Le 24e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo au menu des journaux burkinabè
Ouagadougou 14 déc. 2022 (AIB)-Les quotidens de ce mercredi font cas, du don de 100 tonnes de vivres aux déplacés internes, et de la 24e année de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo.
«Assassinat Norbert Zongo : Le combat pour la vérité et la justice ne faiblit pas » titre à sa Une le doyen des quotidiens burkinabè L’Observateur Paalga.
Le journal informe que le collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (COBMPP) et la coordination de la coalition contre la vie chère ont organisé un panel ce mardi 13 décembre à Ouagadougou à l’occasion du 24e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation, Norbert Zongo et ses compagnons d’infortunes.
Selon le quotidien privé Le Pays le thème du panel était « La contribution du mouvement démocratique à la lutte du peuple burkinabè contre l’impunité et pour l’élargissement des libertés démocratiques, dans le contexte actuel de guerre civile réactionnaire ».
Le journal rapporte que le thème a été traité par deux communicateurs à savoir, le secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo et l’ancien membre de la commission d’enquête indépendante dans l’affaire Norbert Zongo, Sibiri Eric Kam.
Le journal public Sidwaya pour sa part ajoute que pour le paneliste Sibiri Eric Kam, la lutte a permis d’engranger des acquis comme manifester librement dans les rues, la liberté de la Presse, la multiplications des organes d’investigations, et la prise de parole des jeunes.
Selon le journal public, M. Kam a affirmé que l’autre fait innovant dans l’histoire du Burkina est que des organisations différentes (partis politiques, ONG et syndicats) se regroupent depuis lors pour les combats.
Pour lui cela, a impacté la vie publique avec des résultats positifs, mais note pour autant qu’il n’y a ni garantie ni d’acquis définitif en matière de liberté d’expression.
Dans Sidwaya, Sagado Nacanabo, invite les Burkinabè à rester optimiste car le dossier François Compaoré va aboutir à l’extradition du mis en cause et son jugement sur les faits qui lui sont reprochés.
Sous un autre regard, Sidwaya affiche à sa Une « Crise humanitaire à Kaya : L’ALT offre 100 tonnes de vivres aux PDI ».
Le quotidien rapporte la visite hier mardi, du président de l’assemblée législative de Transition (ALT) Ousmane Bougouma aux déplacés internes de Kaya.
Au cours de la visite, Ousmane Bougouma leur a remis 100 tonnes de vivres composés de 25 tonnes de maïs, 25 tonnes de sorgho, 25 tonnes de riz, et 25 tonnes de haricots, relève le journal.
Dans les colonnes de Sidwaya, la porte-parole des déplacés internes, Zourata Sawadogo, confie que ces vivres soulageront un tant soit peu, les PDI de la faim car plusieurs d’entre eux dorment affamés.
Burkina : 34 personnes opérées à Léo grâce à une Campagne chirurgicale Allemande
Léo, (AIB)-L’association «operieren in Africa» en collaboration avec le centre Médico-chirurgical Allemand de Léo a pris en charge, du 27 novembre au 03 décembre 2022, dans ladite localité 34 personnes souffrant de pathologies diverses.
«Pour cette campagne nous avons, avec la collaboration du chirurgien urologue Dieudonné Kambou du Chu Yalgado Ouédraogo pu prendre en charge 34 personnes. Les cas des prostates, rétrécissements urétraux, calculs rénaux, fistules obstétricales, etc ont constitué l’essentiel des interventions durant cette période », a précisé le chef de la mission Allemande, chirurgien urologue, Dr Kurz.
Selon Dr Kurz, c’est une activité de routine initiée depuis 2000 à l’effet de contribuer aux côtés de l’État à offrir des soins de qualité aux populations.
«Beaucoup de personnes vulnérables indigentes souffrent de pathologies diverses et manquent de moyens conséquents pour s’offrir des soins adéquats. C’est pourquoi, nous avons initié depuis les années 2000 cette chaîne de solidarité», a expliqué le chef de la mission.
Il a rappelé que dans le cadre de cette coopération technique, ils organisaient une campagne chirurgicale chaque année et les premières interventions chirurgicales ont eu lieu au centre médical avec antenne chirurgicale de Léo sous le leadership du professeur Rumsttad.
«Au fil des années nous nous sommes rendu compte du nombre exponentiel des cas de goitre et après dix ans d’intervention nous avons jugé nécessaire de construire un centre chirurgical avec l’appui des contribuables Allemands dans la ville de Léo qui nous permet désormais de mener 05 campagnes l’an », a-t-il dit.
Pour le directeur du centre médico-chirurgical Allemand de Léo, Dr Omar Ouédraogo, l’une des innovations majeures est l’introduction en 2019 de la cœlioscopie ou endoscopie qui permet d’explorer l’arbre urétral, la vessie et les reins à l’aide d’une caméra sans ouverture chirurgicale d’où une récupération postopératoire rapide.
La mission Allemande a été en outre honorée de la visite du Haut-commissaire de la province de la Sissili, Tewendé Isaac Sia, dans la matinée du vendredi 02 décembre 2022.
Après une visite guidée du centre médico-chirurgical Allemand, l’hôte d’un matin s’est dit impressionné par le travail formidable abattu par les Allemands en matière de la qualité de l’offre de soins au profit des populations de la Sissili et d’ailleurs.
Il a au nom du gouvernement traduit toute sa reconnaissance et sincères remerciements à leur endroit. Il les a enfin rassurés de l’entière disponibilité de l’administration à les accompagner dans toutes leurs actions de développement pour le bien-être des populations.
M. Kurz s’est dit tout aussi comblé de cette visite de la plus haute autorité de la province qui dénote de l’intérêt que les premiers responsables de la province accordent à tout ce qu’ils posent comme actions de développement au Burkina-Faso.
« Cette marque de reconnaissance de l’autorité à notre égard nous interpelle à faire plus et nous nous engageons à toujours continuer à soutenir et accompagner l’Etat dans la mise en œuvre de son programme, en matière de santé », a rassuré le chirurgien urologue.
Une association forme plus de 200 femmes à l’entrepreneuriat dans la Sissili
Léo, (AIB)-L’Association « A Bura Ne Baa » de la Sissili a formé plus 200 femmes de la province de Sissili, à l’entrepreneuriat, au cours de la célébration de la 5e édition du festival Retrouvailles à Léo, tenue les 1er au 04 décembre 2022.
La 5e édition du festival Retrouvailles à Léo est célébré sous le thème « Cohésion sociale et défis sécuritaire ». Quatre jours durant, plusieurs activités se sont articulés autour de cette thématique. Ce sont entre autres des expositions de produits artisanaux et gastronomiques, des animations populaires, du cyclisme, un cross populaire et des prestations d’artistes.
Pour la présidente du comité d’organisation, Édith Kadio, ce festival au-delà de son rôle de promouvoir la culture à travers des retrouvailles entre fils et fille de la localité, constitue un cadre idéal pour de réflexion pour relever les défis du développement.
Selon Mme Kadio, il est prévu la formation de 200 femmes en entrepreneuriat dont les 06 premières bénéficieront du prix Invest Sonar d’une valeur de 50 000 francs CFA chacune.
« Trente autres femmes seront formées en saponification et en confection de serviettes hygiéniques réutilisables », a-t-elle poursuivi.
Elle dit aussi postulé au profit des jeunes une formation, en électricité, en transit douane, en conduite d’engins lourds et en auxiliaires en pharmacie.
Pour sa part, le directeur général du groupe Sonar, Thomas Zongo, ce festival tient compte de certains principes directeurs en lien avec la stratégie nationale de la culture et du tourisme, la prise en compte du développement local et la participation citoyenne.
Selon lui, il permet aux populations de se retrouver, de fraterniser, de communier de se ressourcer, et de mutualiser les forces afin de valoriser et de sauvegarder le patrimoine culturel de la province de Sissili dans la région du Centre-ouest.
