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Burkina : La pharmacie hospitalière vise à optimiser la prise en charge des patients (SG ministère de la Santé)

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Burkina : La pharmacie hospitalière vise à optimiser la prise en charge des patients (SG ministère de la Santé)

Ouagadougou, 26 août 2023 (AIB)-« La mise en œuvre de la pharmacie hospitalière notamment dans sa composante dispensation individuelle nominative au lit du malade, a pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients à travers une gestion efficace », a indiqué mardi à Ouagadougou, la secrétaire générale du ministère de la santé et de l’Hygiène publique Dr Estelle Dabiré née Dembélé.

La secrétaire générale du ministère de la santé et de l’Hygiène publique Dr Estelle Dabiré née Dembélé a présidé le mardi 22 août 2023 à Ouagadougou, la sortie terrain de constat de la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière à Tenkodogo, Ziniaré et Ouagadougou avec les femmes et les hommes de médias.

La secrétaire générale du ministère de la santé et de l’Hygiène publique Dr Estelle Dabiré née Dembélé (2è à partir de la gauche) et ses collaborateurs

Elle a déclaré que « la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière notamment dans sa composante Dispensation individuelle nominative (DIN) au lit du malade, a pour objectif d’optimiser la prise en charge des patients à travers une gestion efficace et la rationalisation de la prescription médicale en milieu hospitalier ».

Selon elle, la Dispensation individuelle nominative (DIN) «  a pour but de sécuriser la prise en charge médicamenteuse en assurant la disponibilité des produits de santé de qualité, des soins de qualité avec une prise en charge rapide et une réduction des coûts de l’offre de soins aux patients hospitalisés dans la mesure où les patients ne payent que pour les produits qu’ils consomment ».

Dans cette approche, Mme Dabiré née Dembélé a expliqué que « les patients sortent de leur hospitalisation sans carton de médicaments non utilisé » et que la DIN est « une stratégie qui soulage le patient, son entourage familial ou ses accompagnateurs ».

La DIN permet au patient de recevoir « son médicament dans son lit d’hospitalisation entre les mains des professionnels de santé, ce qui limite aussi la course effrénée des patients ou leurs accompagnateurs en ville ou dans les cours d’hôpitaux, dans les pharmacies pour honorer leurs ordonnances », s’est réjoui la secrétaire générale.

« La mise en œuvre de la dispensation individuelle nominative au lit du malade permet non seulement de rationaliser les prescriptions et d’avoir une meilleure observance du traitement par les patients, mais aussi de rendre la prise en charge plus diligente », a-t-elle relevé.

Selon le directeur général de l’accès aux produits de santé au niveau du ministère de la santé et de l’hygiène publique Dr Zakaria Yabré, une étude comparative du coût d’un patient PEC par la dispensation au lit du malade et de la dispensation ordinaire, a révélé que le premier est moins coûteux.

En mode dispensation ordinaire, 80 % de chacun des patients a dépensé entre 40 000 et 80 000 FCFA.

En mode dispensation à délivrance au lit du malade, le coût total des intrants pharmaceutiques consommés durant le séjour variait de 1000 à 10 000 francs CFA dans 66,15% des patients ; dans 29,23% des patients, leur dépense était de l’ordre de 10 000 à 20 000 FCFA.

Le directeur général de l’accès aux produits de santé au niveau du ministère de la santé et de l’hygiène publique Dr Zakaria Yabré

Depuis 1998, le ministère de la Santé et de l’hygiène publique multiplie les efforts pour développer la pharmacie hospitalière dans toutes ses composantes essentielles.

Les composantes essentielles de la pharmacie hospitalière sont les suivantes, la gestion des approvisionnements et des stocks des produits de santé, la pharmacie clinique, les préparations magistrales et hospitalières, la stérilisation et l’hygiène hospitalière, la pharmacovigilance et la dispensation individuelle nominative au lit du malade.

A la suite du lancement, les femmes et les hommes de medias se sont rendus sur le terrain notamment dans les Centres hospitaliers régionaux de Tenkodogo (région du Centre-est) et de Ziniaré (région du Plateau central) pour constater la mise en oeuvre de la pharmacie hospitalière.

Ils se sont également rendus au Centre hospitalier universitaire Pédiatrique Charles de Gaulles et au Centre hospitalier universitaire Bogodogo, tous deux à Ouagadougou pour le même exercice.

Agence d’information du Burkina

WIS/ak

Burkina : Au moins 30 terroristes tués et des bœufs récupérés par la police et les VDP dans le Gourma

Burkina : Au moins 30 terroristes tués et des bœufs récupérés par la police et les VDP dans le Gourma

 

Ouagadougou, 25 août 2023(AIB)-Une unité d’élite de la police nationale (GUMI) et des VDP, ont neutralisé vendredi à Yamba (Gourma), au moins 30 terroristes et capturé au moins 13 autres, a appris l’AIB de sources sûres.

Le Groupement d’Unités Mobiles d’Intervention (GUMI) de la police nationale et des VDP, ont détruit le vendredi 25 août 2023, une base terroriste à Yamba dans la province du Gourma, région de l’Est.

Au moins 30 terroristes ont été neutralisés et au moins 13 autres capturés.

Les braves ont aussi saisi des mains des criminels, une centaine de bœufs volés, de la logistique (armes, vivres, motos) et divers autres matériels.

On rappelle que le 19 août 2023, une quarantaine de terroristes ont été neutralisés et du matériel saisi par le 7e GUMI à Diougo Yourga (province du Koulpelogo, région du Centre-Est) qui avait malheureusement enregistré cinq pertes.

Agence d’information du Burkina

La France s’oppose au départ de son ambassadeur du Niger

La France s’oppose au départ de son ambassadeur du Niger

Ouagadougou, 25 août 2023(AIB)-La France a rejeté vendredi soir, la demande de départ de son ambassadeur au Niger, Sylvain Itté, sous 48h, estimant que le pouvoir militaire n’a pas ‘d’’autorité » pour une telle requête, selon l’AFP.

