pourtant, l’histoire regorge d’exemples montrant l’ingratitude de Paris envers l’Afrique.

Dans son ouvrage intitulé « Ils savent que je sais tout. Ma vie en France-Afrique », Bourgi expose avec force détails ces comportements qu’il juge indignes.

Sur un plateau télévisé, il a raconté comment l’ancien président de l’actuelle République démocratique du Congo (RDC), le maréchal Mobutu, avait été abandonné par la France après sa chute. Déchu par les forces de Laurent-Désiré Kabila, Mobutu s’était réfugié au Maroc.

Gravement malade, il avait exprimé à Bourgi son souhait de venir se soigner en France.

Cependant, cette requête lui fut refusée, bien qu’il ait longtemps été un allié fidèle de l’Hexagone.

À l’époque, le président Jacques Chirac, le secrétaire général de l’Élysée Dominique de Villepin, et le Premier ministre Alain Juppé étaient restés sourds à sa demande.

Finalement, Mobutu mourut à Rabat, où il repose encore aujourd’hui, sans avoir pu bénéficier d’une quelconque aide humanitaire de la part de la France.

Robert Bourgi évoque également le cas de l’ancien président gabonais Omar Bongo, connu pour sa générosité envers la France.

« Omar Bongo est mort dans une clinique à Barcelone, alors qu’il était auparavant suivi par de grands professeurs à l’Hôpital américain de Neuilly. À la fin, on ne le recevait plus, on ne le considérait plus. La France est ingrate », a-t-il déploré.

Ces témoignages, venant d’un ancien acteur central de la France-Afrique, rappellent que l’histoire reste implacable.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Yongo à Zoaga : Une fête coutumière pour la paix, la cohésion sociale et la concrétisation des vœux

Yongo à Zoaga : Une fête coutumière pour la paix, la cohésion sociale et la concrétisation des vœux

Zoaga, 18 janvier 2025 (AIB)-La commune de Zoaga, située à la frontière entre le Burkina Faso et le Ghana, a vibré ce vendredi 17 janvier 2025 au rythme du Yongo, la fête coutumière du canton. Cet événement, symbole de rassemblement et de tradition, a permis au chef coutumier, Sa Majesté Naaba Tigré, d’implorer les ancêtres pour la cohésion sociale et le retour définitif de la paix, tant à Zoaga que dans le reste du Burkina Faso.

Le Yongo a rassemblé les fils et filles de la communauté koussacé, venus de diverses localités du Burkina Faso et de la commune frontalière de Zebila, au Ghana.

La cérémonie a été ponctuée de sacrifices, de danses et d’offrandes aux ancêtres. Ces rites, empreints de spiritualité, sont destinés à assurer la prospérité agricole, la santé et la sécurité des habitants du canton.

Le chef coutumier, Naaba Tigré, a profité de l’occasion pour rendre un hommage appuyé à ses ancêtres et leur demander de veiller sur le bien-être des populations.

« Avec l’action des ancêtres et la grâce de Dieu, nos vœux de paix et de cohésion sociale se réaliseront », a-t-il déclaré.

Un autre souhait cher aux filles et fils de Zoaga est de voir la route reliant Zabré à Zoaga, déjà bitumée, prolongée jusqu’à la frontière avec le Ghana.

Les autorités coutumières, religieuses et administratives des cantons voisins, notamment Zabré et Zonsé, ont pris part à l’événement, témoignant ainsi de la solidarité régionale.

Le président de la délégation spéciale de Zoaga, Bernard Yameogo, présent à la célébration, a salué la réussite de cette fête et a sollicité le soutien du chef pour mener à bien les missions de développement assignées à la commune.

Les festivités ont également été agrémentées par des prestations musicales traditionnelles des ensembles venus de Zebila.

Le rurga, instrument emblématique des Koussacé, a rythmé les danses et renforcé l’ambiance festive.

Cette édition du Yongo revêt une importance particulière pour Zoaga, une commune marquée par de douloureux épisodes de conflits sociaux en mars 2019, ayant causé la mort de huit personnes, et une attaque terroriste en janvier 2023. Ces événements avaient contraint une grande partie de la population à fuir.

Aujourd’hui, le succès de cette fête témoigne du retour progressif de la paix et de la cohésion sociale à Zoaga. Le chef coutumier et les populations nourrissent l’espoir que cet élan de solidarité et d’unité se poursuivra pour bâtir un avenir meilleur.

Pour rappel, Zoaga, commune burkinabè située sur la route nationale 29 à la frontière ghanéenne, demeure un symbole de résilience et de dialogue entre les communautés.

Agence d’information du Burkina (AIB)
JPB/ata

 

Vaccination typhoïde : Le médecin-chef de district de Tougan appelle à l’implication de tous

Vaccination typhoïde : Le médecin-chef de district de Tougan appelle à l’implication de tous

Tougan, 18 janv. 2025 (AIB) – Le médecin-chef de district (MCD), Jérôme Nikiema, a appelé samedi, à l’implication de toutes les parties prenantes pour la réussite de la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde prévue du 23 au 29 janvier 2025.

La salle de réunion du district sanitaire de Tougan a abrité, dans la matinée du 18 janvier 2025, un atelier de plaidoyer sur la campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde.

À en croire le médecin-chef de district (MCD), Jérôme Nikiema, cette campagne de vaccination est la plus grande jamais vue depuis dix ans, en ce sens qu’elle concernera les enfants de 9 mois à 14 ans.

