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Coopération Burkina-Mali: Les acteurs administratifs parlent de la délimitation frontalière à Orodara

Coopération Burkina-Mali

 

Les acteurs administratifs parlent de la délimitation frontalière à Orodara

 

 

Le Secrétariat permanent de la Commission Nationale des Frontières du Burkina et la Direction Nationale des Frontières du Mali ont conjointement organisé du 20 au 21 avril 21, à Orodara, une rencontre d’échanges et de concertation sur la coopération transfrontalière. Cette rencontre  a regroupé les acteurs administratifs de la province du Kénédougou  au Burkina- Faso et de leurs homologues des cercles de Sikasso et de Yorosso en république sœur du Mali.

 

L’objectif recherché à travers cet atelier est de promouvoir et renforcer la coopération transfrontalière entre ces deux pays frères et amis intimément liés par l’histoire et la géographie. Il  a été  conjointement organisé par le Secrétariat permanent de la Commission Nationale des Frontières du Burkina et la Direction Nationale des Frontières du Mali avec l’appui technique et financier de la GIZ/PFUA.

Les travaux ont été co-présidés par Abdallah Pathé Sangaré Haut-commissaire de la province du Kénédougou et Agaly AG Inamoud, préfet de Yorosso par ailleurs chef de la délégation malienne.   Gérôme Dakouo, coordonnateur régional de la GIZ /PFUA  a laissé entendre qu’il s’agit d’une rencontre d’échange entre frères sur les effets  de la délimitation et démarcation des frontière, de la coopération transfrontalière, de la libre circulation des personnes et des biens  contre l’insécurité au niveau des frontières. Par ailleurs, il a  rappelé que bon nombre  d’Etats Ouest Africains ont développé des stratégies spécifiques à la gestion holistique des frontières avec des plans d’action  et ont alloué des budgets pour leur mise en œuvre.

Au regard de l’enjeu de cette rencontre M.Dakouo  a rassuré les participants de la disponibilité de  sa structure à les appuyer pour l’amélioration  des  conditions de vie des populations frontalières. Au nom de la délégation malienne, Agaly  AG Inamoud Yattara, préfet du  cercle de Yorosso s’est réjoui d’avoir été associé à cette  rencontre d’échanges et de concertation. Pour lui, la politique frontalière d’un état doit privilégier le développement des contacts humains et les échanges frontaliers dans tous les secteurs.

 

Une feuille de route pour une bonne collaboration transfrontalière

 

 

Il a ensuite traduit ses sentiments de gratitude et de reconnaissance aux autorités de la province du kénédougou pour l’accueil chaleureux à leur réservé.   A son tour, le haut-commissaire de la province du kénédougou  a laissé entendre que cet atelier d’échanges et  de concertation entre les acteurs frontaliers  trouve son fondement  dans le Programme Frontière de l’Union Africaine adopté en juin 2007  à Addis -Abeba. Et de préciser que la situation  actuelle des menaces sur la sécurité due à la propagation des réseaux terroristes, à la  migration irrégulière et au déficit de gouvernance  transfrontalière  constitue une  préoccupation  des communautés frontalières et constitue un défi majeur à la cohabitation pacifique et à l’intégration des peuples. Puis, de rappeler que l’espace que forment la région des Hauts- Bassins et celle de Sikasso est une unité géographique, économique et sociologique caractérisée par une histoire et vécu partagés. Selon lui, l’enjeu est de construire sur la base de cet espace géographique  commun et de cette homogénéité culturelle, un espace de croissance partagée, de développement inclusif et d’une résilience plusgrande face aux vulnérabilités de l’environnement.

Durant 48heures, les participants à la rencontre de Orodara ont travaillé en plénière et en groupe à travers des communications portant sur le programme Frontière de l’Union Africaine, la coopération transfrontalière, la coopération sécuritaire et la libre circulation des personnes et des biens.

Au terme destravaux, les deux parties se sont félicitées de la bonne ambiance cordiale et fraternelle qui a prévalu tout au long de cette rencontre puis, ont formulé des recommandations assorties d’une feuille de route pour une bonne collaboration transfrontalière.

Apollinaire KAM

                                                                                 (AIB/ Orodara)

Ganzourgou/CMTC- SARL : Sortie de la 5e promotion de jeunes formés aux mines et au BTP

Munis de leurs attestations et de leurs kits, ces jeunes peuvent désormais faire valoir leurs compétences dans les entreprises minières et le BTP.

Ganzourgou/CMTC- SARL : Sortie de la 5e promotion de jeunes formés aux mines et au BTP

Zorgho, (AIB)- Le Centre de formation professionnelle des métiers miniers et BTP (CMTC-SARL) a organisé le 17 avril 2021 dans le village de Nédogo, commune de Boudry, une cérémonie de sortie de la cinquième promotion et le lancement de la sixième promotion des jeunes formés aux métiers miniers et BTP.

Le Burkina Faso connait actuellement un boom minier qui favorise le développement de plusieurs métiers liés à ce secteur.

Malheureusement, le manque de compétences des jeunes dans les communes qui abritent les sites miniers fait que ces jeunes ne profitent pas des emplois générés par les mines.

Pour remédier à cette situation, le Centre de formation professionnelle des métiers miniers et BTP ( CMTC-SARL), créé en 2018 et implanté dans différentes communes minières du Burkina, s’évertue dans la formation des jeunes.

Honorable Alexandre Tapsoba interpelle le ministère de la Jeunesse à promouvoir les centres de formation comme CMTC.

La cérémonie du 17 avril 2021 marque la sortie officielle de la 5ème promotion dénommée « Promotion Evidence » et le lancement de la 6ème promotion des jeunes formés à Nédogo.

Elle a été placée sous le thème « Pour une meilleure production minière et une cohésion sociale durable, quelle est la contribution de la jeunesse et des sociétés minières ? »

Allocutions, remise d’attestations et de kits d’installation aux sortants, le tout ponctué par des animations d’artistes musiciens locaux et d’une troupe warba ont constitué les temps forts de cette cérémonie.

Selon Amédée Sawadogo, responsable du CMTC-SARL, la formation a été financée d’une part par la Société des mines de Sanbrado (SOMISA) et d’autres parts par la contribution des volontaires qui se sont inscrits pour se faire former. L’objectif visé est d’offrir des compétences à des orpailleurs afin de les reconvertir dans d’autres métiers.

 

La promotion a connu 3 défections sur les 30 apprenants inscrits. Des 27 jeunes qui ont suivi de bout en bout la formation, 15 ont été formés en soudure, en électricité bâtiment, en mécanique et 12 jeunes en conduite d’engins lourds notamment la pelle chargeuse, le bulldozer, la niveleuse, la pelle hydraulique et le dumper.

Trois mois ont été nécessaires pour leur offrir des compétences théoriques et pratiques et aujourd’hui, ils sont jugés aptes pour aller sur le marché de l’emploi. Ils ont alors reçu leur attestation et des kits d’installation.

A en croire M. Sawadogo, les sortants bénéficieront d’un accompagnement durant une année pour s’assurer qu’ils mettent en pratique les compétences acquises et utilisent les kits à bon escient. Il a promis de plaider auprès des entreprises partenaires pour obtenir des stages pour les jeunes formés en conduite d’engins lourds.

Vincent Morel, directeur national de SOMISA promet que la SOMISA ne s’arrêtera pas en si bon chemin.

Il a salué la SOMISA et l’ensemble de ses sous-traitants qui, selon lui, ont déjà recruté une vingtaine de jeunes formés en 2019.

Amédée Sawadogo a lancé un appel au ministère en charge des Mines et des Carrières, au ministère des Infrastructures et celui en charge de la Jeunesse de faciliter la valorisation des compétences locales.

M. Sawadogo a demandé particulièrement au ministère de la Jeunesse de créer une base de données pour enregistrer les compétences locales et plaider auprès des entreprises minières et autres institutions pour leur insertion. A toutes les forces vives, il a appelé à parrainer les jeunes inscrits pour réduire leur charge de la formation.

Pour Vincent Morel, directeur national de la SOMISA, le financement de la formation entre dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de renforcement des capacités des communautés.

Selon lui, depuis la construction de la mine en 2019, 140 jeunes et femmes ont bénéficié de formations pour faciliter leur insertion socio professionnelle.

Il a félicité les jeunes formés et indiqué que la SOMISA continuera à accompagner les actions de développement dans la mesure du possible.

