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Burkina : La circulation rétablie à Kaya, la connexion internet mobile quasi inexistante  

Burkina : La circulation rétablie à Kaya, la connexion internet mobile quasi inexistante  

Kaya, 21 nov. 2021(AIB)-La circulation s’est rétablie  à Kaya, après trois jours de manifestations monstres contre le passage d’un convoi de l’armée française en direction du Niger, a constaté sur place dimanche matin un journaliste de l’AIB.

Le dimanche 21 novembre 2021 à 5h05mn, les barrières ont commencées  à être dégagées et la voie libérée aux passagers qui viennent de subir 72h de blocus.

Ce dégagement a eu lieu quand les manifestants ont eu la confirmation que le convoi est arrivé à Korsimoro, à une trentaine de km de Kaya.

A 6h25 mn, la plupart des engins lourds et les cars de transports ont libéré le passage, permettant  à la RN3 de retrouver sa fluidité normale.

En rappel, l’armée française avec l’appui des FDS burkinabè, a évacué ses véhicules à Kaya dans la nuit de samedi à dimanche, entre 22h07 mn et 1h04 mn.

Par la suite, des manifestants sont venus inspecter le parking où elle était stationnée avant de mettre le feu à l’herbe sèche.

Toutefois depuis le départ du convoi militaire français en direction de Ouagadougou, la connexion mobile est quasi inexistante.

Aucune des trois compagnies de téléphonies mobiles n’a encore fournie une explication.

Des internautes qui ont réussi à se connecter certainement par ADSL, ou par fibre optique, crient à la censure, liant cette éventuelle restriction à la crise née du passage du convoi militaire français.

Agence d’information du Burkina

es-ata/ak

Crise sécuritaire au Burkina : une OSC demande l’annulation des élections municipales de 2022

BURKINA-CRISE-SECURITE-OSC

Crise sécuritaire au Burkina : une OSC demande l’annulation des élections municipales de 2022

Ouagadougou, 20 nov. 2021 (AIB)  – Le président de l’Alliance pour la défense de la patrie (ADP), une organisation de la société civile, Abraham Badolo a déclaré samedi à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse qu’elle souhaite « l’annulation pure et simple des élections municipales de mai 2022 », a-t-on constaté.

« Face au déluge qui menace notre patrie, l’ADP fait ces propositions suivantes dans l’intérêt supérieur du peuple burkinabè : l’annulation pure et simple des élections municipales de mai 2022 afin d’injecter ces ressources financières dans la prise en charge des soldats blessés sur les terrains d’opérations et des compatriotes déplacés internes », a déclaré le président de l’ADP Abraham Badolo.

Le président Badolo a également souhaité « la mise sous délégation spéciale avec aux premiers postes, les autorités administratives déconcentrées ».

Parmi les 12 propositions citées par le président de l’ADP pour juguler la crise sécuritaire que connait le Burkina Faso, figure « la mise en œuvre d’une enquête indépendante pour situer toutes les responsabilités ayant concouru au drame de Inata (Nord : ndlr) ».

Les responsables de l’OSC ont également souhaité « une adresse de vérité du Président du Faso à la nation à travers laquelle l’état sécuritaire exact du pays sera présenté aux populations ainsi que les réponses sécuritaires concrètes à court, moyen et long terme pour une reconquête progressive du territoire national ».

L’ADP souhaite également que les hauts gradés aillent au front et « vu la dimension de la crise, tous les gouverneurs doivent être des militaires ayant une conscience patriotique élevée ».

Dans sa déclaration le président de l’ADP propose que « les sociétés étrangères installées dans notre pays et les opérateurs économiques doivent contribuer à l’effort de guerre ».

Tout en présentant les condoléances de la structure aux familles des Burkinabè tombés pour la sauvegarde de la patrie, le président Badolo a demandé au peuple burkinabè d’être « solidaire des déplacés internes et participer à la sensibilisation des enfants du Faso à se démarquer des terroristes ».

Agence d’information du Burkina

AS/ak

Burkina : Attaque terroristes et mouvements d’humeur, dans les médias en ligne

Burkina-Presse-Revue

Burkina : Attaque terroristes et mouvements d’humeur, dans les médias en ligne

Ouagadougou, 20 nov. 2021 (AIB)- Les journaux en ligne burkinabè visités par l’AIB ce samedi, continuent de commenter les récentes attaques terroristes dont celle ayant occasionné plusieurs dizaines de morts à Inata, ainsi que les mouvements d’humeur qui en découlent.

« Attaque d’Inata : « le processus de recherche des disparus continue… », selon la Gendarmerie », titre zoodomail.com qui publie un communiqué de presse signé du 19 novembre 2021 par le service de communication de la gendarmerie nationale.

Pour sa part, faso7.com revient sur la situation dans la capitale de la région du Centre-nord du Burkina Faso, signalant qu’un convoi militaire français  est bloqué à Kaya par des manifestants.

Le confrère relate qu’un convoi de militaires français en partance pour le Niger a été bloqué à Kaya, dans la Région du Centre-nord du Burkina Faso, par la population pour dénoncer la présence de ces forces dans le Sahel.

Le même site d’information rapporte les propos de l’Union pour la renaissance/Mouvement patriotique sankariste (UNIR/MPS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara qui, au cours d’une conférence de presse, samedi à Ouagadougou, a déclaré que l’« on devrait avoir la lucidité de les laisser (militaires français) continuer leur chemin ».

Minute.bf informe qu’à Ouahigouya, capitale de la région du Nord, « des manifestants (ont été) dans la rue (hier vendredi) pour demander +une gouvernance vertueuse+ ».

A ce sujet, Lefaso.net parle de « journée chaude à Ouahigouya », avant de noter que « la vague des protestations se poursuit au Burkina Faso ».

Pendant ce temps, Burkina24.com rapporte qu’un collectif d’Organisations de la société civile (OSC), de partis politiques et d’autres forces vives a demandé, hier vendredi à Ouagadougou, la démission du président Roch Kaboré et de son gouvernement.

Quant à wakatsera.com, il annonce que suite à l’attaque d’Inata, « le gouvernement s’expliquera devant les députés mardi ».

