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Léo : L’association « Sauvons la patrie » marche pour soutenir le MPSR 

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Léo : L’association « Sauvons la patrie » marche pour soutenir le MPSR 

Léo, 19 fév. 2022 (AIB)- L’Association « Sauvons la patrie » section provinciale de la Sissili, a organisé ce samedi, à Léo, une marche de soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).

Partis du rond-point Natou, ils étaient environ une soixantaine de manifestants, en majorité des jeunes, arborant des T-shirts à l’effigie du président Damiba, à battre le pavé à travers les différentes artères de la ville.

Sur les pancartes, on pouvait lire, « Pour un Burkina prospère et paisible, soutenons le MPSR », « Ensemble contre l’insécurité, la corruption et la mal gouvernance » ou encore « Pour une sécurisation totale du territoire national, nous disons oui au MPSR ».

Selon l’initiateur de la marche, Koudous Nignan, elle vise à soutenir sans faille et de façon inconditionnelle, l’action des militaires au pouvoir depuis le lundi 24 janvier dernier.

Après la marche, Koudous Nignan a expliqué le bien fondé de l’avènement du MPSR sur les antennes d’une radio de la place

Koudous Nignan a expliqué que la prise du pouvoir par les militaires, leur redonne confiance car ils sont convaincus que ces derniers ont toutes les capacités nécessaires pour libérer le pays qui a longtemps souffert de la spirale des violences.

M. Nignan a rappelé que depuis 2015, de nombreux burkinabè ont perdu la vie ou ont été contraints de quitter leurs villages pour devenir des déplacés internes à cause du terrorisme.

Pour l’initiateur de la marche,  les militaires se sont emparés du pouvoir, à cause de l’incapacité du président renversé Roch Kaboré, de faire face à l’insécurité et à la mal gouvernance.

Agence d’information du Burkina

OAN/wis

 CMA de Yako : Le personnel lance une opération zéro sachet plastique

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CMA de Yako : Le personnel lance une opération zéro sachet plastique

Yako, 19 fév. 2022 (AIB)-Le centre médical avec antenne chirurgicale de Yako (CMA) a organisé le jeudi dernier, dans l’enceinte de l’institution, une journée de salubrité afin d’offrir un cadre plus sain aux usagers ainsi qu’au personnel soignant.

Muni de pelles, de gangs de ménages, de râteaux et des bavettes, c’est un personnel soignant fortement mobilisé et engagé à rendre plus sain son cadre de travail qui a répondu à l’appel du médecin chef intérimaire du district sanitaire de Yako (MCD), Dr Mamadi Ouédraogo, ce jeudi 17 février 2022 à Yako.

Dénommée « opération zéro sachet plastique », l’initiative visait, selon le premier responsable du CMA, à rendre plus propre le cadre de travail au personnel soignant et surtout aux usagers.

Au cours de l’opération, les agents de santé ont nettoyé de fond en comble les endroits jonchés de sachets plastiques et d’autres types d’ordures rencontrées en chemin afin de donner un visage plus reluisant au service.

Dr Mamadi Ouédraogo, pelle en main s’est joint au personnel dans la mise en œuvre de l’opération zéro sachet plastique au CMA de Yako

Pour faciliter l’activité, au moins une vingtaine de poubelles ont été mobilisées pour la circonstance.

Des poubelles qui ont permis de renforcer davantage le dispositif servant à décharger les ordures ramassées déjà sur le site.

« A travers l’opération zéro sachet plastique, nous voulons donner l’exemple aux accompagnants des patients puis les inviter à observer un comportement éco-citoyen plus responsable dans la gestion des ordures dans ce milieu à fort taux de fréquentation » a déclaré Dr Ouédraogo.

Pour le docteur, offrir une bonne qualité de soins aux patients pourrait dépendre aussi de l’assainissement du cadre de travail du personnel soignant.

Conscient aussi que son personnel ne peut à lui seul assurer continuellement le ramassage d’ordures et le travail d’assainissement du service, le docteur Ouédraogo a invité de ce fait toute la population de la Province du Passoré à aider les agents de santé, en ne jetant surtout pas d’ordures et tout autre objet pouvant donner une image moins reluisante à ce milieu.

Les ordures sont entassées avant d’être incinérées

«  Si l’environnement est pollué, il est bien évident que les soins que nous allons offrir à nos usagers seront en deçà des attentes des usagers » a supposé Dr Ouédraogo.

Aux populations, il leur a invité à davantage utiliser les poubelles déposées un peu partout dans le service.

Dans une perspective de rendre permanemment sain le CMA, le MCD souhaite associer l’ensemble des populations de Yako aux prochaines opérations de salubrité dans ce milieu qui constitue la mère de la soixantaine des formations sanitaires que compte la province du Passoré.

Agence d’information du Burkina

ZES/wis

Burkina : L’artiste musicienne burkinabè Thaliane prône l’autonomisation des femmes à travers son single « Femmes battantes »

Burkina-Culture-Musique

Burkina : L’artiste musicienne burkinabè Thaliane prône l’autonomisation des femmes à travers son single « Femmes battantes »

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-L’artiste-musicienne burkinabè Thaliane a présenté mercredi sur la Web TV AIB, son dernier single « Femmes battantes » qui prône l’autonomisation financière de la femme.