Les militaires «n’ont pas autorité pour faire cette demande, l’agrément de l’ambassadeur émanant des seules autorités légitimes nigériennes élues », a expliqué le Quai d’orsay à l’AFP.

De manière similaire, début août, Paris avait rejeté la dénonciation des accords par les nouvelles autorités du Niger ainsi que le rappel de l’ambassadrice du Niger à Paris.

Depuis le changement de pouvoir, la France estime que la seule autorité légitime au Niger reste celle du président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement.

Agence d’information du Burkina (AIB)

Le Niger donne 48h à l’ambassadeur de France pour quitter son territoire

Le Niger donne 48h à l’ambassadeur de France pour quitter son territoire

Ouagadougou, 25 août 2023(AIB)- L’ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté, dispose de 48h pour quitter le territoire, à cause des « agissements du gouvernement français, contraires aux intérêts du Niger »,
a appris vendredi l’AIB auprès de sources nigériennes.

Le Niger reproche à la France de continuer à reconnaître l’ambassadrice du Niger à Paris, alors qu’il a été mis fin à ses fonctions.

Aussi Niamey condamne le « refus » de Sylvain Itté de se présenter à un entretien ce vendredi matin au ministère nigérien des Affaires étrangères.

Agence d’information du Burkina

Burkina : Le ministre Emile Zerbo traduit la disponibilité du gouvernement à accompagner les Forces de sécurité intérieure 

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Burkina : Le ministre Emile Zerbo traduit la disponibilité du gouvernement à accompagner les Forces de sécurité intérieure 

Ouagadougou 24 août 2023 (AIB)- Le ministre en charge de la Sécurité, Emile Zerbo a assuré jeudi, de la disponibilité du gouvernement à soutenir les institutions chargées de la sécurité intérieure (gendarmerie, police et sapeurs-pompiers), dans l’accomplissement de leurs missions et de la reconquête du territoire.

«C’est une tournée aux Etats-majors de la Gendarmerie nationale (EGN), de la Brigade nationale des sapeurs- pompiers (BNSP) et à la Direction générale de la police nationale (DGPN) pour m’imprégner du fonctionnement de ces institutions chargées de la sécurité intérieure», a déclaré le ministre de l’Administration, de la décentralisation et de la sécurité, Emile Zerbo.

M. Zerbo a également traduit sa disponibilité et celle du gouvernement à accompagner les institutions sécuritaires dans leur mission régalienne et de reconquête du territoire national.

Le ministre en charge de la Sécurité s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’issue d’une tournée aux Etats-majors de la GN, de la BNSP et à la DGNP.

Pour lui, sa sortie d’échanges avec la hiérarchie et le personnel s’inscrit dans le cadre du fonctionnement du département chargé de la sécurité intérieure.

Emile Zerbo dit avoir constaté à chaque étape de sa visite, des hommes et des femmes mobilisés et engagés dans la lutte contre l’insécurité et le grand banditisme au Burkina Faso.

«Nous sommes le ministère qui a le commandement de ces institutions et Il est normal de nous y rendre pour échanger avec les hommes pour savoir leurs réalités de fonctionnement, les défis qui se présentent à elles et les perspectives à relever pour un mieux-être des populations burkinabè», a-t-il renchéri.

Le ministre de la Sécurité dit venir auprès de ces institutions pour apprendre leur mode de fonctionnement, afin de mieux les gérer, car selon, il n’est ni gendarme, ni policier et ni un sapeur-pompier.

M. Zerbo a pour l’occasion, salué les actes de bravoure obtenus par les « pandores », les « flics » et les « soldats du feu » sur le terrain et dans la lutte contre l’hydre terroriste,

Il s’est dit fier de cet esprit de combativité et les a exhortés à garder la même dynamique dans la reconquête de l’intégrité du territoire national.

En termes de perspectives, le patron de la sécurité a noté que son ministère va travailler à renforcer les acquis déjà engrangés pour bouter les terroristes hors du pays.

En rappel, Emile Zerbo, magistrat de profession a été nommé le 25 juin dernier par décret présidentiel comme ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la sécurité, en remplacement de son prédécesseur le colonel, Boukaré Zoungrana.

Agence d’information du Burkina

NO/ata

Burkina : Bientôt des taxis-motos frigorifiés pour améliorer le transport de la viande

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Burkina : Bientôt des taxis-motos frigorifiés pour améliorer le transport de la viande

Ouagadougou, 24 août 2023 (AIB)-Le ministère en charge des Ressources animales a annoncé des mesures visant à améliorer le transport de la viande au Burkina Faso, avec notamment des petits véhicules et des taxis-motos frigorifiés. Il a également annoncé la construction de nouveaux abattoirs à Kaya et à Pouytenga, pour une meilleure transformation de la viande et son exportation vers d’autres pays.

Le Ministère du développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des petites et moyennes Entreprises (MDICAPME) en collaboration avec les départements ministériels en charge des Ressources animales et celui de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, a organisé  le jeudi 24 août 2023 , le premier symposium national sur les abattoirs et les aires d’abatages avec pour thème «développement de la transformation du bétail et de la commercialisation de la viande au Burkina Faso: quelles réformes pour des abattoirs et aires d’abattage viables et compétitifs ».

«Les abattoirs jouent un rôle important sur les plans socio-économique et sanitaire au Burkina Faso. Sur le plan socio-économique, les abattoirs favorisent l’essor du secteur de l’élevage en facilitant et en accélérant le processus de commercialisation de la viande » a déclaré le ministre délégué en charge des Ressources animales Amadou Dicko.

Pour M. Dicko, « avec le cheptel numériquement important que compte le Burkina Faso, il faut améliorer la chaine de transformation pour ne pas avoir à exporter les animaux sur pied car lorsque les animaux sont ainsi exportés c’est moins rentable et on n’arrive pas à profiter des produits dérivés ».