« La culture, c’est ce qui fait société, ce qui nous rassemble, c’est le rapport à l’autre », a-t-il expliqué.
Pour lui, la culture demeure l’une des facteurs de renforcement, de la cohésion sociale et est aussi une des armes devant concourir à lutter contre le terrorisme.
Corruption: le Parlement européen retire à Eva Kaili sa fonction de vice-présidente
STRASBOURG, 13 déc 2022 – Le Parlement européen a démis mardi l’élue grecque Eva Kaili de sa fonction de vice-présidente de l’institution, après sa mise en cause dans un scandale de corruption présumée impliquant le Qatar.
La décision a été approuvée à la quasi-unanimité des députés présents à Strasbourg en séance plénière, soit 625 votes favorables sur 628 exprimés, un contre et deux abstentions. Une majorité des deux tiers était nécessaire.
STRASBOURG (France) – « La démocratie européenne est attaquée »: la présidente du Parlement européen Roberta Metsola a promis lundi avec force de réformer l’institution ébranlée par un scandale de corruption présumée impliquant le Qatar.
KIEV – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exhorté lundi les pays du G7 à fournir plus d’armes et de gaz à l’Ukraine, au moment où la population de son pays est frappée par l’arrivée de l’hiver, souvent privée de courant et sans chauffage.
LIMA – Les manifestations, qui ne faiblissent pas au Pérou malgré l’annonce de la nouvelle présidente Dina Boluarte de vouloir avancer de 2026 à avril 2024 les élections générales, ont fait cinq nouveaux morts lundi, portant à sept le nombre de décès en deux jours.
– Les gouvernements de gauche du Mexique, d’Argentine, de la Colombie et de Bolivie ont apporté leur soutien au président péruvien destitué Pedro Castillo, alors que se poursuivent des manifestations de soutien au président déchu au Pérou.
TEHERAN – L’Iran a exécuté par pendaison lundi un deuxième homme condamné en lien avec les manifestations qui secouent le pays depuis trois mois, malgré le tollé suscité par le recours à la peine capitale contre des personnes impliquées dans ce mouvement.
WASHINGTON – Un Libyen, accusé d’avoir préparé la bombe ayant servi dans l’attentat de Lockerbie en Ecosse, a été transféré aux Etats-Unis et présenté lundi à une juge fédérale, près de 34 ans après ce drame qui a fait 270 morts.
KABOUL – Des assaillants armés ont attaqué lundi après-midi un hôtel de Kaboul prisé des hommes d’affaires chinois, mais le bilan des victimes de cet assaut revendiqué par le groupe Etat islamique reste incertain.
PEKIN – Le nombre de malades du Covid explose à Pékin, ont indiqué lundi les autorités chinoises, après l’assouplissement soudain et radical la semaine dernière des restrictions sanitaires qui permettaient jusqu’alors au pays de contenir l’épidémie.
MONTREAL – Le monde n’a plus que huit jours pour sceller un accord historique pour enrayer la destruction de la nature. Mais à mi-parcours, la COP15 n’a enregistré aucune avancée majeure, tant sur la question brûlante du financement entre Nord et Sud que sur l’objectif phare de protéger 30% de la planète.
CONAKRY – L’ex-dictateur guinéen Moussa Dadis Camara a nié ses responsabilités lundi et crié au complot lors de sa première déposition devant le tribunal qui le juge avec une dizaine d’autre, sous le regard captivé de tout un pays, pour l’effroyable massacre de septembre 2009.
NEW DELHI (Inde) – Un nouvel affrontement entre militaires indiens et chinois a eu lieu, en fin de semaine dernière, sur la frontière himalayenne contestée entre l’Inde et la Chine, faisant des blessés des deux côtés, a annoncé lundi la partie indienne.
SANTIAGO DU CHILI – Le Congrès chilien a annoncé un accord pour entamer un nouveau projet de Constitution, trois mois après le rejet par les citoyens d’une première proposition de changement.
LONDRES – L’économie britannique a rebondi en octobre après un repli particulièrement marqué le mois précédent, mais les perspectives restent moroses alors que le pays se prépare à une longue récession.
NEW YORK (Etats-Unis) – Elon Musk tente une nouvelle fois de lancer une formule d’abonnement payant à Twitter incluant l’authentification des comptes, un de ses projets phares pour la plateforme, après une première tentative marquée par une grande confusion et l’afflux de faux comptes.
MUNICH (Allemagne) – Le procès du scandale financier Wirecard a tourné lundi à Munich au règlements de comptes entre avocat des accusés, anciens dirigeants de l’entreprise, qui se renvoient la responsabilité de la faillite de l’ancienne star allemande des paiements électroniques.
LONDRES – Trois enfants sont morts après être tombés dans un lac gelé dans le centre de l’Angleterre, touchée par un épisode de froid sévère avec d’importantes chutes de neige et du gel qui perturbent les transports, en particulier autour de Londres.
MALABO (Guinée équatoriale) – Un défenseur connu des droits humains en Guinée équatoriale, Joaquin Elo Ayeto, a annoncé à l’AFP avoir été remis en liberté lundi après deux jours de détention pour une conférence sur les droits de l’Homme qu’il avait organisée « sans autorisation ».
SAN FRANCISCO (Californie) – Sam Bankman-Fried, la star déchue des cryptomonnaies et ancien patron de la platforme FTX, a été arrêté aux Bahamas lundi à la demande des autorités américaines, a annoncé Damian Williams, un procureur de New York.
LOS ANGELES (Etats-Unis) – Nommé dans huit catégories, le film « Les Banshees d’Inisherin » a dominé lundi les nominations des Golden Globes, qui tentent de s’extraire des scandales de racisme, sexisme et de corruption ayant détruit leur prestige.
BUENOS AIRES – La répartie d’un Messi en colère à un joueur néerlandais après le quart de finale gagné par l’Argentine « Qu’est-ce que tu regardes, abruti ? » s’est muée en phénomène de mode dans son pays, avec des T-shirts, mugs, casquettes lancés sur le marché en quelques jours, et une analyse linguistique en prime.
Burkina : Politique et insécurité au menu des quotidiens
Ouagadougou, 13 déc. 2022 (AIB)- Les journaux burkinabè de ce mardi reviennent sur la renaissance de Solenzo, sur le message du président de la Transition, sans oublier la rencontre du Chef de l’Etat avec les partenaires sociaux.
« Fonds effort de guerre : Le capitaine Traoré échange avec les partenaires sociaux », titre l’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso.
Le journal indique que le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a rencontré le vendredi 9 décembre 2022, l’Unité d’action syndicale (UAS), le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) et l’ensemble des coordinations des syndicats des différents départements ministériels pour une prise de contact et un partage d’informations sur la situation nationale.
Sidwaya rapporte à ce propos, les dires du ministre en charge de l’Economie, Aboubacar Nacanabo qui affirme que le prélèvement des 1% sur le salaire net des travailleurs permettra de lever 100 milliards de FCFA pour l’année 2023.
Les travailleurs concernés sont ceux du public, du privé, des membres de l’ALT, a cité le ministre. Le ministre Nacanabo prévoit aussi des prélèvements de taxes sur certains produits de grande consommation, excepté les produits de première nécessité.
« 11 décembre : Le président du Faso appelle à la libération totale du pays », titre à sa Une le Pays.
Le quotidien privé Le Pays informe qu’à l’occasion du 11-décembre, marquant l’accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale, le président de la Transition a fait une adresse à la Nation, dans laquelle il salue l’élan de solidarité qui se dessine entre Burkinabè et les appelle à plus de résilience pour la libération totale de notre pays dont une bonne partie du territoire est sous contrôle des groupes armés terroristes.
Sidwaya, le quotidien national sur la même lancée ajoute que le président a affirmé que le combat pour l’indépendance totale a commencé, il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements, le redressement de notre économie.
Le journal continue sur les propos du président en disant que la bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer et que cette bataille est à son préambule.