« Pour moi, les femmes doivent être autonomes financièrement pour participer aux dépenses de la famille et participer à l’économie du pays » a déclaré mercredi, Thaliane sur la Web TV AIB.

L’artiste-musicienne burkinabè était l’invité de l’émission « Rencontre avec l’artiste »  de la Web TV AIB.

Selon elle, il ne faut pas donner des postes aux femmes par plaisir mais ces dernières doivent les mériter par leurs compétences.

C’est pourquoi,  Thaliane appelle les femmes burkinabè à avoir des ambitions, des rêves et à se former pour être compétentes.

Thaliane a également invité les hommes et les dirigeants à accompagner et soutenir les femmes en créant les cadres de formation.

L’émission intégrale du passage de Thaliane est disponible sur la Web TV AIB.

Agence d’information du Burkina

WIS/Az

Burkina : Des panafricanistes demandent au MPSR de s’orienter vers des partenaires fiables et sincères

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Burkina : Des panafricanistes demandent au MPSR de s’orienter vers des partenaires fiables et sincères

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)- Le Bloc panafricaniste section de Burkina Faso, a demandé le jeudi lors d’une conférence de presse, au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) de s’orienter de façon stratégique et souveraine vers des partenaires fiables et sincères.

Selon le chargé d’affaires de l’Organisation panafricaniste mondiale (OPAM) Issouf Sirima, le MPSR doit « revoir ses partenaires diplomatiques et militaires pour s’orienter de façon stratégique et souveraine vers des partenaires capables de comprendre les problèmes du Burkina Faso et d’agir promptement ».

« Il urge, dans notre contexte de refondation et de restauration, que nous nous engageons avec des partenaires fiables, sincères et prompts à nous fournir des prestations de qualité pour la libération, la refondation et la reconstruction du Burkina Faso dans un bref délai » a-t-il ajouté.

Le Bloc panafricaniste a rappelé l’époque des relations bilatérales entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan, qui selon lui avait promis du matériel militaire dont des hélicoptères de combat et de transports.

Ces matériels ont été retournés suite à la rupture des relations entre les deux Etats, a affirmé Issouf Sirima.

Après 24 ans de relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, le Burkina Faso s’est séparé de l’Ile en 2018 pour renouer avec la Chine continentale.

Pour le chargé d’affaires de l’Organisation panafricaniste mondiale, le MPSR doit demander à la Chine continentale au moins trois hélicoptères, du matériel militaire et le transfert de technologie militaire.

Les panafricanistes ont interpellé les nouvelles autorités de ne prendre que des décisions allant dans le sens d’assurer aux populations leur quiétude d’antan, des décisions qui leur permettront de recouvrer intégralement et sans attendre l’intégralité du territoire burkinabè.

« Aux pays européens, nous demandons le respect plein et entier de la souveraineté des pays africains, qu’ils sachent qu’aucune nation n’a de pré-carré en Afrique » a soutenu M. Sirima.

En rappel, des militaires regroupés au sein du MPSR ont pris le pouvoir le 24 janvier 2022 par un coup d’Etat en renversant l’ex président Roch Kaboré, jugé incapable d’éradiquer le terrorisme qui sévit depuis son avènement aux affaires 6 ans auparavant.

Agence d’information du Burkina

OSY/wis

Attaque de Toussiana: un témoin raconte

Attaque de Toussiana: un témoin raconte

Banfora, 19 fév. 2022(AIB)-L’attaque samedi matin d’un car à Toussiana par des bandits, a fait quatre victimes car parmi les huit blessés, un a succombé au CHR de Banfora. Un témoin a raconté à l’AIB ce qu’il a vécu.

« Le car roulait quand nous avons entendu brusquement des coups de feu qui venaient de partout et c’était  la panique dans le car. Les bandits ont tiré sur la roue avant et le car a terminé sa course dans la brousse.

Ils sont entrés nous fouiller et continuaient de tirer dans le car.

Malheureusement pour moi j’étais habillé d’un pullover qui ressemblait à celui des policiers.

Les bandits sont venu me menacer de leur donner mon arme parce qu’ils pensaient que j’étais un policier. Ils m’ont fouillé en me torturant,  et ils ont pris mon portable. Dieu merci je suis vivant. Je bénis Dieu », a raconté un témoin à l’AIB.

Agence d’information du Burkina

Titao : Plusieurs bases terroristes démantelées dans la province du Loroum (AIB)

Burkina-Titao-Terrorisme-Riposte

Titao : Plusieurs bases terroristes démantelées dans la province du Loroum (AIB)

Titao, 19 fév. 2022 (AIB)-Selon une source locale « une action aérienne vigoureuse » est menée depuis quelques jours contre les bases des groupes armés dans la province du Loroum.