A l’en croire des efforts sont mis en œuvre pour construire des nouveaux abattoirs qui seront compétitifs notamment à Kaya et à Pouytenga

Il a par ailleurs évoqué les problèmes de fonctionnement des abattoirs existants, mais aussi les problèmes de rentabilité liés à la vétusté du matériel et aux abattoirs clandestins que les gens créent. Cela entraine le manque de rentabilité des abattoirs.

«Nous allons sensibiliser l’ensemble de la population, les transporteurs pour qu’on puisse améliorer le système de transport de la viande au sein des grandes villes. Dans ces grandes villes également nous pensons à mettre en place des petits véhicules notamment des taxis motos qui seront frigorifiés, bien aménagés pour le transport des viandes» a conclu M. Discko.

Pour le représentant des acteurs du secteur, Cédric Kiendrébéogo, par ailleurs, boucher, « c’est la première fois que notre secteur est mis en lumière comme ça et j’espère qu’à la fin il y aura des recommandations fortes et des décisions à prendre ».

« Si nous voulons exporter de la viande il faut qu’on regarde ce secteur pour qu’il soit aux normes internationales. S’il est aux normes internationales on pourra exporter. Jusque-là les discours sont creux, le Burkina Faso ne peut pas exporter la viande » a renchéri M. Kiendrébéogo.
Agence d’information du Burkina
JEN/as/ata

Photo Facebook: ilustration-DR

Burkina : L’Office nationale du tourisme burkinabè annonce l’organisation conjointe du SITHO et de la VITHRO en octobre prochain

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Burkina : L’Office nationale du tourisme burkinabè annonce l’organisation conjointe du SITHO et de la VITHRO en octobre prochain

Ouagadougou, 24 août 2023(AIB) : Le Secrétaire général du ministère en charge du tourisme, Fidèle Aymar Tamini, a annoncé jeudi à Ouagadougou, l’organisation conjointe du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO), du 26 au 29 octobre 2023, pour montrer que le pays est fréquentable malgré la crise sécuritaire.

« La tenue conjointe de ces deux (02) évènements à vocation de promotion touristique vise à mettre en exergue le potentiel touristique de notre pays et à accompagner les efforts des acteurs privés, qui permettent de maintenir le secteur en vie, malgré la crise et la mauvaise publicité tendant à montrer que le Burkina Faso n’est pas un pays fréquentable », a indiqué le Secrétaire général du ministère en charge du tourisme, Fidèle Aymar Tamini.

M. Tamini s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse pour décliner les grands axes de l’organisation de ces évènements culturels et touristiques.

Selon le SG, cette décision témoigne de la volonté des plus hautes autorités du Burkina Faso de faire du secteur du tourisme, un des leviers du développement économique et social.

Selon lui, ces évènements touristiques vont se dérouler sur le site du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), sous le thème : « Promotion du tourisme interne, facteur de résilience », avec le Centre-sud (Manga) comme région invitée d’honneur.

Fidèle Tamini a précisé que ce thème interpelle les différents acteurs sur la nécessité de réfléchir sur le développement du tourisme interne.

«Il offre l’occasion d’identifier les défis qui s’imposent aux acteurs dans la réalisation des activités touristiques », a-t-il ajouté.

Le secrétaire général a indiqué l’organisation de cet évènement vise à accroitre la visibilité au plan africain et à l’échelle internationale des produits et activités touristiques des entreprises burkinabè.

Il vise également à présenter les opportunités d’investissement touristique au Burkina Faso et en Afrique.

Entre outre, il vise à renforcer le partenariat et les relations commerciales entre les professionnels africains du tourisme et offrir un cadre de promotion et de réflexion sur le tourisme.

Par ailleurs, il vise à contribuer au développement du tourisme intra-communautaire et de renforcer la pratique du tourisme interne.

M. Tamini a également exhorté la presse burkinabè à œuvrer en faveur de la promotion du tourisme pour faire du pays, une destination privilégiée.

Agence d’information du Burkina

LM-SO/dnk

Banwa : Des PDI veillent pour avoir des vivres 

Banwa : Des PDI veillent pour avoir des vivres 

Solenzo, 24 août 2023(AIB)-Une campagne de distribution de 200 tonnes de vivres a débuté depuis quelques jours à Solenzo. Dans l’espoir de figurer parmi les bénéficiaires, des PDI passent la nuit au niveau du service de l’Action humanitaire.

Depuis le 18 août 2023 les agents du service de l’action humanitaire ont entamé une distribution de 200 tonnes de vivres à près de 3800 personnes déplacées internes.

Ainsi du lundi au vendredi dès que les portes s’ouvrent, hommes et femmes sont déjà en rang attendant leur tour pour montrer la CNIB espérant avoir quelque chose.

Plusieurs centaines de personnes qui doivent être servies par peu d’agents.

Pour être les premiers à être servis très tôt, les PDI qui n’ont pas encore eu gain de cause dorment devant les portes du service de l’Action humanitaire à l’air libre.

Il était 21h35mn ce jeudi 24 août 2023, quand nous avons fait le tour devant le service de l’action humanitaire.

Plusieurs personnes ont déjà fait le rang comme si les vivres seront partagés la nuit.

Les femmes sont dans leur coin, certaines avec des bébés au dos, d’autres trimbalant des nattes et des couvertures.

« Je suis à mon septième jour aujourd’hui et j’ai dormi 2 nuits ici et jusqu’à présent je n’ai rien reçu. J’ai laissé mes enfants avec une vieille à la maison et je suis avec celui qui tête. Je n’ai pas le choix car je n’ai rien », clame Safiatou Sabo.

 

Entourées par des herbes au milieu des moustiques la peur de tomber malade n’est pas à l’ordre du jour selon Azeto Sawadogo.

« On vient s’arrêter sous le soleil sans rien avoir et voilà que chaque nuit je suis là. On venait à 4h du matin on n’a pas eu et même à minuit donc on a commencé à dormir et ça fait 3 nuits que je dors ici », renchérit Azeto Sawadogo.

Les hommes également font le rang.