Le media en ligne mentionne que le gouvernement burkinabè est convoqué à s’expliquer le mardi 23 novembre 2021 devant les députés sur l’attaque du détachement de gendarmerie qui a fait dimanche dernier, 53 morts dont 49 gendarmes, selon une note de l’Assemblée nationale.

 

Agence d’information du Burkina

 

Burkina: Un parti de la mouvance  appelle le président Kaboré à restructurer l’armée

Burkina-Terrorisme-Lutte

Burkina: Un parti de la mouvance  appelle le président Kaboré à restructurer l’armée

Ouagadougou, 20 nov. 2021 (AIB)- L’Union pour la renaissance/Mouvement patriotique sankariste (UNIR/MPS), parti de la mouvance politique, a appelé samedi, le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré à restructurer l’armée burkinabè, au regard de l’attaque terroriste «honteuse» d’Inata du 14 novembre dernier, dans la région du Sahel qui a couté la vie à 53 personnes dont 49 gendarmes et 4 civils.

Selon le président de l ’Union pour la renaissance/Mouvement patriotique sankariste (UNIR/MPS), Me Bénéwendé Stanislas Sankara, l’attaque d’Inata n’est pas la plus «meurtrière» des attaques terroristes du pays, mais elle est «certainement la plus honteuse» et « la plus humiliante » qui met à mal les insuffisances de l’Etat burkinabè.

Me Bénéwendé Sankara, par ailleurs, ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Ville, a appelé le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à restructurer l’armée pour mieux faire face aux multiples attaques terroristes qui  endeuillent la nation entière.

Le président de l’UNIR/MPS  était samedi à Ouagadougou, face à la presse au sujet de la situation sécuritaire «préoccupante » du pays, notamment  l’attaque terroriste d’Inata du 14 novembre dernier, dans la région du Sahel  qui a fait 53 victimes dont 49  gendarmes et 4 civils.

De son avis, le chef de l’Etat Kaboré doit se comporter  comme « un chef de guerre et non un chef coutumier » dans l’opérationnalisation des reformes au sein de l’armée pour répondre aux attentes des populations en matière de sécurité.

Ce faisant, le ministre en charge de l’Urbanisme a souhaité l’instauration de l’état de siège ou d’urgence dans cette situation sécuritaire difficile dans tout le pays même s’il existe déjà dans les régions de l’Est, du Nord,  de la Boucle du Mouhoun.

Me Sankara a expliqué que de nombreuses actions ont été  entreprises par le  chef suprême des armées Kaboré, telles que  la nomination des responsables militaires aux commandes de l’armée, la dotation conséquente en moyens appropriés à la grande muette et le réaménagement du  système de renseignement.

Il a soutenu que malgré toutes ces dispositions prises par le gouvernement pour faire à l’hydre terroriste, la situation sécuritaire reste toujours très préoccupante.

« L’heure n’est plus aux tergiversations mais plutôt aux actes concrets pour lutter contre le terrorisme », a renchéri le ministre en charge de l’Urbanisme.

A l’en croire, le président Roch Kaboré doit également « secouer le cocotier et se débarasser des bois morts » pour asseoir une armée « digne » et « professionnelle » au Burkina Faso.

Me Bénéwendé a déploré la mal gouvernance dans l’armée burkinabé  qui ne lui permet pas de mieux fonctionner et de venir à bout des «forces du mal dans le pays ».

A l’entendre, des officiers ont pris leur responsabilité en 2015 pour faire échouer le coup d’Etat du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) contre la Transition et c’est le moment de les responsabiliser pour qu’ils apportent leur contribution dans le combat contre le terrorisme.

« Le pays est en danger et a besoin de toutes les intelligences et de toutes les ressources pour venir à bout de cette  guerre qui  nous est imposée », a-t-il poursuivi.

Bénéwendé  Sankara a invité la classe politique et la société civile à fédérer leur énergie pour barrer la route à l’envahisseur et contre l’extrémisme violent et obscurantiste au Burkina Faso.

Depuis 2016, les exactions terroristes ont occasionné la mort de près d’un millier de personnes, de plus d’un million quatre cent mille personnes déplacées et la fermeture de nombreuses écoles dans le pays.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

L’armée française ne dormira pas cette nuit à Kaya et quittera le territoire burkinabè ( gouverneur)

L’armée française ne dormira pas cette nuit à Kaya et quittera le territoire burkinabè ( gouverneur)

 

Kaya, 20 Nov. 2021(AIB)-Le gouverneur de la région du Centre-nord Casimir Segueda a annoncé samedi au nom du gouvernement, que l’armée française ne passera pas une troisième nuit à Kaya et qu’elle quittera le territoire burkinabè.

Casimir Segueda a demandé aux manifestants de libérer le passage pour permettre au convoi militaire français de rebrousser chemin sur Ouagadougou.

Les protestataires lui ont demandé de rester jusqu’à ce que les troupes se retirent.

 

Notons que trois personnes ont été blessées en milieu de journée par les tirs de sommation de l’armée française dont l’une à la joue droite, l’autre aux orteils et le dernier à la cheville.

Le blessé à la cheville a été évacué à l’hôpital.

 

Agence d’information du Burkina

 

Emil Adoul-Razak SEGDA

 

Débandade à Kaya: l’armée française effectue des tirs de sommation (régulièrement modifiée)

Débandade à Kaya: l’armée française effectue des tirs de sommation (régulièrement modifiée)

 

Kaya, 20 Nov. 2021(AIB)- Acculée l’armée française a effectué quelques tirs de sommation samedi en milieu de journée. Mais des manifestants qui avaient pris la fuite, sont revenus sur leurs pas, déterminés à faire rebrousser chemin au convoi militaire français en provenance de la Côte d’Ivoire pour le Niger.

 

Agence d’Information du Burkina

 

Kaya: les manifestants rejoignent l’armée française dans son retranchement, l’armée burkinabè autorisée à passer

Kaya: les manifestants rejoignent l’armée française dans son retranchement, l’armée burkinabè autorisée à passer

 

Kaya, 20 nov. 2021(AIB)-Au troisième jour du blocus, les manifestants sont entrain de converger par centaines vers le parking où l’armée française s’est retranchée la veille à l’entrée de la ville. La situation est très préoccupante, a constaté un journaliste de l’AIB.