Il a donc invité toutes les parties prenantes à s’impliquer pour une réussite totale de ladite campagne de vaccination.

« Cette campagne est une intervention majeure. Depuis dix ans, nous n’avons jamais eu une cible aussi grande. Instruction nous a été donnée de travailler à ce que toutes les parties prenantes puissent être impliquées afin que la campagne soit une réussite », a-t-il indiqué.

Le Secrétaire Général de la Province (SGP), Wendyam Martial Ouédraogo, représentant le haut-commissaire à ce plaidoyer, a invité les participants à une écoute attentive et les a exhortés à faire preuve d’engagement pour la réussite de cette campagne.

Rappelons que cette campagne de vaccination est prévue du 23 au 29 janvier 2025 et touchera environ 10 millions d’enfants de 9 mois à 14 ans sur toute l’étendue du territoire national.

Agence d’Information du Burkina
SS/ata

 

UNALFA : Jean-Baptiste Lamoussa Sawadogo rempile pour 4 ans

BURKINA – CENTRE – MÉDIAS – RENCONTRES

UNALFA : Jean-Baptiste Lamoussa Sawadogo rempile pour 4 ans

Ouagadougou, 19 janv. 2025 (AIB) Jean-Baptiste Lamoussa Sawadogo a été réélu samedi, à la tête de l’Union Nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA) pour un mandat de quatre ans, a appris l’AIB.
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Jean-Baptiste Lamoussa Sawadogo présidera aux destinées de l’Union nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso pour les quatre prochaines années, décrochant ainsi un deuxième mandat.

Ainsi en ont décidé les membres de la faîtière réunis à Ouagadougou en assemblée générale ordinaire le samedi 18 janvier 2024.

« Je tiens à exprimer ma profonde gratitude pour la confiance que vous m’avez témoignée en m’accordant un deuxième mandat. Votre soutien renouvelé est un honneur et une motivation pour continuer à œuvrer avec détermination pour le développement de notre union et la promotion de nos valeurs communes.

Ensemble, nous avons accompli de grandes choses, et je suis convaincu que, grâce à notre engagement collectif, nous relèverons les défis à venir avec succès, » a-t-il déclaré aux membres. « Je reste pleinement à votre écoute et engagé pour que notre vision commune se concrétise au bénéfice de tous, » a-t-il ajouté.

Dans le mot d’ouverture de la session, le secrétaire général, représentant le président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), Émile Gnoumou, qui avait à ses côtés le représentant du ministre de la Communication, Harouna Sana, et celui du ministre en charge de la Promotion des Langues Nationales, Michel Yaméogo, a félicité la faîtière pour les efforts consentis pour être en phase avec les textes du pays.

« Je suis particulièrement fier de constater que vos instances fonctionnent conformément aux textes, » a souligné M. Gnoumou.

Il a souhaité un bon anniversaire à la structure qui fête ses 30 ans d’existence.

Dans des capsules vidéo compilant les réalisations faites au cours du mandat, le bureau sortant de l’UNALFA a présenté les acquis des quatre dernières années.

« Les bons contacts que nous avons avec des partenaires présagent des lendemains meilleurs pour la structure, » a noté le président Jean-Baptiste Sawadogo.

Toutefois, il a reconnu qu’il faut travailler à un meilleur ancrage de la faîtière des radios libres du Burkina.

« Les délégués régionaux vont travailler à cela. Ils doivent contribuer à une bonne assise de l’organisation au niveau des régions, » a instruit M. Sawadogo.

En attendant, ils ont reçu des lettres de reconnaissance du président de l’Union, qui les a invités à plus de proximité avec les radios au niveau local.

Pour services rendus, l’UNALFA a également décerné des lettres de reconnaissance à deux structures partenaires.

Malgré le contexte difficile marqué par la rareté des ressources, l’UNALFA a mobilisé au cours des quatre dernières années la somme de 301 millions de francs pour la mise en œuvre de ses activités.

À travers ses radios membres, l’UNALFA a apporté sa contribution à l’effort de guerre à travers 1 689 diffusions de spots de soutien aux initiatives de reconquête du territoire et la synchronisation des messages du chef de l’État.

En 2025, elle envisage des initiatives similaires, dont l’organisation d’un prix d’excellence dans la promotion des langues nationales.

Ce concours primera les meilleures initiatives de promotion des langues nationales afin d’accompagner la vision nationale en la matière.

La faîtière mène également un plaidoyer avec le ministère de la Communication et certaines institutions pour une fiscalité propre aux radios et une réduction des droits d’exploitation des œuvres artistiques.

Agence d’Information du Burkina
ASO/ata

 

Gnagna/Vaccination contre la fièvre typhoïde : Les acteurs locaux s’accordent pour une campagne réussie

BURKINA-GNAGNA-SANTÉ-PLAIDOYER

Gnagna/Vaccination contre la fièvre typhoïde : Les acteurs locaux s’accordent pour une campagne réussie

Bogandé, 19 janvier 2025 (AIB) – Les différents acteurs du district sanitaire de Bogandé se sont accordés, vendredi 18 janvier 2025 à Bogandé, pour réussir  la campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde prévue du 23 au 29 janvier 2025.

Au cours d’un atelier de plaidoyer tenu le vendredi 19 janvier 2025, sous l’initiative du district sanitaire de Bogandé, les autorités administratives, coutumières, religieuses, militaires et paramilitaires, les leaders associatifs et les responsables des médias ont tous pris l’engagement de jouer leur partition pour le bon déroulement de la campagne nationale de vaccination contre la fièvre typhoïde.