Un homme qui a requis l’anonymat se prononce : »Si ils faisaient par village c’était mieux comme ça c’est mélangé et c’est par chance on gagne c’est pourquoi nous aussi on a commencé à dormir pour voir si on aura ».

Agence d’information du Burkina

Madagascar : 12 personnes meurent dans des bousculades 

Madagascar : 12 personnes meurent dans des bousculades 

Ouagadougou, 25 août 2023(AIB)-12 personnes ont trouvé la mort et 80 autres blessées vendredi, lors de bousculades à Antananaviro, a appris l’AIB auprès de l’Agence nationale de presse du Madagascar (Taratra).

L’ouverture des 11e Jeux des îles à Madagascar a été endeuillée ce vendredi.

12 personnes ont trouvé la mort à cause de bousculades au niveau des portes du stade Barea Mahamasina, à Antananarivo, la capitale du pays.

Les médias locaux parlent de 80 blessés dont 11 qui nécessitent une intervention chirurgicale d’urgence, d’après Taratra.

Le président de la République malgache, Andry Rajoelina, a demandé une minute de silence à l’assistance, en l’honneur des victimes, lors de son discours d’ouverture des Jeux.

Agence d’information du Burkina

ATA/ak

Incident 1200 logements: Aucune substance explosive retrouvée sur le suspect, gouvernement

Incident 1200 logements: Aucune substance explosive retrouvée sur le suspect, gouvernement

Agence d’information du Burkina

Le Gouvernement informe l’opinion nationale qu’un individu muni d’un dispositif suspect a été appréhendé ce 25 août 2023 à la Cité des 1200 logements à Ouagadougou. Les premiers éléments d’enquête ont montré l’absence de substances explosives sur cette personne.

 

Le Gouvernement salue la vigilance des citoyens qui a permis de détecter ce cas suspect et aux services de sécurité de prendre toutes les dispositions idoines pour parer à toute éventualité.

 

Le Gouvernement exhorte les populations à rester très vigilantes et à dénoncer toute personne ayant une activité ou un comportement suspect.

 

Le Gouvernement rassure la population que l’ensemble des services compétents sont à pied d’œuvre pour déjouer les pièges de l’ennemi et assurer à notre peuple la paix et la sécurité.

#AIB

Burkina: Sécurité, tourisme et insalubrité des abattoirs au menu des quotidiens burkinabè

Burkina-Presse-Revue

Burkina: Sécurité, tourisme et insalubrité des abattoirs au menu des quotidiens burkinabè

Ouagadougou, 25 août 2023 (AIB)- Les quotidiens burkinabè de ce vendredi font écho de la lutte contre l’insalubrité dans les abattoirs, de la visite du ministre de la sécurité dans les états-majors et de la promotion du tourisme burkinabè.

« Force de sécurité intérieure : Ronde d’immersion du ministre Zerbo dans les états-majors », affiche en manchette, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.

Le journal informe qu’hier jeudi 24 août 2023, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS), Emile Zerbo, a fait une tournée dans les états-majors des forces de sécurité intérieure.

Il précise que la visite qui a conduit le ministre à la gendarmerie nationale, à la Brigade nationale de sapeurs-pompiers (BNSP) et à la police nationale lui a permis de faire « une immersion pour mieux connaitre ces institutions qu’il a sous tutelle ».

C’est à juste titre que le journal privé Le Quotidien laisse lire à sa Une : « Administration territoriale, décentralisation et sécurité : Le ministre Emile Zerbo échange avec la gendarmerie, la BNSP et le police nationale ».

Le Pays, autre quotidien privé, arbore en manchette : «Sécurité interne : Le ministre Emile Zerbo galvanise ses troupes », avant d’indiquer que selon le MATDS, cette visite s’inscrit dans le cadre du fonctionnement normal de son département.

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya fait remarquer à propos que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, « le ministre Emile Zerbo encourage les forces de sécurité intérieure ».

Le même quotidien, sous un autre chapitre laisse lire: « Symposium national sur les abattoirs et aires d’abattage : des acteurs en quête de solutions pour assainir le secteur ».

Le journal informe que le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et moyennes entreprises organise le 1er symposium national sur les abattoirs et aires d’abattage, jeudi 24 août 2023 à Ouagadougou. L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre délégué chargé des ressources animales, Amadou Dicko.

A ce sujet, le doyen des quotidiens privés burkinabè L’Observateur Paalga titre: « Lutte contre l’insalubrité dans les abattoirs : Les acteurs aiguisent leurs couteaux ».

Le journal relate que la filière bétail-viande génère environ 18% du PIB et représente 26% des exportations du Burkina.

« Mieux, aujourd’hui, plus de 25% de nos recettes d’exploitation sont constituées par cette filière et en termes de gains, ça chiffre à 60 milliards de FCFA », fait observer L’Observateur Paalga.

Il ajoute que cela nécessite de mettre en place des abattoirs de référence, de mettre à niveau ceux existants et de renforcer la synergie d’action entre les départements ministériels.

Le Pays, sous le titre: « Promotion du tourisme burkinabè : Six ans après, le SITHO-VITHRO renaît de ses cendres », renseigne que le Comité national d’organisation de la 13e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) et de la Vitrine internationale du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de Ouagadougou (VITHRO) a animé un point de presse hier jeudi à Ouagadougou.

Il note qu’après sa suspension en 2017, le gouvernement de la Transition à travers le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, a décidé cette année de relancer cet événement dédié à la promotion du tourisme burkinabè en en particulier, et africain en général.

Et d’indiquer que l’organisation conjointe de cette édition du SITHO-VITHRO se tiendra du 26 au 29 octobre 2023.

De son côté,  Sidwaya ajoute que le Secrétaire général (SG) du ministère en charge de la culture, Fidèle Tamini, a rappelé que la tenue de ces deux évènements vise à mettre en exergue le potentiel touristique du Burkina Faso et à accompagner les efforts des acteurs privés qui, permettent de maintenir le secteur en vie.