Deux camions portant des conteners et appartenant à l’armée burkinabè, ont subi la furie des manifestants.

 

Mais finalement, ils ont été autorisés à suivre leur chemin, quand les manifestants ont appris que ces camions devaient ravitailler des soldats burkinabè engagés au Nord contre le terrorisme.

Dans la nuit du vendredi à samedi certains cars, dix tonnes et remorques ont contourné les barrières pour passer par Malo sur l’axe Kaya-Mané.

Mais certains manifestants ont vite poser des barrières au niveau du centre régional de transfusion sanguine de Kaya.

 

Mais ils seront rapidement disperser par un pick-up de la police nationale.

Vendredi matin, la tension est montée d’un cran.

 

Deux conteners saisis de l’armée française selon certains témoins ou d’une société minière qui est arrivé tôt le matin selon d’autres, ont été décelés par les manifestants.

A l’intérieur, ce sont des cartons d’aliments contenant des boîtes de sardines, des biscuits, des crudités, du lait, du maïs, des boîtes de tomates, etc.

 

Mais pour eux, les armes se trouvent au fond des conteners.

Après avoir vandalisé quelques cartons dont les frondeurs se sont Bondy dessus, les conternaires ont été fermés par les pionniers du blocus.

 

Il faut noter que c’est sous l’assistance de mécaniciens et d’apprentis chauffeurs, que les conteners ont été cassés avec des marteaux et des planches de cale pour véhicules et gros engins.

Des slogans « Ouvrez, ouvrez…pour dire qu’ils veulent inspecter tous les conteners.

D’après des frondeurs, s’il s’agit de la nourriture, ils vont les céder le passage. Mais lorsqu’il s’agit des armes, ils vont les céder à l’armée burkinabè.

 

Mais finalement, les deux camions ont été autorisés à suivre leur chemin quand des responsables ont expliqué aux manifestants qu’ils appartiennent à l’armée burkinabè et qu’ils devaient ravitailler des soldats burkinabè engagés dans le Nord contre le terrorisme.

 

Un chauffeur conduisant une citerne a failli se faire lycncher par les manifestants qui l’ont d’abord déshabiller, parce qu’au moment où ils tentaient d’ouvrir les conteners, le chauffeur a voulu partir avec son véhicule qui malheureusement aurait piétiner un manifestant.

Mais fort heureusement, il a été exfiltré par des éléments de la gendarmerie après d’âpres négociations.

 

Il faut dire que même s’il y a un grand désordre sur les lieux, les pionniers du blocus et les FDS arrivent jusqu’à présent à se comprendre.

Mais jusqu’où ira cette « compréhension » ? Car il est difficile pour les manifrstants majeurs de maitriser les gamins.

 

Après les deux conteners, les manifestants ont mis le cap sur le parking où est stationnée l’armée française afin d’inspecter tous les véhicules, face à des soldats français armés jusqu’aux dents.

Depuis le debut des manifestations, des natifs de la localité (commerçants, opérateurs économiques, particulier…) apportent leur soutien aux veilleurs à travers des numéraires, de la nourriture, du thé, des boissons non-alcoolisés ou alcoolisés.

 

Pour eux, ce sont des armes et motos que l’armée française veut aller livrer aux terroristes.

Autre constat dans la ville est que le commerce se ralenti davantage, avec à la clé la fermeture des stations d’essence, notamment Total, Oryx….

Agence d’information du Burkina

Emil Abdoul-Razak SEGDA

 

Burkina : L’Egypte dote les structures sanitaires de matériels contre la COVID-19

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Burkina : L’Egypte dote les structures sanitaires de matériels contre la COVID-19

Ouagadougou, 20 nov. 2021 (AIB)-La République arabe d’Egypte a offert vendredi, au ministère de la Santé du Burkina Faso, du matériel et des médicaments pour lutter contre la COVID-19.

« Ce n’est pas la première fois que nous recevons des dons de ce grand pays qu’est l’Egypte depuis que nous avons commencé à lutter contre la COVID-19 au Burkina Faso. C’est le nième don et nous saisissons l’occasion pour remercier l’Ambassadeur d’Egypte », a déclaré le ministre de la Santé, Charlemagne Ouédraogo.

M. Ouédraogo s’exprimait vendredi, lors de la remise de matériels et de médicaments contre la COVID-19, par la République arabe d’Egypte au Burkina Faso.

Pour le ministre, ce don traduit la qualité des relations qui lie les deux Etats.

« Le Burkina Faso et la République arabe d’Egypte ont une longue tradition de coopération dans plusieurs domaines dont la santé » a affirmé M. Ouédraogo.

« Nous recevons des opportunités de renforcement de capacité, de formations dans divers domaines dont la néphrologie et la transplantation rénale », a-t-il affirmé.

Selon M. Ouédraogo, des équipes sont déjà en Egypte et d’autres entrain d’y aller pour renforcer leurs capacités, afin d’améliorer les dispositifs sanitaires au Burkina Faso.

A la question de savoir si le matériel est nécessaire à cette étape de la COVID au Burkina Faso, le ministre rétorque que « nous sommes entrain de nous préparer pour éviter une troisième vague ».

« Lorsque nous regardons les courbes, cela nous interpelle à repositionner la lutte contre la COVID-19 au Burkina » a-t-il ajouté.

Pour lui, ce don vient à point nommé car l’ensemble des équipements donnés seront redéployés vers les formations sanitaires pour éviter cette troisième vague.

En dehors de cela, il est prévu une campagne de vaccination large échelle pour permettre aux populations d’avoir le vaccin qui permet d’éviter les formes graves de la COVID 19et de réduire la mortalité par la COVID 19, a-t-il poursuivi.

Pour l’Ambassadeur d’Egypte Ibrahim Abdelhazim El-Khouli, les relations entre l’Egypte et le Burkina Faso sont des relations historiques.

« Ce don est venu dans le contexte de lutte contre la COVID-19 et peut aider les structures de santé de se défendre et de se prévenir contre la maladie », a assuré l’Ambassadeur.

