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Burkina : Une marche contre la France dispersée à Ouagadougou

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Burkina : Une marche contre la France dispersée à Ouagadougou

Ouagadougou, 30 oct. 2021 (AIB)- Des manifestants ont été dispersés samedi à Ouagadougou, à coup de gaz lacrymogènes par la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), dans le cadre d’une marche contre l’engagement  des troupes françaises au Sahel.

Une centaine de personnes regroupées aujourd’hui  samedi à Ouagadougou, sous un soleil d’aplomb, à environ cinq cent mètres du Mémorial Thomas Sankara (MTS), lieu d’assassinat du père de la Révolution burkinabè, scandaient les slogans du genre: « A bas la France », « A bas les terroristes », « la France doit partir ».

La marche organisée par les mouvements «La France doit partir», «Les amis du panafricaniste  Kémi Seba», a été vite dispersée  par la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), a coup de gaz lacrymogène.

La police a également mis la main sur quelques manifestants lors de cette course poursuite, mais l’AIB  ne sait pas pour l’instant, s’ils ont été formellement arrêtés.

Pour les contestataires interrogés sur les lieux, leur manifestation vise à soutenir les Forces de défenses et de sécurité (FDS) burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, dans laquelle la France semble être passive, d’après eux.

Notons qu’hier vendredi 29 octobre 2021, l’activiste franco-béninois, Kémi Séba, en partance pour Bobo-Dioulasso (Ouest), afin de soutenir une marche similaire (également dispersée), a été arrêté à mi-chemin puis ramené à Ouagadougou avant d’être expulsé.

Aux dires de l’activiste et pro-Sankariste «Flo, Flo »,  la CRS a «violemment » réprimé une  marche pacifique.

«Ce qui s’est passé aujourd’hui, ce n’était pas joli à voir, la preuve est que je suis tombée et mes portables sont tous perdus», a-t-elle soutenu en fondant en larmes.

D’après l’activiste, les FDS meurent jours et nuits  au combat, à cause du terrorisme d’où leur marche pour interpeller les autorités sur la question  et exiger le départ des troupes françaises.

A l’écouter, les Burkinabè doivent se référer aux idéaux du  capitaine Thomas Sankara pour se développer,  car selon elle, un pays  comme le Rwanda s’est tablé sur ses idées pour son développement.

«Nous les dignes filles et fils du pays devrons terminer  le combat de lutte contre l’impérialisme du capitaine Thomas Sankara », a-t-elle poursuivi.

Depuis 2016, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait près d’un millier de morts,   plus  d’un million deux mille déplacés et la fermeture de nombreuses écoles sur le territoire national.

A la demande des autorités burkinabè, la force française Barkhane basée au Mali, a déjà effectué des opérations sur le sol burkinabè.

Depuis 2010, des Forces spéciales françaises sont cantonnées à Kamboinssin en périphérie nord de Ouagadougou.

Agence d’information du Burkina

NO/ata/ak 

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 30 OCTOBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 30 OCTOBRE 2021

 

ROME – L’un a multiplié les serments d' »affection », l’autre a jugé qu’en diplomatie comme en amour, « les déclarations c’est bien, les preuves c’est mieux »: Joe Biden et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Rome vendredi pour tenter de tourner la page de leur brouille autour des sous-marins australiens.

 

KHARTOUM – Les forces de sécurité ont tiré vendredi des grenades lacrymogènes contre des manifestants  hostiles au coup d’Etat militaire au Soudan à la veille de manifestations annoncées comme monstres qui seront, a prévenu Washington, « un test » pour l’armée après la mort déjà de huit manifestants.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont autorisé vendredi le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer-BioNTech pour les 5 à 11 ans, ouvrant la voie au lancement imminent d’une nouvelle grande étape de la campagne d’immunisation, qui concerne 28 millions d’enfants dans le pays.

 

LONDRES – Londres a à son tour brandi des menaces de représailles dans le conflit franco-britannique autour des licences de pêche post-Brexit, Boris Johnson promettant vendredi de « défendre les intérêts » du Royaume-Uni avant de rencontrer Emmanuel Macron ce week-end.

 

PARIS – Confrontés depuis quelques jours à la diffusion de faux pass sanitaires de vaccination, dont certains aux noms d’Adolf Hitler ou de Bob l’Eponge, les pays européens ont fini par révoquer des clés cryptographiques mal protégées, tandis que les autorités françaises et polonaises ont lancé une enquête.

 

GENEVE (Suisse) – Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, en première ligne dans la lutte contre la pandémie, est seul candidat à sa succession et sa réélection ne fait guère de doute.

 

PARIS – La croissance en zone euro a connu une nouvelle hausse robuste au troisième trimestre, rapprochant les pays membres de la monnaie unique de leurs niveaux d’avant-pandémie, malgré les perturbations liées aux pénuries et aux prix de l’énergie.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Amazon et Apple ont récolté des dizaines de milliards de dollars de revenus au dernier trimestre, mais les deux géants des technologies et de l’électronique voient leur croissance pâtir des mêmes maux que le reste de l’économie: les difficultés de recrutement et la pénurie de semi-conducteurs.

 

PARIS – La France a vu son économie croître de 3% au 3e trimestre par rapport au trimestre précédent, un chiffre rarement atteint depuis plus de 50 ans et qui devrait assurer une croissance annuelle à 6,6% au minimum.

 

LONDRES – L’attente se prolonge pour les Britanniques: après avoir annulé son déplacement à la conférence internationale sur le climat à Glasgow, la reine Elizabeth, 95 ans, va devoir se reposer pendant encore au moins deux semaines, sans aucun déplacement officiel.

 

WASHINGTON – L’armurière employée sur le film « Rust » n’a jamais eu connaissance de la présence de « balles réelles » sur le tournage où la directrice de la photographie a été accidentellement tuée par l’acteur Alec Baldwin, ont affirmé ses avocats vendredi.