Agence d’information du Burkina

SO/ak

Niger: le président Tchiani autorise le Burkina et le Mali à intervenir en cas d’agression

 

 

 

Niger: le président Tchiani autorise le Burkina et le Mali à intervenir en cas d’agression

Niamey, 24 août (ANP)-En visite de travail à Niamey, une délégation conjointe Burkina -Mali des ministres des affaires étrangères des deux pays ont réaffirmé leur volonté de mener ensemble avec le Niger le combat contre le terrorisme et l’extrémisme violent qui sévissent dans les trois pays.

Ils l’ont fait savoir, ce jeudi 24 août 2023, au terme d’une séance de travail ayant regroupé les trois délégations à Niamey au cours d’une visite de travail qu’effectiaient les délégations Burkinabé et malienne.

C’est ainsi que dans le communiqué final de leur séance de travail, les trois pays ont évoqué, au plan sécuritaire, les menaces terroristes et l’extrémisme violent au Sahel, en Afrique de l’Ouest et particulièrement dans les trois pays frontaliers avant de réaffirmer leur  »engagement à mutualiser leurs moyens pour combattre ces fléaux qui sévissent depuis plusieurs années dans la sous-région et compromettent la mise en œuvre effective des programmes de développement ».

Saluant, les différentes initiatives en cours pour combattre ces fléaux, et l’appui opérationnel apporté par divers partenaires dans ce cadre, les trois pays ont insisté sur la nécessité de renforcer les mécanismes de coopération, d’échange de renseignements et d’opérations conjointes, en vue d’être plus efficaces face à l’action de Groupes terroristes.

Les trois pays ont convenu de s’accorder des facilités d’assistance mutuelle en matière de défense et de sécurité en cas d’agression ou d’attaques terroristes.

Pour cela, ils ont décidé de mettre en place un cadre de concertation qui leur permet de coordonner leurs actions afin de faire face aux situations et défis multiples auxquels ils sont exposés. Ce cadre de concertation reste ouvert aux pays qui souhaitent participer à cette dynamique afin de répondre aux préoccupations et besoins de leurs populations en matière de paix, sécurité et développement économique et monétaire.

A cet effet, ils ont convenu de mettre en place un Secrétariat conjoint.

S’agissant des questions sécuritaires, ils ont, par ailleurs, salué la signature par le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI de deux ordonnances, le 24 Août 2023 autorisant les Forces de Défense et de Sécurité du Burkina Faso et du Mali d’intervenir en territoire nigérien en cas d’agression.

Selon toujours le communiqué final, le Premier Ministre, Son Excellence Monsieur LAMINE ZEINE ALI MAHAMAN, a exprimé ses sincères remerciements aux deux délégations pour leur visite à Niamey, Il leur a demandé de traduire leur gratitude et la reconnaissance du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, du Gouvernement et du peuple nigériens aux Gouvernements et aux peuples du Burkina Faso al du Mull pour leur soutien au peuple nigérien, en ce moment décisif de son histoire.

Les deux délégations ont adressé leurs remerciements à Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour le Sauvegarde de la Patrie, Chef de Etat du Niger pour l’accueil et toutes for commodités mises en œuvre pendant leur séjour.

Elles ont transmis la salutations fraternelles de leurs Excellences le Capitaine IBRAHIM TRAORE Président de la Transition Chef de l’Etat du Burkina Faso et du Colonel ASSIMI GOÏTA, Président de la transition, Chef de l’Etat du Mali

Les deux Ministres ont invité Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangare, a se rendre en visite officielle au Burkina Faso et au Mali.

Ces invitations ont été acceptées avec gratitude et les dates seront fixées par voie diplomatique.

AS/ANP 0173 août 2023

Le Burkina interdit les chaines de télévisions qui font la promotion de l’homosexualité 

Le Burkina interdit les chaines de télévisions qui font la promotion de l’#homosexualité 

Ouagadougou, 24 août 2023(AIB)-Face à la recrudescence des programmes audiovisuels accessibles aux mineurs et qui les exposent à des scènes d’homosexualité, le Conseil supérieur de la communication au Burkina Faso a interdit à compter de ce jeudi, la diffusion des chaines de télévision qui font la promotion de cette pratique.

Agence d’Information du Burkina (AIB)

Communiqué de presse

 

Ouagadougou, le 24 août 2023

 

Pornographie, homosexualité et violence dans les programmes audiovisuels: Le CSC veille à la protection des mineurs

 

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a adopté ce 24 août 2023 une décision qui interdit de diffusion les chaînes de télévision qui font la promotion de l’homosexualité.

 

Aux termes de cette décision, les chaînes de télévision destinées aux enfants et aux adolescents sont exemptes de tout contenu ou scène à caractère homosexuel.

 

La mesure du CSC est motivée par la recrudescence de programmes audiovisuels accessibles aux mineurs et qui exposent des scènes d’homosexualité ou en font la promotion.

 

L’instance de régulation sait compter sur l’implication de tous les acteurs, notamment les éditeurs, les distributeurs de services audiovisuels, les opérateurs de diffusion ainsi que les parents pour une mise en œuvre effective de cette décision dont la vocation essentielle reste la protection du public jeune contre les contenus médiatiques inadaptés à leur âge, à nos valeurs et à nos mœurs.

Direction de la Communication et des Relations Publiques du CSC

#AIB

La France fait partie du problème sécuritaire du Burkina, gouvernement

La France fait partie du problème sécuritaire du Burkina, gouvernement

 Ouagadougou, 24 août 2023(AIB)-Le Burkina Faso est de plus en plus convaincu que la France fait partie du problème sécuritaire qui le touche depuis huit ans, a déclaré le porte-parole du gouvernement Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, en réponse au président Emmanuel Macron qui estime que le pays des Hommes intègres doit son existence à l’armée française.

«Nous sommes curieux d’en savoir davantage sur les résultats de l’engagement des forces françaises qui aurait permis au Burkina Faso de continuer d’exister. Nous sommes de plus en plus convaincus au contraire que la France fait partie de notre problème», a dit jeudi soir le porte-parole du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, joint au téléphone par l’AIB.

