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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OuĂ©draogo, a accordĂ© une audience au ReprĂ©sentant spĂ©cial du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos SimĂŁo, ce vendredi 23 mai 2025, Ă  Ouagadougou. Cette rencontre a permis Ă  l’émissaire des Nations Unies de s’imprĂ©gner de la situation que connait le Burkina Faso.

Du 21 au 24 mai 2025, le ReprĂ©sentant spĂ©cial du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Leonardo Santos SimĂŁo, est en visite officielle au Burkina Faso.

« Je suis venu me renseigner sur l’évolution de la situation et voir aussi dans quelle mesure les Nations Unies peuvent soutenir les efforts pour amĂ©liorer les conditions de vie des populations », a-t-il dĂ©clarĂ©, Ă  l’issue de cette audience.

À la faveur de cette audience, le Premier ministre a exposĂ© au ReprĂ©sentant spĂ©cial de Antonio Guterres la situation politique, Ă©conomique, sociale et sĂ©curitaire que connait le pays, mais aussi la vision des autoritĂ©s burkinabĂš. « Nous souhaitons que les Nations Unies portent le message des nations en lutte pour leur souverainetĂ©. L’ONU ne doit plus rester silencieuse face au parrainage du terrorisme dans le Sahel par certains pays dits puissants. C’est ce courage que nous attendons de l’ONU », a dĂ©clarĂ© le Chef du Gouvernement, avant de rĂ©itĂ©rer la position du Burkina Faso face Ă  certaines expressions usitĂ©es par des structures internationales en ce qui concerne la situation sĂ©curitaire. « Un terroriste est un terroriste. Il est inconcevable d’user de termes qui puissent lĂ©gitimer l’action du terroriste », a-t-il affirmĂ©.

« Il y a des efforts au plan Ă©conomique, au niveau de l’agriculture et dans d’autres secteurs pour amĂ©liorer la vie de populations, mais surtout le retour des populations dĂ©placĂ©es par le fait du terrorisme. Sur le plan sĂ©curitaire, nous constatons un terrorisme qui est de plus en plus sophistiquĂ©, qui utilise des moyens sophistiquĂ©s et qui utilise mĂȘme des enfants. Il y a donc cette prĂ©occupation de l’évolution du terrorisme qui affecte la vie du pays. Il est nĂ©cessaire de continuer Ă  mobiliser les efforts dans la lutte contre le terrorisme », a reconnu Leonardo Santos SimĂŁo.

Prenant en compte ce diagnostic, le ReprĂ©sentant spĂ©cial du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a exprimĂ© la disponibilitĂ© des Nations Unies Ă  poursuivre la mobilisation des efforts pour soutenir le Burkina Faso.

« J’ai pu recueillir des Ă©lĂ©ments que je compte utiliser dans des rapports sur la situation au Burkina Faso. Nous comptons partager ces Ă©lĂ©ments avec le SystĂšme des Nations Unies et nous comptons continuer le plaidoyer pour mobiliser et augmenter le soutien au pays, dĂšs que possible », a confiĂ© l’envoyĂ© des Nations Unies.

𝐃𝐂𝐑𝐏/đđ«đąđŠđšđ­đźđ«đž

Agence d’Information du Burkina

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