La campagne est prévue se tenir du 23 au 29 janvier 2025 sur toute l’étendue du territoire national. Dans le district sanitaire de Bogandé, 240 824 enfants de 9 mois à 14 ans sont attendus pour la vaccination.

Selon les spécialistes, la fièvre typhoïde est une maladie des mains sales, très contagieuse, causée par une bactérie appelée Salmonella typhi, pouvant entraîner de graves complications ou même la mort.

La maladie peut être prévenue et contrôlée par l’accès à l’eau potable et à des services d’assainissement adéquats, l’éducation sanitaire, le respect des mesures d’hygiène lors de la manipulation des aliments et la vaccination anti-typhoïdique.

Selon le médecin-chef du district (MCD) sanitaire de Bogandé, Dr Moussa Sawadogo, toutes les dispositions ont été prises pour mener à bien cette campagne dans le district.

Parlant de l’accessibilité de certaines zones, Dr Sawadogo dit compter sur l’accompagnement de tous les acteurs, en particulier les forces de défense et de sécurité.

« Des stratégies seront mises en œuvre pour donner la chance à toute la cible de se faire vacciner. »

Le Haut-commissaire de la province de la Gnagna, Jean Baptiste Béogo, a sollicité l’engagement et l’implication de tous les acteurs pour un franc succès de cette campagne de vaccination contre la fièvre typhoïde.

Agence d’information du Burkina

Tenkodogo/Le Royaume de Zoungrantenga honore la mémoire de Naaba Bougoum

Tenkodogo/Le Royaume de Zoungrantenga honore la mémoire de Naaba Bougoum

Tenkodogo, 17 janv. 2025 – Naaba Guiguempolé, Dima de Zoungrantenga et Roi de Tenkodogo, a effectué vendredi le pèlerinage de « Bougoum Yaogho ». Cette pratique vise non seulement à honorer Naaba Bougoum, qui a tout donné jusqu’au sacrifice suprême pour son royaume, mais aussi à perpétuer son rituel de résistance face aux envahisseurs.

Naaba Bougoum a régné 40 ans, de 1600 à 1640, et fut l’un des rois de la dynastie de Zoungrantenga qui s’est investi pour la stabilité et la paix du royaume, en dépit des invasions de cette époque.

Naaba Bougoum, comme son nom l’indique, fut un Dima réputé pour sa force inouïe et la puissance de feu de son armée.

Chaque année, Sa Majesté Naaba Guiguempolé, Dima de Zoungrantenga et Roi de Tenkodogo, accompagné de tous ses ministres, griots, notables et de la population, se rend à environ 7 kilomètres à l’ouest du palais pour lui rendre hommage.

« Bougoum Yaogho » en mooré signifie la tombe de Naaba Bougoum.

Ce rituel a lieu 21 jours après le Nabasga, ou fête de fin des récoltes, et s’inscrit dans le registre des grandes cérémonies du royaume.
Agence d’information du Burkina
SM/ata

Tuy/Gestion des épidémies : Les populations appelées à se rendre tôt dans les formations sanitaires pour une prise en charge précoce

Tuy/Gestion des épidémies : Les populations appelées à se rendre tôt dans les formations sanitaires pour une prise en charge précoce

Houndé (AIB) – Le médecin-chef du district sanitaire de Houndé, Youssouf Ouédraogo, a appelé, jeudi 16 janvier 2025, les populations du Tuy à se rendre tôt dans les formations sanitaires pour une prise en charge précoce lorsqu’elles sont malades.

« Quand on est malade, il faut se rendre très tôt dans une formation sanitaire pour une prise en charge précoce, ce qui permet d’éviter l’évolution de la maladie vers des complications pouvant aboutir à la mort », a déclaré le médecin-chef du district sanitaire de Houndé, Youssouf Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait jeudi 16 janvier 2025 lors de la 2e session ordinaire du Comité provincial de gestion des épidémies (CPGE) du Tuy de l’année 2024, consacrée au bilan de la surveillance épidémiologique dans le district sanitaire de Houndé.

« Nous avons remarqué que plusieurs patients arrivent très tardivement dans les formations sanitaires, à un moment où la prise en charge devient difficile », a-t-il expliqué.

Pour éviter le paludisme, Dr Ouédraogo a invité les populations à dormir sous des moustiquaires et à utiliser des anti-répulsifs pour se protéger contre les moustiques.

« Dans nos concessions, il faut identifier et détruire les gîtes larvaires pour rendre notre cadre de vie propre, car cela contribue à éviter la prolifération des moustiques vecteurs du paludisme et de la dengue », a-t-il conseillé.

Il est ressorti de la présentation du responsable du Centre de l’information sanitaire et de la surveillance épidémiologique (CISSE), Wendpouré Ouédraogo, qu’au cours de l’année 2024, au moins un cas a été notifié pour toutes les maladies sous surveillance.

Parmi ces pathologies figurent la rougeole, la méningite, la dengue, le paludisme, le chikungunya ainsi que des événements sanitaires inhabituels.

Le CISSE a précisé que le district a connu une épidémie de rougeole au début de l’année 2024, maîtrisée à partir de la 22e semaine.

Concernant le paludisme, il a indiqué qu’en 2024, le district a notifié 195 752 cas de paludisme simple contre 6 476 cas de paludisme grave.

« Il faut dire que les cas graves que nous avons enregistrés sont, la plupart du temps, liés à des retards de consultation », a-t-il expliqué.

« Nous sollicitons votre appui pour la sensibilisation afin que, devant une pathologie quelconque, les patients puissent consulter rapidement », a-t-il ajouté.

