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Burkina : Le ministre Maiga préconise le décrochage des promotions pour normaliser les années universitaires
Ouagadougou, 29 oct. 2021 (AIB)-Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur Pr Alkassoum Maiga a invité mercredi soir, sur la télévision nationale burkinabè (TNB), les présidents d’universités, à expérimenter le décrochage des nouveaux bacheliers des anciens pour permettre la normalisation des années universitaires.
« Si jamais, on arrive à appliquer ce décrochage, la rentrée 2022 devrait se passer normalement parce que dans beaucoup d’universités, on n’a pas la même situation d’une UFR à l’autre », a affirmé le Pr Alkassoum Maiga.
Les universités publiques burkinabè connaissent des retards et des chevauchements depuis plusieurs années.
C’est dans ce contexte que le ministre Alkassoum Maiga a procédé au lancement officiel de la rentrée académique 2021-2022 des universités publiques du Burkina, le 15 octobre dernier à l’université Thomas Sankara.
Sur la TNB, mercredi soir, le Pr Alkassoum Maiga a déclaré que cette rentrée universitaire a été possible grâce à la réussite de deux expériences.
La première a été le décrochage des nouveaux bacheliers (2020) des anciens (2019) à l’université Thomas Sankara et la seconde a été de ne pas envoyer de nouveaux bacheliers à l’UFR/SVT de l’université Joseph KI-ZERBO.
« Donc ces deux expériences ayant marché, nous avons décidé de faire une généralisation », a affirmé Alkassoum Maïga.
Selon le ministre Maiga, la première expérience a permis aux filières de l’université Thomas Sankara, d’effectuer progressivement leurs rentrées académiques.
La filière Sciences et technique a démarré les cours le 4 octobre dernier suivie de la filière Sciences économique et de gestion et il est prévu la rentrée d’ici le 15 novembre prochain, de Sciences juridique et politique.
« Ce qui veut dire que dans l’enceinte de l’université Thomas Sankara, entre le 4 octobre et le 15 novembre 2021, tous les bacheliers de 2021 regagneront le chemin des amphithéâtres et des campus », a-t-il soutenu.
Pour réussir le décrochage des nouveaux bacheliers des anciens, le ministre Alkassoum Maiga invite les présidents des différentes universités publiques, à rentrer en discussion avec les anciens étudiants.
Et de leur faire savoir qu’il n’est pas normal que les anciens étudiants bloquent la rentrée des nouveaux mais que le décrochage permettra de gagner en temps dans l’administration des cours.
Agence d’information du Burkina
CYR/wis