« Les nouvelles du front sont bonnes, peut-être si la dynamique est maintenue, d’ici une semaine les populations peuvent commencer à rejoindre leur village » a confié à l’AIB une source digne de confiance.

Selon cette source, une action conjuguée de l’Armée et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) en cours dans la semaine, a permis de détruire une base et récupérer du matériel à Dougouri, localité située dans la commune de Ouindigui à une dizaine de kilomètres de Titao, chef-lieu de la province du Loroum.

Ces actions commencent à rassurer les populations de Titao qui sont toujours isolées du reste du pays, a constaté la source.

« L’électricité est toujours coupée et les produits de premières nécessités manquent cruellement »,  soutient un témoin.

La situation sécuritaire s’est considérablement dégradée ces dernières semaines à Titao occasionnant la mort du célèbre VDP, Laadji Yoro et une quarantaine de ses compagnons de route, le 23 décembre 2021 et de nombreux déplacés.

Les axes routiers sont actuellement sous le contrôle des groupes armés.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Décès du président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou (Papier actualisé avec son parcours)

Burkina-Décès

Burkina : Décès du président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou (Papier actualisé avec son parcours)

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-Malade depuis plusieurs semaines, le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou est décédé ce samedi à Paris, en France.

Le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou était malade depuis plusieurs semaines et a été transféré par avion médicalisé hier vendredi à Paris pour des soins intensifs. Il a rendu l’âme ce samedi.

Son absence a été remarquée lors de l’audience solennelle de prestation de serment du président du Faso, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sadaogo Damiba, le mercredi 16 février dernier.

Le regretté était à la tête du Conseil constitutionnel depuis le 11 février 2015, pour un mandat de neuf (9) ans.

Ce magistrat de grade exceptionnel a eu un parcours bien rempli.

Il a notamment présidé la Commission d’enquête indépendante mise en place pour faire la lumière sur l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses 3 compagnons.

Agence d’information du Burkina

WIS/Ak 

Photo d’archive pour illustration

PARCOURS DE KASSOUM KAMBOU 

CARRIÈRE PROFESSIONNELLE : 

• Juillet 2002 – février 2015 : Conseiller à la Cour de Cassation

• 2000 – 2002 : Membre du Conseil Supérieur de la Magistrature.

• 1999-2002 : Conseiller à la Cour suprême

• 1997-1999 : Membre de la Direction des affaires civiles pénales et du sceau

• 1990-1995 : Conseiller à la Cour suprême

• 1988-1990 : Conseiller à la Cour d’appel de Ouagadougou

• 1987-1988 : Conseiller Juridique à la Direction du Développement industriel (ministère de la promotion économique)

• 1985-1987 : Procureur du Faso près le Tribunal de première Instance de Dori

• 1984-1985 : Procureur de la République près le Tribunal de première Instance de Ouagadougou

• 1983-1984 : Substitut du Procureur de la République près le Tribunal de première Instance de Ouagadougou et membre du Tribunal populaire de la Révolution (T.P.R.)

• 1982-1983 : Formation à l’Ecole nationale de magistrature de Paris (France)

• 1980-1981 : Magistrat Intérimaire au Tribunal de première Instance de Ouagadougou.

• Commandeur de l’Ordre national.

ACTIVITES EXTRA-PROFESSIONNELLES ET CENTRES D’INTERET

• Membre du Forum de réconciliation nationale en 1990.

• Membre de la Commission Constitutionnelle chargée de rédiger la Constitution de 1991 du Burkina Faso.

• Membre de la Commission nationale de codification de 1987 à 1994.

• Depuis 1990 : Enseignant de procédure pénale, de Droits humains et de Droit constitutionnel à l’Ecole nationale de Police, à l’Ecole nationale supérieure de l’action sociale et à l’université de Ouagadougou (IPERMIC).

• Avril 1995 – Février 1997 : Président de la Commission chargée de la mise en place des structures du Médiateur du Faso et secrétaire général du Médiateur du Faso.

• Président de la Commission d’enquête indépendante, mise en place en 1999, chargée de rechercher les causes de la mort du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons, assassinés le 13 Décembre 1998 à Sapouy (Province du Ziro) au Burkina Faso.

• Membre fondateur du Mouvement burkinabé des Droits de l’homme et des peuples (M.B.D.H.P.)

• Ancien Secrétaire aux relations extérieures du MBDHP

• Membre du Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC) au Burkina Faso.

• Secrétaire aux Relations du syndicat des magistrats burkinabè (S.M.B.)

• Chroniqueur Judiciaire dans le journal indépendant « Le Pays » de 1992 à 1994.

• Membre et Président du jury des Prix d’excellence aux professionnels de la Presse écrite et audiovisuelle dénommés Prix « GALIAN » éditons 2002 et 2003.

• Président de la Coalition burkinabé pour la Cour pénale Internationale.

• Président du Comité national de suivi de la pauvreté saisie par les Droits humains.

• Membre de la Commission nationale de Lutte contre la prolifération des armes légères.

• Expert de la CEDEAO en protection juridique des réfugiés et membre de l’Equipe d’Intervention d’urgence de la CEDEAO.