Guetwendé Harouna Zangré, représentant des apprenants a dit la satisfaction de tous d’avoir bénéficié de cette formation. Toutefois,  il a souhaité entre autres, la mise en place de stratégies durables et pérennes de mise en position de stage et de soutien à la recherche du premier emploi au profit de tous les apprenants en fin de formation, la création de centres publiques de formation aux métiers miniers et BTP dans chaque localité abritant une société minière,  la publication dans des délais raisonnables des offres d’ambauche des sociétés minières auprès des directions régionales et provinciales en charge de la jeunesse, l’institution d’un quota au profit des jeunes burkinabè formés aux métiers des mines dans le processus de recrutement du personnel au sein des sociétés minières, la priorisation de la main d’oeuvre locale qualifiée dans les recrutements.

Amédée Sawadogo, responsable de CMTC invite les Forces vives du pays à parrainer les jeunes en quête de formation.

Tout en se réjouissant des savoir-être et savoir-faire acquis, il a souhaité l’accompagnement de toutes les autorités pour leur insertion professionnelle.

Édouard Ganemmtoré, représentant le maire de Boudry, ne doute pas un instant que les compétences que les jeunes ont acquises leur serviront dans la vie.

C’est pourquoi, il a joint sa voix à celle du sage de Nédogo pour traduire la joie de la population de Boudry pour les efforts de SOMISA et de CMTC. Il souhaite que ces efforts soient maintenus pour aider la commune à se développer.

Plusieurs autorités ont été témoins de la sortie de la 5ème promotion.

« C’est un honneur pour moi en tant que parlementaire de voir des centres comme CMTC, mettre à la disposition des entreprises, des jeunes cadres qualifiés et compétents, car cela était une des recommandations fortes de la commission d’enquête parlementaire sur la gestion des sites miniers, de la responsabilité sociale des entreprises minières de 2016. »  a dit l’honorable député Alexandre Tapsoba, intervenant au nom de tous les coparrains de la cérémonie.

Convaincu que seule une jeunesse formée pourra relever les défis du développement, il a remercié la SOMISA et le CMTC pour l’initiative de cette formation.

Il a interpellé le ministère de la Jeunesse à davantage promouvoir et valoriser les centres qui excellent dans la formation professionnelle des jeunes.

Tout en invitant les autres entreprises minières à emboiter le pas de la SOMISA, Alexandre Tapsoba a pris l’engagement de mener une réflexion avec les coparrains dans l’optique d’apporter leur accompagnement à la promotion entrante.

Fidèle Kaboré, représentant le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières a traduit la joie de ce dernier. Il a félicité les apprenants et promis transmettre les doléances au ministre. Il a remercié la SOMISA pour l’effort qu’elle consent déjà dans le recrutement.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

Nahouri : L’association PROLEC-DEV offre une centaine de livres au lycée de Ziou

photo de famille devant la grande porte du lycée départemental de Ziou.

Nahouri : L’association PROLEC-DEV offre une centaine de livres au lycée de Ziou

 Pô, (AIB)- :L’Association pour la Promotion de la Lecture et de la Culture pour le Développement (PROLEC-DEV)  a offert le samedi 24 avril 2021 une centaine de livres et cinq chaises pour la bibliothèque  du lycée départemental de Ziou. Objectifs,  promouvoir la lecture et la culture dans toutes les catégories sociales d’une part et d’autre part contribuer à relever le niveau des élèves dudit lycée.

 C’est un ouf de soulagement pour les élèves et le corps professoral du lycée département de Ziou, situé à une soixantaine de Kilomètre à l’Est de la Ville de Pô.

Le lycée vient de bénéficier de l’association pour la Promotion  de la Lecture et de la Culture pour le Développement (PROLEC-DEV),    des livres et la réhabilitation de sa  bibliothèque.

Le proviseur du lycée départemental de Ziou, Hervé Kaboré a traduit toute sa reconnaissance et celle de l’ensemble du personnel du lycée  à l’endroit  des responsables de l’association PROLEC-DEV pour cette initiative qui vient améliorer les conditions de travail du corps enseignant et des élèves.

La présidente de l’association Flore Alice YAMEOGO remettant les livres au proviseur Hervé Kaboré.

Pour Madame Flore Alice Yaméogo, présidente de l’association PROLEC-DEV, l’objectif de cette initiative est  de promouvoir la lecture et cultiver le goût de la lecture   dans toutes les catégories  sociales, principalement les jeunes.

Selon elle, l’autre constat est que la lecture est une activité qui n’est pas du tout  dans la vie quotidienne,  alors qu’elle est un moyen de  développement.

D’après Mme Yaméogo, le niveau des enfants est bas, la lecture peut indéniablement les booster  à l’autoformation en améliorant leur langage écrit et parlé.

Cela leur permettra d’avoir un bon niveau et partant contribuer au développement de notre pays a-t-elle conclu.

Les élèves par la voix de leur  délégué général  Zoubire Sia  et le président de l’Association des parents d’élèves  Sampana Ouena ont quant à eux remercié les responsables de l’association PROLEC-DEV  pour ce don et la réhabilitation de la bibliothèque.

photo de famille devant la bibliothèque.

Ce geste selon eux,  va contribuer  à rehausser le niveau scolaire et les taux de réussite.

Ils se sont engagés avec l’ensemble des acteurs du système éducatif  à prendre soins de ses livres. Le don est composé de (05) chaises de bureau et de 101 livres tous d’œuvres africaines.

Agence d’information du Burkina

Hamidou K. OUENA

 

Photo 1 : photo de famille devant la grande porte du lycée départemental de Ziou

Photo.2  La présidente de l’association Flore Alice YAMEOGO remettant les livres au proviseur Hervé Kaboré.

Photo.3  

 

 

Ganzourgou: Mani Tese forme des membres d’OSC sur les violences basées sur le genre

Plus d'une trentaine de membres d'OSC du Ganzourgou aptes à contribuer à la lutte contre les VBG.

Ganzourgou: Mani Tese forme des membres d’OSC sur les violences basées sur le genre

Zorgho, (AIB)- L’ONG Mani Tese a organisé une session de formation à l’endroit des représentants d’Organisations de la société civile (OSC) du Ganzourgou du 22 au 24 avril 2021 à la maison de la femme de Zorgho. Objectif: renforcer les connaissances des participants en vue d’en faire des agents de changement. L’ouverture de la formation a été présidée par M. Ambroise Ouédraogo, Haut-commissaire du Ganzourgou.

Selon le rapport mondial sur la violence et la santé, la violence, qu’elle soit collective ou individuelle, fait « plus d’un million de morts et autant de blessés par an ».

Au Burkina Faso, la recrudescence des cas de violences basées sur le genre, particulièrement les violences domestiques, le viol, l’inceste … inquiète de plus en plus les pouvoirs publics et l’ensemble des acteurs qui militent pour la promotion des droits humains.

Face à cette situation, l’État a mis en place des mécanismes institutionnels de promotion du genre et de lutte contre les Violences basées sur le genre (VBG).  L’intégration du genre dans le Plan National pour le Développement Economique et Social (PNDS 2016 – 2020) et l’adoption d’une stratégie nationale Genre (plan marshal) 2020- 2024 en sont quelques-uns.

Le Haut-commissaire Ambroise Ouédraogo ( milieu) a félicité Mani Tese pour cette formation.

Malgré tout, les violences basées sur le genre persistent. Selon Yassia Ouédraogo, Directeur provincial en charge de la Femme et de la Famille du Ganzourgou, 18 cas de violences basées sur le genre, notamment des coups et blessures, des mariages d’enfants, les répudiations, des violences morales, ont été enregistrées par ses services en février 2021.

Pour apporter sa contribution dans la lutte contre ce phénomène, Mani Tese, dans le cadre du projet « Services sanitaires, services communaux d’état civil et OSC pour la promotion sociale et les droits des femmes et des enfants », organise des sessions de formation à l’endroit des membres des OSC de jeunes et de femmes sur les stratégies de luttes contre les violences Basées sur le Genre.

Pour Mme Habibou Kabré, coordinatrice du projet, cette formation vise spécifiquement à amener les participants à améliorer leur niveau de connaissances théoriques sur les VBG, leurs causes et conséquences sur la femme, la famille et la communauté.

Elle vise également à renforcer leurs compétences en techniques d’écoute, de counseling et de médiation mais aussi à les informer sur leur rôle dans la prise en charge des victimes de violences au sein de leurs communautés.

Habibou Kabré a saisi l’occasion pour remercier l’Union européenne qui a financé le projet et les autorités locales pour leur accompagnement. Elle a invité toute la population du Ganzourgou à s’unir pour lutter contre les VBG qui sont devenues un problème de développement.

Le Haut-commissaire Ambroise Ouédraogo a félicité Mani Tese pour l’initiation de cette formation. Il a invité les participants à restituer les acquis de la formation à leurs membres afin qu’ensemble, ils fassent bouger les lignes sur le terrain.