Le Haut-commissaire, Issiaka Segda, qui a présidé la rencontre, a félicité l’équipe cadre du district pour le travail accompli et les a encouragés à redoubler d’ardeur pour améliorer davantage les indicateurs de santé dans la province.

Il a également remercié la Croix-Rouge burkinabè pour son soutien financier, qui a permis la tenue de cette session, ainsi que pour son engagement sur le terrain à travers ses volontaires en faveur d’une santé accessible à tous.

Agence d’Information du Burkina (AIB)
BEB/ata

 

Gaoua : La délégation spéciale communale a tenu sa première session extraordinaire de 2025

Gaoua : La délégation spéciale communale a tenu sa première session extraordinaire de 2025

Gaoua, (AIB)-La délégation spéciale de la commune urbaine de Gaoua, sous la présidence de Siaka Ouattara, a tenu ce samedi 18 janvier 2025 sa toute première session extraordinaire de l’année.

C’est dans la salle de réunion du Centre d’Écoute et de Dialogue des Jeunes que les membres de la délégation spéciale de Gaoua ont réfléchi sur les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre.

Il s’est agi essentiellement de la lecture, de l’amendement et de l’adoption du procès-verbal de la quatrième session ordinaire publique de l’année 2024, tenue les 11 et 12 novembre 2024, de l’examen et de l’adoption du Projet de Développement Intégré Communal pour la REDD+ (PDIC/REDD+) de Gaoua, ainsi que de l’examen et de l’adoption du projet de délibération portant adoption du PDIC/REDD+.

Selon le président de la délégation spéciale, Siaka Ouattara, la commune a été sélectionnée dans la deuxième vague des trente (30) communes devant bénéficier du Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REDD+.

Dans sa mise en œuvre, la commune a bénéficié d’un appui technique et financier pour l’élaboration du Projet de Développement Intégré Communal pour la REDD+, qui s’est voulu participatif et inclusif. Ce projet va coûter au total 300 millions de francs CFA, avec un budget additionnel de 100 millions.

C’est à l’unanimité des 18 membres statutaires que les différentes délibérations ont été adoptées.

Agence d’information du Burkina 

SM/ata

 

Burkina : Une association appelle à s’inspirer de l’expérience vénézuélienne dans la lutte contre l’impérialisme

Burkina : Une association appelle à s’inspirer de l’expérience vénézuélienne dans la lutte contre l’impérialisme

Ouagadougou, 18 janv. 2025 (AIB) – L’Association « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » a invité jeudi le peuple burkinabè, en particulier les autorités, à suivre le modèle vénézuélien dans sa quête de souveraineté pour libérer le pays du joug impérialiste.

Forte de ses 25 ans de résistance contre la domination extérieure, l’organisation estime que le peuple burkinabè, en particulier les autorités, doit s’inspirer de l’idéologie vénézuélienne, a indiqué le coordinateur de l’association, Serge Imhotep Bayala.

Le coordinateur de cette organisation de la société civile burkinabè s’adressait à la presse samedi 18 janvier 2025, de retour d’une mission en République bolivarienne du Venezuela.

Selon lui, une ouverture a été créée par le président vénézuélien Nicolás Maduro, qui lors de son investiture le 10 janvier 2024, a promis d’effectuer une visite de travail et d’amitié au pays des Hommes intègres, en raison de « la proximité des luttes que mènent les peuples des deux pays ».

« Nous pensons qu’il ne faut pas rater l’occasion de rapprocher une fois de plus nos deux peuples à travers leurs leaders », a déclaré Serge Bayala.

Selon le coordinateur, en matière d’organisation des masses, l’expérience vénézuélienne enseigne qu’on ne peut occuper une responsabilité d’État, même pour gérer des toilettes, sans adhérer à la révolution bolivarienne.

« Là-bas, les technocrates sont considérés comme une ressource humaine qui alimente la démocratie libérale, parce qu’ils sont désincarnés », a rapporté le responsable de l’association.

Dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, M. Bayala estime que les autorités burkinabè doivent agir comme l’ex-président Hugo Chávez, qui a décidé que 99 % du pouvoir d’exploitation du pétrole et du gaz reviennent à son peuple, contre 1 % pour les multinationales.

Tout en saluant les avancées notables enregistrées dans les négociations sur la question minière au Burkina, l’association « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita » appelle les autorités à prendre des décisions audacieuses.

« Les richesses du sous-sol du Burkina Faso n’appartiennent pas au Canada, à la France, à la Hongrie ou à l’Australie, mais au peuple burkinabè », a-t-il insisté.

Selon l’association, la coopération culturelle entre les deux pays est envisageable, car Ouagadougou et Caracas ont hérité de révolutions similaires.

« C’est par la culture que le Venezuela parvient à faire approprier les grands idéaux de la révolution à son peuple », a souligné M. Bayala.

Il estime qu’il appartient au Burkina Faso de retirer le monopole de sa culture à l’impérialisme, comme l’a fait le Venezuela, et de la financer afin qu’elle puisse contribuer à l’élan de libération.

Agence d’information du Burkina

YOS/ata

 

Paris : une marche en faveur de l’AES mobilise des centaines de personnes

Paris : une marche en faveur de l’AES mobilise des centaines de personnes

Ouagadougou, 18 janv. 2025 (AIB) – Plusieurs centaines de personnes, à l’appel de la diaspora de l’Alliance des États du Sahel (AES) en France, ont battu le pavé ce samedi dans les rues de Paris pour soutenir le choix éclairé des trois leaders de l’AES de conduire leur confédération sur le chemin de la véritable souveraineté, annoncent plusieurs sources.