Le ministre réagissait aux propos du président de la République française Emmanuel Macron qui a confié au Point que sans les opérations Serval puis Barkhane, il n’y aurait, sans doute, plus de Mali et de Burkina Faso et peut-être plus de Niger.

En rappel, le Burkina Faso a exigé et obtenu en fin mars 2023, le départ des Forces spéciales françaises de l’opération Sabre de son territoire, convaincu qu’il ne peut gagner la guerre contre le terrorisme, qu’en comptant sur ses propres filles et fils et sur le soutien de partenaires sincères.

La République du Mali avait fait la même chose  en 2021 et les nouvelles autorités de la République du Niger, arrivées en fin juillet 2023 au pouvoir, ont aussi demandé le départ des troupes françaises de leur territoire.

Agence d’information du Burkina

Coupe SOMISA : Mankarga-Boéna vainqueur de la première édition

Les représentants de l’équipe Mankarga-Boéna recevant leurs trophées des mains des autorités.

Coupe SOMISA : Mankarga-Boéna vainqueur de la première édition

Zorgho, (AIB)- La finale de la première édition de la coupe du Directeur général (DG) de SOMISA en football s’est jouée le mardi 8 août 2023 sur le terrain de Sanbrado, commune de Boudry. Cet événement sportif cumulé au lancement de la campagne de reboisement 2023 a été célébré sous le thème « Cohésion sociale et sauvegarde environnementale » et présidé par le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba.

Par 1 but à zéro, l’équipe de Mankarga-Boéna a battu celle de Pousghin- Manessé lors de la finale de la compétition en football comptant pour la première édition de la coupe du Directeur général de la Société des mines de Sanbrado (SOMISA).  Elle repart ainsi avec deux trophées, deux jeux de maillots, cinq ballons, 26 médailles en or et une enveloppe de 300 mille francs CFA.

Son challenger, l’équipe de Pousghin-Manessé est encouragée avec deux trophées, deux jeux de maillots, cinq ballons, 26 médailles en argent et une enveloppe de 200 mille franc CFA.

Photo de famille à l’issue de la démonstration de plantation d’arbre sur le site de SOMISA.

Les équipes de Boudry-Nédogo et de la SOMISA classées respectivement 3ème et 4ème ont été encouragées avec des prix en espèce et en nature, aussi bien que le meilleur attaquant, le meilleur buteur, le meilleur gardien, le meilleur arbitre et l’équipe fair-play.

En marge de cette finale, SOMISA a procédé au lancement de sa campagne de reboisement édition 2023 à travers une remise de plants aux communautés, une démonstration de plantation d’arbre, une visite guidée du halde à stérile revégétalisé, de la pépinière au sein du site de SOMISA et une remise de lettres de félicitation à deux personnes qui se sont illustrés dans la reforestation dans leurs communautés.

Pour le directeur des affaires corporatives de SOMISA, Christian Ouédraogo, cette activité vise d’une part à promouvoir la cohésion sociale entre les communautés et la mine et d’autre part à promouvoir la plantation d’arbres pour un développement durable.

Il a félicité toutes les équipes qui ont pris part à la compétition sportive et encouragé les communautés à s’engager dans la plantation d’arbres.

La haut-commissaire Aminata Sorgho/ Gouba a félicité SOMISA pour l’initiative de la coupe et le lancement de la campagne de reboisement.

«Nous voulons que chaque arbre planté symbolise notre engagement à tous pour la cohésion sociale, le développement durable et la préservation de l’environnement. » a-t-il dit. Il a invité toutes les parties prenantes (clients, employés, partenaires, habitants de la zone impactée) à s’approprier cette activité.

Selon le directeur environnement et réhabilitation de la SOMISA, Pablo Tjoe-Awie, SOMISA a opté pour la réhabilitation progressive de son site dans le souci de laisser à la communauté un environnement reconstitué au terme de son exploitation.

Pour permettre aux autorités de toucher du doigt ce qui est fait dans ce sens, elles ont été conduites à l’intérieur du site pour une visite guidée d’un halde à stérile revégétalisée et de la pépinière suivie d’une démonstration de plantation d’arbre.

Selon M. Tjoe-Awie, plus de 27 mille plants de 18 espèces locales différentes ont été produits cette année dans la pépinière.

Au cours de la présente campagne de reboisement, plus de 20 mille plants seront plantés sur le site et 6 mille autres seront remis aux communautés voisines pour être planté dans les écoles, les centres de santé et les sites de l’administration publique.

M. Christian Ouédraogo félicite toutes les équipes et encourage toutes les parties prenantes à planter des arbres.

A l’en croire, 28 travailleurs du département environnement de SOMISA et 30 ressortissants communautaires ont bénéficié de formation sur la production végétale en pépinière et les techniques de reboisement. Toujours selon lui, formation, production des plants et campagne de reboisement ont couté à la SOMISA la somme de 41 millions 400 mille francs CFA.

En collaboration avec les services techniques de l’environnement de Boudry, SOMISA espère un taux de survie des plants de 80% pour cette campagne.

Le Commandant des Eaux et Forêts Abdou Kader Sawadogo, représentant la directrice régionale de l’environnement du plateau central, a félicité SOMISA pour ses efforts dans le domaine de l’environnement.

Il a invité la mine à continuer à bâtir des projets et programmes environnementaux solides et durables afin de protéger les ressources naturelles menacées de toutes parts et contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Le haut-commissaire de la province du Ganzourgou, Mme Aminata Sorgho/ Gouba a remercié SOMISA pour l’initiative de la journée dédiée à la cohésion sociale et à la sauvegarde de l’environnement.

Elle a souhaité que la coupe SOMISA et la campagne de reboisement 2023 soient une source de transformation positive au profit de la SOMISA, de la communauté et de l’environnement pour un Burkina de paix, de cohésion sociale et de prospérité.