Il poursuit que notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays.
« Lutte contre le terrorisme : Solenzo renait de ses cendres », titre à sa une Sidwaya.
Le quotidien informe que de nombreux habitants de Solenzo ont manifesté, le dimanche 11 décembre 2022, leur joie, après la libération de leur ville des mains des terroristes qui en avaient pris le contrôle depuis plusieurs mois.
La joie de vivre est revenue dans les familles qui sont restées. En attendant le retour des autres, la quiétude s’installe peu à peu. La ville de Solenzo, qui était une ville fantôme où planait l’ombre de la mort du fait des exactions terroristes, renait de ses cendres, indique Sidwaya.
L’Observateur Paalga, pour sa part, renchérit que le drapeau burkinabè qui avait été remplacé par celui des assaillants, flotte de nouveau à Solenzo.
Le journal relève les affirmations du gouverneur de la région de la boucle du Mouhoun, Babo Pierre Bassinga, qui dit que les Banwa, ont été libérés par nos braves soldats avec la contribution de tous les acteurs. C’est un signe. Toute la Boucle du Mouhoun sera aussi libérée ainsi que tout le territoire national.
« 11 décembre à Gaoua : 40 ans après sa retraite il est décoré », titre à sa une L’Express du Faso.
L’Express du Faso édité à Bobo-Dioulasso, relate que l’adjudant-chef à la retraite Sansan Kambou, incorporé dans l’armée française le 26 novembre 1952, porte désormais la grande croix de l’ordre de mérite.
Après 8 ans et quelques mois de service dans l’armée française, il est reversé dans l’armée voltaïque le 21 novembre 1961, avec le grade de sergent, soit une année après l’accession du Burkina Faso à l’indépendance, le 05 août 1960.
Le quotidien bobolais souligne que dans l’armée burkinabè, Sansan Kambou a servi sa nation pendant plus de 21ans.
Grand motoriste pendant plus de 10 ans, l’adjudant-chef dont le mérite est reconnu aujourd’hui après 40 ans de retraite, réside actuellement au secteur n°2 de Gaoua. Il est officiellement admis à la retraite depuis le 12 septembre 1982.
Burkina : «En période de guerre, c’est l’humour qui permet de panser ses plaies», humoriste
Ouagadougou, 12 déc. 2022 (AIB)-L’artiste comédien et humoriste Abdoul Wahab Kaboré alias El Présidenté a noté samedi, au cours d’un spectacle que l’humour permet de panser les plaies en tant de guerre.
« En période de guerre, c’est l’humour qui permet de panser ses plaies. L’humour permet d’égayer, de détendre, de sensibiliser pour qu’on puisse se surpasser et promouvoir la paix et la cohésion » a déclaré samedi l’artiste comédien et humoriste Abdoul Wahab Kaboré alias El Présidenté.
El Présidenté s’exprimait à la 8e édition de la nuit du conte et de l’humour organisée par le Club des amis de l’UNESCO des universités de Ouagadougou (CAU-UO).
Il a indiqué que cet art permet de lutter contre l’ethnicisme en mettant en exergue le vivre-ensemble.
Pour sa part, l’artiste comédien, humoriste et interprète en langue de signe, Eric Nazindingouba Gaégo alias Mister 100% a indiqué que l’art est une clef qui s’ouvre aux autres savoirs, et arrive aussi à réunir deux ennemis.
Président du Club des amis de l’UNESCO des universités de Ouagadougou (CAU-UO) Dezinde Martin
Selon le président du CAU-UO, Martin Dizindé, le spectacle s’est déroulé sous le thème : « Conte et humour, levier d’un monde de paix et facteur de résilience au Burkina Faso ».
De son avis, la nuit du conte et de l’humour a pour objectif de contribuer à apporter la paix.
M. Dizindé a rappelé que le Club des amis de l’UNESCO a été créé au lendemain de la deuxième guerre mondiale en 1945 et le Club des amis de l’UNESCO des universités de Ouagadougou a été mis en place en 1947 à Banfora.
Le premier responsable de CAU-UO a fait savoir qu’il existe 6 Club universitaire qui sont à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou, Ouahigouya, Fada N’Gourma et Dédougou.
62ème anniversaire de l’accession à l’indépendance : La professeure des écoles à Ouindigui, Kotim Ouédraogo décorée
Loroum, (AIB)- La professeure des écoles à Ouindigui dans la province du Loroum, Kotim Ouédraogo a été promue dimanche, à l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, chevalier de l’ordre de mérite suite à sa capacité de résilience.
Grâce à sa capacité de résilience face aux attaques de la localité de Ouindigui en 2021, la professeure des écoles à Ouindigui dans la province du Loroum de la région du Nord, Kotim Ouédraogo, pour avoir sauvé l’année scolaire, a été faite chevalier de l’ordre de mérite.
« C’est une médaille que je dédie à toute la communauté éducative du Loroum notamment celle de Ouindigui. », a-t-elle rendu hommage.
A la suite de Mme Ouédraogo, l’effort du chef des Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) de Ouindigui, Daouda Niampa a été distingué parmi les récipiendaires.
« C’est volontairement que nous VDP avons décidé d’apporter notre soutien au peuple burkinabè afin que le pays retrouve la paix. Nous ne nous attendions pas à une telle distinction. Ainsi nous témoignons nos vives reconnaissances au gouvernement burkinabè, au Président Ibrahim TRAORE et à toutes les forces de défenses et de sécurité et aux volontaires. » a-t-il fait savoir.
Le Gouverneur de la région du Nord, Raymond David Valentin Ouédraogo a présidé le dimanche 11 décembre 2022 la cérémonie de la fête de l’indépendance du Burkina Faso et une dizaine de médailles ont attribuées à des personnes physiques et morales de la province du Loroum.
La province du Loroum traverse une crise sécuritaire qui a occasionné un déplacement massif des populations et la délocalisation de l’administration et des services techniques dans la ville de Ouahigouya.
Burkina/Fête de l’indépendance : 71 personnes distinguées à Dori
Dori 12 déc. 2022 (AIB) – Soixante-onze personnes ont été décorées hier dimanche à Dori, dans la région du Sahel, lors du 62e anniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina, pour des services rendus à la Nation.
Le soixantaine deuxième anniversaire de l’accession du Burkina Faso à la souveraineté nationale et internationale a été célébré le dimanche 11 décembre 2022 à Dori, région du Sahel dans la sobriété.
Cette célébration a été une occasion de reconnaitre le mérite de 71 personnes qui se sont illustrées dans le travail. Ce sont 10 médailles de l’ordre de l’Etalon, 46 pour le mérité burkinabè et 15 des collectivités territoriales ont été reçues par les récipiendaires.
Pour le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Fabien Rodolphe Sorgho, la célébration de la fête de l’indépendance intervient dans un contexte sécuritaire et humanitaire difficile.
Il a fait savoir que la région du Sahel vit de multiples attaques et agressions des groupes armés terroristes qui endeuillent des familles.
Le colonel-major Sorgho s’est appesanti sur les attaques des villages de Tiekaledji, Demniol, Seytenga, Gaskindé et des détachements des Forces de défense et de securité (FDS) et des convois de ravitaillement.
A l’en croire, les FDS et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) n’ont pas baissé les bras et ont enregistré des victoires significatives dont la stabilisation de la commune de Seytenga et les ravitaillements des zones difficilement accessibles.
Le gouverneur de la région du Sahel a fait aussi cas de la continuité de la mise en oeuvre des politiques de développement et la mobilisation des forces vives et des partenaires.
Fabien Rodolphe Sorgho a salué à sa juste valeur le sacrifice des FDS er des VDP et s’est dit confiant que le Burkina Faso sortira victorieux de la lutte contre l’hydre terrorise avec le soutien de l’ensemble de ses partenaires.