Nous sommes à quelques jours de la sortie officielle du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO, afin de mieux aborder leur lutte contre l’insécurité et entreprendre des actions de développement au sein de l’Alliance des États du Sahel.

Ce choix éclairé des présidents burkinabè Ibrahim Traoré, malien Assimi Goïta et nigérien Abdourahamane Tiani rencontre le soutien des populations de ces pays ainsi que celui de la diaspora.

Ce samedi 18 janvier 2025, des centaines de personnes ont manifesté publiquement à Paris, leur approbation de la politique d’émancipation entreprise par leurs leaders.

Au son de la musique et avec des slogans favorables aux trois chefs d’État, les manifestants ont exprimé leur adhésion totale à l’AES et souhaité que la page de la CEDEAO soit définitivement tournée.

Cette marche fait suite à une précédente, organisée il y a une semaine, par un groupuscule de personnes manipulées par Paris contre l’AES.
Agence d’information du Burkina

Gourma : Les commerçants ferment temporairement le marché central en guise de protestation

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Gourma : Les commerçants ferment temporairement le marché central en guise de protestation

Fada N’Gourma, (AIB)-Le marché central de Fada N’Gourma a été fermé temporairement par les commerçants dudit marché, le vendredi 17 janvier 2025, en guise de protestation à une décision du conseil municipal relatif à la hausse des prix de location des boutiques.

La délégation spéciale de la commune urbaine de Fada N’Gourma, a indiqué dans un communiqué en date du 15 janvier 2025, aux commerçants du marché central de ladite ville que conformément aux concertations, sur la révision des loyers au titre de 2025, les nouveaux tarifs des loyers rentrent en vigueur à partir du1er janvier 2025.

Pour protester contre l’exécution de l’application des nouvelles tarifications des loyers et équipements du marché central, les commerçants ont organisé une manifestation le matin du vendredi 17 janvier 2025, en exigeant la fermeture dudit marché.

Le commerçant du marché central, Aziz Congo, a trouvé inacceptable cette décision du conseil municipal dans ce contexte d’insécurité où le commerce paie la grande tribu.

« Tout le monde connait la situation de Fada N’Gourma qui est devenu une zone rouge depuis l’avènement d’un terrorisme. Les commerçants souffrent dans ce marché parce que les activités ne marchent plus comme avant », a-t-il déclaré.

Selon M. Congo, contre toute attente, une note de la délégation spéciale a été rédigée qui indique que les frais de loyers des boutiques qui étaient jadis de 3 000 F CFA passent à 6 000 F CFA, celles de 40 000 F CFA passent au double.

«Cette décision que veut mettre en application la délégation n’a été prise que le 13 janvier 2025», a soutenu Aziz Congo.

Pour lui, ce n’est pas normal qu’on applique d’aussitôt cette règlementation.

Après des échanges avec les autorités de la délégation, une issue a été trouvée pour permettre aux marchands de continuer leurs activités.

Ainsi, quelques heures après la protestation, le secrétaire général de la mairie de Fada N’Gourma, a établit une note qui suspend l’application des nouvelles tarifications des loyers et équipements du marché central.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

Kourittenga/Jubilé : L’église catholique célèbre ses 125 ans d’évangélisation

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Kourittenga/Jubilé : L’église catholique célèbre ses 125 ans d’évangélisation

Koupéla, (AIB)-L’archidiocèse de Koupéla a tenu son mime de l’arrivée des pères blancs en 1900 à Koupéla, le vendredi 17 janvier 2025, à l’occasion de son Jubilé de 125 ans d’évangélisation.

Les premiers pères blancs ont été accueillis dans les années 1900 dans le village de Roambga situé sur la route de Ouagadougou à quelques dizaines de kilomètre de la ville de Koupéla avant d’être installés à Binatenga.

A travers une marche de prières, animée de chants, les fidèles catholiques de l’archidiocèse de Koupéla et ceux venus d’ailleurs ont bien voulu rappeler cette histoire de l’arrivée des pères blancs à Koupéla et l’évangélisation.

Père Eugenio, venu de Koudougou a exprimé sa reconnaissance d’avoir été invité.

« C’est un grand honneur pour moi d’être associé à ce jubilé. L’église catholique de Koupéla a tenu à traduire sa reconnaissance et de rendre grâce pour l’évangélisation il y’a 125 ans de cela. Et cela mérite une célébration grandiose», a-t-il souligné.

Le Vicaire général de l’archidiocèse de Koupéla, Abbé Jean Didier Oubda, s’est dit satisfait de la mobilisation des populations à cette célébration.

Pour lui, c’est une grande satisfaction car au moment où des préparatifs du jubilé, il ne s’attendait pas à avoir tant de monde à Roambga et encore plus à Binatenga.

«Nous lisons dans cela le signe de la grâce de Dieu qui nous accompagne. Le souvenir des premiers instants c’est de garder en mémoire cet évènement de façon à pouvoir ne grandir pas à pas dans l’annonce de la bonne nouvelle que nous avons reçu il y’a de cela 125 ans», a-t-il soutenu.

La grande célébration de la messe jubilaire est prévue le dimanche 19 janvier 2025 à la Cathédrale Notre Dame des Grâces de Koupéla.