• Ancien Auditeur du centre d’études stratégiques de l’Afrique (USA).

• Consultant national et international en Droits humains.

• Expert national anticorruption des Nations Unies.

• Conférencier en Droits humains.

• Membre de l’équipe de rédaction de l’Union Interafricaine des Droits de l’homme (UIDH) du rapport sur l’état des droits humains en Afrique.

Agence d’information du Burkina

Axe Banfora-Bobo: trois passagers tués dans l’attaque d’un car (actualisée à 11h05mn)

Banfora-Bobo-Insecurité-Attaque-Décès

Axe Banfora-Bobo: trois passagers tués dans l’attaque d’un car (actualisée à 11h05mn)

Banfora, 19 fév. 2022(AIB)-Trois passagers ont été tués samedi matin entre Banfora et Bobo-Dioulasso, dans l’attaque d’un car de transport, a appris l’AIB de sources concordantes.

Le car d’une compagnie de transport ayant quitté Banfora, ce samedi 19 février 2022 à 6h, pour Bobo-Dioulasso, a été la cible d’une attaque sur les collines de Toussiana (province du Houet), à une vingtaine de km de Banfora.

Selon les sources de l’AIB, c’est après avoir vainement essayé d’immobiliser le car, que des hommes armés ont ouvert le feu sur le véhicule, faisant trois morts parmi les passagers.

Un vigile en charge de la garde d’un pilonne d’une compagnie de téléphonie mobile, a failli également être touché par les tirs.

Tout porte à croire, selon certaines sources, qu’il s’agirait d’une attaque orchestrée par des bandits de grands chemins, contrairement aux avis d’autres personnes qui faisaient cas d’attaque terroristes aux premiers instants.

Agence d’information du Burkina

KF-MY/jmt/ata/ak 

ATTENTION : Photo d’archive et d’illustration.

 

Burkina : Décès du président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou

Burkina-Décès

Burkina : Décès du président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-Malade depuis plusieurs semaines, le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou est décédé ce samedi à Paris, en France.

Le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou était malade depuis plusieurs semaines et a été transféré par avion médicalisé hier vendredi à Paris pour des soins intensifs. Il a rendu l’âme ce samedi.

Son absence a été remarquée lors de l’audience solennelle de prestation de serment du président du Faso, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), le lieutenant-colonel Paul-Henri Sadaogo Damiba, le mercredi 16 février dernier.

Nous y reviendrons.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak 

Photo d’archive pour illustration

Burkina : La 2e édition du festival des femmes leaders, prévue en mars prochain

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Burkina : La 2e édition du festival des femmes leaders, prévue en mars prochain 

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-L’Association burkinabè pour l’émergence de l’économie de la culture (ABEEC) a annoncé mercredi,  la tenue de la 2e édition du projet festival Poog-gandaogo (festival des femmes leaders) du 25 au 27 mars prochain à Ouagadougou.

Selon le président de l’Association, Dramane Kawolobou, le festival se tiendra à Ouagadougou sous le thème : « La femme face aux défis sanitaires et sécuritaires au Burkina Faso » avec un coût total de 240 610 000 FCFA.

Il sera marqué par « trois formations à l’endroit des jeunes (femmes et hommes) en entreprenariat, en art culinaire, en attaché de foulard et en maquillage », a-t-il soutenu.

Il est également prévu « une soirée de distinction et une collecte de dons pour aider les personnes déplacées internes et les plus démunies », a-t-il ajouté.

Dramane Kawolobou a aussi souligné que le festival servira de cadre pour reconnaître et valoriser les efforts de la femme dans la communauté.

Il a rappelé que les femmes représentent 52% de la population totale, interviennent dans tous les secteurs de la vie socio-économique et constituent une énorme potentialité de ressources humaines pour le développement d’une nation.

« Ainsi, il est donc nécessaire que non seulement ses efforts dans la communauté soient reconnus et valorisés mais qu’elles (les femmes) soient encouragées et impliquées dans toutes les activités de la vie économique, politique et sociale », a soutenu M. Kawolobou.

Pour cette année 2022, l’ABEEC compte décerner 20 trophées aux femmes battantes de la région du Centre dont la poog-gandaogo d’or 2022.

« L’édition 2022 tout comme la première édition prend en compte toutes les actions qui œuvrent pour l’émergence de la femme dans notre société », a soutenu le président Dramane Kawolobou.

Parmi ces actions, il a cité « la promotion des femmes dans leurs activités quotidiennes, professionnelles, politiques et associatives, la protection sociale des femmes et enfants et la discrimination sociale « zéro » à l’égard des femmes ».

Agence d’information du Burkina

OSY/wis 

Université Nazi Boni : Journée d’échange pour lever les malentendus entre étudiants et administration

Burkina-Etudiant-Administration

Université Nazi Boni : Journée d’échange pour lever les malentendus entre étudiants et administration

Bobo-Dioulasso 19 fév. 2022(AIB)-Les étudiants de l’université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso ont initié mardi, une journée d’échange avec l’administration de l’université, en vue de lever les malentendus entre les deux parties.