Agence d’information du Burkina

Moïse SAMANDOULGOU

 Les six nouveaux pays admis au sein des Brics    

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 Les six nouveaux pays admis au sein des Brics    

PARIS, 24 août 2023 – L’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Egypte, les Émirats arabes unis, l’Ethiopie et l’Argentine rejoindront dès janvier 2024 le bloc des pays émergents Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), qui veut gagner en influence dans le monde.

Tour d’horizon de ces six pays :

ARABIE SAOUDITE

L’Arabie saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole et la plus grande économie arabe.

Soucieux d’être moins dépendant des énergies fossiles, ce pays ultraconservateur a entamé un vaste programme de réformes économiques et sociétales ces dernières années.

Le royaume a enregistré une croissance annuelle du PIB de 8,5% en 2022. La population est actuellement évaluée à 32,2 millions d’habitants, avec une majorité de moins de 30 ans.

IRAN

L’Iran, dont l’économie est touchée par de sévères sanctions internationales, dispose des deuxièmes réserves mondiales de gaz, après la Russie, et des quatrièmes réserves prouvées de pétrole.

Les sanctions des Etats-Unis (après la fin de l’accord sur le nucléaire en 2018), ont isolé ce pays de 88 millions d’habitants du système financier international. L’effondrement persistant de la monnaie nationale, nourrit une inflation galopante.

Depuis le début de l’année, l’Iran se montre très actif sur la scène diplomatique avec l’ambition de réduire son isolement en se liant davantage à la Chine et à la Russie, et en se réconciliant avec ses voisins arabes.

EGYPTE

L’Egypte, où siège la Ligue arabe, est un acteur de poids sur la scène diplomatique arabe.

L’économie du pays, l’un des principaux importateurs de céréales au monde, a été durement touchée après l’invasion de l’Ukraine par la Russie début 2022, qui a fait monter en flèche les prix du blé.

L’inflation a atteint 36,8% en juin, record absolu dans ce pays de 105 millions d’habitants.

Très endettée, l’Egypte a dû compter ces dernières années sur les renflouements des pays du Golfe et du Fonds monétaire international (FMI).

EMIRATS ARABES UNIS

La fédération de sept émirats, poids lourd de l’Opep, diversifie depuis des décennies son économie et dépend de moins en moins des hydrocarbures, qui ne représentent plus que 30% du PIB de ce pays de quelque 10 millions d’habitants.

 

Premier pays arabe doté d’une centrale nucléaire, les Émirats ont construit deux des plus grands parcs solaires au monde à Abou Dhabi, la capitale, et Dubaï, hub financier, immobilier et touristique de la région.

 

Alliés de l’Arabie saoudite et des Etats-Unis, entretenant de bonnes relations avec la Russie ou la Chine, les Émirats ont été le premier pays du Golfe à normaliser en 2020 leurs relations avec Israël.

 

ETHIOPIE

Deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 123 millions d’habitants, l’Ethiopie a été durant la décennie 2010 l’une des économies les plus dynamiques du monde.

Mais sa croissance a été enrayée par la pandémie de Covid-19, les calamités climatiques, le conflit dans la région du Tigré (nord) et la guerre en Ukraine. Et le pays reste parmi les moins développés du monde selon l’indice de développement humain du PNUD.

Traditionnellement non aligné, l’Ethiopie entretient des liens étroits avec la Russie et la Chine (son principal partenaire commercial), mais aussi avec les Etats-Unis.

ARGENTINE

L’Argentine, troisième économie d’Amérique latine, est aux prises avec une inflation endémique, à deux chiffres depuis plus de douze ans, actuellement de 115% sur un an.

Depuis le début de l’année, l’augmentation du coût de la vie cumulée atteint 32% et malgré les aides sociales, quelque 40% des 46 millions d’Argentins vivent dans la pauvreté. Mi-août, le peso argentin a été dévalué d’environ 20%.

L’Argentine se voit aussi en difficulté pour rembourser une dette de 44 milliards de dollars au FMI. Sa candidature était soutenue par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, critiquant les prêts « asphyxiants » des bailleurs internationaux.

Avec l’AFP

 

Burkina : Des missiles anéantissent des terroristes à Oursi

Burkina : Des missiles anéantissent des terroristes à Oursi

 

Ouagadougou, 24 août 2023(AIB)-L’armée burkinabè a frappé jeudi, avec succès, plusieurs groupes de terroristes avec des missiles dans la zone de Oursi (Oudalan, Nord), a appris l’AIB de sources sécuritaires.

 

L’armée burkinabè continue sa mission de reconquête de l’intégrité territoriale, aidée grandement par les services de renseignement.

 

Ces derniers ont eu vent ce jeudi dans la zone de Oursi, d’un grand mouvement de terroristes.

Les vecteurs aériens mis à profit, ont détecté dans cette localité du Sahel, plus de 500 criminels à bord de pickups et juchés sur plus de 200 motos, répartis en plusieurs groupes.

 

Passées les observations minutieuses, un vecteur aérien a envoyé un missile sur un groupe de plus de 100 membres en concertation sous des arbres.

 

Pris de panique, les rescapés et les autres groupes tentent de se cacher sous les arbres.

Des terroristes se terrent alors dans un pickup soigneusement camouflé sous un arbre. Mais peine perdue, ils seront anéantis par un deuxième missile.

 

Les autres groupes se sauvent en direction Gountourou-Nyenye.

 

Ils n’auront pas plus de chance que leurs acolytes car les vecteurs aériens vont mener des frappes intenses.

 

Un maximum de terroristes a été neutralisé et l’essentiel de leurs logistiques détruit.

Selon les informateurs de l’AIB, les opérations se poursuivent là-bas et sur d’autres fronts.