Burkina/ Indépendance : Le travail de 90 agents reconnu par la Nation à Ouahigouy
Ouahigouya, 12 déc. 2022 (AIB)- La Nation Burkinabè a reconnu hier dimanche dans la cité de Naaba Kaongo, lors de la célébration du 62e anniversaire de la fête de l’indépendance du pays, le mérite de 90 personnes qui se sont distinguées dans le travail
La célébration du 11 décembre 2022 à Ouahigouya, dans la région du Nord a été marquée par une cérémonie sobre, à travers une prise d’armes et des décorations
Au total 90 personnes ont vu leur mérite reconnu par la Nation burkinabè. Ces distinctions vont de l’ordre de l’Etalon, du mérite burkinabè, d’ordre spécifique et de la médaille d’honneur des collectivités locales
Le gouverneur de la région du Nord, le colonel-major, Raymond David Valentin Ouédraogo, a salué la forte mobilisation des forces vives et celle des partenaires qui constitue un symbole de détermination pour faire face aux défis du moment.
« Cette forte mobilisation témoigne de votre adhésion aux valeurs profondes de la démocratie et de la liberté, elles- mêmes, tirant leurs sources de la manifestation patriotique et l’engagement volontaire pour la libération totale de notre patrie », a-t-il soutenu.
Pour M. Ouedraogo, «cet engagement passe par les armes mais aussi par notre attitude comme le dit le président de la transition, le chef de l’Etat, dans son message à la nation le 10 décembre 2022 »
Le colonel-major Ouédraogo a également appelé les fils et filles de la région du Nord à l’union sacrée afin de faire face aux multiples défis de développement.
Il a aussi exhorté la population à soutenir les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour une reconquête des zones occupées par les terroristes
Pour le récipiendaire, le directeur pays de l’ONG Educo Burkina Niger, Ollo Oscar Palé, c’est un sentiment de fierté qui l’amine après sa décoration
«Après plusieurs années de travail, la nation a reconnu nos sacrifices, et toute l’équipe de Educo est très fière pour cette reconnaissance de la part des autorités », a-t-il confié
M.Ollo qui a reçu la médaille d’honneur des collectivités locales a invité l’ensemble de ses collaborateurs a redoublé d’efforts et de détermination dans le travail pour plus de résultats sur le terrain.
Burkina : Des subventions remises à des enfants vulnérables dans la Gnagna
Bogandé, le 6 déc. 2022(AIB)- La direction provinciale de l’éducation préscolaire primaire et non formelle de la Gnagna, à travers le service de la promotion de l’éducation inclusive, de l’éducation des filles et du genre a remis ce lundi 5 décembre 2022, des subventions monétaires à des enfants handicapés vulnérables scolarisés.
Au total 43 élèves en situation de handicap et de vulnérabilité ont bénéficié d’un appui financier ce lundi 5 décembre 2022, à Bogandé.
Chaque bénéficiaire est réparti chez lui de l’argent en espèce. Les élèves du primaire ont reçu la somme de 20 000 F CFA et 10 000 FCFA pour ceux du préscolaire.
Cet appui s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’éducation inclusive au Burkina Faso. Il est entièrement supporté par le budget de l’État au titre de l’exercice budgétaire 2022.
« Cette subvention vise à assurer quelques besoins spécifiques des enfants en situation de vulnérabilité, régulièrement inscrits à l’école », a indiqué le chef du service de la promotion de l’éducation inclusive de la Gnagna, Mme Donatienne Lankoandé.
Mme Lankoandé a également rassuré que l’Etat va toujours soutenir les apprenants handicapés et vulnérables pour la promotion de l’éducation inclusive au Burkina.
Burkina/Fonction publique : « Aucun concours ne sera annulé », rassure le ministre Bassolma Bazié
Ouagadougou, 11 déc. 2022 (AIB)- Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a rassuré samedi à Manga, chef-lieu de la région du Centre-sud, que tous les résultats des concours de la session 2022 seront proclamés par son département.
« Aucun concours ne sera annulé », a déclaré samedi, le ministre en charge de la Fonction publique, Bassolma Bazié, dans la cité de l’Epervier (Manga), à une centaine de km au sud de Ouagadougou.
M. Bazié, par ailleurs, ministre d’Etat a rassuré la population burkinabè que tous les résultats des concours de la session 2022 seront proclamés par son institution.
Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié (au centre)
Le ministre Bazié s’exprimait au cours de la deuxième session ordinaire du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) de la Fonction publique.
Le CASEM était placé sous le thème « Quelle stratégie de vulgarisation des acquis de la modernisation de l’administration publique pour une meilleure appropriation et pérennisation ».
Il a expliqué qu’au nom de l’exemplarité et du sérieux de l’Etat, son ministère ne doit pas s’engager dans des questions « d’effets de mode ou d’émotions » pour publier les résultats dans la précipitation.
Selon lui, cela doit se faire dans la transparence et l’équité et il a invité les candidats à s’armer de courage et de patience pour attendre les résultats.
« Nous sommes en train de chercher à recruter des agents pour servir l’Etat et cela doit se faire dans la sérénité, la transparence et la véracité de la qualité de ses ressources humaines », a-t-il ajouté.
D’après Bassolma Bazié, le gouvernement a consenti beaucoup de ressources pour l’organisation des concours et son département ne compte pas les bâcler quel que soit le temps qu’il faut pour la publication des résultats.
« Par exemple, si vous avez 500 copies au niveau d’un concours et qu’on vienne vous dire qu’il y a eu une seule qui n’a pas été déchiffrée, vous ne pouvez pas la mettre de côté puis proclamer les autres », a-t-il expliqué.
Il a aussi souligné que son institution est en train d’œuvrer pour une implication réelle des ressources nationales dans l’organisation des concours au Burkina Faso.
A l’en croire, la Fonction publique dispose de compétences telles les informaticiens et les responsables des ressources humaines et par conséquent, il n’est pas question de laisser des bases de données, hors du pays et les manipuler depuis l’extérieur.
« Notre engagement, c’est de faire en sorte que les concours qui seront organisés puissent être davantage faits avec célérité, transparence et sureté mais avec une très bonne sélection des agents pour servir l’Etat », a indiqué le ministre.
M. Bazié a noté que des agents qui pilotent la plateforme des concours sont à l’extérieur, toute chose qui complique d’éventuels échanges concernant les résultats des concours.
Il a fait savoir que le gouvernement a mobilisé l’ensemble des informaticiens et techniciens du pays qui sont à pied-oeuvre pour effectuer un travail parallèle sur les concours.
En rappel, M. Bazié a fait cas d’un problème technique, dû à la perte de neuf ordinateurs portables de scannage des copies survenu le 9 mars 2022 et de la perte de deux ordinateurs portables, le 5 mai dernier dans la salle de traitement des résultats à l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (ENAM).
Le correspondant de l’AIB au Nayala fait chevalier de l’ordre de mérite burkinabè
Toma, 11 déc. 2022 (AIB) – Le correspondant de l’Agence d’information du Burkina dans le Nayala, Tigiane Antoine KI a été élevé au rang de chevalier de l’ordre de mérite burkinabè, ce dimanche 11 décembre 2022 à Dédougou à la faveur de la commémoration du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina.
Après plus de 28 ans de service dans l’administration publique en tant que enseignant, le correspondant de l’Agence d’information du Burkina (AIB) et des Editions Sidwaya dans la province du Nayala, Tigiane Antoine KI a vu ses efforts récompensés.
En effet, à l’occasion de la commémoration des 62 ans de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance, il a été élevé au rang de chevalier de l’Ordre de mérite burkinabè. « Je suis très satisfait, très ému. Je ne savais pas que je faisais tâche d’huile. Cela m’interpelle à mieux me donner dans toutes les tâches qui me seront confiées. C’est un défis qui m’est lancé de nouveau, je prie Dieu pouvoir les relever », a-t-il laissé entendre.
Aux travailleurs, M. KI les invite au travail bien fait et à la patience. « La décoration vient d’elle-même. Auparavant, je me demandais pourquoi un tel est décoré et pas moi. Cette distinction m’a surpris », a-t-il relevé.