La journée d’échange baptisée, « journée de Concorde » à été organisée sous le thème « Administration et étudiants, quelles perspectives pour un climat apaisé dans nos universités ? ».

Selon le président du comité d’organisation (PCO), Rasmané Kaboré, étudiant en droit, la journée a été organisée par l’ensemble des structures estudiantines de l’université Nazi Boni (UNB).

« Pour un climat apaisé sur le campus et prospère pour les études, il faut une communication fluide entre l’administration et les étudiants », a-t-il ajouté.

Il faut une communication fluide entre l’administration et les étudiants pour un climat apaisé sur le campus et prospère pour les études, selon l’étudiant en droit Rasmané Kaboré

« Nous sommes convaincus que la force de l’argument a toujours vaincu l’argument de la force. Tout ce qui est acquis par la violence ne perdure point », a estimé Rasmané Kaboré.

Le Dr Mahamadou Hassane Cissé l’un des conférenciers, a indiqué que les communications ont porté sur la lecture et l’explication des textes qui régissent la vie universitaire, relatifs aux franchises universitaires et aux libertés académiques.

Selon M. Cissé, ces textes seront donc expliqués aux étudiants, les premiers bénéficiaires, mais aussi à tous les acteurs de la communauté universitaire.

Selon le Dr Mahamadou Hassane Cissé, les textes qui régissent la vie universitaire seront expliqués aux étudiants

Le président de l’UNB, Pr Macaire Ouédraogo, s’est réjoui de l’initiative de la journée « entièrement organisée » par les étudiants.

« Cette journée vient démontrer l’intérêt du dialogue dans la résolution de tout problème », a indiqué Macaire Ouédraogo.

Le président de l’université Nazi Boni, Macaire Ouedraogo a invité les différents acteurs à faire une autocritique et à faire preuve de patriotisme et de civisme

Selon lui, les crises des 13 et le 14 janvier dernier sont en grande partie dues au manque de communication et à la méconnaissance par les étudiants des textes régissant le fonctionnement de l’institution universitaire.

« Souvent les étudiants posent certains actes non pas par méchanceté, mais par méconnaissance des textes. Et c’est de notre devoir de mieux leur faire comprendre ces textes », a reconnu Macaire Ouédraogo.

« Cette année, tous les nouveaux bacheliers de 2021 sont rentrés et toutes les filières ont rattrapé leur retard en dehors de celles à gros effectifs », s’est félicité le premier responsable de l’UNB.

Par ailleurs,  il a invité chacun des acteurs à faire une autocritique et à faire preuve de patriotisme et de civisme.

Agence d’information du Burkina

JMT/FBS/wis 

Axe Banfora-Bobo: trois passagers tués dans l’attaque d’un car

Axe Banfora-Bobo: trois passagers tués dans l’attaque d’un car

Banfora, 19 fév. 2022(AIB)-Trois passagers ont été tués samedi matin entre Banfora et Bobo-Dioulasso, dans l’attaque d’un car de transport, a appris l’AIB de sources concordantes.

L’attaque a eu lieu vers la chaîne de collines de Toussiana et il y’aurait également eu des blessés.

Nous y reviendrons avec de plus amples informations.

Agence d’information du Burkina

Loterie nationale burkinabè : Deux gagnants empochent plus de 114 millions FCFA

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Loterie nationale burkinabè : Deux gagnants empochent plus de 114 millions FCFA

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)-La Loterie nationale burkinabè (LONAB) a remis jeudi, deux chèques d’un montant total de plus de 114 millions de FCFA à deux heureux gagnants qui ont misé pour l’un 1200 FCFA et l’autre 2100 FCFA au pari mutuel urbain du Burkina (PMU’B).

« Aujourd’hui, notre joie est immense car la liste des heureux gagnants gros millionnaires s’allonge avec l’arrivée de nouveaux membres », a déclaré le Directeur général (DG) de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), Patindeba Naza.

M. Naza s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion d’une cérémonie de remise officielle des chèques à deux heureux gagnants de la nationale des jeux de hasard.

Selon lui, les deux heureux gagnants empochent la somme totale de 114 millions 701 mille 500 FCFA et entrent ainsi dans le cercle des millionnaires au Burkina Faso.

Le premier gagnant Lassané Guira, chauffeur de profession, a remporté la somme de 75 589 500 FCFA grâce à une mise de 1200 FCA au 4+1 du 04 février dernier, a souligné le patron de la LONAB, Patindeba Naza.

Le second gagnant Kiswendsida Ouédraogo, également chauffeur, a lui remporté la somme de 39 112 000 FCFA par une mise de 2100 FCFA au 4+1 du 11 février dernier, a poursuivi M. Naza.

Le DG de la LONAB a exhorté les deux millionnaires à un bon usage de leur argent pour une fructification de l’économie nationale par des investissements « judicieux » au profit des populations.

