Afrique : Le président sénégalais Macky Sall prend la tête de l’Union Africaine
Ouagadougou, 6 fév. 2022 (AIB)-Le président sénégalais Macky Sall a été porté samedi à la tête de l’Union africaine (UA) pour une année en remplacement du président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a pris officiellement, samedi, la présidence tournante de l’Union africaine (UA) pour la période 2022-2023, à l’occasion du 35eme Sommet ouvert le même jour à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Il a souligné sa volonté de consacrer sa mandature à la lutte contre les maux qui minent le continent africain, notamment le terrorisme, l’insécurité, les prises de pouvoir non constitutionnelles dans les Etats et l’insécurité alimentaire.
Pour terminer, le Président Macky Sall a réaffirmé son intention d’œuvrer pour la bonne marche de l’Organisation panafricaine.
Le président sortant de l’Organisation continentale, Félix Tshisekedi, à pour sa part, formulé des vœux de sécurité, de stabilité, de prospérité et d’une coopération renouvelée et fructueuse à l’ensemble des Chefs d’Etat et de Gouvernement ainsi qu’aux partenaires de l’Union Africaine.
Il a ensuite dressé le bilan de ses actions à la tête de la Conférence, marquées notamment par la lutte contre la pandémie de Covid-19, la promotion du genre, de la jeunesse et de la culture ainsi que les questions économiques et sécuritaires.
Au terme de la cérémonie d’ouverture, les Chefs d’Etat et de Gouvernements se sont retrouvés pour une session à huis clos.
Le 35e Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernements de l’Union Africaine se tient du samedi 5 au dimanche 6 février 2022.
Le Cameroun termine 3e de sa CAN, aux tirs au but (3-3 puis 5-3, tab)
Ouagadougou, 5 fév. 2022 (AIB) – Les Lions indomptables du Cameroun ont battu aux tirs but (5-3) samedi soir au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, les Etalons du Burkina Faso, terminant 3e de la 33e CAN à domicile. Ils s’offrent la médaille de bronze.
Comme au match d’ouverture de cette CAN, ce sont les Etalons qui ont ouvert le score à la 24e minute par Steeve Yago. Après ce but l’équipe burkinabè a maintenu son pressing haut et a fini par doubler la mise grâce à une erreur de main du gardien de but camerounais André Onana, maîtrisant un centre d’Issa Kaboré (45e). C’est la VAR qui a confirmé cet auto-goal du gardien de l’Ajax d’Amsterdam.
A la reprise ce sont toujours les Etalons qui sont à la manœuvre. Cheick Djibril Ouattara reprend imparablement de la tête un centre bien dosé de Bertrand Traoré (50e).
Le spectre de 1998 (au Burkina Faso lors de la CAN) a par la suite plané sur les Etalons car tous les buts seront égalisés. Ce sont les entrées de Vincent Aboubakar et de Karl Toko Ekambi qui vont changer la donne.
Stéphane Bahoken (71e) montrera la voie de la réussite à ses camarades en réduisant le score, puis son capitaine Vincent Aboubakar par deux fois (85e et 87e).
La séance des tirs au but a parachevé la désillusion des Burkinabè qui n’ont pas su gérer les scores depuis le début de cette compétition. Le Cameroun a réussi tous ses tirs pendant que le Burkina Faso en a raté un. Le Burkina Faso n’a jamais réussi à s’imposer face au Burkina Faso.
En 1998 pendant que le Burkina Faso a mené 3-0, puis 4 à 1, la RD Congo avait réussi à rétablir la parité au score, puis gagner aux tirs au but.
Les Etalons terminent donc au pied du podium, laissant filer la médaille de bronze, pourtant à leur portée, au profit du Cameroun.
La grande finale de cette 33e édition de la CAN se jouera demain 6 février entre les Lions de la Téranga du Sénégal et les Pharaons d’Egypte.
La CAN 2021 se joue du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. La 34e édition se jouera en Côte d’Ivoire en 2023. Agence d’information du Burkina (AIB)
as/
Putsch militaire : Des habitants de Titao invitent le MPSR à libérer le territoire
Titao, 04 fév. 2022(AIB) Quelques jours après le putsch militaire qui a renversé le régime de Roch Marc Christian Kaboré, les Titaolais restent préoccupées par la situation sécuritaire. Dans ce micro-trottoir que nous avons masqué les identités pour des raisons sécuritaires, les intervenants réagissent face au changement de régime et expriment leurs attentes vis – vis du Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et le Restauration (MPSR).
YB : Le pouvoir précédent a brillé par sa non maîtrise de la situation sécuritaire. Les populations sont en proie à l’insécurité avec des pertes en vies humaines, un ralentissement des activités et des milliers de déplacés internes dans le dénuement total surtout à Titao. Personne n’arrive à aller au champ ou pratiquer l’élevage ou le commerce. Je suis donc fier des changements intervenus. Nos attentes vis-à-vis du nouveau régime est que la situation sécuritaire s’améliore et que la paix revienne et que surtout les déplacés retrouvent leur village.
AZ : C’est un plaisir, un très grand plaisir pour nous. Depuis le début du régime déchu, les enfants pleurent, les femmes pleurent, les vieux pleurent. La zone est devenue invivable. Nous implorons le Tout Puissant pour que les nouveaux dirigeants puissent changer la donne et redonner le sourire aux Burkinabé.