Cette médaille, il dit la dédier à sa famille, à son service d’origine et à l’AIB. Actuellement responsable des statistiques à la Circonscription d’Education de base (CEB) de Toma, Tigiane Antoine KI a intégré la liste des correspondants de l’AIB en 2013.
Manga, 11 déc. 2022 (AIB) – Soixante treize (73) personnes ont été décorées, dimanche, à manga, chef lieu de la région du centre -sud, dans le cadre du 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.
La cérémonie régionale commémorative du 11 décembre 2022 a été présidée par la gouverneur de la région du Centre-sud, Yvette Nacoulma, avec la présence de personnalités parmi lesquelles le secrétaire du gouvernement et du Conseil des ministres Jacques Sosthène Dingara, fils de la région.
S’appuyant sur le message du président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré, la gouverneure du Centre-sud a invité les populations de la région à une franche collaboration et une solidarité avec les VDP et les FDS déployés sur le terrain de la lutte contre le terroriste.
» Notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina mangeront à leur faim et dormiront tranquille dans leur pays fin de citation », a rappelé Madame la gouverneur citant un passage du message du président de la Transition.
Aux 8528 déplacés internes de la région, la gouverneure a demandé une compassion et une solidarité individuelle et collective envers ces personnes afin qu’elles se sentent comme chez elles. Elle a salué les travailleurs de la région de toutes les catégories qui ont œuvré pour le progrès dans tous les domaines de la vie socioéconomique.
Des soixante treize (73) récipiendaires, 09 sont de l’ordre de l’étalon, 17 chevalier de l’ordre du mérite, 17 médaillées des collectivités territoriales et 30 médailles d’ordre spécifiques. Avant la cérémonie une minute de silence a été observée en la mémoire des victimes du terroriste et des FDS tombées pour la défense de la patrie. HKO/as
Le Gouverneur de la région de l’Est appelle à la résilience
Fada N’Gourma ,12 déc.2022 –(AIB)-Le Gouverneur de la Région de l’Est Hubert Yaméogo a appelé dimanche à Fada N’Gourma, chef-lieu de la région, à la résilience à la faveur des festivités de la commémoration du 62ème anniversaire de la souveraineté de la Haute-Volta devenue Burkina Faso.
La célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance du pays des hommes intègres intervient dans un contexte marqué par des attaques terroristes qui ont endeuillé tout le peuple burkinabé. Pour l’heure, en dépit du courage et la résilience des populations, l’hydre terroriste a engendré des centaines de décès aussi bien militaires que civiles, de même que la fermeture de plusieurs services sociaux de base et le déplacement forcé des populations.
Dans la région de l’Est, les attaques ont entrainé à la date du 31 décembre 2022, selon les données du CONASUR, le déplacement de 105 513 personnes dont 62,75% d’enfants et 22,03% de femmes classant ainsi cette entité administrative au quatrième rang des régions les plus touchées.
Le gouverneur de la région de l’Est, le Colonel Hubert Yaméogo a à cette occasion réitéré ses encouragements aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie qui inlassablement, défendent l’intégrité de notre territoire au péril de leur vie. Poursuivant, Hubert Yaméogo a invité les vaillantes populations de la région de l’Est à rester engagées à travers des actions de résilience et de collaboration avec les FDS sur le terrain pour faire des villages et hameaux de culture de forteresses infranchissables.
Par ailleurs, le Colonel Yaméogo a salué les partenaires au développement et les anonymes qui ont une oreille attentive aux populations en détresse ainsi que leurs populations hôtes. Le gouverneur de la région de l’Est a saisi l’occasion inviter chaque habitant de sa localité à s’interroger sur sa contribution à faire de leur région un havre de paix , de cohésion sociale, de stabilité politique, de démocratie , de sécurité et de liberté , condition sine qua non pour un développement intégral et harmonieux de nos communautés.
Aussi, parlant de quelques extraits du message à la nation livrés du chef de l’Etat à l’occasion de la commémoration du 62ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, le Gouverneur de la Région de l’Est a invité ses populations à y méditer et à y adhérer à travers un engagement perceptible dans le combat et une franche collaboration des autres avec les FDS.
Au total 106 personnalités des populations laborieuses de la région de l’Est ont été distinguées dans les différents grades des ordres de notre pays. KAC/as
Burkina/62 ans après l’indépendance : Retour sur le cheminement de 1957 à 1960
Ouagadougou, 11 décembre 2022 (AIB)-L’indépendance proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo est l’aboutissement d’un processus marqué notamment par la formation du premier gouvernement voltaïque le 17 mai 1957 par le président Daniel Ouézzin Coulibaly.
Les élections territoriales au suffrage universel direct par application de la Loi-cadre Defferre se déroulent pour la première fois, le 31 mars 1957 en Haute-Volta.
Elles sont remportées par le Parti démocratique unifié (PDU-coalition de plusieurs partis politiques) et son leader le président Daniel Ouézzin Coulibaly forma le 17 mai 1957, le premier gouvernement de l’histoire du pays.
Le premier gouvernement de la Haute Volta formé le 17 mai 1957 avec à sa tête le président Daniel Ouézzin Coulibaly
Dans son premier discours, le président Daniel Ouézzin Coulibaly engage son gouvernement au développement du pays.
« Le gouvernement, que je préside et dont les membres sont solidaires dans leurs actes, entend assumer toutes ses responsabilités, s’engage à répondre par tous les moyens et de toute sa volonté à l’attente des populations.
« Pays de la soif et de la faim, de l’ignorance et de la misère physique, la Haute-Volta réclame avant tout la conjuration de tous ces fléaux. L’équipe d’Hommes qui prend le gouvernail ne l’ignore pas, (…).
Le président Daniel Ouézzin Coulibaly président du Conseil de gouvernement de la Haute Volta du 17 mai 1957 au 7 septembre 1958
« La construction historique que nous entreprenons, requiert un acte de foi dans la solidarité de notre commun destin. C’est un idéal possible. Il nous appartient d’en être à la hauteur. Nous le serons », affirme le président Coulibaly.
Dans son discours programme prononcé devant les députés voltaïques, le mardi 20 mai 1958, le président Daniel Ouézzin Coulibaly annonce sa vision pour le pays.
« Dans un pays comme le nôtre situé à la limite de la zone sahélienne, le premier problème à résoudre est celui de l’eau.
Si l’eau jaillit, la vie apparaît. Il faut que chaque village, au lieu d’attendre passivement la venue du service hydraulique, creuse par ses propres moyens un puits provisoire qui lui assure une alimentation régulière en eau potable ».
« Dans tous les bas-fonds qui s’y prêtent nous devons systématiser la culture de riz. Cette céréale permet d’obtenir des rendements très supérieurs à ce que peuvent fournir le mil et le sorgho. (…)
A nos paysans de devenir, grâce à l’encadrement des moniteurs, de véritables techniciens pratiquant la technique délicate mais féconde du repiquage (…).
Le président Daniel Ouézzin Coulibaly surnommé le lion du RDA a marqué la scène politique de l’Afrique noire de 1945 à 1958
« Il faudra que les paysans renonçant à tout individualisme se regroupent pour effectuer tous ensemble, au même moment, les mêmes travaux, de manière à obtenir les meilleurs rendements possibles. (…)
Son programme, le président Daniel Ouézzin Coulibaly n’aura pas le temps de le mettre en œuvre.
Atteint d’un mal non déterminé jusqu’à ce jour, le président Daniel Ouézzin Coulibaly meurt le dimanche 7 septembre 1958 à 7 heures 30 minutes à l’hôpital saint Antoine de Paris à moins d’un mois du référendum constitutionnel proposé par la France à ses colonies.