Par ailleurs, il a souhaité que l’argent remis aux bénéficiaires serve de fonds d’investissements pour l’épanouissement des gagnants et par ricochet au développement du Burkina Faso.

Lassané Guira, l’un des heureux gagnants, compte renforcer son activité avec son gain pour contribuer au développement de l’économie du Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

ASB/FBS/wis

Burkina : Un économiste préconise l’intégrité pour développer le pays

Burkina-Développement-Intégrité

Burkina : Un économiste préconise l’intégrité pour développer le pays

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)- L’Expert senior en macroéconomie Pierre Claver Damiba a préconisé mercredi, aux Burkinabè, l’intégrité, pour le développement de leur pays. 

Pour l’expert senior en macroéconomie, en  politiques publiques, Pierre Claver Damiba, le Burkina Faso ne s’est pas développé en 60 ans d’indépendance, par manque d’intégrité qui pour lui, est une valeur cardinale.

L’intégrité qui passe, selon lui, par la lutte contre le terrorisme, la corruption, l’incivisme, les détournements etc.

Il a soutenu que les autorités doivent aussi reformer le système éducatif par l’introduction des matières scientifiques et techniques au primaire et au secondaire.

Pierre Claver Damiba a souligné que le gouvernement doit soutenir les petites et moyennes entreprises et industries (PME, PMI) pour favoriser le processus d’industrialisation du pays.

Il a exhorté les décideurs politiques à accompagner les programmes ruraux dans la perspective de la transformation de l’économie burkinabè.

Pierre Claver Damiba est un expert senior en macroéconomie, en politiques publiques, secteur financier, secteur privé et des petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI).

Il était mercredi l’invité de la rédaction du quotidien public Sidwaya.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

Burkina : « Une économie qui cesse de créer de la valeur ajoutée, meurt » (Expert en macroéconomie)

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Burkina : « Une économie qui cesse de créer de la valeur ajoutée, meurt » (Expert en macroéconomie)

Ouagadougou, 19 fév. 2022 (AIB)- L’Expert senior en macroéconomie, Pierre Claver Damiba a déclaré mercredi dans les locaux du quotidien Sidwaya, qu’une économie qui ne créée pas de la valeur ajoutée, meurt parce qu’elle ne génère pas d’emplois. 

Au cours d’un entretien accordé mercredi au quotidien public Sidwaya, l’expert Pierre Claver Damiba, a affirmé qu’« une économie qui cesse de produire de la valeur ajoutée, meut parce qu’elle ne créée pas d’emplois pour les populations ».

Pierre Claver Damiba est un expert senior en macroéconomie, en politiques publiques, secteur financier, secteur privé et des petites et moyennes entreprises/ industries (PME/PMI).

Selon lui, la création de la valeur ajoutée et des emplois sont les deux principaux facteurs de l’économie d’un pays qui aspire au développement.

M. Damiba, ancien ministre du Plan et des travaux publics de 1966 à 1972 a expliqué que l’industrialisation est aux arrêts, du fait que le pays exporte ses marchandises (vélos usagers) vers la Chine et d’autres pays européens.

« Nous ne nous industrialisons pas à cause de certaines de nos importations », a-t-il confié pendant les échanges.

De son avis, le Burkina Faso doit créer de la valeur ajoutée par la transformation de ses matières premières en des articles finis afin de favoriser son développement.

Pierre Claver Damiba a signalé que le pays doit à base du coton, fabriquer des produits qui vont favoriser son processus d’industrialisation.

Il a indiqué que le Burkina Faso a toutes les matières premières nécessaires (or, zinc, manganèse, pétrole) pour la construction de son industrie mais a déplorer que le pays se laisse contrôler par les forces « impérialistes ».

L’ancien candidat malheureux de la présidentielle de 1991 a déploré l’inexistence de l’encadrement et de l’animation des producteurs ruraux qui sont pourtant des vecteurs importants pour le développement de la Nation burkinabè.

A ses dires, les occidentaux (France, Chine, Italie, etc.) se sont développés sur la base de leurs ressources internes et les pays africains notamment le Burkina Faso doivent impérativement emboîter leur pas pour prendre leur envol économique et politique.

Agence d’information du Burkina

NO/wis

 

Dédougou : Rencontre sur la prévention de l’apatridie et à l’amélioration de l’environnement de protection

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Dédougou : Rencontre sur la prévention de l’apatridie et à l’amélioration de l’environnement de protection

Dédougou, 19 fév. 2022 (AIB)-Le ministère en charge de l’Administration territoriale, a organisé le vendredi, à Dédougou, une rencontre de cadrage pour la bonne mise en œuvre du projet « appui à la prévention de l’apatridie et à l’amélioration de l’environnement de protection ».

La mise en œuvre de ce projet permettra de délivrer 4 500 déclaratifs ou supplétifs d’acte de naissance, 4 250 cartes nationales d’identité burkinabè et 1 400 certificats de nationalité au profit des populations à risques d’apatridie, des personnes déplacées internes, migrants retournés et des communautés hôtes de la région de la Boucle du Mouhoun, a appris l’AIB.