OL : Tout notre problème c’est l’insécurité. Si c’est par ce changement à la tête du pays que la paix va revenir au pays, c’est une bonne chose. Mais nous sommes dans un pays de démocratie et en démocratie, le recours aux armes pour prendre le pouvoir est un recul. Mais c’est parce qu’il y a la paix qu’on parle de démocratie. Alors, si par ce biais que nous allons sortir de l’insécurité, nous ne pouvons que nous en réjouir.
NM : Vraiment nous sommes contents. S’ils peuvent bien gérer le pays et apporter des réponses à la question sécuritaire, permettre aux populations de mener librement leurs activités, nous allons les soutenir même si c’est pour dix ans.
NB : C’est la sécurité notre première attente. Si vous regardez la ville de Titao, vous vous rendrez compte du degré de désastre dû à la crise sécuritaire. Personne n’est à l’abri. Dans ces genres de situation, aucune assistance humanitaire ne peut combler les besoins des populations. La seule solution est que chacun puisse retourner chez lui et mener librement ses activités. Nous attendons des lors des nouveaux dirigeants, la résolution de la question sécuritaire et le retour des déplacés dans leurs zones respectives.
GS : Cela fait six ans que nous sommes plongés dans une crise sécuritaire qui ne fait que perdurer. Ce qui n’est pas bon, doit changer. Donc ceux qui ont pris le pouvoir doivent savoir tirer les leçons du passé et bien conduire le pays. Ils doivent faire en sorte que chacun puisse retourner dans son village et mener librement ses activités. Je suis ici à Titao malgré moi dans la faim et même la soif. J’ai plus de quarante ans mais je n’ai jamais vu une situation pareille. Je souhaite que Dieu accompagne ceux qui viennent de prendre le pouvoir pour que nos attentes soient exhaussées.
MK : Nous avons quitté nos villages et nous sommes à Titao depuis longtemps. Mais nous ne pouvons mener aucune activité. Nous souhaitons alors que Dieu donne aux militaires la force et le courage de s’attaquer au mal de l’insécurité pour que nous puissions regagner nos villages. C’est notre souhait le plus ardent.
Fada N’Gourma : Des manifestants soutiennent les nouvelles autorités burkinabè
Fada N’Gourma, 05 fév. 2022(AIB)-Plusieurs personnes à l’appel de la Coordination régionale de l’Association TIN –Taani, ont arpenté samedi, les artères de Fada N’Gourma pour soutenir le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), arrivé au pouvoir le 24 janvier 2022.
Le pouvoir de Roch Christian Kaboré a été mis fin le 24 janvier 2 022 par le Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Des hommes, des femmes et des enfants sous la houlette d’une coalition d’Organisations de la société civile dont l’Association Tin-Taani, ont arpenté le samedi 5 février 2022, les grandes artères de Fada N’Gourma où ils scandaient les slogans « MPSR au pouvoir !, DAMIBA au pouvoir !».
Pour Yentéma Amidou Thiombiano, la région de l’Est souffre beaucoup de l’insécurité.
«Nous soutenons la junte au pouvoir parce que notre région a été beaucoup éprouvée par la crise sécuritaire qui a trainé beaucoup de personnes déplacées internes vers les villes. Nos écoles sont également fermées dans la plupart des localités», a déclaré le Président de la Coordination régionale de l’Association Tin-Taani, Yentéma Amidou Thiombiano.
AmadouTraoré, du Bouclier citoyen du Peuple (BCP), encourage le MPSR et profite de cette occasion pour demander aux nouveaux dirigeants leur accompagnement dans la résolution de certains maux de la région comme la dégradation criarde des infrastructures routières.
«Nous ne voulons pas que le MPSR nous oublie comme l’ancien régime. Nous voulons la paix. Je souhaite bon vent aux Forces de Défense et de Sécurité, aux supplétifs de sécurité (VDP) et à la transition», a ajouté ce dernier.
Bédari Amsatou Maiga, résidente du secteur n°2 de Fada N’Gourma, a abondé dans le même sens.
«Nous sommes sortis pour soutenir le président Damiba. Nous le soutenons pour qu’il puisse bien garder notre pays afin que les déplacés internes puissent se rendre chez eux», a-t-elle dit.
Burkina : Le lieutenant-colonel Mahamadi Bonkoungou nommé Directeur général de l’Agence nationale de renseignement
Ouagadougou, 5 fév. 2022 (AIB)- Le lieutenant-colonel Mahamadi Bonkoungou est nommé Directeur général de l’Agence nationale de renseignement par un décret, lu vendredi, sur les antennes de la radiodiffusion télévision du Burkina (RTB).
Le décret dont l’AIB a reçu copie, samedi, porte la date du 1er février 2022 et est signé du chef de l’Etat, Paul Henri Sandaogo Damiba, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
Ancien pensionnaire du Prytanée militaire du Kadiogo (PMK), Mahamadi Bounkoungou a occupé, entre autres postes, celui de chef du bureau de formation de l’Académie militaire Georges Namoano (AMGN) et celui de commandant de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (ENSOA).
Fada N’Gourma, (AIB)-Le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Saidou Toussaint Prosper Sanou a lancé le lundi 31 janvier 2022, deux projets financés à hauteur de 200 millions de FCFA par le Danemark pour la consolidation de la paix et la promotion des droits humains.
Depuis 2016, le Burkina Faso traverse une situation sécuritaire difficile marquée entre-autres, par des attaques terroristes, des déplacements de populations, des crises intercommunautaires et des fermetures de services sociaux.
