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CAN2023/Mali # Côte d’Ivoire : 1-2 : le dieu du foot est ivoirien

Bouaké, 3 fév. 2024 (AIB) – Les Eléphants de Côte d’Ivoire « morts et ressuscités », se sont qualifiés pour les ½ finales de la CAN 2023 en battant samedi au stade de la paix de Bouaké, les Aigles du Mali par 2 buts à 1, dans un derby à rebondissement, a-t-on constaté sur place. 

« On ne vaut rien, mais on est qualifié », chantaient les supporteurs des Eléphants de Côte d’Ivoire dans l’antre du stade Bouaké après le coup de sifflet final de l’arbitre égyptien Mohamed Hussien. En effet, cette chanson des supporteurs ivoiriens est née de la résurrection de leur équipe en match de poule de cette compétition.

« Contre la Guinée équatoriale on était déjà mort », a rappelé le coach des Eléphants Emerse Faé en conférence de presse d’après-match. Seul Dieu ressuscite les morts, dit-on.

Ce samedi encore, le miracle a eu lieu. Après le penalty manqué de l’attaquant malien Adama Traoré (15e) et l’expulsion du défenseur central de la Côte d’Ivoire Odilon Kossounou, les Maliens ont poussé fort dans le jeu pour trouver le chemin des filets grâce à une sublime frappe de Néné Dorgeles en seconde période du jeu (71e), glaçant les Bouakéens.

Pris dans les tenailles, les Pachydermes ivoiriens ont éprouvé des difficultés à franchir la ligne médiane, tant les Aigles maliens survoltaient Bouaké.

La révolte ivoirienne

Malgré leur infériorité numérique sur les Aigles, les Eléphants ont trouvé des ressources nécessaires pour aller chercher cette victoire qui n’était pas évidente. Simon Adingra entré en cours de jeu égalise en toute fin de rencontre (90e) et donne de l’espoir à son équipe pour les prolongations. Les supporteurs redonnent de la voix.

La pression a changé de camp dès lors que le but égalisateur est intervenu. Le coach malien Eric Sékou Chelle effectue des changements et désorganise sa défense. « J’ai opté pour un système à 5 (défenseurs) pour le jeu aérien et on a perdu le pied sur les 5-10 dernières minutes », a-t-il reconnu en conférence de presse d’après-match.

Sébastien Haller et Oumar Diakité sont entrés côté ivoirien et les Eléphants ont été gonflés à bloc. Le premier joueur cité trouve la barre transversale (96e) avant que le second, désigné homme de ce match, n’offre la victoire aux siens.

« Avec le carton rouge, on a eu trop de difficultés qu’on a surmonté grâce à notre mental. Je marque le 2e but et je donne de la joie à 30 millions d’Ivoiriens », s’est exprimé Oumar Diakité.

Son coach Faé fait remarquer que « quand vous regardez le scenario du match, tactiquement on était très bon. A 10, on les a empêché de développer leur football ».

« La guerre de Bouaké » n’a pas eu lieu

Ce match qui avait été annoncé comme celui de tous les dangers, s’est joué dans le fair-play. Il y a une bataille sportive sur le terrain et dans les gradins. Les joueurs,  tout comme les supporteurs ont chacun joué son rôle. 39836 supporteurs ont effectué le déplacement du stade de la paix.

La stratégie sécuritaire était quasi parfaite, du dehors comme de l’intérieur. La cinquantaine de supporteurs du comité national de soutien aux Aigles du Mali englouti au milieu des supporteurs ivoiriens n’ont pas eu de difficultés à déployer leur armada pour soutenir leur équipe. Les sensibilisations de la veille ont donc porté leurs fruits.

La Côte d’Ivoire affrontera en demi-finale, la RD Congo pendant que le Nigeria d’Osimhen sera aux prises les Bafana Bafana d’Afrique du Sud autour d’une victoire aux tirs au but devant les Requins bleus du Cap-Vert (0-0, puis 2-1 tab)
Agence d’information du Burkina
as/ata

 

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