Peu avant son décès, le président Daniel Ouézzin Coulibaly s’est confié à Gérard Kango Ouédraogo, selon celui-ci, en ces termes :
Gérard Kango Ouédraogo, premier ambassadeur de la Haute-Volta en Grande-Bretagne de 1960 en 1966
« Gérard je vais mourir. Si par miracle je survis, je reviendrais et ensemble nous essayerons de sauver notre pays. Mais si par malheur je meurs je te dis une seule chose.
(…) Seule l’union de tous les Voltaïques, la réconciliation sincère et honnête de tous les Voltaïques, nous permettra de bouger nos pierres à bâtir.
Si nous nous divisons et subdivisons, nous serons avalés par les autres et il y a lieu de se demander encore si nous ne serons pas supprimés en tant qu’Etat ».
Au lendemain de son décès, le président guinéen Sékou Touré lit à la radio-Conakry, un message émouvant.
« C’est avec une profonde douleur que les populations guinéennes et plus particulièrement, les dirigeants et les militants du RDA (Rassemblement démocratique africain, Ndlr) ont appris le décès de leur compagnon de lutte, Ouézzin Coulibaly.
Ouézzin était connu légendairement de toute l’Afrique noire comme le symbole de l’intelligence, du courage tranquille et de la bonté.
Le premier président de la Guinée Conakry Ahmed Sékou Touré qui doit son ascension politique en partie à Daniel Ouézzin Coulibaly
Sans lui, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) aurait succombé sous le poids de la répression entre 1947 et 1951. Sans lui, le RDA en Haute Volta n’aurait pas connu de victoire rapide.
Sans lui, la Direction fédérale du RDA ne serait pas cohérente. Ouézzin Coulibaly a des qualités humaines qui ont exclu dans ses rapports avec ses compagnons de lutte, l’opportunisme, le calcul, l’intérêt personnel et la jalousie.
Les populations de Guinée, qui ont apprécié les qualités de cet homme dans les épreuves les plus dures, et qui ne cessent de le présenter comme l’exemple d’une vie active toute engagée dans le combat pour la justice et la liberté des peuples africains, sont en deuil depuis que leur ami tant aimé s’est éteint à Paris ».
Le père du « non » à la communauté franco-africaine, Sékou Touré, décrète le 9 septembre 1958, journée de recueillement et de prière de la part des populations guinéenne au président Ouézzin Coulibaly.
En Haute Volta, le ministre de l’intérieur Maurice Yaméogo assure l’intérim du pouvoir, mais il est bousculé par plusieurs personnalités politiques qui aspirent succéder au président Ouézzin Coulibaly. Parmi lesquelles, Joseph Ouédraogo, Ousmane Ba, Nazi Boni, Gérard Kango Ouédraogo et Joseph Conombo.
Le président Daniel Ouézzin Coulibaly reçoit des funérailles nationales à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, les 14 et 15 septembre 1958, marquées par la présence de plusieurs personnalités africaines, notamment les présidents Félix Houphouët Boigny (Côte d’Ivoire), Modibo Keita (Mali), Hamani Diori (Niger), Léon M’Ba (Gabon).
Les funérailles nationales du président Daniel Ouézzin Coulibaly les 14 et 15 octobre 1958 à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso
Le président Sékou Touré (Guinée) est représenté par le président de l’Assemblée territoriale de Guinée, Saïfoulaye Diallo et son frère Ismaël Touré, ministre des Travaux publics de Guinée.
Dans son oraison funèbre, le 15 septembre 1958 à Bobo-Dioulasso, Maurice Yaméogo affirme que le président Ouézzin Coulibaly continuait de diriger son gouvernement depuis son lit d’hôpital.
Selon Maurice Yaméogo, le 2 septembre 1958, le président Ouézzin Coulibaly leur posa des questions sur l’état d’avancement des travaux de construction de l’hôpital de Ouagadougou, sur l’édification de la Radiodiffusion de la Haute-Volta et sur les démarches auprès du Bureau minier de la France d’Outre-Mer en vue des études sur le terrain voltaïque.
Le président Maurice Yaméogo succède au président Daniel Ouézzin Coulibaly et proclame le 5 août 1960, l’indépendance de la Haute Volta
Deux semaines après ces funérailles, les Voltaïques approuvent le 28 septembre 1958 à une écrasante majorité, la constitution de la communauté franco-africaine.
Une fois les funérailles terminées, les tractations se déroulent au niveau des acteurs politiques pour la succession du président Ouézzin Coulibaly.
Le 17 octobre 1958, l’Assemblée territoriale est convoquée pour désigner le successeur du président Daniel Ouézzin Coulibaly, mais à la surprise de tous, un acteur inattendu entre en scène.
Ce jour-là, le souverain des mossi Moro Naba Kougri se présente devant le palais de l’Assemblée territoriale avec 3000 de ses partisans armés d’arcs, de flèches et de vieux fusils, pour faire pression sur les députés voltaïques pour l’instauration d’une monarchie constitutionnelle.
Le souverain des mossi de Ouagadougou, le Moro Naba Kougri tente un coup d’État le 17 octobre 1958 qui se solde par un échec
Il bénéficierait du soutien du colonel Chevreau, commandant de l’armée française en Haute-Volta qui aurait donné l’ordre à son régiment de rester en caserne.
A la demande du président intérimaire Maurice Yaméogo, la Police coloniale et la Garde républicaine interviennent, tirent en l’air et dispersent la foule et les partisans du souverain mossi.
La tentative de coup d’état du souverain des mossis rapproche la classe politique (opposition et majorité) et le 20 octobre 1958, les parlementaires s’entendent pour confirmer Maurice Yaméogo à la tête du gouvernement.
Il forme le 10 décembre 1958, un gouvernement d’union, le lendemain, 11 décembre 1958, la République est proclamée et l’Assemblée territoriale devient Assemblée législative et constituante.
La nouvelle Assemblée législative opte immédiatement pour la fédération du Mali mais dans le cadre de la communauté.
L’unanimité se dégage au niveau de tous les partis voltaïques de l’époque ; ils sont fédéralistes.
Maurice Yaméogo se rend donc à Bamako, les 29 et 30 décembre 1958 pour prendre part à la création de la fédération du Mali, qui comprend le Soudan (actuel Mali), le Sénégal, le Dahomey (actuel Benin) et la Haute-Volta (actuel Burkina Faso).
Selon le président Maurice Yaméogo, le président Ouézzin Coulibaly continuait de diriger son gouvernement depuis son lit d’hôpital
Le 17 janvier 1959, la constitution de la fédération du Mali est approuvée à l’unanimité par les 44 délégués des quatre Etats.
La constitution approuvée est adoptée par les Soudanais (aujourd’hui Maliens) et les Sénégalais les 21 et 22 janvier 1959 alors que la Haute-Volta et le Dahomey se retirent, dissuadés par la France et la Côte d’Ivoire.
Le 29 janvier 1959, les députés voltaïques qui sont à majorités fédéralistes sont menacés par le président Maurice Yaméogo et ils lui octroient des pouvoirs spéciaux qui lui permettent de dissoudre l’Assemblée législative fédéraliste le 28 février 1959.
Après un redécoupage du territoire national à son avantage, le président Maurice Yaméogo organise de nouvelles élections législatives le 19 avril 1959 qui lui donne la majorité absolue à l’Assemblée législative.
La nouvelle Assemblée anti-fédéraliste confirme le président Maurice Yaméogo à la tête du pays le 25 avril 1959 et le 1er mai 1959, un nouveau gouvernement fidèle au président est formé.
Le 29 mai 1959, la Haute-Volta de Maurice Yaméogo et le Dahomey de Hubert Maga créent avec la Côte d’Ivoire de Félix Houphouët-Boigny et le Niger de Hamani Diori, le Conseil de l’entente.
Le premier président de la Côte d’Ivoire Félix Houphouët Boigny, fidèle compagnon du président Daniel Ouézzin Coulibaly de 1945 à 1958
Les 25 et 26 août 1959, Maurice Yaméogo chasse du parti au pouvoir d’anciens compagnons du président Ouézzin Coulibaly, notamment Ali Barraud et Joseph Ouédraogo.