C’est dans ce contexte d’instabilité ajoutés aux fléaux comme les mariages forcés et/ou précoces, les mutilations génitales féminines (MGF) et les violences basées sur le Genre (VBG) que des Associations de développement ont réussi à convaincre l’équipe de l’Unité d’Appui Technique des fonds DANIDA à accepter de financer la mise en œuvre des deux (02) projets d’un montant total de 200 millions de FCFA.
Vue des participants au lancement officiel des projets DANIDA.
Ce sont le «Projet d’appui à la promotion du respect des droits humains et la prévention des conflit communautaires et inter personnels dans la région de l’Est du Burkina Faso» porté par l’OCADES Fada et le projet «Village Uni pour la Croissance Inclusive des Filles» porté par l’Association TODIMA.
A travers ces deux projets, l’Association TODIMA et l’OCADES Fada se donnent comme objectifs de contribuer à la consolidation de la paix et de la cohésion sociale à travers la promotion des droits humains et la prévention /gestion des conflits dans la région de l’Est, et de contribuer aussi à la croissance inclusive des filles et femmes de 20 villages de la région de l’Est.
Selon le Secrétaire exécutif de l’OCADES Fada N’Gourma, l’abbé Landry Yadgo, ces deux projets qui s’étendent dans les cinq provinces de l’Est, d’une durée de deux ans (2022-2023) visent à réduire les frustrations et les conflits dans leur localité et à aider les filles et les femmes à jouir de leurs droits dans leurs communautés.
L’abbé Landry YADGO, Secrétaire exécutif de l’ONG OCADES Fada à gauche.
Pour atteindre les résultats escomptés, ces deux ONG comptent travailler avec les leaders communautaires, la jeunesse et les cadres de concertation, a indiqué l’abbé Landry Yadgo, à travers des actions de sensibilisation.
Le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Saidou Toussaint Prosper Sanou a invité tous les participants à apporter leurs contributions pour le plein succès des activités de ces projets.
En rappel, le Danemark par l’entremise du Fonds Danida à mis à la disposition de 27 Organisations de la société civile burkinabè, près de huit milliards de francs CFA pour la période 2021-2025, dans l’objectif de promouvoir la paix et le respect des droits humains.
Centre-nord/Kaya : Des propriétaires terriens expriment leur mécontentement suite à l’annulation d’un lotissement spécial
Kaya, 5 fév. 2022 (AIB)- Des propriétaires terriens ont animé, le mardi1er février 2022, une conférence de presse à Kaya, pour exprimer leur mécontentement consécutif à l’annulation des listes des propriétaires terriens attributaires des parcelles issues du lotissement spécial autorisé dans la commune et exhorter la finalisation du processus.
La publication des listes des propriétaires terriens attributaires de parcelles suite au lotissement spécial autorisé dans la commune de Kaya a fait un tollé sur les réseaux sociaux.
Des internautes, notamment la jeunesse de Kaya, ont critiqué ces listes parce qu’ils estiment que des noms de tierces personnes y figurent sans être propriétaires terriens ayant cédé leurs terres pour ce lotissement.
Ces critiques à l’endroit de l’ancien maire de Kaya, Boukaré Ouédraogo alias Bourki et des autorités régionales du Centre-nord ont entrainé l’annulation desdites listes par le haut-commissaire du Sanmatenga, Auguste Kinda.
Cette décision du chef de la circonscription administrative provinciale a suscité l’indignation des propriétaires terriens qui ont organisé une conférence de presse, le mardi 1er février 2022, pour apporter plus d’éclaircissement sur les faits.
Le conférencier principal, chef de Kaya, le Naaba Tigré, a exprimé son mécontentement face à l’opposition de la jeunesse de Kaya ayant conduit à l’annulation des listes des propriétaires terriens attributaires de parcelles.
– Le chef de Kaya, le Naaba Sigri
«Nous, propriétaires terriens, avons soutenu le projet d’apurement du passif foncier de la mairie en cédant nos terres. Nous avons convenu que chaque propriétaire terrien prendra quatre parcelles pour un hectare cédé. Tout allait bien quand nous avons appris avec tristesse la décision de suspension du maire suite à des plaintes de la part des jeunes sur la liste publiée», a déploré le Naaba Tigré.
Selon les conférenciers, la jeunesse n’a pas eu la vraie information permettant de comprendre la composition des noms sur les listes affichées.
Le chef de Kaya a indiqué que cette annulation causera beaucoup de problèmes, pour une opération sensée en résoudre. A écouter les conférenciers, les listes publiées ne comportent pas les noms des non-propriétaires terriens comme le fait croire certains jeunes révoltés.
«Il y a certains propriétaires terriens qui, selon le protocole d’entente avec la mairie sont bénéficiaires d’une vingtaine de parcelles par exemple, proportionnellement au quota de quatre parcelles à l’hectare », a assuré un membre de la commission de cession provisoire des parcelles du lotissement spécial le Zindnaaba du Sanmatenga.
Pour lui, au regard de la taille de leur famille, ils ont vendu à l’avance le surplus à des fonctionnaires et même à des gens qui ne résident pas à Kaya.
« Et comme une personne ne peut avoir deux parcelles à la fois, ces nouveaux acquéreurs sont inscrits comme étant des bénéficiaires de la famille du propriétaire terrien», a-t-il expliqué.