Agence d’information du Burkina

AWS/hb/yo

 

Gourma/INFPE : Amirou Djama Hubert Thiombiano compte renforcer les acquis de son prédécesseur

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Gourma/INFPE : Amirou Djama Hubert Thiombiano compte renforcer les acquis de son prédécesseur

Fada N’Gourma, (AIB)-Le secrétaire de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a installé, le vendredi 17 janvier 2025 à Fada N’Gourma, Amirou Djama Hubert Thiombiano, dans ses nouvelles fonctions de directeur régional de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation (INFPE) de l’Est. Il a promis de poursuivre avec les acquis de son prédécesseur.

Au cours de son installation officielle en qualité de directeur régional de l’INFPE de l’Est, le vendredi 17 janvier 2025 à Fada N’Gourma, Amirou Djama Hubert Thiombiano s’est engagé solennellement à servir avec intégrité, transparence et dévouement, pour que l’institut dont il a la charge désormais continue de rayonner dans le domaine de formation.

Il a salué le travail remarquable abattu par son prédécesseur et l’a rassuré d’œuvrer à pérenniser l’héritage qu’il a laissé tout en l’enrichissant.

Amirou Djama Hubert Thiombiano s’est engagé à opérer des mutations significatives avec l’aval de sa hiérarchie pour outiller efficacement les futurs éducateurs qui sortiront de l’INFPE de l’Est à répondre à ces impératifs.

Tout en souhaitant le retour de la paix, le nouveau directeur régional a projeté de sorte que l’institut tourne à nouveau à plein régime en essayant des nouvelles formules avec le concours de tous et l’orientation de sa hiérarchie.

Dans ce contexte de crise sécuritaire, la formation des enseignants tourne au strict minimum en matière de contingents annuels.

Il a pris service à une période où le gouvernement burkinabé est en voie d’opérer des innovations dans le système éducatif.

Parmi ces innovations dans l’éducation de base, on peut citer entre autres l’intégration des langues nationales et des Technologies d’Information et de la Communication (TIC), l’initiation aux métiers pour favoriser l’employabilité et l’insertion des sortants dans le tissu socio-économique et l’introduction de l’anglais, devenu indispensable dans un monde globalisé.

Le directeur sorti de l’INFPE de l’Est, Yacouba Thiombiano, a passé 3 ans et 4 mois à la tête de la structure où son dévouement au travail et ses qualités de management sont gravés à jamais dans la mémoire de ses anciens collaborateurs.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Gourma/Direction régionale en charge de la Communication : Yacouba Bagayiri s’engage à lutter contre la désinformation 

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Gourma/Direction régionale en charge de la Communication : Yacouba Bagayiri s’engage à lutter contre la désinformation

Fada N’Gourma, (AIB)-Yacouba Bagayiri a pris l’engagement de lutter contre la désinformation à sa prise des rênes de la direction régionale en charge de la Communication de la région de l’Est, le vendredi 17 janvier 2025 à Fada N’Gourma.

« Au nom du ministre de la Communication de la Culture, des Arts et du tourisme ,et celui de la région de l’Est ,en vertu des pouvoirs qui me sont conférés ,je vous déclare officiellement installé dans vos fonctions de directeur régional de la Communication, de la Culture, des Arts et du tourisme de l’Est et vous renvois à l’exercice de vos fonctions avec tout mes encouragements et mes vœux de réussite et de bénédiction », a déclaré le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, à l’installation officielle de Yacouba Bagayiri.

Il a été nommé en conseil des ministres du 26 décembre 2024.

« Je dois jouer un rôle déterminant dans le renforcement de la cohésion sociale et de l’unité régionale à travers des messages porteurs d’espoir et de la solidarité et aussi lutter contre la désinformation qui peut alimenter la division et fragiliser nos communautés », a indiqué M. Bagayiri.

Il a aussi ajouté qu’il s’engage à soutenir les efforts sécuritaires à travers la communication par une sensibilisation accrue des populations sur les questions de paix et de sécurité

Face au défis actuels, le nouveau directeur régional, a dit qu’il est essentiel de soutenir les acteurs culturels, des arts et du tourisme qui jouent un rôle dans la préservation de leur identité.

Il a également souligné qu’il projette amplifier les progrès réalisés par ses prédécesseurs.

Yacouba Bagayiri est administrateur du cinéma et de l’audiovisuel qui avait travaillé à la tête de la RTB2 Fada pendant neuf (09) ans.

Ses prédécesseurs Talata Marcelline Kaboré qui occupait la direction régionale en charge de la culture et Sébastien Moné celle de la communication, ont engrangé malgré l’adversité des résultats reluisants qui ont relevés par leurs anciens collaborateurs.

Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a invité le nouveau directeur régional d’être à l’écoute des usagers s’il veut réussir sa nouvelle mission.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

 

 

 

 

Kossi : Le nouveau directeur provincial de la police Ousmane Kafando s’engage à travailler avec professionnalisme

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Kossi : Le nouveau directeur provincial de la police Ousmane Kafando s’engage à travailler avec professionnalisme

Nouna, (AIB)-Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, a installé ce vendredi 17 janvier 2025 à Nouna, le Commissaire de police Ousmane Kafando, dans ses fonctions de directeur provincial de la police de la Kossi. Il s’est engagé à assumer ses responsabilités avec professionnalisme.

Nommé en conseil des ministres du 26 décembre 2024, le commissaire de Police, Ousmane Kafando, succède au commissaire principal Moïse W. Kaboré.

L’installation a eu lieu le vendredi 17 janvier 2025 à Nouna.

