Culture/Savoir-faire ancestral : Le Ministre Pingwendé Gilbert Ouédraogo en immersion sur le site des fourneaux africains à Kaya
Kaya, 21 novembre 2025 (AIB) – Le ministre Pingwendé Gilbert Ouédraogo de la communication de la culture des arts et du tourisme, a effectué ce vendredi 21 novembre 2025, une immersion sur le site des fourneaux africains de Kaya. Accompagné des autorités locales, le ministre a pu apprécier à sa juste valeur, la technique ancestrale de réduction du fer
« Nous avons découvert un pan de notre riche patrimoine culturel qui n’est pas suffisamment valorisé, qui n’est pas suffisamment connu. » a déclaré en charge de la culture au terme d’une visite guidée sur le site de métallurgie ancienne du fer de l’association culturelle Passaté à Kaya. Il a aussi été témoin de la réduction du fer selon la technique ancestrale.
Le ministre a salué le travail de l’association, qui œuvre depuis plus de 20 ans pour préserver et promouvoir le savoir-faire ancestral qui existait déjà en Afrique, bien avant l’arrivée des du colon. « La science est d’abord africaine » a-t-il précisé. Selon lui, malgré un retard dans la transition vers la modernité, l’Afrique détient des technologies ancestrales qu’il faut valoriser aujourd’hui, en accord avec la vision du président du Faso le Capitaine Ibrahim Traoré, qui a tracé la voie pour une industrialisation fondée sur les ressources locales.
Il a invité les jeunes à s’intéresser à ces technologies ancestrales et les utiliser comme un levier pour l’emploi : « Il y a de l’emploi pour tout le monde, pour peu que l’on puisse s’intéresser à un certain nombre de pratiques ». a souligné le ministre, faisant allusion aux projets comme Faso Rail.
« Aujourd’hui, je suis heureux parce que, pour la première fois depuis plus de 20 ans, un ministre de la culture est venu voir une démonstration d’extradition du fer sur notre site. » s’est réjoui Jacob Bamogo, président de l’association culturelle Passaté.
Le site des fourneaux africains à ciel ouvert est situé au cœur de la ville de Kaya . Il compte une vingtaine de fourneaux ancestrales de plusieurs pays de l’Afrique de l’ouest et des communautés forgeronnes du Burkina Faso. Le président de l’association initiatrice rêve y ériger des salles de formation en vue de léguer les savoir-faire des ancêtres à la jeune génération.
Agence d’information du Burkina
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