 

BUENOS AIRES – L’ancien président argentin Mauricio Macri a de nouveau été sommé de faire une déposition dans l’affaire des accusations d’espionnage par les services secrets de familles des victimes du « San Juan », un sous-marin dont le naufrage en 2017 avait fait 44 morts.

 

WASHINGTON – Le milliardaire russe Oleg Tinkov, fondateur de la banque en ligne Tinkoff, a payé plus de 500 millions de dollars après avoir été reconnu coupable de fraude fiscale aux Etats-Unis, a annoncé vendredi le ministère américain de la Justice.

 

ATHENES – La chancelière allemande Angela Merkel a achevé vendredi sa dernière visite officielle à Athènes, en reconnaissant que les Grecs avaient payé un lourd tribut pendant la crise de la dette.

 

LONDRES – Le Royaume-Uni a accueilli pour la première fois une trentaine d’Afghans issus de la communauté LGBT+, menacés dans leur pays par le retour au pouvoir des talibans, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères britannique.

 

WASHINGTON – Des amas de protéines toxiques, qu’on pense responsables du déclin cognitif associé à la maladie d’Alzheimer, atteignent différentes zones du cerveau et s’y accumulent au fil des décennies, selon une nouvelle étude publiée vendredi.

 

NEW YORK – Le prince Andrew de Grande-Bretagne a demandé vendredi à la justice américaine de rejeter la plainte d’une Américaine qui l’accuse d’agressions sexuelles quand elle était mineure, selon un document judiciaire consulté par l’AFP.

 

BRUXELLES – Une copie de la célèbre Joconde de Léonard de Vinci, peinte autour de l’année 1600 sur un panneau de chêne et d’une qualité jugée « exceptionnelle », sera mise aux enchères à Paris le 9 novembre par Artcurial, après avoir été exposée à Vienne et à Bruxelles.

 

PARIS – Un Airbus A219neo a volé jeudi pendant trois heures avec 100% de carburant d’aviation durable (SAF), marquant le début d’une campagne d’essais en vol destinée à valider cette étape essentielle vers la réduction de l’impact environnemental du transport aérien.

 

TEHERAN – La fédération iranienne de football a demandé au parlement d’adopter une loi autorisant la présence de spectatrices dans les stades, ce qui est interdit jusqu’à présent, a affirmé son secrétaire général Hassan Kamrani Far.

(afp)

La 1re étape du Tour du Faso remporté par le Belge Wouters Rutgers

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La 1re étape du Tour du Faso remporté par le Belge Wouters Rutgers

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)– Le Belge de la Team Flanders, Wouters Rutgers a remporté vendredi la première étape du Tour du Faso courue entre Banfora et Bobo-Dioulasso, longue de 128,7km (avec critérium).

Wouters Rutgers a bouclé les 128,7km en 2h56mn48sec, soit une vitesse moyenne de 43, 676km/h, suivi du Sud-africain Basson Gustav et de l’Algérien Saidi Nassim.

Le premier Burkinabè, Harouna Ilboudo est arrivé 4e, pendant que l’espoir du cyclisme burkinabè Paul Daumont, victime de plusieurs pannes techniques était dans le top 10 à l’arrivée.

La 2e étape, la plus longue de cette compétition sera disputée demain samedi entre Bobo-Dioulasso et Dédougou (183,200km).

La 33e édition du Tour du Faso est prévue pour se dérouler du 29 octobre au 7 novembre 2021. Au total, 15 équipes venues d’Afrique et d’Europe prennent part à cette compétition.

C’est l’Angolais Antonio Manuel Dario qui avait remporté la 32e édition du Tour du Faso, en 2019.
Agence d’information du Burkina
AS/ak

 

Educations aux médias : des scolaires découvrent l’Agence d’information du Burkina

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Educations aux médias : des scolaires découvrent l’Agence d’information du Burkina

Ouagadougou, 29 oct. 2021(AIB)- L’organisation  EducommunicAfrik qui s’investit dans l’éducation des jeunes aux médias et à l’information, a organisé vendredi une immersion au sein de l’Agence d’information du Burkina (AIB), au profit d’une vingtaine de scolaires du lycée Bogodogo de Ouagadougou.

 Dans le cadre de la semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information, EducommunicAfrik a fait visiter, vendredi, l’Agence d’information du Burkina (AIB) à une vingtaine de scolaires du lycée Bogodogo de Ouagadougou.

Le Directeur de l’AIB Alban Kini a expliqué aux jeunes les missions de l’AIB qui sont depuis 1964, de collecter l’information à travers le Burkina Faso, de réduire le fossé informationnel entre les villes et les campagnes et de donner une image objective du pays à l’extérieur.

Le Rédacteur en chef Tilado Apollinaire Abga et ses collègues de la rédaction ont expliqué aux jeunes leurs tâches quotidiennes, centrées sur la correction des articles venant des provinces, la production de dépêches et de vidéos.

Les visiteurs se sont intéressés, entre autres, au processus de vérification des informations et au statut des agents de l’AIB.

Sous la conduite du Chef de service technique et multimédia, Brahima Zongo, les scolaires ont visité le nouveau pôle multimédia de l’agence.

Educommunicafrik est une organisation de jeunes qui a été créée au Burkina en 2012 dans le but de promouvoir l’éducation aux médias et à l’information, a rappelé sa chargée de programmes, Kadi Nina Diallo.

«Educommunicafrik œuvre véritablement avec une cible bien précise de jeunes dont la tranche d’âge est comprise entre 12 et 35 ans, afin de les outiller pour une bonne analyse des contenus médiatiques qui  s’offrent à eux», a expliqué Mme Diallo.

Elle a invité les jeunes à toujours vérifier la source des informations, avant de liker, commenter ou partager des publications sur les réseaux sociaux.