Le Commissaire de Police, Ousmane Kafando, a rendu grâce à Dieu et a ensuite remercié les autorités du pays en lui faisant confiance pour la charge de directeur provincial de la police.

Il s’est engagé à assumer ses responsabilités avec professionnalisme et dans les règles qui régissent la fonction et surtout être disponible à chaque fois que de besoin.

«Je vous invite au travail, à la discipline pour qu’au jour du bilan nous puissions relater avec fierté et dignité notre concours dans la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes dans notre ressort territorial», a souligné le directeur provincial.

Quant au commissaire principal Moïse W Kaboré, il a remercié l’ensemble de ses collaborateurs pour leur accompagnement tout au long de sa mission.

Il a également fait une mention spéciale à l’administration et aux personnes qui dans l’anonymat l’on accompagné avec de précieux conseils pour la réussite de sa mission.

Le représentant du personnel , le commissaire Henri Désiré Kafando, a assuré le tout nouveau directeur de la disponibilité du personnel à l’accompagné.

Il a également rendu un vibrant hommage au Commissaire Moïse Kaboré pour son leadership exemplaire à la tête de la police nationale de la Kossi durant son passage.

Le secrétaire général de la province de la Kossi, Firmin Bassolé, l’a exhorté d’être un responsable à l’écoute a communiqué et surtout collaboré avec la population.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Kénédougou : Un chargé de mission auprès de la présidence du Faso réconforte les populations de Morolaba

Burkina-Kénédougou-Insécurité

Kénédougou : Un chargé de mission auprès de la présidence du Faso réconforte les populations de Morolaba

Orodara (AIB)-Le chargé de mission auprès de la présidence du Faso pour le compte de Hauts-Bassins, Omar Traoré, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu le mardi 14 Janvier 2025 à Morolaba, commune rurale située au Nord de la province du Kénédougou, pour apporter un réconfort à la population suite aux attaques terroristes des 25 et 28 décembre 2024.

A Morolaba, le mardi 14 janvier 2025, le chargé de mission auprès de la présidence du Faso, Omar Traoré et sa délégation ont été chaleureusement accueillis par la population.

Le chargé de mission a laissé entendre qu’il était porteur d’un message de réconfort de la part des plus hautes autorités du pays aux populations mais surtout constater de visu l’ampleur des dégâts causés suite aux attaques terroristes des 25 et 28 Décembre 2024 dans la commune.

Tout en saluant la résilience des populations de Morolaba face à cette barbarie des forces du mal, Omar Traoré, les a invitées à promouvoir la cohésion sociale entre les filles et fils dudit village mais aussi à encourager la dénonciation des traites et leurs complices.

Les habitants de Morolaba, ont indiqué que la visite est porteuse d’espoir et de réconfort.

Ils ont aussi salué la bravoure des FDS et des VDP qui leur a permis de rejoindre leurs domiciles, mais leur vœu le plus ardent est d’élargir cette opération de sécurisation sur toute la zone afin de permettre la réinstallation des autres villages environnants.

Dans la même veine, le Président de la délégation spéciale de la commune de Morolaba, Germain Hien, a dit que depuis l’intervention héroïque du Capitaine watao et de ses éléments à travers la BIR7, c’est 90℅ de la population déplacée qui a rejoint le village.

Par ailleurs, il a souhaité qu’un détachement militaire soit implanté à Morolaba au regard de son statut de commune frontalière.

Au terme de son séjour à Morolaba, le Chargé de Mission Omar Traoré a offert plus d’une tonne de riz à la population en terme de soutien.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/yo

Kossi/Santé : La ville de Nouna dotée d’un nouveau centre de santé d’une valeur de plus de 100 millions F CFA

Burkina-Kossi-Infrastructures- Réception

Kossi/Santé : La ville de Nouna dotée d’un nouveau centre de santé d’une valeur de plus de 100 millions F CFA

Nouna, (AIB)-Le président de la délégation spéciale de Nouna, Souleymane Tiono, a remis, ce vendredi 17 janvier 2025, les clés des bâtiments devant abriter le Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) du secteur 4 de Nouna, au représentant du Médecin chef du district sanitaire de Nouna, Jonas Bourgou.

La réalisation des infrastructures devant abriter le CSPS du secteur 4 a coûté plus de 100 millions de F CFA, a été réceptionné le vendredi 17 janvier 2025 au représentant du Médecin chef du district sanitaire de Nouna, Jonas Bourgou.

Elles comprennent entre autres, 1 dispensaire, 2 blocs de latrines, 1 maternité, 1 dépôt MEG et 1 forage.

Le président de la délégation spéciale , Souleymane Tiono, a souligné l’urgence d’occuper les bâtiments pour satisfaire les besoins de la population en cette période difficile.

Le représentant du Médecin chef du district sanitaire de Nouna, Jonas Bourgou, a assuré la disponibilité du district sanitaire d’assurer pleinement son rôle pour le bonheur de la population.

Il a souligné que les bâtiments seront bientôt occupés.

Agence d’information du Burkina

AC/hb/yo

Gourma : Le directeur régional en charge des Droits humains promet utiliser la parenté à plaisanterie au centre de sa mission

BURKINA- GOURMA- DROITS HUMAINS-PASSATION-SERVICE

Gourma : Le directeur régional en charge des Droits humains promet utiliser la parenté à plaisanterie au centre de sa mission

Fada N’Gourma, (AIB)-Au cours de son installation officielle le vendredi 17 janvier 2025 à Fada N’Gourma, en qualité de directeur régional en charge des Droits humains de la région de l’Est, Bouléma Yonli, a promis d’utiliser la parenté à plaisanterie comme socle de ses actions.