Quant aux critiques des jeunes sur l’attribution de parcelles aux autorités coutumières et administratives, les propriétaires terriens ont défendu qu’il est logique, au regard de l’engagement pour le développement de la commune, qu’elles soient bénéficiaires de parcelles d’habitation.
« Ces jeunes mécontents ignorent que les zones d’emprise du lotissement spécial sont dans le territoire du Dima de Boussouma, le Naaba Sigri et celui du chef de canton du Sanmatenga, le Naaba Koom et qu’ils sont propriétaires terriens de par leur position », ont soutenu les conférenciers.
Tous les intervenants du rang des propriétaires terriens ont appelé ces jeunes «révoltés» au calme et à aller à l’information, afin que ce projet puisse connaître un aboutissement.
Education :La CEB de Fada N’Gourma dresse le bilan du premier trimestre 2021-2022
Fada N’Gourma, (AIB)-Disparité du niveau des apprenants à cause de l’arrivée des élèves PDI, négligence des disciplines dites mineures, insuffisances dans la préparation des leçons et l’élaboration des items…, la Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma (CEB) a fait le mercredi 2 février 2022, son autocritique du premier trimestre et proposer des solutions pour y remédier.
La Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma a tenu une séance de travail le mercredi, 2 février 2022, avec les directeurs d’école et les enseignants titulaires de classe du cours moyen deuxième année (CM2) dans la cité de Yendabili, dans le but de faire le bilan des activités pédagogiques du 1er trimestre de l’année scolaire 2021-2022.
A l’entame de la rencontre-bilan, le chef de Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma, Hadi Idani a reconnu la résilience et le dévouement de ses agents sur le terrain dans le travail déjà abattu.
Hadi Idani , Chef de Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma en face de ses enseignants pour un bilan en mi-parcours.
L’encadreur pédagogique Bapouguini Ouali est revenu en long et en large sur les points forts et les faiblesses constatés dans la pratique quotidienne lors des visites des classes.
Des difficultés dans la pratique des classes, on a noté la course dans l’exécution du programme d’enseignement, la négligence de l’enseignement des disciplines dites mineures (le sport, le dessin, la récitation/chant…).
Vue des encadreurs pédagogiques lors du bilan en mi-parcours des activités pédagogiques.
Des insuffisances dans la préparation des leçons et l’élaboration des items, les difficultés liées au co-enseignement font partie aussi des faiblesses relevées par les encadreurs pédagogiques.
L’élaboration des affichages règlementaires constitue un casse-tête aux praticiens, ont indiqué les encadreurs pédagogiques.
L’arrivée des élèves déplacés internes du fait de l’insécurité rend ardue la tâche de l’enseignant à cause de la disparité du niveau des apprenants, ont-ils ajouté.
Pour surmonter toutes ces difficultés et rendre digeste l’enseignement, les encadreurs, ont tour à tour, proposé des stratégies de remédiation aux praticiens de classe.
Ainsi, ils ont signifié que le tutorat, la pédagogie différenciée et la valorisation des disciplines dites mineures aideront les titulaires des classes du CM2 à améliorer leur prestation régalienne.
Viviane Tiwendé Tougma : «Ce cadre d’échanges me permettra d’améliorer ma pratique- classe».
L’élève-Inspecteur de l’Enseignement primaire Christian Madiéga, dans le cadre de changement de paradigmes, a invité les praticiens d’accorder de l’importance aux activités ludiques qui donnent l’occasion à l’enfant d’apprendre à sauter, à danser et à rire. Ces activités bien menées, a soutenu ce stagiaire, constituent une prise en charge psycho-sociale aux élèves déplacés internes du fait de l’insécurité.
Viviane Tidwendé Tougma , enseignante titulaire du CM2 de l’école Bansoundi « A» a salué la présente séance de travail à sa juste valeur. Car ce cadre d’échanges, selon elle, lui a permis d’apprendre des stratégies et des techniques d’enseignement qui vont sans doute changer sa pratique en classe.
La Circonscription d’Education de Base de Fada N’Gourma a aussi dressé des activités en perspective comme l’organisation des journées pédagogiques, des formations sur l’enseignement de la rédaction à l’école primaire.
Sanmentenga : au moins cinq décès dans un accident près de Pissila
Kaya, 4 fév. 2022 (AIB)- Au moins cinq personnes ont perdu la vie et plusieurs autres blessées, vendredi, dans le renversement d’un camion de marchandises près de Pissila dans le Sanmentenga (Centre-nord).
De retour du marché de Manni dans la Gnagna ce vendredi 4 février 2022, un camion communément appelé 10 tonnes transportant des marchandises, des animaux et aussi des personnes, a terminé sa course en se renversant au bas côté de la voie, aux environs de 18 heures, à une dizaine de Km de Pissila sur la RN3.
Un premier bilan fait état de cinq morts sur place et des blessés graves et d’autres évacués au Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Pissila et au Centre hospitalier régional (CHR) de Kaya.
De nombreuses bêtes dont des chèvres, des moutons et des bœuf seraient également mortes sur place.
Le bilan se serait alourdi avec le décès d’un des blessés au CSPS de Pissila.
Les causes de cet accident ne sont pas encore connues, mais des témoins soupçonnent une panne technique qui a renversé le véhicule au bas côté de la voie.
