Burkina-Economie-Transition-Partenaires-Financement
Financement du plan d’action de la Transition : Le gouvernement sollicite le soutien de ces partenaires
Ouagadougou, 14 juillet 2022 (AIB)-Le Premier ministre Albert Ouédraogo a sollicité ce jeudi, auprès des partenaires techniques et financiers, « un appui en complément à ses ressources propres », pour le financement du Plan d’action de la Transition.
Le gouvernement a présenté ce jeudi, aux partenaires techniques et financiers, le Plan d’action de la Transition adopté en conseil des ministres le 6 mai dernier.
« Le financement du Plan d’action n’étant pas couvert en totalité par les ressources propres du budget de l’Etat, le gouvernement attend de vous un appui en complément à ses ressources propres », a indiqué le Premier ministre Albert Ouédraogo.
Le chef du gouvernement a déclaré aux partenaires techniques et financiers que leur « adhésion à ce plan sera d’une grande importance pour le Burkina Faso dans un contexte marqué par une crise sécuritaire ».
Le contexte sécuritaire « interpelle désormais et avec insistance, notre pays sur les choix des investissements à faire, en vue d’assurer durablement la sécurité et l’épanouissement des populations », a-t-il poursuivi.
Albert Ouédraogo a expliqué que le Plan d’action de la Transition « constitue l’instrument central de planification opérationnelle des priorités de la Transition ».
« Ce Plan d’action sert de guide à l’action quotidienne du gouvernement dans la sécurisation du pays, l’assistance aux personnes déplacées internes et le relèvement des personnes affectées par le terrorisme », a-t-il affirmé.
Le Premier ministre a aussi annoncé l’élaboration en cours d’un « Plan d’urgence de la Transition » qui « sera consacré aux projets prioritaires, innovants et à fort impact sur les conditions de vie des populations » pour « une période de 12 mois ».
Le Premier ministre a aussi évoqué le compromis trouvé entre le Burkina Faso et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui fixe la durée de la Transition à 24 mois à partir de juillet 2022.
« A ce titre, un mécanisme de suivi et d’évaluation de la situation sera mis en place, afin d’apprécier les conditions d’organisation des élections à la fin de la Transition », a-t-il souligné.
Agence d’information du Burkina
WIS
Photo d’illustration
