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Niger : Rimtalba Ouédraogo assiste à l’ouverture du 17e Festival de l’Aïr à Iferouane
Agadez, 6 déc. 2025 (AIB) – Le Premier ministre du Burkina Faso, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a pris part, vendredi, à l’ouverture de la 17e édition du Festival de l’Aïr à Iferouane, localité située au nord du Niger.
Le Chef du gouvernement burkinabè a participé à cet important événement culturel et touristique majeur aux côtés de son homologue nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine ainsi que d’autres autorités gouvernementales.
Le ministre burkinabè en charge de la Culture, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, était également présent dans cette ville-oasis d’Iferouane, située à environ 150 km de la frontière algérienne, à 660 m d’altitude dans la région d’Agadez.

La 17e édition du Festival de l’Aïr est placée sous le thème : « Valorisation du tourisme intérieur et de l’artisanat, piliers de souveraineté et du développement résilient ».
Le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, a salué un événement qui, selon lui, « constitue une vitrine culturelle du Sahel, un symbole d’unité, de paix et de fierté africaine, ainsi qu’un cadre privilégié de coopération culturelle et touristique entre nos peuples, liés par l’histoire, la géographie et les valeurs de fraternité sahélienne ».

Pendant trois jours, selon le programme, plusieurs milliers de visiteurs assisteront à des courses de chameaux, des danses traditionnelles, des parades équestres, des expositions d’artisanat, des concerts ainsi que des conférences consacrées au tourisme et au patrimoine saharien.
Les artisans du cuir, du métal, des bijoux et des textiles touaregs sont particulièrement mis en avant lors de cette édition axée sur la promotion des savoir-faire locaux.
La journée de ce samedi est consacrée à la visite du désert et, éventuellement, à une nuit à la belle étoile à Chiriet, à la lisière du massif de l’Aïr et à l’entrée du désert du Ténéré.

Les autorités nigériennes affirment vouloir faire du festival un instrument de relance du tourisme intérieur, un secteur affaibli ces dernières années par l’insécurité et la baisse de fréquentation.
L’événement est également présenté comme un levier de développement pour les communautés de l’Aïr, en stimulant les revenus liés à l’artisanat et aux activités culturelles.
Créé au début des années 2000, le Festival de l’Aïr vise à célébrer la culture des populations touarègues et à promouvoir le patrimoine naturel et historique du massif de l’Aïr, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.

L’oasis d’Iferouane, située à plus de 800 km au nord de Niamey, accueille régulièrement cette manifestation, suspendue ces dernières années, mais demeurant un symbole de résilience et de continuité culturelle dans cette zone.
Agence d’Information du Burkina
CK/ata