Agence d’information du Burkina

HB/wis

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU SAMEDI 20 NOVEMBRE 2021

 

TBILISSI (Géorgie) – L’ancien président et leader de l’opposition géorgienne, Mikheil Saakachvili, a mis fin samedi à ses 50 jours de grève de la faim en détention, après avoir été transféré dans un hôpital militaire.

 

ROTTERDAM (Pays-Bas) – Des tirs de sommation de la police ont fait plusieurs blessés vendredi dans la ville portuaire de Rotterdam où une manifestation contre un confinement partiel pour lutter contre la pandémie de Covid-19 a tourné à l' »émeute », a indiqué la police locale.

 

LA HAYE (Pays-Bas) – Alors que l’Europe affronte une nouvelle vague de l’épidémie, le régulateur européen a approuvé vendredi l’utilisation en cas d’urgence, soit avant son autorisation formelle au sein de l’UE, de la pilule anti-Covid de Merck, et entamé un examen pour une autorisation similaire de la pilule anti-Covid de Pfizer.

 

POINTE-A-PITRE (Guadeloupe, France) – Le préfet de Guadeloupe a annoncé vendredi l’instauration d’un couvre-feu immédiat entre 18H00 et 05H00 locales, « compte tenu des mouvements sociaux en cours dans le département et des actes de vandalisme », ont annoncé ses services.

 

MUNICH (Allemagne) – Les Etats régionaux allemands de Bavière et de Saxe, parmi les plus touchés par la résurgence de la pandémie de Covid-19, ont annoncé vendredi l’annulation de tous les marchés de Noël, en plus d’autres restrictions.

 

WASHINGTON – Les autorités sanitaires américaines ont autorisé vendredi une troisième dose de vaccin de Pfizer ou de Moderna pour tous les adultes entièrement vaccinés il y a au moins six mois.

 

SOKOLKA (Pologne) – La Pologne a fait état vendredi de centaines de nouvelles tentatives de passage de frontière depuis le Belarus, le président de ce pays indiquant qu’il « était absolument possible » que ses soldats ont aidé des migrants de passer dans l’UE, niant cependant les avoir invité dans son pays.

 

KENOSHA (Etats-Unis) – Le jeune Américain Kyle Rittenhouse, qui a tué deux personnes en marge de manifestations antiracistes en 2020 à Kenosha, a été acquitté vendredi à l’issue d’un procès qui a révélé les fractures des Etats-Unis sur les armes à feu et le mouvement Black Lives Matter.

 

WASHINGTON – Joe Biden est « en bonne santé », « vigoureux » et « apte » à remplir sa fonction de président des Etats-Unis, selon un compte-rendu détaillé publié par son médecin vendredi, à l’issue d’un bilan de santé très attendu. Joe Biden avait transféré, le temps d’un examen médical, ses fonctions présidentielles à Kamala Harris, devenue brièvement la première femme à exercer le pouvoir présidentiel aux Etats-Unis.

 

WASHINGTON – Le gigantesque plan de réformes sociales du président Joe Biden a été adopté vendredi par la Chambre des représentants, une victoire d’étape cruciale avant son examen par le Sénat, qui s’annonce difficile.

 

PEKIN – La Chine a rejeté vendredi la menace de boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver de Pékin, évoquée par Joe Biden pour protester contre les violations des droits de l’Homme en Chine.

 

– Des photos, dont l’authenticité n’a pu être vérifiée de manière indépendante, montrant une Peng Shuai souriante, ont fait leur apparition sur les réseaux sociaux, au moment où la pression internationale s’accroît sur la Chine pour obtenir des informations sur le sort de la joueuse chinoise.

 

DAKAR (Sénégal) – Les Africains « n’ont pas à choisir » dans le contexte de rivalités croissantes entre la Chine et les Etats-Unis, a affirmé vendredi à Abuja le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, tout en assurant que son pays pouvait leur offrir davantage en matière de droits démocratiques.

 

PARIS – Paris a assuré vendredi ne rien lâcher face à Londres dans son contentieux sur les licences de pêche, au lendemain de déclarations interprétées comme une capitulation par certains pêcheurs et qui ont déclenché une vague de critiques des candidats à la présidentielle.

 

TOKYO – Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a annoncé vendredi un plan de relance massif d’un montant record de 56.000 milliards de yens (430 milliards d’euros) pour donner un coup de fouet à la reprise de la troisième économie mondiale.

 

NEW DELHI – L’Inde va abroger trois lois de la réforme agricole après un an de manifestations massives d’agriculteurs en colère, a annoncé vendredi le Premier ministre Narendra Modi dans une surprenante volte-face.

 

TEHERAN – Des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi dans la ville d’Ispahan pour protester contre l’assèchement d’une rivière emblématique dans le centre de l’Iran, dû entre autres à la sécheresse qui frappe le pays.

 

MANAGUA – Le Nicaragua a officiellement demandé vendredi à sortir de l’Organisation des Etats américains après des critiques de l’OEA sur la « légitimité » de l’élection du 7 novembre qui a vu le président Daniel Ortega réélu pour un quatrième mandat consécutif.

 

WASHINGTON – Le patron de Tesla, Elon Musk, a assuré vendredi soir sur Twitter que la situation devrait rentrer dans l’ordre, après une panne de serveur qui a empêché pendant plusieurs heures des voitures de la marque de démarrer.

 

NEW YORK – Un milliardaire américain a acheté jeudi soir aux enchères un exemplaire original de la Constitution des Etats-Unis de 1787 pour 43 millions de dollars et va le prêter à un musée du pays pour qu’il soit exposé gratuitement au plus grand nombre, a annoncé vendredi la maison Sotheby’s.

 

LOS ANGELES – Un fourgon de transport de fonds a laissé échapper des liasses de billets sur une autoroute californienne vendredi, provoquant la ruée de conducteurs voulant profiter de l’aubaine.

(afp)

Blocus de Kaya: des jeunes exigent l’inspection du convoi de Barkhane

Blocus de Kaya: des jeunes exigent l’inspection du convoi de Barkhane

 

Kaya,19 nov. 2021(AIB)-Le convoi de la force antiterroriste française Barkhane reste bloqué à Kaya, Chef-lieu de la Région Centre-Nord.

 

Plus de 24 heures après le blocus, tour à tour, les autorités locales ont entamé en vain des négociations avec les jeunes pour la levée des barrières.