Le parti au pouvoir est l’Union démocratique voltaïque-Rassemblement démocratique africain (UDV-RDA).
Le 29 août 1959, un décret présidentiel dissout le conseil municipal de Ouagadougou dirigé par le même Joseph Ouédraogo, chassé du parti au pouvoir.
Un comité de gestion de la mairie de Ouagadougou est confié à Joseph Conombo, ex-opposant qui s’est rallié au président Maurice Yaméogo.
Face à la répression du président Maurice Yaméogo, le député Gérard Kango Ouédraogo se rallie également à lui, à partir de septembre 1959 signant la mort de son parti le Mouvement de regroupement voltaïque (MRV).
Grâce à ce ralliement, Gérard Kango Ouédraogo sera le premier ambassadeur de la Haute-Volta en Grande-Bretagne de l’indépendance en 1960 à la chute du président Maurice Yaméogo en 1966.
Parmi les opposants, un refuse de se rallier. Il se nomme Nazi Boni. Le 6 octobre 1959, Nazi Boni fonde le Parti national voltaïque, section du Parti de la fédération africaine (PFA) qui est dissous le lendemain par le président Yaméogo prétextant que la référence au PFA est inconstitutionnelle.
Nazi Boni premier écrivain de la Haute Volta avec son œuvre « Crépuscule des Temps anciens » parue en 1962
Deux jours plus tard, Nazi Boni récidive en créant le Parti républicain de la liberté (PRL) qui est également dissous le 6 janvier 1960 sous prétexte que le drapeau de la Fédération du Mali à laquelle Maurice Yaméogo avait empêché l’adhésion du pays, aurait été hissé dans le fief de Boni.
Le 12 mars 1960, le président Maurice Yaméogo invite Nazi Boni et Joseph Ouédraogo à une réconciliation qu’ils déclinent.
Le 28 juin 1960, une lettre ouverte critiquant l’action gouvernementale est signée par Nazi Boni, Joseph Ouédraogo, Diongolo Traoré, Edouard Ouédraogo, Gabriel Ouédraogo et Paul Nikiema dans le but d’obtenir la tenue d’une table ronde.
Le premier président du Niger Hamani Diori doit son ascension en partie grâce au président Daniel Ouézzin Coulibaly
En réponse à cette demande, Maurice Yaméogo les fait tous interner le 2 juillet 1960 à Gorom-Gorom, sauf Nazi Boni déjà parti en exil. Nazi Boni trouve asile à Bamako chez le président Modibo Keïta.
A la veille du 5 août 1960, à 20 heures 15 mn, Nazi Boni s’adresse à travers Radio Mali, au peuple voltaïque nouvellement indépendant.
« L’indépendance imposée au gouvernement par le peuple (et) par l’opposition et littéralement offerte par la France sera proclamée par ceux qui en sont les ennemis les plus acharnés qui, aujourd’hui comme demain, sont prêts à la saboter.
C’est le paradoxe de la vie. C’est la comédie humaine. Mais, quelque soit la forme revêtue par notre accession à la souveraineté internationale, celle-ci constitue un fait positif dont nous devons nous réjouir… », affirme Nazi Boni.
Le 5 août 1960, le président Maurice Yaméogo proclame l’indépendance dans un pays où toute forme d’opposition est muselée.
« Aujourd’hui, 5 août 1960, à zéro heure, au nom du droit naturel de l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, je proclame solennellement l’indépendance de la République de Haute-Volta ».
« L’indépendance c’est chez nous ici »; « C’est maintenant que nous sommes des Burkinabè ! »: la joie des habitants de #Solenzo après la libération de leur ville
« L’indépendance c’est chez nous ici »; « C’est maintenant que nous sommes des Burkinabè ! »: la joie des habitants de #Solenzo après la libération de leur ville
Solenzo, 11 déc. 2022(AIB)-De nombreux habitants de Solenzo ont manifesté dimanche, leur joie, après la libération (à l’orée de la fête de l’indépendance), de leur ville des terroristes qui en avaient le contrôle depuis plusieurs mois.
La ville de Solenzo qui était une ville fantôme où planait l’ombre de la mort du fait des exactions terroristes, renaît de ses cendres.
La quiétude s’installe peu à peu. La joie de vivre est revenu dans les familles qui sont restées en attendant le retour des autres.
Hier samedi 10 décembre 2022, la joie se lisait sur les visages depuis la montée des couleurs au Haut Commissariat par l’unité de l’armée burkinabè engagée pour la libération des Banwa.
Ce dimanche 11 décembre 2022 marquant le 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, la ville de Solenzo est comme restaurée.
La population se prononce sur les actions des FDS dans la province des Banwa.
I.B affirme : »c’est actuellement que nous sommes Burkinabè.on était abandonnés mais depuis une semaine, je dors tranquillement chez moi. Pour la fête de l’indépendance, je dis seulement longue vie à notre président « .
DR se dit fier d’être Burkinabè actuellement : »On ne pouvait pas savoir que notre Solenzo allait être nettoyée aujourd’hui.Je suis très content et je remercie les FDS ».
M.S est un habitant d’un village de Solenzo.
« L’indépendance c’est ici chez nous à Solenzo.C’est vrai que la peur est un peu là mais si nous voyons le travail sur le terrain, je sais que nous ne sommes pas abandonnés. J’ai appris que le drapeau est monté et je prie Dieu que d’ici un mois, les fonctionnaires reviennent et que nos enfants retournent à l’école », dit-il.
Ce matin du dimanche 11 décembre 2022, bien qu’il n’y a pas de fête à Solenzo, la population est contente. La vie a repris son cours normal.
L’espoir de vivre est devenu une réalité et les habitants attendent le retour des personnes qui avaient quitté la ville pour cause d’insécurité.
Agence d’information du Burkina
déc. 2022(AIB)-De nombreux habitants de Solenzo ont manifesté dimanche, leur joie, après la libération (à l’orée de la fête de l’indépendance), de leur ville des terroristes qui en avaient le contrôle depuis plusieurs mois.
La ville de Solenzo qui était une ville fantôme où planait l’ombre de la mort du fait des exactions terroristes, renaît de ses cendres.
La quiétude s’installe peu à peu. La joie de vivre est revenu dans les familles qui sont restées en attendant le retour des autres.
Hier samedi 10 décembre 2022, la joie se lisait sur les visages depuis la montée des couleurs au Haut Commissariat par l’unité de l’armée burkinabè engagée pour la libération des Banwa.
Ce dimanche 11 décembre 2022 marquant le 62e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, la ville de Solenzo est comme restaurée.
La population se prononce sur les actions des FDS dans la province des Banwa.
I.B affirme : »c’est actuellement que nous sommes Burkinabè.on était abandonnés mais depuis une semaine, je dors tranquillement chez moi. Pour la fête de l’indépendance, je dis seulement longue vie à notre président « .
DR se dit fier d’être Burkinabè actuellement : »On ne pouvait pas savoir que notre Solenzo allait être nettoyée aujourd’hui.Je suis très content et je remercie les FDS ».
M.S est un habitant d’un village de Solenzo.
« L’indépendance c’est ici chez nous à Solenzo.C’est vrai que la peur est un peu là mais si nous voyons le travail sur le terrain, je sais que nous ne sommes pas abandonnés. J’ai appris que le drapeau est monté et je prie Dieu que d’ici un mois, les fonctionnaires reviennent et que nos enfants retournent à l’école », dit-il.
Ce matin du dimanche 11 décembre 2022, bien qu’il n’y a pas de fête à Solenzo, la population est contente. La vie a repris son cours normal.
L’espoir de vivre est devenu une réalité et les habitants attendent le retour des personnes qui avaient quitté la ville pour cause d’insécurité.