Outre la Boucle du Mouhoun, la mise en œuvre du projet est également prévue dans les régions des Cascades, du Centre Nord, de  l’Est, du Nord, des Hauts-Bassins, du Sahel et du Sud-Ouest.

La rencontre de Dédougou a été organisée par le ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) à travers la Direction générale de la modernisation de l’Etat civil (DGMEC) avec le soutien du Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).

Elle avait pour objectif de présenter les objectifs du projet et recueillir les attentes des acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun pour sa bonne mise en œuvre.

Pour la secrétaire générale de la région, Mme Salimata Dabal, le droit à l’identité juridique commence par l’enregistrement de la naissance à l’état civil et l’acte de naissance constitue l’acte fondamental de la preuve du commencement de la personnalité juridique.

Au cours de la rencontre, le Directeur général de la modernisation de l’état civil (DGMEC), Maxime Bouda, a présenté les objectifs du projet

C’est autour de lui que se construira toute la vie juridique de la personne, a-t-elle relevé.

« Cependant, la situation sécuritaire au Burkina Faso s’est fortement dégradée ces dernières années déclenchant une crise de déplacement massive des populations dans différentes régions du pays, notamment la Boucle du Mouhoun, le Centre-Nord, l’Est, le Nord et le Sahel avec 1 368 164 personnes déplacées internes au 31 juillet 2021 » a-t-elle déploré.

Au cours de la rencontre, le Directeur général de la modernisation de l’état civil (DGMEC), Maxime Bouda, a présenté les objectifs du projet, les activités du plan de travail 2022, les cibles attendues par commune et la méthodologie de mise en œuvre.

Dans la Boucle du Mouhoun, le projet interviendra dans les communes de Boromo et Fara dans la province des Balé et Dédougou dans la province du Mouhoun.

Pour sa mise en œuvre, il mobilisera les autorités administratives, judiciaires, coutumières et religieuses, les services de sécurité et l’antenne régionale de l’office national d’identification (ONI).

Agence d’information du Burkina

SB/wis 

Centre sud : Un infirmier perd la vie entre Tiébélé et Pô

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Centre sud : Un infirmier perd la vie entre Tiébélé et Pô 

Pô, 18 fév. 2022 (AIB)-Un infirmier a perdu la vie dans la nuit du jeudi au vendredi sur la route Tiébélé-Pô (région du Centre sud) dans des circonstances non encore déterminées. 

L’infirmier décédé, à quitté Tiébélé dans la nuit du jeudi au vendredi pour Pô où il officie dans une clinique privée.

Il aurait fait une chute libre en chemin, selon les services de sécurité qui ont fait le constat du corps ce vendredi.

Les services de sécurité ont remarqué un gros trou à côté du lieu de l’accident. Ils pensent que l’infirmier qui était sur une moto, est descendu dans le trou et il a perdu l’équilibre.

Le procureur a été saisi et une enquête ouverte. Les conditions réelles du décès seront déterminées à l’issue de l’enquête selon les services de sécurité.

Agence d’information du Burkina

HO/wis 

 

 

Burkina/Tiébélé : Deux morts dans un éboulement sur un site d’or artisanal 

Burkina-Pô-Mine-Eboulement

Burkina/Tiébélé : Deux morts dans un éboulement sur un site d’or artisanal 

Pô, 18 fév. 2022 (AIB)-Un éboulement sur un site d’or artisanal dans le village de Kollo, dans la commune de Tiébélé, province du Nahouri, a fait deux morts et deux blessés dans la nuit du jeudi à vendredi. 

Après constat des services de sécurité, les deux corps ont été remis aux parents pour leur inhumation.

Les deux blessés ont été admis au CSPS de Tiébélé. De la, ils ont été évacués à Pô et ensuite à Ouagadougou, selon le médecin chef de District.

Agence d’information du Burkina

HO/wis

 

Commune de Pô (Centre-Sud): Des forces de défense soutiennent les déplacés internes de Dakola

Burkina-Déplacés-Soutien

Commune de Pô (Centre-Sud): Des forces de défense soutiennent les déplacés internes de Dakola

Pô, 18 fév. 2022 (AIB)- Des Personnes déplacées internes (PDI) de Dakola, dans la commune de Pô, ont reçu,  le lundi 14 février 2022, un appui ans le cadre d’une action civilomilitaire suite à une opération militaire de sécurisation initiée par les Forces de de défenses et de sécurité (FDS).

C’est Mme  le gouverneur de la région du Centre-sud,  Josiane Kabré/Zoungrana  accompagnée des représentants des FDS de la garnison de Pô, qui a remis aux PDI de la localité les vivres composés essentiellement de maïs.

Prenant la parole, le commandant Rodrigue Compaoré, commandant du centre d’entrainement commando et de formation aux opérations spéciales a indiqué qu’il s’agit d’une action civilomilitaire que les FDS de la garnison de Pô ont organisé lors d’une opération de sécurisation du territoire.

Cette opération,  a indiqué le commandant,  s’aligne derrière le chef de l’Etat  à s’avoir  la restauration de l’intégrité territoriale.