Yassia Ouédraogo a dit sa joie de voir Mani Tese initier cette formation à l’endroit des OSC. Pour lui, les VBG sont rencontrées dans les familles, les services, les écoles…  Il appelle les partenaires que sont les OSC à redoubler d’efforts dans la sensibilisation et le signalement afin de parvenir à l’éradication des VBG dans la province.

Mme Sophie Kaboré/ Ouédraogo, fière d’avoir pris part à la formation.

Au sortir de la formation, Mme Sophie Kaboré/ Ouédraogo, une des participantes se réjouit de savoir ce qu’est une VBG, ses causes et conséquences et comment se comporter face à une victime de VBG.

Idrissa Ouédraogo, membre du réseau de défense des droits humains du Ganzourgou a lui aussi apprécié positivement la formation. Il a pris l’engagement, tout comme Mme Sophie Kaboré, de mener des sensibilisations afin que le droit de chacun soit respecter.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 

Terrorisme, vie chère et corruption, en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Terrorisme, vie chère et  corruption,  en couverture des quotidiens  burkinabè

Ouagadougou 28 avril 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mercredi, commentent  la hausse des prix des produits de  grande consommation, le suivi des projets routiers par le  Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC), sans  oublier l’attaque terroriste de Pama, dans la région de l’Est.

«Attaque Pama : 3 expatriés et un  Burkinabè tués », arbore à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon le journal, le lundi 26 avril 2021, deux journalistes espagnols, un Irlandais et un membre des Forces de défense de sécurité (FDS) ont été enlevés sur l’axe Fada- Pama dans la région de l’Est.

Et de mentionner que  les choses ont évoluées négativement le lendemain mardi  car les  quatre personnes ont été tuées  par  des hommes  armés non identifiés dans la localité.

De son côté, le quotidien privé Le Pays affiche à sa Une : «Pama : Les corps sans vie des expatriés enlevés, retrouvés ».

Le confrère à travers sa rubrique «Révélations » précise  que l’équipe est tombée  dans une embuscade au cours de leur excursion et ont été exécutés par les assaillants.

Le journal public Sidwaya  dans sa rubrique «On murmure» titre : « Attaque à Pama : Les trois  expatriés auraient été  exécutés».

Le quotidien  affirme que selon les médias nationaux et internationaux, les trois expatriés ont été exécutés par les membres des groupes armés qui les avaient enlevés.

Au sujet de la hausse des produits de première nécessité, Le journal Le Pays   écrit : «Augmentation des prix des denrées de grande consommation : La CCVC met en garde le pouvoir».

A l’en croire, la Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) de la ville de Ouagadougou s’est insurgée hier mardi, contre l’Etat sur la hausse des produits de  grande consommation au Burkina.

A lire le journal, le responsable de la Coalition Dominique Yaméogo  note entre autres,  l’augmentation du prix  des hydrocarbures, des  céréales,  du logement, de l’électricité et de l’eau.

Le quotidien édité à Bobo-Dioulasso, L’Express du Faso, quant à lui,  rapporte que «la CCVC dénonce la politique antisociale du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, parti au pouvoir) ».

D’après lui, la coalition tout en dénonçant la politique antisociale du  parti au pouvoir et alliés, appelle la population à renforcer les différentes structures de la  CCVC existantes dans  les arrondissements.

Le journal public Sidwaya montre dans ses colonnes : «Hausse des prix des produits de grande consommation : L’interpellation des Coalition contre la vie chère».

Sous un autre registre, L’Observateur Paalga,  titre à sa Une : «Suivi citoyen travaux routiers : Le REN-LAC livre son chantier».

Le journal souligne que le  Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) a mené une enquête  sur les travaux routiers dont la restitution  a eu lieu hier mardi 27 avril 2021 à Ouagadougou.

Le doyen des quotidiens privés  du Burkina  renchérit que le  REN-LAC demande l’implication des populations dans le choix des sites de réalisation des routes.

Pour sa part,  le quotidien privé Le Pays met en exergue : «Route Diapaga-Tansarga- Frontière du Bénin : Le REN-LAC note un taux d’avancement de 2,75%».

Selon le journal,  cette démarche du Réseau débuté en 2018 vise à contribuer à la qualité  des infrastructures réalisées par l’Etat burkinabè.

Agence d’information du Burkina

NO-MSS/ak

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 AVRIL 2021

LE MONDE EN BREF DU MARDI 28 AVRIL 2021

OUAGADOUGOU – Deux journalistes espagnols et un irlandais, portés disparus depuis une attaque lundi dans l’Est du Burkina Faso, ont été « exécutés par les terroristes », a annoncé mardi un responsable des services de sécurité burkinabè, Madrid confirmant la mort de ses deux ressortissants.

 

NEW DELHI – Au moins 17 pays ont connu des infections au variant indien du coronavirus, selon l’OMS. En Inde, toujours débordé par une flambée épidémique et où l’aide internationale a commencé à arriver mardi, les crématoriums manquent de bois et par endroits, comme à New Delhi, brûlent les corps sur des parkings.

 

MOGADISCIO – Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, mis sous pression par ses alliés, a appelé à la tenue d’élections à l’issue d’une journée de mardi qui avait vu des habitants de Mogadiscio quitter leurs quartiers, craignant de nouveaux affrontements armés.

 

ADDIS ADEBA – Des soldats érythréens bloquent et pillent de l’aide alimentaire au Tigré, faisant craindre une famine dans cette région du Nord de l’Ethiopie en proie à la guerre, selon des documents du gouvernement éthiopien obtenus par l’AFP.

 

N’DJAMENA – Au moins cinq personnes ont été tuées mardi dans des manifestations sporadiques à N’Djamena et dans le Sud du Tchad contre la junte qui a pris le pouvoir après la mort du président Idriss Déby Itno il y a une semaine.

 

RANGOUN – Une des principales factions rebelles de Birmanie, très virulente contre la junte depuis le coup d’Etat, s’est emparée mardi d’une base de l’armée qui a riposté par des frappes aériennes.

 

JERUSALEM – L’organisation de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a qualifié mardi d' »apartheid » la politique d’Israël à l’égard des arabes sur son sol et des Palestiniens dans les Territoires occupés, une accusation farouchement contestée par l’Etat hébreu qui, avant même la publication du rapport, a réagi auprès de l’AFP en le qualifiant de « tract de propagande ».

 

MOSCOU – La justice russe a interdit mardi au Fonds de lutte contre la corruption (FBK) de l’opposant emprisonné Alexeï Navalny pratiquement toute activité, comme publier des contenus sur internet, organiser des manifestations et participer aux élections.

 

RYAD – L’Arabie saoudite a entamé des discussions avec une firme étrangère afin de lui vendre 1% du géant pétrolier saoudien Aramco, a indiqué mardi le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d’une interview télévisée.

 

BRUXELLES – Point final de l’éreintant feuilleton du Brexit, le Parlement européen s’est prononcé mardi soir sur l’accord commercial de l’UE avec le Royaume-Uni, très probablement en sa faveur, même si les résultats ne seront officiellement connus que mercredi.

 

TEHERAN – Le président iranien a ordonné l’ouverture d’une enquête pour « complot » à la suite de fuites audio dans lesquelles le ministre des Affaires étrangères déclare que l’armée a trop d’influence sur la diplomatie, a annoncé mardi un porte-parole du gouvernement.

 

GENEVE – Chypriotes-grecs et Chypriotes-turcs se retrouvent de mardi à jeudi à Genève pour des « discussions informelles » sur l’avenir de l’île sous la supervision d’un chef de l’ONU « réaliste » et pris en étau entre les positions des parties.

 

PARIS – L’ONG française Sherpa, qui lutte contre la criminalité financière, a relancé sa plainte pour qu’un juge d’instruction enquête sur les soupçons de corruption autour de la vente en 2016 de 36 avions Rafale à l’Inde, après de nouvelles révélations du site d’information Mediapart.

 

TIRANA – Le Premier ministre albanais Edi Rama a revendiqué mardi un troisième mandat « historique » après la victoire de son parti aux législatives, mais l’opposition a refusé de concéder sa défaite dans le petit pays des Balkans où les résultats électoraux sont systématiquement contestés.

 

ATHENES – Six mois après sa condamnation par la cour pénale d’Athènes à 13 ans et huit mois de prison ferme pour « direction d’une organisation criminelle », l’eurodéputé Ioannis Lagos, un ancien cadre du parti néonazi grec Aube dorée, a été arrêté mardi à Bruxelles.