Burkina : Le combat pour l’indépendance totale a commencé, il y a quelques semaines (président Traoré)
Ouagadougou, 10 déc. 2022 (AIB)- A l’occasion des 62 ans de l’indépendance du Burkina Faso, le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a déclaré ce samedi soir que « le combat pour l’indépendance totale a commencé, il y a quelques semaines de cela ».
« Le combat pour l’indépendance totale a commencé, il y a quelques semaines de cela. Et ce combat passe nécessairement par les armes, mais aussi par nos valeurs, nos comportements, le redressement de notre économie », a déclaré ce samedi soir le président Ibrahim Traoré.
Le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré s’est adressé ce samedi soir au peuple burkinabè à l’occasion des 62 ans de l’indépendance du Burkina Faso.
A l’occasion, le capitaine Traoré a affirmé que « notre indépendance n’est pas acquise, parce que nos terres sont occupées. Notre économie est balbutiante et nos mains sont liées ».
Le capitaine Ibrahim Traoré a renversé le 30 septembre dernier le lieutenant colonel Paul Henri Sandaogo Damiba qu’il avait contribué à mettre au pouvoir le 24 janvier dernier.
Ce dernier a été accusé d’avoir dévié la Transition de son objectif principal qui est la lutte contre l’insécurité.
Dans son message ce samedi soir, le chef de l’État a indiqué que « la bataille contre l’ennemi qui occupe nos terres est en train de commencer. Cette bataille est à son préambule ».
« C’est le lieu pour moi donc de féliciter les unités engagées pour les premières actions terrestres et aériennes; les encourager pour le don de soi, le sacrifice, et tout ce qu’ils donnent pour cette nation », a-t-il soutenu.
« Aux unités encore engagées, il y a de cela quelques mois, sinon, plusieurs mois, qui tiennent encore bon sur le terrain », le chef de l’État leur a réitéré ses félicitations.
Le président Traoré s’est dit comblé des ravitaillements des derniers jours car des Burkinabè ont accepté de leur donner leurs camions pour aller ravitailler d’autres Burkinabè.
« Cela témoigne que la solidarité est en train de naître. C’est tout ce que nous demandons », s’est-il réjoui.
Pour l’encadrement et la formation des VDP, le chef de l’État a dit qu’ils « ont reçu des dons de toutes natures allant des vivres aux équipements, aux travaux d’infrastructures ».
« Nous disons merci à ce peuple qui commence à se souder, qui commence à être solidaire pour cette bataille. Nous en avons besoin et merci encore », a-t-il affirmé.
Le président a aussi remercié les « Burkinabè de la diaspora (…) pour toutes les contributions en nature et en espèces ».
Le capitaine-président Ibrahim Traoré a appelé « tous les Burkinabè à un changement de comportement, à revoir nos valeurs ».
Il a indiqué que la « bataille pour l’indépendance totale passe par la guerre (mais aussi) par l’économie ».
« Cette bataille du côté économique passe forcément par la lutte contre la corruption. Cette lutte également est enclenchée », a-t-il rassuré.
Il a précisé que « notre lutte ne s’arrêtera que lorsque tous les enfants du Burkina Faso mangeront à leur faim et dormiront tranquillement dans leur pays ».
« Nous nous sommes engagés pour cela et ce combat, nous allons le mener. Notre espoir est encore plus grand. Nous ne doutons aucunement de ce qui va se passer et de l’avenir de cette bataille », a-t-il souligné.
Le capitaine-président Traoré a invité les Burkinabè a « rester mobilisés derrière les Forces de défense et de sécurité, (et les) vaillants VDP ».
« L’espoir est permis, parce que nous ne lâcherons pas, nous irons jusqu’au bout de ce combat pour l’indépendance totale de notre patrie », a-t-il promis.
Le premier gouvernement de la Haute Volta a été formé le 17 mai 1957 à Ouagadougou par le président Daniel Ouézzin Coulibaly qui affirmait à l’occasion que « l’histoire nous enseigne que les grands hommes sont seuls à la mesure des grandes illusions et des grandes utopies ».
« Notre réussite dépend de notre étroite collaboration et du constant souci de transmettre à ceux qui vont nous suivre non pas un bilan de faillite mais un collectif qui laissera apparaître que, si faillite il devait y avoir, elle adviendrait contre la volonté de tous », avait affirmé le président Daniel Ouézzin Coulibaly.
Daniel Ouézzin Coulibaly meurt le 7 septembre 1958 d’un mal jamais élucidé et son ministre de l’intérieur, numéro deux du régime Maurice Yaméogo devient le nouveau président.
La République de la Haute-Volta est établie le 11 décembre 1958 en tant que colonie autonome au sein de la Communauté française.
Le président Maurice Yaméogo proclame l’indépendance de la Haute Volta le 5 août 1960 « au nom du droit naturel de l’homme à la liberté, à l’égalité, à la fraternité ».
Le 4 août 1984, le président du Faso, le capitaine Thomas Sankara rebaptise le pays Burkina Faso (pays des hommes intègres en langue mooré et dioula).
Séno : Une semaine pour magnifier la parenté à plaisanterie
Dori, 10 Déc. 2022 (AIB)- La section provinciale du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) du Séno, organise du 5 au 11 décembre 2022, la semaine de la parenté à plaisanterie.
Cette semaine est placée sous le thème : « Alliance et parenté à plaisanterie comme outils de la cohésion sociale et du vivre ensemble ».
La semaine est principalement marquée par une journée dédiée aux différentes communautés, une conférence publique et une rue marchande.
Au cours de la semaine, les communautés vont montrer leurs savoirs, leurs savoir-faire et leurs savoir-être dans plusieurs domaines.
La parenté à plaisanterie, il faut le rappeler est un patrimoine culturel immatériel du Burkina Faso.
«Il y a alliance à plaisanterie lorsque deux individus, deux villages, deux ethnies ou deux patronymes décident de nouer un pacte de non-agression, assorti d’un certain nombre de devoirs et d’assistance ainsi que de la pratique de joutes oratoires», avait confié en juin 2017, Alain Joseph Sissao à l’AIB.
Le chercheur à l’Institut national des sciences des sociétés/Centre national de la recherche scientifique et technologique (INSS/CNRST), a publié en 2002 un ouvrage intitulé : «Alliances et parentés à plaisanterie au Burkina Faso : Mécanisme de fonctionnement et avenir».
Burkina : Le président de l’Assemblée législative de Transition chez les coutumiers et religieux de Bobo-Dioulasso
Bobo-Dioulasso, (AIB)-Le Président de l’Assemblée législative de la Transition, Ousmane Bougouma, a rendu le vendredi 9 décembre 2022, une visite de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses de Bobo-Dioulasso.
Le Président de l’Assemblée législative de la Transition (ALT), Ousmane Bougouma, a réservé sa première visite officielle hors de Ouagadougou, depuis son élection, à la région des Hauts-Bassins.
M. Bougouma séjourne en effet, avec une délégation, depuis l’après-midi du jeudi 8 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Dans le cadre de son séjour, il a rendu visite à des autorités et associations coutumières et religieuses de la cité de Sya, le 9 décembre 2022.
Il s’est rendu entre autres, chez le chef du canton de Bobo-Dioulasso, auprès de la communauté musulmane des Hauts-Bassins, à la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) et à l’archevêché de Bobo-Dioulasso.
A chaque étape, Ousmane Bougouma et sa délégation ont affirmé être venus demander des bénédictions et des conseils pour la réussite de leur mission.
«Nous avons souhaité venir auprès des notabilités coutumières et religieuses pour les remercier pour le travail qu’ils abattent et pour demander leurs prières et conseils afin de réussir notre mission», a confié le président de l’ALT.
Et de poursuivre que cette visite s’inscrit dans la dynamique que s’est donnée l’Assemblée.
«Lors de notre installation, nous avons pris l’engagement de légiférer autrement et légiférer autrement c’est aller vers notre population, afin de recueillir ses observations », a laissé entendre Ousmane Bougouma.