 

Autorités administratives avec en tête le gouverneur de la Région, le maire de la commune de Kaya, les autorités religieuses et coutumières dont les émissaires de Sa Majesté le dima de Boussouma semblent avoir échoué dans la négociation.

 

Les jeunes exigent l’inspection du contenu des contenairs qui contiendraient selon eux des motos et des armes au profit des terroristes.

 

Retranchés dans un garage à l’entrée de la ville, les membres du convoi et leur équipage sont sous la protection d’unités de sécurité nationale telles que la gendarmerie et la CRS.

Un militaire français ayant eu un malaise a été évacué d’urgence en hélicoptère aux environ de 15h ce vendredi 19 novembre 2021.

 

En attendant éventuellement d’autres interventions, les manifestants disent y passer encore la nuit à la belle étoile pour disent-ils ’’veiller au grain. ’’

 

Agence d’information du Burkina

Augustin Irwaya OUÉDRAOGO

 

Loroum : Des élèves réclament la sécurité et des professeurs

Loroum : Des élèves réclament la sécurité et des professeurs

 Titao, (AIB)-Les élèves des lycées et collèges de Titao ont battu le pavé le vendredi 19 novembre 2021 pour crier leur ras-le-bol de la dégradation de la situation sécuritaire et réclamer des professeurs.

Ils ont aussi demandé à l’autorité d’user de ses pouvoirs pour doter les établissements d’enseignants en nombre suffisant.

Les manifestants ont été reçus par le Haut-Commissaire de la province, Djibril Bassolé.

Celui-ci les a rassuré des mesures prises par l’État pour améliorer la situation sécuritaire. Et pour réussir dans cette mission, les forces de défense et de sécurité ont besoin de l’implication de tous, a-t-il rappelé.

Pour la situation du personnel enseignant, l’Autorité provinciale s’est dit engagé à trouver des solutions dans un bref délai.

La province du Loroum traverse une situation sécuritaire difficile qui a amené le personnel de l’éducation à suspendre les cours dans les semaines du 18 au 31 octobre 2021. Deux semaines après la levée de la mesure, plusieurs enseignants n’ont toujours pas rejoint leur poste créant ainsi un déficit de personnel dans plusieurs établissements.

Agence d’information du Burkina

 

Ouahigouya: ville morte pour protester contre l’insécurité grandissante

Ouahigouya: ville morte pour protester contre l’insécurité grandissante
Ouahigouya, (AIB)-Journée ville morte à Ouahigouya (Nord) ce vendredi 19 novembre 2021. Écoles , lycées, marchés ,yaars et les stations ont fermé.
Cette journée a été marquée par une marche de protestation pour dire non à l’insécurité grandissante au Burkina Faso particulièrement dans la région du nord.
Agence d’information du Burkina

Burkina : L’armée française rebrousse chemin à Kaya (dépêche régulièrement modifiée)

Burkina : L’armée française rebrousse chemin à Kaya (dépêche régulièrement modifiée)

Kaya, 19 nov. 2021(AIB)-Un convoi militaire français en partance pour le Niger a dû rebrousser chemin vendredi en milieu de journée dans le centre-nord du Burkina Faso, à cause d’un blocus imposé depuis hier par des jeunes opposés à la présence de l’armée française dans le Sahel. 

Aux dernières nouvelles le convoi se serait retiré dans un garage situé à l’entrée de la ville, afin de désengorger la circulation.

La force antiterroriste française Barkhane a effectué un redéploiement le 16 novembre 2021 du Mali en direction du Niger.

Un de ses convoi qui traverse le Burkina Faso a du mal a avancé depuis trois jours à cause de blocus imposés par des jeunes dans certaines localités.

Ainsi après Bobo-Dioulasso et Ouagadougou, le convoi est bloqué depuis jeudi matin à l’entrée de Kaya au niveau du Péage.

Drapeau national, pancartes portant des écriteaux « Abas la France », « Ici, c’est chez nous. Dégagez », « Repartez chez vous »… Ce sont ces slogans qui ont accompagné l’incendie du drapeau tricolore.

Malgré les médiations du Secrétaire général de la région (SGR) du Centre-Nord, Robert Zoungrana, du Secrétaire général de la province (SGP) du Sanmatenga, Laurent Kontogom, du représentant du maire de Kaya, des policiers et gendarmes qui escortent le convoi, les manifestants sont restés  droit dans leurs bottes.

Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2021, les populations composées d’hommes, femmes, enfants, vieux, vieilles ont veillé pour empêcher le convoi de continuer son chemin.

Des populations de Pissila, Yalgo, Louda et Barsalogho et des villages environnants de la ville de Kaya sont venus en renfort.

Pour supporter le froid et la faim, les manifestants ont allumé le feu au bord du goudron et monté des marmites et du thé.

Des bonnes volontés ont mis la main dans la poche pour permettre aux manifestants de mettre quelque chose sous la dent.

Dans la ville de Kaya, les établissements scolaires sont fermés, les commerces sont au ralenti. Des élèves et des commerçants font parties des manifestants.

De part et d’autre du péage, les camions, cars et citernes sont stationnés sur plus d’un km et demi.

L’aspect important à souligner c’est que les manifestants se sont servis de neuf citernes de liquide inflammable et d’une station d’essence pour servir de bouclier. Difficile donc de les gazer.

Des pick-up de la gendarmerie et  la police nationale sont utilisés comme barrière entre les populations et l’armée française.

Selon des témoins, les citernes de carburant et les remorques transportant des aliments ont remboursé chemin pour Ouagadougou depuis le jeudi 19 novembre 2021, laissant les chars et les véhicules blindés.

Ce vendredi, ce sont ces chars et véhicules qui se seraient retirés dans un garage situé à l’entrée de la ville pour désengorger la circulation.

Agence d’information du Burkina

Emil Adoul Razak SEGDA

Justice, insécurité et éducation  au menu des journaux burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Justice, insécurité et éducation  au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 19 nov. 2021 (AIB)- Les parutions de ce vendredi évoquent  à leur Une, le procès Thomas Sankara, la situation sécuritaire sans oublier les  assisses nationales sur l’éducation au Burkina Faso.