 

TOKYO – La retentissante déroute du fonds d’investissement new-yorkais Archegos fin mars a désormais coûté plus de 10 milliards de dollars aux banques mondiales, après de nouvelles annonces mardi en provenance du japonais Nomura et un impact inattendu pour le suisse UBS.

 

LONDRES – Satisfaits de la stabilité des cours, les pays producteurs de l’Opep+ ont convenu mardi de maintenir leur stratégie de retour progressif de l’offre de pétrole brut sur le marché à l’issue d’un sommet ministériel avancé d’une journée.

 

PARIS – Un an après sa faillite, OneWeb est sur le point de réunir le financement de sa constellation de satellites destinée à fournir de l’internet à haut débit: l’opérateur européen Eutelsat a annoncé mardi avoir acquis « environ 24% » de OneWeb pour 550 millions de dollars, assurant l’émergence d’un rival sérieux de SpaceX.

 

LOS ANGELES – Sous tutelle depuis plus de douze ans à la suite de troubles psychologiques, la chanteuse Britney Spears a demandé mardi via son avocat à s’exprimer devant le tribunal de Los Angeles suivant son cas, qui lui a donné rendez-vous le 23 juin prochain.

 

MONTEVIDEO – L’ex-président uruguayen José « Pepe » Mujica, 85 ans, a été hospitalisé d’urgence pour retirer une arête de poisson coincée dans son œsophage. Selon plusieurs médias locaux, les médecins ont d’abord essayé de retirer l’arête mais n’y parvenant pas ils se sont résignés à une intervention chirurgicale.

 

(afp)

 

Tchad : «Idriss Deby Itno est mort d’une mort réservée aux grands destins» (général Deby)

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Tchad : «Idriss Deby Itno est mort d’une mort réservée aux grands destins» (général Deby)

Ouagadougou, 28 avril 2021 (AIB) – Le président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Idriss Deby qui préside aux destinées du Tchad depuis une semaine, suite à l’assassinat de son père, a indiqué mardi que celui-ci «est mort d’une mort réservée aux grands destins».

 

«Le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno est mort d’une mort réservée aux grands destins, en nous laissant dans le désarroi, la détresse et une douleur indescriptible», a indiqué mardi, le général de corps d’armée Mahamat Idriss Deby.

Le président du Conseil militaire de transition (CMT) qui est depuis une semaine, président de la république du Tchad s’exprimait pour la première fois dans un message à la Nation depuis la mort au front le 20 avril dernier de son père le Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno (68 ans).

Selon lui, «le président de la République (Idriss Deby Itno) a donné son dernier souffle et sa vie pour préserver le Tchad de la menace des groupes terroristes, des partisans de la guerre et des complotistes de tout bord».

Il a rendu «un vibrant hommage aux frères d’armes du maréchal du Tchad qui ont combattu à ses côtés, certains sont morts au champ d’honneur, d’autres en garderont des cicatrices indélébiles».

Il a indiqué que «l’objectif macabre des forces du mal et des adeptes de l’obscurantisme, est d’empêcher l’émergence du Tchad et de le déstabiliser en semant le chaos, la haine, la désolation et la mort».

«Face à ce péril qui menace encore le Tchad» et suite au «renoncement du président de l’Assemblée nationale d’assumer sa responsabilité constitutionnelle», le général Mahamat Idriss Deby affirme que «les Forces de défense et de sécurité ont pris leurs responsabilités devant l’histoire et le peuple» par la mise en place du «Conseil militaire de transition».

Le général Deby a indiqué que «le Conseil militaire de transition n’a pas d’autre objectif que d’assurer la continuité de l’État (…) et l’empêcher de sombrer dans le néant, la violence et l’anarchie» et «toute autre attitude des membres du CMT sera une atteinte impardonnable à la mémoire du maréchal et à l’engagement face au peuple».

Lundi, le CMT a nommé, Albert Pahimi Padacké, Premier ministre de la transition de 18 mois.

Albert Pahimi Padacké a été le dernier Premier ministre du président Deby, (février 2016 à mai 2018) avant la suppression du poste.

Passé ensuite dans l’opposition, il est arrivé deuxième au scrutin du 11 avril dernier, avec 10,32% des voix derrière le regretté président Deby qui l’avait remporté avec 79,32 %.

Selon le général Mahamat Idriss Deby, la mission du Premier ministre «est de former un nouveau gouvernement de réconciliation nationale, composé d’une équipe soudée, compétente et représentative du Tchad pluriel».

Le gouvernement formé aura pour principales tâches, «la réconciliation nationale, la paix, l’unité, la solidarité», a-t-il indiqué.

«Ces valeurs si chères à notre défunt président seront éprouvées et sanctuarisées dans le cadre d’un dialogue national inclusif qui sera organisé pendant cette période de transition (…). Je serai le garant (…et) n’éludera aucun sujet d’intérêt national selon un calendrier précis que le gouvernement sera appelé à dévoiler», a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : présidence de la république Tchadienne 

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina : Une coalition dénonce la flambée des prix des produits de grande consommation

Burkina-Société-Produit-Prix

Burkina : Une coalition dénonce la flambée des prix des produits de grande consommation

Ouagadougou, 27 avril 2021 (AIB) – La Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a dénoncé mardi, la flambée des prix des produits de grande consommation qui prennent à contrepied des promesses électorales du parti au pouvoir.

Le porte-parole de la CCVC, Dominique Yaméogo a dénoncé l’augmentation des prix des sacs de riz, de mais, de sorgho, du sucre, de l’huile, etc.

A cela, il a cité également l’augmentation du prix des hydrocarbures, du gasoil et du super 91 ainsi que la bouteille de gaz de 12,5 kg.

Il a déploré que ces augmentations interviennent au lendemain des élections couplées (présidentielle et législatives du 22 novembre 2020), aux cours desquelles, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir) «a fait couler l’argent à flot sans vergogne» et fait des promesses sans lendemain.

Selon Dominique Yaméogo, «cette énième hausse laisse voir le peu d’intérêt du pouvoir MPP face à la misère des populations des villes et campagnes».

Il a indiqué que les autorités entretiennent de «faux espoirs» envers la jeunesse concernant l’entreprenariat tout en refusant la réouverture des usines Faso-Fani, Brafaso et l’usine de  tomate de Ziniaré qui pourraient  créer des milliers d’emplois au profit des jeunes.

Le porte-parole de la CCVC a invité la population de  Ouagadougou à se mobiliser davantage pour une prise en compte de leurs préoccupations par les autorités.

Agence d’information du Burkina

MSS/NO/wis/ak

Ouagadougou : La paroisse de Gounghin n’a ni brulé 70 fétiches ni stigmatisé les traditions (Curé)

 Burkina-Société-Religion-Catholicisme-Polémique

Ouagadougou : La paroisse de Gounghin n’a ni brulé  70 fétiches ni stigmatisé les traditions (Curé)

Ouagadougou, 27 avril 2021(AIB)-Ce sont des bayas, des bracelets, des croix et des statues envoutées de la Vierge Marie, des cadenas magiques, des machettes…et seulement deux fétiches apportés «librement» par des gens apeurés ou ne voulant plus détruire la vie des autres, qui ont été incinérés par la paroisse Saint Pierre de Gounghin , a assuré son curé Abbé Joanny Koama dans une interview accordée lundi soir à l’AIB, au cours de laquelle le prêtre a assuré que son temple n’a pas traiter la religion traditionnelle, de satanique.  

Agence d’information du Burkina (AIB) : Qu’est-ce qui a été exactement incinéré à la paroisse Saint Pierre de Gounghin le 20 avril 2021 ?

Abbé Joanny Koama : On a dit 70 fétiches. Mais je ne sais pas qui a parlé de fétiches. On a eu une quarantaine de colis entre mi-Carême (début mars) et le Vendredi Saint (2 avril) et une trentaine du Vendredi Saint au 20 avril. On a eu tout au plus deux fétiches.

Le reste,  ce sont des tisanes, des amulettes, des cadenas magiques, des parures, des bayas, des bracelets, des machettes, des trucs fléchés, des pics à glace… Certains étaient considérés comme des porte-bonheur.

Les gens se sont dessaisis de tout cela.  Il y avait des statues de la Vierge Marie, des médailles et des croix  qui ont été envoutées et que les gens ont apportées.

C’est cet ensemble des choses qu’on a brûlé.  Tout au plus, ce qu’on peut appeler fétiche, c’est deux. L’un des fétiches, c’est une famille qui avait peur. Le monsieur est mort. Sa femme a dit à sa famille de venir chercher le fétiche. Elle n’est pas venue chercher. Les enfants avaient peur. La case qui abritait le fétiche est tombée sur le fétiche. C’est de là, qu’on a nous a fait appel et on est allé creuser pour prendre.