Agence d’information du Burkina

Burkina: «Aucun pays ne peut se développer s’il ignore une grande partie de sa population» (Ministre)

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Burkina: «Aucun pays ne peut se développer s’il ignore une grande partie de sa population» (Ministre)

Ouagadougou, 24 août 2023(AIB)-Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo, a affirmé qu’ aucun pays ne peut se développer s’il ignore une grande partie de sa population, le  jeudi, lors de la cérémonie d’ouverture de la commémoration de la journée mondiale de la population.

«Le Burkina commémore la journée mondiale de la population sous le sceau de l’égalité du genre parce qu’aucun pays ne peut se développer s’il ignore une grande partie de sa population», a déclaré le ministre en charge de l’Economie,  Dr Aboubakar Nacanabo.

Selon lui, le nombre élevé des femmes au Burkina Faso constitue un atout dans la mesure où  sur le terrain  leur contribution est significative pour développement du pays.

M. Nacanabo s’exprimait, jeudi à Ouagadougou, lors de la journée mondiale de la population, placée sous le thème : «Libération du pouvoir de l’égalité des genres : faire entendre les voix des femmes et des filles pour ouvrir les possibilités infinies de notre monde».

Il a ajouté qu’il est important de mettre l’accent sur l’égalité de la population en réduisant les inégalités, tout en offrant des chances égales, «afin que chacun puisse apporter sa contribution au développement économique et social du pays».

«10 603 femmes et filles âgées de 15 ans ou plus sont victimes de violence en 2020 et 1 522 d’enfants dont 336 de filles ont été victimes de traite en 2020», a-t-il renseigné.

Le ministre a exhorté à la prise en compte des déplacés internes dans les politiques publiques tout en travaillant pour offrir des opportunités aux jeunes filles dans plusieurs domaines.

Le représentant résidant par intérim du Fond des nations unies pour la population (UNFPA), Cheikh Mohamed Tidiane Mbengue, a indiqué que des grands défis sont encore à relevés pour l’amélioration des indicateurs de santé, de l’éducation et les indices en matière d’égalité entre homme et femme.

Il a par ailleurs salué l’engagement du gouvernement  burkinabè pour la mise en œuvre d’un projet qui vise, à l’autonomisation des femmes et filles aussi bien par l’accès à l’éducation, l’amélioration de leurs compétences, y compris les questions de santé sexuelle et reproductive.

M. Mbengue a traduit la disponibilité de l’UNFPA et de tous ses partenaires à soutenir les interventions en droite ligne avec réalisation des droits de transformation de l’homme.

Agence d’information du Burkina

AO/ata

 

Les États-Unis déclarent que les pays ont le droit de choisir librement leurs partenaires

 

Les États-Unis déclarent que les pays ont le droit de choisir librement leurs partenaires

POLITIQUE: ÉTATSUNIS-BRICS-EXTENSION-OPINION

WASHINGTON, 24 août. /TASS/. Les États-Unis estiment que tous les pays ont le droit de choisir librement leurs partenaires et associations, a déclaré un porte-parole du département d’État américain en commentant les projets des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) d’accepter de nouveaux membres.

« Les États-Unis estiment toujours que les pays peuvent choisir leurs partenaires et organisations pour coopérer. Nous continuerons de travailler avec nos partenaires et alliés dans le cadre de forums bilatéraux, régionaux et multilatéraux en vue de renforcer notre bien-être commun et de maintenir la paix et la sécurité dans le monde », a-t-il souligné.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a annoncé, à l’issue du sommet des Brics qui s’est tenu du 22 au 24 août à Johannesburg, que l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran rejoindraient l’association à partir de 2024.

Avec TASS

Burkina : L’Union nationale des établissements d’enseignement laïc offre 2 306 places aux élèves déplacés internes

Burkina : L’Union nationale des établissements d’enseignement laïc offre 2 306 places aux élèves déplacés internes

Ouagadougou, 24 août 2023(AIB)-L’Union nationale des établissements d’enseignement laïc (UNEPEL) a offert, mercredi, 2 306 places, d’une valeur de 409 millions 170 mille 100 FCFA, pour quatre années scolaires, aux élèves déplacés internes. Elle a également remis un chèque de 3 millions FCFA.

«Nous sommes venus accompagner l’effort du ministère en charge de l’Education dans l’insertion des élèves déplacés internes avec 2 306 places scolaires d’une valeur de 409 millions 170 mille 100 FCFA et un chèque de 3 000 000 F CFA en vue de parer à l’urgence», a déclaré le président de l’Union nationale des établissements d’enseignement laïc, Benoît Illy.

Selon lui, ces places donnent un accès gratuit aux élèves déplacés durant une période de 4 ans. Ce qui leur permettra d’aller à l’école même si leurs parents n’ont pas les moyens.

M. Illy a renseigné que cette collecte a été possible grâce à l’implication de l’ensemble des 1 500 membres qui composent l’UNEPEL.

Benoît Illy s’exprimait, le mercredi 24 août 2023, à Ouagadougou, lors de la remise du don au ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la promotion des Langues nationales, Joseph André Ouédraogo.

«2306 places scolaires, c’est énorme. Cet acte montre que vous n’êtes pas de vulgaires commerçants. Vous êtes des Burkinabés dignes de ce nom. C’est pourquoi je m’incline devant votre générosité», s’est réjoui le ministre.

Joseph André Ouédraogo a félicité les membres de l’UNEPEL pour leur résilience malgré le sous-effectif qu’ils enregistrent au sein de leurs établissements et leur a renouvelé l’engagement du gouvernement à les accompagner.

«Nous voulons que vous nous aidez à faire la sensibilisation sur le port du Faso Dan Fani. Le porter chaque lundi au monté du drapeau, est un acte patriotique qui va contribuer à sortir le Burkina Faso de la guerre et mieux l’affranchir de la servitude. Ce sont des petits pas mais qui vont marquer les jeunes esprits», a-t-il ajouté.

Le ministre a par ailleurs rappelé les acteurs à ne pas exclure un enfant pour non-respect du port de la tenue. «Ce n’est pas notre philosophie. Il faut que les Burkinabés adhèrent de manière consciente à cette cause nationale».
Agence d’information du Burkina

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