CAN 2021: « Nous allons tout faire pour aller chercher cette 3e place » (Bertrand Traoré)
Ouagadougou, 4 fév. 2022 (AIB) – Le capitaine des Etalons du Burkina Faso Bertrand Traoré a déclaré vendredi à Yaoundé en conférence de presse d’avant-match que lui et ses camarades mouilleront le maillot pour sortir vainqueur face aux Lions indomptables du Cameroun, dans le match de classement pour la 3e place de la CAN.
« Nous allons tout mettre en œuvre, nous allons tout faire pour aller chercher cette 3e place. Cela va faire du bien à tout le groupe, au staff, au peuple burkinabè qui traverse une période difficile et à nos familles », a déclaré Bertrand Traoré.
Le sociétaire d’Aston Villa (Angleterre) a fait savoir que « on a fait un parcours honorable même si on voulait jouer cette finale. On a tout essayé malheureusement on est tombé en demi-finales ».
Faisant allusion à leur défaite devant le Sénégal, le gaucher nominal des Etalons a rassuré que « il y a la déception mais nous nous sommes remobilisés car nous sommes des professionnels ».
« Maintenant, on a la chance de finir sur le podium pour une médaille de bronze », rappelle-t-il pour signifier à ses coéquipiers de faire valoir leur talent devant le Cameroun.
En match d’ouverture de cette 33e CAN, le Cameroun avait disposé du Burkina Faso par le score de 2 buts 1. Ce match pour la 3e place sera donc un remake. La rencontre avait été prévue pour se jouer dimanche juste avant la finale, mais a finalement été décalé de 24h pour se disputer samedi.
La CAN 2021 se déroule du 9 janvier au 6 février 2022 au Cameroun. Agence d’information du Burkina (AIB)
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Burkina-Putsch-Réaction Burkina: Un observatoire appelle la junte à »clarifier » son engagement
Ouagadougou, 04 fév. 2022(AIB)-L’Observatoire indépendant des valeurs civiques et citoyennes (OIVC, OSC), a demandé jeudi, aux militaires qui ont pris le pouvoir, de clarifier leur engagement et leur méthode, pour une adhésion des populations en connaissance de cause.
« Nous les exhortons à clarifier leur engagement, leur position et leur méthode dans le temps et dans l’espace pour une adhésion massive des populations en parfaite connaissance des avantages, des obligations et aussi des conséquences de cette nouvelle option de gouvernance pour la sauvegarde et la restauration de notre patrie commune que nous voulons tous paisible, sécurisée, prospère et émancipée », lit-on dans une déclaration de l’OIVC, en date du 3 février 2022.
Le coordonnateur nationale l’Observatoire Indépendant des Valeurs Civiques et Citoyennes (OIVC), Idrissa Coulibaly, s’adresse aux militaires du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) qui ont renversé le 24 janvier, le président Roch Kaboré, pour »son incapacité » à enrayer les attaques terroristes.
« La balle est dans le camp du MPSR qui dispose désormais de tous les leviers aussi bien politique, diplomatique que sécuritaire pour nous apporter des solutions aux problèmes qui nous assaillent : Insécurité, retour des populations déplacées dans leurs localités d’origine, réconciliation nationale, dossiers pendants en justice ou gisants dans les tiroirs de l’ASCE-LC (organe publique de lutte contre la corruption) », estime l’observatoire.
Toutefois, Idrissa Coulibaly a salué l’esprit d’ouverture et de consensus des nouvelles autorités et les invite à poursuivre les concertations déjà engagées pour une fédération des énergies sans stigmatisation, sans exclusion et sans démagogie.
Il a également appelé toutes les organisations de masse, les défenseurs des droits humains, les associations de veille citoyenne et les Forces vives de la Nation à soutenir les militaires pour un Burkina de paix et de démocratie. Agence d’information du Burkina CK/NO/ata/ak
« Objectif, remporter la CAN 2023 en Côte d’Ivoire », (Lazare Banssé, président de la FBF)
Yaoundé, 4 fév. 2022 (AIB) – Le président de la Fédération burkinabè de football (FBF) Lazare Banssé a déclaré vendredi devant la presse sportive à Yaoundé que l’objectif du Burkina Faso est de remporter la CAN 2023 qui se tiendra en Côte d’Ivoire voisine.
Après 48h de l’élimination des Etalons en ½ finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football au Cameroun, le président de la FBF Lazare Banssé a déjà le regard tourné vers l’avenir. Il s’est fixé trois objectifs à savoir « remporté la CAN 2023 en Côte d’Ivoire, participer au mondial 2026 et faire partie du top 3 ou 5 du classement CAF et y rester pendant longtemps ».
Le président Banssé s’exprimait devant les journalistes sportifs burkinabè à qui il a rendu visite dans leur hôtel au quartier Essos de Yaoundé.
« Je demande à vous les journalistes de travailler à faire la promotion de nos joueurs. C’était difficile mais je crois que malgré tout, nous avons fait un boulot formidable », a-t-il dit, poursuivant que « des grandes équipes sont tombées nous laisser et c’est à féliciter ».
Pour lui les Etalons ont une bonne trajectoire et « il ne faut pas s’arrêter là. Ça fait la quatrième fois qu’on arrive à cette étape et il faut qu’on y arrive un jour. Je pense que vous allez nous aider dans ce domaine là ».
Le président de la faîtière du football burkinabè croit fermement en son équipe et fait savoir que « si on s’organise mieux avec l’aide de tous, on va y arriver ».