On n’a contraint personne à apporter. On n’a pas fait de campagne. C’est seulement une annonce à l’église et on a dit aux gens : ‘’Pâques approche, si vous voulez vivre dans la vérité, choisissez Jésus et séparez-vous de tout ce qui n’est pas Jésus’’.  Il y a des gens qui sont directement venus apporter.

Par exemple, il y a une femme qui a apporté des produits d’attirance des hommes qu’elle a eus dans les cabinets de spiritisme. Elle a dit que depuis longtemps, elle cherche un homme dans sa vie mais elle n’a pas trouvé. Elle a dit qu’elle a tout essayé (des parfums, des tisanes et autres) et jusqu’à présent, elle n’a pas de mari ni de copain. Elle s’est dit ‘’je vais vivre maintenant ma foi et abandonner tout ça’’.

C’est tout ça qu’on a brulé et on parle de 70 fétiches. Je ne vois pas en quoi, ce sont des fétiches.

(AIB) : Est-il respectueux de traiter les pratiques traditionnelles de satanique et de bruler le patrimoine culturel de certaines familles ?

Abbé Joanny Koama : Ceux qui ont assisté de bout en  bout peuvent témoigner qu’on n’a pas traité une religion de satanique. Ce ne sont pas les objets en tant que telle mais la façon dont ils sont utilisés pour détruire.

Il y a des objets qu’on a reçus qui vont au-delà de la religion telle que le cadenas magique. Il y a un monsieur qui était dans le fétichisme et qui nous explique que  le cadenas magique peut bloquer l’avenir, le service, les études ou le foyer de quelqu’un. Quelqu’un qui se débarrasse de ça, au-delà de sa foi, est devenu un citoyen honnête.

La femme qui s’est débarrassé de ses produits d’attirance, est devenue une femme digne.

Ceux qui utilisaient les bracelets magiques qu’ils peuvent prendre et disparaitre pour voler comme ils veulent, passer sans être aperçus à la douane… C’est gens-là sont devenus des citoyens honnêtes.

Vraiment on n’a pas traité quelqu’un de sataniste. Par exemple, on a parlé du chrétien face à la sorcellerie. On a  vu dans ce thème, comment certains passent par des gens pour détruire les autres. Il n’y a pas de stigmatisation. Il  y a des musulmans, des catholiques, des gens de la religion traditionnelle qui sont venus participer du début à la fin. On n’a pas stigmatisé une religion. Par exemple, on a des chrétiens qui sont des chefs de quartier. Ils étaient là aux différentes messes et ils ont tout entendu. Mais on n’a pas stigmatisé une religion. Ce qui est sûr on n’a pas traité quelqu’un de satanique. On n’a pas insulté une religion. On peut donner des exemples de musulmans qui sont venus à des célébrations pour telle ou telle situation qui ont été exaucés, en plus des gens d’autres religions. On ne peut pas rejeter quelqu’un mais peut-être l’objet qui sert à détruire les gens. C’est là qu’on a parlé d’utilisation sataniste. Mais on n’a pas qualifié les objets ou les fétiches de sataniques.

(AIB) : Serez-vous prêt à présenter «des excuses publiques» comme certains l’exigent ?

Abbé Joanny Koama : Non, il n’y pas lieu de présenter des excuses. Il y a même quelqu’un qui m’a dit que des gens  veulent me rencontrer pour voir si au lieu de les détruire, on peut leur donner pour qu’ils puissent conserver dans des musées. On va aviser pour voir parce que nous aussi, on a un musée diocésain.

Les gens sont venus librement apporter les objets. Puisqu’ils ont peur, certains veulent être sûrs que c’est détruit.  Ce n’est pas la première fois qu’on incinère des objets. C’est parce que là, on la fait publiquement.

En fait, il n’y a pas eu de stigmatisation. Si les gens étaient à la rencontre, ils allaient se rendre compte qu’en fait l’article n’a pas rendu compte de la réalité. De toutes les façons, la rencontre était publique. Il y a rien de caché.

On respecte la culture. Vous voyez dans les églises, des (figures de) styles africains. Ce n’est pas vraiment pas catholique de vouloir détruire l’autre. Dans ma propre famille, il y a un qui est protestant, il y a ma petite sœur qui est musulmane, il y a des catholiques et il y a des gens au village qui pratiquent (la religion traditionnelle, ndlr). Chacun doit être libre.

Donc on a demandé aux gens de se dessaisir librement de ça. On n’a pas voulu outrer ou outrager quelqu’un. Il y a des talismans, des amulettes. Celui qui connait là, a raconté qu’on peut détruire toute une famille avec. L’objectif n’est pas de faire du bien mais de faire du mal.

Il y a des gens qui ont amené des machettes, un pic à glace, des trucs fléchés. Ils s’en servaient pour faire quoi ? Nous ne le savons pas. Mais comme ils ont amené, nous avons récupéré. Ce qui est sûr, ça ne servait pas pour la bonne cause des Hommes. Sinon ils n’allaient pas rendre ça.

Et si quelqu’un s’en dessaisi, c’est parce qu’il a pris conscience qu’il ne faut plus qu’il détruise la vie de quelqu’un. Si on a parlé de satanique, c’est peut-être dans ce sens. C’est l’œuvre qu’il faisait avec cet objet qui n’était même pas en l’honneur de l’homme n’en parlons même pas de la culture, alors que c’est l’homme qui fait la culture. Si les gens ont accepté de se libérer de ça, c’est parce qu’ils veulent changer et respecter leurs vies et celles des autres.

Agence d’information du Burkina

Entretien téléphonique réalisé par Tilado Apollinaire ABGA, le 26 avril 2021.

Attention : photo d’archive et d’illustration/Fasozine.

 

 

 

 

 

 

 

 

Burkina/Sahel : Une attaque fait une vingtaine de morts dans deux villages de Seytenga

Burkina-Terrorisme-Attaque

Burkina/Sahel : Une attaque fait une vingtaine de morts dans deux villages de Seytenga

Dori, 27 avril 2020 (Dori) – Des Hommes armés non identifiés (HANI) ont attaqué les villages de Yatakou et Sofokel, dans la commune de Seytenga, région du Sahel, frontalière avec le Niger, dans l’après-midi du mardi, faisant une vingtaine de morts, a-t-on appris de sources concordantes.

Selon une source locale, les Hommes armés non identifiés (HANI), sont venus en nombre important (près de 300), sur trois pick-up, quatre tricycles et plusieurs motos, pour attaquer les villages de Yatakou et Sofokel dans la commune de Seytenga faisant une vingtaine de morts.

La source a mentionné également  l’enlèvement de cinq jeunes hommes dans la même journée, avant de précisé que lors de l’attaque, ils (les HANI) ont menacé les populations de quitter leur localité.

Par conséquent, il y a de nombreuses personnes déplacées internes qui ont trouvé refuge à Seytenga-ville et même à Dori.

La veille de l’attaque, à savoir le lundi 26 avril 2021, a précisé notre source, les HANI ont débarqués très tôt dans ces villages pour des prêches, sommant les hommes de laisser leur barbe et de couper leur pantalon et aux femmes de se voiler obligatoirement.

A l’issue de leur prêche, déplore notre source, ils ont vandalisé les commerces, pillé les domiciles et les vivres, emportés des animaux et dépouillé les populations de leur argent.

Aux dernières nouvelles, une mission du 11e Régiment d’infanterie commando (RIC) de Dori devrait accompagner les familles des victimes pour l’enlèvement des corps dans l’après-midi du 27 avril 2021.

Seytenga est une localité située dans la province du Séno, à 40 km de Dori, chef-lieu de la région du Sahel et à 10 km de la frontière nigérienne.

Avant leur forfait, les HANI avaient effectué un passage le 14 avril dernier dans les deux villages attaqués.

Agence d’information du Burkina

 

Fasofoot : l’AS SONABEL règne toujours en maître après 27 journées

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Fasofoot : l’AS SONABEL règne toujours en maître après 27 journées

Ouagadougou, 27 avr. 2021 (AIB) – La formation de l’AS SONABEL est toujours leader du championnat nationale burkinabè de football de première division, le Fasofoot, après sa courte victoire (1-0) sur les Léopards de Saint Camille lors de la 27e journée disputée ce wee-kend et lundi (pour les deux derniers matchs en retard).

Les Electriciens ont obtenu cette victoire grâce à leur buteur attitré Mohamed Lamine Ouattara. Meilleur buteur du Fasofoot, Ouattara a profité accroitre son compteur buts qui était de 15 réalisations.