Agence d’information du Burkina

 

 

Burkina : La Croix-Rouge salue la collaboration medias et humanitaires face aux crises

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Burkina : La Croix-Rouge salue la collaboration medias et humanitaires face aux crises

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-Le secrétaire général de la Croix-Rouge burkinabè, Lazare Zoungrana a salué vendredi, la collaboration entre les médias et les humanitaires qui constituent selon lui, « les deux faces d’une même monnaie ».

« Face aux crises humanitaires, les médias et les humanitaires constituent les deux faces d’une même monnaie », a déclaré le secrétaire général (SG) de la Croix-Rouge burkinabè, Lazare Zoungrana.

Selon le SG, les médias et la Croix-Rouge doivent travailler pour renforcer la valeur de cette monnaie au profit des communautés victimes  et des personnes vulnérables au Burkina Faso.

M. Zoungrana s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’issue d’un déjeuner de presse organisé par la Croix-Rouge burkinabè dans le cadre du renforcement de son partenariat avec les médias.

Pour lui, sa structure a toujours été soutenue par les organes de presse dans le contexte sécuritaire assez difficile que vit le Burkina Faso.

« La Croix-Rouge burkinabè et les médias ont un important rôle à jouer quand il s’agit de faire en sorte que tous les acteurs sachent exactement quelle est la mission humanitaire, comment ils peuvent faciliter notre accès aux zones difficiles, aux populations en détresse qui sont dans les zones inaccessibles », a indiqué Lazare Zoungrana.

Saisissant l’occasion, le directeur de publication d’Infos sciences culture, Cyr Pahim Ouédraogo, a précisé que les médias et la Croix-Rouge sont tous là pour le bien-être des populations.

Pour M. Ouédraogo, ces échanges à bâtons rompus ont permis de consolider leur relation afin de répondre aux besoins des populations.

La Croix-Rouge intervient dans les domaines de la santé, de l’hygiène, de l’éducation, de l’assistance aux populations vulnérables, de l’assistance lors des catastrophes, etc. dans les 45 provinces du pays avec un réseau fonctionnel de volontaires dynamiques.

Créée en juillet 1961, la Croix-Rouge burkinabè a célébré ses 60 ans au mois de juillet dernier.

Agence d’information du Burkina

CYR-PN/wis

Décès de la journaliste Bouli Adamou Idé : Le ministre Tamboura présente ses condoléances

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Décès de la journaliste Bouli Adamou Idé : Le ministre Tamboura présente ses condoléances

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-Le ministre de la communication et des relations avec le Parlement Ousséni Tamboura a présenté vendredi, ses condoléances à la famille de la journaliste Bouli Adamou Idé, décédée mercredi à Ouagadougou.

<< Le ministère de la communication et des relations avec le Parlement présente ses sincères condoléances à sa famille, ses proches à la CENOZO, aux responsables du centre national de presse Norbert Zongo et à toute la corporation >>, lit-on dans un communiqué parvenu à l’AIB.

Selon le communiqué du ministre signé par le secrétaire général du ministère Rabankhi Abou-Bâkr Zida, Bouli Adamou Idé était une  journaliste reporter nigérienne et présentatrice à la radio télévision Bonferey.

Elle était à Ouagadougou pour participer à un atelier de formation sur la sécurité du journaliste d’investigation.

Un atelier organisé par la cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’ouest (CENOZO).

Mariée et mère de trois enfants, elle est décédée << des suites d’une courte maladie >> à l’âge de 33 ans renseigne le communiqué.

Pour le ministre Tamboura, la regrettée << était une journaliste dévouée, engagée, respectueuse de la déontologie et très attachée à la liberté de la presse >>.

<< Son décès est une grande perte pour la presse ouest africaine >> souligne le communiqué.

Agence d’information du Burkina

WIS/az

Photo d’archive pour illustration

 

Komondjoari : Les cours suspendus à partir du 02 novembre

Komondjoari : Les cours suspendus à partir du 02 novembre

 

Gayerie, 29 oct. 2021(AIB)-Le personnel éducatif de la Komondjoari a annoncé vendredi, la suspension des cours à partir du 02 novembre jusqu’à nouvel ordre pour protester contre l’agression d’un collègue à domicile en plein couvre-feu.

Burkina: Le monde de l’Enseignement supérieur rend hommage au Pr Dieudonné Joseph Bathiebo

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Burkina: Le monde de l’Enseignement supérieur rend hommage au Pr Dieudonné Joseph Bathiebo

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-La communauté scientifique a organisé du mercredi au vendredi, à l’université Joseph KI-ZERBO, un colloque international en honneur au Pr Dieudonné Joseph Bathiebo.

Cette reconnaissance intervient alors que le Pr Dieudonné Joseph Bathiebo est admis à faire valoir ses droits à la retraite.

Selon le président de la cérémonie, le ministre en charge de l’enseignement supérieur Alkassoum Maiga, il était temps que la communauté universitaire témoigne sa reconnaissance aux maîtres, aux devanciers pendant qu’ils sont encore en vie.

Il a salué les membres du laboratoire des énergies thermiques renouvelables africaines pour avoir organiser ce colloque international sous le thème « énergies renouvelables, quel enjeu pour le développement socio-économique de l’Afrique ».

Le ministre Maïga a  salué le travail abattu par l’homme de science durant toutes ces années au sein de l’université Joseph KI-ZERBO, en Afrique et même dans le monde.

Il a invité les enseignants chercheurs à marcher sur les pas du Pr Bathiebo en matière de formation car selon lui, le physicien est un exemple pour avoir accompagné de nombreux étudiants dont le Pr Sié Kam.

Le Pr Sié Kam est le président du comité d’organisation de cet hommage.