Lazare Banssé a également profité pour évoquer la convention de partenariat entre sa structure et l’Association des journalistes sportifs du Burkina (AJSB) qui a pris fin en 2021. « Pour le partenariat je n’ai même pas besoin de parler. Je le signe une fois à Ouaga », a-t-il promis.
Le président de la FBF a félicité l’AJSB pour son efficacité « avec très peu de moyen » et lui a exprimé son accompagnement.
Le Burkina Faso joue le match pour la 3e place de la CAN demain samedi contre le Cameroun pays hôte qu’il avait déjà croisé en ouverture de la compétition.
La CAN 2021 se déroule au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022. Agence d’information du Burkina (AIB)
Jean-Pierre Boussim depuis Yaoundé au Cameroun/
Burkina: Un parti politique propose à la junte de bâtir une armée disciplinée
Ouagadougou, 03 fév. 2022 (AIB)-Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a proposé jeudi, des solutions à la junte, dont l’érection d’une armée disciplinée et bien équipée, afin de ramener la paix et la sécurité au Burkina Faso, dans un délai de douze mois.
«Réorganiser l’armée burkinabè de sorte à cultiver une discipline exemplaire et sans égale en son sein, et de lui apporter un accompagnement conséquent en matériel et en ressources, afin de ramener la paix, la sécurité et la cohésion sociale, dans un délai maximal de douze mois», telle est l’une des recommandations du MIDE au MPSR, dans un communiqué parvenu vendredi à l’AIB.
Le 24 janvier 2022, le Mouvement Patriotique de la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a renversé le président Roch Marc Christian Kaboré, lui reprochant sa malgouvernance et son incapacité à lutter contre le terrorisme.
«La solution des problèmes du Burkina Faso ne peut que provenir d’une révolution moderne et démocratique qui va restaurer de façon définitive l’autorité de l’Etat, réconcilier les Burkinabè, rayer l’incivisme, anéantir la corruption», a ajouté le président du Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE, ex parti d’opposition) Harouna Kindo.
Selon lui, le MPSR doit réviser tous les accords nationaux et internationaux pour prioriser les intérêts du peuple.
Le MIDE a également proposé que les nouvelles autorités revoient le système électoral afin d’éviter la corruption électorale.
Harouna Kindo a aussi invité la CEDEAO à revoir son mode de fonctionnement pour apporter à temps des solutions idoines aux différents maux que vivent les Etats tels que l’insécurité, les famines et les conflits.
La Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest(CEDEAO) a suspendu le Burkina Faso de ses instances et demandé aux militaires de travailler à un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal.
En rappel, M. Kindo a été écartée de la présidentielle de novembre 2020 pour non paiement de la caution de 25 millions de FCFA.
Bobo-Dioulasso : Un syndicat des éleveurs réclame un ministère « plein »
Bobo-Dioulasso, le 4 fév. 2022 (AIB)-Le Syndicat national des éleveurs du Faso (SNEF) a exigé jeudi, la séparation des ministères en charge de l’agriculture et celui des ressources animales et demandé des indemnisations relatives à la perte des poulets liée à la grippe aviaire.
« Le syndicat n’approuve pas la fusion du ministère en charge de l’agriculture avec celui des ressources animales et halieutiques opérée dans le dernier gouvernement avant le changement de régime. Il veut donc un ministère plein dédié à l’élevage », a déclaré un membre de la coordination du Syndicat national des éleveurs du Faso (SNEF), Harouna Ouédraogo.
Selon lui, un ministère dédié à l’élevage aura pour avantage de donner un cadre d’expression à tous les acteurs de l’élevage et surtout de permettre de mieux cerner leurs problèmes et trouver des pistes de solutions idoines.
Selon M. Ouédraogo, le SNEF a exigé la prise en compte des éleveurs dont les poulets seraient morts d’eux-mêmes à cause de la grippe aviaire, au lieu d’indemniser ceux dont les poulets seront abattus par les services techniques.
Le syndicat a trouvé « dérisoire », la somme de 4 milliards F CFA prévue à cet effet, car ne pouvant couvrir les besoins de toute la chaine de valeur intervenant dans la filière volaille.
Le président du SNEF, Moumouni Sidibé, a invité les éleveurs à toujours recourir aux services techniques de l’élevage lorsqu’ils constatent plusieurs morts dans leur ferme.
Sidibé a demandé aux éleveurs de mieux s’organiser pour une vitalité de la filière qui fait aussi face aux problèmes d’insécurité.
Le SNEF a exhorté les nouvelles autorités du pays à prendre à bras le corps les difficultés de la filière élevage, pour permettre aux acteurs d’exercer en toute quiétude leurs activités.
Festival des radios : La 3e édition prévue du 7 au 13 février prochain à Bobo-Dioulasso
Bobo-Dioulasso, 4 fév. 2022 (AIB)-La 3e édition du Festival international des radios de l’Afrique de l’ouest francophone (FIRAF) est prévue du 7 au 13 février prochain à Bobo-Dioulasso, a annoncé le commissariat général.
Le commissariat général a présenté son programme mercredi, sous le thème : « Radio et insécurité en Afrique de l’Ouest : quelle contribution de la radio dans la gestion des déplacés internes ? », au cours d’un point de presse.
Pour lui, ce thème a été choisi au regard de la montée de l’hydre terroriste, ayant occasionné « plus de 2 millions de déplacés internes ».