Les militaires de l’US forces armées sont également à l’affut dans ce classement du Fasofoot. Dauphine de l’AS SONABEL, l’USFA a surpris la joueuse équipe du RCK, par une victoire étriquée de 1 but à 0.

Dans cette course au titre Salitas FC (4e) pourrait ravir la vedette aux autres prétendants s’il négocie bien ses 5 matchs à venir. L’AS Douanes (3e) est également un sérieux prétendant dans cette bataille à quatre. Il reste encore 6 journées et beaucoup de choses peuvent encore se passer.

Tous les résultats de la 27e journée du Fasofoot

EFO # AS Police : 2-0

Majestic SC # ASFB : 1-2

RCK # USFA : 0-1

USO # ASFA-Y : 0-2

Léopards St Camille # AS SONABEL : 0-1

KOZAF # Royal FC : 1-3

ASEC-K # RCB : 0-0

VITESSE FC # Rahimo FC : 0-1

AS Douanes # SALITAS FC (reporté)

Classement à l’issue de la 27e journée

1er : AS SONABEL : 49 pts+17 (-1 match)

2: USFA : 48 pts+12

3: AS Douanes : 44 pts+15 (-1 match)

4: SALITAS FC : 42 pts+9 (-5 matchs)

5: ASFA-Y : 38 pts

6: Royal FC : 37 pts+3

7e  : Majestic SC: 37 pts

8e : RCB: 36 pts+8 (-1 match)

9e: EFO: 35 pts+4

10e: ASEC-K: 34 pts-2

11e: AS Police: 33 pts+1

12e: RCK: 33 pts-10 (-1 match)

13e: ASFB: 30 pts-9

14e: Rahimo FC: 29pts-8

15: Léopards St Camille : 29 pts-13

16: USO : 27pts-9 (-1 match)

17: VITESSE FC : 26 pts-8

18: KOZAF : 22 pts-17

Top 3 des meilleures attaques

1er : AS Douanes : 38 buts marqués

2: AS SONABEL : 37 buts marqués

3: SALITAS FC : 33 buts marqués

Top 3 des meilleures défenses

1er: RCB : 16 buts encaissés

2e: USFA : 17 buts encaissés

3: AS SONABEL : 20 buts encaissés

Top 3 des meilleurs buteurs

1er: Mohamed Lamine Ouattara (AS SONABEL) : 16 buts marqués

2: Assami Sansan Dah (AS Douanes) : 14 buts marqués

3: Olivier Stéphane Boissy (SALITAS FC) : 13 buts
Agence d’information du Burkina (AIB)
as/

 

Burkina : 31 tracteurs remis à des coopératives agricoles pour la mécanisation de l’agriculture

Burkina-Agriculture-Matériels-Remises

Burkina : 31 tracteurs remis à des coopératives agricoles pour la mécanisation de l’agriculture

Ouagadougou,  27 avril 2021 (AIB) – Le ministère en charge de l’Agriculture  a remis mardi, 31 tracteurs agricoles à des Sociétés coopératives simplifiées d’utilisateurs de matériels agricoles (SCOOPS-UMA) pour la modernisation de l’agriculture au Burkina Faso.

«Ce sont 31 tracteurs tous équipés de charrue à disque, de pulvérisateurs et de chariot qui sont ainsi mis à la disposition des producteurs de 13 régions», a indiqué mardi, le ministre en charge de l’Agriculture Salifou Ouédraogo, lors d’une cérémonie de remise officielle.

Selon M. Ouédraogo, cette dotation  traduit la volonté du gouvernement de faire de la mécanisation, un levier pour la modernisation de l’agriculture.

«Ce matériel remis aux coopératives simplifiées d’utilisateurs de matériels agricoles est une innovation qui va permettre aux agriculteurs d’avoir des techniques de labour», a-t-il soutenu.

Salifou Ouédraogo a souligné que le matériel dont le prix varie entre 8 et 9 millions de francs CFA l’unité, est subventionné à 50 % par l’Etat et remboursable en quatre ans.

Au sujet du suivie et de la réparation des tracteurs, le ministre a assuré qu’un garage sera construit dans chaque province du Burkina à cet effet

Salifou Ouédraogo a rappelé que cette remise est la 3ème du genre  après celle de Boulbi le 9 mars et de Bobo-Dioulasso le 2 avril 2021 qui porte le nombre d’équipements à 68 tracteurs et 113 motoculteurs.

Agence d’information du Burkina

MY- BH/no/wis /ak 

Burkina: Trois blessés et quatre disparus suite à l’attaque d’un convoi mixte à l’Est (Gouvernement)

Burkina-Sécurité-Attaque-Communiqué

Burkina: Trois blessés et quatre disparus suite à l’attaque d’un convoi mixte à l’Est (Gouvernement)

Ouagadougou, 27 avril 2021 (AIB) – Le gouvernement burkinabè a indiqué mardi dans un communiqué, que l’attaque lundi, du convoi mixte, Forces de défense et de sécurité (FDS) et trois expatriés dans la région de l’Est, a fait trois blessés et quatre portés disparus.

Le communiqué signé par le porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura précise que l’attaque a été menée «vers 9 heures par des individus armés (…) sur l’axe Fada N’Gourma-Pama dans la région de l’Est (…) précisément à hauteur de la réserve de Pama où les éléments du convoi s’étaient rendus à bord d’un véhicule et sur des motocyclettes».

Ousseni Tamboura indique dans le communiqué que «selon les premières informations disponibles, au cours de leur excursion, l’équipe est tombée sur une position tenue par des terroristes qui ont ouvert le feu»  et précise que les trois expatriés disparus sont «de nationalités Espagnole et Irlandaise».

Concernant les «images de corps sans vie qui circulent sur les réseaux sociaux», le ministre Tamboura affirme qu’ils ne sont pas «encore formellement identifiés » comme ceux des trois expatriés.

D’autre part, il a précisé que «l’identité des ravisseurs n’est (pour l’heure) pas clairement établie».

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Photo : Net Afrique

 Banditisme, climat et  mouvement d’humeur, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Banditisme, climat et  mouvement d’humeur, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 27 avril 2021 (AIB) – Les journaux burkinabè de ce mardi traitent à leur Une, de la lutte contre le grand banditisme,  des changements climatiques,  sans oublier la grève des ouvriers «occasionnels» de la mairie centrale de Ouagadougou.

«Manifestations d’ouvriers occasionnels de la mairie de Ouagadougou : Aucun moyen  juridique pour répondre à leurs revendications» (Moussa Belem, premier adjoint au maire), affiche à sa Une, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga.

Selon lui, la mairie de  Ouagadougou a initié hier lundi 26 avril 2021, un point de presse,  en vue de donner des  éclaircissements sur l’affaire des salaires impayés des manœuvres occasionnels.

Le  quotidien privé explique que selon le premier adjoint au maire  Moussa Belem, il  «n’y aucun moyen juridique pour répondre  aux revendications desdits manoeuvres.

Dans la même veine, M. Belem révèle à la manchette du  journal privé Le Pays que : « Nous ne disposons d’aucun moyen juridique pour y répondre favorablement».

Le confère rapporte qu’en l’espace d’un mois, les ouvriers de la mairie ont manifesté à deux reprises devant l’entrée  principalement de l’Hôtel de ville de Ouagadougou pour revendiquer la régularisation de leur situation et le paiement de leurs arriérés de salaire.

A l’en croire, la mairie ne dispose pas des textes juridiques pour répondre  «favorablement» à la revendication des ouvriers «occasionnels».

«Mouvement d’humeur à la mairie de Ouaga : Le conseil municipal s’explique», titre à sa Une, le quotidien d’Etat Sidwaya.

D’après le journal public,  la mairie note que les grévistes sont des manœuvres occasionnels auxquels, elle fait  parfois   recours  pour  l’exécution de certaines tâches communales.

Il  soutient que les mécontents revendiquent leur intégration dans la fonction publique, la reconstitution de leur carrière et leur affiliation à une caisse de retraite.

Au sujet de la lutte contre le grand banditisme,  Sidwaya  note à sa machette : «Cinq délinquants aux arrêts».

Le quotidien d’Etat rapporte que le commissariat de police de Ouaga 2000 a présenté hier lundi, à la presse, un réseau de délinquants qui opère dans la capitale burkinabè.

Il précise que les malfrats au nombre de cinq  accomplissent leur sale besogne aux alentours du monument des martyrs de Ouagadougou.

De son côté, le journal privé Le pays relève  à sa Une : «Lutte contre le grand banditisme à Ouaga : Un réseau ciblant des amoureux démantelé».

De son avis, un réseau de délinquants spécialisés dans les vols à main armée dans la ville a été mis hors d’état de nuire par la police nationale à Ouagadougou précisément dans la zone de  Ouaga 2000.