Au nom du comité d’organisation, il a remercié toutes les personnes grâce à qui cet événement se tient avec à leur tête le Pr Alkassoum Maiga.

Il a témoigné sa gratitude aux différents hommes de physique venus du Sénégal, du Togo, du Niger et du Bénin pour donner un coup de pouce au colloque international d’hommage au Pr Bathiebo.

Pour le Pr Kam, « le plus bel hommage que nous puissions rendre à notre maître hors mis ce colloque est de rester digne avec son legs ».

Agence d’information du Burkina

WIS/ az

Burkina: Adama Komi sur le chemin de son rêve d’ingénieur aéronautique

Burkina: Adama Komi sur le chemin de son rêve d’ingénieur aéronautique

 

Titao, 28 oct. 2021(AIB)- En juillet 2021, au lendemain de son succès au Bac D avec 16,38/20 de moyenne,  Adama Komi partageait avec l’AIB, son rêve de devenir ingénieur aéronautique. Ce 26 octobre 2021, il est arrivé au Maroc pour poursuivre son ambition.

 

Le 17 juillet 2021, l’AIB relayait dans ses colonnes le rêve d’un lauréat du baccalauréat, série D à Titao.

 

Après avoir décroché son parchemin avec une moyenne de 16,38/20, Adama Komi confiait à l’AIB, son ambition de devenir ingénieur aéronautique.

 

L’article a eu un écho et l’élève Komi fut aussitôt reçu par le Délégué du Directeur général de l’ASECNA au Burkina Faso, Dr Thomas Yacinthe Compaoré.

 

Joignant l’acte à la parole, le Délégué lui fait visiter l’aéroport de Ouagadougou et lui a offert un voyage de découverte Ouaga-Abidjan-Ouaga.

 

Il lui a aussi prodigué  des conseils  sur l’itinéraire à suivre pour accomplir son rêve.

Le passage par les classes préparatoires d’entrée dans les grandes écoles s’avérait nécessaire.

Aujourd’hui, l’élève Adama Komi est sur les traces indiquées.

 

A la faveur d’une bourse marocaine, il a déposé ses valises depuis le mercredi 26 octobre 2021 dans le royaume chérifien.

Il a été orienté en Maths-Physique-Informatique à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal (au Centre du Maroc).

Agence d’information du Burkina

Burkina : La toiture d’un fétiche incendiée à Orodara

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Burkina : La toiture d’un fétiche incendiée à Orodara

Orodara, 29 oct. 2021 (AIB)-La toiture du fétiche « Tôtoye » ou « l’autel de la fertilité et du mariage » sis au secteur 2, a été incendiée dimanche nuit, par un inconnu, plongeant les populations riveraines dans l’émoi.

« Nous n’allons pas nous laisser faire. Certes, nous avons informé la sécurité notamment la gendarmerie pour le constat et les besoins de l’enquête mais au niveau des coutumiers nous verrons d’ici là ce que nous allons faire pour retrouver l’auteur de cette forfaiture », a déclaré le porte-parole des coutumiers, Yacouba Coulibaly.

En langue Siamou, « Tôtoye » désigne l’autel de la fertilité et du mariage.

L’émotion et la déception se lisaient sur tous les visages chacun allant de son commentaire.

« C’est une première dans ma vie de voir brûler un fétiche » a indiqué une riveraine du nom de Sita Traoré.

Elle a dit ne pas comprendre comment cela s’est produit.

Pour le chef de canton de Orodara, Boureima Traoré « l’acte est ignoble ».

Il a saisi l’occasion pour inviter les uns et les autres notamment la jeunesse à éviter ces genres d’actes de vandalisme de nature à compromettre la cohésion sociale.

Les raisons de l’incendie ne sont pas encore élucidées.

Mais certaines sources proches du milieu traditionnel pensent qu’il s’agit d’un incendie criminel, même si l’auteur demeure pour l’instant inconnu.

Agence d’information du Burkina

AK/hb/wis

Burkina : Les cardiologues réfléchissent sur les infections en rapport avec le cœur

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Burkina : Les cardiologues réfléchissent sur les infections en rapport avec le cœur

Bobo-Dioulasso, 29 oct. 2021 (AIB)-La société de cardiologie du Burkina (SOCARB) a tenu du mercredi au vendredi, à Bobo-Dioulasso, ses 7es journées scientifiques sur les infections en rapport avec le cœur et la covid-19.

« Environ 350 éminents scientifiques venus du Burkina Faso et d’une dizaine de pays d’Afrique et d’Europe, discuteront des infections de façon générale, mais aussi des effets secondaires de la vaccination contre la covid-19 », a déclaré mercredi, Dr Jean-Baptiste Tougouma.

Il est le président par intérim de la Société de cardiologie du Burkina (SOCARB).

Docteur Tougouma s’exprimait, lors de la cérémonie d’ouverture des 7es journées scientifiques de la SOCARB.

Ces journées se tiennent sous le thème principal : « Cœur, vaisseaux et infections ».

Selon le président Tougouma, le thème est d’actualité, surtout à cette période de la maladie à coronavirus.

« Il y a un lien étroit entre l’infection à covid-19 et le cœur », a-t-il affirmé.

« La Société de cardiologie est très dynamique, elle a participé de façon régulière à toutes les étapes d’élaboration du protocole dans la lutte contre la covid-19 », a indiqué le secrétaire général (SG) du ministère de la Santé, Dr Wilfried Ouédraogo.

Le SG Ouédraogo a relevé que la SOCARB travaille aussi avec les étudiants afin de développer la cardiologie au Burkina Faso.

« Les communications et les interventions de ce congrès seront un immense chantier, voir un vaste programme de culture scientifique » a apprécié le Pr titulaire de cardiologie Ibrahim Ali Touré.

Le Pr titulaire Touré est doyen honoraire de la faculté des sciences de la santé de l’université Abdou Moumouni de Niamey.