« Assises nationales de l’éducation : Trois jours pour trouver des solutions aux problèmes de l’Ecole Burkinabè », titre  à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte que les assises nationales sur l’éducation se tiennent du 18 au 20 novembre 2021 à Ouagadougou pour trouver des solutions aux problèmes de l’école burkinabè.

Selon Le Pays, douze thématiques seront abordées pendant  les trois jours d’échanges avec des propositions d’actions fortes pour réinventer le système pour une éducation résilience et de qualité.

C’est à juste titre que le journal privé Aujourd’hui au Faso laisse voir à sa première page : «Assises nationales sur l’éducation : 72 heures pour repenser le système éducatif burkinabè ».

Pour sa part, le journal public Sidwaya souligne que ladite rencontre constitue une opportunité pour les acteurs de contracter un nouveau contrat pour un système éducatif en phase avec les objectifs du développement.

Quant au quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, il note que les acteurs sonnent la mobilisation pour construire une école solide au Burkina Faso.

Sous un autre chapitre, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés,  arbore  : « Persistance insécurité au Burkina : Des OSC demandent la démission du président ».

Pour lui, le mouvement pour la libération, une coordination des associations de la société civile a initié hier jeudi 17 novembre 2021 à Ouagadougou, un point de presse sur l’insécurité persistante dans le pays.

A l’en croire, le mouvement qui avaient à ses côtés des militants suspendus du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a demandé la démission sans condition du chef de l’Etat Roch Kaboré.

Dans la même dynamique, le  quotidien privé Le Pays  révèle que des partis politiques accusent les autorités et la hiérarchie  militaires de faire d’inertie, face à la situation sécuritaire qui prévaut  dans le pays.

Il explique que ceux-ci  souhaitent que les responsabilités soient situées suite au massacre d’Inata le mardi 16 novembre qui  a causé la mort de 53 personnes dont 49 gendarmes et 4 civils.

Sur la  question, L’Express du Faso  indique que si le président Kaboré savait que sa démission mettrait fin au terrorisme, il est sûr qu’il n’attendrait pas qu’on demande son départ avant de le faire.

Le procès du capitaine Thomas Sankara et ses douze compagnons alimentent toujours la presse burkinabè.

A ce titre, le journal privé, L’Observateur Paalga commente les propos du médecin miliaire, Arsène Bongnessan Yé, qui stipule  qu’« on aurait pu trouver une autre solution que celle barbare » qui a consisté à tuer Thomas Sankara.

De son avis, M. Yé,  dit n’avoir pas sentir  venir le coup d’Etat, car  il ne participait aux réunions  du Conseil national de la révolution (CNR).

Le quotidien d’Etat Sidwaya signale qu’Arsène Bongnessan Yé dit aussi  avoir coulé des larmes avec  Pascal, le frère de Sankara par rapport à l’assassinat du père de la révolution burkinabè.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que les témoins Jean Marc Palm, Etienne Traoré et Arsène Bongnessan ont livré leur part de « vérité » hier jeudi  devant le tribunal  sur l’affaire de  Thomas Sankara.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

Drame d’Inata : L’Assemblée nationale convoque le gouvernement mardi

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Drame d’Inata : L’Assemblée nationale convoque le gouvernement mardi

Ouagadougou, 19 nov. 2021(AIB)-L’Assemblée nationale burkinabè souhaite entendre mardi, le gouvernement sur les circonstances qui ont entouré l’attaque terroriste ayant coûté la vie à 53 personnes dimanche, contre un détachement de gendarmerie dans le Nord du pays.

«Pour faire toute la lumière sur les circonstances de cette attaque, l’Assemblée nationale interpelle le gouvernement à travers des questions orales avec débat à l’hémicycle le mardi 23 novembre 2021 à 16 heures», informe un communiqué de l’institution.

Le Parlement précise que la séance plénière sera retransmise en direct sur la télévision publique.

Tôt dimanche au moins 49 gendarmes et quatre civils ont été tués à Inata (Soum, Nord) par des terroristes.

L’hypothèse selon laquelle le détachement a crié au manque de vivres pendant plusieurs jours avant l’attaque, a entrainé la colère des partis politiques, de l’opinion publique et des appels à la démission du chef de l’Etat Roch Kaboré.

Mercredi, le président du Faso a limogé deux responsables militaires et promis des sanctions dès la fin de l’enquête administratives.

Agence d’information du Burkina

ata/ak

 

 

 

Zondoma: Une fausse rumeur accasionne la fermeture des classes dans la commune de Bassi

Zondoma: Une fausse rumeur accasionne la fermeture des classes dans la commune de Bassi

Gourcy, (AIB)-Dans la journée du 18 novembre 2021, des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux faisaient état de la présence d’hommes armés dans le village de Bassi. En vérifiant cette information, il s’est révélé qu’aucune présence suspecte n’a été signalée dans cette localité située à environ 25 kilomètres à l’Est de Gourcy.

Malheureusement, cette rumeur a pu créer une psychose qui a vidé  plusieurs écoles de la commune de leurs occupants.

Alertés, les premiers responsables de l’éducation dans la province ont apporté un démenti en vue de rassurer les enseignants et les élèves afin que les cours reprennent dans la sérénité.

Cette situation fait suite aux événements survenus la veille dans les villages de Touba Ramba et de Lago dans la commune de Gourcy où des hommes en armes se sont effectivement signalés.

Agence d’information du Burkina

Kompienga: des bandits mis en déroute à Nadiagou

Kompienga: des bandits mis en déroute à Nadiagou
Ouagadougou, 19 Nov. 2021(AIB)-La police nationale a affirmé vendredi, avoir repoussé la nuit écoulée, des bandits armés qui ont attaqué le poste de police frontière de Nadiagou dans la Kompienga (Est).
Agence d’Informationdu Burkina

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2021

LE MONDE EN BREF DU VENDREDI 19 NOVEMBRE 2021

 

SOKOLKA (Pologne) – Les migrants bloqués depuis plusieurs jours à la frontière bélarusse ont été relogés jeudi dans un centre logistique à proximité, pendant que plusieurs centaines d’entre eux étaient rapatriés en Irak, après avoir abandonné tout espoir de gagner l’Europe via la Pologne voisine.