Au chapitre des changements climatiques, le quotidien privé Le Pays  écrit : «Changements climatiques : Plus de 12 milliards de FCFA  pour combattre les effets pervers».

Le journal soutient que l’Assemblée nationale a adopté hier lundi à Ouagadougou, un projet de loi portant autorisation de ratification de l’accord d’un don, d’un montant de 12, 375 milliards de FCFA pour  lutter contre les changements climatiques au Burkina Faso.

Pour sa part, L’Observateur Paalga  affiche à  sa Une : «Assemblée nationale : Feu vert pour le climat et le bitume à Ouaga».

Le confrère  soutient que le parlement a adopté deux projets de loi relatif à un accord de de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) pour l’aménagement des voies de Ouagadougou .

Le journal souligne  que le troisième accord  avec  l’Association internationale de développement(IDA) vise à renforcer la résilience climatique au   Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

Burkina : Décès du préfet de Gourcy

Burkina : Décès du préfet de Gourcy

Gourcy, 26 avril 2021 (AIB)-Le préfet de Gourcy dans la province du Zondoma, Zacharia Ouédraogo (33 ans) est décédé dans la nuit de dimanche à lundi, de malaises.

Le Préfet du département de Gourcy dans la province du Zondoma(Nord), Zakaria Ouédraogo est décédé dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 avril 2021.

Pris de malaises, il a été conduit au CMA de Gourcy aux environs de 20 heures où il rendra l’âme quelques minutes après.

Il a été inhumé ce lundi aux environ de 14 h au secteur 2 de Gourcy en présence du Haut-commissaire de la province du Zondoma Wouo Habibata Bamouni Traoré et du Gouverneur de la Région du Nord Justin Somé.

Originaire de la localité, il est arrivé à la tête du Département le 3 octobre 2019.

Agence d’information du Burkina

azk/ata/ak

La mairie de Ouagadougou  refuse de payer des manœuvres à cause de leur «inactivité»

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La mairie de Ouagadougou  refuse de payer des manœuvres à cause de leur «inactivité»

Ouagadougou, 26 avril 2021(AIB)-La mairie de Ouagadougou a affirmé lundi, qu’elle ne va pas payer «des manœuvres occasionnels» qui auraient grevé durant trois mois pour exiger leur intégration dans la Fonction publique territoriale. 

«L’administration ne paie que les services faits et constatés. C’est la règle d’or de la dépense publique. C’est aussi la règle qui s’applique aux manœuvres occasionnels», a martelé le premier adjoint au maire de la ville de Ouagadougou Moussa Belem, lundi, devant des journalistes.

M. Belem réagissait face aux revendications de manœuvres qui exigeaient le paiement d’arriérés et leur intégration dans la Fonction publique territoriale.

Selon l’autorité, la mairie de Ouagadougou ne versera pas de rétributions à certains manœuvres parce qu’ils n’ont pas travaillé entre novembre 2020 et février 2021 pour exiger leur engagement.

Toutefois, il a assuré que les manœuvres ont été appelés à la place des ‘’grévistes’’ mais n’ont pas encore été payés, parce que la procédure de paiement électronique connait «un léger retard».

Par rapport aux revendications d’intégration, Moussa Belem a affirmé que le ministère en charge de l’Administration territoriale a été saisi.

D’après lui, les conclusions des travaux de «la commission ad’hoc inclusive» sur ces préoccupations ont été transmises audit ministère.

Moussa Belem a rappelé que la mairie fait appel à des manœuvres occasionnels depuis une vingtaine d’années pour des tâches de salubrité, d’aménagement paysager, des travaux de bâtiments et d’hygiène publique.

Agence d’information du Burkina

bh-my/ata/ak

 

 

 

 

Le coach du RCK Thierry Mouyouma viré pour insuffisance de résultats

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Le coach du RCK Thierry Mouyouma viré pour insuffisance de résultats

Ouagadougou, 26 avr. 2021 (AIB) – L’entraineur du Rail club du Kadiogo (RCK) Thierry Mouyouma a été limogé lundi par les dirigeants du club, a-t-on appris de sources très proches du bureau exécutif des Faucons.

Venu pour imprimer sa marque dans le jeu des Faucons par son jeu de possession de la balle, le projet du Fanco-gabonais n’a été qu’un feu de paille. L’information a fuité sur les réseaux sociaux et un journaliste de l’AIB a contacté un dirigeant du club pour en savoir d’avantage.

« Effectivement lors de la réunion  de ce matin (26 avril 2021 : ndlr), le bureau exécutif du Rail club du Kadiogo a pris la décision de mettre fin au contrat du coach Mouyouma pour insuffisance de résultats », a confirmé notre source qui a tenu à garder l’anonymat.

Il a poursuivi que « vous voyez que depuis un certain temps le RCK n’aligne que des défaites ». Notre informateur évoque d’autres faits qui auraient pesé sur l’éviction de coach Mouyouma.

« Il y a également plein de problèmes d’ordres sociaux. Le président a vu sur les réseaux sociaux des problèmes du RCK impliquant le président, venant de l’entraineur. Ce n’est pas intéressant. Au vue de toutes ces réalités, on a trouvé mieux de nous séparer du coach pour assainir l’environnement ».

Thierry Mouyouma est arrivé la saison dernière où le RCK luttait pour son maintien dans l’élite du Fasofoot, et disait qu’il voulait réorganiser l’équipe avec l’accompagnement du bureau et des joueurs expérimentés.

Notre source informe que « quand il arrivait au RCK, il est venu avec un projet de financement du club. Une société anglaise devait financer le club. C’est par rapport à ça qu’il a été engagé comme entraineur du RCK. Ce projet n’a pas marché alors que c’est par rapport à ça qu’on avait fixé les salaires des joueurs et des entraineurs. L’argent n’est donc pas rentré. Il y a donc un manque à gagner. Malgré tout on a essayé de le satisfaire sur le plan financier. On le payait correctement, mais c’est le résultat qui parle. On n’est pas satisfait des résultats ».

Contacté, coach Mouyouma confirme son éviction. « Ce matin j’ai eu un appel d’un numéro que je ne connais pas, qui me disait qu’on est suspendu du RCK. Après j’ai reçu un message qui disait que je ne suis plus l’entraineur du RCK. Ils m’ont juste dit qu’ils ont tenu une réunion ce matin, et qu’ils nous suspendent, mon adjoint et moi. Ils ne parlent de jeu. Ils parlent même de paie. J’attends la notification », a-t-il dit.

Celui qui a entrainé l’équipe junior du Gabon explique qu’ « au départ j’étais venu pour un projet de 3 ans mais vu l’organisation, le fonctionnement, je leur avais dit qu’on va surseoir les 2 années et au bout de la première année on fera le point en fin de saison, s’il y a des améliorations. Mais bon (…), j’attends de voir. Pour le moment je tiens un droit de réserve. Je les laisse s’emballer et au moment venu je dirai ma part de vérité ».

Pour le moment le RCK est sans entraineur et les dirigeants disent qu’ils donneront le nom du successeur de Mouyouma dans un bref délai.

Lors de la 26e journée jouée le week-end dernier le RCK a été battu par l’AS Douanes (3-1). Le dimanche 25 avril les Faucons sont encore tombés devant la solide équipe de l’USFA (1-0) pour la 27e journée. Le Rail est classé 11e, à 6 points de la première équipe relégable, avec un match en moins.

Cette saison, 4 équipes sur 18 de première division doivent descendre en deuxième division.
Agence d’information du Burkina
AS/ata/ak

 

Insécurité, paludisme et agriculture, au menu des quotidiens burkinabè

Burkina- Presse-Revue

Insécurité, paludisme et agriculture, au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 26  avril 2021 (AIB) –  Les journaux burkinabè  de ce lundi,  évoquent à leur Une, la question  sécuritaire dans la région de l’Est,  le projet du vaccin contre le paludisme, sans oublier la  22e édition de la Journée nationale du paysan (JNP) qui s’est tenue samedi à Manga, dans la région du Centre-sud.

«JNP 2021 à Manga : 400 délégués des producteurs exposent leurs  préoccupations au chef de l’Etat», arbore à sa Une, le journal privé Le Pays.

Le quotidien rapporte qu’après un rendez-vous d’un an, du fait du Covid-19, le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré a échangé face à face avec les acteurs du monde rural, le samedi 24 avril 2021 à Manga, le chef-lieu de la région du Centre-sud.

De son avis, la 22e édition de la journée nationale du paysan (JPN) placée sous le thème : «L’impact socio-économique des crises sécuritaire et sanitaire sur les secteurs productifs du monde rural : quelles stratégies de résilience ? » a permis au  monde paysan d’exposer leurs doléances au président Kaboré.