« Nous avons jugé pertinent de voir dans quelles mesures renforcer les capacités des journalistes dans le processus de traitement de l’information afin qu’ils puissent contribuer positivement au changement des conditions de vie des Personnes déplacés interne (PDI) », a laissé entendre M. Ouattara.
Il a poursuivi que plusieurs thématiques seront abordées et développés ainsi que des master-class, des panels et des concours radiophoniques seront à l’ordre du jour de cette édition.
« En ce qui concerne les concours radiophoniques, les dossiers de candidatures nationales et celles de la sous-région comme le Mali, la Côte d’Ivoire, le Niger sont toujours recevables et qu’ils doivent être en rapport avec le thème », a assuré M. Ouattara.
Le commissaire général a indiqué que le festival et le concours sont ouverts à tous les professionnels de l’information et de la communication de toute l’Afrique de l’Ouest.
Il a par ailleurs sollicité le soutien des journalistes afin d’être leurs ambassadeurs pour la réussite de cette activité.
Le Burkina Faso prend prend acte de l’invite de la CEDEAO à organiser des élections dans un délai raisonnable
Ouagadougou, 04 fév. 2022 (AIB)-Le président du Faso Paul-Henri Damiba a pris acte vendredi de la suspension de son pays de la CEDEAO et de l’invite de l’organisation sous-régionale à décliner un chronogramme devant aboutir à un retour rapide à l’ordre constitutionnel normal.
«Le Burkina Faso prend acte de la décision de sanction prise lors du sommet virtuel des Etats membres de la CEDEAO. Par ailleurs il prend note de l’invitation adressée aux autorités burkinabè lors du sommet de décliner un chronogramme sur le processus devant aboutir à l’organisation d’élections libres et transparentes et au retour à l’ordre constitutionnel», a écrit le président Paul-Henri Damiba, dans un communiqué date du 4 février 2022.
Il y indique que « le Burkina Faso affirme sa disponibilité à poursuivre les échanges avec la CEDEAO pour un aboutissement du processus de transition.
La CEDEAO a suspendu le Burkina Faso de toutes ses instances suite à la prise du pouvoir par le MPSR, le 24 janvier 2022, des mains de l’ex-président Roch Kaboré pour son ‘’incapacité’’ d’enrayer les attaques terroristes dont le Burkina fait face depuis 2016.
L’organisation a également appelé jeudi, les militaires au pouvoir au Burkina Faso, à mettre en place les organes de la Transition, à adopter un calendrier électoral et à favoriser le retour à l’ordre constitutionnel le plus rapidement.
Tout en saluant la disponibilité de la CEDEAO à accompagner les nouvelles autorités dans leur mission, le MPSR a rassuré qu’il ne ménagera aucun effort pour une solution rapide dans le respect des aspirations du peuple burkinabè.
Burkina : Le corps diplomatique marque son soutien pour un retour rapide à la paix
Ouagadougou, 4 janv. 2022 (AIB)-Le corps diplomatique accrédité au Burkina Faso, a affiché vendredi, son soutien aux militaires au pouvoir, pour un retour rapide à la paix et à la sécurité dans le pays.
«J’ai rassuré le chef de l’Etat que, nous allons apporter notre contribution et que nous allons marcher ensemble dans un esprit solidaire et fraternelle pour que nos pays amis puissent ramener le plus vite possible la paix et la sécurité surtout au Burkina Faso», a indiqué le doyen du corps diplomatique au Burkina Faso, Li Jian, par ailleurs ambassadeur de la Chine.
Il s’exprimait vendredi à l’issue d’un entretien que le corps diplomatique au Burkina Faso a eu avec le président du Mouvement pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Le MPSR a pris le pouvoir des mains de l’Ex-président Roch Kaboré, le 24 janvier 2022, à qui il reproche son incapacité d’enrayer les attaques terroristes dont fait face le Burkina Faso depuis 2015.
«Le président du Faso nous a présenté tout ce qui s’est passé et surtout il a donné une vision pour le futur du pays et il espère l’accompagnement des partenaires internationaux afin de traverser ensemble ces moments difficiles », a dit Li Jian. Agence d’information du Burkina KR/ata
De gauche vers la droite Pasnewende Ouédraogo président de la délégation spéciale communale et Isaïe W Bamogo, secrétaire général de la mairie de Bogandé.
Bogandé/Délégation spéciale : le Préfet Pasnewindè Ouédraogo mobilise les acteurs de Bogandé
Bogandé, 4 fév. 2022 (AIB), Dans le cadre de la mise en place des délégations spéciales, le préfet du département de Bogandé, Pasnewende Ouédraogo a initié une rencontre d’information avec les responsables des différentes structures vendredi 04 février 2022.Les échanges ont porté sur la désignation des membres de la délégation spéciale communale de Bogandé.
Le préfet du département de Bogandé, Pasnewende Ouédraogo qui dirigera la délégation spéciale communale(DSC) a rencontré les différents responsables des structures, présentis pour être membres de la délégation spéciale communale de Bogandé. C’est la salle de réunion de la préfecture qui a servi de cadre pour la tenue de cette rencontre d’information.
L’objet de la rencontre selon le préfet Pasnewende Ouédraogo, est de donner des informations relatives à la désignation des membres de la délégation spéciale communale.
Pour se faire le DÉCRET N° 2013 -431/PRES/PM/MATD/MATDS/MEF du 30 mai 2013 portant conditions d’installation, composition et fonctionnement de délégation spéciale des collectivités territoriales en son article 12, a été présenté aux participants.