L’opération, a-t-il poursuivi,  a été menée  dans la bande frontalière et dans les forêts de la province. Pour lui, à la sortie de cette opération, il était nécessaire d’aller soutenir ces populations qui ont été contraintes de  quitter leur zone suite aux attaques  terrorismes.

Pour sa part, le représentant des bénéficiaires, Bamogo Hamado a salué le geste des FDS.

« Depuis notre arrivée ici, nous avons reçu des soutiens de tout genre mais notre souhait c’est de repartir dans nos localités que nous avions abandonnées de force », a déclaré M. Bamogo.

« Nous croyons aux capacités de nos autorités à libérer les zones infectées afin que nous puissions repartir sur les terres qui nous ont vu naitre », a-t-il ajouté.

Le gouverneur de la région du Centre–sud, de son côté, a salué l’initiative des forces de défenses et de sécurité  de la garnison de Pô de soutenir les PDI.

Pour Josiane Kabré/Zoungrana, le plus grand souhait des autorités du pays, est que cette guerre imposée au pays, prenne fin, afin que les populations forcées à l’exil retrouvent leurs  localités respectives.

Selon les statistiques de la direction provinciale de l’action humanitaire du Nahouri, 1 375 Personnes déplacées internes ont été recensées dans la province du Nahouri.

La zone de Dakola, située à la frontière du Burkina Faso et du Ghana compte 10 ménages dont 36 enfants, 13 femmes et 11 hommes. Ces déplacés viennent des zones comme Dablo, Barsalgo et Arbinda.

Les forces de défenses et de sécurité ont été soutenues dans cet élan de solidarité par l’ONG  NITIDAE dont le coordonnateur, Gaye Jules Souleymane était présent à la cérémonie de remise des vivres.

Agence d’information du Burkina

HKO/ak

Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Dépigmentation, intégration et force Barkhane en couverture des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 18 fév. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce vendredi, évoquent à leur Une, le retrait de la force Barkhane au Mali, la demande  d’intégration dans la Fonction publique, des élèves-infirmiers inscrits sur titre  de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP) de Bobo Dioulasso, sans oublier la lutte contre la dépigmentation au Burkina Faso.

« Lutte contre la dépigmentation : Une association engage le combat », arbore à sa manchette, le quotidien d’Etat Sidwaya.

Le journal public rapporte que l’Initiative africaine-Stop dépigmentation(IASD) a lancé hier jeudi  ses activités à Ouagadougou,  en présence des hommes et femmes des médias.

A lire le quotidien, selon les responsables de l’initiative,  une étude réalisée par des dermatologues à Bobo-Dioulasso révèle que  sur 100 femmes, 50 utilisent des produits éclaircissants.

Le quotidien d’Etat  souligne que le phénomène de dépigmentation prend de l’ampleur au Burkina Faso.

Dans la même veine, le quotidien privé Le Pays fait savoir que l’lASD entend  plaider pour l’adoption d’une loi interdisant l’importation des produits éclaircissants.

Le  confrère précise qu’actuellement des hommes s’adonnent de plus en plus à cette pratique alors qu’elle était attribuée aux femmes dans le passé.

Sur un autre chapitre, le journal privé L’Express du Faso, édité à Bobo-Dioulasso titre : « Agents de santé à titre privé : Une marche à Bobo pour exiger la réouverture des tests d’intégration ».

Pour lui, les agents de santé à titre privé ont manifesté hier jeudi à Bobo-Dioulasso dans le calme pour exiger la réouverture des tests d’intégration dans la fonction publique.

En  l’en croire, les tests d’intégration concernent  les Infirmiers diplômés d’Etat (IDE), les Sages-femmes d’Etat (SFE), les Agents itinérants de sante (AIS) et les Garçons et filles de salle (GFS).

Même son de cloche pour le journal public Sidwaya qui soutient que les élèves en fin de formation  étaient dans la rue pour se faire entendre au sujet de leur participation  aux tests d’intégration dans la fonction publique.

D’après le  quotidien d’Etat, les marcheurs n’ont pas pu accéder au gouverneur de la région des Hauts -Bassins parce qu’ils n’ont pas obtenu une autorisation de manifester.

Le retrait de la force Barkhane au Mali attire l’attention de quelques journaux burkinabè.

A ce propos, le journal privé, L’Observateur Paalga met exergue les propos  de l’expert  burkinabè, en sécurité Mahamoudou Sawadogo qui déclare que « c’est condamnable d’abandonner les populations aux mains des terroristes ».

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Regard sur l’actualité’’, laisse lire : « Le Coq  gaulois quitte sa  basse-cour malienne »

Et au journal L’Express du Faso de renchérir à sa Une : « Barkhane et Takuba s’en vont, le Mali à l’épreuve ». A l’entendre, les Maliens devront savoir qu’aucun pays, aucune structure ne peut venir se battre à leur place.

Le journal relève que tous les partenaires se bousculent aux portes de Bamako sur la base de leurs intérêts.

Agence d’information du Burkina

NO/ak

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