De son côté, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, L’Observateur Paalga écrit dans ses colonnes : «22e journée nationale du paysan : Roch et les producteurs s’accordent sur les stratégies de résilience».

Selon  lui, les producteurs burkinabè à travers leurs représentants régionaux et leurs organisations faîtières  ont échangé avec l’autorité sur les préoccupations du secteur et ont proposé des recommandations pour plus de résilience  dans le secteur agricole.

Dans la même dynamique, le quotidien d’Etat  Sidwaya titre à sa machette : «Journée nationale du paysan : La sécurisation du foncier préoccupe les producteurs».

A en croire le journal public, le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao, comme bon nombre de producteurs, a plaidé pour la sécurisation foncière en milieu rural car, selon lui, le foncier  est une bombe à retardement.

Sur le volet de l’insécurité dans la région de l’Est du Burkina Faso, L’Observateur Paalga  révèle à sa manchette : «Insécurité, désenclavement : Le Gulmu crie son ras-le-bol».

D’après le quotidien privé, le «mouvement U Gulmu Fi » qui signifie «le Gulmu  est debout » a initié le samedi 24 avril 2021 à Fada N’Gourma, une marche-meeting pour protester contre  les divers maux  dont souffre la région.

A lire le journal, la marche porte, entre autres, sur le désenclavement de toute la région, le bitumage du tronçon Gounghin-Fada-Pièla-Kantchari, l’achèvement de la route Bogandé-Fada et l’entretien des voies secondaires  en vue de désenclaver certaines localités  pendant l’hivernage.

Le journal privé Le Pays, pour sa part, note à sa Une : «Gouvernance politique et économique : Le Gulmu crie sa colère dans la rue ».

Pour lui, les enfants du Gulmu  interpellent  les autorités actuelles, face à ce qu’ils qualifient de « non au délaissement de la région de l’Est »  afin que les choses changent dans le Gulmu

Le journal public Sidwaya publie un entretien  dans lequel le chef de l’unité de recherches cliniques de Nanoro, Halidou Tinto, signale  que le vaccin candidat contre le  paludisme, le R21/Matrix-M protège à 77%.

Le  journal privé Le pays renchérit  que les chercheurs burkinabè  veulent  mettre en place un candidat- vaccin pour lutter contre le paludisme dans le pays.

Quant à L’observateur Paalga, il  fait savoir  à ce sujet que l’espoir est venu de Nanoro, localité situé dans la région du Centre-ouest du Burkina.

 

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak

 

Tchad: Albert Pahimi Padacké reconduit comme Premier ministre

 Tchad: Albert Pahimi Padacké reconduit comme Premier ministre

 

Albert Pahimi Padacké, dernier Premier ministre d’Idriss Déby Itno mort au combat contre des rebelles la semaine dernière, a été nommé lundi chef du gouvernement de transition au Tchad, selon un décret signé par Mahamat Idriss Déby, président du Conseil militaire de transition (CMT).

 

M.Pahimi Padacké était arrivé en deuxième position de l’élection présidentielle du 11 avril avec 10,32% des voix, loin derrière le défunt président, qui avait été réélu dès le premier tour avec 79,32%.

(afp)

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 26 AVRIL 2021

LE MONDE EN BREF DU LUNDI 26 AVRIL 2021

 

NEW DELHI – Plusieurs pays, comme ceux de l’Union européenne, les Etats-Unis ou le Royaume-Uni, ont promis dimanche leur aide à l’Inde, confrontée à une poussée spectaculaire du Covid-19 et qui a enregistré dimanche un record mondial de près de 350.000 personnes contaminées en une seule journée.

 

BAGDAD – Plus de 80 personnes ont péri dimanche, arrachées à leur respirateur, asphyxiées par les fumées ou carbonisées dans l’incendie d’un hôpital dédié au Covid-19 à Bagdad, une tragédie née de négligences qui ont valu une suspension au ministre de la Santé.

 

HOLLYWOOD (Etats-Unis) – L’auteur français Florian Zeller a été récompensé dimanche aux Oscars pour le scénario de son premier film, « The Father », tandis que Chloé Zhao, grande favorite de la soirée avec son film « Nomadland », est devenue la première cinéaste non blanche à remporter le prix du meilleur réalisateur.

 

JERUSALEM – La police israélienne a autorisé dimanche soir les Palestiniens à pouvoir de nouveau accéder à une promenade aux abords de la Vieille Ville de Jérusalem, une mesure destinée à apaiser les tensions de ces derniers jours, a constaté un journaliste de l’AFP.

 

N’DJAMENA – Les militaires au pouvoir au Tchad depuis la mort du président Idriss Déby Itno ont annoncé dimanche soir leur refus de négocier avec les rebelles qui ont lancé il y a deux semaines une offensive contre la capitale et s’étaient dit la veille ouverts à un cessez-le-feu.

 

BAMAKO – Trois Casques bleus ont été grièvement blessés dimanche dans des tirs de roquettes contre leur base militaire dans le nord du Mali, ont indiqué dimanche des responsables locaux et de l’ONU.

 

STOCKHOLM – Les dépenses militaires mondiales ont poursuivi leur ascension en 2020, en dépit de la pandémie de Covid-19, atteignant près de 2.000 milliards de dollars, selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) publié lundi.

 

PARIS – Des manifestations en France et en Israël ont rassemblé dimanche des milliers de personnes réclamant la tenue d’un procès pour le meurtrier de Sarah Halimi, sexagénaire juive tuée à Paris en 2017, jugé irresponsable pénalement.

 

DUBAÏ – Au moins 65 combattants ont péri en 48 heures dans la bataille de Marib, au Yémen, où les rebelles ont continué d’avancer dans ce dernier fief du pouvoir dans le nord du pays en guerre, ont indiqué dimanche à l’AFP des sources gouvernementales.

 

WASHINGTON – Les touristes venant des Etats-Unis seront autorisés à visiter l’Union européenne dans les prochains mois, à condition d’être vaccinés contre le Covid-19, a déclaré dimanche la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une interview au New York Times.

 

MOSCOU – Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden pourraient se rencontrer « en juin », a affirmé dimanche un conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, dans un pays tiers pour un sommet visant à stabiliser les relations entre les deux puissances rivales.

 

SANTA CLARA (Cuba) – « A bas le blocus », « Unis pour Cuba » ou « La patrie ou la mort »: Plusieurs milliers de Cubains ont défilé dimanche, dans deux villes du pays mais aussi à l’étranger pour ceux qui y résident, pour demander la fin de l’embargo américain, via une caravane de vélos, motos, voitures et cavaliers.

 

 

 

EREVAN – Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a annoncé dimanche qu’il démissionnait tout en continuant d’exercer ses fonctions par intérim jusqu’aux législatives anticipées de juin, qui visent à sortir ce pays du Caucase de la crise politique.

 

BALI (Indonésie) – Brisé en trois parties, le submersible dont on était sans nouvelles depuis mercredi a été repéré dans les fonds marins au large de Bali, a annoncé dimanche soir la marine indonésienne, confirmant que les 53 membres de son équipage étaient tous morts.

 

RANGOUN – Le « gouvernement fantôme » birman formé de députés déchus a salué l’appel lancé par les dirigeants des pays d’Asie du sud-est en faveur de la fin des « violences militaires » en Birmanie, où les opposants à la junte ont continué à descendre dans les rues dimanche malgré la répression.

 

TIRANA – Les Albanais ont voté dimanche à l’occasion de législatives jugées cruciales pour les rêves européens de leur petit pays des Balkans, qui doivent départager le Premier ministre sortant et une opposition aussi hétéroclite que déterminée à le faire tomber.

 

PARIS – Adulé des stars et respecté par ses pairs: Alber Elbaz, le créateur de mode à l’éternel noeud papillon qui avait réveillé la maison Lanvin, est décédé samedi des suites du Covid-19, laissant derrière lui une industrie de la mode en deuil.

 

BARCELONE (Espagne) – A un mois de Roland-Garros, Rafael Nadal est toujours là: le N.3 mondial a mis fin à la série de neuf victoires de Stefanos Tsitsipas, qu’il a battu en finale à Barcelone 6-4, 6-7 (8/6), 7-5, s’imposant pour la 12e fois sur la terre battue catalane.

 

FRANCFORT (Allemagne) – Une infirmière était sous le coup d’une enquête de police dimanche en Allemagne après avoir admis avoir injecté de la solution saline à six patients pour dissimuler le fait qu’elle avait fait tomber un flacon de vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus.

(afp)

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