 

BERLIN – Les responsables allemands ont décidé jeudi d’imposer de sévères restrictions aux non-vaccinés et ouvert la voie à une obligation vaccinale pour les personnels soignants afin endiguer l’emballement de la pandémie de Covid-19 dans le pays.

 

BRASILIA – La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de près de 22% en un an, dépassant  les 13.000 km2, un record sur les quinze dernières années, contre lequel le gouvernement de Jair Bolsonaro a promis des actions plus « fermes ».

 

WASHINGTON – Joe Biden a reçu jeudi le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le président mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador, les « trois amis » faisant assaut d’amabilités alors même que les sujets de friction ne manquent pas, à commencer par le commerce et l’immigration.

 

WASHINGTON – Le président des Etats-Unis Joe Biden a déclaré jeudi « envisager » un boycott diplomatique des Jeux olympiques d’hiver prévus en février à Pékin, pour protester contre les violations des droits humains en Chine.

 

VILNIUS – Taipei a annoncé jeudi avoir ouvert un bureau de représentation en Lituanie sous le nom de Taïwan, un écart diplomatique important qui a défié une intense campagne de pression et les avertissements de Pékin.

 

WASHINGTON – Joe Biden est accusé de protectionnisme dans le développement des voitures électriques, suscitant l’ire du Mexique et du Canada qui redoutent que le gigantesque plan d’investissements du président américain anéantisse leur secteur automobile.

 

SAINT-POL-DE-LEON (France) – La ministre française de la mer Annick Girardin a fustigé jeudi le manque de « coopération » de l’île anglo-normande de Jersey pour l’attribution de licences de pêche et évoqué l’indemnisation possible des pêcheurs français victimes du Brexit, synonyme d’un aveu de « défaite » pour ces derniers.

 

KHARTOUM – Le nouveau pouvoir militaire au Soudan a rétabli jeudi la connexion internet, coupée depuis le putsch du 25 octobre, un premier pas vers la réouverture après une répression qui a déjà fait 39 morts, dont cinq adolescents.

 

DUBAÏ – Environ 14.700 rebelles ont été tués en cinq mois dans la bataille pour le contrôle de la ville stratégique de Marib dans le nord du Yémen, ont indiqué jeudi deux sources proches des Houthis alors que les rebelles communiquent très rarement sur leurs pertes.

 

ADDIS ABEBA – Les émissaires de l’Union africaine (UA) et des Etats-Unis étaient de retour jeudi en Ethiopie, dans un nouvel effort pour obtenir un cessez-le-feu entre les forces gouvernementales et les rebelles tigréens qui s’affrontent dans le nord du pays.

 

WASHINGTON – Les élus américains semblaient jeudi en bonne voie de voter sur le gigantesque programme de réformes sociales et écologiques du président Joe Biden et de faire ainsi avancer son projet de transformer le pays, même si le chemin avant son adoption reste long et semé d’embûches.

 

ABBOTSFORD (Canada) – Des militaires ont été déployés jeudi dans l’ouest du Canada, sur terre et dans les airs, pour répondre aux importantes inondations et glissements de terrain qui ont fait un mort et plusieurs disparus, tandis que les évacués continuent de se compter par milliers.

 

NEW YORK – Incroyable coup de théâtre dans l’histoire douloureuse des Afro-Américains aux Etats-Unis: une juge de New York a innocenté jeudi deux des trois hommes condamnés pour l’assassinat en 1965 de Malcolm X, icône de la cause noire.

 

WASHINGTON – La mobilisation de millions de personnes a payé: les autorités de l’Etat américain d’Oklahoma ont renoncé jeudi à exécuter Julius Jones, un Afro-Américain de 41 ans condamné à la peine capitale pour un meurtre dont il s’est toujours dit innocent.

 

PARIS – « Dépasser dénis et tabous » : l’Assemblée nationale française a donné jeudi un premier feu vert à un projet de loi pour demander « pardon » et tenter de « réparer » les préjudices subis par les harkis et leurs familles, avec une indemnisation que l’opposition espérait plus large.

 

NEW YORK – Plusieurs Etats américains ont ouvert une enquête commune pour déterminer si la maison-mère d’Instagram a délibérément laissé enfants et adolescents utiliser son réseau social tout en sachant qu’il pouvait être néfaste à leur santé mentale et physique.

 

PEKIN – Un courriel attribué à la championne de tennis chinoise Peng Shuai augmentait l’inquiétude jeudi sur le sort de la joueuse, qui a accusé début novembre un ancien haut responsable du régime de l’avoir contrainte à un rapport sexuel, et dont la disparition suscite l’émoi dans le monde du tennis.

 

LONDRES – Trente-cinq jeunes footballeuses de l’équipe nationale juniors afghane et leurs familles, soit 130 personnes menacées dans leur pays par le retour au pouvoir des talibans, sont arrivées jeudi au Royaume-Uni à bord d’un vol financé par la star américaine Kim Kardashian.

 

SAINT-AIGNAN (France) – Yuandudu et Huanlili: les prénoms des deux jumelles pandas nées le 2 août dernier au Zoo Parc de Beauval ( Loir-et-Cher) ont été dévoilés jeudi par le footballeur français Kylian Mbappé et la championne olympique chinoise Zhang Jiaqi.

(afp)

Kossi: deux motos emportées au CEG de Konankoïra par des hommes armés

Kossi: deux motos emportées au CEG de Konankoïra par des hommes armés

Ouagadougou, Une dizaine d’individus armés ont fait irruption au collège d’enseignement général de Konankoïra, à une vingtaine de km de Nouna, ce jeudi 18  novembre 2021 vers 17 h

Pris de panique, les professeurs et leurs élèves ont libérer les lieux.

Ces visiteurs d’un soir ont pris le soin de secouer les motos pour vérifier la quantité du carburant dans chaque engins avant de disparaître avec deux ( Serius 115 et Crypton 07) appartenant aux professeurs de l’établissement.

Un élève a pu sauver tout de même la moto d’un professeur dans cette débandade.

À l’heure où nous couchons ces lignes,le personnel est sous le choc.

Des enseignants dans les  écoles voisines ont déjà libéré le plancher.