Il a été choisi comme président des présentes journées scientifiques.

Agence d’information du Burkina

 ASB/hb/wis

Séno : trois personnes portées disparues, six autres blessées dans l’attaque d’un convoi

Burkina-Insécurité

Séno : trois personnes portées disparues, six autres blessées dans l’attaque d’un convoi

Dori, 29 oct. 2021(AIB)-Trois personnes sont portées disparues et six autres sont légèrement blessées, après une attaque vendredi matin d’un convoi de la société minière IAMGOLD/Essakane, sur l’axe Dori-Essakane, ayant également enregistré l’incendie de cinq véhicules.

Dans la matinée du vendredi 29 octobre 2021, des Hommes armés non identifiés (HANI) ont attaqué un convoi de la société minière IAMGOLD/Essakane S.A sur l’axe Dori-Essakane.

Selon des sources locales, le convoi qui devait quitter Dori pour la mine à 6 h a dû retarder de 40 mn du fait des menaces sur la route.

Finalement, le convoi de trois bus avec 27 travailleurs de la mine et les trois conducteurs ont essuyé des tirs des HANI à 15 km du site minier précisément dans le village de Alkoma aux environs de 7h 20mn.

Dès les premières rafales, les bus se sont immobilisés et ce fut la confusion.

Aux dernières nouvelles, 22 passagers et 2 conducteurs ont pu rejoindre la mine, sains et saufs.On enregistre parmi eux, six blessés légers.

Au moment où nous tracions ces lignes, trois personnes manquent à l’appel. Elles étaient au départ sept.

Les trois cars de la société ont été incendiés. Plutôt sur les mêmes lieux, les HANI ont également incendié deux camions de transport de marchandises.

Agence d’information du Burkina

 

Burkina : L’Eglise catholique dénonce des « propos irrespectueux et menaçants » du ministre de la Santé

Burkina-Eglise-Crise-Santé-Contraception

Burkina : L’Eglise catholique dénonce des « propos irrespectueux et menaçants » du ministre de la Santé

Ouagadougou, 29 oct. 2021(AIB)-« Léger, vulgaire, belliqueux, menaçant et irrespectueux », l’Eglise catholique au Burkina Faso n’a pas apprécié le ton par  lequel, le ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo a dénoncé son opposition aux méthodes contraceptives modernes et les avantages fiscaux dont bénéficieraient ses centres de santé.

«A travers les paroles que vous avez prononcées, dont nous déplorons le ton tantôt léger, tantôt vulgaire, tantôt belliqueux, menaçant et irrespectueux, vous abordez cependant des thèmes importants qui nous intéressent nous aussi et méritent d’être approfondis sereinement pour promouvoir un vivre-ensemble pacifique et fructueux au Burkina Faso», a indiqué la conférence épiscopale Burkina-Niger, dans une lettre ouverte au ministre de la Santé Pr Charlemagne Ouédraogo.

Cette sortie fait suite à la diffusion virale d’un audio dans lequel, Charlemagne Ouédraogo menace de revenir sur les avantages fiscaux dont bénéficieraient l’Eglise, si elle ne cesse de remettre en cause, la politique gouvernementale de promotion des contraceptifs modernes, en vue de l’atteinte du dividende démographique.

«Les exonérations ne sont guère une faveur faite à l’Église mais un service rendu aux populations vulnérables. Cela dit, aucune subvention ne peut conditionner l’Eglise dans ses prises de position en conformité avec sa doctrine qu’elle ne prétend nullement imposer.  Du reste, nos structures paient les impôts lorsqu’elles mènent des activités imposables suivant les lois de la République», se défendent les prélats.

L’Eglise estime que les rencontres du ministre avec le président de la Commission épiscopale de la santé Mgr Justin Kientega puis avec le Cardinal Philippe Ouédraogo, n’ont pas pu réparer «un dérapage grave» car «des déclarations en cercle restreint, contredisent les déclarations publiques».

Toutefois, elle se dit disposer à approfondir avec Pr Charlemagne Ouédraogo, les préoccupations liées à la laïcité, aux conventions de l’Église avec l’État et leurs implications financières, la santé sexuelle et reproductive en rapport à la jeunesse et aux personnes déplacées internes.

Agence d’information du Burkina

 

ACTUALITÉS : LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 29 OCTOBRE 2021

ACTUALITÉS

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 29 OCTOBRE 2021

 

KHARTOUM – Les affrontements entre manifestants et forces de sécurité ont fait un nouveau mort jeudi à Khartoum, au quatrième jour d’un coup d’Etat militaire refusé par la rue et par la communauté internationale qui veulent le retour des civils au pouvoir au Soudan.

 

PARIS – La Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, a officiellement soumis jeudi ses nouveaux engagements climatiques, à trois jours de l’ouverture de la COP26, conférence cruciale pour lutter contre le réchauffement. Pékin s’engage à atteindre son pic d’émissions « avant 2030 » et la neutralité carbone « avant 2060 ».

 

NEW YORK – Les géants pétroliers se sont retrouvés sur la sellette jeudi à Washington face à des parlementaires démocrates les accusant d’avoir longtemps cherché à cacher les effets de leurs activités sur le climat et s’interrogeant sur la sincérité de leurs efforts pour réduire les émissions.

 

SAN FRANCISCO (Etats-Unis) – Les plateformes Facebook et Instagram, les messageries WhatsApp et Messenger et les casques de réalité virtuelle Oculus appartiennent désormais à Meta (« au-delà » en grec ancien) , nouveau nom du groupe californien qui se rêve en maître d’orchestre d’un monde parallèle, loin des scandales quotidiens liés aux réseaux sociaux.