Les participants ont montré une attention particulière à la présentation du P.D.S.
Les différents responsables des structures ont au plus tard le samedi 5 février pour fournir auprès de l’autorité compétente, la liste de leurs membres pour enregistrement.
Au P.D.S, Pasnewende Ouédraogo d’ajouter que la délégation spéciale peut s’adjoindre tout représentant de structure dont la participation est jugée nécessaire pour son bon fonctionnement. Toutefois, la Délégation Spéciale communale ne doit pas comporter plus de cinquante (50) membres, précise-t-il.
Pour rappel, les conseils des collectivités territoriales ont été dissous après la prise du pouvoir par les militaires. Les délégations spéciales remplacent désormais les conseils des collectivités et en assurent le fonctionnement.
Selon l’article 12 du DÉCRET N° 2013 -431/PRES/PM/MATD/MATDS/MEF du 30 mai 2013 portant conditions d’installation, composition et fonctionnement de délégation spéciale des collectivités territoriales, la délégation spéciale communale se compose comme suit:
Président : le Préfet du département
Membres :
– le Secrétaire Général de la mairie ;
– les responsables départementaux des services techniques déconcentrés de l’Etat ;
– le chef du service administratif et financier de la mairie ;
– deux (02) représentants désignés par les autorités coutumières ;
– trois (03) représentants désignés par les autorités religieuses ;
– les chefs de projets/programmes intervenant dans la commune ;
– une (01) représentante désignée par les organisations féminines ;
– un (01) représentant désigné par les organisations de jeunesse ;
– un (01) représentant de la Chambre régionale d’agriculture ;
– un (01) représentant de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie ;
– un (01) représentant de la Chambre des Métiers ;
– un (01) représentant désigné par les organisations des personnes handicapées ;
– deux (02) représentants désignés par les Organisations de la Société Civile intervenant dans la décentralisation.
Agence d’information du Burkina Oyé Ardjima Yempabou TINDANO
Nayala : Près de 14 500 élèves privés d’école à cause des fermetures en cascade causées par l’insécurité
Toma, 04 fév. 2022(AIB)-Circonscrite au départ dans la commune de Gassan, la fermeture des établissements scolaires pour cause d’insécurité, se poursuit dans la province du Nayala, privant près de 14 500 élèves du savoir.
Au départ circonscrite dans la Circonscription d’éducation de base (CEB) de Gassan, du fait des attaques terroristes et autres menaces d’enseignants, la fermeture des établissements scolaires a malheureusement gagné la quasi-totalité des CEB de la province.
«La situation s’est aggravée avec les attaques sur les symboles de l’Etat que sont le commissariat de police, la préfecture, la mairie de Gassan autour du 2 décembre 2021. La psychose qui s’en est suivie a eu pour conséquence la fermeture de toutes les structures éducatives de la CEB de Gassan et l’onde de choc a même atteint la CEB de Kougny avec une fermeture dite temporaire de toutes les écoles et dans une moindre mesure celles de Yé et de Yaba … Cela a occasionné la fermeture de 56 établissements laissant sur le carreau, 14 413 élèves, à la date du 21 décembre 2021 », a confié à l’AIB, une source qui a requis l’anonymat.
Avec la récente incursion d’hommes armés qui ont molesté des enseignants, le mercredi 2 février 2022, dans des établissements scolaires de Nimina et Laré, à une quinzaine de kilomètres de Toma, a poursuivi la source, les écoles ferment les unes après les autres et les enseignants quittent les villages par dizaine.
«On remarque déjà une augmentation significative du nombre d’Elèves déplacés internes (EDI) dans les zones comme Yé et Toma», a-t-elle déploré.
Pour parer au plus pressant, des dispositions ont été prises et/ou envisagées.
Il s’agit de la réouverture de certaines écoles de Kougny à la reprise du deuxième trimestre en commençant par les classes de Cours moyen (CM1 et CM2), la sensibilisation des parents d’élèves à réinscrire leurs enfants ailleurs, le temps que la situation sécuritaire revienne à la normale et la délocalisation temporaire de l’inspection de Gassan à Toma pour la continuité dans la gestion administrative de la structure. Agence d’information du Burkina ATK/jmt/ata
Burkina : Création d’un »Commandement des opérations du théâtre national » pour contrer efficacement le terrorisme
Ouagadougou, 04 fév. 2022(AIB)-Le président du Faso le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a annoncé, la création d’un ’Commandement des opérations du théâtre national’’, couvrant les frontières terrestres et aériennes du Burkina Faso et avec pour missions, de concevoir, d’organiser et de soutenir les opérations de sécurisation du territoire burkinabè.
Dans deux autres décrets, le président Damiba a nommé le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni et le lieutenant-colonel Roméo Djassanou Ouoba, respectivement commandant et commandant-adjoint des ‘’opérations du théâtre national’’.
Les décrets permettent à ces commandants, d’exercer leur autorité sur l’ensemble des FDS et des VDP ainsi que les moyens engagés sur le théâtre des opérations.
Le COTN assure aussi la coordination de la défense civile et de la réquisition et de l’utilisation des services, des personnes et des biens nécessaires à la conduite opérations.
«En coordination avec les représentants de l’Etat, le commandement des opérations du théâtre national a autorité pour prendre, toute mesure correspondante aux besoins de la Défense et de la Sécurité y compris les restrictions de libertés de circulation, de l’interdiction de certains moyens de déplacements», précise le décret de création.