Le secrétaire général de la région de l’Est, Siaka Ouattara, a installé officiellement, le vendredi 17 janvier 2025 à Fada N’Gourma, Bouléma Yonli, dans ses fonctions de directeur régional en charge des Droits humains de l’Est en remplacement de Règma Kaboré.

Le nouveau directeur régional, s’est engagé d’organiser et de manager sa structure avec respect, sérieux, intégrité dans un esprit de collaboration avec tous les acteurs conformément aux textes malgré le contexte sécuritaire difficile qui sévit dans la région.

Bouléma Yonli, a également ajouté qu’il a devoir de mettre en lumière les valeurs de citoyenneté, de tolérance et de paix dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.

Il a indiqué qu’il fera de la recherche de la paix sa principale préoccupation en utilisant la parenté à plaisanterie, le respect des ainés comme socles pour prévenir beaucoup de maux qui minent la région de l’Est.

Le directeur régional sorti, Règma Kaboré, part avec un sentiment d’avoir accompli loyalement sa mission malgré la précarité dans laquelle se trouvait son service.

Il a traduit sa reconnaissance à tous les acteurs qui l’ont accompagné dans l’exercice de ses fonctions.

Pour M. Kaboré, le grand défi qui reste, c’est de pouvoir concilier le respect des droits humains et la lutte contre le terrorisme.

Agence d’information du Burkina

KAC/hb/yo

Carole YAMWEMBA installée dans ses fonctions de Directrice régionale de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Sud-Ouest

Carole YAMWEMBA installée dans ses fonctions de Directrice régionale de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme du Sud-Ouest

Gaoua, 17 janvier 2025 (AIB)-La nouvelle Directrice régionale de la Communication de la Culture, des Arts et du Tourisme du Sud-Ouest, madame Carol Yamwemba, a officiellement pris service ce vendredi 17 janvier, à Gaoua.

Nommée en conseil des ministre le 26 décembre 2024, Madame Eve Carol Mariam Raïssa Yamwemba a pris fonction en tant que Directrice régionale de la Communocation, de la Culture, des Arts et du Tourisme, succédant à Madame Séraphine SOMÉ/MILLOGO et à Monsieur Aboubacar TRAORÉ, respectivement Directrice régionale en charge de la Culture sortante et Directeur régional en charge de la Communication sortant.

Cette nomination fait suite à la fusion des deux directions décidée lors du Conseil des ministres du 06 novembre 2024.

La cérémonie, présidée par le Secrétaire général de la région du Sud-Ouest, Monsieur Robert ZOUNGRANA, s’est déroulée en présence des corps constitués, des acteurs du secteur de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, ainsi que de Madame Marguerite DOANIO, Chargée de Mission au Ministère de tutelle.

Lors de son intervention, le Secrétaire général a salué le travail accompli par les Directeurs sortants, concrétisé par la remise de lettres de félicitations en reconnaissance de leurs efforts.

Agence d’information du Burkina

Bazèga : Les VDP de la commune de Kombissiri recyclés en techniques de combat

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Bazèga : Les VDP de la commune de Kombissiri recyclés en techniques de combat

Kombissiri, 16 janv. 2025 (AIB) – Les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de la commune de Kombissiri ont reçu une formation de recyclage en techniques de combat, les 15 et 16 janvier 2025, grâce à un financement de la délégation spéciale de la commune.

Ils sont plusieurs  Volontaires pour la défense de la patrie (AIB) à bénéficier de la formation, assurée par les éléments du commissariat central de police de la ville de Kombissiri.

L’initiative est de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri qui a accordé un financement dans le cadre de la formation continue des VDP de ladite commune.
Cette démarche, selon le président de la délégation spéciale de la commune de Kombissiri Boukary Porgo, répond à l’appel des plus hautes autorités du pays, invitant les collectivités territoriales et les bonnes volontés à accompagner les VDP dans la dynamique de sécurisation du territoire.

Pour le commissaire de police de la ville de Kombissiri, Boureima Koussé, par ailleurs, coordonnateur communal des VDP, cette formation visait à faire acquérir aux combattants les techniques de combat. Selon lui, elle visait également à leur donner les réflexes militaires et les actes réflexes pour tout détenteur d’armes, entre autres, à travers 6 modules qui ont été développés au cours de la formation.

Le commissaire Koussé a remercié le président de la délégation spéciale de Kombissiri pour cette démarche.

Selon le lieutenant de police, Romaric Lamien, commandant du corps urbain au commissariat central de la ville de Kombissiri représentant des formateurs, le recyclage des VDP a essentiellement porté sur le démontage et le montage des armes et leur usage en cas de danger, les attitudes à adopter et comment se comporter pour riposter.

En plus de ces techniques s’ajoutent les comportements à adopter en cas d’embuscade pour faire face à l’ennemi et comment se comporter pour éviter d’être pris pour cible.
Le représentant des VDP, se dit satisfait de cette initiative qui leur permet de maîtriser davantage le maniement des armes et d’avoir les bons réflexes face à l’ennemi.

Il a traduit la reconnaissance de ses frères d’armes au président de la délégation spéciale et à la police nationale de Kombissiri pour cette formation.

« Nous invitons les bonnes volontés de la commune à emboîter le pas de la délégation spéciale de Kombissiri pour nous accompagner dans cette dynamique de sécurisation de notre territoire pour le retour de la paix au Burkina Faso », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina
TPT/dnk/ata

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