 

PARIS – Après l’appel au calme, une nouvelle escalade: Londres a annoncé jeudi vouloir convoquer l’ambassadrice de France en réponse aux menaces de rétorsion de Paris, qui reproche au Royaume-Uni d’accorder des licences de pêche post-Brexit accordées aux pêcheurs européens en trop petit nombre.

 

MOSCOU – La ville de Moscou a ralenti jeudi fortement ses activités en fermant pour onze jours la plupart des entreprises, les écoles et les restaurants dans l’espoir de contenir une nouvelle poussée de l’épidémie de Covid-19 en Russie.

 

GENEVE – L’OMS a dévoilé jeudi un nouveau plan de lutte contre la pandémie de Covid-19 dans les pays les moins riches et réclame 23,4 milliards de dollars sur les 12 prochains mois pour le financer.

 

WASHINGTON – Joe Biden a annoncé jeudi, avant de partir pour l’Europe, avoir trouvé le cadre d’un accord pour son « plan historique » en faveur des familles et de l’environnement, mais l’indispensable soutien de plusieurs élus démocrates du Congrès à ce texte restait encore incertain.

 

LONDRES – La défense de Julian Assange a insisté jeudi sur le risque de suicide du fondateur de WikiLeaks en cas d’extradition vers les Etats-Unis, malgré les assurances de Washington sur le sort qui lui serait alors réservé.

 

LONDRES – Il avait engagé un pilote qu’il savait non qualifié: l’organisateur du vol qui a coûté la vie au footballeur argentin Emiliano Sala en 2019 a été reconnu coupable de mise en danger par un tribunal au Pays de Galles et risque désormais une peine de prison ferme.

 

RYAD – La coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a indiqué jeudi avoir tué 95 rebelles Houthis dans de nouveaux raids autour de Marib, où des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées depuis le début de l’année.

 

PORT-AU-PRINCE – La police haïtienne a reçu des preuves de vie du groupe de missionnaires et de membres de leurs familles, 16 citoyens américains et un citoyen canadien, enlevés le 16 octobre à l’est de Port-au-Prince, a indiqué jeudi une source de la police judiciaire.

 

WASHINGTON – Les Etats-Unis ont sanctionné jeudi un parlementaire et deux hommes d’affaires libanais, en les accusant d’avoir tiré profit de la corruption « endémique » au Liban et d’avoir « contribué au délitement de l’Etat de droit » au moment où leur pays traverse une crise économique historique.

 

NAIROBI – L’armée éthiopienne a mené jeudi une frappe aérienne sur la capitale de la région du Tigré, Mekele, qui a fait dix morts, selon une source hospitalière. Le gouvernement éthiopien a déclaré que cette frappe, dernière en date d’une campagne aérienne lancée le 18 octobre, a touché une usine utilisée par les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), qu’il combat depuis près d’un an.

 

RIO DE JANEIRO – Les émissions de CO2 du Brésil ont augmenté de 9,5% sur un an en 2020, au moment où la moyenne mondiale baissait de 7%, selon un rapport publié jeudi par une ONG, qui attribue cette hausse à la déforestation.

 

CARACAS – La campagne électorale en vue du scrutin régional et municipal du 21 novembre au Venezuela s’est ouverte jeudi, tandis qu’a débuté le déploiement de la mission électorale de l’Union européenne, la première en quinze ans dans le pays.

 

FRANCFORT (Allemagne) – La Banque centrale européenne a maintenu jeudi toutes ses mesures de soutien à l’économie malgré la forte poussée de l’inflation en zone euro, ce qui renvoie à décembre la décision concernant une normalisation progressive de sa politique monétaire.

 

MADRID – Le gouvernement espagnol a annoncé jeudi vouloir interdire les publicités pour des aliments et des boissons sucrées qui visent les enfants afin de lutter contre la hausse de l’obésité infantile.

 

LONDRES – Les archéologues travaillant sur le chantier du projet controversé HS2, une ligne ferroviaire à grande vitesse qui reliera Londres au nord de l’Angleterre, ont mis au jour une série « unique » de statues et autres artefacts romains.

(afp)

 

Procès Thomas Sankara : L’accusé Idrissa Sawadogo ne reconnait pas les faits qui lui sont reprochés

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Procès Thomas Sankara : L’accusé Idrissa Sawadogo ne reconnait pas les faits qui lui sont reprochés

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)- L’accusé Idrissa Sawadogo, ex-parachutiste du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô n’a pas reconnu jeudi, les charges retenues à son encontre, dans l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et de ses douze compagnons d’infortunes.

L’ancien parachutiste du Centre national d’entrainement commando (CNEC) de Pô, Idrissa Sawadogo est le deuxième accusé à comparaitre jeudi, à la barre du Tribunal militaire de Ouagadougou.

Il est poursuivi dans le dossier Sankara pour « assassinat et complicité d’attentat à la sureté de l’Etat ». M. Sawadogo a nié les faits qui lui sont reprochés.

Son prédécesseur à la barre, Elysée Yamba Ilboudo avait affirmé mardi, devant le Tribunal militaire avoir conduit les bourreaux du domicile du président Blaise Compaoré au conseil de l’Entente, (lieu des assassinats).

Celui-ci avait assuré que Idrissa Sawadogo faisait partie du commando qu’il a conduit et qui a exécuté le président Sankara et ses 12 compagnons d’infortunes.

En réaction à ces propos, l’accusé Idrissa Sawadogo a soutenu ce jeudi, que son frère d’arme (Elysée) est malade et que c’est pourquoi,  il a tenu de telles déclarations au moment de son interrogatoire devant le juge d’instruction.

« J’étais au conseil de l’Entente quand Hyacinthe Kafando m’a dit: va au domicile de Blaise appuyer ceux qui sont là-bas. Arrivé au domicile de Blaise Compaoré à mon poste de Delta nord, j’entendais des coups de feu au conseil. Après, je me suis rendu en famille à Tanghin voir ma mère vers 17h », a-t-il expliqué.