En rappel,la localité fait l’objet depuis plusieurs mois de harcèlement terroriste,  occasionnant  des enlèvements,des assassinats ciblés,des écoles incendiées et fermées .

Le village de Konankoïra est situé à 20 kilomètres au Nord de Nouna sur la RN 14.

source:Burkinaweb.net

Sanmatenga : «Je donnerai le meilleur de moi-même», Mikaïla Sawadogo alias Nico, nouvel élu consulaire 

Burkina-CCI-BF-Election consulaire

Sanmatenga : «Je donnerai le meilleur de moi-même», Mikaïla Sawadogo alias Nico, nouvel élu consulaire 

Kaya, 18 nov. 2021 (AIB)-Secrétaire général du Syndicat national des commerçants du Burkina Faso (SYNACOMB) de la région du Centre-Nord, vendeur de téléphones portables, de noix de cajou et karité, de sésame…, Mikaïla Sawadogo alias Nico, élu dimanche  en tant que membre consulaire de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) pour le compte du Sanmatenga, a promis de donner le meilleur de lui-même, dans la défense des intérêts moraux et matériels de tous les commerçants de sa localité.

  Agence d’information du Burkina (AIB) : Etes-vous satisfaits du déroulement du processus électoral ?

Mikaïla Sawadogo (M.S.) : Le scrutin s’est bien déroulé. Les élections ont été libres et transparentes, avec à la clé un résultat des urnes incontesté. La sécurité a été déployée sur les lieux même si nous déplorons l’absence des autorités communales et régionales. Nous étions trois sur la liste de candidature dans le Sanmatenga. Au verdict des urnes, j’ai obtenu 124 voix contre 121 pour Rasmané Koégo.

La troisième place est occupée par Harouna Sawadogo avec 26 votants. 2 bulletins ont été nuls. Globalement, nous sommes satisfaits des résultats des urnes.

Nous pensons que nous avons su vendre notre projet auprès des électeurs, parce que nous avons bien préparé notre campagne électorale. Malgré le défi sécuritaire, nous avons battu campagne dans plusieurs zones de la province telles que Barsalogho, Pissila, Boussouma, Korsimoro… Notre stratégie consistait à présenter la CCI-BF, ses relations et opportunités aux électeurs, à leur expliquer comment se fera le vote et la responsabilité d’un élu consulaire.

AIB : Un syndicaliste  à la conquête d’un siège consulaire de la CCI-BF, cela n’a-t-il pas été un frein.

M.S. : En tant que SG du Syndicat national des commerçants du Burkina Faso (SYNACOMB) de la région du Centre-Nord, notre responsabilité était de défendre les intérêts moraux et matériaux des commerçants de la localité. Par exemple, dans tous les services comme la Douane et les Impôts et même auprès des autorités régionales, nous avons œuvré à ce que le droit du commerçant soit respecté selon les textes en vigueur.

La jeunesse actuelle a les yeux ouverts. Car, elle préfère des actions concrètes que des promesses. Nous pensons humblement que ce sont ces efforts consentis qui nous ont permis d’être un élu consulaire. Et, nous remercions tous ceux qui ont porté leur confiance en nous. Ils l’ont fait pour eux-mêmes.

De ce fait, nous puissions les rassurer que nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour, non seulement,  défendre leurs intérêts dans la sphère des affaires, mais aussi d’être leur porte-parole auprès de la CCI-BF.

AIB : Quels sont vos projets pour les cinq prochaines années?

M.S. : D’ores et déjà, plusieurs projets sont en vue en faveur des commerçants de la province. Il s’agit, entre autres, de la formation des jeunes, de l’accord de micro-crédits aux femmes pour leurs Activités génératrices de revenus (AGR) et de la dotation en matériel de travail aux commerçants qui bénéficieront des formations.

Il y a aussi d’autres projets de la CCI-BF que nous pourrons exploiter pour le développement socioéconomique de la province. Outre ces opportunités, nous allons nous-mêmes monté des projets de formation et d’appui-conseil aux jeunes qui ont des projets.

Nous plaiderons également pour la construction de marchés dans les communes qui n’en possèdent pas d’une part et l’achèvement de certains chantiers en souffrance d’autre part.

Pour faciliter l’écoulement de nos produits commerciaux dans les pays voisins comme le Mali, le Niger…, nous allons tisser un partenariat avec certaines structures financières étrangères.

Quant aux Petites et moyennes entreprises (PME), nous allons œuvrer pour la formation, l’acquisition de matériel et surtout pour la régularisation des documents, notamment le numéro Identifiant fiscal unique (IFU), le registre de commerce… Nous allons également les (PME) approcher davantage pour plus de synergie d’actions.

AIB : Avez-vous des doléances pour l’atteinte de vos objectifs ?

M.S. : La crise sécuritaire a eu un impact considérable sur le secteur informel dans la bande nord du Sanmatenga, avec à la clé des marchés incendiés par des groupes armés terroristes. Par exemple, lors de la campagne électorale consulaire, nous sommes allés un jour du marché de Barsalogho, nous avons constaté au moins 100 boutiques fermées et plus de 200 hangars vides.

Nous exhortons donc les plus hautes autorités à renforcer le dispositif sécuritaire dans cette bande.

De même, nous avons aussi un manque criard de marchés dans les 11 communes de la province. A titre illustratif, les communes de Barsalogho, Namissiguima, Dablo, Pissila, Pibaoré… n’ont pas de marchés construits.

La construction du marché de Korsimoro est inachevée. Le marché de Bousouma est construit mais non fonctionnel. Or, ce sont les marchés qui développent un pays.

La construction des marchés dans ces communes permettra de sécuriser les produits commerciaux.

Enfin, nous demandons à l’équipe sortante du Centre-Nord de faire le bilan de son mandat, parce que lors de l’Assemblée générale de la CCI-BF, tenue récemment à Ouagadougou, toutes les 12 régions du Burkina Faso ont fait leurs bilans des activités des cinq années écoulées, sauf celle du Centre-Nord. Cet exercice de redevabilité nous situera sur ce qui a été fait, les activités non réalisées, afin que nous puissions rectifier le tir.

Agence d’information du Burkina

Interview réalisée par Emil Abdoul Razak SEGDA

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