Burkina-Presse-Revue

Justice, insécurité et éducation  au menu des journaux burkinabè

Ouagadougou, 19 nov. 2021 (AIB)- Les parutions de ce vendredi évoquent  à leur Une, le procès Thomas Sankara, la situation sécuritaire sans oublier les  assisses nationales sur l’éducation au Burkina Faso.

« Assises nationales de l’éducation : Trois jours pour trouver des solutions aux problèmes de l’Ecole Burkinabè », titre  à sa Une, le quotidien privé Le Pays.

Le journal rapporte que les assises nationales sur l’éducation se tiennent du 18 au 20 novembre 2021 à Ouagadougou pour trouver des solutions aux problèmes de l’école burkinabè.

Selon Le Pays, douze thématiques seront abordées pendant  les trois jours d’échanges avec des propositions d’actions fortes pour réinventer le système pour une éducation résilience et de qualité.

C’est à juste titre que le journal privé Aujourd’hui au Faso laisse voir à sa première page : «Assises nationales sur l’éducation : 72 heures pour repenser le système éducatif burkinabè ».

Pour sa part, le journal public Sidwaya souligne que ladite rencontre constitue une opportunité pour les acteurs de contracter un nouveau contrat pour un système éducatif en phase avec les objectifs du développement.

Quant au quotidien privé, L’Express du Faso, édité à Bobo Dioulasso, il note que les acteurs sonnent la mobilisation pour construire une école solide au Burkina Faso.

Sous un autre chapitre, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés,  arbore  : « Persistance insécurité au Burkina : Des OSC demandent la démission du président ».

Pour lui, le mouvement pour la libération, une coordination des associations de la société civile a initié hier jeudi 17 novembre 2021 à Ouagadougou, un point de presse sur l’insécurité persistante dans le pays.

A l’en croire, le mouvement qui avaient à ses côtés des militants suspendus du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a demandé la démission sans condition du chef de l’Etat Roch Kaboré.

Dans la même dynamique, le  quotidien privé Le Pays  révèle que des partis politiques accusent les autorités et la hiérarchie  militaires de faire d’inertie, face à la situation sécuritaire qui prévaut  dans le pays.

Il explique que ceux-ci  souhaitent que les responsabilités soient situées suite au massacre d’Inata le mardi 16 novembre qui  a causé la mort de 53 personnes dont 49 gendarmes et 4 civils.

Sur la  question, L’Express du Faso  indique que si le président Kaboré savait que sa démission mettrait fin au terrorisme, il est sûr qu’il n’attendrait pas qu’on demande son départ avant de le faire.

Le procès du capitaine Thomas Sankara et ses douze compagnons alimentent toujours la presse burkinabè.

A ce titre, le journal privé, L’Observateur Paalga commente les propos du médecin miliaire, Arsène Bongnessan Yé, qui stipule  qu’« on aurait pu trouver une autre solution que celle barbare » qui a consisté à tuer Thomas Sankara.

De son avis, M. Yé,  dit n’avoir pas sentir  venir le coup d’Etat, car  il ne participait aux réunions  du Conseil national de la révolution (CNR).

Le quotidien d’Etat Sidwaya signale qu’Arsène Bongnessan Yé dit aussi  avoir coulé des larmes avec  Pascal, le frère de Sankara par rapport à l’assassinat du père de la révolution burkinabè.

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso fait remarquer que les témoins Jean Marc Palm, Etienne Traoré et Arsène Bongnessan ont livré leur part de « vérité » hier jeudi  devant le tribunal  sur l’affaire de  Thomas Sankara.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

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