Le troisième accusé à passer à la barre, Nabonsseouindé Ouédraogo, a dit n’avoir  pas été sur les lieux au moment de l’assassinat de Thomas Sankara et de ses compagnons.

Soldat de 1re classe et membre du Centre national d’entraînement commando de Pô, Nabonsseouindé Ouédraogo est poursuivie pour les mêmes chefs d’accusations que  Idrissa Sawadogo.

L’accusé a plaidé  non coupable en avouant qu’il était au poste de garde le 15 octobre 1987.

Pour l’avocat de la partie civile, Me Jean Patrice Yaméogo, l’audition a beaucoup évolué avec l’accusé Idrissa Sawadogo.

« Il a dit ce qu’il avait à dire. On l’a mis devant certaines choses et je pense que la suite va nous édifier », a-t-il renchéri.

D’après Me Yaméogo, le prévenu Ouédraogo a tout nié mais il a reconnu en partie qu’il était au conseil de l’Entente le 15 octobre 1987.

A écouter l’avocat de l’accusé, Idrissa Sawadogo, Me Zaliatou Aoba épouse Compaoré,  son client est resté très constant dans ses déclarations  depuis  son interpellation en mai 2016 jusqu’à son interrogatoire du jour.

Aux dires de Me Aoba, l’accusé Sawadogo, n’était pas sur les lieux de l’assassinat le 15 octobre 1987 car il était affecté à un autre poste par son chef.

« Si les déclarations de ses co-accusés peuvent être prises pour vérité, qu’on prenne également ses déclarations pour vérité. Je pense que nous sommes en face des déclarations des uns et des autres et comme le procès n’est pas fini, nous attendons que d’autres preuves soient mises sur la table du juge pour en discuter », a-t-elle exhorté.

Douze accusés dont le général de brigade Gilbert Diendéré sont poursuivis pour des faits de « complicité d’assassinat, de recel de cadavre et de complicité d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

En rappel, le 15 octobre 1987, Thomas Sankara et ses douze compagnons ont été assassinés par un coup d’Etat qui a porté  Blaise Compaoré au pouvoir.

M. Compaoré a été chassé du pouvoir par une insurrection populaire en fin octobre 2014, après 27 ans de règne.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : Les associations féminines invités à s’impliquer dans le processus de la réconciliation (ministre)

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Burkina : Les associations féminines invitées à s’impliquer dans le processus de la réconciliation (ministre)

Ouagadougou 29 oct. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de la réconciliation nationale Zéphirin Diabré a invité mercredi, à Ouagadougou, les associations féminines à s’impliquer dans le processus de la réconciliation nationale, a appris l’AIB.

Le ministre de la réconciliation Zéphirin Diabré a déclaré que les associations féminines doivent jouer un rôle important dans le processus de la réconciliation car selon lui, « les femmes constituent la composante majeure de la vie nationale ».

« Les femmes sont perçues comme jouant un rôle clé dans le maintien de la cohésion sociale de par les efforts qu’elles déploient au quotidien pour instaurer la confiance et participer à la vie de la société et de la nation », a-t-il affirmé.

Selon le ministre Zéphirin Diabré, « plus de 368 focus groupes femmes ont été réalisées avec des groupes de 7 à 12 femmes par commune ».

Il y a  « 2576  et 4416  femmes qui ont donnés leurs contributions directes dans l’identification des besoins de réconciliation et des mécanismes endogènes de leur prise en charge », a-t-il relevé.

Zéphirin Diabré a soutenu que la réconciliation est incontournable pour construire le Burkina Faso de demain.

Il a estimé que les femmes doivent être témoins et acteurs majeures pour les générations futures au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

PN/wis

Burkina : Une association offre des fournitures scolaires à 60 élèves

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Burkina : Une association offre des fournitures scolaires à 60 élèves

Zorgho, 16 oct. 2021 (AIB)-L’association Happy children international a remis samedi, des kits scolaires à 60 élèves orphelins et en situation de déplacés de trois villages de Zorgho à savoir Lallé, Kourmwéogo et Nagbangdré dans la commune de Zam (province du Ganzourgou).

« Ce geste s’inscrit dans le cadre des activités de l’association qui, chaque année choisi une province du pays pour accompagner des enfants en situation de vulnérabilité », a indiqué le président de Happy children international, Sylvain Bationo.

Pour M. Bationo, le Ganzourgou est la troisième province à bénéficier de leur donation et l’ambition est de couvrir toutes les 45 provinces du pays.

« Nous évaluons nos actions en terme d’amour et de joie que nous donnons aux enfants » a affirmé le président.

Les kits scolaires sont composés d’un sac d’écolier, de cahiers, des ardoises, des stylos et de boites d’outils mathématiques.

M. Bationo a remercié les autorités locales et tous ceux qui les ont accompagné dans l’acquisition des fournitures ainsi que la population pour l’accueil.

Il a invité les élèves à bien prendre soin des kits et surtout à être respectueux envers les maitres et les parents afin d’avoir de bons résultats scolaires.

Le représentant des élèves Nourou Ouédraogo a salué le geste du donateur qui leur a fait « oublier un tant soit peu (leur) statut d’orphelins ou d’enfants déplacés ».

Il a pris l’engagement au nom de tous les bénéficiaires de travailler à améliorer leurs résultats scolaires pour donner en retour de la joie au donateur, aux parents et aux enseignants.

Le chef de la circonscription d’éducation de base de Zam, Salfo Ouédraogo, a salué le geste et a invité les enseignants à les accompagner dans l’entretien des kits.

Agence d’information du Burkina

MS/hb/wis

Burkina/Littérature : Lydia Valérie Congo raconte la chute du président Blaise Compaoré

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Burkina/Littérature : Lydia Valérie Congo raconte la chute du président Blaise Compaoré

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-La journaliste-écrivaine Lydia Valérie Congo a présenté dans les locaux de l’AIB, sa première chronique « Burkina Faso : la chute du président Blaise Compaoré aux incertitudes du moment ».

Selon Lydia Valérie Congo, sa chronique parle de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui a entrainé la chute du président Blaise Compaoré.

« Il faut dire que c’est une chronique qui se subdivise en 3 grandes parties et il s’agit des évènements qui ont conduit au départ du président Blaise Compaoré en 2014 », a-t-elle laissé entendre.

Pour Lydia Congo, elle a  voulu faire une halte aussi sur les évènements de la RTB qui ont conduit aux affectations dans certaines directions ministérielles qu’elle qualifie d’abusives.

« Il y a la maladie de la COVID 19 qui m’a bien sûr marquée, qui a marqué le monde entier et je reviens sur ça », a souligné Lydia Congo. L’œuvre est déjà disponible sur le marché à 3000 frs l’unité.

Lydia Congo encourage ceux qui veulent écrire et qui hésitent, à toucher les écrivains qui vont beaucoup les appuyer.

Selon l’écrivaine, elle a eu l’idée d’écrire depuis le lycée mais l’animation de l’émission littéraire a été un coup d’accélérateur pour elle.

« J’ai beaucoup côtoyé les écrivains (et) comme eux, je me suis mise à l’œuvre », a-t-elle affirmé.

Lydia Valérie Congo est une journaliste ayant exercé pendant  une quinzaine d’années  à la RTB radio et se trouve actuellement à la direction régionale de la communication du centre à Ouaga.

Agence d’information du Burkina

CYR-PN/wis

Burkina : L’université de Koudougou prévoit 2 ans pour mettre fin au chevauchement

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Burkina : L’université de Koudougou prévoit 2 ans pour mettre fin au chevauchement

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-Le président de l’université Norbert Zongo de Koudougou (UNZ), Pr Frédéric Ouattara, a affirmé lors d’un entretien au quotidien Sidwaya, se donner 2 ans pour résoudre le problème des chevauchements a appris l’AIB.

Au cours de l’interview, le président de l’université Norbert Zongo, Pr Frédéric Ouattara a énuméré plusieurs mesures qui « doivent permettre de résoudre le problème du chevauchement des années académiques dans les deux ans à venir ».

« Nous avons entrepris l’acquisition des machines à correction pour alléger la tâche des enseignants à ce niveau », a attesté Frédéric Ouattara.

Secundo, « les étudiants seront formés sur les questions à choix multiples (QCM) », a-t-il poursuivi.

Aussi, « la programmation semestrielle sera réadaptée afin de réduire les pertes de temps liées à la programmation », a-t-il soutenu.

Enfin, l’UNZ envisage de construire de nouvelles infrastructures notamment « des salles modulables en préfabriqué pour faire face aux contraintes dues aux infrastructures », a relevé son président.

Rappelons que le Pr Frédéric Ouattara est le concepteur du premier satellite de l’Afrique francophone, « Burkina Sat1 ».

« Nous sommes en discussions avec des partenaires chinois (et Japonais) pour les contrats de lancement du satellite qui interviendra incessamment », a-t-il rassuré.

Agence d’information du Burkina

CYR/wis      

Photo d’archive pour illustration

Burkina : Le ministre Maiga préconise le décrochage des promotions pour normaliser les années universitaires

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Burkina : Le ministre Maiga préconise le décrochage des promotions pour normaliser les années universitaires

Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maiga a invité mercredi soir, sur la télévision nationale burkinabè (TNB), les présidents d’universités, à expérimenter le décrochage des nouveaux bacheliers des anciens pour permettre la normalisation des années universitaires.

« Si jamais, on arrive à appliquer ce décrochage, la rentrée 2022 devrait se passer normalement parce que dans beaucoup d’universités, on n’a pas la même situation d’une UFR à l’autre », a affirmé le Pr Alkassoum Maiga.

Les universités publiques burkinabè connaissent des retards et des chevauchements  depuis plusieurs années.

C’est dans ce contexte que le ministre Alkassoum Maiga a procédé au lancement officiel de la rentrée académique 2021-2022 des universités publiques du Burkina, le 15 octobre dernier à l’université Thomas Sankara.

Sur la TNB, mercredi soir, le Pr Alkassoum Maiga a déclaré que cette rentrée universitaire a été possible grâce à la réussite de deux expériences.

La première a été le décrochage des nouveaux bacheliers (2020) des anciens (2019) à l’université Thomas Sankara et la seconde a été de ne pas envoyer de nouveaux bacheliers à l’UFR/SVT de l’université Joseph KI-ZERBO.

« Donc ces deux expériences ayant marché, nous avons décidé de faire une généralisation », a affirmé Alkassoum Maïga.

Selon le ministre Maiga, la première expérience a permis aux filières de l’université Thomas Sankara, d’effectuer progressivement leurs rentrées académiques.

La filière Sciences et technique a démarré les cours le 4 octobre dernier suivie de la filière Sciences économique et de gestion et il est prévu la rentrée d’ici le 15 novembre prochain, de Sciences juridique et politique.

« Ce qui veut dire que dans l’enceinte de l’université Thomas Sankara, entre le 4 octobre et le 15 novembre 2021, tous les bacheliers de 2021 regagneront le chemin  des amphithéâtres et des campus », a-t-il soutenu.

Pour réussir le décrochage des nouveaux bacheliers des anciens, le ministre Alkassoum Maiga invite les présidents des différentes universités publiques, à rentrer en discussion avec les anciens étudiants.

Et de leur faire savoir qu’il n’est pas normal que les anciens étudiants bloquent la rentrée des nouveaux mais que le décrochage permettra de gagner en temps dans l’administration des cours.

Agence d’information du Burkina         

CYR/wis

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